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A82 18 e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Marseille, 31 janvier au 2 février 2014 est de faire la différence entre celles spécifiques de la connectivite et celles consécutives au traitement immunosuppresseur. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.285 240 Fibrose pulmonaire idiopathique : critères diagnostic scanographique L. Senhaji a , M. Karhate a , M. Serraj a , B. Amara a , M. El Biaze a , M.C. Benjelloun a , Y. Alaoui Lamrani b , S. Tizniti b a Service de pneumologie, CHU Hassan II, Fès, Maroc b Service de radiologie, CHU Hassan II, Fès, Maroc La FPI est une forme de pneumopathie interstitielle chronique de cause inconnue associée à une entité histologique de pneumopa- thie interstitielle commune à la biopsie pulmonaire. Le but de ce travail est de vérifier si les critères scanographiques de FPI suf- fisent à nous dispenser de la biopsie pulmonaire. Nous proposons une étude rétrospective s’étendant sur 5 ans, incluant 20 FPI colli- gées au service de pneumologie du CHU Hassan II de Fès. Il s’agit de 14 hommes et 6 femmes. L’âge moyen de nos patients est 62 ans. Huit des nos malades sont tabagiques. Le diagnostic de FPI a été retenu sur la clinique et l’aspect TDM dans 14 cas tandis qu’on a eu recours à la biopsie pulmonaire dans 6 cas. Nous avons ré analysés ces différentes observations et y appliquant les nouveaux critères scanographiques établis par ERS. L’analyse de la TDM avec les radio- logues nous a permis de trouver que 9 patients répondaient aux critères de pattern PIC, 7 avait un pattern PIC possible et 3 des signes incompatibles avec un pattern de PIC. La biopsie pulmonaire a confirmé le diagnostic de FPI chez 3 malades ayant des signes TDM de FPI possible et 1 cas de signes incompatibles avec FPI. On aurait pu éviter la biopsie chez 2 malades qui ont un aspect TDM typique de FPI. La FPI est une maladie d’évolution rapidement mortelle. La plus fréquente, mais aussi la plus grave des PIDI d’où l’intérêt d’avoir un diagnostic le plus sûr avec les moyens les moins invasifs. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.286 241 Morbi-mortalité des exacerbations aiguës de fibrose pulmonaire idiopathique B. Diot a , C. Tossier a , L. Guilleminault a , P. Diot a , S. Marchand-Adam b a Service de pneumologie, CHRU de Tours, Tours, France b Université Franc ¸ois-Rabelais, UMR 1100, 37032 Tours, France L’exacerbation aiguë (EA) de Fibrose Pulmonaire Idiopathique (FPI) est une des principales causes de mortalité des patients FPI. Mais la morbidité liée à une EA a été peu étudiée. Notre hypothèse est que les patients survivants à une EA présentent une dégradation respiratoire plus importante que les patients FPI n’ayant pas fait d’EA. Nous avons comparé 3 groupes de patients FPI (n = 78) suivis entre mars 2007 et juin 2013 : les patients hospitalisés pour EA (30 patients pour 44 EA), pour dyspnée aiguë d’une autre cause qu’une EA (30 patients pour 31 hospitalisations) et patients n’ayant jamais été hospitalisés pour le motif de dyspnée aiguë (soit 18 patients). Nous avons comparé les paramètres épidémiologiques, cliniques, fonc- tionnels respiratoires, d’imagerie et les traitements rec ¸us avant, pendant et après l’hospitalisation. Avant l’hospitalisation, les patients FPI allant être hospitalisés pour dyspnée aiguë (avec EA ou sans EA) présentaient une CV plus basse que les patients qui n’ont pas été hospitalisés (p < 0,05). Aucun des paramètres observés avant l’hospitalisation ne distinguaient les 2 groupes de patients avec ou sans EA. Pendant l’hospitalisation, les patients présentant une EA étaient graves avec plus de verre dépoli et avaient une mortalité plus élevée que les patients hospitalisés sans EA (35 % versus 6 %, p < 0,05). À distance de l’hospitalisation, les patients avec EA présentaient une fonction respiratoire plus altérée, la persistance de verre dépoli et une fibrose pulmonaire scannographique plus étendue que les autres patients hospitalisés (p < 0,05). Au total, nous avons observé que les EA s’accompagnaient d’une augmentation de la mortalité mais aussi de la morbidité. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.287 242 Les particularités des pneumopathies infiltrantes diffuses chroniques chez la femme : à propos de 27 cas K. Machou , M. Metahri , S. Kebbati , M.A. Benanni , A. Snouber , M. Guermaz Service pneumologie, CHU d’Oran, Oran, Algérie Introduction.— Les pneumopathies infiltrantes diffuses rassemblent près de 200 entités différentes, dont certaines sont rares et beau- coup sont d’étiologie inconnue. Le diagnostic repose sur l’analyse de données épidémiocliniques, histopathologiques et surtout de la TDM thoracique haute résolution. But.— Analyser les principales étiologies de PIDC et soulever les difficultés dans sa prise en charge. Patients et méthode.— Une étude rétrospective entre janvier 2012 et juillet 2013 incluant 27 patientes hospitalisées au service de pneumologie du CHU d’Oran, pour lesquels le diagnostic de PIDC est retenu. Résultats.— La moyenne d’âge était de 65 ans. Une exposition envi- ronnementale ou professionnelle a été retrouvée dans 3 cas (tabac passif, tissage). Les signes initiaux étaient dominés par la toux sèche dans tous les cas et la dyspnée dans 18 cas. La TDM a montré des signes de fibrose dans 60 % (rayon de miel, DDB par trac- tion, masse fibrosante) et verre dépoli (3 cas), nodule en galaxie avec une scissure perlé dans 2 cas, aspect en mosaïque (2 cas). L’EFR a révélé un syndrome restrictif chez 25malades et obstructif chez 3 autres. Le LBA : alvéolite lymphocytaire (7 cas), neutrophiles (10 cas) et panachée (10 cas). Les diagnostics retenus étaient une fibrose pulmonaire idiopathique (13 cas), sarcoïdose (9 cas), PINS (1 cas), pneumopathie d’hypersensibilité (4 cas). Conclusion.— Il est important de souligner que les PIDC imposent une approche multidisciplinaire impliquant des cliniciens d’horizons variés, en particulier pneumologues, des radiologues, anatomopathologistes et chirurgiens qui collaborent activement à l’établissement d’un diagnostic de certitude permettant une pro- position thérapeutique adaptée. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.288 243 Alvéolite allergique extrinsèque : à propos de sept cas A. El Moussaoui , F.Z. El Otmani , B. Amara , M. Serraj , M. Elbiaze , M.C. Benjelloun Service de pneumologie CHU Hassan II, Fès, Maroc Les alvéolites allergiques extrinsèques (AAE) ou pneumopathies d’hypersensibilité, représentent un groupe de maladies pulmo- naires induites immunologiquement par l’exposition chronique et répétée à des particules le plus souvent organiques. Elles réalisent histologiquement une infiltration cellulaire inflammatoire et granu- lomateuse interstitielle et des espaces aériens terminaux. Nous rapportons sept cas d’alvéolites allergiques extrinsèques colligés au service de pneumologie CHU Hassan II de Fès entre juillet 2007 et juin 2013. Il s’agit de 5 femmes et 2 hommes. L’âge moyen est de 47 ans. Un contact avec les poulets et/ou pigeons est noté dans 6 cas, une exposition à la laine dans un cas. La

Les particularités des pneumopathies infiltrantes diffuses chroniques chez la femme : à propos de 27 cas

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Page 1: Les particularités des pneumopathies infiltrantes diffuses chroniques chez la femme : à propos de 27 cas

A82 18e Congrès de pneumologie de langue francaise — Marseille, 31 janvier au 2 février 2014

est de faire la différence entre celles spécifiques de la connectiviteet celles consécutives au traitement immunosuppresseur.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.285

240Fibrose pulmonaire idiopathique :critères diagnostic scanographiqueL. Senhaji a, M. Karhate a, M. Serraj a, B. Amara a, M. El Biaze a,M.C. Benjelloun a, Y. Alaoui Lamrani b, S. Tizniti b

a Service de pneumologie, CHU Hassan II, Fès, Marocb Service de radiologie, CHU Hassan II, Fès, Maroc

La FPI est une forme de pneumopathie interstitielle chronique decause inconnue associée à une entité histologique de pneumopa-thie interstitielle commune à la biopsie pulmonaire. Le but de cetravail est de vérifier si les critères scanographiques de FPI suf-fisent à nous dispenser de la biopsie pulmonaire. Nous proposonsune étude rétrospective s’étendant sur 5 ans, incluant 20 FPI colli-gées au service de pneumologie du CHU Hassan II de Fès. Il s’agitde 14 hommes et 6 femmes. L’âge moyen de nos patients est 62 ans.Huit des nos malades sont tabagiques. Le diagnostic de FPI a étéretenu sur la clinique et l’aspect TDM dans 14 cas tandis qu’on a eurecours à la biopsie pulmonaire dans 6 cas. Nous avons ré analysésces différentes observations et y appliquant les nouveaux critèresscanographiques établis par ERS. L’analyse de la TDM avec les radio-logues nous a permis de trouver que 9 patients répondaient auxcritères de pattern PIC, 7 avait un pattern PIC possible et 3 dessignes incompatibles avec un pattern de PIC. La biopsie pulmonairea confirmé le diagnostic de FPI chez 3 malades ayant des signes TDMde FPI possible et 1 cas de signes incompatibles avec FPI. On auraitpu éviter la biopsie chez 2 malades qui ont un aspect TDM typiquede FPI. La FPI est une maladie d’évolution rapidement mortelle.La plus fréquente, mais aussi la plus grave des PIDI d’où l’intérêtd’avoir un diagnostic le plus sûr avec les moyens les moins invasifs.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.286

241Morbi-mortalité des exacerbationsaiguës de fibrose pulmonaireidiopathiqueB. Diot a, C. Tossier a, L. Guilleminault a, P. Diot a,S. Marchand-Adam b

a Service de pneumologie, CHRU de Tours, Tours, Franceb Université Francois-Rabelais, UMR 1100, 37032 Tours, France

L’exacerbation aiguë (EA) de Fibrose Pulmonaire Idiopathique (FPI)est une des principales causes de mortalité des patients FPI. Maisla morbidité liée à une EA a été peu étudiée. Notre hypothèse estque les patients survivants à une EA présentent une dégradationrespiratoire plus importante que les patients FPI n’ayant pas faitd’EA.Nous avons comparé 3 groupes de patients FPI (n = 78) suivis entremars 2007 et juin 2013 : les patients hospitalisés pour EA (30 patientspour 44 EA), pour dyspnée aiguë d’une autre cause qu’une EA(30 patients pour 31 hospitalisations) et patients n’ayant jamais étéhospitalisés pour le motif de dyspnée aiguë (soit 18 patients). Nousavons comparé les paramètres épidémiologiques, cliniques, fonc-tionnels respiratoires, d’imagerie et les traitements recus avant,pendant et après l’hospitalisation.Avant l’hospitalisation, les patients FPI allant être hospitalisés pourdyspnée aiguë (avec EA ou sans EA) présentaient une CV plus basseque les patients qui n’ont pas été hospitalisés (p < 0,05). Aucundes paramètres observés avant l’hospitalisation ne distinguaient les2 groupes de patients avec ou sans EA. Pendant l’hospitalisation, lespatients présentant une EA étaient graves avec plus de verre dépoliet avaient une mortalité plus élevée que les patients hospitalisés

sans EA (35 % versus 6 %, p < 0,05). À distance de l’hospitalisation,les patients avec EA présentaient une fonction respiratoire plusaltérée, la persistance de verre dépoli et une fibrose pulmonairescannographique plus étendue que les autres patients hospitalisés(p < 0,05).Au total, nous avons observé que les EA s’accompagnaient d’uneaugmentation de la mortalité mais aussi de la morbidité.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.287

242Les particularités des pneumopathiesinfiltrantes diffuses chroniques chezla femme : à propos de 27 casK. Machou , M. Metahri , S. Kebbati , M.A. Benanni , A. Snouber ,M. GuermazService pneumologie, CHU d’Oran, Oran, Algérie

Introduction.— Les pneumopathies infiltrantes diffuses rassemblentprès de 200 entités différentes, dont certaines sont rares et beau-coup sont d’étiologie inconnue. Le diagnostic repose sur l’analysede données épidémiocliniques, histopathologiques et surtout de laTDM thoracique haute résolution.But.— Analyser les principales étiologies de PIDC et soulever lesdifficultés dans sa prise en charge.Patients et méthode.— Une étude rétrospective entre janvier2012 et juillet 2013 incluant 27 patientes hospitalisées au service depneumologie du CHU d’Oran, pour lesquels le diagnostic de PIDC estretenu.Résultats.— La moyenne d’âge était de 65 ans. Une exposition envi-ronnementale ou professionnelle a été retrouvée dans 3 cas (tabacpassif, tissage). Les signes initiaux étaient dominés par la touxsèche dans tous les cas et la dyspnée dans 18 cas. La TDM a montrédes signes de fibrose dans 60 % (rayon de miel, DDB par trac-tion, masse fibrosante) et verre dépoli (3 cas), nodule en galaxieavec une scissure perlé dans 2 cas, aspect en mosaïque (2 cas).L’EFR a révélé un syndrome restrictif chez 25 malades et obstructifchez 3 autres. Le LBA : alvéolite lymphocytaire (7 cas), neutrophiles(10 cas) et panachée (10 cas). Les diagnostics retenus étaient unefibrose pulmonaire idiopathique (13 cas), sarcoïdose (9 cas), PINS(1 cas), pneumopathie d’hypersensibilité (4 cas).Conclusion.— Il est important de souligner que les PIDCimposent une approche multidisciplinaire impliquant des cliniciensd’horizons variés, en particulier pneumologues, des radiologues,anatomopathologistes et chirurgiens qui collaborent activement àl’établissement d’un diagnostic de certitude permettant une pro-position thérapeutique adaptée.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.288

243Alvéolite allergique extrinsèque : àpropos de sept casA. El Moussaoui , F.Z. El Otmani , B. Amara , M. Serraj ,M. Elbiaze , M.C. BenjellounService de pneumologie CHU Hassan II, Fès, Maroc

Les alvéolites allergiques extrinsèques (AAE) ou pneumopathiesd’hypersensibilité, représentent un groupe de maladies pulmo-naires induites immunologiquement par l’exposition chronique etrépétée à des particules le plus souvent organiques. Elles réalisenthistologiquement une infiltration cellulaire inflammatoire et granu-lomateuse interstitielle et des espaces aériens terminaux.Nous rapportons sept cas d’alvéolites allergiques extrinsèquescolligés au service de pneumologie CHU Hassan II de Fès entrejuillet 2007 et juin 2013. Il s’agit de 5 femmes et 2 hommes. L’âgemoyen est de 47 ans. Un contact avec les poulets et/ou pigeonsest noté dans 6 cas, une exposition à la laine dans un cas. La