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Les Justes : CamusSommaire
1. Evolution idéologiques jusqu’aux « Justes »
2. La révolution, remède efficace contre l’absurde
3. Sartre/Marx - Camus : révolutions opposées
4. L’affrontement verbal
5. Résumé
1. Evolutions idéologiques jusqu'aux « Justes »
Après la guerre 1940-1945, l’homme ne croit plus en Dieu et ne croit plus au déterminisme. Il croit maintenant à l’existentialisme : “l’existence précède l’essence” ce qui veut dire qu’un être naît et ne se définit qu’après sa naissance et non avant. Puisqu'il n'y a pas de Dieu pour le concevoir, pour lui donner une âme prédéterminée, son avenir lui appartient radicalement, ce qu'il est, ce qu'il sera lui appartient. L'homme détermine lui-même son essence, "l'homme n'est rien d'autre que ce qu'il se fait", le résultat de son projet d'être.L’homme est seul et est son propre juge.
L’existentialisme a une énorme conséquence. De cette idée découle le fait que depuis longtemps, nous nous sommes trompés et que tout ce qui était avant était absolument faux, l’histoire des religions est une escroquerie. L'humanité est devenue notre affaire et nous devons l'accepter. Pourtant, il faut pleurer d'abord; il faut nous demander si tout ca vaut la peine, si nous ne nous tromperons pas une autre fois et notre effort n'aura pas de sens.
Nous venons d'entrer dans L'ABSURDE : nous n'avons aucune idée à croire. Nous ne trouvons pas la raison qui justifie notre existence, notre amour à la vie; nous ne connaissons pas l'int rêt que la vie a pour nous. Pourtant, il faut e�vivre. Nous n'avons que la vie.
Nous pouvons observer cette évolution idéologique dans les pièces de théâtre
d’Albert Camus. En effet, nous pouvons les classer comme ceci :
D’ailleurs, il le dit lui-même dans une de ses préfaces : « une oeuvre tout entiére tournée vers la condition de l'homme et qui, partant de I'absurde, trouve une issue dans la révolte »1
2. La révolution, remède efficace contre l’absurde
La solution trouvée par Camus est que l'homme doit s'attacher à un idéalisme, qui lui donne plus de vie, et qui justifie ses actes. Les révolutionnaires de Camus sont toujours en train de se justifier. Et ils sont les premiers à trouver des justifications.
Yanek, Dora, Stepan,... sont remplis par l'espoir d'un idéal, par la foi de leur révolution, qui devient pour eux une religion et qui leur montre l'occasion de pouvoir trouver une valeur et un but à la vie, pour pouvoir s'opposer à n'importe quel probléme humain avec un point de vue. Ce ne sont plus des personnages, sans croyances, qui sont tourmenté par l'absurdité de la vie, ils ont trouvé la solution de leurs maux : un IDEAL.
3. Sartre/Marx - Camus : révolutions opposées
Sartre, Marx et Camus sont trois révolutionaires. Mais, pourtant, les deux premiers voient la révolution d’un œil différent de celui de Camus.
Il y a deux solutions qui sont offert par l’Histoire pour régler les problèmes d’injustices. Mais Camus va les refuser et proposer une nouvelle.
1 Métaphysiqe : étude philosophique des causes
a) Le christianisme, qui répond à l'injustice avec l'annoncement d'un royaume placé dans un autre monde, d'une vie éternelle. Ceci exige une foi et un espoir, tres difficiles de maintenir pour deux raisons:
1)Parce que la souffrance produite par l'injustice consomme la foi et l'espoir. 2)Parce que Dieu n'existe pas. "Si Dieu existe, l'homme est un esclave; mais l'homme peut et doit être libre: donc, Dieu n'existe pas"2
b) Le marxisme, qui propose des idéaux pour la défense de l'homme, mais sans faire attention à la dignité de celui-ci. Ces idéaux sont au-delà de l'homme, et ne regardent pas leur souffrance, mais le but qu'il faut atteindre. C'est un but à longue portée; c'est une solution de futur. C’est l’idée que la fin justifie les moyens.
Dans l’affrontement verbal que nous allons lire, c’est Stepan qui représente cette idée. Stepan est l'homme qui combat avec l'espoir qu'un jour pas très lointain les hommes puissent être heureux. La lutte marxiste exige donc une attente, a besoin d'une foi. Les hommes qui luttent pour la justice sont surpassés par un espoir prochain qui les oblige à commettre des injustices pour la justice.
Sartre/Stepan injustice justice
Camus critique cette conduite:
II n'accepte pas que la fin puisse justifier les moyens, en séparant l'homme de sa dignité humaine et l'obligeant à devenir injuste.
c) Camus veut placer l'homme à la même hauteur que la cause qu'il poursuit. II concilie la dignité humaine avec la révolution. Si le marxisme réclame une cause juste, honnête, fraternelle, équilibrée et héroique, Camus répond avec un prototype de révolutionnaire juste, honnête, fraternel, equilibré et héroïque qui participe de son idéal. II n'y a pas de révolution juste sans hommes justes, qui justifient leurs conduites.
Camus/Yanek justice justice
2 Bakunin, Miguel: Dieu et l'Etat.
4. L’affrontement verbal
STEPAN
Des enfants ! Vous n'avez que ce mot à la bouche. Ne comprenez-vous donc rien ?
Parce que Yanek n'a pas tué ces deux-là, des milliers d'enfants russes mourront
de faim pendant des années encore.
[Exposition de son idée : pour arriver à la justice : l’injustice. Tuer des enfants
innocents pour arriver à un but final qui est que plus d’enfants vivront : noble
cause]
Avez-vous vu des enfants mourir de faim ? Moi, oui. Et la mort par la bombe est
un enchantement à côté de cette mort-là. Mais Yanek ne les a pas vus. Il n'a vu
que les deux chiens savants du grand-duc.
[Il fait même passer à la fin que tuer ces enfants, c’est pas aussi grave que ça en a
l’air, il n’y a rien de grave à ça et en plus c’est pour le bien des suivants. Essaye
d’allèger leur conscience et le poid de la conscience.]
N'êtes-vous donc pas des hommes ? Vivez-vous dans le seul instant ? Alors
choisissez la charité et guérissez seulement le mal de chaque jour, non la
révolution qui veut guérir tous les maux, présents et à venir.
[Touche l’orgueil, tu t’es vu quand t’as bu, mirroir. « Vous n’êtes pas des
révolutionnaires » : alors qu’ils sont révolutionnaire dans l’âme. Là, Stepan
cherche à libéré la pulsion des autres et attend qu’ils disent « Ah oui, bah tu
verras si je suis pas un vrai révolutionnaire » et aller tuer ces enfants.]
DORA
Yanek accepte de tuer le grand-duc puisque sa mort peut avancer le temps où les
enfants russes ne mourront plus de faim. Cela déjà n'est pas facile. Mais la mort
des neveux du grand-duc n'empêchera aucun enfant de mourir de faim. Même
dans la destruction, il y a un ordre, il y a des limites.
[Résonner mais toujours être en accord avec la révolution et toujours être juste.]
STEPAN, violemment.
Il n'y a pas de limites. La vérité est que vous ne croyez pas à la révolution. Vous
n'y croyez pas. Si vous y croyiez totalement, complètement, si vous étiez sûrs que
par nos sacrifices et nos victoires, nous arriverons à bâtir une Russie libérée du
despotisme, une terre de liberté qui finira par recouvrir le monde entier, si vous
ne doutiez pas qu'alors, l'homme, libère de ses maîtres et de ses préjugés, lèvera
vers le ciel la face des vrais dieux, que pèserait la mort de deux enfants ? Vous
vous reconnaîtriez tous les droits, tous, vous m'entendez. Et si cette mort vous
arrête, c'est que vous n'êtes pas sûrs d'être dans votre droit. Vous ne croyez pas
à la révolution.
[Continue dans son argument que vous êtes des lopettes et que au fond, c’est
encore plus que de ne pas être révolutionnaire, c’est que vous ne croyez pas en
votre idée !]
KALIAYEV
Stepan, j'ai honte de moi et pourtant je ne te laisserai pas continuer. J'ai accepté
de tuer pour renverser le despotisme. Mais derrière ce que tu dis, je vois
s'annoncer un despotisme qui, s'il s'installe jamais, fera de moi un assassin alors
que j'essaie d'être un justicier.
[Yanek fait jouer l’honneur et veut faire comprend à Stepan qu’il a voulu être
révolutionnaire pour lutter pour son idée et lutter contre ses opposants mais pas
lutter contre des innocents. Il veut être un Justicier, pas un assasin. Exposition de
la thèse de Camus : Justice Justice]
STEPAN
Qu'importe que tu ne sois pas un justicier, si justice est faite, même par des
assassins. Toi et moi, ne sommes rien.
[Cf. Sartre, Marx. On s’en fout de nous ! C’est le but qui compte]
JUSQUE LA, ON PEUT VOIR QUE STEPAN N’A PAS ARRETE D’ATTAQUER
YANEK, ET QUE CE DERNIER NE FAIT QUE SE DEFENDRE
CA VA CHANGER MAINTENANT
KALIAYEV
Nous sommes quelque chose et tu le sais bien puisque c'est au nom de ton
orgueil que tu parles encore aujourd'hui.
[Attaque : (si lui a décidé de faire la révolte, c’est aussi pour sa fierté personelle,
pas que pour les autres au fond, c’est quand-même égoïste et pour soi-même
qu’il le fait Image, exemple).
Il a été touché lui-même en prison, c’est contre ça qu’il se bat donc c’est quand-
même pour lui]
STEPAN
Mon orgueil ne regarde que moi. Mais l'orgueil des hommes, leur révolte,
l'injustice où ils vivent, cela, c'est notre affaire à tous.
[Esquive]
KALIAYEV
Les hommes ne vivent pas que de justice.
STEPAN
Quand on leur vole le pain, de quoi vivraient-ils donc, sinon de justice ?
KALIAYEV
De justice et d'innocence.
STEPAN
L'innocence ? je la connais peut-être. Mais j'ai choisi de l'ignorer et de la faire
ignorer à des milliers d'hommes pour qu'elle prenne un jour un sens plus grand.
[Explication de Yanek qu’il y a des gens à abbatre et des gens qui sont innocents.
Et si il a fait cette révolution c’est pour les innocents et non contre eux. Stepan
répond que l’innocent sera récompensé plus tard. >< de thèses]
KALIAYEV
Il faut être bien sûr que ce jour arrive pour nier tout ce qui fait qu'un homme
consente à vivre.
STEPAN
J'en suis sûr.
KALIAYEV
Tu ne peux pas l'être. Pour savoir qui, de toi ou de moi, a raison, il faudra peut-
être le sacrifice de trois générations, plusieurs guerres, de terribles révolutions.
Quand cette pluie de sang aura séché sur la terre, toi et moi serons mêlés depuis
longtemps à la poussière.
[Pointé du doigt les conséquences, ce que TOI tu vas engendrer comme malheur
si notre plan réussi ou rate]
STEPAN
D'autres viendront alors, et je les salue comme mes frères.
[Assume totalement car il croit 100% en son idée]
KALIAYEV, criant.
D'autres... Oui ! Mais moi, j'aime ceux qui vivent aujourd'hui sur la même terre
que moi, et c'est eux que je salue. C'est pour eux que je lutte et que je consens à
mourir. Et pour une cité lointaine, dont je ne suis pas sûr, je n'irai pas frapper le
visage de mes frères. Je n'irai pas ajouter à l'injustice vivante pour une justice
morte.
[Il ne se bat pas pour que la justice ait lieu quand tout le monde est mort, il se bat
pour les autres qui vivent en même temps que lui.]
Frères, je veux vous parler franchement et vous dire au moins ceci que pourrait
dire le plus simple de nos paysans : tuer des enfants est contraire à l'honneur. Et,
si un jour, moi vivant, la révolution devait se séparer de l'honneur, je m'en
détournerais. Si vous le décidez, j'irai tout à l'heure à la sortie du théâtre, mais je
me jetterai sous les chevaux.
[Répétition thèse : justice/honneur Justice]
STEPAN
L'honneur est un luxe réserve à ceux qui ont des calèches.
[Tu ne vaux même pas mieux qu’eux, tu es comme eux. Tu parles d’une chose qui
ne nous concerne pas. Faire passer c’est argument comme ridicule car cela l efait
passer de l’autre côté de l’idée. L’honneur ne nous concerne pas : but]
KALIAYEV
Non. Il est la dernière richesse du pauvre. Tu le sais bien et tu sais aussi qu'il y a
un honneur dans la révolution. C'est celui pour lequel nous acceptons de mourir.
[Si on fait cette révolution, si on meurt pour cette révolution, c’est pour un idéal.
Vu qu’on est sur de notre idée on meurt pour elle et ne pas la respecter nous-
même c’est ridicule]
C'est celui qui t'a dressé un jour sous le fouet, Stepan, et qui te fait parler encore
aujourd'hui.
[Tentative de Yanek d’appuyer là où ça fait mal pour Stepan, pour lui faire
remémorer des souvenirs qu’il a connu et que c’est juste ce qu’il veut refaire aux
autres]
STEPAN, dans un cri.
Tais-toi. Je te défends de parler de cela.
[Esquive]
KALIAYEV, emporté.
Pourquoi me tairais-je ? Je t'ai laissé dire que je ne croyais pas à la révolution.
C'était me dire que j'étais capable de tuer le grand-duc pour rien, que j'étais un
assassin. Je te l'ai laisse dire et je ne t'ai pas frappé.
[Pire insulte pour un révolutionnaire, pas croire en son idée !]
ANNENKOV
Yanek !
STEPAN
C'est tuer pour rien, parfois, que de ne pas tuer assez.
[Dernier argument : à force de la jouer petit, on va gagner petit, petits attentats,
petits résultats]
ANNENKOV
Stepan, personne ici n'est de ton avis. La décision est prise.
STEPAN
Je m'incline donc. Mais je répéterai que la terreur ne convient pas aux délicats.
Nous sommes des meurtriers et nous avons choisi de l'être.
[Répétition de l’argument + « Vous nêtes pas des vrai révolutionnaire ! » « Vous
avez choisi de faire des attentats et vous n’osez même pas tuer, mauvais
révolutionnaires ! »]
KALIAYEV, hors de lui.
Non. J'ai choisi de mourir pour que le meurtre ne triomphe pas. J'ai choisi d'être
innocent.
[Différence meurtrier/innocent injustice/justice justice. Il a l’impression
d’agir pour ses idée et est JUSTE par rapport à ses idées]
Fourre-tout : La révolte de Yanek et celle de Stepan sont différentes. Yanek :
intellectuel, aime la vie, met en accord ses pensées et ses actes, terroriste qui est prêt à
donner sa vie mais refuse de tuer des enfants. Stepan est un évadé du bagne, amer, prêt
à tout, même à tuer des innocents au nom de la justice et il assume ses responsabilités
de meurtrier
L’amour de Yanek et de Dora aboutit à la mort car ce couple est avant tout un couple de
suicidés (« nous ne sommes pas de ce monde, nous sommes des justes » Idée des
Justes : mourir pour son idée (ou vivre de tout son corps pour son idée).
Thème abordé, jugement de valeur, contexte historique.
5. RésuméActe I
Dans un appartement, 5 révolutionnaires, Annenkov, Stepan, Dora, Voinov et Kaliayev appartiennent à un groupe révolutionnaire et projettent de commettre un attentat sur le grand-duc Serge qui règne en despote (dictature). Kaliayev doit jeter la première bombe.
Acte II
Dora et Annenkov regardent l’événement d'un appartement. Après quelque temps, Kaliayev revient et il n'a pas pu jeter la bombe car, dans la calèche, se trouvaient le neveu et la nièce du Grand-Duc (deux enfants) et Kaliayev ne pouvait les exécuter. Stepan devient furieux devant l'échec de la mission et une dispute éclate (nous allons l’analyser plus tard car elle est importante). Finalement, d'un commun accord, ils décident de reconduire la mission au sur-lendemain.
Acte III
Deux jours après, Kaliayev essaie de nouveau d'assassiner le Grand-Duc et réussit. Il est arrêté immédiatement et jeté en prison.
Acte IV
Kaliayev est emprisonné et discute avec un autre prisonnier, qui, pour alléger sa peine, doit pendre les autres condamnés (1 pendaison = 1 an de remise de peine). Puis Skouratov, le directeur du département de police, entre et parle de l’attentat. La femme du grand Duc entre ensuite et montre à Kaliayev le côté humain de son action, les conséquences de la mort de son mari. Puis, elle souhaite que Kaliayev confesse qu’il a tué un homme. Mais, pour lui, le meurtre du grand-duc Serge était seulement une action de justice. Skouratov veut offrir la vie à Kaliayev à condition qu'il trahisse ses compagnons. Dans ce cas, il publiera un article sur les repentirs de Kaliayev. Cette publication implique pour Kaliayev la trahison de ses amis et de ses idéaux. Mais Kaliayev n’accepte aucune de ces propositions, et se condamne donc à la mort pour ne pas trahir ses amis.
Acte V
C’est la nuit de l’exécution de Kaliayev. Annenkov et Dora attendent de ses nouvelles. Quelques-uns d'entre eux soutiennent que Kaliayev pourrait les avoir
trahis pour se sauver, mais Dora sait que ce n’est pas possible. Ceci est confirmé peu après par des nouvelles de la mort de Kaliayev. Dora veut se jeter dans le terrorisme et abolir la tyrannie pour retrouver Kaliayev dans la mort.
6. Contexte historiqueNous sommes en Russie dans une période qui devrait se situer entre 1870 et 1890 environs. Cette période voit un développement industriel relativement important, accompagnée par un mouvement politique appelé le populisme. Il s’agit de la nouvelle bourgeoisie, de médecins, de nobles ruinés, d’instituteurs etc. Ces gens sont déçus par l’ensemble des réformes entamées par ce tsar.
Il y a deux courants principaux dans le populisme : celui qui utilise le pacifisme et celui qui est plus révolutionnaire. Alors que le premier va échouer, le second va se développer et on ira jusqu’à envisager une prise de pouvoir par une minorité. Ce courant étudie l’idée d’assassiner Alexandre II et cela aura lieu en 1881. Alexandre III entamera une rude répression de ce mouvement.
De nombreux populistes vont alors se réfugier en Suisse où se créera le mouvement communiste à la fin des années 1890 début des années 1900.
Là nous sommes en 1905, et c’est ce même parti communiste appelé « Organisation » qui veux organiser un attentat contre le despotisme.
7. Jugement de goûtMoi j’ai vraiment bien aimé. L’histoire est simple mais les dialogues sont prenants et poignants. J’aime la tournure de certaines phrases : « J'ai choisi de mourir
pour que le meurtre ne triomphe pas ». De plus, c’est surtout la dimension
philosophique qui est vraiment passionnante ainsi que la recherche qu’il y a
derrière cette simple histoire en apparence.
8. Jugement de valeurExtrinsèque :
Camus écrivain qui fut un des chefs de file de l'existentialisme de l'absurde. Un grand philosophe avec Sartre. Albert Camus obtient le prix Nobel en octobre 1957. Beaucoup de professeurs de français demandent de le lire : c’est que ça doit être bien.
Intrinsèque :
Fond : pour le fond, les romans de Camus doivent leur succès au fait qu'ils
peuvent se lire sur des paliers différents, reflétant ainsi le niveau
d'intelligence et de pénétration du lecteur. Par exemple pour les Justes, on
peut voir cela comme un simple groupe de etrroriste mais ensuite on peut le
voir comme une idée de révolution pour vivre, ..
Forme : Il a un bon style. C’est-à-dire que les phrases sont compréhensive et
simple mais tourné parfois sous des formes extrêment subtile. (« Qu'importe
que tu ne sois pas un justicier, si justice est faite, même par des assassins. »)
De plus, son style est accessible à tous..