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@ k’h&moglobine A, transporteur majoritaire de I’oxyg&ne, est constikke d’un h&i‘rot&ram&e de sow-unit& alpha et b&a de la globine. Sa synth&se est rbguke de faGon B minimiser I’accumulation de chaines libres risquant de former des pr&ipi- t6s cytotoxiques. Ainsi, I’hypo- these de mol&cules chape- ronnes capables de r6guler la stabiN, I’assemblage et le repliement de ces sous-unit& a et6 avancbe depuis longtemps sans que leur existence n’ait jamais et6 prow&e. Une Bquipe ambricaine vient, pour la pre- miere fois, d’identifier une de ces prot6ines par le biais de 1’6tude de I’ensemble des genes actives par le facteur de trans- cription Brythro’ide GATA-1. Cette protkne, appeke pro- tbine stabilisante de I’alpha- h6moglobine (PSAH), est pr& sente en quantite abondante dans I’organisme et forme un complexe spkcifique stable avec les chaines alpha libres uniquement. Elle protbgerait
18
contre la prkcipitation des formes libres de I’alpha-glo- bine en solution ou dans les cel- lules vivantes. Afin d’&udier le rBle de la PSAH in vivo, des souris ont Bt6 rendues deficientes pour le gene de la PSAH. Leurs concentrations en htimoglobine et leurs hr+matocrites etaient normaux, indiquant une syn- these normale des chaines de la globine, mais le nombre de r&i- culocytes etait augmentit, signe d’un raccourcissement de la durke de vie des h6maties et done d’une h6molyse. Cexamen du frottis montre des anomalies morphologiques des r&iculo- cytes et des Brythrocytes iden- tiques g celles retrouvbes au tours de la b&ta-thalassemie avec presence de ponctuations basophiles et de corps de Jolly caractkistiques de la presence d’h6moglobine dknaturke. La PSAH semble done n&es- saire & l’&ythrop&se en evitant les effets d&t&es provoquk par la prkipitation des chaines alpha libres. La quantification du gene de la PSAH pourrait Btre un bon indicateur d’un exc&s de
chaines alpha libres, en parti- culier au tours des b&a-tha- lass6mies. Des indications the- rapeutiques pourraient &re envisagees dans un avenir proche avec la possibilitk d’ad- ministrer de la PSAH chez les patients atteints de cette maladie.
A.J. Kihm, Y: Kong, Nature 4 17 (13/06/02)
758-762
epuis le debut de I’Bpidbmie B VIH, p&s de 4 millions d’en-
fants sont dkc6dk du sida. Sur I,5 million d’enfants actuelle- ment skropositifs dans le monde, un tiers a contract6 I’in- fection par le biais de I’allaite- ment. Bien que la transmission durant la grossesse et l’accou- chement puisse Btre rbduite par I’administration d’anti-ktrovi- raux, la transmission au tours de l’allaitement est difficile- ment contr6lable. En effet, I’al-
laitement reste indispensable
dans les pays en voie de d&e-
loppement oh les risques de
d&&s des nouveau-n&s par
infections sont Blew&. Ce pro-
blkme est pr6occupant par
exemple en Afrique sub-saha-
rienne car il concerne plus de
IO millions de m&es s&oposi-
tives.
Parmi les b&b&s de m&es
s6ropositives n6s indemnes de
I’infection, 15 O/o seulement
seront contamin6s au tours de
I’allaitement. Les 85 ‘70 restant,
bien qu’expos& plusieurs fois
par jour pendant 1 & 2 an&es
au lait contamik, ne vont pas
contracter le virus. Par quels
mkanismes sont-ils prot6gk ?
Une Btude publibe dans le
Lancet montre le rBle crucial de
l’&ythropo’i&ine (EPQ) comme
facteur protecteur dans la
transmission du VIH au tours
de l’allaitement. CEPO est pr&
sente en quantit6 importante
dans le lait maternel. Les quan-
tit& consomm6es par un b6b6
au tours de l’allaitement
seraient similaires aux doses
parent&ales thbrapeutiques
donnbes au tours de I’anbmie
chez les pr6matur6s. D’autre
part, le rkepteur principal de
I’EPO est exprim6 chez les nou-
veau-n& au niveau de I’intestin
grsle. Chez la m&e, I’EPO
contribuerait au maintien de I’in-
Mgriti! de l’&pith&lium mam-
maire et rbduirait ainsi la charge
virale dans le lait. IngMe par
I’enfant, elle agirait de man&e
similaire au niveau du tube
digestif, diminuerait la permba-
bilit6 de 1’6pitht+lium et r6duirait
I’infectiosit6 des particules
virales. Le r6le prbventif de
I’EPO dans la transmission du
VIH devra 6tre confirm6 par des
Etudes portant sur I’adminis-
tration d’EP0 humaine recom-
binante B la m&e skopositive
et ?I son enfant.
M. Miller, P. Lliff.
Lancet 360 (19/10/02)
1246-1248
Revue Franqaise des Laboratoires, janvier 2003, N” 349