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Affiches scientifiques — 1 re partie A95 chronique (dix cas). L’examen objective une fièvre dans quatre cas, les signes d’insuffisance respiratoire aiguë dans cinq cas. L’imagerie objective des opacités de type alvéolaire dans cinq cas. La gazomé- trie réalisée chez neuf patients : a objectivé une hypoxémie dans sept cas. Les étiologies des décompensations sont dominées par les infections bronchopulmonaires (dix cas), suivies de décompensa- tions de cardiopathie gauche (deux cas), pneumothorax (un cas), embolie pulmonaire (un cas). L’oxygénothérapie est instaurée chez 12 patients, la ventilation non invasive dans un cas, la corticothéra- pie orale de courte durée dans cinq cas, et un traitement étiologique dans tous les cas. L’évolution est favorable, dans huit cas on déplore deux décès. Les décompensations aiguës des PID peuvent se manifester par une détresse respiratoire et conduire au décès si un traitement précoce n’est pas instauré. doi:10.1016/j.rmr.2011.10.306 245 Les pneumopathies interstitielles diffuses (PID) idiopathiques : à propos de 21 cas S. Boumezaoued , L. Nfissi , M. Elbiaze , B. Amara , M. Serraj , M.C. Benjelloun Service de pneumologie, CHU Hassan-II, Fès, Maroc La classification des PID idiopathiques comporte sept entités ana- tomocliniques, dont le diagnostic nécessite une approche multidis- ciplinaire, qui intègre l’évaluation clinique, le scanner thoracique de haute résolution et l’aspect histopathologique pulmonaire. Nous rapportons 21 cas de PID idiopathique colligées au service de pneu- mologie du CHU Hassan II de Fès sur trois ans. Le but de notre travail est de présenter l’expérience de notre service en matière du diag- nostic et prise en charge thérapeutique de cette pathologie. L’âge moyen de nos patients est de 61 ans (29—80), avec une prédomi- nance féminine (57 %). Le délai moyen d’apparition des symptômes par rapport à la consultation est de quatre ans. La symptomatologie est dominée par la dyspnée chronique retrouvée dans tous les cas, et la toux (76 %). L’examen objective des râles crépitants dans 90 % des cas, un hippocratisme digital dans huit cas. La TDM thoracique trouve un rayon de miel dans 19 cas, un verre dépoli dans sept cas, des adénopathies médiastinales dans 14 cas. La fibroscopie bron- chique faite (17 cas) avec biopsies bronchiques étagées en faveur d’un aspect inflammatoire non spécifique. Le LBA réalisé (13 cas) montrant une formule lymphocytaire dans huit cas. La médiastino- scopie faite chez neuf patients. La biopsie pulmonaire chirurgicale est faite dans 11 cas. Le diagnostic retenu est la FPI (16 cas), la PINS (deux cas), une BOOP, une LIP, une pneumonie desquamative. Le traitement est à base de corticothérapie seule dans 12 cas, associé à l’azathioprime dans trois cas. L’OLD est indiquée chez huit cas. doi:10.1016/j.rmr.2011.10.307 246 La fibrose pulmonaire idiopathique (FPI) : à propos de 16 cas S. Boumezaoued , A. Elhouari , M. Elbiaze , B. Amara , M. Serraj , M.C. Benjelloun Service de pneumologie, CHU Hassan-II, Fès, Maroc La FPI est une forme de pneumopathie interstitielle chronique de cause inconnue associée à un aspect histologique de pneumopathie interstitielle commune (UIP) à la biopsie pulmonaire chirurgicale. Nous proposons une étude rétrospective s’étendant sur trois ans, incluant 16 FPI colligées au service de pneumologie du CHU Has- san II de Fès. Le but de notre travail est d’étudier les aspects radiocliniques, les difficultés diagnostic et de prise en charge thé- rapeutique de cette pathologie. L’âge moyen de nos patients est de 63 ans (47—80), avec un sexe ratio = 1. La symptomatologie est dominée par la dyspnée chronique retrouvée dans tous les cas et la toux (87 %). L’examen objective des râles crêpitants (14 cas), un hippocratisme digital (six cas). La TDM thoracique trouve un rayon de miel dans tous les cas. La fibroscopie bronchique est réalisée chez 13 cas, montrant un aspect endoscopique normal dans tous les cas, les biopsies bronchiques étagées en faveur d’un aspect fibroinflammatoire non spécifique. Le LBA est réalisé chez neuf patients, montrant une formule neutrophilique dans cinq cas. Un trouble ventilatoire restrictif est retrouvé dans huit cas, une insuf- fisance respiratoire chronique dans sept cas. Le diagnostic de FPI est retenu sur les critères majeurs et mineurs d’ATS/ERS dans dix cas, sur biopsie pulmonaire chirurgicale dans six cas. Le traite- ment est à base de corticothérapie systémique (sept cas), associé à l’azathioprine (trois cas), l’abstention avec surveillance dans quatre cas. L’évolution est marquée par une stabilité de la symptomatolo- gie dans cinq cas et une aggravation dans cinq cas. doi:10.1016/j.rmr.2011.10.308 247 Toxicité pulmonaire à la bléomycine. Profil clinico-radiologique de dix cas N. Moussali a , M. Lamchahab b , A. Gharbi a , N. Elbenna a , A. Quessar b , S. Benchekroun b , A. Abdelouafi a a Service de radiologie, hôpital 20-août, CH Ibn-Rochd, Casablanca, Maroc b Service d’hématologie, hôpital 20-août, CH Ibn-Rochd, Casablanca, Maroc Introduction.— La bléomycine fait partie des protocoles de chi- miothérapie, essentiellement dans le lymphome de Hodgkin. L’incidence de la toxicité pulmonaire à la bléomycine (TPB) est d’environ 4 %. Elle agit par un mécanisme de toxicité directe sur les cibles cellulaires épithéliales et/ou endothéliales. Son évolution peut être fatale. Patients et méthodes.— Nous rapportons dix observations de TPB, colligés entre les services de radiologie et d’hématologie de l’hôpital 20 août, entre janvier 2003 et juillet 2011. La TPB est révé- lée par une symptomatologie respiratoire ou de découverte fortuite au cours du bilan d’évaluation thérapeutique. Résultats.— Il s’agit de cinq femmes et cinq hommes avec une moyenne d’âge de 48 ans, suivis pour lymphome de hodgkin dans neuf cas sous protocole ABVD et pour lymphome non-hodgkinien dans un cas sous protocole MBACOD. La TPB est découverte devant une symptomatologie respiratoire dans huit cas. La radiographie thoracique était normale dans un cas, a objectivé des opacités alvéolaires basales bilatérales dans deux cas, des infiltrats alvéolo interstitiels diffus dans un cas, un infiltrat interstitiel réticulaire diffus avec signe de fibrose dans cinq cas. L’atteinte prédominait aux bases pulmonaires dans tous les cas. La TDM a révélé un aspect en verre dépoli dans deux cas dont un nodulaire diffus et isolé ; un syndrome interstitiel avec signes de fibrose prédominant aux bases et aux régions périphériques dans cinq cas et des foyers de condensation alvéolaire lobaires supérieurs prédominant à droite dans un cas. L’évolution vers l’amélioration clinique et radiologique à l’arrêt de la bléomycine se voit dans six cas, vers l’amélioration sous corticothérapie dans deux cas et vers le décès dans deux cas. doi:10.1016/j.rmr.2011.10.309 248 Les pneumopathies infiltrantes diffuses chroniques (PID) à Dakar : à propos de 32 cas A. Niang a , K. Ba Fall a , P.S. Ba a , A.R. Ndiaye b , B. Ndiaye b , A.K. Fall b , I. Diedhiou b , I. Diallo b , A.R. Ndiaye c , Y. Diop d , I.C. Diakhaté c , P.S. Mbaye b

Les pneumopathies interstitielles diffuses (PID) idiopathiques : à propos de 21 cas

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chronique (dix cas). L’examen objective une fièvre dans quatre cas,les signes d’insuffisance respiratoire aiguë dans cinq cas. L’imagerieobjective des opacités de type alvéolaire dans cinq cas. La gazomé-trie réalisée chez neuf patients : a objectivé une hypoxémie danssept cas. Les étiologies des décompensations sont dominées par lesinfections bronchopulmonaires (dix cas), suivies de décompensa-tions de cardiopathie gauche (deux cas), pneumothorax (un cas),embolie pulmonaire (un cas). L’oxygénothérapie est instaurée chez12 patients, la ventilation non invasive dans un cas, la corticothéra-pie orale de courte durée dans cinq cas, et un traitement étiologiquedans tous les cas. L’évolution est favorable, dans huit cas on déploredeux décès.Les décompensations aiguës des PID peuvent se manifester par unedétresse respiratoire et conduire au décès si un traitement précocen’est pas instauré.

doi:10.1016/j.rmr.2011.10.306

245Les pneumopathies interstitielles diffuses (PID)idiopathiques : à propos de 21 casS. Boumezaoued , L. Nfissi , M. Elbiaze , B. Amara , M. Serraj ,M.C. BenjellounService de pneumologie, CHU Hassan-II, Fès, Maroc

La classification des PID idiopathiques comporte sept entités ana-tomocliniques, dont le diagnostic nécessite une approche multidis-ciplinaire, qui intègre l’évaluation clinique, le scanner thoraciquede haute résolution et l’aspect histopathologique pulmonaire. Nousrapportons 21 cas de PID idiopathique colligées au service de pneu-mologie du CHU Hassan II de Fès sur trois ans. Le but de notre travailest de présenter l’expérience de notre service en matière du diag-nostic et prise en charge thérapeutique de cette pathologie. L’âgemoyen de nos patients est de 61 ans (29—80), avec une prédomi-nance féminine (57 %). Le délai moyen d’apparition des symptômespar rapport à la consultation est de quatre ans. La symptomatologieest dominée par la dyspnée chronique retrouvée dans tous les cas,et la toux (76 %). L’examen objective des râles crépitants dans 90 %des cas, un hippocratisme digital dans huit cas. La TDM thoraciquetrouve un rayon de miel dans 19 cas, un verre dépoli dans sept cas,des adénopathies médiastinales dans 14 cas. La fibroscopie bron-chique faite (17 cas) avec biopsies bronchiques étagées en faveurd’un aspect inflammatoire non spécifique. Le LBA réalisé (13 cas)montrant une formule lymphocytaire dans huit cas. La médiastino-scopie faite chez neuf patients. La biopsie pulmonaire chirurgicaleest faite dans 11 cas. Le diagnostic retenu est la FPI (16 cas), la PINS(deux cas), une BOOP, une LIP, une pneumonie desquamative. Letraitement est à base de corticothérapie seule dans 12 cas, associéà l’azathioprime dans trois cas. L’OLD est indiquée chez huit cas.

doi:10.1016/j.rmr.2011.10.307

246La fibrose pulmonaire idiopathique (FPI) : à proposde 16 casS. Boumezaoued , A. Elhouari , M. Elbiaze , B. Amara , M. Serraj ,M.C. BenjellounService de pneumologie, CHU Hassan-II, Fès, Maroc

La FPI est une forme de pneumopathie interstitielle chronique decause inconnue associée à un aspect histologique de pneumopathieinterstitielle commune (UIP) à la biopsie pulmonaire chirurgicale.Nous proposons une étude rétrospective s’étendant sur trois ans,

incluant 16 FPI colligées au service de pneumologie du CHU Has-san II de Fès. Le but de notre travail est d’étudier les aspectsradiocliniques, les difficultés diagnostic et de prise en charge thé-rapeutique de cette pathologie. L’âge moyen de nos patients est

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e 63 ans (47—80), avec un sexe ratio = 1. La symptomatologie estominée par la dyspnée chronique retrouvée dans tous les cas eta toux (87 %). L’examen objective des râles crêpitants (14 cas), unippocratisme digital (six cas). La TDM thoracique trouve un rayone miel dans tous les cas. La fibroscopie bronchique est réaliséehez 13 cas, montrant un aspect endoscopique normal dans touses cas, les biopsies bronchiques étagées en faveur d’un aspectbroinflammatoire non spécifique. Le LBA est réalisé chez neufatients, montrant une formule neutrophilique dans cinq cas. Unrouble ventilatoire restrictif est retrouvé dans huit cas, une insuf-sance respiratoire chronique dans sept cas. Le diagnostic de FPIst retenu sur les critères majeurs et mineurs d’ATS/ERS dans dixas, sur biopsie pulmonaire chirurgicale dans six cas. Le traite-ent est à base de corticothérapie systémique (sept cas), associé à

’azathioprine (trois cas), l’abstention avec surveillance dans quatreas. L’évolution est marquée par une stabilité de la symptomatolo-ie dans cinq cas et une aggravation dans cinq cas.

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47oxicité pulmonaire à la bléomycine. Profillinico-radiologique de dix cas. Moussali a, M. Lamchahab b, A. Gharbi a, N. Elbenna a,. Quessar b, S. Benchekroun b, A. Abdelouafi a

Service de radiologie, hôpital 20-août, CH Ibn-Rochd,asablanca, MarocService d’hématologie, hôpital 20-août, CH Ibn-Rochd,asablanca, Maroc

ntroduction.— La bléomycine fait partie des protocoles de chi-iothérapie, essentiellement dans le lymphome de Hodgkin.

’incidence de la toxicité pulmonaire à la bléomycine (TPB) est’environ 4 %. Elle agit par un mécanisme de toxicité directe sures cibles cellulaires épithéliales et/ou endothéliales. Son évolutioneut être fatale.atients et méthodes.— Nous rapportons dix observations de TPB,olligés entre les services de radiologie et d’hématologie de’hôpital 20 août, entre janvier 2003 et juillet 2011. La TPB est révé-ée par une symptomatologie respiratoire ou de découverte fortuiteu cours du bilan d’évaluation thérapeutique.ésultats.— Il s’agit de cinq femmes et cinq hommes avec uneoyenne d’âge de 48 ans, suivis pour lymphome de hodgkin dans

euf cas sous protocole ABVD et pour lymphome non-hodgkinienans un cas sous protocole MBACOD. La TPB est découverte devantne symptomatologie respiratoire dans huit cas. La radiographiehoracique était normale dans un cas, a objectivé des opacitéslvéolaires basales bilatérales dans deux cas, des infiltrats alvéolonterstitiels diffus dans un cas, un infiltrat interstitiel réticulaireiffus avec signe de fibrose dans cinq cas. L’atteinte prédominaitux bases pulmonaires dans tous les cas. La TDM a révélé un aspectn verre dépoli dans deux cas dont un nodulaire diffus et isolé ;n syndrome interstitiel avec signes de fibrose prédominant auxases et aux régions périphériques dans cinq cas et des foyers deondensation alvéolaire lobaires supérieurs prédominant à droiteans un cas. L’évolution vers l’amélioration clinique et radiologiquel’arrêt de la bléomycine se voit dans six cas, vers l’amélioration

ous corticothérapie dans deux cas et vers le décès dans deux cas.

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48es pneumopathies infiltrantes diffuses chroniques

PID) à Dakar : à propos de 32 cas. Niang a, K. Ba Fall a, P.S. Ba a, A.R. Ndiaye b, B. Ndiaye b,.K. Fall b, I. Diedhiou b, I. Diallo b, A.R. Ndiaye c, Y. Diop d,

.C. Diakhaté c, P.S. Mbaye b