Lettre aux Clubs n°76

LETTRE AUX CLUBS

Alstom Open de France :venez nombreux !

Trimestriel ffgolf • n° 76 • 2e trimestre 2012

www.ffgolf.org

Réunionscollectives ffgolf - Directeurs de golf

Dernièresinformationsautour de RMS

Petitséquipements : état des lieux

p 6-7 p 8-9 p 12-15

Lettre aux clubs n°76 - 2e trimestre 2012 / www.ffgolf.org

Lettre aux Clubs - trimestriel édité par la ffgolf 68, rue Anatole France - 92309 Levallois Perret cedex - www.ffgolf.org

Directeur de la publication : Christophe Muniesa Réalisation : Direction marketing, communication et Ryder Cup - Nathalie Vion & Jean-Louis Aragon - Photos : Alexis Orloff

n°76 - 2e trimestre 2012 ISSN 1626 - 9063Tous droits de reproduction totale ou partielle réservés

2 ● SOMMAIRE

ALSTOM OPEN DE FRANCE : UN PLATEAU ÉTOILÉ p 4-5

RÉUNIONS COLLECTIVES FFGOLF-DIRECTEURS DE GOLF p 6-7

LE POINT SUR LA MISE EN PLACE DU LOGICIEL RMS p 8-9

DÉCOUVREZ LA NOUVELLE VERSION DE L’ESPACE LICENCIÉ p 10

PETITS ÉQUIPEMENTS : ÉTATS DES LIEUX p 12-15

RYDER CUP : VERS UN NOUVEAU MODÈLE ! p 16-17

QUAND LA RYDER CUP FAIT L’ÉVÈNEMENT AU GOLF DE MEAUX p 18-19

EN BREF p 20


Dans l’ordre du calendrier, chez les professionnels, l’Open de Saint-Omer, qui vient de se dis-puter, l’Alstom Open de France début juillet, l’Evian Masters fi n juillet, le Vivendi Trophy et le Lacoste Ladies Open de France à la rentrée, constituent des ren-dez-vous phares pour tous les joueurs, fi lles et garçons de ni-veau international.

L’édition 2012 de l’Alstom Open de France s’annonce sous les meilleurs auspices. Les meil-leurs joueurs européens se re-trouveront sur l’Albatros qui sera encore plus sélectif que les an-nées passées. De l’escouade de joueurs français présents grâce à leur ranking ou aux qualifi cations sortira, je l’espère, le successeur de Thomas Levet vainqueur en 2011. Il est d’ailleurs bien décidé à se succéder à lui même.

Dans un tout autre domaine, la

mise en route du nouveau logi-ciel RMS Clubs, vaste chantier pour équiper, former et suivre tous les clubs, touche à sa fi n. Certes, le suivi par les services informatiques de la Fédération a été particulièrement chargé mais, aujourd’hui, la «hot line» répond rapidement aux nom-breuses demandes en ligne. Les performances du nouveau logi-ciel, aux très larges possibilités, semblent bien répondre aux at-tentes même si elles ne sont pas encore toutes exploitées.

Comme vous le savez, le dévelop-pement de notre discipline passe également par la création de nou-velles « petites structures » près des centres de vie. D’où le plan «100 nouvelles petites struc-tures» qui rencontre un net suc-cès, tant auprès d’investisseurs privés que publics. Nul doute que l’objectif que nous nous sommes fi xé sera atteint plus rapidement

que prévu tant le service dédié à ce projet est sollicité.

Enfi n, je souhaite souligner le succès des réunions organisées en région par l’Association des Directeurs de Golf et la ffgolf. Les participants, nombreux, nous ont témoigné un fort intérêt pour les sujets abordés, techniques, sociaux, juridiques et sportifs. Ces rencontres permettent un enrichissement mutuel à partir d’expériences partagées.

Je terminerai en rappelant qu’il n’y a pas de grandes disciplines sportives sans grands événe-ments et j’ajoute, sans de nom-breux spectateurs. Votre partici-pation est indispensable à leur succès.

Georges Barbaret, Président de la ffgolf

L’Alstom Open de France s’annonce sous les meilleurs auspices Il n’est pas de grande discipline sportive sans grands événements sportifs. Sans attendre 2016 et les Jeux Olympiques de Rio ou 2018 pour recevoir la Ryder Cup au Golf National, de grandes compétitions an-nuelles rythment notre calendrier sportif amateur et professionnel.

3 ● ÉDITO


Depuis plusieurs années, Amaury Sport Organisa-tion et la Fédération française de golf (aujourd’hui engagés ensemble au sein de ffgolf production), se mobilisent pour améliorer le pouvoir d’attraction de l’Alstom Open de France et asseoir sa position parmi les plus grandes épreuves du circuit euro-péen. Et les arguments ne manquent pas pour atti-

rer et fi déliser saison après saison les étoiles du golf mondial. Sont notamment fréquemment cités l’excellente dotation (plus de 3 millions d’euros en 2012), la qualité du parcours Albatros du Golf National, futur théâtre de la Ryder Cup 2018, et le prestige de Paris. Des atouts sur lesquels les or-ganisateurs capitalisent tout en poursuivant leurs

Si Thomas Levet souhaitait une grande adversité pour tenter le doublé à l’Alstom Open de France, il sera particulièrement bien servi cette année. Le plateau est en effet riche de la présence de quelques uns des meilleurs joueurs de la planète golf. Tour d’horizon.

Un plateau étoilé !

4 ● ALSTOM OPEN DE FRANCE


efforts pour soigner des détails qui comptent.Et les résultats sont plus qu’encourageants. Jean Van de Velde, nouveau directeur de l’Alstom Open de France, et Bruno Rebeuh, chargé des relations avec les golfeurs professionnels et leurs agents, ont parcouru le monde ces derniers mois pour dia-

loguer avec les principaux acteurs du golf mondial et obtenir la confi rmation de leur participation au tournoi. Des déplacements fructueux donc puisque les joueurs suivants seront notamment au départ :

Lee Westwood

Ian Poulter

Paul Casey Matteo Manassero M.A JimenezRetief Goosen

Francesco Molinari, Alvaro Quiros, Robert Karlsson

Martin KaymerJustin Rose Graeme Mc Dowell

n°3 mondial

n°27 mondial

n°60 mondial

n°13 mondial

n°34 mondial

n°62 mondial

n°9 mondial

n°43 mondial

n°68 mondial

n°11 mondial

n°49 mondial

n°61 mondial


Ligue Languedoc-RoussillonDate : 13/09/2012Lieu : Golf de Montpellier Juvignac

Ligue Poitou-CharentesDate : 27/09/2012Lieu : Golf Club de Niort

Ligue Limousin / AuvergneDate : 11/10/2012Lieu : Golf de La Porcelaine

Ligue P.A.C.A.Date : 08/11/2012Lieu : Garden Golf Avignon

Les prochaines réunions

Depuis le début de l’année, vous parcourez la France à la ren-contre des directeurs de golfs. Comment sont organisées ces réunions et à quel rythme vont-elles se dérouler ?

Quinze réunions collectives ont été programmées cette année en direction des directeurs de golf. Six ont déjà eu lieu et cela nous a permis de rencontrer les responsables de 125 golfs. Il

était important d’organiser ces réunions dans les différentes régions de France pour que la Fédération aille vers les clubs, sur leur terrain. Ces réunions ont lieu avec la participation de diffé-

Les golfs apprécient que l’on vienne à leur rencontre

6 ● RÉUNIONS COLLECTIVES FFGOLF-DIRECTEURS DE GOLF

Depuis le début de l’année, des réunions collectives entre des représentants de la fédération et des directeurs de golf sont organisées régulièrement. Aurélien Didier, responsable des relations avec les clubs, nous en dit un peu plus.


Ligue Ile de France - Paris EstDate : 15/11/2012Lieu : Golf de Bussy

Ligue BretagneDate : 22/11/2012Lieu : Golf de Rennes

Ligue AquitaineDate : 27/11/2012Lieu : Golf de Chiberta

Ligue Rhône-AlpesDate : 06/12/2012Lieu : Golf d’Aix les Bains

rents spécialistes de la Fédéra-tion et sont axées sur des sujets opérationnels, liés directement aux activités des golfs.

La Fédération n’est pas seule à être impliquée dans cette dé-marche…

En effet, ces réunions sont or-ganisées en collaboration avec l’ADGF (Association des direc-teurs de golf de France). La Fédération a souhaité associer cette instance à cette démarche. Les directeurs y ont répondu très favorablement. Notre volonté

est de renforcer les liens entre les clubs et la Fédération. C’est pourquoi nous nous assurons de la présence des présidents de la Ligue correspondant au lieu de la réunion.

Quels en sont les objectifs ?

Il s’agit d’une part d’apporter des informations opérationnelles pour les clubs, sur la partie spor-tive, avec les changements sur les index, sur les étalonnages, l’utilisation du logiciel RMS, mais aussi sur des sujets tels que l’environnement, les opérations découverte, la fi scalité, les ques-tions juridiques, les différents services aux clubs. D’autre part, nous souhaitons surtout privilé-gier les échanges, en exhortant les directeurs à aborder les su-jets qu’ils souhaitent. Nous cher-chons aussi à savoir si les diffé-rentes actions de la Fédération sont bien reçues par les clubs, et si elles correspondent à leurs attentes.

Justement, comment sont perçues ces réunions ? Re-cueillent-elles une adhésion des golfs ?

Les directeurs apprécient surtout

la présence, lors de ces réunions , de différents spécialistes de la Fédération. Ces derniers étaient d’ailleurs au nombre de cinq lors de la dernière, organisée au mois de juin en Midi-Pyrénées. Les golfs apprécient fortement que l’on vienne à leur rencontre chez eux. Il nous arrive de rece-voir des réponses négatives aux invitations que nous lançons, mais c’est rare.

Ces réunions donnent-elles lieu à des réponses concrètes aux préoccupations des direc-teurs de golf ?

Nous leur apportons un certain nombre de réponses au cours des réunions elles-mêmes, mais nous avons aussi parfois à ré-pondre au cas par cas. Certains golfs ont des problèmes parti-culiers, sur le plan juridique ou informatique, par exemple. Nous avons aussi à traiter la fi nalisa-tion du programme Cap 500 000, notamment avec certains clubs qui ne l’ont pas encore signé. Nous mettons ensuite en place un suivi régulier avec les diffé-rents golfs.

Il s’agit d’une part, d’apporter des informa-

tions opérationnelles pour les clubs


8 ● LOGICIEL RMS

Le point sur la mise en place dulogiciel RMS-ClubsRMS-Clubs a pour mission de devenir le messager idéal entre la Fédération et ses licenciés. Il a été « recruté » l’an dernier par les responsables informa-tiques de la Fédération. « Nous avons lancé un appel d’offres auprès de huit sociétés, explique Pierre Lasfargue. Sept d’entre elles nous ont proposé une réé-criture de l’ancien logiciel et une autre nous a présenté un logi-ciel déjà existant. Cette société

allemande, Albatros, est spécia-lisée dans le golf depuis plus de 20 ans et compte 900 clients en Europe et ailleurs. »

Le choix s’est donc porté sur cette dernière société et son programme qui, en plus des données strictement sportives, permet, grâce à des modules complémentaires, de gérer l’en-semble des activités d’un golf : green fees, proshop, gestion

commerciale, restauration, en-voi de messages et de résultats sur des réseaux de télévision internes.

L’un des arguments qui a plaidé en faveur de ce programme alle-mand est sa grande ouverture et ses possibilités d’adaptation aux exigences de la Fédération française. En effet, outre les nou-velles règles de calcul du handi-cap avec la notion de zone tam-

Elka, ancien logiciel de gestion des licences et des compétitions, a laissé place à un nouveau venu, RMS-Clubs, armé pour faire face à de nouveaux besoins et de plus hauts défi s. Retour sur cette évolution et point à date sur les travaux effectués en vu e de la sortie d’une nouvelle version.


pon fl ottante, imposées depuis janvier par l’AEG (Association européenne de golf), il fallait faire face à un lourd travail d’adapta-tion d’un logiciel sportif allemand aux complexes règles de gestion françaises.

Lors de leurs compétitions, les clubs français se distinguent en effet par leur capacité à créer de nouvelles formes de jeu très « pointues » avec la même faci-lité que la plupart des joueurs envoient leurs balles dans les roughs. L’intégration de ces mul-tiples variables d’ajustement a rendu les réglages et les tests du nouveau logiciel particulièrement complexes.

« Nous avons donc demandé des adaptations à cette entre-prise allemande qui a travaillé d’arrache-pied pour nous don-

ner satisfaction, constate Pierre Lasfargue. Et désormais chaque licence d’utilisation du logiciel RMS-Clubs est facturée annuel-lement à la ffgolf. » Restait à mettre en place ce nouveau logi-ciel auprès des clubs.

Cette vaste opération a com-mencé cet hiver avec l’organisa-tion d’un « road show » à travers tout le territoire français, entre les mois de novembre et décembre. En 24 étapes, 628 des 649 golfs concernés, soit 97% d’entre eux, ont été informés. Un véhicule équipé de 30 ordinateurs por-tables a donc sillonné la France, parcouru 5200 kilomètres, ce qui a permis à trois spécialistes d’assurer la formation de 1114 personnes à l’utilisation d’une première version de RMS-Clubs.

Pour s’assurer de la bonne utili-

sation de RMS-Clubs, la Fédé-ration a mis également en place une série d’outils : outre la hot line, assurée par 5 personnes sept jours sur sept, 15 tutoriels « papier » et 11 tutoriels vidéo de 5 à 6 minutes ont été créés et mis en ligne pour être téléchargés. A ce jour, plus de 5000 télécharge-ments ont été effectués. Des for-mations complémentaires auront lieu au siège de la Fédération et elles seront accompagnées d’autres sessions de formation en ligne (webinairs), sur internet.

« Au début, les gens ont été un peu troublés par le changement d’habitude, le nouveau look, ce qui est normal, poursuit Pierre Lasfargue. Mais d’une façon générale, cette première mise en place s’est très bien passée. Nous avons beaucoup communi-qué de façon à avoir des retours de la part des clubs, notamment grâce à l’ADGF (Association des directeurs de golf de France) dont les responsables ont été très compréhensifs. »

Une seconde version, conte-nant beaucoup de corrections et d’améliorations, a ainsi été mise en service en avril et la version défi nitive devrait être déployée fi n juin. Mais d’ores et déjà, plus de 95 % des résultats passent par RMS.


10 ● ESPACE LICENCIÉ

La mise en service de la nou-velle version de l’espace licen-cié sur le site web ffgolf permet aux licenciés, au moins aux plus mordus d’entre eux, de partager avec leurs amis, occasionnelle-ment adversaires et concurrents, des données les concernant. Jusqu’à présent, chacun pou-vait créer une carte de France des parcours joués. Désormais, les plus voyageurs pourront faire parvenir à leurs amis envieux l’image cartographiée de leurs périples golfi ques.

Mais ce n’est pas tout, loin de là ! Les âpres batailles livrées sur les parcours pourront désormais se poursuivre par ordinateurs inter-posés : chaque licencié pourra effectivement enrichir lui-même, dans l’espace licencié du site de la Fédération, les résultats de ses compétitions avec des sta-

tistiques : sur la longueur de ses drives, mesurés grâce aux outils de localisation qui envahissent actuellement les fairways (dans les roughs, chacun sait que ça ne compte pas…), sur le nombre de putts, additionnés grâce à des calculatrices ou des bouliers. L’Espace Licencié décline ce-pendant toute responsabilité en cas de gonfl ement artifi ciel des longueurs de drive ou de cures d’amaigrissement imposées au total de putts…

Nouveau : l’index simulé !

Mieux encore ! Les joueurs ama-teurs n’exerçant pas leurs talents exclusivement dans des compé-titions offi cielles, ils n’avaient pas d’autre moyen que de passer par pertes et profi ts leurs exploits réalisés au cours de parties ami-cales en 9 ou 18 trous. Il est dé-sormais possible d’intégrer ces

résultats sur l’espace licencié et chaque joueur possède ainsi un index simulé prenant en compte ses parties amicales, à comparer à son index offi ciel.

Enfi n, prochainement, chaque joueur (se) saura quasiment en temps réel les distances qu’il aura parcourues au cours de ses parties offi cielles et amicales. Un calcul s’effectuera automatique-ment sur la base des distances étalonnées pour chaque par-cours joué, des départs blancs, rouges ou autres. Interviendra alors un ratio additionnel prenant en compte le niveau de jeu pour aboutir à un calcul du nombre de calories ainsi dépensées par le joueur. Ce module, qui sera mis en place en collaboration avec le service médical de la Fédération, constituera ainsi un programme d’aide à la santé de nos joueurs.

Découvrez la nouvelle version !


29 structures ont été construites ou sont en cours de construction Quelle est l’origine de ce pro-gramme de développement de petites structures ?

Nous avons créé un schéma directeur de développement d’équipements structurants quelques années avant que l’or-ganisation de la Ryder Cup ne soit accordée à la France. Il était important d’établir cette straté-

gie, notamment par rapport au CNDS (Centre National pour le Développement du Sport) qui est susceptible d’accorder des subventions aux différents pro-jets publics d’équipements spor-tifs. Ce plan de développement des petites structures a ensuite été intégré au dossier Ryder Cup défendu par la Fédération et il

a été l’un des éléments qui ont joué en faveur de la candidature française.

Quel rôle joue le CNDS dans ce programme ?

Aux côtés de la ffgolf pour la candidature à la Ryder Cup, cette dernière devant susciter une forte demande de la part

Entretien avec Pierre Lasfargue, directeur du service territoires et développement et une des chevilles ouvrières du développement de petits équipements censés favo-riser l’accessibilité au golf.

12 ● PETITS ÉQUIPEMENTS


de nouveaux golfeurs, il était logique que le CNDS, qui sub-ventionne les projets de création d’équipements sportifs signe une convention avec la ffgolf visant à promouvoir une nouvelle offre d’équipements golfi ques pour tous conformes à sa stratégie de développement 2009-2018.

Quel est précisément l’état des lieux ?

Pour ce qui concerne les « grands golfs », de 9 et surtout 18 trous, le besoin semble être satisfait. Il existe peu de possibilités de nou-veaux parcours de ce type sauf pour les très grandes villes ou les zones très touristiques. Nous manquons surtout de petites structures, des parcours pitch

and putt ou compacts, dans des zones de proximité urbaine. Lors des opérations découverte, nous nous apercevons que beaucoup de personnes manifestent leur intérêt pour le golf mais qu’elles sont confrontées à des freins (diffi culté, coût, temps) auxquels les « grands » golfs n’apportent pas toujours la réponse. La clef est donc de créer des petites structures pertinentes, faciles et rapides à jouer, et surtout bon marché (avec des greens fees à 10 ou 15 euros).

Quelles conclusions pratiques tirez-vous de cet état des lieux ?

Les études que nous avons réa-lisées nous ont permis de nous rendre compte qu’il existait certes

des centaines d’équipements, dont beaucoup (près de 400) ont été créés entre 1985 et 1995, soit en dix ans pour les deux tiers de nos golfs, mais que plus de 30 % se trouvent en dehors des bassins de vie de grande ag-glomération. Ce constat nous a conduits à élaborer un dispositif de prospection pour l’avenir, de façon à pouvoir jauger la viabilité d’un projet porté d’équipement golfi que. Ce faisant, la ffgolf peut ainsi désormais jouer un double rôle de conseil et de régulation.

Sur quels domaines porte ce dispositif de prospection ?

Nous avons listé toutes les com-munes susceptibles d’accueil-lir des équipements, grands ou


14 ● PETITS ÉQUIPEMENTS

petits, grâce à une cartographie très précise de l’ensemble du ter-ritoire où fi gurent les golfs exis-tants, le nombre de licenciés, le nombre d’habitants, l’analyse des foyers fi scaux, les CSP+… Cela nous permet d’obtenir un chiffre correspondant aux per-sonnes potentiellement intéres-sées par la pratique du golf, en sachant que le ratio entre les éventuels amateurs et la popu-lation est, en simplifi ant, de 0,6 pour 1000. Nous réutilisons toutes ces données, en les enri-chissant, dans le cadre d’études de potentiel de golfeurs dans une zone que nous proposons aux porteurs de projet.

Les différentes ligues sont im-pliquées dans ce plan…

Nous avons partagé notre objec-tifs avec tous nos Présidents de Ligue et listé un nombre de com-munes à prospecter et de projets à lancer pour arriver à notre ob-jectif de 100 nouvelles structures. La cartographie que nous avons établie leur permet de prendre contact précisément avec les élus des communes des zones en question et de repérer ainsi la présence de terrains aptes à recevoir des équipements.

Quel est le bilan de ce plan en termes de projets ?

Il existe actuellement 120 pro-jets de petites structures dont la majorité sont des projets privés. Sur ce nombre assez important, on peut cependant estimer que seul un quart d’entre eux verra le jour à moyen terme. Il faut pré-ciser que, en ce qui concerne les projets publics, les délais de décision peuvent être assez

longs, notamment en fonction des périodes électorales, et nous aurons des élections munici-pales en 2014. Les municipalités peuvent hésiter à se lancer dans ce type de projets à l’approche de ces périodes. Mais, depuis que le plan existe, déjà 29 struc-tures ont été construites ou sont en cours de construction.

L’aide de la Fédération se poursuit-elle une fois les pro-jets défi nis ?

Nous les orientons en effet vers des experts, des architectes de golf, qui peuvent dire si les ter-rains prévus se prêtent au projet, tant sur le plan architectural que réglementaire, en fonction des règles d’urbanisme. Ces experts établissent aussi, en général, un premier modèle économique sommaire. La Fédération prend en charge une partie du coût de ces études complémentaires. L’étape suivante consiste pour la ffgolf, s’il s’agit de projets pu-blics, émanant d’une commune ou d’une inter-communalité, de les défendre auprès du CNDS. Nous convions aussi, des élus et tous porteurs de projets, à des journées techniques comportant des tables rondes portant sur la construction des équipements et leur gestion. Lors de la dernière journée organisée à Lyon, fi n mai, soixante personnes étaient présentes.

De plus en plus de « grands » golfs créent en leur sein des parcours compacts ou des pitch and putt. Est-ce une conséquence du plan que vous avez mis en place ?

En créant ce plan, et grâce à la

cartographie détaillée que nous avons élaborée, nous nous sommes aperçus que beau-coup de golfs, comprenant un parcours et un practice, avaient tout à gagner à ajouter une petite structure à leur offre. Les études de potentiels que nous réalisons ont beaucoup de succès. Elles stimulent certains golfs à se pourvoir de petites structures et permettent à certaines chaînes de golf de savoir assez précisé-ment où elles en sont par rapport à leurs possibilités de dévelop-pement.

Pouvez-vous estimer le prix de revient d’une petite structure ?

Un petit équipement coûte envi-ron un million d’euros, soit envi-ron le même prix qu’un terrain de foot synthétique avec éclai-rage. Le lancement d’un projet ne pose donc pas de problèmes fi nanciers majeurs pour les col-lectivités. D’autant moins que, depuis deux ans environ, des matériaux synthétiques de très bonne qualité, pour les zones de départ mais aussi et surtout pour les greens, font leur appari-tion. Dans ces conditions, les be-soins en personnel sont réduits. Du coup, des communes se disent qu’elles pourraient gérer ces structures directement, en régie. Tondre les parties inter-médiaires ne demande pas de matériel et de compétences par-ticulières. Mais au fond, décider de construire une petite structure golfi que pour tous pourrait s’as-similer à une sorte de décision politique.

Vous aviez un stand au dernier salon des maires. Cette pré-


sence est-elle effi cace ?

Certainement et de nombreux maires ont manifesté un véri-table intérêt en venant sur le stand ffgolf. Des arguments tels que la création de lien social, l’at-tractivité touristique, la création d’emplois ou la valorisation de terrains inconstructibles (friche

industrielle, zone inondable, dé-charge) stimulent fortement leur intérêt.

Savez-vous estimer le nombre de nouveaux licenciés que peuvent apporter les petites structures ?

Elles créent forcément plus de

nouveaux golfeurs que les golfs traditionnels. Une petite struc-ture est un équipement qui a en effet vocation à créer des golfeurs mais ces derniers vont passer à terme sur des golfs de 9 ou 18 trous. Elles créent un effet d’aspiration, de vivier. Leur fréquentation peut aller de 200 à 1200 licenciés.

16 ● RYDER CUP 2018


Un peu plus d’un an après la nomination de la France pour l’organisation de la Ryder Cup 2018, Pascal Grizot, Président de la Commission Ryder Cup, fait le point sur l’avancement du dossier.

Vers un nouveau modèle ! Quel modèle de Ryder Cup au-ra-t-on en France ?

« Si on s’en tenait au contrat, normalement, nous n’avons pas grand chose à faire puisque c’est l’European Tour qui a tous les droits. Nous devons simple-ment leur livrer le Golf National six mois avant la Ryder Cup et ils s’occupent de tout. Dans la réalité, c’est un vrai travail de partenariat. L’European Tour travaille depuis plusieurs édi-tions sur un modèle basé sur45 000 spectateurs, où le confort des spectateurs prime sur leur quantité. Nous, nous pensons que le Golf National, compte tenu de sa confi guration et du fait qu’il se situe aux portes de Paris, peut accueillir beaucoup plus de spectateurs. Pour l’European Tour, cela correspond à un nou-veau modèle et nous devons les convaincre. Cela suppose une véritable stratégie et demande beaucoup de temps.

Notre idée est que si nous ne pouvons accueillir que 45 000 spectateurs, il n’y aura que10 000 ou 12 000 Français. Or il ya 400 000 licenciés en France en ce moment, qui paient 3 euros chaque année avec leur licence pour accueillir la Ryder Cup. L’objectif est donc de leur offrir plus de places. L’effet masse est important pour nous dans l’optique du développement du golf en France et dans celle de supprimer cette image élitiste. Si nous n’avions que 10 000 places pour des spectateurs français, elles ne seraient attribuées qu’à des VIP. On veut accueillir toutes les classes de spectateurs, de la meilleure façon possible et avec des billets qui ne coûtent pas une fortune.

Les droits

Dans le cadre du contrat, l’Euro-pean Tour a tous les droits sur le

site. Mais, en dehors, c’est nous qui avons pris toutes les réser-vations. Comme nous préférons ne pas prendre d’agences, nous travaillons directement avec les lieux que nous avons choisis. Nous avons ainsi eu l’autorisa-tion de la Mairie de Paris pour installer sur le Champ de Mars et le Trocadéro un « Ryder Cup Village » destiné à ceux qui ne pourront venir sur place au Golf National et organiser ainsi de grandes fêtes populaires : les matchs seront diffusés en direct sur des écrans géants dans une ambiance de Ryder Cup, des puttings green géants seront construits, une copie du Golf National en miniature et synthé-tique sera réalisée et des greens seront placés sur la Seine. Tout cela va très vite à imaginer mais prendra beaucoup de temps à mettre sur pied. Nous avons pris des contacts avec divers grands musées pari-


siens, le Louvre, le musée d’Or-say, le musée Rodin, pour utiliser leurs parties privatives comme lieux d’accueil des spectateurs, à travers différentes sociétés ou groupes. Ce que nous avons imaginé au Château de Ver-sailles a été contractualisé : tous les soirs, nous pourrons organi-ser sept à huit différents dîners, regroupant jusqu’à 1200 per-sonnes. C’est la Fédération qui a les droits pour l’organisation de ces événements. Mais, pour le moment, nous n’avons pas le droit de promou-voir la Ryder Cup 2018 tant que celle de 2014 n’aura pas été jouée. Une fois cette date pas-sée, toute l’offre devra être prête pour que ces opérations puissent être bouclées dès 2016.

Mise en conformité du Golf National

Nous nous sommes engagés contractuellement à réaliser des travaux pour 6 millions d’euros qui vont consister à refaire com-plètement le drainage et l’irriga-tion du Golf national, à installer quelques nouveaux départs, à aménager toutes les berges et à paysager le parcours. Il faut que nous trouvions le bon com-promis entre les endroits où des tribunes seront installées, où il faudra donc tout couper, et les autres zones qui devront être embellies pour les joueurs, les spectateurs et la télévision. Nous avons fait un relevé topo-graphique très précis pour voir toutes les dénivellations et pour savoir où placer les tribunes, par exemple sous forme de stade autour du 1 et du 2, du 9 et du 10, du 15 et du 18.Les gros travaux sont évidem-

ment le drainage et l’irrigation qui commenceront l’année pro-chaine après l’Open de France. Nous étudions les possibili-tés de les faire en une ou deux tranches, en tenant compte de l’échéance de l’Open de France suivant et de la préparation du parcours pour cette occasion. Nous avons lancé des expertises pour décider la façon de procé-der. Ces expertises sont menées par l’European Tour avec sa propre société, European Tour Golf Design, et Ecoumène, la société des greenkeepers fran-çais. Sur certains domaines, European Golf Design a un vrai savoir-faire, mais au niveau du drainage et de l’irrigation, il y a des sociétés françaises qui sont très compétentes.

Les partenaires

Nous sommes satisfaits parce que les partenaires qui nous ont soutenus depuis le départ de la candidature sont toujours pré-sents, à l’exception d’un seul. Mais la société Bouygues nous a rejoints, ainsi que BMW, la Société Générale ou Vivendi, et nous avons des contacts avec d’autres sociétés qui souhaitent nous rejoindre. De ce point de vue, dans le contexte écono-mique plutôt compliqué que nous connaissons, c’est plutôt encou-rageant.

Projet de resort golf dans le Sud-Ouest

Nous avons trouvé deux ré-serves foncières en collabora-tion avec le département des Landes, dont l’une nous paraît mieux adaptée. Nous ne pou-vons en parler pour le moment.

Il incombera au département des Landes, après validation des ter-rains, d’entamer les discussions avec les pouvoirs publics de fa-çon à obtenir les autorisations et à construire ce golf et ce resort de grande capacité dans les meilleurs délais. Ce projet est évidemment sou-haitable pour la région concer-née, mais aussi de façon géné-rale pour la France où nous manquons de resorts touris-tiques qui puissent imposer la France comme une destination touristique golfi que. Ce qui fait qu’une région devient une desti-nation attrayante est qu’elle pro-pose un large choix de parcours. Cela a été le cas du Portugal avec l’Algarve, de l’Espagne avec la Costa del Sol, du Maroc et surtout de la Turquie. Les Landes et la Côte basque sont deux régions différentes pour nous mais, pour les tou-ristes étrangers, il s’agit bien d’une seule destination. Il y a beaucoup de golfs de qualité dans cette zone mais, en termes de capacité d’accueil pour les touristes, il y a un manque. Cela valoriserait les golfs existants. La Fédération n’a qu’un rôle de facilitateur dans ce dossier, entre le département et sa stratégie de développement, et d’éven-tuels investisseurs, que nous souhaitons de préférence fran-çais. La conception et le dessin des parcours seront assurés par European Golf Design, et ce resort permettra à European Golf Destination, autre entité is-sue du Tour Européen, d’enrichir son catalogue d’une nouvelle offre, à l’image de ce qui existe aux Etats-Unis avec les PGA Courses.

18 ● RYDER CUP 2018


Dès potron-minet, les préparatifs vont bon train, malgré un froid un peu crispant. Les concurrents arrivent au compte-gouttes, les départs ayant été échelonnés de8 h30 à 13 h 30 en ce dimanche 22 avril. C’est qu’il fallait caser pas moins de 116 joueuses et joueurs bien décidés à faire valoir la supériorité golfi que de l’Europe ou des Etats-Unis, sui-vant l’équipe à laquelle ils appar-tenaient, par choix propre ou imposé. « Moi, on m’a dit que je serai Américain, alors je suis Américain », assénait un concur-rent. Aussi simple que cela.

Dans le club house, près du bar

dont les odeurs de café inondent la salle, une concurrente s’af-faire déjà sans relâche : c’est la maquilleuse en chef, qui peint sur les joues des concurrents le drapeau correspondant à leur équipe et les deux drapeaux sur les mêmes joues ou le front des supporteurs. C’est Christine, qui est aussi la capitaine de l’équipe européenne qui partira en der-nière partie, une fois sa tâche picturale accomplie.

La journée de Christine a même commencé encore plus tôt en ce jour de premier tour de l’élection présidentielle : « Je suis allée voter comme ça, peinturlurée, et

ils m’ont évidemment regardée bizarrement au bureau de vote. J’ai dû préciser qu’il ne fallait voir aucune connotation poli-tique dans mon apparence… ». Pantalon blanc impeccable, polo bleu et surtout drapeau euro-péen peint sur chaque joue… On imagine la tête des autres élec-teurs…

Le premier départ est enfi n donné dans un froid certain. « L’Europe a gagné l’an dernier, elle a donc l’honneur », annonce Arnaud Loewenstein, le directeur du golf. Le premier concurrent euro-péen a à peine eu le temps de manquer irrémédiablement son

A l’instigation de la ffgolf, plus de 150 clubs de France participent depuis deux ans à l’opération Cap 2018 (anciennement Ryder Club), compétition créée dans un pre-mier temps pour sensibiliser les golfeurs de l’hexagone à la candidature française et poursuivie dans un second temps pour entretenir un sentiment d’impatience autour de L’évènement majeur du golf mondial.

Quand la Ryder Cup fait l’évène-ment au golf de Meaux…


drive que ça chambre aussitôt :« Donné » s’exclame ironique-ment l’une de ses adversaires. Elle-même, son tour venu, imite celui dont elle se moquait genti-ment : match nul. Match nul aussi en ce qui concerne les encoura-gements du public, uniquement composé des prochains concur-rents : « Allez l’Europe », entend-on , « Allez les Etats-Unis » lui répond une autre voix tout aussi isolée…

Pendant ce temps, la musique sort « à donf » du haut-parleur installé devant le départ du pre-mier trou. C’est plutôt de la mu-sique de « djeuns », ce qui donne l’occasion à un vétéran de récla-mer du Georgette Plana. Ce sera en vain. Au bout d’un moment, l’assistance se fait plus com-pacte autour du départ. Certains hésitent sur le chemin du prac-tice et fi nissent par se joindre à celles et ceux qui dansent allè-grement au rythme de la sono.

10 heures du matin, il est encore trop tôt pour savoir qui de l’Eu-rope ou des Etas-unis mène la danse mais Christine poursuit son œuvre picturale, debout, aussi imperturbable qu’infati-gable. « Je garde quand même un peu d’infl ux pour ma partie » affi rme-t-elle. « C’est vrai que ce n’est pas un travail d’homme », lance une concurrente tout frai-chement peinte. Pour la faire mentir, un jeune homme fait une irruption et prend les pinceaux en main.

Sur le parcours, le chambrage se poursuit : « Il marche bien mon driveur, non ? » s’extasie un concurrent. « Au prix où tu l’as

payé, il peut bien marcher », atté-nue son partenaire. « C’est toi qui as fait les équipes ? » interroge sournoisement un Américain croisé un peu par hasard. Pas déstabilisé le moins du monde par cette remise en question acerbe de son autorité, le capi-taine renvoie un sévère « Si tu jouais mieux, tu ne te poserais pas la question ! »

Sur le golf de Meaux, on ne fait pas que jouer avec des balles de golf. Les mots sont aussi l’objet de trai-tements divers. « Avant on utilisait le mot fanfaronnade », explique un concurrent. « Aujourd’hui on dit une bradinnade ». Ce néologisme vient d’être créé sur le champ, précisément sur le fairway du 11, tiré du patronyme d’un joueur au sujet duquel employer le qualifi -catif de fanfaron tiendrait plutôt du doux euphémisme. « C’est pas tellement que je veuille me vanter, c’est surtout pour vous donner l’occasion de rigoler » se défend l’intéressé. Son par-tenaire, en revanche, n’a besoin d’aucun artifi ce pour faire appré-cier son jeu : il joue le feu !

Pendant ce temps, la capitaine européenne n’a toujours pas pris le départ que son homologue américain est déjà à la buvette, victime d’une partie légèrement abrégée : 8 et 6 !!! Mais au fait, capitaine, avez-vous pensé àla Ryder Cup pendant votre partie ? « Je n’ai pas arrêté d’ypenser. C’est d’ailleurs pour ça que j’ai perdu ma partie, il n’était pas question de faire perdre l’Eu-rope ! » Mais il ajoute aussitôt : « C’est fou ce qu’un golfeur peut être de mauvaise foi ! ».

Arnaud Loewenstein se réjoui de cette initiative malgré les efforts consentis pour l’organi-ser : « Lorsque la Fédération a demandé aux clubs d’organiser ces compétitions sur le format du match play, tout le monde a adhéré à cet événement. Et cette année on avait à cœur de vraiment jouer le jeu, avec une animation musicale et le respect des couleurs européennes et américaines. »

L’an dernier, des casquettes et des greens-fees pour jouer le parcours du National avaient été offerts. Cette année c’était mieux : « La Fédé est passée à la vitesse supérieure avec le concours de Ping qui est parte-naire, ce qui nous permet d’offrir des lots plus sympathiques, pré-cise le directeur. De notre côté, nous reversons au comité Ryder Cup 10 euros par compétiteur. »

Qu’importe que l’Europe ou les Etats-Unis l’ait emporté à Meaux. « Le principal était bien de sen-sibiliser tout le monde à l’impor-tance de la Ryder Cup » ajoute Arnaud Loewenstein qui se féli-cite de la participation de plus du quart de ses 400 membres à l’événement. La soirée devait se terminer dans un hôtel château qui offrait le cocktail et des nui-tées attribuées par tirage au sort. De quoi passer de belles soirées en attendant celles des 28, 29 et 30 septembre qui auront lieu au club-house : la Ryder Cup de Medinah y sera diffusée sur un grand écran !


20 ● EN BREF

Informations relatives à l’examen d’agent de joueur de golf 2012/2013 : ouverture des candidatures.

Nous vous informons que la première épreuve de l’examen d’agent sportif se tiendra le 12 novembre 2012 (horaire et lieu à confi rmer).

Les inscriptions sont ouvertes à compter du 25 juin 2012 et se clôtureront le 29 aout 2012 à18 heures 00 (date et heure limite de réception des candidatures).

Les modalités d’inscription sont à consulter sur le Site Internet ffgolf à la rubrique « golf professionnel – agents de joueurs ».

Les candidatures et pièces complémentaires sont à adresser aux coordonnées suivantes :Fédération française de golfCommission des Agents SportifsMonsieur Olivier GARCIA68, rue Anatole France92 309 Levallois-Perret Cedex

Le CNOSF publiera, dans les délais réglementaires, le programme et la nature écrite ou orale de la première épreuve sur son Site Internet.

Nous vous informons, par ailleurs, que la liste des agents de joueurs actuellement licenciés est dispo-nible sur le Site Internet ffgolf.

Elections Comité Directeur ffgolf 2013-2017.

Conformément à ses obligations statutaires et réglementaires, le Comité Directeur de la Fédération française de golf a adopté, dans sa séance du 31 mai 2012, le règlement des opérations électorales qui s’appliquera pour les prochaines élections fi xées lors de l’Assemblée Générale de la ffgolf du Vendredi 29 mars 2013 au CNOSF (PARIS).

Ces documents, ainsi que les statuts et le réglement intérieur, sont disponibles sur :

• Le Site Internet ffgolf : www.ffgolf.org / rubrique statuts et règlements : http://www.ffgolf.org/index.aspx?news=11157 • Le site Extranet ffgolf : http://xnet.ffgolf.org / rubrique documentations – fédération - textes et règlements.

Les prochaines dates importantes à retenir sont les suivantes :• 14 juillet 2012 : date limite de prise de licence « membre association sportive » pour pouvoir fi gurer sur une liste ;• 3 décembre 2012 : diffusion des statistiques licences 2012 nécessaires à la détermination du nombre de féminines qui devront fi gurer sur les listes de candidats ;• 13 décembre 2012 : appel à candidature ;• 14 janvier 2013 : date limite de réception des listes ;• 29 mars 2013 : Assemblée Générale Élective ffgolf.

Documents

Lettre aux Clubs n°76