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LES FEMMES ET

LA POLITIQUE Au Collège Sainte-Anne de Lachine

Rapport par Jonathan et Anthony, aspirants

à la présidence 2016-17

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UNE ANNÉE DE TRANSITION VERS UN SYSTÈME PRÉSIDENTIEL MIXTE

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Table des matières ................................................................................................................................................... 2

UNE ANNÉE DE TRANSITION VERS UN SYSTÈME PRÉSIDENTIEL MIXTE ..................................................................................................................................... 2

INTRODUCTION ............................................................................................................. 4

STATISTIQUES ............................................................................................................... 5

LES OBSTACLES ............................................................................................................. 6

SOLUTIONS AU NIVEAU MONDIAL ...................................................................... 7

SOLUTIONS POUR LE QUÉBEC ............................................................................... 8

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NOTRE OPINION ............................................................................................................... 9

ATTENTION À L’OBSESSION PARITAIRE ....................................................... 10

CLARIFICATION .......................................................................................................... 11

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VERDICT ............................................................................................................................ 12

SUGGESTIONS .............................................................................................................. 13

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INTRODUCTION

Tout d’abord,

Nous, Jonathan et Anthony, avons, et ce depuis plusieurs mois, envisagé

notre candidature aux élections présidentielles. Aujourd’hui, le 20 Avril, le

désir du Collège de faire valoir la femme en tant que décisionnaire et en

tant que partie intégrante du pouvoir, et cela dit; au même rang que

l’homme, a été souligné par le dévoilement de la nouvelle combinaison

présidentielle.

Cette nouvelle combinaison, mixte (homme/femme), nous empêche ainsi

toute chance d’y participer.

Cependant, il n’est pas dans notre nature d’abandonner. Ainsi, nous vous

exposons dans les lignes ci-dessous, notre vision de ce changement radical.

Premièrement, il est important de souligner qu’il nous tient énormément à

cœur de pouvoir participer à cette élection; d’avoir notre mot à dire.

Il nous est alors venu plusieurs idées, qui feraient de cela une réalité.

1. Nous créons une triade présidentielle, avec une fille à nos côtés.

OU

2. Toutes les combinaisons deviennent possibles MAIS pour respecter et

véritablement inclure une voix féminine, il y a nomination d’une fille

en tant que présidente du conseil étudiant, ou de toute autre entité.

Signé Jonathan Vocelle & Anthony Swaelens,

Co-représentants du programme SciMaTIC

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STATISTIQUES

-Malgré les avancés sociales remarquables provoquées en

grande partie par des groupes féministes au Québec, il ne se

situerait qu’au 44e rang mondiale quant au

pourcentage de femmes élues.

-L’Assemblée nationale du Québec ne compte que 33

femmes sur ses 121 membres, soit 27% de ceux-ci.

-La situation au niveau municipale est à peine meilleure

avec 32% de ses membres de sexe féminin.

-Au même titre, le Conseil des ministres québécois ne

compte que 8 femmes dans son cabinet, soit 31% des

membres (sur 26 personnes)

-Seulement que 17% des mairies du Québec sont dirigées

par des femmes. De plus, on ne compte que quatre des dix

municipalités les plus peuplées avec une représentation

considérée comme étant paritaire, soit Montréal,

Longueuil, Québec et Sherbrooke.

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LES OBSTACLES

-Raisons liées à la socialisation différente des filles et des

garçons. (Culture des femmes = prendre moins de risques

que les hommes, être plus prudents, etc.)

-Tandis que d’autres sont reliées à l’inégalité du partage des

tâches domestiques et familiales.

-Il y aussi d’autres obstacles à l’implication des femmes en

politique, comme le manque de ressources financières des

femmes ou encore la culture des partis et des institutions

politiques.

-La maternité joue aussi un très grand obstacle pour les

femmes en politique: il s’agit du plus grand fardeau

auxquelles elles peuvent être soumises.

«

C’est surtout un monde d’hommes, ce ne sont pas

des conditions favorables pour les femmes, il faut

qu’elles aient le goût d’y aller…

» -Nathalie Roy, députée provinciale du comté de Montarville

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SOLUTIONS AU NIVEAU MONDIAL

Une solution bien connue et répandue est celle des

quotas. Les résultats obtenus sont très convaincants avec

une augmentation très rapide du nombre de femmes élues

(augmentation de 10 à 31% des représentations).

Cependant, l’éthique morale derrière cette méthode reste, à

nos yeux, discutable. Il faut savoir différencier l’équité de la

justice.

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SOLUTIONS POUR LE QUÉBEC

□ Atteindre une zone paritaire (limites minimum de 40%

et maximum de 60% des représentants de même sexe)

et des partis politiques au Conseil.

□ Financer des projets structurants pour soutenir la

participation politique des femmes.

□ L’instauration de mesures de conciliation travail-

famille pour les élus en politique

□ Socialiser la politique chez les femmes. (Un grand

bravo aux grandes femmes de la politique, telles que

Pauline Marois et Hillary Clinton)

□ Rédiger un plan d’action efficace pour augmenter les

candidatures féminines

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NOTRE OPINION

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ATTENTION À L’OBSESSION PARITAIRE

Nous croyons bien entendu à une représentation juste des

différents groupes présents dans la société au sein des

organisations politiques. Cependant, considérant la situation

dans laquelle nous nous retrouvons, nous croyons aussi qu’il

faut faire attention à l’obsession paritaire.

Nous avons pour exemple le cabinet de Mr. Trudeau. Ce

qui fut mis en avant, c’est la recherche de la parité entre les

hommes et les femmes dans ce milieu. Ainsi, quand on

décide qu’il faut une telle proportion d’hommes et une telle

proportion de femmes, on décide consciemment de laisser

de côté plusieurs candidats compétents parce qu’ils ont le

mauvais sexe.

«

On a tourné cette question en dérision. [...] Elle est

pourtant centrale et peut se résumer simplement.

Faut-il choisir une femme moins compétente qu’un

homme parce que c’est une femme et laisser de

côté le second parce que c’est un homme?

» -Mathieu Bock-Côté, auteur au Journal de Montréal

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CLARIFICATION

L’opinion présentée en page 9 peut s’avérer hautement

controversé. Donc, nous tenons à clarifier quelques aspects.

Premièrement, nous soutenons le principe de la zone

paritaire, mais il faut ajouter à cela que nous sommes plus

ou moins de fervents amateurs de quotas fixes (exemple :

50-50).

Deuxièmement, la citation ci-dessus peut très bien être

interprétée de plusieurs façons, surtout en raison de l’usage

du terme « femme moins compétente». Alors, voici la

nôtre : nous soutenons que dans une société purement

démocratique, seule la compétence devrait prévaloir.

En effet, l’objectif ultime ne serait-il pas de

complétement abolir toutes formes de classifications

sexistes et xénophobistes? Nous croyons que tout le monde

devrait être représenté d’une manière juste, mais pourquoi

une femme ne pourrait-elle pas représenter un homme, et

vice-versa? Alors là, nous pourrions espérer une vraie

égalité entre tous les êtres humains, et ainsi leur rendre

justice.

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VERDICT

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SUGGESTIONS

Premièrement, nous aimerions dire que malgré le fait que

nous sommes opposés à l’imposition d’une élection

paritaire, nous allons pleinement supporter le Collège dans

leur décision. Bien sûr, nous aimerions que vous nous

accordiez le droit à une année de transition compte tenu de

l’annonce de dernière minute… Cela dit, voici nos

suggestions pour l’année prochaine ainsi que notre désir de

s’impliquer dans la cause.

□ Élaborer un plan d’action visant à inciter les filles à

participer en plus grand nombre aux élections.

□ Mettre sur pied des projets ou ateliers pour soutenir la

participation des filles (ex. : Journée « Les filles et la

politique»).

□ Mieux informer les filles sur l’enjeu de la représentation

féminine.

□ Donner une meilleure chance aux filles en faisant valoir

le débat des chefs (ex. : l’enregistrer et le diffuser), et

ainsi réduire les chances que des garçons gagne par

simple popularité.

□ Améliorer le processus d’élections en instaurant des

règles plus strictes quant à l’utilisation du budget (ex. :

promouvoir la créativité et non l’achat de votes par

distribution de bonbons).

□ Advenant le cas où une équipe de même sexe

(considérant qu’elles sont acceptées) remporte les

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élections, le représentant de niveau de secondaire 5 se

doit d’être du sexe opposé.

□ Promouvoir le travail accompli par les filles dans les

comités, ou toutes autres entités à titre politique du

Collège.

□ Mener des campagnes de sensibilisation dans tout

l’établissement mettant de l’avant des statistiques

choquantes sur l’enjeu.

□ Continuer à combattre le patriarcat en faisant valoir des

valeurs féministes.

□ Accorder un budget d’élection supplémentaire aux

équipes paritaire qui se présentent (et possiblement le

déduire des équipes formées de partenaires de même

sexe).

Nous croyons qu’en améliorant le processus d’élection,

on peut grandement améliorer les chances des filles. Celles-

ci ont généralement de très bonnes idées, mais ne se font

simplement pas entendre. Si nous ajoutons des ateliers

dédiés aux filles et la politique, nous croyons que le résultat

pourrait être suffisamment important pour continuer

d’accorder la liberté du choix des équipes, et ainsi, la juste

concurrence pour la présidence.

Merci beaucoup pour votre temps. Nous apprécions

énormément la chance qui nous est accordée, et nous

espérons avoir réussi à faire valoir notre cause !

Sincèrement,

Jonathan Vocelle & Anthony Swaelens

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SOURCES

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SOURCES

http://www.journaldemontreal.com/2015/11/08/lobsessi

on-paritaire

https://www.csf.gouv.qc.ca/femmes-en-politique/