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A148 17 e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Lille, vendredi 1 er au dimanche 3 février 2013 mètre reste insuffisant : lorsque la DLCO est normale, les échanges gazeux doivent être évalués à l’effort. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.493 467 Présentation atypique de la sarcoidose (à propos de 20 cas) H. Jabri , W. El Khattabi , N. Souki , H. Afif , A. Aichane , Z. Bouayad Hôpital 20-Août-1953, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc La sarcoïdose est une maladie granulomateuse systémique de cause inconnue ayant pour localisations privilégiées le poumon et le système lymphatique. Certaines présentations sont typiques et fréquentes, les autres atypiques (20 % des cas) sont rares et trompeuses. Nous rapportons 20 cas de sarcoïdoses thoraciques à présentations radiocliniques atypiques. La moyenne d’âge était de 48 ans avec une nette prédominance féminine. Les atypies cliniques sont représentées par : une dyspnée obstructive dans deux cas, une fièvre avec amaigrissement et altération profonde de l’état géné- ral dans deux cas et une hémoptysie dans un cas. Les présentations radiologiques atypiques sont : des adénopathies médiastinales uni- latérales dans deux cas, compressives sur les bronches dans un cas, des opacités pseudo-alvéolaires dans sept cas, dont cinq bilaté- rales et deux excavées, des épanchements sérofibrineux avec une formule lymphocytaire dans trois cas, un épaississement pleural nodulaire dans un cas et des images nodulaires à contours nets en lâcher de ballon dans un cas. Le diagnostic était posé sur : biopsies bronchiques étagées dans 14 cas, biopsie d’un site périphé- rique dans quatre cas, médiastinoscopie et biopsie trans-bronchique dans un cas chacun, mettant en évidence un granulome épithélio- giganto-cellulaire sans nécrose caséeuse. Le traitement était basé sur une corticothérapie par voie orale associée au traitement adju- vant dans tous les cas. L’évolution était bonne dans la majorité des cas. Le diagnostic des formes atypiques de sarcoïdose risque d’être sous-estimé lorsqu’elles ne sont pas connues par les prati- ciens et lorsqu’un doute existe avec une image pulmonaire d’allure tumorale, il est alors nécessaire d’aller jusqu’à une confirmation histologique. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.494 468 Sarcoïdose multisystémique W. El Khattabi , A. Aichane , H. Jabri , H. Afif , Z. Bouayad Hôpital 20-Août-1953, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc La sarcoïdose est une granulomatose diffuse d’étiologie inconnue. Le but de notre travail est de rappeler le profil épidémiologique, clinique, paraclinique et évolutif des sarcoïdoses multisystémiques à travers une étude rétrospective de 86 cas de sarcoïdose colligés sur 11 ans entre 2000 et 2011. La moyenne d’âge était de 45 ans avec une prédominance féminine (83,8 %). 58 % des patients étaient asymptomatiques. La classification radiologique était dominée par le stade II (40,5 %), Les formes thoraciques atypiques représentaient 11 cas. La bronchoscopie a mis en évidence une inflammation bron- chique dans 57 cas, des granulations blanchâtres bronchiques dans quatre cas. Les épreuves fonctionnelles respiratoires ont mis en évidence un trouble ventilatoire obstructif prédominant (40,5 %). La sarcoïdose thoracique était isolée dans 48,6 % des cas, associée à une localisation cutanée et salivaire dans 22 cas chacune, gan- glionnaire dans 13 cas, nasale dans sept cas, articulaire et osseuse dans trois cas chacune, oculaire, neurologique, digestive dans deux cas chacune, hépatique une et rénale dans un cas chacune. Le dia- gnostic histologique a été obtenu par biopsies bronchiques étagées (67,5 %), médiastinoscopie (5,4 %), biopsies transbronchiques (2,7 %) et/ou biopsie d’un site périphérique (70,3 %) mettant en évidence un granulome épithélio-giganto-cellulaire sans nécrose caséeuse. Le traitement proposé était basé sur la corticothérapie par voie orale dans 48 cas, associée aux antipaludéens de synthèse dans quatre cas et la surveillance dans 26cas. L’évolution était favorable bonne dans la majorité des cas. Il ressort de notre étude que la sarcoï- dose thoracique est associée à des localisations extrathoraciques dans plus de la moitié des cas qu’il faut connaître et rechercher systématiquement. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.495 469 Les pneumopathies infiltrantes diffuses révélant une sarcoïdose W. Elkhattabi , H. Afif , H. Jabri , A. Aichane , Z. Bouayad Hôpital 20-Août-1953, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc Les pneumopathies infiltrantes diffuses (PID) forment un ensemble d’affections hétérogène dont le diagnostic positif est aisé grâce à l’imagerie mais le diagnostic étiologique reste difficile. La sar- coïdose est une étiologie fréquente à rechercher. Notre étude a consisté à analyser 196 dossiers de PID chroniques colligés sur une période de neuf ans pour étudier la place de la sarcoïdose parmi les étiologies des PID. Celle-ci représentait 7 % après la fibrose pul- monaire idiopathique (19 %) et les connectivites (8 %). La moyenne d’âge était de 57 ans, les femmes représentaient 61 %. Les symp- tômes cliniques étaient dominés par la toux sèche présente chez 90% des patients. L’examen trouvait des râles crépitants dans 62,2 %. La radiographie et le scanner thoraciques ont un syndrome interstitiel fait d’infiltrats réticulo-micronodulaires diffus et bilaté- raux dans 96 % et des adénopathies médiastinales dans 15 % des cas. La répartition à prédominance basale et bilatérale a été objectivée dans 53 % des cas. La bronchoscopie avec biopsies bronchiques éta- gées ont objectivé un granulome épithélioïde non nécrosant dans 29 % des cas. Un granulome à la biopsie labiale a été retrouvé dans deux cas. Le traitement corticoïde a été indiqué dans 28 % des cas. L’approche diagnostique des PID doit être méthodique, la recherche d’une sarcoïdose doit être systématique. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.496 470 Atteintes cutanées au cours de la sarcoïdose thoracique S. Maïouak , H. Benjelloun , N. Zaghba , A. Bakhatar , N. Yassine , A. Bahlaoui Service des maladies respiratoires, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc La sarcoïdose est une granulomatose systémique d’étiologie incon- nue. L’atteinte cutanée représente 25 % des sarcoïdoses. Nous avons mené une étude rétrospective portant sur 37 cas de sarcoïdose cutanée associée à une atteinte thoracique, colligés au service des maladies respiratoires du CHU Ibn Rochd de Casablanca entre janvier 2000 et septembre 2012. La moyenne d’âge est de 46 ans (extrêmes : 24—72 ans), avec une prédominance féminine (97 %). Les lésions observées sont : un érythème noueux dans 13 cas, des nodules dermohypodérmiques dans neuf cas, des lésions en plaques dans huit cas, des lésions érythrodermiques dans cinq cas, des sar- coïdes à petits nodules et des lésions achromiques dans un cas chacun. La sarcoïdose cutanée est associée à une atteinte thora- cique dans tous les cas, avec prédominance du stade II (36 %), elle est associée à une atteinte ganglionnaire périphérique dans sept cas, et à une atteinte oculaire et nasale dans deux cas chacune. L’enzyme de conversion est élevée chez 18patients. Le diagnostic histologique est posé par biopsie cutanée dans 31 cas, biopsies bron-

Les pneumopathies infiltrantes diffuses révélant une sarcoïdose

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Page 1: Les pneumopathies infiltrantes diffuses révélant une sarcoïdose

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67résentation atypique de la sarcoidose (à propose 20 cas). Jabri , W. El Khattabi , N. Souki , H. Afif , A. Aichane ,. Bouayad

Hôpital 20-Août-1953, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc

a sarcoïdose est une maladie granulomateuse systémique deause inconnue ayant pour localisations privilégiées le poumont le système lymphatique. Certaines présentations sont typiquest fréquentes, les autres atypiques (20 % des cas) sont rares etrompeuses. Nous rapportons 20 cas de sarcoïdoses thoraciques àrésentations radiocliniques atypiques. La moyenne d’âge était de8 ans avec une nette prédominance féminine. Les atypies cliniquesont représentées par : une dyspnée obstructive dans deux cas, uneèvre avec amaigrissement et altération profonde de l’état géné-al dans deux cas et une hémoptysie dans un cas. Les présentationsadiologiques atypiques sont : des adénopathies médiastinales uni-atérales dans deux cas, compressives sur les bronches dans un cas,es opacités pseudo-alvéolaires dans sept cas, dont cinq bilaté-ales et deux excavées, des épanchements sérofibrineux avec uneormule lymphocytaire dans trois cas, un épaississement pleuralodulaire dans un cas et des images nodulaires à contours netsn lâcher de ballon dans un cas. Le diagnostic était posé sur :iopsies bronchiques étagées dans 14 cas, biopsie d’un site périphé-ique dans quatre cas, médiastinoscopie et biopsie trans-bronchiqueans un cas chacun, mettant en évidence un granulome épithélio-iganto-cellulaire sans nécrose caséeuse. Le traitement était baséur une corticothérapie par voie orale associée au traitement adju-ant dans tous les cas. L’évolution était bonne dans la majoritées cas. Le diagnostic des formes atypiques de sarcoïdose risque’être sous-estimé lorsqu’elles ne sont pas connues par les prati-iens et lorsqu’un doute existe avec une image pulmonaire d’allureumorale, il est alors nécessaire d’aller jusqu’à une confirmationistologique.

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68arcoïdose multisystémique. El Khattabi , A. Aichane , H. Jabri , H. Afif , Z. Bouayad

Hôpital 20-Août-1953, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc

a sarcoïdose est une granulomatose diffuse d’étiologie inconnue.e but de notre travail est de rappeler le profil épidémiologique,linique, paraclinique et évolutif des sarcoïdoses multisystémiquestravers une étude rétrospective de 86 cas de sarcoïdose colligés

ur 11 ans entre 2000 et 2011. La moyenne d’âge était de 45 ansvec une prédominance féminine (83,8 %). 58 % des patients étaientsymptomatiques. La classification radiologique était dominée pare stade II (40,5 %), Les formes thoraciques atypiques représentaient1 cas. La bronchoscopie a mis en évidence une inflammation bron-hique dans 57 cas, des granulations blanchâtres bronchiques dansuatre cas. Les épreuves fonctionnelles respiratoires ont mis envidence un trouble ventilatoire obstructif prédominant (40,5 %).a sarcoïdose thoracique était isolée dans 48,6 % des cas, associéeune localisation cutanée et salivaire dans 22 cas chacune, gan-

lionnaire dans 13 cas, nasale dans sept cas, articulaire et osseuse

ans trois cas chacune, oculaire, neurologique, digestive dans deuxas chacune, hépatique une et rénale dans un cas chacune. Le dia-nostic histologique a été obtenu par biopsies bronchiques étagées67,5 %), médiastinoscopie (5,4 %), biopsies transbronchiques (2,7 %)

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e francaise — Lille, vendredi 1er au dimanche 3 février 2013

t/ou biopsie d’un site périphérique (70,3 %) mettant en évidencen granulome épithélio-giganto-cellulaire sans nécrose caséeuse. Leraitement proposé était basé sur la corticothérapie par voie oraleans 48 cas, associée aux antipaludéens de synthèse dans quatreas et la surveillance dans 26 cas. L’évolution était favorable bonneans la majorité des cas. Il ressort de notre étude que la sarcoï-ose thoracique est associée à des localisations extrathoraciquesans plus de la moitié des cas qu’il faut connaître et rechercherystématiquement.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.495

69es pneumopathies infiltrantes diffuses révélantne sarcoïdose. Elkhattabi , H. Afif , H. Jabri , A. Aichane , Z. Bouayad

Hôpital 20-Août-1953, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc

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oïdose est une étiologie fréquente à rechercher. Notre étude aonsisté à analyser 196 dossiers de PID chroniques colligés sur uneériode de neuf ans pour étudier la place de la sarcoïdose parmies étiologies des PID. Celle-ci représentait 7 % après la fibrose pul-onaire idiopathique (19 %) et les connectivites (8 %). La moyenne’âge était de 57 ans, les femmes représentaient 61 %. Les symp-ômes cliniques étaient dominés par la toux sèche présente chez0 % des patients. L’examen trouvait des râles crépitants dans2,2 %. La radiographie et le scanner thoraciques ont un syndromenterstitiel fait d’infiltrats réticulo-micronodulaires diffus et bilaté-aux dans 96 % et des adénopathies médiastinales dans 15 % des cas.a répartition à prédominance basale et bilatérale a été objectivéeans 53 % des cas. La bronchoscopie avec biopsies bronchiques éta-ées ont objectivé un granulome épithélioïde non nécrosant dans9 % des cas. Un granulome à la biopsie labiale a été retrouvé danseux cas. Le traitement corticoïde a été indiqué dans 28 % des cas.’approche diagnostique des PID doit être méthodique, la recherche’une sarcoïdose doit être systématique.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.496

70tteintes cutanées au cours de la sarcoïdosehoracique. Maïouak , H. Benjelloun , N. Zaghba , A. Bakhatar , N. Yassine ,. Bahlaoui

Service des maladies respiratoires, CHU Ibn Rochd, Casablanca,aroc

a sarcoïdose est une granulomatose systémique d’étiologie incon-ue. L’atteinte cutanée représente 25 % des sarcoïdoses. Nous avonsené une étude rétrospective portant sur 37 cas de sarcoïdose

utanée associée à une atteinte thoracique, colligés au servicees maladies respiratoires du CHU Ibn Rochd de Casablanca entreanvier 2000 et septembre 2012. La moyenne d’âge est de 46 ansextrêmes : 24—72 ans), avec une prédominance féminine (97 %).es lésions observées sont : un érythème noueux dans 13 cas, desodules dermohypodérmiques dans neuf cas, des lésions en plaquesans huit cas, des lésions érythrodermiques dans cinq cas, des sar-oïdes à petits nodules et des lésions achromiques dans un cashacun. La sarcoïdose cutanée est associée à une atteinte thora-ique dans tous les cas, avec prédominance du stade II (36 %), elle

st associée à une atteinte ganglionnaire périphérique dans septas, et à une atteinte oculaire et nasale dans deux cas chacune.’enzyme de conversion est élevée chez 18 patients. Le diagnosticistologique est posé par biopsie cutanée dans 31 cas, biopsies bron-