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1 L’ÉTRANGE NUIT DE NOCES DE MA FEMME ET DE MON FILS 1. Le doute Nous formons une famille moyenne, d’origine maghrébine, tout à fait normale. Ma femme Jamila, trente-cinq ans et moi-même, Mourad, trente-huit ans, sommes professeurs dans le même lycée. Nous avons deux enfants. La petite dernière, Hanane a huit ans. Adorable fillette blonde bien potelée, toute en courbes douces, elle vit pleinement sa période Barbie. Notre fils Karim, douze ans, garçon tranquille jusque-là, entre dans la période critique de la puberté. Il a mué il y a six mois. Lorsqu’il parlait, cela nous amusait et il râlait. Il est capable de piquer de terribles colères, surtout envers sa mère. Il se montre moins agressif envers moi. Il sait bien que je ne le crains pas et lui infligerais une raclée s’il le méritait. Tout de même, je devrais faire attention. Pour la première fois, samedi soir, il m’a battu au bras de fer sans que je veuille le laisser gagner. Et lors de notre dernière bagarre pour rire, sur le tapis du salon, il m’a immobilisé. J’ai dû demander grâce pour ne pas être étranglé. Il faut dire que son poids est nettement en dessus de la moyenne, presque égal au mien. Cette surcharge pondérale lui passera à l’adolescence, disent les médecins. J’avais bien remarqué quelques changements ces jours-ci. Contrairement à son habitude, Hanane est facilement bougonne et irritable. Je trouve que Karim a tendance à me regarder d’un air supérieur. Il me chercherait qu’il ne s’y prendrait pas autrement. Même ma femme Jamila a changé : elle parait souvent perdue dans ses pensées. Et au lit, lors de nos ébats nocturnes, elle me chuchote plus que jamais de me taire. « Ils » pourraient nous entendre. « Ils », ce sont évidemment nos enfants qui dorment dans des chambres voisines. Un comble, tout de même, car c’est elle qui crie. Certains changements sont indubitablement liés au calendrier scolaire. La fin de l’année approche et tous nos emplois du temps sont bouleversés. Karim a horreur de rester en permanence. Il téléphone alors à Jamila de venir le chercher. II abuse. Ils passent beaucoup de temps dans les encombrements. Hier soir, Jamila était dans la chambre de Karim pour lui dire bonsoir, Hanane, assise sur le canapé près de moi, jouait avec ses poupées. Curieux cela aussi car d’habitude Hanane est la première couchée. Observant Hanane, je cherchais à comprendre ce qu’elle faisait. Elle avait des difficultés à obtenir de Barbie le bon geste envers Ken. – Pourquoi tu t’énerves, ma chérie ? – Barbie n’arrive pas à toucher le zizi de Ken !

L'étrange Nuit de Noces de Ma Femme et de Mon Fils

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Un mère succombe volontairement aux avances de son fils, sous le regard de son mari cocu.

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L’ÉTRANGE NUIT DE NOCES DE MA FEMME ET DE MON FILS 1. Le doute Nous formons une famille moyenne, d’origine maghrébine, tout à fait normale. Ma femme Jamila, trente-cinq ans et moi-même, Mourad, trente-huit ans, sommes professeurs dans le même lycée. Nous avons deux enfants. La petite dernière, Hanane a huit ans. Adorable fillette blonde bien potelée, toute en courbes douces, elle vit pleinement sa période Barbie. Notre fils Karim, douze ans, garçon tranquille jusque-là, entre dans la période critique de la puberté. Il a mué il y a six mois. Lorsqu’il parlait, cela nous amusait et il râlait. Il est capable de piquer de terribles colères, surtout envers sa mère. Il se montre moins agressif envers moi. Il sait bien que je ne le crains pas et lui infligerais une raclée s’il le méritait. Tout de même, je devrais faire attention. Pour la première fois, samedi soir, il m’a battu au bras de fer sans que je veuille le laisser gagner. Et lors de notre dernière bagarre pour rire, sur le tapis du salon, il m’a immobilisé. J’ai dû demander grâce pour ne pas être étranglé. Il faut dire que son poids est nettement en dessus de la moyenne, presque égal au mien. Cette surcharge pondérale lui passera à l’adolescence, disent les médecins. J’avais bien remarqué quelques changements ces jours-ci. Contrairement à son habitude, Hanane est facilement bougonne et irritable. Je trouve que Karim a tendance à me regarder d’un air supérieur. Il me chercherait qu’il ne s’y prendrait pas autrement. Même ma femme Jamila a changé : elle parait souvent perdue dans ses pensées. Et au lit, lors de nos ébats nocturnes, elle me chuchote plus que jamais de me taire. « Ils » pourraient nous entendre. « Ils », ce sont évidemment nos enfants qui dorment dans des chambres voisines. Un comble, tout de même, car c’est elle qui crie. Certains changements sont indubitablement liés au calendrier scolaire. La fin de l’année approche et tous nos emplois du temps sont bouleversés. Karim a horreur de rester en permanence. Il téléphone alors à Jamila de venir le chercher. II abuse. Ils passent beaucoup de temps dans les encombrements. Hier soir, Jamila était dans la chambre de Karim pour lui dire bonsoir, Hanane, assise sur le canapé près de moi, jouait avec ses poupées. Curieux cela aussi car d’habitude Hanane est la première couchée. Observant Hanane, je cherchais à comprendre ce qu’elle faisait. Elle avait des difficultés à obtenir de Barbie le bon geste envers Ken.

– Pourquoi tu t’énerves, ma chérie ? – Barbie n’arrive pas à toucher le zizi de Ken !

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– Oh ! Et pourquoi veux-tu faire ça ? – Pour faire comme Maman ! – Quoi ? – Elle touche bien celui de Karim ! – Pourquoi tu dis ça ? – Je viens de les voir en passant devant la porte !

Je hausse les épaules : – Tu as mal vu !

Hanane me répond par une moue de mépris. Lorsque je me lève, quelques minutes après, la porte de Karim est fermée. Jamila est dans la salle de bain, s’aspergeant les mains d’eau de Cologne. Les petites filles ont vraiment de ces idées ! La nuit, Jamila et moi avons bien baisé, comme d’habitude, sans bruit excessif. Jamila dort maintenant paisiblement .Moi, je sens l’insomnie s’installer, insidieuse. Et si Hanane disait vrai ? A la réflexion, Jamila couve un peu trop Karim. Au moment du coucher, elle reste longtemps dans la chambre de celui-ci. Elle me dit qu’il a besoin d’elle, qu’il traverse une passe difficile. Soit. Mais jusqu’où peut-elle aller pour l’aider ? Une pensée atroce m’assaille. L’eau de Cologne. Jamila l’a en horreur. Pourquoi s’en met-elle autant sur les mains, si ce n’est pour cacher l’odeur du sperme ? Déjà, lors d’une de nos parties de jambes en l’air, il y a peut-être cinq jours, je lui ai mordillé les doigts. Et j’ai été surpris par l’odeur de l’eau de Cologne. Je me promets de lui parler le lendemain matin. 2. Révélation Le lendemain, je me réveille vaseux et je remets mon projet de discussion à l’après-midi après le travail. Vers seize heures, j’entends l’auto de Jamila. Elle ramène les enfants. C’est Hanane qui entre la première. Elle est furieuse. Au lieu de venir m’embrasser, elle me crie :

– J’en ai assez ! Je préfère rentrer à pied que d’assister à ça ! C’est dégoûtant ! Elle court jusqu’à sa chambre dont elle claque la porte. Jamila et Karim tardant à rentrer, je vais à la fenêtre. Le spectacle me sidère. Ils sont encore dans la Mini et s’embrassent goulument sur la bouche ! Ma première pensée est :

– Mon Dieu ! Devant tout le monde ? Que vont dire les voisins ? Puis je ne pense plus. Le vertige me saisit. Je dois m’appuyer au mur. J’ai à peine repris mes esprits lorsque Karim entre dans la maison, la tête haute. Il m’ignore.

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Enfin vient Jamila. Elle m’embrasse fougueusement, comme elle faisait avec Karim il y a une minute. Pendant que sa langue fouaille ma bouche, j’ai l’impression de goûter à une salive étrangère. Quand elle a fini, je ne peux m’empêcher, comme un gosse, d’essuyer mes lèvres d’un revers de main. Puis je vais lui parler sans trop savoir comment commencer quand elle me fait :

– Mourad, nous avons un problème. Il faut que je te parle. Allons dehors. Nous marchons en silence jusqu’à un banc à l’ombre dans le jardin public tout proche. Une fois assis, elle me saisit la main et sans me regarder, elle me lance :

– Karim est amoureux de moi ! – Que veux-tu dire par là ? – Tu as bien compris ! Mon fils veut faire l’amour avec moi, sa mère ! Voilà une semaine qu’il me harcèle. – Il a essayé de te violer ? – Non, mais dès qu’il est dans l’auto, il cherche à me peloter ! – Bah ! Il joue ! – Sûrement pas, je vois bien que je l’excite. Il en bave ! – Si tu me racontais depuis le début ? – Eh bien voilà.

Et Jamila me raconte :

– Jeudi dernier, lorsque je vais lui dire bonne nuit, il me dit qu’il a à me parler. Il me demande à fermer la porte de la chambre, ce qu’il a à me dire est confidentiel. Puis il m’invite à m’asseoir au pied de son lit. Il veut d’abord me faire une surprise. Je dois fermer les yeux et tendre ma main. Je m’exécute. Sentant un objet doux et chaud posé sur ma main, j’ai ouvert les yeux. C’était son pénis ! Et Karim de me dire :

– Maman, vois comme je t’aime ! Je suis aussi dur qu’une trique ! Je suis restée interdite. C’est bien la plus éblouissante déclaration qu’une maman ait jamais entendue. Mais aussi la plus inconvenante. Dans ma tête, j’ai relativisé. Après tout, il n’a que douze ans. Et je m’en voudrais de le traumatiser par une réaction trop violente. J’ai essayé de m’y prendre avec tact.

– Je suis très touchée, mon chéri, mais... Il ne m’a pas laissée terminer, refermant ma main sur son membre.

– Pas de mais, Maman chérie. Sens-la battre pour toi ! Resserrant un peu ma main, j’ai senti de douces palpitations. Je dois t’avouer qu’un courant électrique m’a parcourue. J’ai senti ma culotte toute inondée, ce qui m’a désarçonnée... Et j’ai eu un geste malheureux. Comme si c’était toi, pendant deux ou trois secondes, j’ai massé. M’apercevant de ma bourde, je me suis arrêtée. Il me fait :

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– Oh, Maman ! Ne sois pas cruelle, ne me laisse pas comme ça ! – Mais Karim, ce n’est pas là le rôle d’une mère ! – Mais tu as commencé, Maman !

J’ai voulu faire preuve de fermeté et me suis dirigée vers la porte. Je me suis tournée vers lui et là j’ai vu dans quel désespoir il était. Des larmes perlaient de ses yeux. Mon cœur de mère ne pouvait supporter cela. Je suis revenue vers lui et l’ai prié de se coucher. Il m’a obéi beaucoup trop vite. Si tu avais vu ! Quelle joie, soudain dans ses yeux ! Quel sourire irradiant de bonheur !

À cet instant du récit, pour la première fois, Jamila se tourne vers moi. Elle me fait un sourire contraint. Puis elle poursuit :

– Tu veux que je te dise tout ? – Au point où on en est ! – Alors j’ai découvert le drap, et j’ai saisi sa jeune pine. Après tout, mon chéri, je n’ai fait qu’appliquer tes leçons. Rappelle-toi que j’étais vierge et tu m’as tout appris. Je m’y prenais tellement mal, n’est-ce pas, Mourad, que je ne savais même pas te décalotter sans te faire crier. Et tu me disais quand j’entreprenais une branlette « ma pine n’est pas un manche à balai ». – Jamila, ne nous égarons pas. Tu es donc assise à côté de lui... – Mourad, je te demande un peu de compréhension. Tu m’aimes ? – Oui, je t’aime et ...

Elle me coule un très très long baiser, sa langue, cherchant la mienne, bataille ferme dans ma bouche. Tour à tour, elle aspire ma salive et me la rend. Ce truc qui me rend dingue, Je ne le lui ai pas appris. Elle s’arrête quand elle me sait en érection. Elle n’a pas besoin de voir ou toucher. Elle me connaît. Elle reprend.

– Tu ne peux savoir tout ce que cela m’a fait de tenir en main le pénis de mon fils. Après tout, ce n’est que le deuxième pénis de ma vie. Et il est en cet état, tout bandant comme tu dis, en mon honneur. Bien sûr, il n’est pas encore aussi gros que le tien mais il promet. Et puis il est peu velu. J’ai bien pu voir la finesse des testicules, les petites veines de son sexe. Pour la première fois j’ai promené mes doigts sur un épieu qui m’est cher et qui n’est pas le tien. À part ça, tu sais, le fonctionnement est tout à fait le même... – Ensuite, Jamila ? Tu as promis de tout dire !

Je sens que je m’énerve. Non pas à proprement parler que je sois jaloux. Peut-on être jaloux de son propre fils ? De ses sentiments envers sa mère ? Je ressens plutôt comme une perte d’exclusivité. Jamila continue :

– Cela me faisait tout drôle. J’avais l’énorme et exaltante tâche de façonner pour la vie ce pénis tout neuf. Karim ne savait pas exactement ce qu’il attendait de moi.

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Mais je n’avais pas le droit d’échouer. Tu comprends ? – Non. Dis plutôt que tu aimes ça ! – Bien sûr que j’aime. Mais parce que c’est mon fils ! Je l’aime et je le veux heureux. Oh ! J’ai bien essayé d’arrêter après quelques va-et-vient du poignet. Mais chaque fois il geignait : Maman, continue s’il te plait ! Puis j’ai bien vu que le point de non-retour était proche. J’ai perçu des frémissements. J’ai gardé ma main dessus pour qu’il ne tache pas trop le lit. J’ai épongé comme j’ai pu avec le pan de mon peignoir. Karim s’est endormi tout de suite. On aurait dit un ange. Ensuite tout s’est enchainé. Il n’aurait pas compris que je lui refuse un jour ce que j’avais toléré la veille.

– Et alors ? – Alors pour être pratique, je mets une serviette sur sa table de nuit. Je ne salis plus mon peignoir – Et tu utilises l’eau de Cologne ! – Il le faut bien, il y a toujours des gouttes qui se perdent ! – Et après, on se couche et on baise ! Comme si de rien n’était ! Dis-je d’un air de reproche. – Bien sûr, Mourad. Je ne vais pas te punir ! Je sais que tu aimes le sexe et moi aussi. Et tu es mon amour, mon chéri, mon amant, mon homme. – Et Karim, alors ? – Mais tu es bouché, c’est mon fils. Notre fils. C’est pour cela que je te parle ! Avant de me critiquer, dis-moi ce que tu aurais fait à ma place !

Je reste coi. Elle reprend : – Je sais bien que cela doit s’arrêter, et le plus tôt sera le mieux. Qu’est-ce que l’on peut faire ?

Je me lève du banc, furieux, et je maugrée :

– Je vais lui casser la gueule ! Avec une force que je ne soupçonnais pas, elle s’agrippe à ma ceinture et je dois me rasseoir. Il y a presque de la haine dans son regard lorsqu’elle me répond :

– Je te l’interdis. Je ne veux pas perdre mon fils à cause de ta stupidité. Agis en homme et propose une solution raisonnable. Ce qui est fait est fait !

Nous restons plus de dix minutes sur le banc, séparés l’un de l’autre par près d’un mètre. Nous nous ignorons. J’ai les yeux fixés sur le sol et mon cerveau tourne à vide. Une solution... Puis Jamila se rapproche de moi.

– On fait la paix ? Me susurre-t-elle à l’oreille. Sa main se pose sur le devant de mon pantalon. Elle fait glisser le zip. Je lui murmure

– Jamila, on va nous voir ! Elle me répond, câline, introduisant ses doigts :

– Bien sûr qu’on nous voit ! N’est-ce pas excitant ? Il se fait tard. Nous devons rentrer. Les gosses doivent avoir faim. Et je dois me changer. En chemin, nous décidons de ne pas reparler de ça avant demain. Que chacun réfléchisse de son côté.

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Le soir venu, je suis sur des charbons ardents le temps que Jamila reste dans la chambre de Karim. Hanane le remarque :

– Pourquoi tu t’agites, Papa ? Je ne réponds pas. Elle hausse les épaules et continue à jouer. Maintenant Ken tout nu est couché sur Barbie. 3. Ma belle-sœur Le lendemain matin, par suite de modifications provisoires d’emploi du temps, Jamila et moi sommes libres tous les deux. Une fois les enfants à leurs cours respectifs nous pouvons reprendre notre conversation, confortablement installés sur le canapé du salon. Je commence :

– Il faut absolument trouver quelqu’un qui assure l’éducation sentimentale de Karim ! – D’accord, Mourad. Que proposes-tu ? – On pourrait lui trouver une pute... – Tu n’es pas fou ? Et les maladies, tu y as pensé ? – Du côté de la gare, il y a de jeunes russes qui ne doivent pas avoir plus de seize ans. – Cela ne prouve pas qu’elles soient en bonne santé. Et puis, il s’agit d’éducation, pas seulement de sexualité. Tu raisonnes trop en homme, Mourad ! Et permets-moi d’être plutôt vexée que tu proposes une pute pour me succéder !

– Bon. Excuse-moi et n’en parlons plus. Dans le temps, il y avait une femme dans toute famille pour ce genre de problème. – C’est déjà mieux, Mourad. Tu penses à qui je pense ? – Ta sœur Rachida ! – Exactement !

Nous nous embrassons de joie. Rachida et Jamila sont souvent prises pour des jumelles. Mais Rachida est l’ainée. Mère de deux garçons maintenant adultes, elle doit nous comprendre. Nous l’appellerons à midi et demie car elle doit être à son travail. Nous avons deux heures devant nous. Je m’agenouille aux pieds de Jamila. Elle ne proteste pas lorsque je soulève sa jupe pour lui retirer la culotte. Elle soupire d’aise alors que je réveille son minou avec ma langue. La conversation au téléphone est plutôt malaisée. Jamila en dit le moins possible et sa sœur ne comprend pas. Jamila doit se résoudre à mettre les points sur les i. Enfin Rachida comprend, et ne paraît pas enchantée.

– Bref ! Vous me demandez de dévirginiser un puceau de 12 ans ! Au mépris de la loi ! De plus, je suis sa tante... Vous êtes gonflés !

Puis elle se radoucit :

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– Il ne sera pas dit que je laisse tomber la famille. Mais je ne peux pas venir ! Mettez-le-moi dans le train vendredi soir. Je vous le renverrai dimanche sans sa rondelle !

Tranquilles, nous partons travailler, et, ayant tous deux des conseils de classe, nous rentrons à vingt heures passées. Lorsque Jamila s’occupe de Karim, je suis relativement serein car c’est l’une des dernières fois. À côté de moi, Ken et Barbie sont en position tête-bêche. 4. Drame Le lendemain, c’est jeudi. Après les classes, Jamila va mettre Karim au courant de notre projet. Elle préfère s’entretenir seule avec lui. Je reste dans le couloir, l’oreille contre la porte de la chambre. Un cri atroce de Karim. Une explosion. Des bruits de coup contre le mur. La voix étranglée de Jamila criant « Non ! Non ! ». Je me précipite. Le bureau est renversé. La lampe de chevet est cassée. Les morceaux de l’ampoule sont éparpillés. Et surtout, Karim a saisi sa mère par le cou et sans vergogne lui cogne la tête contre le mur. La paume de ma main gauche frappe Karim à la tempe. Saisissant à deux mains son col de chemise, je le projette à terre. Il se cramponne à ma cheville gauche. Alors je lui expédie mon talon droit dans le ventre. Nous sommes arrêtés par le hurlement strident de Hanane, stupéfaite, contemplant la scène. Ma femme, chancelante, s’interpose entre nous.

– Par pitié, mes chéris, mes amours ! Reprenez-vous ! Discutons plutôt... Puis elle réfléchit :

– Il est bien tard, soignons-nous. Remettons un semblant d’ordre. Nous nous entretiendrons demain matin. – J’ai cours demain, fait Karim. – Je te ferai un mot d’excuse, dit Jamila. – Moi aussi, je travaille, dis-je. – Pour une fois, fais-toi porter pâle. La famille d’abord ! – Je ne veux pas être la seule à bosser, s’indigne Hanane. – Tu auras ton mot aussi, décide Jamila. – Chic, je suis en week-end, se réjouit notre fille.

Et, se tournant vers moi : – Alors, Papa, j’ai mal vu ?

Jamila reprend la situation en mains. Elle met une compresse sur la tempe de Karim et exige qu’il remette sa chambre en ordre. Karim, subjugué par l’autorité qu’elle affiche, obéit, non sans me lancer un mauvais regard. Dans la salle de bain, Jamila entreprend de cacher par le maquillage les traces de doigts qui zèbrent son cou. Derrière elle, je tamponne d’un coton imbibé d’une solution d’huiles essentielles les endroits douloureux de son cuir chevelu. Toute la soirée, elle râle ferme après Karim. Il se couche sans qu’elle lui ait dit bonsoir.

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J’essaie de la dérider au lit. Mais elle a mal partout. Je lui administre une petite masturbation anale qui la décontracte suffisamment pour lui permettre de s’endormir. 5. Chantage Neuf heures le lendemain. Nous sommes réunis tous les quatre autour de la table dans la cuisine. Hanane est là. Au point où nous en sommes, il vaut mieux qu’elle soit complètement informée. Jamila préside. Karim et moi sommes aux deux extrémités opposées de la table. Karim, suite au coup que je lui ai mis, a l’œil gauche à demi fermé et un hématome impressionnant, tout noir, à la tempe. Il en a gros sur le cœur.

– Vous êtes des dégénérés, attaque-t-il. Vouloir m’envoyer à cette conne de tante ! Hanane n’a pas droit à la parole mais elle opine.

– D’abord, elle n’est pas conne ! Rectifie Jamila. Enfin, un peu, pour avoir épousé ce gros plein de soupe... Nous pensions que c’était la meilleure solution.

J’ajoute : – Rachida est presque le sosie de Maman. Tu ne verrais pas la différence et la morale serait sauve. – J’encule la morale, tonne Karim. Si Rachida est si bien, alors pourquoi ce n’est pas elle que Papa a épousé ?

Jamila et moi échangeons un coup d’œil. Au début, j’ai couché une fois avec ma belle-sœur. – Moi, c’est Maman que j’aime. Tout ce que je veux, c’est qu’elle passe une nuit avec moi. Voilà !

Il continue : – Je ne vous donne pas le choix. C’est ça ou je vous dénonce comme pédophiles ! – Quoi ? S’étrangle Jamila. – Parfaitement. D’abord, Maman me tripote tous les soirs ou presque. J’ai un témoin : Hanane.

Il se tourne vers elle et elle acquiesce silencieusement. – Et je prétendrais que Papa a voulu me violer. Il l’aurait peut-être fait si Maman ne l’avait pas arrêté. Voyez dans quel état il m’a mis. Et je pourrais montrer les traces de sa chaussure sur mon ventre ! – Tu es un maître chanteur ! lui lance sa mère. – Non ! Je suis un amoureux bafoué !

Jamila soupire :

– Finalement, tu demandes, en quelque sorte, comment dire ... une nuit de noces avec moi ? C’est à voir. Si on doit en passer par là, le plus tôt sera le mieux. Hein, Mourad ?

Je bafouille lamentablement, ne sachant m’accommoder de la tournure des évènements. L’expression « nuit de noces » ne me parait pas appropriée. Jamila continue, impassible :

– Alors, j’annule pour Rachida. Karim, tu n’auras pas récupéré avant lundi ou mardi... Cela nous emmène au week-end suivant.

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– C’est loin, dit Karim, il me faut des compensations. – Comme quoi, demande Jamila. – Eh bien, par exemple, tu m’embrasses pendant que tu me... enfin. – Accordé ! Lâche d’une voix sonore Jamila, considérant cette dernière exigence comme une broutille.

– On va où ? reprend Karim, – Quoi ? S’étonne Jamila. – Oui, la nuit de noces c’est pendant le voyage ! On va aux Baléares ?

Là j’interviens : – C’est trop loin ! On n’a pas l’argent. Pourquoi pas Cap d’Agde ou Carcassonne ? – Je refuse, fait Karim. J’exige au moins l’Espagne.

Je consulte Jamila du regard. Nous disons d’une même voix : – L’Escala !

Car nous adorons cette région côtière de la Catalogne. – Mais Papa ne vient pas ? S’inquiète Karim. – Si, obligé, mon chou. Il conduira. Sinon on dépenserait toutes nos économies dans les transports et adieu les vacances à la mer ! – Je m’en fiche ! Veux que nous deux ! Maintient Karim. – Moi je m’en fiche pas, intervient Hanane. Je les veux, les vacances à la mer ! – Oui, conclut Jamila. Tu dois tenir compte d’elle, Karim. Bon, tout est pour le mieux, alors ?

Elle se tourne vers moi et je ne peux émettre qu’un grognement. L’aplomb de Jamila me sidère. Ce « tout est pour le mieux » me laisse un goût amer. Difficile de dire qui de Karim ou de moi est le plus renfrogné. Hanane trouve d’elle-même un hébergement pour ce week-end, chez une copine dont ce sera l’anniversaire. Je trouve cette semaine d’attente très pénible. Heureusement il y a le travail. Mais à la maison, Karim et moi nous nous évitons. Rien ne m’agace plus que d’entendre Jamila me dire :

– Non, pas maintenant. Je dois garder des réserves pour Karim. Pourtant, elle s’active énormément, va fréquemment en ville, et paraît de plus en plus rayonnante. Il ne me semble pas que ce qui lui est demandé soit pour elle une épreuve. À croire que cela l’excite. Le lendemain de la réunion de famille, elle me confie :

– J’en ai plein les mains. Tu comprends, je ne peux plus utiliser la serviette puisque je l’embrasse. Je m’essuie après mais il en reste. Tiens, sens ! Je ne me suis pas encore parfumée.

À contrecœur je m’exécute. – Je ne sens rien ! – Suce, alors !

Elle me tend ses doigts. J’ai une véritable fascination pour eux. Je les suce, les mordille, les lèche comme des tétons.

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Je ne suis pas loin de penser qu’ils en ont la sensibilité. Essayer de goûter sur eux le sperme de Karim devient un jeu pour moi. Et pendant que je m’escrime à lui pourlécher une main, elle se caresse le sexe de l’autre, par-dessus la robe. Elle jouit en couinant comme un chiot. Et je reste sur ma faim. Une fois couchés, elle tolère que je me déverse en elle par son anus, mais comme elle ne participe pas je me sens frustré. 6. Samedi Nous partons en début d’après-midi Il fait beau et même chaud. Il commence à y avoir beaucoup de touristes sur la route. Karim a voulu décorer notre voiture comme celle de jeunes mariés. Pour cela il est allé chaparder des babioles adéquates sur les autos garées dans notre quartier. Les jeunes « mariés » sont à l’arrière. J’essaie de les voir dans le rétroviseur mais Jamila fait tout son possible pour qu’ils soient dans l’angle mort. Cependant, lorsqu’ils s’embrassent longuement ils oublient le miroir et je peux prendre la mesure de leur passion. Lors d’un arrêt sur l’autoroute, j’appelle Jamila à un peu plus de tenue. Sa coiffure est défaite, son rouge à lèvres bave. Surtout, son chemisier aux trois-quarts ouvert ne cache rien.

– Te voilà bien prude tout à coup ! me répond-elle. De l’entrejambe du short de Karim, dépasse un trognon rose qui ne peut-être que son gland. Quelle indécence ! L’hôtel est situé sur la promenade. Le restaurant donne sur la mer. Mais pas la chambre, nous nous y sommes pris trop tard. Je porte les bagages et au moment d’entrer dans la chambre, Karim porte Jamila dans ses bras. Pff... Quelle comédie ! Encore heureux qu’ils soient trop abrutis par les quatre heures de voyage pour passer aux choses sérieuses. Cela me fait mal tout de même lorsqu’il embrasse Jamila dans le cou puis lui mordille un lobe. Nous descendons nous rafraichir au bar puis nous nous promenons dans les vieilles ruelles de la cité. Jamila porte maintenant un jean taille basse et un bustier. Elle exhibe son ventre dénudé. Seul problème, je dois marcher au moins cinq mètres derrière eux. Karim se retourne assez souvent pour me faire un signe de la main, comme à un chien, lorsque je suis trop près. Ce n’est pas de ma faute si je butte sur eux : ils s’arrêtent à tout bout de champ pour s’embrasser à bouche que veux-tu. Tout de même, la main de Karim sur la fesse de Jamila m’indispose. Mon calvaire commence vraiment lorsque nous montons nous changer pour le diner. Ils sont sous la douche ensemble. Je n’ai pas l’image, mais je reçois le son cinq sur cinq.

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– Comme mon garçon a une grosse queue !, Et c’est pour qui, ce joli membre ? – Pour Maman ! – Qui c’est qui va me faire jouir comme une bête ? – C’est moi, Maman. – … – Maman, écarte les jambes, que je puisse voir ! Ça ne mord pas si je mets le doigt ? – Mais non, mon chéri. Tiens, touche comme c’est doux !,

Lorsque ma femme sort de la douche pour s’habiller, je reçois un choc. Non parce qu’elle est nue, mais parce qu’elle est intégralement épilée. Pas le moindre duvet autour de sa fente ou entre ses fesses. C’est très érotique. J’imagine voir Hanane plus grande. Et je me souviens. Après chacun de ses accouchements, son pubis se trouvait rasé et je m’imaginais baiser une petite fille. Quelle joie d’explorer et lécher son sexe sans être gêné par les poils ! Elle saisit mon étonnement :

– Il ne faut pas qu’il soit dépaysé quand il rencontrera une fille de son âge, se justifie-t-elle. Tu ne t’ennuies pas trop ?

Je n’ai rien à répondre et d’ailleurs elle s’en fiche. En tout cas, pour descendre au restaurant nous sommes tous trois impeccables. Jamila rayonne de beauté dans sa robe Chacok légère et très colorée. Nous prenons une paella valencienne et je commande une sangria bien alcoolisée. Car plus ils boiront, plus ils dormiront et donc moins ils feront ! Du côté de ma femme ça descend bien. Mais à peine Karim a-t-il trempé les lèvres qu’il demande un coca. J’aide donc Jamila à finir le broc. Lorsque je m’aperçois que Karim fait du pied à Jamila, je fais de même de mon côté. J’apprécie qu’elle me remercie de mon attention en me serrant brièvement et discrètement la main. Lorsque nous sortons du restaurant, par habitude, je tiens Jamila par la taille. Mais un sifflement de Karim me rappelle à l’ordre. Je lui laisse la place. Ils veulent parcourir la longue promenade du bord de mer, peuplée de marchands ambulants. Ils s’appuient à chaque arbre qu’ils rencontrent pour s’embrasser et il la tripote. Elle glousse comme une idiote. Fort heureusement il fait assez sombre pour qu’on ne distingue pas la jeunesse de Karim. Il lui gagne une peluche au stand de tir. Elle exulte et lui saute au cou comme une débile. Pff... Je lui en ai gagnées de bien plus grosses. 7. Nuit de noces Dans la chambre. Mon lit est situé à l’arrière du leur. Un immense pilier sépare les deux. Encore plus en arrière, la salle de bain dont les parois sont translucides. Ils décident de la laisser allumée toute la nuit, elle leur fournira une lumière suffisamment tamisée pour leurs ébats. Les litanies commencent. Surtout Jamila :

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– Toi que j’attends depuis si longtemps mon enfant.... Prends mon corps. Embrasse-moi fort. Je te la caresse, qu’elle soit bien prête. Allonge-toi contre moi. Laisse-moi t’aider, mon petit. Je te guide. Voilà, enfonce-toi, défonce-moi ! Tu es sublime. Je te tiens les fesses et te donne le rythme...

Onomatopées et râles scandent la partouse. Comment pourrais-je dormir ? Tout à coup elle m’appelle :

– Mourad ! Mourad ! Vite ! Je me précipite, en émoi. J’entraperçois le derrière de Karim qui se lève et gagne la salle de bain.

– Mourad, c’est formidable. Il a joui ! Joui, je te dis ! J’ai senti son foutre gicler en moi. Et regarde, il m’a dépucelée, je saigne !

J’hallucine. Je crois rêver devant le drap rougi. Cela me ramène quinze ans en arrière. Notre voyage de noce aux Baléares. Puis je défaille. J’ai l’explication de ses nombreuses absences de la semaine, de son abstinence aussi. Et surtout celle du débit de mille euros de sa CB dont j’ai été avisé la veille et que j’avais momentanément oublié.

– Rassure-toi, Mourad. J’ai payé en trois fois. Tu en profiteras toi aussi, mon chéri, je suis plus serrée maintenant.

Elle rayonne et glousse : – Comme une jeune mariée !

Un peu agacé, je coupe. – Bon ! Je peux venir, maintenant ? – Oh ! Mourad, tu n’y penses pas ! La nuit commence à peine !

Je retourne dans mon coin. Le chambard recommence. J’essaie de dormir. Mais entre la lumière, la sangria et le supplément de paella que je n’aurais pas dû commander je ne suis pas à la fête. J’essaie de jouer tout seul comme à mes douze ans mais le cœur n’y est pas. Tandis que eux :

– Oh Maman, depuis longtemps j’avais envie de téter tes nichons et te tripoter le cul. – Moi aussi, Karim, j’avais trop envie de tes mains partout. Enfin je suis toute à toi ! Bouffe-moi les nichons. Tripote-moi les fesses. Pine-moi ! Pine-moi !

Décidément, la sangria booste ma femme. Elle a orgasme sur orgasme. Ici, rien ne l’empêche de crier. On ne la connait pas. Et rien ne m’excite plus que ses jouissances et je me surprends à les accompagner mentalement. Je finis par dormir un peu, épuisé, et inutilement dur. Le silence, la fraicheur de la nuit me réveillent. Je vais jeter un œil. Ils dorment l’un contre l’autre. J’ai bien envie d’une petite compensation. J’ai à peine la place de m’allonger contre elle et ses fesses tentantes.

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Mais je suis trop dur pour ne pas essayer. Avec quelle avidité je retrouve sa chaleur, ses seins gonflés sous mes mains, la douceur de son cou sous mes lèvres. Timidement mon sexe tâtonne entre ses fesses, y déposant des baisers mouillés. J’introduis mon index gauche dans son anus et lui prodigue mes caresses favorites à cet endroit. C’est ainsi que je sollicite habituellement le droit de la sodomiser. Elle tourne un peu la tête et murmure :

– Oh, chéri. Attends-moi, j’ai un besoin urgent. Ne réveille pas le petit... Ce n’était évidemment pas mon intention ! Mais le petit sent le vide laissé par sa mère. Il s’agite et grogne. Il étend sa main, trouve ma hanche :

– Maman ! 8. Karim vide son sac Il rampe un peu vers moi, tâte mes épaules. Se hisse sur ma poitrine. Nous voici joue contre joue, poitrine contre poitrine. Ma queue raide croise la sienne aussi raide. Nos boules s’entrechoquent. Il me chuchote :

– Maman, suce-moi encore ! Et il veut m’embrasser. Je détourne la tête. Cela le réveille.

– Papa ? Je fais celui qui dort, espérant que Jamila va arriver. J’entends Karim se lever, revenir. Pas Jamila. Mais que se passe-t-il ? J’étouffe. Karim est à cheval sur ma poitrine, pesant de tout son poids. Il a passé la ceinture de son jean autour de mon cou. Il me lance :

– Salaud ! Tu as voulu tricher, tu vas déguster ! Commence à me sucer !

Il promène son membre sous mon nez : – Ouvre la bouche !

Je fais non de la tête. Il tire sur la ceinture. La boucle m’écrase la glotte. J’ouvre la bouche et il s’engouffre. Retenant mon envie de mordre, je suce parcimonieusement. Jamila arrive. Sauvé ? Non, elle se méprend :

– Ca, alors, je ne l’aurais jamais cru. Bon. Amusez-vous bien, je repars me rafraichir ! Il ne me reste plus qu’à sucer. J’avale d’ailleurs déjà des choses visqueuses.

– T’excite pas, le vioque. Je vais te soigner ! Il relâche sa pression sur ma poitrine. Je me redresse, presque assis. Mais Karim profite de mon élan pour me faire pivoter les épaules et me renverser. Je suis maintenant allongé sur le ventre. Karim est assis sur mes reins. Il contrôle toujours la ceinture :

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– Je vais t’humilier, vieux con. Ce ne sera pas assez en regard de ce que tu m’as humilié ! Rappelle-toi l’été dernier au camping de Salou. C’était notre première nuit sous la tente. J’étais excité. Je partageai la chambre avec Hanane. La promiscuité totale. J’ai voulu lui toucher la fente. Elle a crié. Tu es arrivé furieux. Tu as baissé ma culotte et tu m’as mis une fessée devant ma sœur. Tu t’es moqué devant elle de mon zizi bandant ! Et je passe sur toutes les baffes distribuées pour un oui ou un non ! Sans explications ! Parce que tu es le chef. Chef de mon cul ! Et tu bandes, mon con. Attends voir !

Il se laisse glisser pour mettre son sexe face à mon trou, tout en tirant sur la ceinture. Il essaie de m’enculer mais n’y arrive pas .Et chaque essai me râpe douloureusement l’entrée. Jamila revient enfin !

– Oh, mais tu n’y arriveras pas comme ça, Karim chéri. Attends, je dispose Papa comme il faut. On va utiliser l’oreiller... Voilà, mes chéris. Amusez-vous bien. Et je sors le Polaroïd ! Jamais je n’aurais cru ça de toi, Mourad !

J’essaie en vain de faire comprendre à Jamila que je ne suis pas consentant. Je ne peux rien articuler, Je grimace. Si peu que je bouge la pointe de la boucle s’enfonce dans ma chair. L’épieu de mon fils aussi. De plus, il me broie les testicules de sa main droite.

– Tu jouis, hein, salaud ? me lance-t-il avec hargne. – Vas-y Karim ! crie ma femme qui s’amuse ferme. Hardi mon petit !

Karim continue de cracher son venin :

– Je vais t’humilier de la pire espèce. Je te caresse la pine jusqu’à te faire sortir ta semence de pourri ! Tu mouilles mes doigts et tu ne peux rien faire ! T’es plus faible qu’un avorton ! Tu jouis à ma guise. Je m’arrête, tu t’arrêtes. Je continue, tu continues. Tu gicles selon ma volonté ! Mouille donc les draps, vioque incontinent !

Il ne se répand en moi qu’après m’avoir fait copieusement tacher les draps. Il va dans la salle de bain, Jamila sur ses talons. Assis sur le lit et serrant fort les fesses, je reste pensif. Sans le ceinturon, mon plaisir aurait été entier. Incroyable ! Je dois le reconnaître, jamais je n’ai joui si profondément. Son membre en moi n’était pas assez gros pour me distendre. Mais il était assez long pour me fouailler délicieusement. Je réalise la grande volupté qu’il y a à violer le tabou suprême. Être dominé par son fils, la chair de sa chair, 9. Fin de l’épreuve

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Dès que les amoureux regagnent leur nid, je me rends à la salle de bain afin de me nettoyer et surtout me rafraichir le cul. Puis je me rendors, épuisé, alors que c’est le petit jour. Les baisers de Jamila me réveillent.

– Tu me dois quelque chose, susurre-telle. Je lui demande :

– Karim est d’accord ? C’est bien la première fois que je me soucie de la façon de penser de mon fils.

– Bien sûr ! Il ne peut pas me refuser ça ! Je sais que depuis quelques temps le fantasme de Jamila est d’être prise en sandwich. Ici, c’est l’occasion rêvée car nous sommes en famille. Pas de crainte de maladie ou du qu’en dira-t-on. Pas de témoin de nos inavouables turpitudes. Jamila, presque assise sur les genoux, est déjà enchâssée à notre fils, son postérieur haut levé. Son anus est tout lubrifié des plaisirs de la nuit et je n’ai qu’à m’enfoncer doucement. Je me cache derrière elle, la tête dans ses cheveux, pour ne pas rencontrer le regard de Karim. Puis je n’y pense plus. Je suis trop affamé de Jamila. Quand je me suis vidé, je m’affale sur elle. Elle s’allonge sur Karim. J’ai encore des pulsations. Je sais qu’elle s’en délecte. Je n’ai pas senti qu’elle ait un orgasme mais elle soupire d’aise. Heureuse. Je la caresse de mes deux mains partout où je peux. Karim en fait autant. Lorsque nos mains se rencontrent, l’un et l’autre les retirons comme si nous nous étions brûlés. Tout doucement, ma main droite descend au con de Jamila. Elle le trouve ouvert, bien chaud et gluant. Elle entreprend un massage lent, très lent, afin que Jamila n’ait pas de spasme révélateur. Quel bon tour je joue ainsi à Karim ! Il ne s’aperçoit de rien ! Lorsque nous quittons l’hôtel, nous avons droit à une haie d’honneur, curieuse et admirative, de la part du personnel. Je suppose que les cris nocturnes de Jamila en sont la cause. Sur le chemin du retour, dès que Karim est endormi, ce qu’il fait en moins de trois minutes, je fais passer Jamila à côté de moi. Il est temps que je récupère mes affaires ! 10. Intermède La semaine suivant cette escapade, l’ambiance à la maison est un peu bizarre. Hanane nous fait la tête, à la fois parce qu’elle n’est pas venue, et aussi parce que nous ne lui avons pas fait de compte-rendu. Chaque fois que je vois Jamila et Karim ensemble, je me demande s’ils ne remettent pas ça à mon insu. Lorsque je fais part de mes soupçons à Jamila, elle me fait remarquer qu’elle nourrit les mêmes à mon encontre.

– Au moins, me dit-elle, tu ne peux être que plus tolérant envers les homos !

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Cependant elle souffre de me voir m’éclater sur cette maudite photo polaroïd. Elle est convaincue qu’on ne peut simuler à ce point. Je ne peux lui avouer que lorsque je suis trop près de Karim j’ai des pulsions que je maitrise à grand peine l’appel de l’interdit auquel j’ai déjà goûté. Enfin les vacances arrivent. A la mer, Karim court les filles avec un certain succès. Il ne me trouble plus. Les après-midi, Jamila et moi n’allons jamais à la plage. Nous nous enfermons à clef dans notre location. Les stores baissés, nous baisons comme des porcs, baignant dans la sueur, le sperme et la cyprine. C’est notre thérapie pour nous remettre de cette épreuve. Certainement un peu jalouse de Karim, lorsque je suis sur le point de jouir, elle n’hésite plus, si notre position le permet, à m’enfoncer profondément son index dans l’anus. J’ai alors l’impression de mourir de plaisir. 11. L’annonce de Jamila Un peu plus d’un mois après, début août, Jamila, radieuse, nous annonce qu’elle est enceinte. Ce troisième enfant, cela fait huit ans que Jamila et moi le voulons. Mais nous n’y comptions plus trop. Plus du tout quant à moi. Cependant Jamila y croyait toujours et chaque fois que survenaient ses règles elle était un peu triste.

– Pourvu que je l’aie avant mes quarante ans ! Il peut y avoir tellement de problèmes après ! me disait-elle souvent.

Nous n’avons jamais consulté les docteurs. Au cas où la fertilité de l’un de nous deux soit en cause, nous préférions rester dans l’ignorance plutôt qu’inconsciemment lui « donner la faute » J’ai fini par réaliser que notre week-end à l’Escala est tombé en plein dans sa période de fécondité. De là à penser que Karim soit le père du futur bébé... Je fais part de mes doutes à Jamila :

– Impossible, me dit-elle, catégorique. D’abord tu te trompes pour la date. Ensuite Karim est trop jeune pour que son sperme soit fécond. Ce n’est guère que de l’eau. C’est pendant nos après-midis d’orgies à la mer que nous l’avons conçu, ce gosse. J’ai bien senti que tu me mettais en cloque ! Je te jure.

Elle m’a parlé avec un tel accent de sincérité... que je reste dubitatif. Quinze ans de mariage... Le temps passant, mes relations avec Karim se sont améliorées. En me sodomisant, il a réglé ses problèmes d’Œdipe et est maintenant très épanoui. Je ne le crie plus. Nous discutons de plus en plus librement. Je manifeste de l’intérêt pour ses copines et il me dit tout ou presque. Je dois revenir avec lui sur deux points obscurs. Le premier :

– Tu n’es plus amoureux de Maman ?

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– Bah ! Non ! Fallait que je sois con ! C’est ça les coups de foudre ! En Espagne, je l’ai vue toute nue dans la salle de bain. Sous les néons, sans maquillage, elle fait vieille. Elle est bien conservée, je ne dis pas, mais elle commence à avoir une petite ride de chaque côté de la bouche ! Normal ! Toi tu commences bien à avoir de la brioche !

Karim est toujours aussi charmant. Je passe outre. J’en viens à la question la plus importante :

– Tu te rappelles comment il est arrivé, ce coup de foudre ? – Bien sûr ! J’étais devant la télé, avec Maman. Nous regardions un film chiant. Les acteurs s’e sont mis à s’embrasser tellement longtemps que j’en ai eu marre. J’ai dit à Maman qu’il n’y avait aucun intérêt à ça. Elle m’a répondu que si. Et que c’était plus qu’agréable et que si je voulais elle pourrait me montrer. J’ai dit oui, histoire de voir. Alors elle m’a embrassé longtemps. Je ne sais pas comment, en même temps, ma main s’est retrouvée sur un nichon. J’ai senti son bout sous mes doigts. Pour mieux m’embrasser, elle avait mis un genou sur les miens et il me massait entre les jambes. Quand on a eu fini, je me suis senti dur. J’ai cru que c’était ça le grand amour. Mes copains m’avaient dit que c’est ainsi qu’on sait qu’on est amoureux.

Maintenant, Jamila ma conviction est faite. Même si je dis te croire. Jamais je ne te rapporterais la version de Karim. De toute façon, je te connais bien et je te sais prête à tout pour la famille, notre famille.

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