24
La lettre d'Information 1 « Il faut que le Gabonais moyen soit le premier bénéficiaire de la richesse nationale. Cette exigence de transformation sociale sera une des hautes priorités de mon mandat ». Ali Bongo Ondimba, Projet de société ‘’L’Avenir en confiance’’, axe 9 : « lutter contre les inégalités, la pauvreté et l’exclusion». EDITORIAL Le meilleur est à venir Il fallait se faire un prénom, mettre en place une vision et la faire partager, faire bouger les choses en profondeur et convaincre les Gabonais qui l’avaient élu que le programme proposé ne sera pas une feuille de route vite oubliée. Ali BONGO ONDIMBA l’a fait. La création d’un mode spécifique de gouvernance, la confiance à partager auprès de ses pairs sur la scène internationale ont été les étapes suivantes, qu’il a rapidement franchies avec succès. Dans un contexte de crise économique mondiale, il est particulièrement remarquable de voir un dynamisme économique aussi visible et solide au Gabon. Cette marque de confiance des investisseurs internationaux est le fruit de cette politique mise en orchestre par le Chef de l’Etat. La destination Gabon est fiable. Notre présence au sein des organisations internationales, que confirme la présence du Gabon au sein du Conseil Exécutif de l’UNESCO après le Conseil de Sécurité des Nations Unies, fait dire aux diplomates que « Gabon is back ! ». Ce numéro exceptionnel anniversaire n’est bien sur pas exhaustif. Il y manque l’état d’esprit nouveau insufflé à notre administration, la moralité et la transparence accrue dans les affaires publiques, le renforcement de l’indépendance de la justice, dans les affaires publiques, la montée d’une nouvelle génération de cadres, la promotion au mérite… La volonté de modernisation est restée intacte. Ali’9 est resté Ali neuf. La lettre d'Information République Gabonaise PRESIDENCE Bulletin d’information officiel de la Présidence de la République Numéro 005 - Novembre 2011 LES MOTS DU PRESIDENT DOSSIER SPECIAL DEPLACEMENTS DU PRESIDENT Le Conseil des Ministres délocalisé dans la Ngounié Le Chef de l’Etat en tournée à Genève, Paris et Londres Le Président de la République en Guinée Equatoriale L’ACTUALITE DU PALAIS Sept nouveaux ambassadeurs accrédités au Gabon Le MAEP autorisé à évaluer le Gabon » voir pages16 - 21 » voir page 13 » voir page 14 ACTIVITÉS INSTITUTIONNELLES La rentrée judiciaire 2011 - 2012 Les condoléances du Président de la République suite au décès de Pierre Mamboundou » voir pages 22 ACTIVITÉS DE LA PREMIÈRE DAME Sylvia Bongo Ondimba «Woman of Change 2011» Vers un partenariat entre la FSBO et l’UNESCO A pt b M PALA Sep amb accr Ali Bongo Ondimba al r M accr M DOSSIER SPECIAL éva accr Le M Deux ans de magistère

Lettre d'Information de la Présidence de la République Gabonaise

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Bulletin Officiel d'Information de la Présidence de la République Gabonaise

Citation preview

Page 1: Lettre d'Information de la Présidence de la République Gabonaise

La lettre d'Information

PRESIDENCE

1

« Il faut que le Gabonais moyen soit le premier béné� ciaire de la richesse nationale. Cette exigence de transformation sociale sera une des

hautes priorités de mon mandat ». Ali Bongo Ondimba, Projet de société ‘’L’Avenir en con� ance’’, axe 9 : « lutter contre les inégalités, la pauvreté et

l’exclusion».

EDITORIALLe meilleur est à venir

Il fallait se faire un prénom, mettre en place une vision et la faire partager, faire bouger les choses en profondeur et convaincre les Gabonais qui l’avaient élu que le programme proposé ne sera pas une feuille de route vite oubliée. Ali BONGO ONDIMBA l’a fait. La création d’un mode spéci� que de gouvernance, la con� ance à partager auprès de ses pairs sur la scène internationale ont été les étapes suivantes, qu’il a rapidement franchies avec succès.

Dans un contexte de crise économique mondiale, il est

particulièrement remarquable de voir un dynamisme économique aussi visible et solide au Gabon. Cette marque de confiance des investisseurs internationaux est le fruit de cette politique mise en orchestre par le Chef de l’Etat. La destination Gabon est � able. Notre présence au sein des organisations internationales, que confirme la présence du Gabon au sein du Conseil Exécutif de l’UNESCO après le Conseil de Sécurité des Nations Unies, fait dire aux

diplomates que « Gabon is back ! ».

Ce numéro exceptionnel anniversaire n’est bien sur pas exhaustif. Il y manque l’état d’esprit nouveau insu� é à notre administration, la moralité et la transparence accrue dans les affaires publiques, le renforcement de l’indépendance de la justice, dans les a� aires publiques, la montée d’une nouvelle génération de cadres, la promotion au mérite…

La volonté de modernisation est restée intacte. Ali’9 est resté Ali neuf.

La lettre d'Information

République Gabonaise

PRESIDENCE

B u l l e t i n d ’ i n f o r m a t i o n o f f i c i e l d e l a P r é s i d e n c e d e l a R é p u b l i q u e

N u m é r o 0 0 5 - N o v e m b r e 2 0 1 1

LES MOTS DU PRESIDENT

DOSSIER SPECIAL

DEPLACEMENTS DU PRESIDENT

Le Conseil des • Ministres délocalisé dans la Ngounié

Le Chef de l’Etat en • tournée à Genève, Paris et Londres

Le Président de la • République en Guinée Equatoriale

L’ACTUALITE DU PALAIS

Sept nouveaux • ambassadeurs accrédités au Gabon

Le MAEP autorisé à • évaluer le Gabon

» voir pages16 - 21

» voir page 13

» voir page 14

ACTIVITÉS INSTITUTIONNELLES

La rentrée judiciaire • 2011 - 2012

Les condoléances • du Président de la République suite au décès de Pierre Mamboundou

» voir pages 22

ACTIVITÉS DE LA PREMIÈRE DAME

Sylvia Bongo Ondimba • «Woman of Change 2011»

Vers un partenariat • entre la FSBO et l’UNESCO

LAptba

créd

M

PALASept• ambaaccr

Ali Bongo Ondimbaal

créd

M

accr

M

DOSSIER SPECIAL

éval

accr

Le M• Deux ans de magistère

Page 2: Lettre d'Information de la Présidence de la République Gabonaise

La lettre d'Information

PRESIDENCE

2

A LA SUITE DE son investiture le 16 octobre 2009, Monsieur Ali Bongo Ondimba, avait fait la promesse au Peuple gabonais d’instituer un mode de gouvernance proche des réalités du peuple gabonais. Pour tenir cet engagement, le Chef de l’Etat gabonais innove en instituant notamment des conseils des ministres délocalisés. La particularité de ces réunions de l’Exécutif dans les chefs lieux de province de notre pays vient du fait qu’elles sont toutes précédées d’une tournée républicaine du Chef de l’Etat et de l’ensemble du gouvernement dans les différentes localités de la province. L’objectif étant, pour le Président de la République, d’aller au contact direct des populations, d’échanger avec elles, afin de mieux répondre à a leurs réelles aspirations.

C’est davantage une occasion pour le Chef de l’Etat de prendre ses

marques, de constater, in situ, la véritable ampleur des difficultés auxquelles font face les populations de l’arrière-

pays. Ces tournées républicaines donnent donc à Ali Bongo Ondimba l’occasion de collecter des données utiles et importantes lui permettant d’impulser le nécessaire développement dont le Gabon a tant besoin.

Cela passe nécessairement par l’évaluation des investissements consentis par l’Etat dans le passé au niveau de chaque localité, afin d’en tirer les enseignements utiles et profitables pour un recadrage, dans l’optique d’un réel développement qui tienne compte des véritables besoins des populations.De même, elle est la démonstration de la détermination du Chef de l’Etat à mettre les neuf provinces du Gabon sur le même pied d’égalité.Port-Gentil, Mouila, Oyem, Makokou, K o u l a - M o u to u, Fra n ce v i l l e , Lambaréné, Tchibanga : partout où il est passé, Ali Bongo Ondimba a expliqué les principes de sa politique de l’Emergence qui repose sur le triptyque Gabon vert, Gabon industriel, Gabon des services. Les trois piliers de son projet de société, « L’Avenir en confiance », plébiscité par le peuple gabonais, le 30 août 2009.

De fait, au cours des différents conseils des ministres délocalisés, des mesures spécifiques pour chaque province visitée ont été prises pour un développement local, de même que d’autres décisions plus générales, touchant l’ensemble du pays. Ce fut encore le cas lors du conseil des ministres délocalisé à Mouila le 6 octobre dernier où, au-delà des mesures ciblant plus spécifiquement la province de la

Une gouvernance de proximité pour répondre aux aspirations du peuple

Ngounié qu’il a sillonné pendant trois jours, le Chef de l’Etat a fait des annonces majeures au plan national qui concernent notamment la réforme de l’Habitat, avec notamment la création de l’Agence Nationale de l’Urbanisme, des Travaux Topographiques et du Cadastre ainsi que la mise en œuvre d’un nouveau schéma directeur pour l’ensemble de la politique de l’habitat au Gabon appelé SMART CODE, et la simplification pour l’accès à la propriété qui passera de 134 à 7 procédures ; La réforme de l’Etat et la modernisation de l’administration avec la réforme de l’ENA (Ecole Nationale d’Administration) et sa délocalisation à Fougamou, la réforme de la gestion des ressources humaines et du système de rémunération pour les agents publics.

Le Président Ali Bongo Ondimba a également officiellement annoncé la création d’une nouvelle compagnie aérienne nationale qui pourrait entrer en service avant le début de la Coupe d’Afrique des Nations en janvier 2012.

Enfin, toujours au plan national, le Chef de l’Etat a indiqué une nouvelle mesure en faveur de la préservation de l’environnement : le rapatriement au Gabon des provisions obligatoires pour les exploitants pétroliers afin de réhabiliter les champs pétroliers

une fois leur exploitation achevée.

Ailleurs, Ali Bongo Ondimba a annoncé un vaste programme d’aménagement des voiries urbaines sur l’ensemble du pays, avec une dotation budgétaire annuelle de 25 milliards de francs à compter de 2012, étalée sur trois ans.

Lors de certaines étapes de sa tournée républicaine, le Chef de l’Etat a également lancé les travaux de construction de certaines infrastructures, tout comme il a initié et lancé de nombreux projets structurants sur le plan local. La concrétisation de tous ces projets constituera une avancée majeure pour le bien-être général de la population gabonaise.

Les conseils des ministres délocalisés sont également une précieuse opportunité pour

les administrations locales qui bénéficient d’un renforcement de capacités, notamment techniques, pour leur efficacité. A chaque étape de sa tournée républicaine, Ali Bongo Ondimba a en effet doté l’ensemble de ces administrations décentralisées de moyens roulants, des équipements informatiques et d’autres moyens de travail.

Par ailleurs, les conseils de ministres décentralisés constituent aussi un vrai coup de fouet pour l’économie locale. Les commerces réalisent de bons chiffres d’affaires.

Au total, l’engouement suscité par le Chef de l’Etat auprès des populations dans les différentes provinces du Gabon prouve, s’il en était encore besoin, qu’Ali Bongo Ondimba a eu raison d’aller à leur rencontre pour les écouter directement, en vue de mieux répondre à leurs besoins.

Le Chef de l’Etat saluant les auxiliaires de commandement lors d’une tournée républicaine

Ali Bongo Ondimba au contact des populations de l’arrière-pays

Page 3: Lettre d'Information de la Présidence de la République Gabonaise

La lettre d'Information

PRESIDENCE

3

Deux ans de réformes pour une administration plus e� cace

LONGTEMPS DÉCRIÉES PAR tous, mais rarement corrigées, les lourdeurs de l’Administration gabonaise et les maux qui l’ont gangrené jusque-là ont toujours constitué l’un des freins au décollage économique du pays. C’est pour l’avoir compris que le Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba a, d’entrée, initié des réformes en profondeur de cette Administration, dans le but de la rendre plus e� cace et l’adapter à sa vision politique d’un Gabon émergent.

Ainsi, conformément au Conseil des ministres du 19 octobre 2009, la première étape de l’audit général de la fonction publique, décidé par le Président de la République, débutera le 23 du même mois par le recensement des fonctionnaires gabonais. Cette vaste opération avait notamment pour objectif la maîtrise des e� ectifs de la Fonction publique, de la masse salariale, l’e� cacité de la dépense publique et la mise en place d’une gestion prévisionnelle des ressources humaines et des emplois.

L’audit général de la fonction publique a révélé l’existence de près de 6000 salariés fantômes. Ces derniers coûtent plus de deux milliards de Francs CFA par mois à l’Etat. Mais loin de satisfaire le Chef de l’Etat, ce dernier a décidé de reprendre en profondeur cette

opération.

Pour tordre dé� nitivement le cou aux mauvaises habitudes et rendre plus compétitive l’administration gabonaise, le Chef de l’Etat a également créé de nombreuses agences, directement rattachées à la Présidence de la République. C’est le cas de l’Agence nationale des Grands Travaux (ANTG), dont la mission est de programmer, identi� er et maîtriser l’ouvrage d’art des grands projets et travaux publics jugés prioritaires par le Chef de l’Etat, pour qui les deniers publics doivent dorénavant être dépensés avec plus d’e� cience, dans le cadre de l’essor du pays. Actuellement, cette structure contrôle la qualité des travaux et le suivi minutieux de l’exécution des chantiers de la CAN 2012, notamment les infrastructures sportives, hôtelières, les routes et les structures sanitaires.

Parce que la formation de l’élite gabonaise est au cœur de la politique de l’émergence impulsée par Ali Bongo Ondimba, la réforme de l’administration des bourses et stages a aussi été l’une des priorités du chef de l’Etat. Ainsi, la Direction générale des bourses et stages, connue pour ses magouilles, a été dissoute au pro� t de l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG). Elle gère aussi bien les bourses de l’Etat, de coopération que

celles � nancées par les entreprises privées dans divers départements ministériels, dans le cadre d’accords passés avec l’Etat. L’ANBG est plus réactive et fonctionnelle. L’e� cacité de la réforme se fait ressentir.

Le 20 janvier 2011, le conseil des ministres a approuvé le projet de décret portant création et organisation de l’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (ANINF). C’est un établissement public à caractère administratif qui assure l’installation et la gestion des infrastructures et ressources nationales partagées dans les domaines des télécommunications de l’audiovisuel et de l’informatique. Elle valide tous les projets de l’économie numérique a� n de garantir la cohérence globale des systèmes mis en place.

Lors du conseil des ministres délocalisé de Mouila le 6 octobre 2011, Ali Bongo Ondimba a annoncé la création de l’Agence Nationale de l’Urbanisme, des Travaux Topographiques, et du Cadastre. Dotée d’un Guichet Unique, l’Agence simpli� era grandement aux Gabonais les procédures d’obtention d’un titre de propriété en faisant passer le nombre de procédures de 134 à 7.

Cette Agence sera également chargée d’organiser et de réaliser des

programmes de travaux en matière d’urbanisme, d’aménagements fonciers, de travaux topographiques et cadastraux ; d’organiser et d’exécuter les procédures cadastrales en vue de l’établissement par les services provinciaux de la Direction Générale des Impôts des actes de cession des terrains et de concession des baux ordinaires et emphytéotiques ; d’élaborer les schémas directeurs d’aménagement urbains et les Plans d’occupation des Sols ; d’organiser et de mettre en œuvre des opérations topographiques et cadastrales nécessaires à la réalisation des travaux d’infrastructures.

Par ailleurs, le Chef de l’Etat a mis en place di� érents fonds pour soutenir les initiatives des gabonais. C’est le cas du fonds de soutien à l’accélération de l’industrialisation de la � lière bois, doté d’une enveloppe globale de 20 milliards de francs issus des droits de sortie perçus sur les grumes exportés en 2010. Le Fonds de garantie pour le logement sera certainement d’un grand apport dans le cadre de la mise en œuvre du programme de construction des logements sociaux dont le Gabon a tant besoin.

3

Entrée principale du ministère de la Fonction Publique

Page 4: Lettre d'Information de la Présidence de la République Gabonaise

La lettre d'Information

PRESIDENCE

4

LA GRANDE INNOVATION de la politique économique impulsée par Ali Bongo Ondimba depuis son accession à la magistrature suprême reste sans doute sa grande capacité à mobiliser les investissements directs étrangers.

Contrairement aux canaux traditionnels de � nancements établis entre les pays du Sud et les institutions de Bretton Woods ou les puissances industrielles du Nord, c’est plutôt en Orient, notamment en Chine, en Inde et à Singapour que le Chef de l’Etat s’est tourné pour lever des fonds souverains étrangers dans le cadre des investissements mixtes Etat gabonais et partenaires privés. C’est le cas avec la Zone économique spéciale (ZES) de Nkok dont la première phase a déjà

été livrée aux investisseurs. Le plan de développement initial prévoyait d’injecter 100 milliards de francs, tandis que la seconde phase va en absorber 3 fois plus. 29, 1 milliards de francs viennent d’ailleurs d’être levés par la ZES au titre de la seconde phase des travaux.

Par ailleurs, le projet de 7000 hectares des plantations de la palmeraie de Kango, actuellement réalisé par Olam, va absorber un peu plus de 21 milliards de francs. De son côté, le groupe indien Abhijeet a acquis 40 hectares à la ZES de Nkok pour développer des activités sidérurgiques et énergétiques, à l’instar de la construction d’une usine de ferromanganèse. Celle-ci transformera le manganèse d’Okondja

racheté auprès du groupe australien BHP Billiton. En plus de l’usine de ferromanganèse, Abhijeet construira une centrale à gaz qui produira l’électricité utile pour toute la zone économique. « Nous investirons au Gabon 500 millions de dollars par an pendant toute la Des hommes d’a� aires indiens lors de l’inauguration de la ZES de NKOK

POUR 2012, LE GOUVERNEMENT gabonais prévoit un budget de 2453 milliards de francs CFA, en hausse de 3,4% par rapport à celui de 2011 qui s’élevait à 2370,8 milliards de nos francs. Une embellie qui révèle la bonne appréciation du tableau de bord de l’économie gabonaise depuis l’accession du Président de la République, Monsieur Ali Bongo Ondimba, à la tête du Gabon.

Cette situation procède en fait des courageuses réformes initiées par le Chef de l’Etat dans de nombreux secteurs d’activités, conformément à son ambition de transformer notre économie pour faire du Gabon un pays émergent.

C’est le cas de l’interdiction d’exportation du bois en grume décidée par Ali Bongo Ondimba et qui a abouti à de nouveaux investissements en vue de la transformation locale du bois. L’exemple des nouvelles orientations stratégiques prises par la société nationale des bois du Gabon (SNBG), avec la mise en place d’un complexe

de transformation industrielle de tranchage, sciage et déroulage, prouve à su! sance la justesse de cette vision. Dans

son plan d’industrialisation, la SNBG se fournit également auprès des petits producteurs nationaux réunis au sein du Projet d’aménagement des petits permis forestiers (PAPPFG), qui ne

La refonte économique en marchepeuvent transformer leur production.

Dans les industries extractives, le nouveau code minier, en cours de finition, ainsi que celui des hydrocarbures proposent de nombreuses et importantes innovations, pour cadrer avec les ambitions du Chef de l’Etat dans ces domaines prioritaires. Plus concrètement, les réformes entreprises ont abouti à la création, à Port-Gentil, de l’Institut du gaz et du pétrole, en partenariat avec Total Gabon. Les cours de formations ont commencé.

Par ailleurs, le Président de la République a aussi décidé de la création de nombreuses structures à même de mieux répondre aux besoins spécifiques de l’Etat dans chaque secteur d’activités. C’est le cas de la Compagnie nationale des mines pour la mise en valeur e! ciente des ressources à travers de nouveaux partenariats.

La compagnie nationale pour la collecte et la commercialisation de l’or, la compagnie équatoriale des mines, la société Gabon Oil company et une agence de régulation de ce secteur sont des réformes apportées par Ali Bongo Ondimba. Il faut en outre signaler la formalisation en cours des obligations des entreprises en territoire gabonais, a� n d’accroître le niveau des investissements collectifs

en vue d’améliorer, au côté de l’Etat, les conditions de vie des populations.

Le domaine de l’agro industrie n’est pas resté en marge de réformes engagées par le Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba. En e# et, le Gabon vient de se doter d’un plan de développement et d’investissement agricole dont l’objectif principal est de doper la production vivrière, maraîchère et animale. Mais on attend encore sa traduction en actes concrets par les autorités compétentes.

Notons également ces réformes en vue d’améliorer l’environnement des

a# aires, avec l’élaboration du nouveau cadre réglementaire de partenariats publics-privés pour les grands projets d’investissements publics. La mise en place d’un centre de développement des entreprises, ainsi que les nouvelles dispositions concernant l’application de la charte aux investissements étrangers en République gabonaise.

La Chambre de commerce et d’industrie a également été redimensionnée dans ses missions, pour mieux répondre aux objectifs et à la vision que le Président de la république, Ali Bongo Ondimba, assigne aux petites et moyennes entreprises gabonaises

phase de développement de nos projets », a déclaré Abhijeet Jayaswal, le patron du groupe indien.

L’État gabonais est aussi associé à l’indien Tata Chemicals et à Olam dans un projet d’usine d’engrais à Port-Gentil pour plusieurs centaines de milliards. L’indien M3M quant à lui, va injecter près de 50 milliards de francs pour la construction de 5000

logements sociaux.

Outre les Asiatiques, les Qataris pourraient prochainement investir dans notre pays. Deux visites de prospection ont déjà eu lieu.

Pour sa part, l’Etat gabonais s’est engagé à consacrer une enveloppe de 4 882 milliards de francs à l’investissement durant ce septennat du Président Ali Bongo Ondimba.

L’a! ux des nouveaux investisseurs

L’immeuble abritant le ministère de l’Economie

Pose de la première pierre d’une usine du groupe Abhijeet à la ZES de NKOK

Page 5: Lettre d'Information de la Présidence de la République Gabonaise

La lettre d'Information

PRESIDENCE

5

différents centres du pays. Les filières concernées concernent l’agriculture, le bois, le bâtiment et les travaux publics. D’autres concernent les métiers du froid, la mécanique, l’informatique, la coiffure la restauration, la couture, etc. Une première cuvée constituée de près de 600 jeunes formés a déjà été mis sur le marché de l’emploi. Une autre est actuellement en

DE NOMBREUX OBSERVATEURS des fluctuations de l’économie gabonaise notent avec satisfaction que le marché local de l’emploi connaît actuellement une forte embellie. Selon ces derniers, celle-ci est consécutive aux nombreuses initiatives lancées par le président de la République depuis deux années. Le recrutement et l’embauche de milliers de jeunes aussi bien dans le secteur public que privé en est l’une des illustrations.

A l’opposé de pratiques coupables d’exclusion qui s’étaient déjà bien enracinées dans le pays, les emplois publics sont désormais accessibles à tous, conformément au principe de l’égal accès des citoyens aux charges publiques. Cela se matérialise par l’organisation depuis quelques mois, de divers concours et examens d’entrée dans les services publics de la Police, de la Gendarmerie, des Armées, des eaux et forêts…permettant à tout jeune gabonais, sans aucune discrimination, d’intégrer la fonction publique. Ali Bongo Ondimba remet de ce fait au goût du jour une pratique qui avait quasiment disparu, incitant de nombreuses familles à avoir recours à des pratiques illicites telles la corruption, le tribalisme ou le militantisme pour accéder à

un emploi décent.

Cette embellie du chômage ne profite cependant pas qu’aux seuls jeunes gabonais diplômés. En effet, pour offrir les mêmes chances d’insertion sociale et professionnelle aux jeunes sans diplôme ni qualification, l’Etat, avec l’appui des partenaires au développement, a initié un grand nombre de projets de formations courtes et qualifiantes dans les

Le pari de l’emploi des jeunesformation.

La « gabonisation » de nombreux métiers tels les transports en commun, largement exercés par les non nationaux, est également en phase expérimentale. Le Président de la République a personnellement financé, dans les différentes auto-écoles de la capitale, les cours de conduite de 600 jeunes sans emplois intéressés et motivés à exercer le métier de transporteur.

Afin de susciter l’esprit d’initiative et l’auto-emploi chez les jeunes, l ’Agence Promo Gabon vient d’organiser un concours dont l’objectif est de financer les projets des jeunes qui seront retenus.

De nombreuses mesures incitatives à l’embauche dans le secteur privé ont aussi été mises en place par le gouvernement. Il s’agit notamment de celles relatives à l’exonération des taxes, aux déductions d’impôts, aux crédits, etc. En outre, les nombreux chantiers ouverts à travers le pays ainsi que la construction des infrastructures devant abriter les manifestations de la Coupe d’Afrique des Nations de football, sont autant de niches d’emplois pour la jeunesse gabonaise

L’extension et modernisation du réseau routier: une réalité avec ABOIL Y A QUELQUES ANNÉES, la route était source de désespoir pour de nombreux compatriotes. Force est de constater que, depuis deux années, des efforts considérables ont été faits pour améliorer la praticabilité des routes gabonaises en toute saison.

A l’initiative du Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, un vaste programme visant l’aménagement et la réhabilitation de l’ensemble du réseau routier national est actuellement en cours. De nombreuses réalisations sont déjà effectives. Ainsi, les usagers du tronçon routier Lambaréné-Fougamou, par exemple, n’ont plus aujourd’hui qu’un lointain souvenir du calvaire qu’ils enduraient du faits des nids de poules et autres crevasses qui rendaient la circulation entre les deux localités quasi impossible. Ce tronçon dont le marché avait été confié à Acciona, une entreprise espagnole de travaux publics, est déjà recouvert de bitume. Il en est de même de la route Fougamou –Mouila, réalisée par une société chinoise. D’ailleurs, lors de sa tournée républicaine dans la province de la Ngounié, le Chef de l’Etat s’est félicité de la qualité du travail accompli par

l’entreprise chinoise. L’axe Ndendé-Lébamba est en cours de bitumage. Le projet de réhabilitation et de bitumage de l’axe Yombi-Mandji est actuellement à l’étude, ainsi que ceux de Lébamba-Mbigou et Mourembou-Malinga.

Les travaux de bitumage de la route Lalara-Ovan, via Koumameyong ont déjà été lancés. Le chantier

confié à deux entreprises chinoises se poursuivra de façon progressive jusqu’à Makokou. Les plus hautes autorités du pays mettent un accent particulier sur la qualité de ces nouvelles infrastructures, afin de rompre une fois pour toutes avec le cycle infernal de l’éternel recommencement.

Dans le cadre du grand projet de

la transafricaine qui devra rallier les capitales de la sous-région, la Nationale 1 qui part de Libreville pour le Congo, via Ndendé, sera bientôt bitumée. Des financements ont déjà été obtenus de la Banque africaine de développement (BAD).

Quant la nationale 2 qui va de Bifoun à Ebobro, à la frontière avec le Cameroun, un vaste programme de réhabilitation est actuellement en cours. Le tronçon Ndjolé-Medoumane, qui demeure un véritable calvaire pour les usagers de cette voie, sera bientôt bitumé. Les études de faisabilité de la route économique qui relie Ndjolé à la province du Haut-Ogooué sont presque bouclées. C’est également le cas pour le l’axe Ntoum-Kango, actuellement dans un état indescriptible. Sa réhabilitation est imminente.

Au regard des nombreux chantiers routiers en cours, les gabonais ont bon espoir et encouragent le Président de la République, Ali Bongo Ondimba, à poursuivre son œuvre de modernisation des infrastructures de transport routier du pays tout entier

Des jeunes sans emploi au cours d’une opération de recensement

Une vue du nouveau tronçon routier Fougamou-Mouila en cours de � nalisation

Page 6: Lettre d'Information de la Présidence de la République Gabonaise

La lettre d'Information

PRESIDENCE

6

PERSUADÉ QUE LE développement économique et social du Gabon repose sur la valorisation intellectuelle et la formation de la jeunesse, le Président Ali Bongo Ondimba en a fait une des priorités de son action. L’ambition du chef de l’Etat est à la fois de valoriser le capital humain des Gabonais par des formations répondant aux besoins des entreprises et de l’administration a� n de donner les moyens aux Gabonais de pro� ter des nouvelles opportunités liées à sa stratégie de développement. Des Etats Généraux de l’Education, de la Recherche et de l’Adéquation Formation-Emploi en mai 2010 ont � xé les grandes orientations dans ce domaine. L’Enseignement primaire : renforcement de la formation des enseignants, enseignement pré-primaire obligatoire, initiation aux sciences, à l’informatique et aux langues, sensibilisation à la protection de l’environnement et de la biodiversité.L’Enseignement secondaire : augmentation des capacités d’accueil avec la création de collèges et de lycées, priorité donnée à l’enseignement scientifique avec création des lycées d’émergence scienti� que.L’Enseignement supérieur et recherche : renforcer les capacités

des universités existantes, créer de nouvelles universités, instaurer un principe de bonne gouvernance basé sur l’auto� nancement En ce qui concerne plus particulièrement l’enseignement supérieur, enjeu majeur pour réussir l’industrialisation et la diversi� cation de l’économie gabonaise, l’Etat a lancé un programme de développement de pôles universitaires : rénovation et modernisation des universités existantes ainsi que de l’Ecole de commerce de Port-Gentil ; création d’universités et d’écoles spécialisées : Ecole Doctorale en Infectiologie Tropicale de Franceville ; Institut du Gaz et du Pétrole de Port-Gentil ; Université d’Oyem spécialisée en agriculture ; Université de Mouila spécialisée en architecture ; création d’une école des métiers du bois.

Parallèlement, le Président Ali Bongo Ondimba a décidé de la restructuration complète du système national d’attribution des bourses et des stages afin d’assurer une gestion � nancière plus rigoureuse et une meilleure péréquation entre la formation et les besoins de l’économie. C’est dans cette optique qu’a été créée l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG).

Lors de la fête du 17 août 2011, le Chef de l’Etat a, entre autres, décidé d’augmenter le montant de la bourse

LA MISE EN PLACE par le Chef de l’Etat, le 15 septembre dernier, d’une Agence de régulation de l’eau et de l’électricité devrait assurément venir à bout des dysfonctionnements vécus depuis trop longtemps dans ces deux secteurs stratégiques de la vie des gabonais et de notre économie. Cette structure vient en e$ et ampli� er les missions du Conseil national de l’eau et de l’électricité dont l’impact n’est pas encore perceptible.

Parce que l’électricité est nécessaire pour le bien-être des populations et l’activité économique, le Président de la République a lancé une vaste campagne de construction de barrages hydroélectriques à travers le pays. La préférence pour ce type de sources d’énergie tient non seulement à la réduction des coûts d’exploitation, mais également à la � bre écologique d’Ali Bongo Ondimba, qui n’est plus à démontrer.

Le 20 décembre 2010, dans le cadre du Conseil des ministres délocalisé d’Oyem, le Chef de l’Etat lançait les

travaux du barrage de Fé 2 sur l’Okano, à une vingtaine de kilomètres de Mitzic. L’ouvrage coûtera 55 milliards de francs

CFA. Avec 240 KWh, il permettra d’alimenter en électricité toute la province du Woleu-Ntem, jusqu’aux

L’eau et l’électricité pour tousfrontières avec la Guinée-Equatoriale et le Cameroun.

Le barrage sur l’Okano vient s’ajouter à celui du Grand Poubara, non loin de Franceville.

Commencé en 2008, Poubara doit être livré en décembre 2012. Il produira 160 mégawatts à partir de quatre turbines. Quand il fonctionnera à plein régime, sa production sera portée à 280 mégawatts. Le coût de l’ouvrage est estimé à 200 milliards de francs CFA.

Au centre du Gabon, du côté de Fougamou, le gouvernement prévoit la construction d’une centrale hydroélectrique sur les chutes de l’Impératrice.

Par ailleurs, conscient de la situation et de l’incidence que les nombreuses coupures d’eau ont sur le bien-être de ses concitoyens et l’activité économique, le Président de la République, Ali Bongo Ondimba, a sommé la SEEG de respecter les engagements qu’elle avait pris lors de sa privatisation en 1997. Depuis cette année-la, en e$ et, l’entreprise est une � liale du groupe français Veolia.

En conséquence, la SEEG a entrepris la construction de deux réservoirs : un au PK 9 et un autre à la cité de la Caisse. S’y

ajoute la conduite d’eau du PK 6 au PK 9. A terme, la société devra construire une septième station de pompage et de traitement d’eau à Ntoum a� n d’augmenter de 70 000 m3 par jour la distribution du précieux liquide.

A l’initiative du Président de la République, le Gouvernement s’est engagé à � nancer la réalisation d’une troisième conduite, d’un diamètre de 1 200, reliant Libreville à Ntoum. Le coût de l’infrastructure est estimé à 45

milliards de francs CFA. A hauteur de 12 milliards de francs, le gouvernement procède au renforcement du réseau de distribution de l’eau potable dans la capitale.

Le réseau d’é l e c t r i c i té n’est pas en reste. On assiste également à l’implantation de poteaux un peu partout dans les di$ érentes villes du pays

des étudiants gabonais : 25% pour les boursiers apprenant sur le territoire national et 10% pour ceux qui sont à l’étranger. En outre, il a été créé une bourse du mérite qui, selon le Président de la république, vise à promouvoir les meilleurs étudiants et à maintenir l’excellence, compatible avec la solidarité nationale. A cela s’ajoute l’immatriculation des étudiants à la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS). L’ensemble de ces réformes est accompagné par un e$ ort soutenu sur la formation professionnelle afin d’assurer que le développement de l’économie gabonaise impulsé par le Chef de l’Etat avec sa stratégie du « Gabon Emergent » puisse s’appuyer sur une main d’œuvre compétente

Priorité à l’éducation

Quelques élèves d’un lycée de Libreville

L’entrée de l’Université Omar Bongo de Libreville

Page 7: Lettre d'Information de la Présidence de la République Gabonaise

La lettre d'Information

PRESIDENCE

7

l ’ i n s t i t u t d e c a n c é r o l o g i e d’Angondjé.

Pour l’ensemble du pays, le Chef de l’Etat a donné des instructions pour que soient renouvelés les plateaux techniques, en dehors des travaux en cours dans certaines localités.

Par ailleurs, la création d’un CHU international à Lambaréné spécialisé dans la recherche et le traitement des maladies tropicales et du VIH/Sida a été annoncée par le chef de l’Etat en

DEPUIS DEUX ANS qu’il est à la tête du pays, le Président de la République s’attèle à moderniser l’offre de santé dans les différentes structures hospitalières gabonaises. Pour ce faire, de nombreux chantiers ont été lancés.

A Libreville, l’Hôpital Général est en train d’être transformé en Centre Hospitalier Universitaire avec une unité de chirurgie. L’annexe en cours de construction accueillera deux services d’urgences, cinq nouveaux blocs opératoires, des salles de réveil, de stérilisation et de soins intensifs.

Attendue depuis longtemps par les Gabonais, la création des deux services d’urgences – adulte et pédiatrie - permettra d’avoir de vraies structures d’accueil pour identifier le niveau des urgences et orienter les patients en fonction des pathologies.

Le nouveau CHU de Libreville constitue une partie de l’importante restruc turat ion des ser vices hospitaliers publics en cours sur

l’ensemble du territoire national. Les hôpitaux existants font l’objet d’un programme de rénovation et de spécialisation : cinq hôpitaux à Libreville et six en province.

Sur Libreville, outre le nouveau CHU, la restructuration en cours comprend la transformation de l’Hôpital Jeanne Ebori en CHU spécialisé en santé maternelle et infantile, la transformation de l’Hôpital pédiatrique d’Owendo en CHU spécialisée en traumatologie et orthopédie et la finalisation de

Pour une o� re sanitaire de qualité dans tout le paysjuin dernier.

Cet investissement dans les structures et équipements de santé publique s’accompagne d’un effort soutenu pour l’amélioration de l ’approvis ionnement en médicaments, la dotation en équipements et la formation du personnel avec l’annonce lors du Conseil des Ministres du 7 juillet dernier du recrutement de 600 infirmiers qui seront formés à l’Ecole nationale d’action sanitaire et sociale. L’Ecole de santé militaire, nouvellement inaugurée par Ali Bongo Ondimba, contribuera aussi à fournir des médecins de haut niveau.

L’immatriculation en cours à la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS), après les fonctionnaires, des couches sociales les plus vulnérables et des étudiants ainsi que leurs ayants droit, participe aussi de cette vision du Chef de l’Etat d’offrir une meilleure qualité des soins de santé à toute la population gabonaise

Le challenge de la CAN 2012« Dans deux mois nous reviendrons pour décider de la capacité du Gabon à organiser la CAN 2012 ». Ainsi s’était exprimé le chef de la délégation de la CAF, le général Seyi Memène, au terme de la troisième visite d’inspection de la Confédération africaine de football au Gabon, du 21 au 24 mars 2010.

C’est donc dire si les inquiétudes des gabonais étaient fondées, au vu du retard pris dans la réalisation des infrastructures relatives à cette grande messe du football continental. Beaucoup n’y croyaient plus. Et ceux qui soutenaient dès le départ que le Gabon ne pourra jamais organiser la Coupe d’Afrique des nations faisaient des gorges chaudes.

Mais c’était sans compter avec la ferme volonté du Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, décidé à tenir les engagements pris par notre pays envers les instances internationales du football. Il prit donc personnellement à bras le corps le dossier Can 2012.

A ce sujet, les quelques extraits suivants du livre de Rachel Ebaneth, ‘’Dans les coulisses de l’Emergence : récit d’une histoire vécue’’, nous édifient davantage.

« Son combat personnel se lit dans les efforts physiques et financiers qui sont consentis dans le but de réhabiliter qualitativement les structures existantes, mais également dans les actions qui visent à doter notre pays des stades de haut standing, c’est-à dire à la hauteur des enjeux de cette

compétition continentale », écrit l’auteure.

Et de poursuivre : « Le Chef de l’Etat a personnellement requis les services d’un grand groupe américain pour l’évaluation et le suivi des travaux de préparation de ce qui est un défi à relever. Un cadre spécifique est créé dans le but de ne rien laisser au hasard, le COCAN, (Comité d’Organisation de la CAN) qui est un lieu d’échange et de partage entre les experts de la République de Guinée Equatoriale et du Gabon. L’action de ce COCAN sert également à donner une meilleure lisibilité du cahier des charges à respecter par les deux parties organisatrices ».

« Si certains aspects de la préparation ont avancé à petits pas, le stade de l’amitié sino-gabonaise, lui, est

un projet dont l’aboutissement est acquis. En effet, en huit mois seulement, l’architecture gigantesque du stade de l’amitié sino-gabonaise s’est dressée pour la postérité sur les hauteurs d’Angondjé. Cet ouvrage époustouflant posé sur 33, 05 hectares,… a vraiment fière allure… C’est à n’en point douter le plus grand chantier qui a mobilisé sans relâche 400 ouvriers chinois et 200 gabonais par temps de pluie comme sous le soleil ardent. L’aménagement ainsi que le développement des infrastructures routières donnant accès à ce stade de la CAN sont aussi un point fort à mettre à l’actif de ce projet dont nous partageons l’intérêt avec le Président qui, par son implication, a tiré les choses par le haut et indiqué sa détermination. Celle-ci, sans faille a généré à son tour une dynamique qui a poussé à la prise de décision

rapide, aux fréquents contrôles des chantiers, et au sentiment qu’il fallait à tout prix relever ce défi », souligne Rachel Ebaneth.

« Les chantiers sont nombreux : on compte celui du nouveau Centre Hospitalier Universitaire d’Angondjé, le Stade Omnisports, les stades de province, le stade d’entraînement de Nzeng-Ayong et la résidence hôtelière située dans le même quartier, prévue pour l’hébergement des responsables de la CAN. Ces projets sont des structures liées à l’évènement sportif de 2012, qui donnera aux gabonais l’occasion de mesurer leur capacité d’accueil et de ferveur sportive ».

« La centrale thermique d’Alénakiri à Owendo, destiné à renforcer la capacité de production d’électricité pour Libreville et ses nouveaux quartiers, ainsi que la Zone Economique Spéciale de Nkok, témoigneront, après le déroulement de la CAN 2012, de la vitalité et de la capacité à relever les défis de l’actuelle équipe gouvernementale gabonaise ».

« Le réseau routier aussi prend un essor considérable. Les échangeurs qui ont longtemps suscité le scepticisme, rendent justice aux décideurs qui les avaient annoncés trop tôt, alors que leur impressionnante physionomie a redessiné de nouveaux carrefours modernes à la capitale, en permettant de lier les promesses électorales aux actes gouvernementaux », conclut l’auteur. Sans commentaire !

Le chantier du CHU de Libreville

Le stade de l’Amitié Sino-Gabonaise d’Angondjé

Page 8: Lettre d'Information de la Présidence de la République Gabonaise

La lettre d'Information

PRESIDENCE

8

Ali Bongo Ondimba au centre du rayonnement de la diplomatie gabonaiseEN DÉCEMBRE 2011, le Gabon quittera son siège de membre non permanent du Conseil de Sécurité des Nations Unies où il avait été élu pour une durée de deux ans. Au cours de son mandat, le Gabon a présidé, en mars 2010 et en juin 2011, le Conseil de Sécurité. Grâce à l’impulsion donnée par le Chef de l’Etat et à travers le travail e� ectué par ses diplomates au cours de ces deux années, le Gabon a renforcé son rayonnement international en se posant comme un acteur � able, respecté et écouté dans les enceintes internationales. L’action du Gabon en 2010 et 2011 au Conseil de Sécurité des Nations Unies a été � dèle à sa tradition d’œuvrer pour le renforcement de la paix et dans la sécurité internationales. Le Gabon a ainsi continué à réa� rmer des principes intangibles qui guident

son action diplomatique : la protection des populations civiles dans les conflits, le respect du droit international

et du droit international humanitaire, le respect de la souveraineté des Etats, la nécessité d’accorder plus d’attention à la prévention des con� its pour garantir la paix et la sécurité internationales. C’est en accord avec ces principes que le Président Ali Bongo Ondimba a apporté une attention toute particulière à tous les éléments qui peuvent mener à une aggravation des con� its, telles que les menaces transversales et le VIH/Sida qui ont été au centre de l’agenda de travail du Conseil de Sécurité sous les deux présidences du Gabon en mars 2010 et en juin 2011. « Notre présidence au Conseil de Sécurité des Nations Unies accordera une attention particulière aux dossiers africains » avait déclaré le Président Ali Bongo Ondimba à la veille de la première présidence du Gabon au Conseil de Sécurité pour impulser la ligne de travail de la diplomatie gabonaise. La Présidence du Gabon au Conseil de Sécurité en juin 2011 reflète cette ambition de faire avancer les dossiers qui concernent de près l’Afrique et a été saluée par les autres membres du Conseil de Sécurité et par la communauté diplomatique. Le programme de travail proposé par le Gabon en juin 2011 a permis l’adoption le 7 juin par le Conseil de Sécurité sous l’impulsion du Gabon de la résolution 1983 qui rappelle l’impact du VIH/Sida sur la paix et la sécurité et souligne l’importance pour les opérations de maintien de la paix de prendre en compte cette problématique ; l’organisation de

débats sur les menaces transversales à la paix et à la sécurité internationales : circulation des armes légères, criminalité transnationale, trafics de drogue et de personnes… Ces menaces sont particulièrement présentes en Afrique et avaient déjà été proposées au plan de travail du Conseil de Sécurité lors de la Présidence du Gabon en mars 2010. Une attention particulière a été portée aux dossiers africains : la Côte d’Ivoire, le Soudan du Sud, la Libye, la Sierra Léone et la Somalie. Sous la présidence du Gabon, le mandat de la MONUC, la Mission des Nations Unies en République Démocratique du Congo, a été renouvelé. C’est également sous la présidence du Gabon que le Conseil de Sécurité a voté la réélection de Ban Ki-Moon au poste de Secrétaire Général des Nations Unies. Cherchant en parallèle à favoriser la coopération internationale et une meilleure gouvernance mondiale, le Gabon pousse pour une réforme du Conseil de Sécurité des Nations Unies permettant une meilleure représentativité de l’Afrique, et d’autres régions du monde, avec l’attribution d’une place de membre permanent au sein de cet organe. S’inscrivant en écho de l’action menée par le Chef de l’Etat, la Première Dame du Gabon, SE Mme Sylvia Bongo Ondimba, s’est également engagée au plus haut niveau international pour la défense des droits des plus

démunis. Sous son impulsion de la Première Dame, et grâce à l’appui de la diplomatie gabonaise, l’Assemblée générale des Nations Unies a ainsi adopté la résolution 65/189 du 21 décembre 2010, consacrant la « Journée internationale des Veuves ». La première Journée internationale des Veuves a été célébrée le 23 juin 2011. La résolution créant une Journée internationale la veuve invite tous les États membres de l’ONU, les organisations internationales et la société civile à observer la Journée Internationale de la Veuve chaque 23 Juin dans le but de sensibiliser le monde entier à la situation des veuves et de leurs enfants. La promotion des droits des femmes, y compris des veuves, et leur autonomisation économique, sont essentielles pour éradiquer la pauvreté et réaliser les Objectifs du Millénaire pour le Développement. Premier personnage de l’Etat, le Président Ali Bongo Ondimba a lui-même porté sur le devant de la scène internationale les dossiers défendus par le Gabon en faveur de la promotion de la paix et de la sécurité dans le monde. SEM Nelson Messone, Ambassadeur du Gabon auprès des Nations Unies, a pu observer auprès de la communauté diplomatique l’influence acquise par le Chef de l’Etat gabonais : « Il

possède la capacité de faire passer auprès de ses pairs et de l’opinion publique internationale sa vision des priorités du Gabon sur les questions de paix et de sécurité ainsi que sur les thématiques du développement durable. Ce qui m’a été souvent rapporté par d’autres diplomates est que ses prises de position traduisent un véritable sens des responsabilités sur les grands dossiers internationaux. Il a également la réputation d’être un chef d’Etat qui « parle vrai » tout en faisant preuve d’ouverture d’esprit et d’une vraie capacité d’écoute. Il jouit d’une image très positive auprès de nos partenaires internationaux qui pro� te grandement à notre pays. » Signe de cette image positive et de cette reconnaissance internationale, le Président Ali Bongo Ondimba avait reçu le soutien prononcé du Président Barack Obama lors de leur entretien en tête-à-tête à la Maison Blanche le 9 juin dernier qui l’avait fait élire résidence à Blair House. Le Président américain l’avait notamment remercié pour son leadership au cours des mois derniers sur les crises survenues en Libye, au Soudan ou encore en Côte d’Ivoire et l’avait complimenté pour la résolution 1983 sur le VIH/Sida. La Maison Blanche avait également souligné que « Le Gabon joue un rôle de plus en plus important en tant que leader régional et mondial. […] Les décisions du Gabon, au sein de l’ONU, sont signi� catives et courageuses. »

Le Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, à la tribune des Nations Unies à New-York

Page 9: Lettre d'Information de la Présidence de la République Gabonaise

La lettre d'Information

PRESIDENCE

9

Interview du Président de la République au quotidien l’Union

- L’UNION : Monsieur le président de la République, comment vous sentez-vous au bout de deux ans d’exercice du pouvoir et dans quel état d’esprit entamez-vous la suite de votre mandat, d’autant que cela intervient quasiment au terme d’une tournée à l’intérieur du pays ?

- Ali Bongo Ondimba : C’est un plaisir pour moi de vous recevoir en cette date anniversaire de mes deux ans de pouvoir.

D’abord une remarque que nous nous faisons : deux ans, ça passe vite ! En e� et, le temps est passé trop vite, tellement nous étions occupés dans la mission que le peuple gabonais a bien voulu me con� er.

Au quotidien, la tâche est assez lourde comme on peut aisément l’imaginer, surtout l’e� ort de reforme que nous avons entrepris. Dans ce contexte, il était d’abord question de faire le point avant de progresser. Ensuite, tracer un programme.

Mais pour que nous puisions réellement le mettre en oeuvre, il était nécessaire

que nous fassions un certain nombre des réformes importantes. Cela pour que notre pays ne retombe pas dans certaines situations que nous avons tous déplorées et dont nous nous plaignons depuis un certain temps.

Ce travail de réforme terminé, nous allons maintenant poursuivre notre mission sur un certain nombre de fondamentaux. Il s’agit des points ou axes importants a� n de pouvoir être en phase avec ledit programme. Le but étant de mettre le pays sur la voie de l’émergence.

La première chose la plus importante, c’était de pouvoir réformer et de remettre le pays au travail. Pour cela, il était nécessaire que je puisse aussi aller vers les compatriotes pour leur expliquer ce que nous avons commencé à faire, ce que nous devons continuer à faire et les premières mesures que nous avons prises. En� n, leur indiquer aussi que le pays est, ma foi, sur la bonne voie et que les premiers résultats étant encourageant pour nous, il est important que nous puissions ensemble maintenir le cap.

- L’UNION : Depuis votre arrivée à la tête du Gabon, vous avez initié pas mal

d’actions et cela dans divers domaines. Certaines ont abouti, d’autres traînent, n’avez-vous pas l’impression que votre rythme étou# e le Gouvernement et vos collaborateurs ?

- Ali Bongo Ondimba : On l’a dit, mais je ne confonds pas vitesse et précipitation. La pire des choses serait l’inaction et, donc, stagner. Les Gabonaises et les Gabonais ne m’ont pas élu pour faire du surplace. Il faut imprimer un rythme, car le pays en a besoin. Nous sommes à une période di% cile et seuls les pays qui bougent peuvent se sortir de cette situation de crise internationale.

Alors être sur tous les fronts, oui ! Mais je n’ai pas le choix. Si nous étions dans une période plus prospère au niveau de l’environnement, on pouvait se le permettre. Mais là, nous devons veiller à engager notre pays dans les réformes nécessaires pour éviter aussi que l’impact de la crise vienne à nouveau nous frapper.

Donc pour moi, un certain nombre de chantiers oui, mais qui reposent sur les trois piliers importants de notre politique : le Gabon vert, le Gabon des services, le Gabon industriel. Il était pour nous important de renforcer ces piliers-là, de manière à ce que, à partir de cela, nous puissions bâtir les fondements de l’émergence.

Pour cela aussi, il était important pour nous de pouvoir travailler, mais nous n’oublions pas les autres fronts que nous avons, qu’ils soient intérieurs ou internationaux. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle il est recommandé à un leader de bien s’entourer, d’imprimer le rythme, ou le tempo comme dirait le musicien pour que l’orchestre joue à ce rythme-là.

Maintenant est-ce que cela va trop vite pour certains ? C’est évident ! Mais ce qui est important, c’est d’avoir une vitesse qui soit bonne et soutenue, sans céder à la précipitation mais avancer à un rythme qui peut nous permettre éventuellement de corriger certaines choses qui ne vont pas.

- L’Union : Parmi les projets que vous avez engagés, quel est celui dont vous vous montreriez à ce stade le plus $ er et, a contrario, celui dont vous le seriez moins parce qu’il n’avance assez vite à votre goût ?

- Ali Bongo Ondimba : Je suis satisfait pour un ensemble de mesures. Il ne faut pas isoler les mesures politiques parce que c’est un ensemble qui suscite une cohérence et permet qu’on puisse atteindre un certain nombre d’objectifs.

Ce sera bientôt pour nous le moment

d’évaluer a� n de savoir si les mesures que nous avons prises ont été exécutées à 100%, moins ou pas du tout ! Mais dans l’ensemble, je dirais que les mesures que nous avons initiées sont non seulement bonnes mais nous sentons le mouvement.

Par contre, s’il y a un point sur lequel j’estime que les choses bougent lentement, c’est la question de logement. Cela s’explique par les di% cultés que nous avons trouvées tant pour la mauvaise application des textes, la disponibilité des terrains que le problème des � nancements. Et donc, tout un ensemble de raisons qui nous ont d’abord contraints à réformer le secteur tout en tenant compte du coût des matériaux.

Je sais certains qui nous ont précédés disent que n’y a rien eu. Mais la critique est aisée. Les réformes que nous faisons le sont en profondeur et nous les jugeons nécessaires pour que notre politique de logement puisse être réellement opérationnelle, apporter des fruits et permettre aux Gabonais d’avoir accès à la propriété.

De même, il revient à l’Etat de soutenir tous les investisseurs qui veulent bien se pencher sur ce secteur. Le logement est donc le seul domaine dont je ne suis pas satisfait de l’avancement.

- L’UNION : Dans le même ordre d’idées, monsieur le président, au cours de votre tournée républicaine, dans le cadre des Conseils des ministres délocalisés, vous avez annoncé bien des projets. Ce qui a suscité beaucoup d’espoir auprès de vos compatriotes. Une crainte cependant : leur impatience. Parce qu’il y a un dé$ cit de communication sur le calendrier de leur réalisation. Comment entendez-vous régler ce dé$ cit de communication autour de votre action, qui, permettez-nous, caractérise le gouvernement ?

- Ali Bongo Ondimba : Cette mauvaise communication ou cette non communication ne caractérise pas seulement le gouvernement, elle caractérise notre pays. Nous n’avons jamais été bons en matière de communication. Rarement un pays a fait autant de choses, mais qui sont méconnues. C’est certainement un problème auquel il va falloir trouver des solutions.

Cela montre quelque part que nous n’avons pas bons de rapports avec vous les hommes et femmes des médias. Cela veut dire que nous ne vous disons pas su% samment ce que nous faisons, et que vous ne venez pas su% samment chercher les informations aussi.

Je dirai qu’en ce qui concerne l’impatience de mes compatriotes,

Le Président de la République, Son Excellence Ali Bongo Ondimba, a accordé une interview aux journalistes du journal

L’Union, le 16 octobre 2011, afi n de dresser le bilan de ses deux années d’actions au pouvoir.

Voici l’intégralité de cette interview :

Le Chef de l’Etat prenant un bain de foule au cours d’une tournée républicaine

Le poste douanier de la Zone Economique Spéciale de Nkok

Page 10: Lettre d'Information de la Présidence de la République Gabonaise

La lettre d'Information

PRESIDENCE

10

je peux la comprendre. Au cours des Conseils des ministres dans les différentes provinces, je conclue toujours par une conférence de presse. Vous me posez des questions et j’ai la possibilité de pouvoir donner un certain nombre d’informations et d’explications à nos compatriotes. Je l’ai souvent répété, je suis de nature moi-même assez impatient et je ne suis pas du genre à me satisfaire de ce qui se passe. Est-ce un défaut ? Je ne sais pas.

Mais, ce que je voudrais dire, c’est que malgré tout et malgré cette perception qui, à mon avis n’est pas réelle, dans notre pays les choses bougent comme elles ont rarement bougé ces 20 dernières années.

En deux ans, nous avons fait passer beaucoup plus de textes que plusieurs gouvernements qui nous ont précédés. Vous voyez les chantiers partout ; des réformes engagées ; des projets qui sont bien emmenés.

On n’avait coutume de dire il y a plusieurs années qu’on faisait poser des premières pierres au président Omar Bongo Ondimba, et que c’était des premières et des dernières. Or, moi

ce n’est pas le cas, je continue, je veille à cela. Donc nous nous sommes mis dans une philosophie de concret et de

réussite.

Nos compatriotes ont bien retenu une phrase que prononçait souvent le président Omar Bongo Ondimba : « plus on m’en donne, plus j’en réclame ». C’est donc dans la nature de nos compatriotes de voir des choses, des chantiers, des réformes qui débutent ici et là... Mais comme nous avons montré une certaine capacité à faire bouger les choses, nos compatriotes se disent : « c’est très bien, mais donnez-nous encore plus !».

Mais comme je l’ai dit, les sous-bassements, les fondations ne sont pas les choses les plus visibles. Cependant une fois que les fondations sont bien faites, alors en à ce moment là, vous allez voir le bâtiment monter très

rapidement.

- L’UNION : Il y a un an vous parliez d’erreurs de casting, au regard du choix des hommes au sein du gouvernement et même de l’administration publique. Un an après pensez-vous aujourd’hui que vous avez les hommes qu’il faut à vos côtés ? Êtes-vous satisfait du travail du gouvernement ?

- Ali Bongo Ondimba : Je ne suis pas fanatique du changement pour le plaisir, mais je dirai que dans la vie il est nécessaire d’appliquer un certain nombre de réajustements (...). Je suis dans une situation où j’observe les uns et les autres. Si j’estime que quelqu’un ne fait pas le travail que j’attends, je suis amené à faire un certain nombre de modi# cations. Il ne faut pas penser que les réajustements par rapport aux erreurs de casting sont une # n en soi.

Moi j’ai un devoir de réussite par rapport aux engagements que j’ai pris devant le peuple gabonais. À partir de ce moment là, je suis désolé, celle ou celui qui ne semble pas travailler dans l’esprit que j’attends ou que le peuple attend, il se verra tôt ou tard remplacé.

Mais, je ne vais pas faire des remaniements tous les jours, peut-être procéder à des réajustements ici et là. Pas seulement au gouvernement, parce qu’il n’y a pas que le gouvernement, il y a toute l’administration. Donc là-dessus, j’observe, je suis patient parce que j’estime aussi que l’ambition qui est la nôtre et qui est très grande demande des réajustements, des repositionnements.

Ce n’est pas facile, nous mettons en place des programmes économiques, sociaux qui ne sont pas faciles, en même temps nous voulons atteindre des objectifs de bonne gouvernance... Tout ça n’est pas simple. Donc je veux être tolérant, mais j’accepterai très di& cilement que l’on soit inactif, que l’on traîne les pieds, que l’on empêche les autres d’avancer ou que l’on sabote. Ça, se sera di& cile de l’accepter.

On peut comprendre que dans l’exercice de ses fonctions on puisse

se tromper, l’erreur est humaine, mais si on a choisi de faire dans l’inaction, le sabotage et stagnation, ce n’est pas acceptable. À partir de là, je serai toujours prompt et vigilant pour pouvoir faire des réajustements.

- L’UNION : Votre prédécesseur, feu Omar Bongo Ondimba, aimait discuter avec les acteurs de l’opposition. Pour votre part, vos rencontres avec ce camp politique sont plutôt rares. Est-ce par principe ou bien une question d’agenda ?

- Ali Bongo Ondimba : Ce n’est pas par principe. Moi j’étais souvent-là, comme d’autres collaborateurs du président, quand il engageait des contacts avec l’opposition. C’était souvent dans ce salon (Salon marocain). Je dirai plutôt qu’après les élections, moi j’ai lancé un appel, que ceux qui voulaient puissent travailler ensemble pour le développement du Gabon. Peut-ont jugé mon appel digne de réponse. J’ai tendu la main et je l’ai fait régulièrement. Ensuite lorsque je reçois une demande d’audience, je la traite, je ne refuse pas.

Maintenant discuter ? Moi je veux bien, mais de quoi ? J’ai été élu sur la base d’un programme. C’est ce programme qui a reçu la majorité des su/ rages exprimés. Donc les Gabonaises et les Gabonais ont apprécié le programme qui consiste à mettre notre pays sur la voie de l’émergence. Alors si j’entame des discussions, ce n’est pas pour revenir sur l’engagement que j’ai pris vis-à-vis de mes compatriotes. Il faut donc qu’on se mette d’accord sur l’objet de nos discussions.

J’avance dans l’exécution du programme pour lequel je suis allé solliciter les su/ rages des Gabonais, je ne peux pas trahir ceux qui m’ont donné un mandat. Maintenant je vais changer tout de suite la politique pour laquelle je me suis engagé, et pour laquelle j’ai reçu le soutien de mes compatriotes, parce que j’ai rencontré les uns et les autres...

Je répète que je suis disponible. Et, lorsque j’ai senti que c’était important de consulter la classe politique, je l’ai fait. À plusieurs reprises j’ai consulté

la classe politique. C’est donc un exercice que je poursuivrai et je veillerai à ne pas totalement couper les ponts.

- L’UNION : Il y a comme une incompréhension entre la majorité et l’opposition sur l’organisation des prochaines élections législatives. Pendant que les premiers appellent au respect de la légalité, c’est-à-dire au respect des délais constitutionnels, les seconds exigent l’introduction de la biométrie avant le scrutin. Tout en menaçant d’empêcher la tenue du scrutin, ils sollicitent un dialogue. Êtes-vous prêt à organiser une telle rencontre ?

- Ali Bongo Ondimba : Cela nous

pose le problème de ce que vous disiez tout à l’heure des rencontres avec l’opposition. Il y a une chose qui est très claire : le président de la République est le garant du bon fonctionnement de l’État, du respect de la Constitution et de toutes les lois en vigueur.

Dans un État de droit, est-il normal que des hommes et des femmes se réunissent et décident de mettre entre parenthèses les lois et demandent à celui qui a la charge de protéger ces lois, celui dont le pouvoir repose sur ces lois-là, de les mettre entre parenthèses ? Mais demain si j’accepte ça, les mêmes vont être les premiers à me dire : « Monsieur le président, c’est l’intérêt de ceci ou cela, donc mettez-vous de côté ».

Donc la primauté de l’accord politique entre les hommes sur la loi ne peut pas exister. En tout état de cause, dans un état de droit et c’est comme ça dans tous les pays du monde, c’est la loi qui prime. Mais chez nous on dit non, la réunion des hommes politiques prime sur la loi. Ce n’est pas possible.

Moi je ne peux pas changer les lois de ce pays comme cela. Les lois sont modi# ées au Parlement. C’est le domaine législatif et ce sont les parlementaires, les représentants du peuple qui modi# ent les lois. Pourquoi ne veut-on pas suivre les procédures qui existent et qui sont normales dans tous les pays ? Nous avons une séparation des pouvoirs.

Moi l’Exécutif, j’ai réuni tout le monde pour une concertation ; je suis allé consulter la Cour constitutionnelle ; la Cour constitutionnelle m’a dit : « nous ne pouvons pas donner un avis ; telle qu’est la loi de ce pays aujourd’hui, ce que vous me demandez n’est pas possible ».

Je voudrais vous rappeler que je suis le premier, dans ce pays, à avoir parlé de la biométrie, dans le cadre de mes anciennes fonctions de ministre de la Défense nationale. Même si à la même période Pierre Mamboundou en avait fait état.

J’ai contacté des spécialistes en la matière et fait organiser des démonstrations à la présidence de la République en présence du défunt chef l’État, Omar Bongo Ondimba, et de son Premier ministre de l’époque, Jean Eyeghe Ndong. J’avais d’ailleurs obtenu l’accord de Paul Toungui, alors ministre des Finances, pour le # nancement de l’opération.

A partir du moment où il s’agissait de revoir le fichier, le processus d’établissement des cartes d’identité et autres, j’ai naturellement été dessaisi du dossier au pro# t du ministre de l’Intérieur (André Mba Obame, ndlr).

A nouveau, je fais remarquer que parmi ceux qui crient aujourd’hui, plusieurs étaient aux affaires. Pourquoi, n’ont-ils pas fait avancer le dossier de la biométrie. S’il était resté au ministère de la Défense, on n’en Le Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, lors du Forum Economique Mondial

Page 11: Lettre d'Information de la Présidence de la République Gabonaise

La lettre d'Information

PRESIDENCE

11

serait pas là aujourd’hui. Mais, il est malheureusement allé aux mains de ceux qui crient aujourd’hui.

J’ai indiqué que nous allons prendre toutes les dispositions pour que la question de la biométrie soit prise en compte dans l’exercice du budget 2012. Ce qui permettra de l’appliquer lors des échéances électorales à venir. Il ne faut donc pas qu’on utilise la biométrie comme prétexte pour ne pas aller aux élections législatives de décembre prochain.

Vous savez la loi portant code électoral au Gabon est beaucoup plus contraignante que dans plusieurs pays du monde, y compris ceux d’Europe. Notre Code électoral depuis 20 ans a évolué, et souvent à la suggestion des partis de l’opposition, qui y ont fait rentrer des dispositions.

Et ce ne sont pas tous les pays du monde qui ont recours à la biométrie. Il ne faut pas tromper les Gabonais, en leur faisant croire qu’elle est l’élément qui fait gagner ou perdre les élections. Ce n’est pas vrai.

Dans les réunions politiques, les gens passent leur temps à épiloguer sur la biométrie, plutôt que d’expliquer aux populations comment faire pour avoir plus de routes, d’écoles, d’hôpitaux, etc. Nos compatriotes veulent savoir quel est le programme des uns et des autres. Le mien est connu. Je vais faire de notre pays un pays émergent. J’ai indiqué la manière, le cap et l’horizon vers lequel nous devons tendre.

Et, en face, qu’ils me disent comment ils vont faire. Quel est leur programme ? On ne peut pas toujours substituer un programme à un seul terme, la biométrie.

Au nom de quoi, demandent-ils le report des législatives ? Qui dit que celui-ci serait en leur faveur ? Si j’étais à la place des opposants, je me mé� erais. Qui dit que des œuvres en faveur de mon bilan ne sortiraient pas de terre ?

Je ne peux faire que ce que la loi me dicte, pas plus. Il est quand même surprenant que certains, qui m’accusent d’être un dictateur ou de faire le passage en force, veulent violer la loi. Nous sommes dans un État de droit, c’est la loi qui prime.

- L’UNION : Le mandat du Gabon au Conseil de sécurité de l’Onu, où il siège en qualité de membre non permanent prend � n cette année. Monsieur le président, après avoir joué un rôle important sur la scène diplomatique internationale, partagez-vous l’idée selon laquelle notre pays pourrait perdre sa place actuelle dans le concert des Nations au terme de son mandat ?

- Ali Bongo Ondimba : Un pays est consulté grâce à son rayonnement à l’échelle internationale. Et le Gabon n’a pas attendu d’être au conseil de sécurité pour être connu, entendu,

consulté et attiré les investisseurs du monde entier.

Ces derniers viennent dans notre pays parce qu’il y existe des opportunités économiques importantes. D’ailleurs, depuis deux ans, un regain d’attention des investisseurs, en rapport avec la politique que nous menons, est manifeste. Le Gabon n’a donc pas eu besoin de siéger au Conseil de sécurité pour prendre des décisions.

- L’UNION : Votre discours au sujet d’un État palestinien à la tribune de la 66e session de l’Assemblée générale des Nations unies avait été clair. Au vu d’un certain nombre de pressions exercées sur des pays membres du Conseil de sécurité comme le nôtre en prévision du vote en faveur ou non d’un État palestinien membre observateur des Nations unies, la position du Gabon est-elle aujourd’hui tranchée ?

- Ali Bongo Ondimba : Soyons conséquent avec nous-mêmes, l’État de la Palestine est reconnu par le Gabon depuis 1989. Nous avions un ambassadeur résident qui a d’ailleurs été pendant longtemps doyen du corps diplomatique dans notre pays. Nous suivons une politique mise en place par mon prédécesseur, et acceptée

par tous les Gabonais, je ne vois pas pourquoi elle changerait. Malgré les pressions, on fait avec.

- L’UNION : Dans quelques mois, le Gabon va abriter la Coupe d’Afrique des Nations (Janvier 2012). Monsieur le président notre pays sera-t-il fin prêt le jour J quant à la livraison des infrastructures y relatives ?

- Ali Bongo Ondimba : Nos chantiers avancent normalement. Les principaux stades où se déroulera la compétition seront prêts. C’est vrai que nous avons eu quelques soucis avec la CAF au sujet des terrains d’entrainement dont le revêtement était synthétique. Vu que cela est interdit par la haute instance du football africain, Dieu merci, la situation est rentrée dans l’ordre. D’autres chantiers, nous ont plutôt amené à considérer les questions relatives à l’hébergement, le transport, le tra� c routier, la sécurité, etc.

Néanmoins, pendant tout le déroulement de la compétition, nos compatriotes doivent être tolérants quant aux quelques aléas qu’ils pourraient être amené à vivre.

Déjà, le 10 novembre prochain, pour l’inauguration du stade d’Angondjé,

le Gabon va a# ronter une équipe très prestigieuse (le Brésil). Ce sera du beau spectacle qui nous permettra de tester nos nouvelles installations.

- L’UNION : Beaucoup de Gabonais s’inquiètent des prestations des «Panthères», notamment au niveau du jeu et de l’engagement. Monsieur le président, en tant premier supporteur êtes-vous satisfait de la préparation de l’équipe nationale de Football ?

- Ali Bongo Ondimba : Nous sommes tous supporteurs des Panthères, le 12e homme. Ce qui compte c’est que l’équipe soit prête le jour-J. C’est une compétition avec des êtres humains. C’est-à-dire ouverte où le Gabon garde toutes ses chances. Dans ce genre de compétition, la détermination est importante. Notre équipe doit se sentir soutenue jusqu’au bout.

J’en appelle à la population pour remplir les stades. Elle ne doit pas ménager son soutien envers les Panthères, qui doivent en tout temps le sentir. Je veux pour elle de l’ambition, de la volonté et de la détermination. Quelle que soit l’équipe qui joue, nos stades doivent être remplis. Car il va y avoir de beaux matches, nous devons encouragez le beau jeu.

Le stade de Franceville en � nition

Les Panthères, équipe nationale du Gabon

Page 12: Lettre d'Information de la Présidence de la République Gabonaise

La lettre d'Information

PRESIDENCE

12

Sylvia Bongo Ondimba: une mobilisation sans relâcheEN SA QUALITÉ DE PREMIÈRE DAME du Gabon, Sylvia Bongo Ondimba a pris l’engagement devant ses concitoyens de faire du développement social une réalité dans notre pays, pour accompagner à sa manière, la mise en de la politique du Gabon émergent de son époux, Ali Bongo Ondimba, le Président de la république.

Ainsi, en janvier 2011, une Fondation qui porte son nom a été créée. Celle-ci a acquis ses lettres de noblesse et est devenue, au � l des mois, un acteur majeur aux plans social et humanitaire. Au Gabon, la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la famille, née de la conviction de la Première Dame d’étendre les valeurs familiales à tous les domaines de la vie sociale et valoriser la participation des et des femmes au développement économique et social du Gabon, a impulsé une réelle dynamique de changement à long terme dans le paysage social.

Elle intervient dans trois domaines prioritaires : l’éducation de la jeunesse, l’insertion des personnes

fragilisées pour améliorer les conditions de vie des personnes vivant avec un handicap. Et l’autonomisation et la promotion des droits des femmes et des veuves en facilitant leur accès à la santé de la mère et de l’enfant.

Aujourd’hui, chemin faisant, le tableau de cette Fondation est de plus en plus reluisant. Au titre de ses réalisations majeures, citons entre autres : la création du fonds de micro-crédits Akassi mis en place pour favoriser l’entreprenariat des femmes en ciblant en priorité les femmes à faibles revenus en milieu rural. Son programme de santé : « Tous unis pour la santé de la mère et de l’enfant » et l’ouverture à Libreville du Centre Mbandja dont l’objectif est de contribuer au renforcement des capacités de la société civile gabonaise.

Lancé en 2011 et doté d’un milliard de francs, le fonds Akassi a déjà permis à 1 162 femmes et autres groupements et coopératives de femmes de � nancer leurs projets. Fort de son immense succès, le réseau de distribution dudit fonds continue de s’élargir et pourrait comprendre, d’ici la � n de l’année 2011, 17 agences à Libreville, une à Franceville, et autant à Moanda, Port-Gentil et Oyem.

Le renforcement des capacités de la société civile gabonaise fait partie des actions prioritaires de ladite Fondation. Né du constat que les associations et les organisations non étatiques pâtissaient d’un manque criard de ressources humaines, des structures et d’outils de gestion, le Centre Mbandja se pose comme un palliatif de taille face à ces besoins.

En mai 2011, la Fondation a lancé son appel à projets destiné à accompagner et à soutenir financièrement et techniquement des associations et ONG sélectionnées sur la base des critères objectifs. En cinq mois, l’appel a enregistré 70 projets actuellement en cours d’instruction par une commission d’évaluation.

Dans le domaine de la santé, la Fondation ‘’SBO’’ pour la famille s’est engagée activement pour la réduction de la mortalité maternelle et infantile au Gabon. Démarré le 27 mai 2011 et s’appuyant sur le ministère de la santé, de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), du Fonds des nations Unies pour la population (FNUAP) et du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), son programme ‘’Tous unis pour la santé de la mère et de l’enfant’’ touchera près de 10 000 femmes enceintes et quelques 15 000 autres en âge de procréer à travers : la formation de 240 professionnels de santé dans 34 maternités publiques de di� érentes circonscriptions sanitaires du pays. Déjà, des kits d’accouchements, des moustiquaires imprégnées et des trousses médicales familiales ont été distribuées.

Au plan international, Sylvia Bongo Ondimba s’est positionnée comme une vraie force de proposition et de mobilisation et elle a permis à la Fondation de devenir un acteur in� uent de développement social africain. Elle a ainsi joué un rôle pour le moins déterminant dans l’adoption par les Nations Unies de la Résolution instituant la Journée internationale des veuves célébrée d’ailleurs pour la première fois le 23 juin 2011 à New York, en sa présence.

Les actions de la Fondation Sylvia Bongo Ondimba s’inscrivent dans la durée et dans l’intérêt général de tous les Gabonais comme citoyens du monde.

Cerise sur la gâteau de son engagement pour toutes ces nobles causes, la Première dame a reçu des lauriers le 5 octobre 2011 à New York. Le prestigieux prix de « Femme du changement 2011 » que lui a décerné la ‘’Foundation for social change’’, une organisation américaine, est une reconnaissance éloquente de son implication continue en faveur des droits de la femme à travers le monde.

Ce prix atteste aussi de la crédibilité et de la légitimité internationale que la Fondation a acquises dans des problématiques sociales majeures telles que l’éducation, le renforcement du statut des femmes et des veuves et l’insertion des personnes fragilisées

La Première Dame aux Nations Unies à New-York

La Première Dame en compagnie de la lauréate du Grand Prix du Président de la République

Sylvia Bongo Ondimba visitant une structure hospitalière

La Première Dame aux côtés des veuves du Gabon

Page 13: Lettre d'Information de la Présidence de la République Gabonaise

La lettre d'Information

PRESIDENCE

13

Sylvia Bongo Ondimba laureate du prix « Woman of Change 2011 »

SYLVIA BONGO ONDIMBA, la Première Dame du Gabon et Présidente de la Fondation Sylvia Bongo Ondimba « pour la famille « a reçu le prix de la femme du changement 2011 (« Woman of Change 2011 »).

Ce prix lui a été décerné par la Foundation for Social Change (FSC), une organisation américaine dédiée à l’autonomisation et la promotion des femmes en collaboration avec le Bureau des Nations Unies pour les

Partenariats (BNUP).

Ce prix marque la reconnaissance de son engagement en faveur des femmes et des veuves à travers le monde.

En e! et, depuis la création de la Fondation en janvier 2011, la Première Dame, Sylvia Bongo Ondimba, a initié des actions activement au Gabon et sur la scène internationale pour défendre les droits et le statut des femmes, l’éducation des jeunes et l’insertion des personnes fragilisées.

En moins d’un an d’existence, la fondation peut déjà se féliciter de réalisations majeures dont la création du fonds de microcrédit Akassi pour l’autonomisation et la promotion de l’entreprenariat des femmes, l’ouverture du Centre Mbandja pour

le renforcement des capacités de la société civile gabonaise et l’adoption d’une résolution par les Nations Unies instaurant la Journée internationale des Veuves.

Dans son message vidéo di! usé à New York, mercredi 5 octobre, lors de la cérémonie de remise du prix, Madame Sylvia Bongo Ondimba a réitéré son engagement et sa volonté de soutenir les populations les plus fragilisées au Gabon et dans le monde :

« La distinction que vous avez bien voulu m’octroyer en ce jour me motive davantage à donner le meilleur de moi-même au service des populations fragilisées et à me montrer digne de votre con# ance

ACTIVITES DE LA PREMIERE DAMELa Fondation Sylvia Bongo Ondimba o! re des calculatrices graphiques dans dix lycées de Libreville

EN PARTENARIAT AVEC la multinationale Singapourienne OLAM, la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la Famille a procédé, les 26 et 27 octobre 201, à la distribution de près de 1380 calculatrices graphiques aux élèves de 2nde scienti# que dans 10 lycées et collèges de Libreville.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre du développement des actions de Responsabilité sociale des entreprises (RSE) au Gabon et participe à la promotion de l’apprentissage des sciences dans les lycées et collèges du Gabon. Ainsi, tous les élèves de filière scientifique disposeront d’un matériel adapté qui les accompagnera tout au long du lycée jusqu’à l’obtention de leur baccalauréat.

Selon la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la Famille, le secteur privé joue un rôle important pour le développement économique et social du pays. La fondation souhaite développer les partenariats avec les entreprises privées et rassembler tous les acteurs autour de valeurs communes afin de construire ensemble une société plus juste et solidaire

du ministère des a! aires sociales, au cours d’une cérémonie o% cielle.

A cette occasion, M. Moutsinga Kébila a déclaré que le couple présidentiel gabonais entendait susciter une culture de l’e! ort et de l’excellence chez les enfants.

Il a demandé aux parents de prendre soin des outils pédagogiques o! erts à leurs enfants.

Pour sa part, l’inspecteur académique

provincial, Manuela Biyi Minko, a souligné la détermination du président Ali Bongo Ondimba « à faire de l’école gabonaise, à travers sa ressource humaine, le socle du développement pour un Gabon réellement émergent ».

Depuis l’accession de son époux à la magistrature suprême, Sylvia Bongo Ondimba s’investit dans les œuvres caritatives, à travers sa Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la famille, créée en janvier 2011.

La Fondation Sylvia Bongo Ondimba o! re des trousseaux scolaires à la jeunesse de l’Ogooué MaritimeLA PREMIÈRE DAME DU GABON, Sylvia Bongo Ondimba, présidente de la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la Famille, a offert 800 kits scolaires aux élèves des établissements pré-primaires de Port-Gentil, la capitale économique gabonaise.

Le gouverneur de la province de l’Ogooué-Maritime, Léonard Diderot Moutsinga Kébila, a distribué les kits aux ayant droits, précisément les élèves des établissements publics, conventionnés et placés sous tutelle

l’UNESCO.

Ces rencontres permettent d’envisager la mise en place de partenariats qui contribueront valablement et e% cacement à la mobilisation des ressources nécessaires pour la mise en œuvre d’actions ciblées en faveur de l’éducation des jeunes.

En e! et, la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la famille entend mettre en place un numéro anonyme et gratuit, à destination des adolescents et des jeunes adultes, à triple mission d’écoute, d’information et d’orientation dans les domaines de la santé sexuelle et génésique et de la santé psychosociale.

Une école primaire d’excellence à destination des jeunes filles talentueuses afin de leur offrir l’opportunité de bénéficier d’une éducation de qualité, d’intégrer les

meilleures universités et écoles et d’être compétitives sur le marché de l’emploi est également au programme. L’enseignement y sera bilingue et accordera une place importante aux disciplines scientifiques et technologiques a# n que ces femmes de demain puissent accéder à tous les

La Fondation Sylvia Bongo Ondimba et l’UNESCO vers un partenariat au béné$ ce de la jeunesse gabonaiseDANS LE CADRE de la visite o% cielle que le Chef de l’Etat gabonais vient d’e! ectuer à Paris, du 25 au 28 octobre 2011, Madame Sylvia Bongo Ondimba, Première Dame du Gabon, a eu des séances de travail avec des hauts responsables de l’UNESCO.

Quelques jours après le Forum national de la jeunesse, ces rencontres ont été l’occasion d’aborder le sujet de l’éducation des jeunes, l’une des trois actions prioritaires de la fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la famille.

Au cours de sa visite, la Première Dame a rencontré Madame Lalla Aicha Ben Barka, sous directrice générale, responsable du département Afrique à l’UNESCO et Monsieur Quian Tang, Directeur général adjoint et responsable du secteur Education de

secteurs de métiers.

L’UNESCO a affirmé son souhait de soutenir et d’accompagner la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la famille dans la réalisation de ses projets en faveur de l’éducation

Sylvia Bongo Ondimba et Quian Tang, le Directeur général adjoint de l’UNESCO

Page 14: Lettre d'Information de la Présidence de la République Gabonaise

V É R I T A B L E B A L L E T DIPLOMATIQUE le 12 octobre dernier au palais de la Présidence de la République où le Chef de l’Etat a reçu les Lettres de créance de sept nouveaux ambassadeurs. Le premier diplomate à se soumettre au rituel de circonstance fut l’Ambassadeur d’Italie au Gabon. Son Excellence, Monsieur Umberto Malnati, qui va résider à Libreville, est né le 3 février 1959 à Bergamo. Licencié en droit, il occupait, avant d’être promu ambassadeur, les fonctions de Consul général à Rio de Janeiro, au Brésil.Le deuxième a été l’Ambassadeur de la République fédérale du Nigéria avec résidence à Libreville. SEM Joseph Chibuzo Ezema est un diplomate de carrière. Avant Libreville, il était Chef de la représentation de son pays à Canberra en Australie. Il est né le 18 novembre 1953 à Enugu, il est père de trois enfants.

Le troisième diplomate à présenter ses Lettres de créance a été l’Ambassadeur du Japon, SEM Masao Kobayashi. Avant son accréditation à Libreville, il était coordinateur spécial, chargé de mission pour le personnel, à la direction du personnel. Il est né le 29 mai 1949, il est diplômé de l’université

Aoyama Gakuin, Faculté des Lettres, Département d’Anglais.En suite, le Chef de l’Etat

a reçu les lettres de créance de l’ambassadeur du Botswana qui aura pour résidence Abuja au Nigéria. SEM Cliford Shimane Maribe est né le 11 avril 1967, il est titulaire d’un master en relations internationales obtenu à l’université de Birmingham au Royaume Uni. Il était directeur des relations publiques, de la recherche et de l’information au ministère des a� aires étrangères de son pays avant sa promotion au rang d’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire auprès de plusieurs pays africains dont le Gabon. Marié, il est père de deux enfants.

Le cinquième a été SEM Martin Acheampong Quansah, Ambassadeur du Ghana avec résidence à Luanda en Angola. Né le 19 avril 1952, il est titulaire d’un master en relations internationales obtenu à l’université du Ghana. Avant le Gabon, il occupait les fonctions de chef de section consulaire près l’ambassade du Ghana à Londres. Il est marié.

Puis, le Président de la République a reçu les lettres de créance de SEM Ringo F. Abed, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la Namibie près la République gabonaise avec résidence à Kinshasa en République Démocratique du Congo. Il est né le 6 juin 1956, il est diplômé de l’université de Makere

de Kampala, en Ouganda. Avant Libreville, il a été Ambassadeur en Grande Bretagne.

John George Mayonne, ambassadeur du Zimbabwé a bouclé la boucle de ce ballet diplomatique. Né le 16 avril 1952, il est titulaire d’un master en administration des a� aires. Avant Libreville, il occupait le poste de chef de département à l’Institut zimbabwéen des relations internationales. Il est marié et père de cinq enfants

Le Chef de l’Etat recevant les lettres de créances de S.E. Martin Acheampong, ambassadeur du Ghana...

... de même que celles de S.E. Cli� ort Shimane Maribe, ambassadeur du Botswana, ... ...S.E. John George Mayowe, ambassadeur du Zimbabwe, ...

... S.E. Joseph Chibuzo Ezema, ambassadeur du Nigéria, ... ... S.E. Masao Kobayashi, ambassadeur du Japon, ...

... S.E. Ringo F. Abed, ambassadeur de Namibie, ... ... S.E. Umberto Malnati, ambassadeur d’Italie

La lettre d'Information

PRESIDENCE

14

ABO reçoit les lettres de créances de sept nouveaux Ambassadeurs

ACTU DU PALAIS

LE MERCREDI 21 OCTOBRE dernier, le Président de la République a eu une séance de travail avec les représentants du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP). Il faut souligner que le Gabon a été, dès le 4 avril 2003, l’un des premiers pays membres de cet organisme qui est devenu, au ! l des années, un instrument capital au service du développement sur le continent. En jouant un rôle d’accompagnement des politiques en matière de gouvernance, le MAEP contribue à faire de l’Afrique un espace social, économique et politique transparent, plus stable et plus prospère.

Dans le cas du Gabon, les experts planchent désormais sur un plan d’action dont les grandes lignes portent sur l’amélioration du service public, la consolidation de l’Etat de droit, par l’assainissement de l’environnement juridique et judiciaire, pour une meilleure garantie de la sécurité des personnes, des biens et des investissements. L’auto-évaluation du Gabon apparaît donc comme une opportunité pour élargir le débat sur la gestion du pays dans un contexte de liberté et d’indépendance des institutions.Visiblement satisfait et déterminé à prendre toutes les dispositions favorisant une gestion plus rationnelle et plus rigoureuse de toutes les ressources, le Président Ali Bongo Ondimba a, à la ! n de la séance de travail, procédé à la signature du Mémorandum d’entente qui consacre le démarrage o# ciel du processus d’auto-évaluation du Gabon

Ali Bongo Ondimba autorise l’évaluation du Gabon par le MAEP

Page 15: Lettre d'Information de la Présidence de la République Gabonaise

L’ATHLÈTE INTERNATIONALE gabonaise, Ruddy Zang Milama a été reçue le 11 octobre dernier par le Secrétaire Général de la Présidence de la République, Madame Laure Olga Gondjout, dans le cadre de la caravane inter établissements initiée par l’athlète et dont le coup d’envoi a été donné le mercredi 12 octobre au Lycée national Léon Mba.

En toile de fond de leur entretien, le Secrétaire Général de la Présidence de la République a encouragé l’athlète et a félicité la sprinteuse pour ses nombreux exploits qui portent souvent très haut les couleurs du Gabon. Elle l’a aussi assuré de son soutien.

Au titre de partenaires, l’athlète Ruddy Zang Milama a décroché de nombreux sponsors parmi lesquels celui de l’agence de presse GABONEWS, qui devient ainsi, un des premiers partenaires médiatiques de l’athlète sur le plan national.

Pour mémoire, Ruddy Zang Milama est soutenue par la Fondation Sylvia Bongo Ondimba

LA LETTRE D’INFORMATION

est une publication de la Présidence de la République

Directeur de publication

Laure Olga GONDJOUT

Conseiller Editorial

Brigitte Anguile Diop

Supervision et Coordination

Junior A. Mangoumba

Rédaction

Gualbert Phal Mezui Ndong

Anaïs Moulongou

Rewriting

Vital Mouity Ekoume

Secrétariat de diffusion

Frederique Hervo Akendengué

Photos

Othas, Prince, Kalembe, Désireh, Ahmed

Assistance Technique

Pro Impact Tech.

Imprimerie

GII

Pour les sources d’informations

COCOMwww.fondationsylviabongoondimba.org ,

www.gouvernement.gawww.présidentalibongo.com

Presse présidentielle, L’Union, Gabon Matin, Gaboneco, Gabonews

La lettre d'Information

PRESIDENCE

15

Ruddy Zang Milama reçue par le Secrétaire Général de la Présidence de la République

Un nouvel administrateur à la tête de la Croix Rouge gabonaiseLE NOUVEL ADMINISTRATEUR nommé à la tête de la Croix Rouge gabonaise, le Dr Guy Patrick Obiang a o# ciellement pris ses fonctions le 26 octobre dernier au Palais de la Présidence de la République, en présence du Secrétaire général de la Présidence de la République, Madame Laure Olga Gondjout.

Succédant à Monsieur Maurice Mabiala à ce poste, le Dr Guy Patrick Obiang aura comme dé$ s à relever la poursuite des dossiers laissés en suspens par son prédécesseur, entre autres choses, la finalisation du règlement intérieur de la structure, le projet de statut, ainsi que celui de la Convention avec le Haut Conseil des Réfugiés (HCR) en vue de leur aboutissement sur une période de six mois.

de la politique d’Ali Bongo Ondimba ainsi que les conséquences positives de ses derniers dans le quotidien des Gabonais.

Insistant sur la volonté du Président de la République de faire du Gabon un pays économiquement prospère, Mme Ebaneth montre qu’elle connaît parfaitement le personnage qu’elle décrit dans son récit puisqu’elle met en évidence ses principales qualités que sont la rigueur, la détermination et le courage avant de relever que cet idéal ne peut être atteint qu’avec la participation de tous.

Puis, elle aborde la question des rapports entre le Président de la république et les populations du Woleu-Ntem en montrant que contrairement à se dit, le Chef de l’Etat tient à cœur ces populations, car il est le Président de tous les Gabonais.

A la $ n du cocktail, les convives ont, dans leurs di& érentes interventions, félicité l’auteure pour le nouvel éclairage que son ouvrage jette sur l’action politique du Président Ali Bongo Ondimba.

ACTU DU PALAIS

‘’Dans les coulisses de l’émergence’’ dédicacé au Palais

« DA NS L E S CO U L I S S E S D E L’ÉMERGENCE : RÉCIT D’UNE HISTOIRE VÉCUE » est le titre de l’ouvrage de notre compatriote Rachel Ebaneth qui vient de faire l’objet d’une cérémonie de dédicace au palais de la Présidence de la République. L’initiative est à mettre à l’actif de Laure Olga Gondjout, Secrétaire Général de cette auguste institution. Une occasion o& erte aux personnels de la Présidence de la République pour décortiquer avec l’auteure, elle-même Conseiller du Chef de l’Etat au département diplomatique, la trame de l’œuvre.

Dans un récit de 158 pages écrit à la première personne du singulier, l’auteure plonge le lecteur dans les coulisses de l’émergence en lui faisant découvrir les di& érentes facettes du Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba ainsi que son cheminement depuis sa nomination au poste de Représentant personnel du Président Omar Bongo à la $ n des années 80, jusqu’à son accession à la tête de l’Etat gabonais en 2009.

Loin d’être militante, l’auteure passe au peigne $ n les points forts du projet de société du Chef de l’Etat en accordant un large éventail aux actes visibles

1

Mme Laure Olga Gondjout en réunion avec l’ancien et le nouvel administrateur de la Croix Rouge Dr Guy Patrick Obiang et Maurice Mabiala, l’administrateur sortant

Le S.G. de la Présidence de la République, Laure Olga Gondjout et l’auteureLe Secrétaire général de la Présidence de la République en tête à tête avec l’athlète

Page 16: Lettre d'Information de la Présidence de la République Gabonaise

La lettre d'Information

PRESIDENCE

16

DEPLACEMENTS DU PRESIDENTTournée Républicaine du Chef de l’Etat dans la Ngounié

Dans le cadre de la tournée républicaine entamée par l’Ogooué-maritime en 2010, le Président de la République, Ali Bongo Ondimba, a séjourné du 3 au 6 octobre 2011 dans la Province de la Ngounié.

Le président de La République qui y avait été précédé par le gouvernement, a été accueilli

à Mouila par le Premier ministre, le maire de la commune hôte, le gouverneur, les notables et

hauts cadres de la Ngounié.

L’aéroport Raphaël Boubala, qui a été pris d’assaut par les populations, a été le théâtre du meeting de bienvenue, ponctuée notamment par les allocutions de Christian Kombila Kombila, maire de Mouila qui a remis, à l’occasion, les clefs de sa ville au Président de la République ; Pierre Claver Maganga Moussavou, leader du Parti Social Démocrate (PSD, Opposition) et député de la ville, qui a plaidé pour la prise en compte par le gouvernement des doléances des populations et suggéré la création d’une université dans la province.

En retour de quoi, Ali Bongo Ondimba dira dans son discours, que l’acte de Maganga Moussavou «illustre bien que l’on peut être, comme il l’a dit lui même, membre de l’opposition et puis honorer ses populations et honorer le Chef de l’Etat par sa présence et ce qu’il ne l’a pas empêché comme vous l’avez constaté de nous faire un discours, que vous avez tous appréciez.... Ceci dit, je n’en attendais pas moins de lui.»

Le président n’a pas manqué de décliner les mobiles de sa présence dans la province : «Je suis donc ici pour tenir, certes, un conseil des ministres jeudi prochain mais surtout, surtout pour vous rencontrer. Je suis venu échanger avec vous, discuter avec vous, avec vos représentants de vos préoccupations spéci� ques, pour que, ensemble, encore une fois nous ré� échissions aux solutions que nous devons tous y

apporter.»

Ali Bongo Ondimba a exhorté les populations de la Ngounié à «militer uniquement en faveur de l’unité de la province et du pays, en faveur de l’acceptation de la diversité, en faveur de l’acceptation de l’autre. C’est à cette condition que Mouila et le Département de la Douya Onoye et toute la province de la Ngounié connaîtrons un

véritable développement.»

Après quoi, le président s’est envolé, à bord d’un hélicoptère, pour la localité de Malinga, dans le département de la Louétsi-Bibaka. Le programme l’a ensuite conduit dans la ville de Mbigou, dans le département de la Boumi-Louétsi, au Sud-est de Mouila. Sept autres départements ont également reçu

chaleureusement la délégation présidentielle à l’occasion de cette tournée qui s’est achevée le 6 octobre par le traditionnel conseil des ministres délocalisé présidé par le Chef de l’Etat.

Le Chef de l’Etat, lors de la conférence de presse à Mouila

Page 17: Lettre d'Information de la Présidence de la République Gabonaise

La lettre d'Information

PRESIDENCE

17

DEPLACEMENTS DU PRESIDENT

Des réformes majeures annoncées par le Président Ali Bongo Ondimba pour le Conseil des Ministres décentralisé à Mouila

nouvelle mesure en faveur de la préservation de l’environnement : le rapatriement au Gabon des provisions obligatoires pour les exploitants pétroliers afin de réhabiliter les champs pétroliers une fois leur exploitation achevée.

La réforme de l’Habitat

La nouvelle politique urbaine répond à des exigences d’e" cacité, de transparence et de pragmatisme dans les procédures et propose dans les moindres détails un nouveau plan d’urbanisme, le SMART CODE.

Telle qu’indiquée par le Chef de l’Etat, cette réforme, devenue indispensable face à la pénurie de logements et à la gestion opaque qui prévalait jusqu’à présent, a été pensée selon deux axes. Le premier est de mettre en place une organisation administrative moderne, souple et efficace au bénéfice des populations. Le deuxième est de simplifier la procédure d’obtention d’un titre foncier et d’un permis de construire, qui passeront de 134 à seulement 7 procédures, a$ n de faciliter l’accès à la propriété aux Gabonais.

Pour ce faire, 5 actions d’envergure ont été décidées par le Chef de l’Etat :

• La réorganisation du Ministère en charge de l’Habitat, de l’Urbanisme et du Cadastre ;

•la création de l’Agence Nationale de l’Urbanisme, des Travaux Topographiques, et du Cadastre ;

• La création d’un Conseil National

de l’Habitat ;

• La réorganisation et la réactivation des Brigades Spéciales d’Urbanisme et de la Construction (BSUC) ;

• La mise en place d’un véritable schéma directeur urbain pour l’ensemble du Gabon, dénommé SMART CODE.

La réforme de l’Etat et l a m o d e r n i s a t i o n d e l’administration

« La réforme de l’Etat et la modernisation de l’Administration sont au cœur de mon ambition pour le Gabon. Conduire notre pays vers l’émergence nécessite que le Gouvernement poursuive avec toujours plus de détermination les réformes déjà engagées et accentue ses efforts visant à l’identi$ cation des secteurs qui appellent de nouvelles politiques publiques encore plus vigoureuses. Mais toutes ces reformes ne pourront être profondément opérantes que si, au-delà de leur mission structurelle, elles s’appuient sur une meilleure prise en compte de l’Agent Public aussi bien dans sa formation, dans la gestion de sa carrière, que dans sa rémunération » a déclaré le Président Ali Bongo Ondimba lors de son intervention.

Plusieurs mesures ont été décrites par le Chef de l’Etat pour accentuer cette modernisation de l’administration publique :

• Une réforme de l’Ecole Nationale d’Administration (ENA) qui intégrera l’Institut de l’Economie et des Finances (IEF) et qui sera délocalisée à Fougamou ;

• L a d é l o c a l i s a t i o n d’universités et grandes écoles

LORS DE LA CONFÉRENCE de presse à Mouila qui a suivi le 8ème Conseil des Ministres décentralisé depuis son ascension au pouvoir, le Président de la République Gabonaise Ali Bongo Ondimba a annoncé un ensemble de réformes majeures dans la continuité de la politique qu’il mène pour développer le Gabon et en faire un pays émergent.

Au-delà des mesures ciblant plus spéci$ quement la province de la Ngounié qu’il a sillonné pendant trois jours, le Chef de l’Etat a fait des annonces majeures au plan national qui concernent :

• La réforme de l’Habitat, avec notamment la création de l’Agence Nationale de l’Urbanisme, des Travaux Topographiques et du Cadastre ainsi que la mise en œuvre d’un nouveau schéma directeur pour l’ensemble de la politique de l’habitat au Gabon appelé SMART CODE, et la simpli$ cation pour l’accès à la propriété qui passera de 134 à 7 procédures ;

• La réforme de l’Etat et la modernisation de l’administration avec la réforme de l’ENA (Ecole Nationale d’Administration) et sa délocalisation à Fougamou, la réforme de la gestion des ressources humaines et du système de rémunération pour les agents publics.

Egalement off ic iel lement annoncée par le Président Ali Bongo Ondimba, une nouvelle compagnie aérienne nationale va être créée et pourrait entrer en service avant le début de la Coupe d’Afrique des Nations en janvier 2012.

En$ n, toujours au plan national, le Chef de l’Etat a indiqué une

: l’Ecole Nationale des Arts et Manufactures (ENAM) à Mbigou ; l’Ecole Nationale de la Magistrature (ENM) à Koulamoutou ; l’Ecole Nationale des Eaux et Fôrets (ENEF) à Makokou ; l’Institut Nationale de la Poste, des Technologies, de l’Information et de la Communication (INPTIC) à Franceville ;

• La ré* exion sur un nouveau système de gestion des ressources humaines de la fonction publique, notamment au niveau des carrières ;

• La réforme du système de rémunération et de pension des agents publics.

« La politique d’Emergence impose à l’Agent Public des obligations et des contraintes supplémentaires en termes d’engagement et d’investissement dans le travail. L’Agent Public se trouve ainsi dans un environnement qui l’amène désormais à travailler plus. En contrepartie, il est juste qu’il soit mieux rémunéré et qu’au moment de la mise à sa retraite, il se sente rétribué à la hauteur des e+ orts fournis durant sa carrière » a-t-il ainsi indiqué concernant ce dernier point.

Création d’une nouvelle compagnie aérienne.

Cette création a été annoncée par le Chef de l’Etat lors de cette conférence de presse avec le souhait de voir la nouvelle compagnie opérer avant le début de la CAN : « Depuis la disparition de la Compagnie Nationale Air Gabon, il faut reconnaitre que notre pays connaît un enclavement certain en ce qui concerne la desserte aérienne de

Page 18: Lettre d'Information de la Présidence de la République Gabonaise

La lettre d'Information

PRESIDENCE

18

DEPLACEMENTS DU PRESIDENT

Ali Bongo Ondimba et Obiang Nguema Mbasogo inaugurent un aéroport à Corisco

LES PRÉSIDENTS DE LA Guinée Equatoriale et du Gabon ont conjointement inauguré, le 10 octobre 2011, l’aéroport international de Corisco, île de la Guinée équatoriale, située à vol d’oiseau de Libreville.

Seul Chef d’Etat de la sous-région invité à cette cérémonie qui s’est d’ailleurs déroulée sous une � ne pluie, synonyme de bénédiction dans nos cultures, Ali Bongo Ondimba a procédé à la coupure du ruban symbolique de ce joyau architectural qui devra désormais consacrer cette partie du territoire de la République de Guinée équatoriale comme une destination touristique de choix.

Aussi, pour le N°1 gabonais, l’aménagement de l’île de Corisco en station balnéaire pour un tourisme à échelon international témoigne de la volonté des Chefs d’Etat de la sous-région d’Afrique centrale d’ouvrir davantage leurs espaces aux autres communautés qui viendraient d’ailleurs pour découvrir les merveilles de cette partie du continent.

Ali Bongo Ondimba qui était accompagné de plusieurs membres de son gouvernement dont le Premier Ministre, Paul Biyoghé Mba

a regagné Libreville le jour même, non sans avoir encouragé et soutenu son homologue et frère, le Président Theodoro Obiang Nguema Mbasogo dans son initiative de faire de Corisco, une destination prisée des

touristes de par le monde, à l’instar de la station balnéaire égyptienne de Charm-El Check.

Le Président de la République a cependant laissé entendre qu’il

envisageait un projet similaire au niveau de l’île Nionié, située au large des côtes gabonaises

nos provinces, mais également dans une certaine mesure avec l’extérieur. Il nous faut désormais donner au Gouvernement, dans ce secteur, les outils de souveraineté lui permettant d’influencer la � xation des prix des billets et le choix des connections. J’ai donc décidé la création d’une nouvelle compagnie aérienne nationale. Le Gouvernement doit s’atteler à � naliser ce dossier qui est déjà bien avancé et dont la concrétisation pourrait se faire avant la CAN »

Le rapatriement des provisions pour réhabilitation des champs pétroliers

« J’attache beaucoup d’importance à la protection de l’environnement. C’est l’un des axes essentiels de notre politique de développement. L’exploitation nécessaire de nos ressources pétrolières et gazières doit se faire en préservant les écosystèmes.

J’ai donc instruit le Ministre de l’Economie de revisiter avec les opérateurs pétroliers, sans délai, l’utilisation qui est faite des provisions prévues pour la remise en état des sites à la � n de l’exploitation des permis

que l’Etat leur a attribués. Il est indispensable que l’Etat s’assure de la réelle

disponibilité de ces fonds au Gabon a� n que le moment venu, ils puissent servir à la réhabilitation des sites, conformément aux standards internationaux. »

Les Gabonais et les Gabonaises p r e m i e r s a c t e u r s d u développement

Enfin, pour clôturer son intervention, le Chef de l’Etat a indiqué qu’il � nirait cette première tournée des provinces par celle de l’Estuaire. Une tournée qui, selon ses propres mots, lui a permis de « toucher du doigt les problèmes et les aspirations des Gabonais mais également le potentiel du pays », et qui i l lustre une nouvelle f a ç o n d e gouverner, plus transparente et plus proche des réalités quotidiennes.

Le Président A l i B o n g o

Ondimba a cependant clôturé avec cette conférence de presse avec le même message qu’il n’a eu de cesse de réitérer lors de ces tournées : le développement du Gabon ne pourra se faire sans l’implication des Gabonais.

Tout au long de son séjour dans la Ngounié, le Président Ali Bongo Ondimba n’a eu de cesse de répéter que le développement harmonieux et équilibré du Gabon était conditionné par la paix, l’unité

nationale et la cohésion sociale.

« Aucun développement n’est possible sans unité. Nous avons besoin d’unité pour construire l’ensemble de notre pays. Il faut bannir la division qui ne nous fait pas avancer. Nous nous sommes engagés à avancer. Alors faisons cela ensemble» a ainsi déclaré le Chef de l’Etat lors de son passage à Mandji

La Première Dame aux Nations Unies à New-York

Ali Bongo Ondimba coupant le ruban symbolique en compagnie de Theodoro Obiang Nguema

Page 19: Lettre d'Information de la Présidence de la République Gabonaise

La lettre d'Information

PRESIDENCE

19

DEPLACEMENTS DU PRESIDENT

EN VISITE DE TRAVAIL en Europe pour cinq jours, le Président Ali Bongo Ondimba a participé à l’ITU Telecom World organisé par l’Union Internationale des Télécommunications (ITU), l’institution spécialisée des Nations Unies pour les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) et qui avait pour thème le « Large Bande » (ou Haut Débit). Chaque année, cette réunion mondiale rassemble les représentants les plus in� uents des secteurs privés et publics intéressés par la résolution, par les TIC, des problèmes techniques, sociaux et économiques.

Prenant la parole après Monsieur Je� rey Sachs, conseiller spécial du Secrétaire Général auprès des Nations Unies pour les OMD (Objectifs du Millénaire pour le développement), le Chef de l’Etat gabonais a ouvert ce quarantième ITU Telecom World en partageant l’expérience du Gabon en matière de télécommunications.

Monsieur Ali Bongo Ondimba s’est réjoui de l’organisation d’un tel forum qui donne l’opportunité aux décideurs politiques, aux acteurs du secteur public, du secteur privé et aux partenaires du développement

d’échanger et de partager leurs expériences sur un domaine aussi stratégique que celui des TIC.

« L’Economie numérique et les TIC sont désormais de puissants vecteurs de croissance, d’amélioration des conditions de vies, de décentralisation des Etats, de développement multisectoriel » a déclaré le chef de l’Etat.

Ali Bongo Ondimba a profité de l’occasion de ce discours pour présenter aux participants les perspectives du Gabon dans le domaine des TIC, à travers le pilier « Gabon des Services » de son projet de société, le Gabon émergent, qui vise à promouvoir le développement des technologies de l’Economie Numérique a� n d’arrimer le Gabon à la société de l’information.

A travers un plan spécial triennal dénommé « Gabon Numérique », le Gabon investit massivement dans les infrastructures large bande qui permettront à terme, de développer des services à haut débit tels que le Télé-enseignement, la Télémédecine, la Visioconférence, l’e-Gouvernement,

Ali Bongo Ondimba ouvre l’ITU World Telecom à Genèveetc.

Le WiMAX est aussi en cours d’installation. Plus puissant que le Wi-Fi, le Wimax se distingue par un meilleur confort d’utilisation, autorisant l’accès Internet en � xe ou en mobile.

Pour soutenir tous les travaux d’infrastructures en cours, Ali Bongo Ondimba a aussi souligné que le Gabon procède à la formation et au recrutement d’ingénieurs informatique ou télécom. Dans cette optique, 200 ingénieurs seront recrutés par l’Agence Nationale de l’Information, des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF).

Le pays prévoit aussi le renforcement et la cohérence du cadre légal, institutionnel et réglementaire, de façon à être compétitif et en adéquation avec les enjeux nationaux et l’environnement international.

Rappelant le combat du Gabon dans la lutte contre les changements climatiques, le Président Ali Bongo Ondimba a illustré qu’AGEOS, l’Agence Gabonaise d’Etudes et d’Observations Spatiales, première station de réception et de traitement d’images satellitaires, d’Afrique centrale, est une application des TIC, notamment du haut débit, au service de la préservation de l’environnement et du climat.

S’agissant de la télévision numérique terrestre (TNT), une programmation triennale pour la couverture du territoire national a été élaborée à compter de 2011.

Conscient de l’importance de l’apport des TIC dans la réalisation des OMD, le Chef de l’Etat a déclaré qu’il fera du Mégabits un droit irrévocable pour tous les citoyens gabonais.

Pour conclure son discours, il a lancé un appel solennel à tous les investisseurs du secteur des TIC pour qu’ils viennent au Gabon participer à tous ces importants projets.

etc.

Ainsi, le projet en cours de réalisation RAG, qui s’appuie sur l’interconnection des capitales provinciales entre elles grâce à la � bre optique, permettra de favoriser la décentralisation des administrations en mettant sur pied un e-gouvernement.

De plus, à l’instar de la Zone Economique Spéciale de Nkok, près de Libreville, dédiée à la transformation du bois, le Gabon démarrera la construction à Port Gentil de la « Cybercity de l’Ile Mandji » qui sera un technopôle de l’Economie Numérique spécialisé dans les TIC.

Actuellement raccordé au câble sous-marin SAT3 (� bres optiques) reliant l’Afrique à l’Europe, le Gabon souhaite augmenter la disponibilité en bande passante et rendre plus accessible l’accès au large bande. A cet effet, un deuxième point d’atterrissement international est en cours de réalisation à Libreville sur un nouveau câble sous marin à haut débit, opérationnel en 2012, le ACE.

Parallèlement, le Gabon a lancé le programme de construction du backbone national avec la réception, à la � n de l’année 2011, du premier tronçon de sa composante maritime qui interconnecte Libreville à Port Gentil. La composante terrestre, qui sera réalisée en � bre optique, desservira l’ensemble des localités de l’intérieur. Les deux composantes assureront l’interconnexion de la sous région contribuant ainsi à l’intégration régionale.

Cette infrastructure, destinée à supporter aussi bien le tra� c national que régional, fera du Gabon un point nodal des TIC dans la sous-région.

Dans les villes et en zone rurale, les réseaux locaux combinant les technologies � bre optique et radios sont en construction pour acheminer ses services chez les utilisateurs finaux à savoir : l’administration, les opérateurs économiques, les établissements universitaires et scolaires, les structures sanitaires

Le stand du Gabon lors de la rencontre de Genève

Les participants attentifs aux propos du Chef de l’Etat gabonais

Ali Bongo Ondimba ouvrant les travaux du quarantième ITU Telecom World à Genève

Page 20: Lettre d'Information de la Présidence de la République Gabonaise

La lettre d'Information

PRESIDENCE

20

Ali Bongo Ondimba a rencontré le président Directeur Général de NestléDURANT SON SÉJOUR sur le sol helvétique, le Chef de l’Etat a rencontré Paul Bulcke, président Directeur Général de Nestlé à Vevey (Suisse) a� n d’établir un partenariat entre la société et le gouvernement gabonais pour relancer la � lière cacao. Le président Ali Bongo Ondimba avait en e� et, lors du Conseil des Ministres Délocalisé de Makokou en mars 2011, annoncé la relance de la culture du cacao dans di� érentes régions du Gabon. Le Gabon avait lancé, dès 2009, une politique agricole nationale destinée à régénérer l’industrie du cacao et du café. Le pays, qui produisait à l’époque environ 300 tonnes par an de café et de cacao, exportés en Espagne, en France, aux Pays-Bas et aux Etats-Unis, a connu une production de 1000 tonnes de cacao en juin 2011.Grâce à une politique de réhabilitation des plantations, la production devrait atteindre les 2 500 tonnes par an d’ici à 2012 – 2013. La stratégie souhaitée est de privilégier une production de qualité, pour revenir à ce qui a fait le

succès du café et du cacao gabonais dans les années 1970. 1 000 hectares de terrain sont actuellement cultivés. La super� cie exploitée devrait être doublée dans les deux prochaines années. 1500 hectares de plantations abandonnées vont être remis en état et les planteurs seront aidés pour les entretenir et les rentabiliser. La Caisse de Stabilisation et de Péréquation (CAISTAB) a mobilisé plus de 1 700 jeunes pour la réhabilitation des plantations de café et de cacao dans la province du Woleu-Ntem, dans le nord du Gabon. Le projet, initié par le gouvernement, permet ainsi la formation de ces 1 700 jeunes aux métiers de la culture du cacao et du café. Nestlé, présent depuis plus de 40 ans au Gabon et numéro un mondial de l’agroalimentaire, pourrait d’une part, apporter son expertise au développement de la � lière, et dans un deuxième temps acheter une partie de la production de cacao du Gabon

LORS DU DISCOURS qu’il a délivré le 27 octobre dernier à la réunion de haut niveau sur le

climat organisée par le Prince Charles à Londres, le Président de la République Gabonaise, Ali Bongo Ondimba, a relevé qu’il semble que « le monde a besoin qu’on lui rappelle que nous faisons face à une crise très grave ».

Actant que peu d’actions avaient été engagées malgré les promesses qui avaient suivies la Conférence internationale de Copenhague sur les changements climatiques en décembre 2009, le Chef de l’Etat gabonais a rappelé la responsabilité première des dirigeants politiques à agir, notamment en Afrique, continent le plus touché par les conséquences des changements climatiques. « En tant qu’Africain, le continent le plus touché et l’une des régions les moins bien préparées pour s’adapter aux changements climatiques, je ressens toute l’urgence de la situation. Alors que nous parlons, d’autres Africains sont les victimes des pénuries d’eau et des mauvaises récoltes. Nous ne pouvons accepter que cette situation perdure. Malheureusement, dans bien des cas, leurs sou� rances sont exacerbées par une mauvaise gestion politique et une mauvaise gouvernance. En tant que dirigeants, notre responsabilité est de renforcer la bonne gouvernance et de développer nos économies a� n qu’elles puissent supporter le surcoût pour faire face aux dé� s des changements climatiques. » Il a également évoqué l’importance de protéger toujours davantage les forêts tropicales de la déforestation et de la dégradation. Le Gabon joue en e� et un rôle moteur dans la sauvegarde de la forêt du Bassin du Congo-Ogooué, deuxième poumon vert de

la planète après l’Amazonie. Avec deux millions de kilomètres carrés de forêts tropicales captant chaque année plus de 70 millions de tonnes de dioxyde de carbone, le Bassin du Congo assure un rôle essentiel au niveau mondial dans la lutte contre les changements climatiques. Face à ces défis, le Président Ali Bongo Ondimba a ensuite présenté les solutions mises en place au Gabon depuis son élection en 2009 dans le cadre de la stratégie du Gabon Emergent avec, en premier lieu, la création d’un Conseil Climat placé directement sous son autorité a� n d’intégrer systématiquement la dimension climatique dans le plan de développement national. Un premier Plan climat sera présenté par le Gabon lors de la COP 17 (17ème Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques) à Durban en décembre prochain. Le Président gabonais a évoqué deux mesures concrètes qui seront mises en œuvre. Un bilan carbone obligatoire devra être incorporé dans l’étude d’impact environnemental pour tout nouveau projet. L’obligation d’une étude d’impact sur la biodiversité est également à l’étude. L’Etat gabonais travaille également à la mise en place au niveau national d’un véritable plan d’utilisation des sols : « Notre travail nous a conduit à la conclusion que pour un pays tel que le Gabon, recouvert à près de 80% par des forêts tropicales, la pierre angulaire d’une stratégie climatique résidait dans l’élaboration d’un plan national d’utilisation des sols qui sera validé au plus haut niveau. Sans cela, il est impossible de prendre des décisions stratégiques sur l’allocation des terres à

l’agriculture, à l’exploitation forestière, au développement urbain ou à la préservation. Sans un tel plan, nous ne pouvons nous engager à mettre en œuvre l’initiative REDD (Réduction des Emissions dues à la Déforestation et à la Dégradation) et nous plaindre du ralentissement de ce programme. » En partenariat avec un opérateur privé, un projet pilote d’occupation des sols sur 640 000 hectares va être mis en œuvre dans le sud du pays. Ce projet devrait permettre d’éviter l’émission de 200 millions de tonnes de CO2 sur les 25 prochaines années. Une coopération a aussi été initiée avec des universités de renommée mondiale – Oxford, Leeds, UCL (University College London), Edinburgh, Stirling au Royaume-Uni et UCLA (University of California, Los Angeles), Duke ainsi que la NASA aux Etats-Unis – pour développer des cartes carbones utilisant les dernières technologies. « Au � nal, avant la � n de l’année 2012, je suis convaincu que le Gabon sera doté d’un plan d’occupation des sols parmi les plus élaborés et de véritables stratégies d’atténuation et d’adaptation aux changements climatiques » a déclaré le Président gabonais. De plus, comme évoqué par le Président Ali Bongo Ondimba dans son discours, le Gabon a décidé de se doter d’un outil pour le suivi et l’évaluation de sa politique climatique avec la création de l’Agence Gabonaise d’Etudes

et d’Observation Spatiales (AGEOS). Cette station de réception d’images satellite, d’un coût de 12 millions d’EUR et conçue en coopération technique avec le Brésil et la France, permettra également d’observer l’évolution des forêts du Bassin du Congo et d’établir un centre pour la recherche pour l’ensemble de la sous-région. La station couvrira un rayon de 2800 kilomètres, soit une vingtaine de pays africains. Les premières données seront disponibles dès la � n de l’année 2012. « Intégrer les changements climatiques dans notre stratégie de développement national est, dans mon esprit, fondamental si nous voulons avoir un développement durable. Développer le secteur industriel et celui des services avec les meilleures technologies et une expertise qui pourra pro� ter à d’autres pays africains fera du Gabon un centre régional », a conclu le Président Ali Bongo Ondimba en invitant le secteur privé à se joindre à la lutte en faveur de la protection de l’environnement et en appelant les autres dirigeants à faire progresser les négociations internationales

Le Gabon, leader dans la lutte contre les changements climatiques

DEPLACEMENTS DU PRESIDENT

Le Président de la République et le Directeur général de Nestlé

Ali Bongo Ondimba en compagnie du Prince Charles à Londres

Page 21: Lettre d'Information de la Présidence de la République Gabonaise

La lettre d'Information

PRESIDENCE

21

Gabonaise a ensuite présenté la stratégie qu’il met en œuvre depuis son élection en 2009 pour assurer le développement du Gabon et qui a pour axes principaux le renforcement des capacités humaines et la gestion durable des ressources naturelles.

« Notre programme de société qui s’articule autour de trois piliers que sont : un Gabon des Services, un Gabon Industriel et un Gabon Vert, intègre indéniablement les nobles objectifs de l’UNESCO. C’est ainsi que nous mettons un accent singulier sur, d’une part, le renforcement des capacités humaines à travers un système éducatif performant en adéquation avec les besoins du pays, et une offre de formation diverse et décentralisée ; et, d’autre part sur une gestion plus rationnelle de nos ressources naturelles capable de concilier la protection de l’environnement et le développement économique afin de rendre celui-ci durable. Toutefois, comme je l’ai déjà souligné, le programme de développement sur la base duquel j’ai été élu doit reposer sur trois piliers que sont la Paix, la Démocratie et la Bonne Gouvernance. »

Le Président Ali Bongo Ondimba a insisté sur l’importance pour l’Afrique de donner réellement la priorité à la formation, l’éducation, la science et la culture pour réussir son développement et mieux répondre aux besoins des populations. Il a à ce propos cité deux exemples mis en œuvre au Gabon : la relance du projet du Centre International des Civilisations Bantoues et la création d’une structure hospitalière et universitaire, à l ’occasion du centenaire, en 2013, de l’arrivée du Docteur Albert Schweitzer à

LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE a pris part, le 25 octobre dernier à Paris, à l’ouverture du Forum des dirigeants de la 36ème session de la Conférence générale de l’UNESCO, l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture.

Aux côtés d’autres Chefs d’Etat et de gouvernement, le Président Ali Bongo Ondimba a apporté sa contribution au thème choisi pour 2011 : « Comment l’UNESCO contribue-t-elle à l’édification d’une culture de la paix et au développement durable ? ».

Le Forum des dirigeants a pour ambition d’être une plateforme de réflexion internationale de haut niveau avec pour objectifs, selon l ’UNESCO, d ’explorer ouvertement des idées novatrices, voire provocatrices, ainsi que de nouveaux moyens de promouvoir la paix et la prospérité à l’ère de la mondialisation dans tous les domaines de compétence de l’UNESCO, et de contribuer ainsi à envisager l’avenir des activités de

programme de l’Organisation.

Constatant qu’il ne peut y avoir de développement d u r a b l e s a n s paix et sans élimination de la pauvreté, le Chef de l’Etat gabonais a tout d’abord rendu hommage à la «culture de paix » que les Gabonais ont reçu en héritage de son prédécesseur,

le Président Omar Bongo Ondimba.

Constatant de plus que les Objectifs du Millénaire pour le Développement ne seront pas atteints dans les délais initialement prévus et que les crises politiques, économiques et sociales se multiplient, il a demandé à réformer la gouvernance globale et à accorder une plus grande place à l’Afrique.

« Face à cette réalité, notre grand défi est celui de rénover la gouvernance globale. Cette gouvernance refondée doit nous permettre d’infléchir le cours de la mondialisation afin qu’elle prenne un visage plus humain, capable de réduire les fractures économiques, sociales, technologiques, culturelles et morales. […] Le développement des pays les plus vulnérables, c’est à dire les plus affectés par les diverses crises, nous obligent à surmonter les difficultés actuelles du système multilatéral. Pour ce faire, l’Afrique doit pleinement retrouver sa place dans le concert des nations …»

Le Président de la République

Le Gabon Emergent présenté à l’UNESCO par Ali Bongo OndimbaLambaréné.

Profitant de la tribune de l’UNESCO, le Président Ali Bongo Ondimba a relancé officiellement le projet du CICIBA, le Centre International des Civilisations Bantoues.

« […] dans le domaine de la culture, nous œuvrons à la relance des activités du Centre International des Civilisations Bantous et à la protection du patrimoine linguistique des Pygmées.

A ce sujet, je lance un appel à une large mobilisation scientifique et culturelle pour le soutien et la participation effective de tous à cette initiative d’intérêt continental et international. Nous souhaitons ardemment à travers ce projet, valoriser et mieux protéger nos traditions et nos cultures. Car, il ne peut y avoir de culture de paix sans compréhension mutuelle qui repose sur la connaissance et la reconnaissance de nos cultures et celles des autres. »

Initié au début des années 1980 par le Président Omar Bongo Ondimba, le CICIBA a pour ambition d’être un lieu de référence traitant du monde bantou qui réunit plus de 150 millions d’hommes et de femmes unis par des liens de parentés de sang, de langues, de cultures et de destin. Il doit permettre à la fois de redécouvrir la richesse exceptionnelle des cultures bantoues, réputées pour leurs sens artistiques et leurs dimensions philosophiques, de les valoriser et d’en faire un socle vivant.

Ce projet a déjà reçu l’appui de 24 pays africains qui sont soit membres de la Convention intergouvernementale relative au CICIBA signée en 1983, soit observateurs.

DEPLACEMENTS DU PRESIDENT

Le Chef de l’Etat à la cérémonie de tirage au sort de la CAN 2012

LA CÉRÉMONIE DU TIRAGE au sort de la Coupe d’Afrique des Nations(CAN) dans sa 28ème édition que co-organisent le Gabon et la Guinée Equatoriale s’est déroulée le 29 octobre 2011 à Malabo. La manifestation a été rehaussée par la présence des présidents Ali Bongo Ondimba du Gabon et Teodoro Obiang Nguema de Guinée Equatoriale. C’est la première fois que deux Chefs d’Etat assistent à cet évènement.

Cet acte témoigne de la détermination des deux Chefs d’Etat de conduire à bon port leur projet commun d’o$ rir à toute la jeunesse africaine une grande messe de football en début d’année

prochaine.

C’est une étape de plus qui a été franchie sur la route qui mène vers la CAN 2012, après la cérémonie de présentation o% cielle de GAGUIE, la

mascotte du tournoi, à Libreville il y a quelques semaines.

Au terme de la cérémonie de tirage au sort, rendez-vous a été pris pour le 21 janvier prochain à Bata,

capitale économique de la Guinée Equatoriale, où le Zalang Nacional local rencontrera la Libye en match d’ouverture

Le Chef de l’Etat à la tribune de l’UNESCO

Photo des O! ciels lors de la cérémonie de tirage au sort de la CAN 2012 à Malabo Ali Bongo Ondimba tenant le trophée de la CAN 2012

Page 22: Lettre d'Information de la Présidence de la République Gabonaise

La lettre d'Information

PRESIDENCE

22

CHAQUE PREMIER LUNDI du mois d’octobre, Cours et Tribunaux procèdent à la relance de leurs activités. La tradition a été respectée. En e� et, le premier président de la Cour des Comptes, Monsieur Gilbert Ngoulakia a présidé, le lundi 3 octobre, dernier dans la salle d’audience du Tribunal de Première Instance de Libreville, la cérémonie solennelle de rentrée des Cours et Tribunaux pour l’exercice 2011-2012, en présence du Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, par ailleurs Président du Conseil

Supérieur de la Magistrature.

Pour Monsieur Gilbert Ngoulakia, l’année judiciaire

écoulée s’est déroulée normalement en dépit de quelques di! cultés rencontrées par les juges dans l’exercice de leurs fonctions. Les données résultant de l’activité de chaque juridiction peuvent le confirmer. 256 décisions ont été rendues au niveau de la Cour de Cassation, 1459 au niveau de la

Cour d’Appel judiciaire de Libreville, 115 au niveau de la Cour d’Appel de Port-Gentil dans la Province de l’Ogooué-Maritime, 228 à celle de Franceville dans le Haut-Ogooué et 17 au niveau de la Cour d’Appel Administrative.

Au sein des Tribunaux de Première Instance, celui de Libreville a battu le record des décisions rendues avec 18 046 au total.

Le premier président de la Cour des Comptes a indiqué qu’il n’y a point de développement économique en l’absence d’un pouvoir judiciaire indépendant, cohérent et à l’abri des tentations. D’où son appel au corps

judiciaire à jouer en toute quiétude leur rôle qui est celui d’appliquer et de faire respecter les textes législatifs et réglementaires en vigueur sans tenir compte des menaces et autres chantages et tra$ cs d’in% uence.M. Ngoulakia a expliqué que la dépendance de la justice peut résulter de l’in% uence du pouvoir si celui-ci a les allures d’une dictature, mais aussi de la force de l’argent qu’o� rent les corrupteurs actifs qui peuvent être des parties craignant de perdre le procès, des hommes d’a� aires, des membres des ONG, des syndicalistes ou des hommes et des femmes politiques de tous bords.« La justice doit ê t r e c r é d i b l e . Une crédibil ité se traduisant et se justifiant par l ’ a c c e p t a t i o n d e s d é c i s i o n s juridictionnelles par les justiciables ainsi que par les effets positifs et dissuasifs desdites décisions »,

a-t-il conclu.

Auparavant, le Procureur Général près la Cour des Comptes représentant le ministère public, Mme Charlotte Mpaga a tressé des lauriers au Président de la République Ali Bongo Ondimba pour sa volonté de hisser le Gabon au rang des Nations dites Emergentes. Pour cela, elle a apprécié les di� érentes réformes et nombre de chantiers engagés à Libreville et ailleurs dans cette optique

Le Chef de l’Etat a pris part à la cérémonie solennelle de rentrée des Cours et Tribunaux pour l’exercice 2011-2012

Ali Bongo Ondimba félicite les deux africaines Prix Nobel de la Paix 2011LA PREMIÈRE PRÉSIDENTE élue à la tête d’un pays africain, la libérienne Ellen Johnson Sirleaf, ainsi que Leymah Gbowee, militante libérienne pour la paix en Afrique, et Tawakkol Karman, $ gure emblématique yéménite du « printemps arabe », ont reçu le Prix Nobel de la paix.

Avec cette récompense, c’est leur lutte non violente en faveur de la sécurité des femmes et plus généralement de la paix qui est reconnue. C’est pourquoi le Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba a adressé, le jour-même, un

message de félicitation à l’attention de son homologue libérienne :

Madame le Président de la République, je viens d’apprendre avec bonheur et � erté que l’Académie Nobel vient de vous attribuer, le vendredi 7 octobre, le Prix Nobel de la Paix pour l’année 2011. Cette distinction est d’abord le fruit de votre détermination à œuvrer à la mise en place d’un cadre véritable de paix et de réconciliation au sein du Liberia et partant dans la Sous-région, mission à laquelle vous vous attelez depuis le

début de votre mandat.

L’attribution du Prix Nobel de la Paix de nouveau à une femme africaine vient souligner le rôle essentiel que cette dernière joue en faveur de la stabilité, de la concorde et du développement dans le continent. Vous voudrez associer à ces chaleureuses félicitations votre compatriote, Madame Leymah Roberta Gbowee, qui milite, elle aussi, en faveur de la paix au Liberia, pays qui a une résonnance particulière dans le cœur de tous les Africains. Je vous prie de croire, Madame le

Président, en l’assurance de ma très haute considération. Ali Bongo Ondimba.

Les condoléances d’Ali Bongo Ondimba suite au décès de Pierre Mamboundou« Notre compatriote, frère et ami Pierre MAMBOUNDOU, acteur politique émérite de notre pays, vient de nous quitter des suites d’une longue maladie.

En cette triste et douloureuse circonstance, je voudrais, en mon nom propre, au nom du peuple gabonais, au nom de ma famille et au nom de l’Etat, exprimer notre profonde a# iction et notre vive sympathie à sa famille, à ses compagnons et amis politiques, notamment de l’Union du Peuple Gabonais, et à tous ceux qui le portaient sincèrement dans leur cœur.

Avec la disparition prématurée de Pierre MAMBOUNDOU, un patriote et un démocrate de conviction et de haut rang s’en est allé. Acteur de première heure du multipartisme, ce militant infatigable de

la transparence et du développement du Gabon s’est illustré tant par sa fermeté sur ses convictions essentielles que par le souci du dialogue et de la compréhension des positions contraires.

C’est une immense perte pour le Gabon et pour l’Afrique, celle d’un homme au parcours politique élogieux, fait de constance, de courage, d’ouverture et de responsabilité, celle à la fois d’un intellectuel de haut niveau et d’un homme d’action proche de ses concitoyens.

Nos relations qui se sont renforcées ces dernières années, dans le respect de nos di$ érences, ont été empreintes de respect mutuel, de cordialité et de convergence pour tout ce qui concerne le renforcement de l’État de droit, de la démocratie et le développement de notre pays dans une

Afrique prospère et déterminée à tenir sa place sur la scène internationale.

Qu’il me soit permis de rendre un hommage sincère et appuyé à mon frère de Mouila, � gure de proue de la classe politique gabonaise dont le passage à la Mairie de Ndendé porte les signes du savoir-faire et d’un engagement citoyen qu’i l’ a maintes fois prouvé également en sa qualité de député.

Paix à l’âme de ce combattant de la liberté et du progrès à qui je vouais a$ ection et considération. »

ALI BONGO ONDIMBA, Président de la République Gabonaise, Chef de l’Etat

ACTIVITES INSTITUTIONNELLES

Les présidents de Cours et Tribunaux du Gabon

L’arrivée du Chef de l’Etat au Palais de Justice de Libreville

Pierre Mamboundou

Ellen Johnson Sirleaf et Leymah Gbowee

Page 23: Lettre d'Information de la Présidence de la République Gabonaise

La lettre d'Information

PRESIDENCE

23

Page 24: Lettre d'Information de la Présidence de la République Gabonaise

La lettre d'Information

PRESIDENCE

24