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Le seul magazine d’informations générales de votre terroir ème année 7

L'escoubo n°26 - février 2009

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La vie des gens au coeur de notre terroir :Gard rhodanien, Haut-Vaucluse, Drôme provençale, Ardèche méridionale

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Le seul magazine d’informations générales de votre terroir ème

année7

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Les AgassinsSavoir prendre le bonheur ou il se trouve !

La Table des Agassins un plaisir des sens

A quelques jets de pierre des remparts d’Avignon, le restaurant des Agassins vous accueille dans une grande bâtisse provençale pleine de charme. Toute la séduction du Sud est exaltée par une cuisine aux saveurs délicates.

Si la cuisine décline à merveille le savoir-faire régional et les produits frais du marché, il est grand temps de connaître le Chef Jean-Rémi Joly :Lorsque vous dînerez à la Table des Agassins, je vous conseille, même si cela n’est pas poli, de plonger le nez dans votre assiette. Vous saurez alors que vous êtes en Provence avec l’impression de respirer en plein midi les senteurs d’un jardin de plantes aromatiques. Il est vrai que la cuisine Jean-Rémi explose de mille parfums délicats. Le chef nous vient tout droit du Périgord où dès l’enfance, il se passionne pour la bonne cuisine. A douze ans, il travaille dans un restaurant du village et s’imprègne de l’atmosphère d’une cuisine simple et familiale. Plus tard, c’est l’école hôtelière. Au printemps 2000, il prend ses fonctions de Chef à la Table des Agassins. Selon l’inspiration du marché, il travaille les produits avec bonheur. Il ne laisse rien au hasard et découvre des petits producteurs qu’il met en valeur à travers ses créations. Indifféremment, il aime travailler la viande ou le poisson. Avec les épices, il s’essaie avec talent aux plus étonnants mariages.

Ce grand Chef qui aime remettre au goût du jour des plats oubliés, qualifie sa cuisine de franche et généreuse. Joëlle Clarin – (Crus et Domaines).On se laisse facilement tenter par le velouté d’écrevisse ou la douceur du foie gras de canard au torchon. Le médaillon de lotte et sa pissaladière aux oignons doux des Cévennes. Une explosion de saveurs avec le granité au thé au jasmin et menthe fraîche. Sans compter sur l’incomparable viande qu’est le filet de bœuf Aubrac aux noisettes torréfiées.La Table des Agassins est un lieu privilégié. Jean-

François Mariani et Jean-Rémi Joly vous y accueillent. Le parc centenaire seul témoin du passé raconte l’art de vivre et de manger en Provence.

52 av Charles de Gaulle 84130 PONTET (LE)Tél. 04 90 32 42 91 - Fax : 04 90 32 08 29

Mail : [email protected]

Hôtel **** Restaurant. Châteaux & Hôtels de France. Cuisine de saison. Cave de vins rares. Jardins, Piscine, Parking & terrrasse ombragés.

Jean-Rémi JOLY

Jean-François MARIANI

L’ESCOUBO 03

ÉDITORIALChères lectrices, chers lecteurs,

Oui ! Vous ne rêvez pas, L’ESCOUBO entre bien dans sa 7e année. Si le magazine existe et vit encore aujourd’hui, c’est bien sûr grâce aux annonceurs, mais aussi grâce à vous chers lectrices et chers lecteurs. C’est votre fidélité et à votre engouement pour le magazine L’ESCOUBO qui lui donne cette dynamique et qui permet aux annonceurs d’être confiants et fidèles. Merci à tous ! Toute la rédaction vous souhaite une merveilleuse année 2009.D’ailleurs cette année commence très bien pour L’ESCOUBO puisqu’il vous offre le portrait du roi de la Pop des années 80 en la personne de Patrick Hernandez. Encore une fois, votre magazine vous offre une grande diversité de reportages. Ne manquez pas de lire l’article sur Clovis Millet cet homme passionné, qui connaît mieux que personne la vraie vie des paysans d’antan et je pense que si je lui parlais de la crise actuelle, il saurait me dire : Aujourd’hui on parle de la crise c’est vrai, c’est dur ! Mais soyons tenace, les anciens quand les céréales étaient noyées par les inondations, ils plantaient vite du millet parce qu’à cette époque il n’y avait pas de subventions. Alors faisons comme eux !Il y a quand même des trucs qui énervent, la télé nous a appris qu’un député après six ans à son poste touchait la même retraite qu’un ouvrier après quarante ans de travail. Ah ! Eh bien la voilà la solution pour éviter la crise, Soyons tous député ! Ou plantons du millet...

Yves Furic

RENCONTREPatrick HERNANDEZ, un ariste en harmonie avec le terroir

SOLIDARITÉUne association de proximité

FLEURS & TERROIRLes conseils de ChristopheLa rose Marie-Claire

TRADITIONSLe panier paysanApiculture

MUSIQUELes bardes en fest-noz

RENCONTREClovis Millet

SOUVENIRSL’histoire d’un siècle en couleur

LANGAGELa parole est aux fleurs

ARTMichèle Chapuis-Maurette

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SOMMAIRE

L’Escoubo, On ne s’enrichit pas à la terre. S’enrichir, c’est la garder !

Michel Maurette

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ÇA ÉNERVE !

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Buston OdetteBOUTIQUE DE VIANDEPLACE SAINTE MARTHE

84200 CARPENTRAS

En compagnie de Jacques Rigaut le collectionneur d’iris, L’ESCOUBO vous invite à trouver les 7 erreurs qui se sont glissées entre ces deux photographies.

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uand j’arrive devant le portail du mas de l’Isle sur la Sorgue, j’avoue que je suis à ce

moment le plus heureux des hommes. Je vais rencontrer celui que toute la génération « Disco » connaît comme le Maître incontesté avec cette chanson qui avec lui a fait et continue à faire le tour du monde : Born to be Alive (1973). Ouah ! J’adopte une allure de journaliste qui ne s’émeut de rien, mais c’est faux, je suis en ébullition.

Ce jour là, il pleut. C’est Laetitia l’épouse de Patrick qui m’accueille comme si j’étais déjà un ami. Patrick arrive et me presse à l’intérieur. La pièce est immense, je ressens une ambiance chaleureuse. En entrant, je suis devant le coin de Laetitia, c’est elle qui gère la société. A gauche, le salon chaud et douillet, la cheminée est allumée et l’atmosphère est paisible. En léger contrebas, le home-studio de Patrick. C’est là qu’il compose de très nombreuses chansons pour son plaisir et pour ses amis. Ballerina et Children of Circumstance (Album 98). Aux murs, des disques d’or, de platines et même de diamant obtenu en Scandinavie. Je me tourne vers Patrick : Mais pourquoi Born to be Alive ? Patrick m’explique que si la traduction littérale veut dire : « Né pour être vivant », le sens exact qu’il a voulu donné est « Il faut se bouger et vivre pleinement » à méditer ! Plusieurs guitares trônent autour de la pièce. Patrick les collectionne : Rickenbacker, Gretsch, Fender, etc. Des guitares que des noms comme Elvis, Beatles, Rolling Stones, ont aussi appréciées.

Patrick Hernandez l’artiste

Né le 6 avril 1949 en banlieue parisienne, Patrick a une enfance choyée. A 15 ans, il suit des études en Angleterre et découvre

sa passion pour la Pop Music, au travers des Beatles. A 19 ans, guitariste, il parcourt la France au gré de ses engagements. Un groupe Paris-Palace-Hôtel cherche un guitariste chanteur, il les rejoint. Les producteurs de PPH cherchent une nouvelle chanson, Patrick leur fredonne deux mélodies. La vague Disco est sur son déclin mais le succès des Bee Gees, mix de la Pop et du Disco, donne une idée à la production. Les producteurs proposent à Patrick avec à la clé un contrat d’artiste solo, d’enregistrer ses deux chansons avec une rythmique Disco. Le premier contrat se signe en Italie et Born to be Alive devient, n°1. Puis c’est l’Europe entière et la France qui le classent en tête de tous les Hits. En 79, au Midem de Cannes, Patrick reçoit son premier disque d’or. La suite, tout le monde la connaît, n°1 dans le monte entier, Etats Unis compris, plus de

25 millions de disques vendus. Patrick fête ses 30 ans à New York et s’apprête à faire le tour de la planète avec sa chanson pendant 3 ans. Trois ans de voyages et de délires. Patrick réalise ses rêves d’ados, croise Paul Mc Cartney et BB King.

Arrêté par le FBI

Une folie de la réussite que personne n’imagine et qui engendre des situations incroyables comme cette anecdote que Patrick nous raconte : Lors d’un pari, j’achète la tenue d’un pompiste de station service. Ainsi vêtu en ajoutant à mon accoutrement : lunettes et chapeau de paille, je prends le Concorde. Arrivé à New York, avec en main une canne fusil en ébène provenant de ma collection, je suis arrêté à l’aéroport par le FBI pour port d’arme.

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RENCONTRE

PATRICKHERNANDEZ

Un artiste en harmonie avec le terroir

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Heureusement, je me fais connaître et avec beaucoup de largesse, les agents du FBI me libèrent. Seule condition, la canne est remise dans l’avion pour retour en France.

Les pieds sur terre

Même pendant cette période exaltante, Patrick reste un garçon simple, qui certes aime faire la fête, mais que les Rolls, les yachts, les palaces n’intéressent pas. Invité à se produire régulièrement partout dans le monde, Patrick Hernandez et sa chanson phare continuent de transcender les générations.

Et la fameuse légende Madonna, qu’en est-elle ?

Patrick et ses producteurs décident de monter une compagnie de danse à la Fame en vue d’une future scène live. Il auditionne des dizaines de choristes danseurs. Une petite brune, boulotte, aux oreilles percées d’épingles à nourrice se présente : Que savez-vous chanter ? Rien, excepté Jingle Bells répond-elle. Il comprend qu’il a affaire à un personnage pour le moins original. Elle improvise sur Jingle Bells et montre déjà une personnalité hors du commun. Madonna vient de faire sa première entrée en scène. Retenue pour sa prestation originale, Patrick n’a pas l’intention de la faire danser ou chanter à ses côtés, il veut la produire. 20 ans à l’époque, Madonna veut danser ou faire du cinéma mais surtout pas chanter. Elle passe une petite année à Paris, prend des cours de danse et refuse toutes les propositions. Elle rentre finalement aux Etats Unis. Elle revient au premier plan quelques années plus tard avec Holiday.

Pour écouter Patrick Hernandez :www.patrick-hernandez.comMySpace – Patrick Hernandez

Prochaine tournée : Mai 2009- RTL Disco ShowShow à l’américaine présenté par Plastic Bertrant avec Village People, Bonny M, etc.3 semaines dans tous les Zénith de France dont Le Dôme à Marseille, le Zénith de Montpellier, le Zénith de Toulon, etc.

Un artiste au cœur du terroir

Quoi de mieux pour un artiste que d’être en parfaite harmonie ? Quand je dis harmonie, ce n’est pas uniquement dans le domaine

musical, c’est aussi dans le domaine culinaire incontestablement sensibilisé par l’alliance des mets et des vins que produit le terroir où il a choisit de vivre. En mars 87, il rencontre Laetitia qu’il épouse 3 ans plus tard, le 1er juin 1990. En juillet 1997, il quitte la région parisienne et s’installe dans le Luberon et profite en famille de la vie provençale. Il a fallu 3 années pour qu’enfin Patrick et Laetitia trouvent leur havre de paix avec beaucoup de travaux en perspective. Profiter de la Provence pour Patrick, c’est : la pêche, la randonnée, mais surtout la cuisine et là, il ne manque pas le marché de Velleron. Alors quand je demande à Patrick ce qu’il aime cuisiner, les souvenirs des grandes cuisinières de sa famille affluent : la quiche de maman, le riz à l’espagnole de ma grand-mère, et bien d’autres mets. Cette vraie passion ne pourrait pas exister sans l’amour du vin. Il lui est donc facile de faire plaisir aux gens et d’apporter la convivialité comme à la Saint-Patrick où ses amis hors showbiz doivent honorer le maître en venant en kilt. Pour la petite histoire vinicole, Patrick explique que la propriété familiale en Anjou à une terre qui produit un vin blanc prestigieux qui se retrouve souvent sur la table Présidentielle. Un Savegnière du clos de la coulée de Serrant avec son goût très particulier de Pierre à feu Patrick nous signale qu’il est idéal pour accompagner un sandre au beurre blanc. Un autre vin régional celui-là, la cuvée Hautes pierres du Domaine de Tara à Roussillon qu’il nous

conseille pour accompagner des mets comme les poissons en sauce et autres langoustines rôties au beurre d’estragon.

En décembre 2006 la petite Victoria est née et a apporté encore plus de soleil chez Laetitia et Patrick dans cette maison déjà forte en bonheur et en convivialité.

Patrick Hernandez a été intronisé pour son amour du terroir :

Confrérie de la Truffe de CarpentrasConfrérie de la fraise de VelleronConfrérie de l’asperge de MormoironIntronisé en tant que Roi de la Confrérie de Saint-Vincent des Vignerons de Visan au Chapitre d’été 2008.

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es vins à bulles ont le vent en poupe. Le tour de France des vins effervescents est d’une richesse considérable. Pour le Sud, nous nous référons volontiers à la Blanquette de

Limoux, au confidentiel Saint-Peray et à l’incomparable Clairette de Die qui pétille encore plus de bonheur dès lors qu’elle se trouve en terres de Provence. Cette dernière est issue de sols argilo-calcaire qui s’étalent d’ouest en est, d’Aouste-sur-Sye à Chatillon-en-Diois. Ce joli vin à qui l’on prête 2000 ans d’âge répond à un mode de fabrication unique en France : « La Méthode dioise ancestrale. » Il est le fruit d’un assemblage majoritaire de muscat, petits grains et de clairette blanche.

La Cave de Jaillance, avec 250 viticulteurs coopérateurs est la plus grosse entreprise viticole de la vallée. Fondée en 1950, elle est le principal élaborateur de Clairette de Die et joue un rôle déterminant dans cette appellation. Sa capacité de communication permet à la Clairette de conquérir et de garder un nouveau public.

La Cuvée Excellence tradition de Jaillance :

Cette bouteille, à la tournure des plus séduisantes et sa silhouette rendue attrayante par la simplicité de sa parure, invite à se rassembler autour d’elle pour que le miracle de la convivialité s’accomplisse. Un nez fin, très muscat, aux arômes de fleurs blanches et notes de mandarines engage, par sa fraîcheur à une dégustation à longs traits. Ses arômes simples et directs de roses blanches enrobées de miel, sont particulièrement plaisants. Son faible degré alcoolique destine cette boisson pour de nombreuses occasions : Un apéritif impromptu, sur un dessert sur une salade de fruit ou, tant pis pour les puristes, sur une émulsion de glace aux citrons et de clairette que l’on sert entre deux plats ou en fin de repas.

Pierre GalaudCave Die-Jaillance 26150 DieTél. : 04 75 22 30 00 / 04 75 22 30 15

L’EFFERVESCENCE DE JAILLANCE

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Association crée en 1989, a pour but de : « trouver un logement à chacun ». Elle propose des logements d’accueil temporaire, en sous location ou en bail

glissant. Ces différentes possibilités permettent de choisir la solution la plus adaptée avec les familles en situations difficiles : décohabitation suite à séparation, dettes, logement insalubre. En parallèle l’Association propose aux familles un atelier de recherche de logement ainsi qu’une initiation aux démarches administratives, un rappel des obligations et des droits des locataires, la façon de se présenter devant un futur bailleur, à l’installation dans un nouveau logement et à son entretien. Toutes les familles accueillies ou prises en charge sont suivies par un travailleur social afin de les aider à gérer leur budget.

Il y a une quinzaine d’années l’association a souhaité proposer un autre service en ouvrant un magasin intitulé « SET autrement » Ce magasin reçoit des dons de vêtements usagés mais en bon état, ainsi que des objets de puériculture et de maroquinerie. Ils sont mis en vente après avoir été remis en état, triés, nettoyés et repassés, par une équipe de cinq bénévoles très dynamiques. Ce magasin est très fréquenté. En effet la boutique toujours impeccable présente les vêtements de façon agréable. Le chaland peut choisir seul, recueillir l’avis de la bénévole en charge de la vente. Ce lieu répond aux besoins de tous. On y trouve de la layette à 0.50 €, des chemises à 1.50 € ou 2 €, des pantalons, des jupes et des pulls à 3 €, des manteaux à 5 ou 10 €.

Cette initiative permet d’aider les familles avec dignité et d’apporter près de 40% de revenus pour l’Association. S.E.T. qui peut ainsi être plus autonome et monter une crédibilité certaine aux financeurs institutionnels.

Le magasin est ouvert à toutes et à tous 3 jours par semaines

mercredi, jeudi, vendredi Grande Rue à St Paul Trois Châteaux

de 9h00 à 12h00 et de 15h00 à 18h00.

« SOLIDARITÉ ENTRAIDE TRICASTINE »

UNE ASSOCIATION DE PROXIMITÉ.

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Les conseils de CHRISTOPHE

La Rose Marie Claire, édition 2009, du 2 au 8 marsPendant une semaine, La Rose Marie Claire est vendue dans plus de 6 000 points de vente chez nos partenaires revendeurs : les 5 200 fleuristes membres agréés du réseau Interflora et les fleuristes indépendants participants.Cette rose reconnaissable à son emballage est vendue 3 € dont 1,50 € est reversé aux associations qui agissent pour la scolarité des petites filles défavorisées.

Au Cambodge : construction d’écoles pilotes et scolarisation complète de 100 nouvelles petites filles chaque année avec l’association « Toutes à l’école ».

Au Bénin : Scolarisation de petites filles au sein de 15 écoles avec l’ONG CARE France.

En France : Financement de bourses d’études secondaires et supérieures pour des jeunes filles vivant sous le seuil de pauvreté en collaboration avec le Rotary International.

Parce que l’éducation des filles fait avancer le monde.

On estime qu’aujourd’hui, plus de 200 millions de petites filles dans le monde n’ont pas la chance d’aller à l’école. Pourtant, toutes les études s’accordent à dire que, lorsque l’on éduque les femmes, c’est le pays tout entier qui progresse.

Depuis 3 années, avec enthousiasme et conviction, Interflora est partenaire de La Rose Marie Claire. La ferveur de créer, de bâtir, d’apporter du bonheur à celles et ceux qui en ont le plus besoin n’a d’égal que l’émotion que l’on ressent lorsque l’on partage et que l’on fait partager. C’est avec force et générosité que les artisans fleuristes,

membres agréés du réseau Interflora mettent tout leur savoir faire et toute leur disponibilité au service de cette opération qui mobilise en chacun d’entre nous l’énergie du don de soi et du partage.

FLEURISTE DÉCORATEUR

Nous vous accueillons 7j/7 de 8h30 à 19h30 non stop (Dimanche de 8h30 à 12h30)

Pierrelatte : avenue du Général de GaulleTél. : 04 75 96 48 11

N° indigo : 0825 815 510 – Fax : 04 75 98 88 01Site internet : www.monfleuriste.eu

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Un produit de la nature dans le respect d’elle-même.

Sophie Mus a appris le métier chez un apiculteur qui produisait son miel selon le cahier des charges de l’Agriculture Biologique. Après trois années, elle décide de suivre une formation pour obtenir un diplôme agricole qui lui permet de s’installer en tant qu’apicultrice en juillet 2004. Elle continue bien sûr à travailler dans le même esprit que l’agriculture biologique qui pour elle est la seule façon de produire du miel dans le respect de l’homme et de l’environnement. Ses ruches sont situées hors des grands axes routiers, elle n’utilise aucun produit répulsif ou antibiotique, extrait le miel et le conditionne à température ambiante. Les propriétés de ses miels sont ainsi conservées. Afin de formaliser son mode de production, l’activité de Sophie est actuellement en cours de labellisation (AB). Sophie s’occupe elle-même des reines de race Buckfast à partir de souches achetées à des éleveurs. Son cheptel s’élève à 200 ruches : petite exploitation mais dont elle gère chaque aspect (soins des ruches, transhumances, récoltes, extractions, mise en pots, commercialisation). Si aujourd’hui la production est d’environ 2 tonnes, l’objectif est d’atteindre d’ici un an les 4 tonnes.

Sophie Mus propose une gamme de miel avec une palette de goûts très différente où les amateurs s’y retrouvent tout particulièrement : Miel d’acacia, de lavande fine, de fleurs du Luberon, de garrigue, de châtaignier, de bruyère blanche.

Chantemiel se situe à Sivergues au cœur du Parc Naturel Régional du Luberon à une dizaine de kilomètres d’Apt une cinquantaine de kms d’Aix-en-Provence et une centaine de kms d’Avignon. Petit village Vaudois qui a su garder le charme des vieilles pierres dans un environnement préservé.

Dernière minute :

Si les 200 ruches restent sur les lieux magiques en pleine nature, le siège social et la miellerie se déplace et s’installe à l’Isle-sur-la-Sorgue à Petit Palais à partir de juin 2009.

Contact : Sophie MUS – Tél. 04 90 74 07 02

ChantemielSophie MUS. Apicultrice récoltante.

L’ESCOUBO

ous prenez deux menuisiers, Bernard le père et Vincent le fils, c’est indéniable, ils aiment les

planches, Jean-Michel le toubib qui croit que la musique soigne tous les maux, Luc l’imprimeur de très bon caractère qui donne une bonne impression, Oswald le conducteur de travaux qui de surcroît est élu du peuple, ça facilite les démarches envers le chef du village et Yann le chargé d’insertion pour les cas difficiles et Dieu sait qu’avec la bande, il a du boulot ! Pour leur première soirée cabaret organisée de mains de Maître, le samedi 17 janvier, à 20h00, la salle des fêtes de Caderousse était comble. 200 adeptes de la vraie chanson de variété ont bu, mangé, chanté, joué, et rebu dans une ambiance de folie du début de soi-rée jusqu’à tard dans la nuit. Tous les styles, des compositions perso, des quizz, une ambiance digne d’un camp gau-lois retranché avec festin à la clé. Une soirée de convivialité et de surcroît, le versement de la totalité des bénéfices à « l’association des secouristes sans frontières ». Guitaristes, percussionnistes, chanteurs, d’une polyva-lence décoiffante, les virtuoses de la convi-vialité ont vraiment été très forts. Ces Bardes tous férus de musique et affublés d’un égo incroyable quant à leur envie de briller sur scène sont en fait une bande de potes indé-boulonnable qui dégage une sympathie à toutes épreuves. Au prochain Banquet !

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CaderousseLes bardes en fest-noz

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ort de ses 2735 ha-bitants, tous mobili-sés par le Téléthon,

la commune de Caderousse a pu donner un chèque de 5 880 € à l’AFM.

2246 km ont été effectués à pieds, à cheval à vélo et en tandem autour de la digue.

Notons que les Men-here ont joué une grande partie de la soirée au rythme effréné d’une chanson toutes les trois minutes. (Ils sont partout !)

Petit village grosse mobilisation

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histoire commence par la dis-parition de sa fourche à creu-ser les betteraves sucrières.

Un ami lui parle alors des puces de Jon-quières et Clovis s’y rend. Ebloui par la diversité des outils exposés, il en recon-naît certains qu’il a lui-même utilisés. Il décide de les rassembler.

Arrivé à Orange, il est très facile de trouver la direction de Caderousse. Par contre, dans le village, il faudra demander la ferme Prarousset. Elle se trouve un peu plus au nord. Mais, avec toutes ces petites routes qui traversent la plaine, il est facile de se perdre. Quand l’asphalte tourne à angle droit en direction de la chapelle de Gabet, continuez sur le chemin de terre, jusqu’à la cour où le vieux chien dort à l’ombre du figuier. Hélène et Clovis vous accueillent avec un sourire permanent. Hélène est native de Piolenc et Clovis depuis moultes générations d’agriculteurs est un vrai caderoussien. Ils fêtent cette année leurs soixante ans de mariage. Les présentations faites, posez-lui une ou deux questions sur son métier d’agriculteur et attendez. Clovis rassemble alors ses souvenirs et sans crier garde, vous vous trouvez rapidement transportez au temps des charrues, des houes, du travail à la main, de la culture de la garance, du millet à balai et de la betterave sucrière. Sa collection, il l’a conçu en retrouvant par-ci par-là des outils dont il connaît parfaitement l’histoire et l’utilisation. Le grenier en est tapissé. La moindre petite pointe faisant partie du ferrage d’un cheval, le plus petit morceau de porcelaine trouvé dans le sillon de la

charrue, tout est là. À l’époque, son père cultive des betteraves sucrières qu’il porte à la sucrerie d’Orange Construite en 1895 elle s’est arrêtée en 1962. On n’y fabrique pas moins de 900 tonnes de sucre par jour. Pendant la guerre, Clovis raconte que les agriculteurs avaient droit à 20 kg de sucre gratuit par an. Parfois il part déraciner la bruyère pour faire du charbon de bois, combustible nécessaire aux gazogènes. Dès l’âge de neuf ans, il mène les chevaux et il se souvient du ramassage des genêts

sur la digue avec la grande charrette. Quand il nous parle de la garance, cette plante dont la racine était utilisée pour fabriquer un colorant rouge comme celui qui servait à teindre les pantalons des soldats de la guerre de soixante-dix, il devient intarissable : « c’est une plante que le mistral n’effraie pas ». Appelée en Flandres au Moyen Age « le sang Notre-

Dame » C’est Jean Althen (1709- 1774) (de son vrai nom Savinias Althounian) venu de Smyrne en 1756 qui l’introduit en France. Ce bienfaiteur a légué son nom à un terroir de Monteux, devenu Althen-les-Paluds. Un mémoire de la Chambre de commerce d’Avignon expose qu’en 1860, l’industrie de la garance constitue la principale richesse du Vaucluse. Après l’indigo, la garance est la substance teintoriale la plus importante que nous fournisse le monde végétal. On ne pouvait la recueillir que tous les trois ans. La racine de garance se trouvait parfois à plus d’un mètre de profondeur. On l’arrachait avec une charrue traînée par 20 à 24 bêtes et ceci pour une racine de trente mois. À Caderousse, on cultivait beaucoup de céréales (orge, blé, maïs) mais quand le Rhône sortait de son lit et inondait la plaine, la bouée de sauvetage était le millet à balai. On le semait d’avril à fin mai et on le récoltait du 20 août au 15 octobre. Il y avait au moins 40 artisans qui travaillaient pour le balai. Le matin, les balettiers emmenaient leur production dans des charretons, à des personnes, surtout des femmes, qui les ficelaient. On récoltait à la faucille et on charriait le tout pendant dix jours afin de faire un bon stock avant de les égrener et de les défeuiller : Comme dit Clovis : « Cette collection, c’est aussi en souvenir du travail des anciens » Il serait trop long de décrire tous les outils que Clovis possède, c’est pour cela qu’il est préférable de visiter l’endroit. Alors que dans les musées officiels il y a des horaires, des jours de visite et des prix souvent prohibitifs; chez Hélène et Clovis c’est la sympathie, la gentillesse et le respect du travail qui priment. Alors si vous en avez l’envie, en essayant de ne pas trop déranger la tranquillité du lieu, demandez la direction de la ferme Prarousset et faites bien attention de ne pas vous perdre !

Yves Furic

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UN HOMME DE PASSION :

CLOVIS MILLET

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OrangeL’histoire d’un siècle en couleursu 11 rue Saint-Martin, pendant un siècle, se sont succédés de

vrais professionnels. Nous leurs avons parfois donné le nom de « Marchands de couleurs ». Ce mot rien qu’en lui-même fait rêver. Faire croire aux enfants que l’on pouvait vendre les couleurs de l’arc-en-ciel n’est ce pas une belle image.La boutique de Mme Frédé-rique MELI, d’après de nom-breux témoignages aurait été ouverte vers 1910. Et depuis ce temps, même si les propriétai-res ont changé, la spécialité a toujours été la droguerie.

Si Frédérique en est la propriétaire depuis 5 ans, c’est tout simplement parce que son père Michel Grenier a géré l’endroit dès 1975 jusqu’en 2003. Chimiste de formation, il fabriquait du savon de Marseille avec de l’huile de palme.

Nostalgie des commerces d’antan, chez Frédérique on trouve encore : Des filets à provisions, filets à jambon, des bats-tapis, du baume LAUTIER, fabriqué à Valence, pour les courbatures, des plumeaux, des filtres plissés pour passer le vin d’orange, des mèches à pétrole et aïe, aïe, aïe ! Des martinets.

Bientôt, la boutique du 11 rue Saint-Martin n’existera plus. Frédérique a bien l’intention de faire perdurer la profession. Un autre quartier d’Orange l’accueillera et pour ne pas bouleverser la tradition, elle emportera avec elle l’entourage de la devanture que son père lui-même avait fabriqué en son temps. Belle initiative pour le souvenir des anciens qui ont fait des petits commerces de proximité le meilleur service aux citoyens.

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Plus qu’une cave !Un vrai caveau de pays !

Vente au détail (Côtes-du-Rhône, Vins de Pays...)Spécialisé dans les produits de l’agriculture biologique.

Produits sous label (Goûtez l’Ardèche).Direct producteur.

Marché paysan hebdomadaire (vendredi après-midi)Sentiers vignerons et botaniques, point « circul’livre ».

Caveau ouvert du lundi au samedi midi de 9h00 à 12h00 et de 15h00 à 18h00.

Quartier les Auches – 07700 Bourg-Saint-AndéolFléché à partir de la gare.

Tél. : 04 75 54 51 34 – Fax : 04 75 54 77 02Courriel : [email protected] : www.vigneronsbsa.comBlog : www.coopbsa.blog.fr

CAVE COOPERATIVE VINICOLEBOURG-SAINT-ANDEOL (ARDÈCHE)

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la faveur d’étés humides et/ou de changements de méthodes culturales, les vignes recolonisées par les adventices et autres plantes sauvages se font

des plus visibles dans nos régions. Ce doux euphémisme étant prononcé, on est bien obligé de constater que l’époque des vignes « jardinées » est définitivement révolue. L’intérêt de ces vignes plus « naturelles », s’il n’est nullement œnologique (et encore c’est à vérifier) est pourtant bien réel. La reconquête du milieu par les plantes indigènes peut révéler des découvertes étonnantes.

Un vigneron, artiste, érudit et un peu original pouvait à loisir ramasser dans ses vignes raisins, mûres, asper-ges et ... sapins de Noël. Sans en arriver là ces parcelles peuvent révéler quelques surprises, comme ce magni-fique pied d’ailante surgis-sant d’une parcelle gardoise. Il faut d’abord signaler que l’agence méditerranéenne (Languedoc-Roussil lon) de l’environnement classe cette espèce comme enva-hissante et donc proscrite de plantation. En effet, sa capacité de reproduction, sa ré-sistance à la pollution, sa méthode de colonisation (elle

émet un désherbant naturel qui empêche toute pousse d’autres espèces) et une tendance au drageonnement la rendrait inéradicable. Il est bon de constater que la même plante proscrite par les uns est considérée comme la solu-tion pour végétaliser les remblais talus et zones polluées. Tout est dans la façon de voir les choses !

Rassurez-vous, l’ambiguïté de l’utilité du « faux vernis du Japon » ne date pas d’aujourd’hui. N’a-t-il pas été importé de Chine en 1855 par Guérin-Menneville comme plante-hôte d’un bombyx censé remplacer le ver à soie du Mûrier

décimé par la pébrine et sauver ainsi l’économie d’une région.

D’un point de vue séricicole, le succès ne fut pas au rendez-vous. De même les excellents résultats qu’obtint Louis Pasteur sur le bombyx du mûrier, ne suffirent pas à endiguer l’effondrement de la production locale de vers à soie, victime de la concurrence asiatique (déjà !) Même si la

plante, elle, est restée et a commencé son inexorable colonisation !

À

Aimante l’ailante ou envahissante ?

L’ESCOUBO 13

La parole est

aux fleurs

outes les femmes et ceci de puis la nuit des temps, aiment les fleurs. Dans la nature, comme les

coquelicots dans les champs de blé, coupées en bouquet dans un grand vase, offertes seule comme une rose, témoignant une passion amoureuse, etc. Mais savez-vous que ces reines de beauté ont un langage ?

En voici quelques exemples : Le bleuet c’est le premier amour, le crocus annonce une certaine inquiétude, l’œillet est la preuve d’un amour vif et pur, la rose rouge c’est l’amour avec la tendresse et la violette présage d’une grande timidité.

La liste est longue et d’autres fleurs seront citées dans les prochains numéros. Mais dans les années 30, certains conseils veulent faire croire que les fleurs sont parfois

et ceci, suivant leur utilisation, des preuves d’amour... douteuses : « Il faut éviter avec soin de laisser, la nuit, des bouquets de fleurs dans la chambre à coucher, car le parfum qu’elles exhalent, respiré sans aucun renouvellement d’air pendant toute la durée du sommeil, porte à la tête et risque d’occasionner de graves indispositions. Jusque là ça va, mais attendez la suite - Les émanations de fleurs, quand elles sont trop fortes, peuvent même aller, étant longtemps respirées, jusqu’à déterminer l’empoisonnement ».

Eh oui ! Jacques Brel avait tout compris : « J’vous ai apporté des bonbons, parce que les fleurs...»

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présente aux Salon des Vins du Tricastin« Omelettes aux truffes »

dimanche 8 février 2009

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Cave La Suzienne26790 Suze-la-Rousse

www.la-suzienne.come-mail : [email protected]él. 04 75 04 80 04 - Fax 04 75 98 23 77

Ouverture du Caveau : Tous les jours de 8h30 à 12h30 et de 14h00 à 19h00

il y a un rendez-vous à ne pas manquer, c’est bien celui où vous convie au théâtre « Art en scène » Alain Tholl de

Lenclos. Une heure de plaisir à écouter les lectures et déclamations des œuvres littéraires de Michèle Chapuis Maurette de l’Académie des Provinces Françaises. Avec les voix d’Alice Hygoulin, d’Alain Tholl de Lenclos et bien sûr de Michèle Chapuis-Maurette.

Le Vendredi 13 février 2009 à 18h00.

Un cocktail sera donné à l’issue de la représentation lors d’un échange entre comédiens et public.

L’Art en Scène Théâtre8 rue Londe

84000 Avignon

Réservations souhaitées par téléphone au 04 90 85 47 38 ou par Courriel : [email protected]

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Les œuvres de Michèle Chapuis-Maurette en scène

Stage dans les Alpilles

PEINTURE HUILE - ACRYLIQUE - AQUARELLE - PASTEL DESSIN - FUSAIN

Mas Maurane – Petite route d’Arles – 13150 Tarascon-en-ProvenceTél. : 04 90 91 20 36 – Portable : 06 78 57 12 36 - Email : [email protected] ou [email protected]

Dans un mas provençal du XVIIe avec piscine couverte et chauffée de début avril à fin octobre, Yasmine Bloch propose des STAGES

en toute saison « avec ou sans séjour »

L’ESCOUBO14

histoire des chansons insolites d’Adrien a débuté un été 2004. Après une route musicale riche il

se lance dans l’écriture de l’Album « nuit insolite », 11 titres tendres et aériens pour découvrir son univers.Le spectacle : Dans la nuit insolite d’Adrien on trouve la belle Néphthys, fille déesse au nom destructeur, sa vie comme celle des autres est un vrai jeu d’échecs, une partie à surveiller et à savourer aussi délictueuse qu’une valse diabolique.Les musiciens : Adrien Bernard (28 ans) a découvert la musique à 5 ans avec le violon. Adolescent, entre batterie et guitare il joue dans différents groupes et débute les cours de piano moderne jazz. A la même période il est recruté comme violoniste dans le groupe ardéchois « Le Clan ». Il va vivre une belle aventure de 7 ans

avec eux d’où naîtront 3 albums et plus d’une centaine de concerts. Gabriel Todesco (31 ans) fait parti de ces talentueux autodidactes, avant tout passionné de musique et de guitare. David Bruley (32 ans) est issu d’une formation de percussionniste classique aux conservatoires de Dole, Dijon, Chalon sur Saône et Villeurbanne. Sa soif de découverte l’amène à rencontrer de grands maîtres de percussions traditionnelles qui l’ont formé aux percussions orientales et brésiliennes.L’ambition des trois compères est bien de se produire toujours plus, de partager leur passion, leur musique et d’aller toujours plus loin dans la recherche et la création artistique.

Bon de commande à télécharger sur : http://nuit-insolite.com ou commande directe à [email protected]

L’

À la recherche de la création artistique

Le coin du

typographe

D’où ça vient ?

L’esperluette « & » était systémati-quement utilisée, y compris dans les textes courants, pour la conjonction de coordination « et », sauf en début de phrase. Cette ligature du e et du t existait déjà chez les Romains et a toujours été utilisée dans les écritu-res calligraphiques qui ont précédé la typographie.

Yves Perrousseaux

Aimer, ce n’est pas se regarder l’un l’autre ;

c’est regarder ensemble dans la même direction.

Antoine de Saint-Exupéry.

La phrase à méditer

Un très joli mot de la langue française qui sonne merveilleusement à nos oreilles, écoutez ! « Un palindrome ».

Du grec « palin » (en arrière) et « dromos » (course) Celui-ci représente un mot ou un groupe de mots que l’on peut lire dans les deux sens.Il y en a de très beaux comme : « Esope reste ici et se repose », « Engage le jeu que je le gagne » ou encore « La mariée ira mal ».

Mais il y a aussi la ville de « Laval » ou le verbe « Ressasser » et le mot « kayak ». Les heures peuvent être palindromiques : 10 : 01 et 20 : 02. Bon ! Pour finir et vous laissez vous amuser à en trouver d’autres, il y en a un qu’il faut surtout éviter, c’est le mot : « radar ».

Le saviez-vous ?

L’ESCOUBO 15

Trimestriel Numéro 26février 2009Directeur de la publication Rédacteur en chef Publicité Yves Furic 9, rue Saint Louis - 84860 Caderousse

Bureau : 09 71 36 91 20Portable : 06 63 62 62 28

Site internet :www.lescoubo-magazine.presse.fr courriel :[email protected]

Création : nov. 2002 Dépôt légal : février 2009ISSN : 1638-0088Conformément aux lois et règlement en vigueur, l’annonceur est seul responsable du contenu de ses annonces publicitaires. La direction se réserve le droit de refuser de publier tes textes ou publicités sans en donner le motif.

Mise en pagesPierre Mourlevat

Impression Delta Color 30900 Nîmes

Le parler que j’aime, c’est un parler simple et naïf,

tel sur le papier qu’à la bouche.Je parle au papier

comme je parle au premier que je rencontre.Michel de Montaigne

(1533 - 1592)

ABONNEZ-VOUS !Noter sur papier libre : votre nom, prénom, adresse complète et numéro de téléphone, accompagnés d’un chèque d’un montant de 12 €, couvrant uniquement les frais d’envoi pour quatre numéros, à l’ordre de L’ESCOUBO à l’adresse suivante :

L’ESCOUBO Magazine9, rue Saint-Louis - 84860 Caderousse

Bonne lecture !

c’est à lire

e conte a toujours été une spécialité provençale. Les plus célèbres conteurs, d’Alphonse Daudet à Rodolphe Bringer, étaient souvent des provençaux

exilés à Paris qui n’avaient trouvé que ce moyen pour voyager dans leur tête et se rapprocher un peu, par ce biais, du pays. Il est donc singulier de constater que « Les Contes du Maset » ont été écrits par Yves Furic qui lui est tout ce qu’il y a de parisien d’origine, bien qu’il vive depuis quelques décades dans notre région et qu’il ne semble pas pressé d’en partir. On ne sait qu’à la fin du livre si cette quête a trouvé une fin mais elle aura permis à l’auteur de nous raconter quelques histoires peu communes, frisant parfois le surnaturel mais toutes frappées du sceau du vécu. Dans une langue proche de nous, ces contes nous emmènent à la rencontre de provençaux toujours énigmatiques à la découverte de secrets mignons ou graves. À lire sans modération pour se balader en Provence, du Gard au Luberon et même plus loin encore sans se fatiguer.

Marc Olivier

Pour vous le procurez, envoyez votre commande sur papier libre à L’ESCOUBO Magazine, 9 RUE SAINT-LOUIS, 84860 CADEROUSSE, en précisant : Le nombre d’exemplaires, votre nom, votre prénom et votre adresse complète. Un chèque du montant de la commande (10 € le livre + 2€ de frais d’envoi) Chaque livre est expédié en un seul exemplaire dans une enveloppe spéciale. Vous recevrez votre commande sous 8 jours avec une dédicace personnelle de l’auteur. Si vous faîtes un cadeau à une personne de votre entourage, précisez le prénom de cette personne.

Les Contes du Maset

Solutions des 7 erreurs

• Le rond du chapeau est plus étroit.• L’iris entre les bras du jardinier a disparu.• La pointe droite du chapeau n’existe plus.• Il y a des plantes en plus à droite du jardinier.• Le pantalon recouvre la chaussette.• Il manque l’ombre sur le toit.• Il manque un piquet.

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C’est en 1965 que Max et Jean-Pierre Brunet s’installent à Carpentras et créent une boucherie charcuterie.

Dès 1987, un rayon traiteur voit le jour sous la responsabilité de Jean-Pierre et de sa femme Nadine. En 2001, fort de sa notoriété et de sa qualité, le rayon traiteur se développe a tel point que Jean-Pierre et Nadine en étroite collaboration avec leurs deux fils Alex et Christian, s’installent sur la commune de Monteux et construisent un magnifique bâtiment comportant une grande cuisine de 700 m2 aux normes Européenne.

Un restaurant de 60 couverts est destiné au entreprises locales. Dès le début de l’an-née 2004, le restaurant est agrandi avec trente couverts supplémentai-

res et comprend des bureaux administratifs.

Aujourd’hui, encadrés par Jean-Pierre et Nadine, qui conseillent et gèrent, Alex est devenu le responsable des achats et du matériel alors que Christian est le chef de cuisine de ce grand établissement qui garde au fond du cœur l’amour de la bonne cuisine et le goût du terroir.