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Affiches scientifiques A151 Dans le groupe A, les localisations étaient multiples (trois organes ou plus) dans 33,33 % des cas vs 22,22 % dans le groupe B. Le type III était le type le plus fréquent dans le groupe A (54 vs 11 %, p = 0,04). La corticothérapie a été entamée dans tous les cas dans le groupe A vs 77,7 % dans le groupe B. les complications liées aux traitements, dominées par le diabète cortico-induit et l’ostéoporose, étaient moins observées dans le groupe A (36,36 vs 55,55 %). Malgré que la sarcoïdose soit une maladie du sujet jeune, l’âge moyen de nos malades était de 50,2 ans. Le tableau chez les per- sonnes âgées de 50 ou plus était diffèrent de celui des malades plus jeunes, dominé par la multiplicité des tares, des signes extra- respiratoires et des localisations extrapulmonaires. Ce qui rend le diagnostic et la prise en charge de la maladie plus difficiles. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.504 478 L’intérêt de l’endoscopie bronchique dans les pneumopathies infiltratives diffuses chroniques S. Aniked , K. Marc , M. Aharmim , M. Soualhi , R. Zahraoui , J. Benamor , J.E. Bourkadi , G. Iraqui Hôpital Moulay Youssef, CHU, Rabat, Maroc Introduction.— L’endoscopie bronchique est une étape importante dans la démarche diagnostique des pneumopathies infiltratives dif- fuses chroniques (PIDC), elle permet d’effectuer des prélèvements cytologiques, bactériologiques, et histopathologiques. Patients et méthodes.— Il s’agit d’une étude rétrospective réalisée à l’Hôpital Moulay Youssef, incluant 140patients suivis pour PIDC et ayant tous bénéficié de fibroscopie bronchique. Résultats.— L’âge moyen de nos patients est de 58 ans, avec une pré- dominance féminine (57,9 %). Au cours de la fibroscopie bronchique, l’aspect macroscopique est normal dans 30 % et il a montré une inflammation avec épaississement des éperons dans 32,8 % sans cor- rélation avec le diagnostic étiologique des PIDC. Quatre-vingt-neuf pour cent des cas ont bénéficié de biopsies bronchiques étagées, elles étaient rentables dans deux pathologies : la sarcoïdose (52,4 %) et la lymphangite carcinomateuse (78 %). Le lavage bronchioloal- véolaire a été réalisé dans 73,5 %. La formule cellulaire de celui-ci est macrophagique dans 52,14 %, lymphocytaire dans 34,42 %, neu- trophilique dans 10 % et éosinophilique dans 3,57 %. On a noté une corrélation entre le taux de lymphocytes alvéolaires et le diagnostic retenu. La sarcoïdose (30 %) est le diagnostic le plus souvent trouvé, suivi de la fibrose pulmonaire idiopathique (21,4 %), puis les PID des connec- tivites (15,7 %). Conclusion.— L’apport de l’endoscopie bronchique dans les PIDC reste incontestable, elle permet souvent de poser le diagnostic étiologique en s’orientant par le contexte radio clinique. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.505 479 Profil fonctionnel de la sarcoïdose S. Hilali , N. Zaghba , H. Benjelloun , A. Bakhatar , N. Yassine , A. Bahlaoui Service des maladies respiratoires, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc La sarcoïdose est une granulomatose systémique de cause incon- nue. L’exploration fonctionnelle respiratoire (EFR) fait partie de l’investigation de routine de la sarcoïdose et un outil important pour la décision thérapeutique et le suivi des patients. Nous rap- portons une étude rétrospective portant sur 126 cas de sarcoïdose médiastino-pulmonaire ayant bénéficié d’une EFR, de janvier 2000 à septembre 2011. Il s’agit de 102 femmes et 24 hommes, dont la moyenne d’âge est de 46 ans. La découverte est fortuite dans 42 %. À l’imagerie thoracique, l’atteinte est de type I dans 28 %, de type II dans 36 %, de type III dans 25 % et de type IV dans 11 % des cas. L’exploration fonctionnelle respiratoire note un syndrome restric- tif dans 31 %, un Syndrome obstructif dans 27 % des cas, mixte dans 12 % des cas et l’exploration est normale dans 30 % des cas. La signa- ture histologique est obtenue dans 82 cas (65 %) : par les biopsies bronchiques étagées (56 %), les biopsies transbronchiques (34 %), la biopsie cutanée (29 %), la biopsie labiale (22 %) et la biopsie gan- glionnaire périphérique (8 %). Le diagnostic positif repose dans les autres cas sur la conjonction d’arguments radiocliniques et biolo- giques. L’anergie tuberculinique est présente dans 82%. L’enzyme de conversion de l’angiotensine est élevé dans 86 %. Dans 41 % des cas où l’EFR est normale ou avec des perturbations minimes sans retentissement clinique, seule la surveillance est préconisée, la corticothérapie est prescrite dans 56 % et les antipaludéens de syn- thèse dans 3 %. L’exploration fonctionnelle respiratoire reste un outil important pour évaluer le retentissement de la sarcoïdose, et un élément de surveillance pour évaluer l’efficacité de la corti- cothérapie. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.506 480 Bléomycine et atteinte pulmonaire. Étude prospective monocentrique C. Lecerf a , M. Kanaan b , A. Youssef b , R. Garidi b , M. Bouketouche b , R. Suguenot a , H. Bentayeb a , E. Lecuyer a , C. Dayen a a Service de pneumologie, CH, Saint-Quentin, France b Service d’oncohématologie, Saint-Quentin, France La bléomycine (Bléomycine TM ) est un antibiotique cytotoxique qui agit par atteinte directe du DNA. Il a une indication dans le can- cer testiculaire en général en association avec l’étoposide et un sel de platine. La fibrose pulmonaire est, en général, une toxicité chronique, cumulative survenant après une dose totale supérieure à 300 mg (incidence de 0 à 46 % selon les séries). Cette fibrose est symptomatique dans 10 % des cas et mortelle dans 3 % des cas. Elle apparaît généralement pendant le traitement mais peut apparaître jusque six mois après la fin. Objectif.— Nous avons voulu estimer le retentissement de la Bléo- mycine sur la diffusion pulmonaire. Nous avons réalisé une étude prospective avec mesure des paramètres respiratoires après chaque cure de chimiothérapie et six mois après la fin du traitement. Résultats.— Dix-neuf patients consécutifs ont été inclus. L’âge moyen est de 41 ± 13 ans (17—66), 63 % de stade 1, 16 % de stade 2B, 5 % de stade 2C, 16 % de stade 3. Le nombre de cures totales est de 2,5 en moyenne dont deux cures avec Bléomycine. On note un arrêt (5 %) de la bléomycine pour diminution de 10 % du KCO. Les patients étaient fumeurs dans 57 % des cas avec 13 paquets années de consommation moyenne. Aucun retentissement sur les paramètres respiratoires n’a été noté pendant l’étude en dehors du patient dont le KCO a diminué de 10 % et qui a normalisé ses valeurs à six mois. Au total, l’atteinte pulmonaire dans notre étude est faible et régressive mais nécessite une surveillance. L’étude est toujours en cours sur un plus grand nombre de patients pour confirmer ces données. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.507 481 Les pneumopathies interstitielles diffuses en milieu de médecine interne : à propos de 32 cas W. Chebbi a , L. Bousoffara b , N. Boudawara b , J. Knani b , M.H. Sfar b a Service de médecine interne, CHU Taher Sfar, Mahdia, Tunisie

Les pneumopathies interstitielles diffuses en milieu de médecine interne : à propos de 32 cas

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Affiches scientifiques

Dans le groupe A, les localisations étaient multiples (trois organesou plus) dans 33,33 % des cas vs 22,22 % dans le groupe B. Le type IIIétait le type le plus fréquent dans le groupe A (54 vs 11 %, p = 0,04).La corticothérapie a été entamée dans tous les cas dans le groupe Avs 77,7 % dans le groupe B. les complications liées aux traitements,dominées par le diabète cortico-induit et l’ostéoporose, étaientmoins observées dans le groupe A (36,36 vs 55,55 %).Malgré que la sarcoïdose soit une maladie du sujet jeune, l’âgemoyen de nos malades était de 50,2 ans. Le tableau chez les per-sonnes âgées de 50 ou plus était diffèrent de celui des maladesplus jeunes, dominé par la multiplicité des tares, des signes extra-respiratoires et des localisations extrapulmonaires. Ce qui rend lediagnostic et la prise en charge de la maladie plus difficiles.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.504

478L’intérêt de l’endoscopie bronchique dans lespneumopathies infiltratives diffuses chroniquesS. Aniked , K. Marc , M. Aharmim , M. Soualhi , R. Zahraoui ,J. Benamor , J.E. Bourkadi , G. IraquiHôpital Moulay Youssef, CHU, Rabat, Maroc

Introduction.— L’endoscopie bronchique est une étape importantedans la démarche diagnostique des pneumopathies infiltratives dif-fuses chroniques (PIDC), elle permet d’effectuer des prélèvementscytologiques, bactériologiques, et histopathologiques.Patients et méthodes.— Il s’agit d’une étude rétrospective réaliséeà l’Hôpital Moulay Youssef, incluant 140 patients suivis pour PIDC etayant tous bénéficié de fibroscopie bronchique.Résultats.— L’âge moyen de nos patients est de 58 ans, avec une pré-dominance féminine (57,9 %). Au cours de la fibroscopie bronchique,l’aspect macroscopique est normal dans 30 % et il a montré uneinflammation avec épaississement des éperons dans 32,8 % sans cor-rélation avec le diagnostic étiologique des PIDC. Quatre-vingt-neufpour cent des cas ont bénéficié de biopsies bronchiques étagées,elles étaient rentables dans deux pathologies : la sarcoïdose (52,4 %)et la lymphangite carcinomateuse (78 %). Le lavage bronchioloal-véolaire a été réalisé dans 73,5 %. La formule cellulaire de celui-ciest macrophagique dans 52,14 %, lymphocytaire dans 34,42 %, neu-trophilique dans 10 % et éosinophilique dans 3,57 %. On a noté unecorrélation entre le taux de lymphocytes alvéolaires et le diagnosticretenu.La sarcoïdose (30 %) est le diagnostic le plus souvent trouvé, suivi dela fibrose pulmonaire idiopathique (21,4 %), puis les PID des connec-tivites (15,7 %).Conclusion.— L’apport de l’endoscopie bronchique dans les PIDCreste incontestable, elle permet souvent de poser le diagnosticétiologique en s’orientant par le contexte radio clinique.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.505

479Profil fonctionnel de la sarcoïdoseS. Hilali , N. Zaghba , H. Benjelloun , A. Bakhatar , N. Yassine ,A. BahlaouiService des maladies respiratoires, CHU Ibn Rochd, Casablanca,Maroc

La sarcoïdose est une granulomatose systémique de cause incon-nue. L’exploration fonctionnelle respiratoire (EFR) fait partie del’investigation de routine de la sarcoïdose et un outil importantpour la décision thérapeutique et le suivi des patients. Nous rap-

portons une étude rétrospective portant sur 126 cas de sarcoïdosemédiastino-pulmonaire ayant bénéficié d’une EFR, de janvier 2000 àseptembre 2011. Il s’agit de 102 femmes et 24 hommes, dont lamoyenne d’âge est de 46 ans. La découverte est fortuite dans 42 %.

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l’imagerie thoracique, l’atteinte est de type I dans 28 %, de typeI dans 36 %, de type III dans 25 % et de type IV dans 11 % des cas.’exploration fonctionnelle respiratoire note un syndrome restric-if dans 31 %, un Syndrome obstructif dans 27 % des cas, mixte dans2 % des cas et l’exploration est normale dans 30 % des cas. La signa-ure histologique est obtenue dans 82 cas (65 %) : par les biopsiesronchiques étagées (56 %), les biopsies transbronchiques (34 %), laiopsie cutanée (29 %), la biopsie labiale (22 %) et la biopsie gan-lionnaire périphérique (8 %). Le diagnostic positif repose dans lesutres cas sur la conjonction d’arguments radiocliniques et biolo-iques. L’anergie tuberculinique est présente dans 82 %. L’enzymee conversion de l’angiotensine est élevé dans 86 %. Dans 41 % desas où l’EFR est normale ou avec des perturbations minimes sansetentissement clinique, seule la surveillance est préconisée, laorticothérapie est prescrite dans 56 % et les antipaludéens de syn-hèse dans 3 %. L’exploration fonctionnelle respiratoire reste unutil important pour évaluer le retentissement de la sarcoïdose,t un élément de surveillance pour évaluer l’efficacité de la corti-othérapie.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.506

80léomycine et atteinte pulmonaire. Étuderospective monocentrique. Lecerf a, M. Kanaan b, A. Youssef b, R. Garidi b,. Bouketouche b, R. Suguenot a, H. Bentayeb a, E. Lecuyer a,. Dayen a

Service de pneumologie, CH, Saint-Quentin, FranceService d’oncohématologie, Saint-Quentin, France

a bléomycine (BléomycineTM) est un antibiotique cytotoxique quigit par atteinte directe du DNA. Il a une indication dans le can-er testiculaire en général en association avec l’étoposide et unel de platine. La fibrose pulmonaire est, en général, une toxicitéhronique, cumulative survenant après une dose totale supérieure300 mg (incidence de 0 à 46 % selon les séries). Cette fibrose est

ymptomatique dans 10 % des cas et mortelle dans 3 % des cas. Ellepparaît généralement pendant le traitement mais peut apparaîtreusque six mois après la fin.bjectif.— Nous avons voulu estimer le retentissement de la Bléo-ycine sur la diffusion pulmonaire. Nous avons réalisé une étuderospective avec mesure des paramètres respiratoires après chaqueure de chimiothérapie et six mois après la fin du traitement.ésultats.— Dix-neuf patients consécutifs ont été inclus. L’âgeoyen est de 41 ± 13 ans (17—66), 63 % de stade 1, 16 % de stade

B, 5 % de stade 2C, 16 % de stade 3. Le nombre de cures totalesst de 2,5 en moyenne dont deux cures avec Bléomycine. On noten arrêt (5 %) de la bléomycine pour diminution de 10 % du KCO.es patients étaient fumeurs dans 57 % des cas avec 13 paquetsnnées de consommation moyenne. Aucun retentissement sur lesaramètres respiratoires n’a été noté pendant l’étude en dehors duatient dont le KCO a diminué de 10 % et qui a normalisé ses valeurs àix mois. Au total, l’atteinte pulmonaire dans notre étude est faiblet régressive mais nécessite une surveillance. L’étude est toujoursn cours sur un plus grand nombre de patients pour confirmer cesonnées.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.507

81es pneumopathies interstitielles diffuses enilieu de médecine interne : à propos de 32 cas

. Chebbi a, L. Bousoffara b, N. Boudawara b, J. Knani b,

.H. Sfar b

Service de médecine interne, CHU Taher Sfar, Mahdia, Tunisie

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152 17e Congrès de pneumologie de l

Service de pneumologie, CHU Taher Sfar, Mahdia, Tunisie

ntroduction.— L’objectif de notre étude est de préciser les caracté-istiques cliniques, paracliniques et étiologiques des pneumopathiesnterstitielles diffuses (PID) dans un service de médecine interne.atients et méthodes.— Étude rétrospective colligeant 32 patientsyant une PID et hospitalisés au service de médecine interne du CHUaher Sfar Mahdia.ésultats.— Il s’agissait de 28 femmes et quatre hommes d’âgeoyen de 53,8 ans. Les étiologies de PID étaient : sclérodermie sys-

émique dans 13 cas, syndrome de Gougerot-Sjögren dans 12 cas,upus érythémateux systémique dans quatre cas, polyarthrite rhu-atoïde dans un cas, iatrogène secondaire à l’amiodarone dans

n cas et sarcoïdose dans un cas. Le scanner thoracique objecti-ait une fibrose pulmonaire dans 15 cas. L’exploration fonctionnelleespiratoire objectivait un syndrome restrictif dans 90,6 % des cas.e lavage bronchoalvéolaire, pratiqué dans neuf cas, montrait unelvéolite lymphocytaire dans cinq cas et à prédominance polynu-léaires neutrophiles dans quatre cas. Une corticothérapie étaitnstaurée dans 15 cas. Des bolus mensuels de cyclophosphamidetaient indiqués chez six patients.onclusion.— Les étiologies des PID étaient dominées par lesonnectivites dans notre série. Cela est expliqué par le biais deecrutement. La gravité potentielle et l’évolution silencieuse desID rendent légitime leur dépistage systématique afin de pouvoir enméliorer le pronostic par l’instauration d’un traitement précoce.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.508

82arcoïdose médiastio-pulmonaire (à propos de02 cas)

. Elkard , H. Benjelloun , N. Zaghba , A. Bakhatar , N. Yassine ,. Bahlaoui

Service des maladies respiratoires, CHU Ibn Rochd, Casablanca,aroc

a sarcoïdose est une granulomatose systémique, caractérisée para formation de granulomes immunitaires dans les organes atteints,vec en premier lieu le poumon et le tissu lymphoïde. Nous rappor-ons une étude rétrospective portant sur 102 cas colligés au serviceur une période de 16 ans (1996—2011). Il s’agit de 88 femmes ete 14 hommes, la moyenne d’âge était de 44 ans. La symptoma-ologie clinique était faite de toux sèche dans 64,7 %, de dyspnéeans 60 % et dans 41 % la découverte était fortuite. Les localisa-ions extrathoraciques observées étaient l’atteinte cutanée (30 %),RL (15 %), ganglionnaire périphérique (13 %), ophtalmique (9 %).’imagerie thoracique a objectivé des adénopathies médiastinalessolées dans 39,7 %, associées à un syndrome interstitiel dans 33,4 %,n syndrome interstitiel isolé dans 7 % et une fibrose pulmonaireans 2 % des cas. La confirmation du diagnostic était obtenue par :es biopsies bronchiques étagées (83,3 %), les biopsies cutanées22,5 %), les biopsies ganglionnaires périphériques (8,8 %), la biopsieabiale (11,7 %) et la biopsie nasale (6 %). L’exploration fonctionnelleespiratoire a montré un syndrome restrictif dans 28,4 %. La corti-othérapie était indiquée dans 49 %. Chez les patients non traités,’évolution était marquée par une amélioration des signes cliniquest radiologiques dans 3 %. Chez les malades traités, l’évolution étaitarquée par une amélioration dans 64,3 %, la persistance des symp-

ômes respiratoires dans 28 % et une aggravation dans 8 %. Il ressorte cette étude que la sarcoïdose reste une pathologie essentielle-ent de la femme jeune. L’évolution est le plus souvent marquéear la régression spontanée. La corticothérapie par voie généralest souvent efficace.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.509

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e francaise — Lille, vendredi 1er au dimanche 3 février 2013

83ifficultés diagnostiques et thérapeutiques de laarcoïdose. Zaibi , M.A. Baccar , B. Ourari Dhahri , Y. Farah , J. Ben Amar ,. Tangour , S. Azzebi , H. Aouina , L. El Gharbi , H. Bouacha

Service de pneumologie, hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisie

a sarcoïdose étant une granulomatose systémique de cause incon-ue demeure une préoccupation constante en raison des problèmesiagnostiques et thérapeutiques qu’elle pose.ous rapportons une étude rétrospective incluant 20 cas de sarcoï-ose colligés dans notre service sur dix ans.l s’agit de 15 femmes et cinq hommes, dont l’âge moyen est de0 ans. La découverte était fortuite chez 20 %. Des signes extra-horaciques ont été notés chez 35 %. L’atteinte radiologique étaite type I, II, III et IV dans respectivement 20, 40, 35 et 5 % desas. Le lavage bronchoalvéolaire a mis en évidence une hypercel-ularité à prédominance lymphocytaire dans 70 % des cas avec uneymphocytose moyenne de 24,73 %. La signature histologique étaitbtenue dans 90 % des cas, par des biopsies bronchiques, cutanéest ganglionnaires périphériques et médiastinales par médiastino-copie chez 45, 30, 20 et 15 %. Le diagnostic reposait dans le restees cas sur la conjonction d’arguments radiocliniques et histolo-iques (LBA). Dix pour cent des patients ont été initialement traitéstort comme tuberculose. Le traitement était basé sur la cortico-

hérapie, les immunosuppresseurs seuls et en association dans 90,5 et 5 % des cas. Les indications de la corticothérapie sont dominésar le type II ou III symptomatique, l’atteinte d’organes nobles ete retentissement fonctionnel chez respectivement 55, 45 et 35 %.’évolution était marquée par l’amélioration dans 45 % des cas eta survenue de complications liées au traitement à type surtout deiabète et ostéoporose dans 25 et 20 % des cas.a sarcoïdose restera à l’origine de difficultés diagnostiques et thé-apeutiques, tant que ses mécanismes physiopathologiques ne sontas encore complètement élucidés.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.510

84a bronchiolite oblitérante avec pneumopathierganisée, idiopathique ou secondaire à propos de4 observations. Abid a, S. M’saad a, W. Fki b, H. Abid b, W. Ktata a, A. Ayoub a,. Mnif b

Service de pneumologie, CHU Hédi Cheker, Sfax, TunisieService de radiologie, CHU Habib Bourguiba, Sfax, Tunisie

a pneumopathie organisée (auparavant appelée « bronchioliteblitérante avec pneumopathie organisée (BOOP)) est une formearticulière de réaction inflammatoire et fibroproliférative du pou-on. Elle se caractérise par un contexte radio clinique bienifférent des autres pathologies interstitielles diffuses, une corti-osensibilité et un pronostic plus favorable.atients et méthodes.— Étude rétrospective ayant concerné4 patients qui ont été suivis pour BOOP entre 2010 et 2012. Lesaractéristiques cliniques, biologiques et radiologiques ainsi que lesaractéristiques du lavage bronchoalvéolaire (LBA) et les modalitéshérapeutiques ont été précisés.ésultats.— Il s’agit de huit femmes et six hommes d’âge moyen8 ans. Le tableau clinique est fait d’une toux sèche chronique asso-ié parfois à une fièvre (trois cas). Les explorations radiologiquesrouvent des condensations alvéolaires associées à des hyperden-ités en verre dépoli (12 cas). Le caractère migrateur des lésions a

té retrouvé chez dix patients. La fibroscopie bronchique avec biop-ies bronchiques et LBA a été pratiquées pour dix patients. L’étudeistologique des biopsies bronchiques trouve un remaniement fibro-nflammatoire de la muqueuse bronchique pour six patients et un