14
Les composantes d’un programme Les composantes d’un programme intégré de lutte contre le intégré de lutte contre le paludisme paludisme Plateforme GBC « Entreprise et Plateforme GBC « Entreprise et paludisme » paludisme » Paris 18 mai 2010

Les composantes d’un programme intégré de lutte contre le paludisme Plateforme GBC « Entreprise et paludisme » Paris 18 mai 2010

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Les composantes d’un programme intégré de lutte contre le paludisme Plateforme GBC « Entreprise et paludisme » Paris 18 mai 2010

Les composantes d’un programme Les composantes d’un programme intégré de lutte contre le paludismeintégré de lutte contre le paludisme

Plateforme GBC « Entreprise et paludisme »Plateforme GBC « Entreprise et paludisme »

Paris 18 mai 2010

Page 2: Les composantes d’un programme intégré de lutte contre le paludisme Plateforme GBC « Entreprise et paludisme » Paris 18 mai 2010

2

Paludisme, HIV-Sida & TB sont responsables de 6 millions de

morts par an¹, dont 90% dans les pays en développement (PED)

1,7 milliard de personnes vivent sans accès aux médicaments

essentiels²

En Afrique sub-saharienne, 50% de la population n’a pas un

accès régulier aux médicaments; les dépenses de santé

représentent moins de 2US$ par an et par habitant

1.Who Medicine Strategy : Countries at the core 2004-20072.Who : Promoting rational use of medicine Sept 2002

2 18/05/2010 René Cazetien

Contexte général

Page 3: Les composantes d’un programme intégré de lutte contre le paludisme Plateforme GBC « Entreprise et paludisme » Paris 18 mai 2010

3

Le paludisme fait partie des trois principales maladies

endémiques au monde

Plus de 1 million de morts par an du au paludisme , 80%

en Afrique sub-saharienne dont 50% d’enfants de

moins de 5 ans

Le paludisme coûte 15 milliard US$ par an aux pays

africains

1.Who Medicine Strategy : Countries at the core 2004-20072.Who : Promoting rational use of medicine Sept 2002

3 18/05/2010 René Cazetien

Contexte paludisme

Page 4: Les composantes d’un programme intégré de lutte contre le paludisme Plateforme GBC « Entreprise et paludisme » Paris 18 mai 2010

4

Des médicaments de mauvaise qualité1 médicament sur 4 est faux ou inefficace (2)Ce chiffre atteint 50% pour les artesunates (3)Sur 321 antipaludiques analysés en Asie du Sud-Est 195 étaient des contrefaçons contenant du paracétamol, des antibiotiques, de l’alcool, du chloroforme ou de l’amphétamine (4)

Mécanismes de financement des systèmes de santé inexistants

50 à 90 % de la population des PED n’a aucune assurance maladie

Mauvaise utilisation des médicaments :Plus de 50% des médicaments sont mal prescrits et 30 à 50 % des antipaludiques sont consommés sans évidence de la maladie

1.Who medicines strategy 2004-20052.Newton et al. – Lancet 20013.Le Monde4.Le Figaro –12 février 2008

4 18/05/2010 René Cazetien

Six barrières limitent l’accès ¹ (1)

Page 5: Les composantes d’un programme intégré de lutte contre le paludisme Plateforme GBC « Entreprise et paludisme » Paris 18 mai 2010

5

Systèmes de distribution des médicaments peu fiables

L’approvisionnement et la distribution manquent d’efficacité et favorisent les

pénuries

Absence d’innovation

Les marchés des PED ne sont pas attractifs face à des coûts élevés de

Recherche & Développement

Plus de 50% des personnes en PED ne peuvent dépenser

plus de $2 par an et par personne pour des médicaments

1.Who medicines strategy 2004-2005

5 18/05/2010 René Cazetien

Les barrières (suite)

Page 6: Les composantes d’un programme intégré de lutte contre le paludisme Plateforme GBC « Entreprise et paludisme » Paris 18 mai 2010

6

Une responsabilité sociale de plus en plus sollicitée:Au niveau international

développement durable, image

Au niveau localprotection sociale de ses employés et dépendantsau niveau communautaire environnant

Quelles réponsesDonation financière

réponse a une demande immédiatepeu d’implication et par conséquent faible visibilitédurabilité incertaine. Risque de créer des déséquilibres

Programme en partenariatimpact direct sur la problématique de l’entreprise (absentéisme, relation politique locale, relation sociétale etc...)impact direct sur la problématique du pays

6 18/05/2010 René Cazetien

Quel niveau de réponse de l’entreprise

Page 7: Les composantes d’un programme intégré de lutte contre le paludisme Plateforme GBC « Entreprise et paludisme » Paris 18 mai 2010

7 7 18/05/2010 René Cazetien

Lutte anti-

vectorielle

Lutte Préventive

Diagnosticet

Traitement

Traitement

DiagnosticMILD

TPI

Lutte contre le vecteur- Larvicide- PID

Environnement

EntrepriseEntreprise

IEC

Programme Intégré de lutte contre le paludisme

Page 8: Les composantes d’un programme intégré de lutte contre le paludisme Plateforme GBC « Entreprise et paludisme » Paris 18 mai 2010

8

Assainissement

Curage des cours d’eau

Remblayage des lieux de gite larvaire

Evacuation des eaux de drainage

Contrôle des points d’eau ( couverture des puits,jarres etc..)

Revêtement des routes

Micro-assainissement ( nettoyage des extérieurs à l’habitation)

Contrôle biologique

Poissons mangeurs de larves

8 18/05/2010 René Cazetien

La lutte anti-vectorielle : Point clé d’intervention (1)

comment empêcher le moustique de se reproduirecomment empêcher le moustique de se reproduire

Page 9: Les composantes d’un programme intégré de lutte contre le paludisme Plateforme GBC « Entreprise et paludisme » Paris 18 mai 2010

9

Traitement par insecticidesPulvérisation intra-domiciliaire ( dans les maisons)

Pulvérisation extra-domiciliaire (épandage & fumigation)

Action de l’entrepriseIntégration de ces interventions dans les plans de l’entreprise

Cofinancement

Support techniques

Support HR

Sensibilisation dans l’entreprise et au niveau communautaire(IEC)

S’appuyer sur l’expérience d’autres entreprises et spécialistesAnglo-gold Ashanti, CAMA,Zambia Sugar ,Lafarge

BASF, BAYER , Sygenta etc…

9 18/05/2010 René Cazetien

La lutte anti-vectorielle : Point clé d’intervention (2)

Page 10: Les composantes d’un programme intégré de lutte contre le paludisme Plateforme GBC « Entreprise et paludisme » Paris 18 mai 2010

10

La moustiquaire imprégnée longue duréeSolution efficace et moins onéreuse que la lutte anti-vectorielle (< 10 euros transport compris pour une moustiquaire et 3 à 5 ans de durée de vie )

Protège toute la famille en particulier la femme enceinte et l’enfant de < de 5ans

Mais nécessite une logistique importante et une forte sensibilisation Les autres moyens (moins efficaces et moins pérennes mais très utilisés)

Serpentins , répulsifs ,aérosolsTraitement préventif intermittent (TPI)

Protection de la femme enceinte par la Sulfadoxine Pyremitamine (SP)

Très fort impact sur la vie future du bébé et sur la survie de la mère très exposée pendant sa grossesse.

10 18/05/2010 René Cazetien

La lutte préventive : Point clé d’intervention (1)

Empêcher le moustique de piquer sa cible où empêcher le Empêcher le moustique de piquer sa cible où empêcher le développement de la maladiedéveloppement de la maladie

Page 11: Les composantes d’un programme intégré de lutte contre le paludisme Plateforme GBC « Entreprise et paludisme » Paris 18 mai 2010

11

Action de l’entreprise

Intégration de ces interventions dans les plans de l’entreprise

financement (achat moustiquaires, médicament SP)

Support techniques ( logistique)

Support HR ( formateurs, )

Sensibilisation dans l’entreprise et au niveau communautaire(IEC)

S’appuyer sur l’expérience d’autres entreprises et des

spécialistes des produits

Exxon, Chevron , Heineken, Lafarge, CAMA, Total etc.

Vestergaard, Sumitomo, Johnson-Johnson

11 18/05/2010 René Cazetien

La lutte préventive: Point clé d’intervention (2)

Page 12: Les composantes d’un programme intégré de lutte contre le paludisme Plateforme GBC « Entreprise et paludisme » Paris 18 mai 2010

12

Le diagnostique et le traitement: point clé d’intervention (1)

Agir sur le malade: Diagnostic et traitement curatifAgir sur le malade: Diagnostic et traitement curatif

Diagnostiquer le paludisme de façon sure: (fiches 29&30 du GP)Le Test de diagnostic rapide ou le frottis sanguin sur lame

Évite le diagnostic clinique souvent complexe et brouillé

Permet des économies importante sur les ACTs ( jusqu’à 50%) et sur l’absentéisme

Le RDT : rapide et facile d’utilisation mais quelques risques de faux positifs ( 8% en moyenne) Choisir une marque recommandé par l’OMS

Le frottis nécessite du matériel ( microscope , lames etc..) une bonne formation de base des personnels de santé pour lire les lames

Traiter les cas de paludisme non compliquéN’utiliser que des ACTs recommandés par l’OMS

Accompagner le traitement anti-paludique d’antipyrétique pour faire baisser la fièvre ( paracétamol)

Page 13: Les composantes d’un programme intégré de lutte contre le paludisme Plateforme GBC « Entreprise et paludisme » Paris 18 mai 2010

13

Les kits antipaludiques :Présentation des MRK et MDK

Présentation CoarsucamAction de l’entreprise

Intégration de ces interventions en fonction de la politique de santé et des structures de l’entreprise :

Prise en charge des employés seulement +dépendants +des communautés environnantes ?

Clinique intégrée à l’entreprise , contrat avec cliniques privées où hôpital public(?)

Support HR

Sensibilisation au niveau communautaire(IEC)

S’appuyer sur l’expérience d’autres entreprises et spécialistes des TDR et du médicament

Exxon Mobil, Shell, Lafarge

Sanofi-aventis, Biosynex, SMI…

13 18/05/2010 René Cazetien

Le diagnostique et le traitement : Point clé d’intervention (1)

Page 14: Les composantes d’un programme intégré de lutte contre le paludisme Plateforme GBC « Entreprise et paludisme » Paris 18 mai 2010

14

Définir la stratégie que l’entreprise veut adopter: Etat des lieux (impact local du paludisme ,actions déjà menées ..)

Etude CAP (connaissances/attitude/practiques)

Evaluer les couts des différentes composantes

Définir le périmètre d’engagement

Composer et chiffrer le programme ( dans le temps)Monter organiser et lancer le programme défini

Monter le dossier technique

Identifier et coordonner les acteurs du programmeInterne à l’entreprise

Partenaires externes à l’entreprise ( appui fondamental pour la réussite)

Définir les indicateurs de performanceSuivi du programme et des performances

Création d’une direction du programme

Création d’un comité de pilotage

Présenter régulièrement l’avancement des résultats

Valider le rationnel des investissements et corriger via le Copil

Rapport annuel

14 18/05/2010 René Cazetien

Réaliser un programme : la marche à suivre