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Bulletin d’information officiel de la Présidence de la République Numéro 006 - Décembre 2011 « Plus que jamais, il importe de restaurer le goût de l’effort, du travail bien fait, du mérite, de la rigueur et du professionnalisme, pour gagner décemment sa vie et contribuer à l’émergence de son pays ». Ali Bongo Ondimba, Projet de société ‘’L’Avenir en confiance’’, axe 8 : «mieux responsabiliser les gabonais et les pousser à être plus entreprenants ». LES MOTS DU PRESIDENT QUELQUES JALONS DE L'ÉMERGENCE EN 2011 C A H I E R S P E C I A L des Panthères U-23 Un exemple à suivre Meilleurs vœux de santé… et de victoire La fin d’année 2011 a été celle de la confirmation du style de leadership du Chef de l’Etat et de ses ambitions de construire un Gabon moderne, mais aussi la manifestation de sa volonté sans faille de réaliser les projets pour lesquels les Gabonais l’ont élu. Ce numéro met en exergue sa présence sur le terrain, afin de discuter au plus près avec EDITORIAL l’ensemble des Gabonais, de toucher du doigt l’évolution des chantiers, et de rappeler l’enthousiasme intact qui est le sien de conserver le rythme, celui d’un sprinteur de fond, dans sa course en avant vers l’Emergence. Au regard du visage neuf que commence à prendre notre capitale et des transformations observées ailleurs dans notre pays, l’Emergence n’est plus un concept mais une réalité. 2011 s’achève aussi dans la joie et la fierté. Les Panthéreaux ont magnifiquement porté haut les couleurs du Gabon et se qualifient magistralement pour les Jeux Olympiques de Londres en 2012. Le Chef de l’Etat, en les recevant au Palais Présidentiel, a souligné l’immensehonneur ainsi fait à notre pays. Ils ont annoncé les couleurs pour la CAN Orange 2012 et ont démontré l’ambition de victoire pour le Gabon lors de cette compétition. En effet, le compte à rebours vers la nouvelle année a déjà débuté. Meilleurs vœux de santé, de bonheur et de prospérité à l’ensemble des Gabonais et à tous les amis de notre pays pour 2012. Elle sera bien sur remplie de défis, elle porte tous nos espoirs, personnels et collectifs. Que le Tout Puissant nous soutienne dans nos efforts de rendre demain meilleur qu’aujourd’hui Bonne année 2012 ! Ali Bongo Ondimba présen- te le Plan Climat National à la 17ème COP à Durban Ali et Sylvia Bongo Ondim- ba en Père Noël Pages 6,7&8 DÉPLACEMENTS DU PRÉSIDENT L’engagement social de Syl- via Bongo Ondimba salué à Londres Vernissage d’une série de timbre en soutien des veu- ves CAN Sans SIDA ACTIVITÉ DE LA PREMIÈRE DAME Pages 9,10&11 Pages 17 à 23 La lettre d'Information République Gabonaise PRESIDENCE

Lettre d'Information de la Présidence de la République

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Bulletin officiel d'information de la Présidence de la République Gabonaise

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Page 1: Lettre d'Information de la Présidence de la République

B u l l e t i n d ’ i n f o r m a t i o n o f f i c i e l d e l a P r é s i d e n c e d e l a R é p u b l i q u eN u m é r o 0 0 6 - D é c e m b r e 2 0 1 1

« Plus que jamais, il importe de restaurer le goût de l’eff ort, du travail bien fait, du mérite, de la rigueur et du professionnalisme, pour gagner décemment sa vie et contribuer à l’émergence de son pays ». Ali Bongo Ondimba, Projet de société ‘’L’Avenir en confi ance’’, axe 8 : «mieux responsabiliser les gabonais et les pousser à être plus entreprenants ».

LES MOTS DU PRESIDENT

QUELQUES JALONS DE L'ÉMERGENCE EN 2011

CAHIER S P E C I A L

des Panthères U-23Un exemple à suivre

des Panthères U-23

Meilleurs vœux de santé… et de victoireLa fin d’année 2011 a été celle de la confirmation du style de leadership du Chef de l’Etat et de ses ambitions de construire un Gabon moderne, mais aussi la manifestation de sa volonté sans faille de réaliser les projets pour lesquels les Gabonais l’ont élu.

Ce numéro met en exergue sa présence sur le terrain, afin de discuter au plus près avec

EDITORIALl ’ensemble des Gabonais, de toucher du doigt l ’évolution des chantiers, et de rappeler l’enthousiasme intact qui est le sien de conserver le rythme, celui d’un sprinteur de fond, dans sa course en avant vers l’Emergence. Au regard du visage neuf que commence à prendre notre capitale et des transformations observées ailleurs dans notre pays, l ’Emergence n’est plus un concept mais une réalité.

2011 s’achève aussi dans la joie et la fierté. Les Panthéreaux ont

magnif iquement por té haut les couleurs du Gabon et se qualifient magistralement pour les Jeux Olympiques de Londres en 2012. Le Chef de l’Etat, en les recevant au Palais Présidentiel, a souligné l’immensehonneur ainsi fait à notre pays. Ils ont annoncé les couleurs pour la CAN Orange 2012 et ont démontré l’ambition de victoire pour le Gabon lors de cette compétition.

En effet, le compte à rebours vers la nouvelle année a déjà débuté. Meilleurs vœux de santé,

de bonheur et de prospérité à l ’ensemble des Gabonais et à tous les amis de notre pays pour 2012. Elle sera bien sur remplie de défis, elle porte tous nos espoirs, personnels et collectifs. Que le Tout Puissant nous soutienne dans nos efforts de rendre demain meilleur qu’aujourd’hui

Bonne année 2012 !

Ali Bongo Ondimba présen- –te le Plan Climat National à la 17ème COP à Durban

Ali et Sylvia Bongo Ondim- –ba en Père Noël

Pages 6,7&8

déplacements dU président

L’engagement social de Syl- –via Bongo Ondimba salué à Londres

Vernissage d’une série de –timbre en soutien des veu-ves

CAN Sans SIDA –

activité de la première dame

Pages 9,10&11

Pages 17 à 23

La lettre d'Information

République Gabonaise

PRESIDENCE

Page 2: Lettre d'Information de la Présidence de la République

ACTU DU PALAISd’un accord tripartite le 1er juillet 2010 pour la surveillance du changement climatique, l’AGEOS aura pour missions la création d’une stratégie nationale d’observation spatiale, la mise en place d’une infrastructure spatiale pour sécuriser la communauté internationale, la création de programmes de développement d’observation spatiale relatifs à chaque secteur d’activité, ainsi que la production de données permettant l’étude et la prévention des impacts négatifs du réchauffement climatique sur l’environnement.

Le Gabon, désormais leader dans la lutte contre les changements climatiques, a développé en parallèle

le projet SEAS-GABON permettant de placer sous haute surveillance la forêt gabonaise. Un centre de réception d’images satellites observera l’évolution du couvert forestier du Bassin du Congo, deuxième poumon de la planète après l’Amazonie. Dans un second temps, ces images satellites permettront aux pays du Bassin du Congo de contrôler le niveau de stockage de carbone.

Lors de sa rencontre avec le Prince Charles, le 27 octobre dernier, dans le cadre d’une réunion de haut niveau sur le climat, le Président Ali Bongo Ondimba a pu rappeler les enjeux majeurs de la lutte contre le réchauffement climatique, notamment en Afrique, tout en

Un an après la création de l’Agence Gabonaise d’Etudes et d’Observations Spatiales, le premier conseil d’orientation stratégique et de projet d’installation d’une station satellitaire, présidé par Ali Bongo Ondimba, a débuté le 4 novembre 2011.

Adoptée lors du Conseil des Ministres du 25 février 2010 suite à la signature d’un accord franco-gabonais de 9 millions d’euros (presque 6 millions de FCFA), l’Agence Gabonaise d’Etudes et d’Observations Spatiales sera opérationnelle fin 2012.

Emblème de la collaboration entre le Gabon, la France et le Brésil, suite et grâce à la signature

témoignant de la forte implication du Gabon à ce sujet.

« En tant que dirigeants, notre responsabilité est de renforcer la bonne gouvernance et de développer nos économies afin qu’elles puissent supporter le surcoût pour faire face aux défis des changements climatiques. [...] Intégrer les changements climatiques dans notre stratégie de développement national est, dans mon esprit, fondamental si nous voulons avoir un développement durable », avait indiqué le Président de la République, Ali Bongo Ondimba.

Le Chef de l’Etat préside le 1er Conseil d’orientation stratégique de l’AGEOS

Ali Bongo Ondimba félicite les Panthères U-23 après leur sacre africain

sUite à leUr sacre africain, les Panthères U-23 du Gabon ont été reçues et félicitées par le Président de la République, SEM Ali Bongo Ondimba le 12 décembre dernier au Palais du Bord de mer en présence du Premier ministre, de quelques membres du gouvernement et des membres des corps constitués. «L’occasion est agréable et symbolique de nous retrouver ici ensemble pour célébrer la victoire conquise de haute

lutte et en mouillant véritablement le maillot en finale du Championnat d’Afrique des Nations de Football des moins de 23 ans. Voilà qui confère à notre pays un premier titre tant convoité de Champion d’Afrique des moins de 23 ans de la discipline sportive la plus populaire du Continent», a déclaré le Président gabonais, Ali Bongo Ondimba. «Au-delà de ce titre remporté face à des équipes

dont les Séniors seront de la partie bientôt sur nos terres dans le cadre de la CAN 2012, votre victoire et votre trophée, au-delà de la joie qu’ils nous procurent sont des leçons et des symboles. D’abord c’est la preuve

que tout ce qui a priori paraît impossible est à portée de main et devient possible grâce à l’effort et à la persévérance. Vous donnez ainsi un signal fort et l’exemple à vos aînés de l’équipe nationale des Panthères à quelques semaines du coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des Nations 2012 que notre pays co-organise et accueille avec la République sœur de Guinée Equatoriale», a ajouté le président. «En ayant défendu âprement et avec talent et fair-play, les couleurs de notre pays, vous avez assuré par la même occasion, la qualification aux Jeux olympiques (JO) de Londres-2012 au sein du quarté qui, nous l’espérons avec une 4éme équipe africaine qualifiée après les barrages, représentera notre continent. C’est dire qu’armés de confiance en vos capacités, de patriotisme, vous avez su démontrer que l’impossible est à portée pour les âmes bien nées comme dirait l’autre, motivées» a-t-il souligné. «En étant assuré que vous nous donnerez d’autres motifs de joie et de satisfaction, je vous transmets à tous, à mon nom personnel, et au nom de tous nos compatriotes, nos vives félicitations et nos encouragements pour les prochains rendez-vous», a conclu Ali Bongo Ondimba.

Rappelons qu’après la victoire en finale de l’équipe espoir du Gabon, le

Secrétaire Général de la Présidence de la République Gabonaise, Madame Laure Olga Gondjout, qui représentait le chef de l’Etat lors de cette confrontation historique pour le Gabon, a déclaré que « nous saluons la formidable abnégation ayant conduit à ce sacre historique pour le football gabonais ».

Victorieuse, à Marrakech face au Maroc (2 buts à 1), lors de la finale du tournoi qualificatif pour les Jeux Olympiques de Londres 2012, les Panthères espoirs du Gabon ont réussi à donner confiance à tout un pays.

C’est dans cet esprit que le représentant du chef de l’Etat a affirmé que « ce sont deux belles équipes qui ont su démontrer que leurs places en finale n’étaient pas usurpées et qui nous ont produit un spectacle plein de rebondissements»

Le Chef de l’Etat posant avec l’équipe des Panthères U-23

Ali Bongo Ondimba, heureux de la qualifica-tion du Gabon pour les JO 2012 de LondresLaure Olga Gondjout, le Secrétaire Général de la Présidence de

la République remettant une médaille à un joueur gabonais

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Page 3: Lettre d'Information de la Présidence de la République

ACTU DU PALAISLe Chef de l’Etat reçoit les responsables du COCAN

c’est dans le cadre des consultations et des mises au

point régulières avec les structures chargées de l’organisation de la prochaine Coupe d’Afrique des Nations (CAN) que le Chef de l’Etat a eu le 24 novembre 2011, au Palais de la Présidence de la République, une importante séance de travail avec les responsables du COCAN. Le Président Ali Bongo Ondimba a tenu à s’assurer que toutes les conditions de sécurité allaient être réunies pendant le déroulement de cette grande compétition continentale. C’est pourquoi, outre la présence de plusieurs de

ses collaborateurs, l’on pouvait également noter celle des Ministres de l’Intérieur et de la Défense nationale, qu’accompagnaient les officiers en charge des forces de l’ordre et de la défense. Les villes de Libreville et Franceville, déjà très cosmopolites, vont être prises d’assaut par des milliers d’amoureux du football, des journalistes, des photographes, des personnalités, des touristes, sans compter les ressortissants des pays africains de tous les horizons, venus participer à cette fête… Toutes ces personnes doivent entrer au Gabon et en ressortir

sans entraves. De même qu’aucun Gabonais ne doit être inquiété par ce flux de visiteurs. Il s’agit donc, pour le Chef de l’Etat, de prévenir plutôt que de guérir, en mettant autour d’une table les principaux acteurs qui s’occupent des questions liées à la défense du territoire, la protection des personnes et des biens. Au-delà des stratégies mises en place, le Président de la République n’a pas manqué de donner des orientations et des consignes précises : pour que la fête de la CAN soit belle, elle doit avoir lieu sur un territoire offrant au peuple gabonais et aux très nombreux hôtes toutes les garanties de sécurité.

Un émissaire du Président du Soudan du Sud au Palais

le chef de l’etat, a reçu le 24 novembre un émissaire du

Président du Soudan du Sud.

Le Général Salva Kiir, heureux de la coopération naissante entre son pays et le Gabon, a voulu exprimer à son homologue gabonais toute sa fraternelle reconnaissance, ce dernier

lui ayant fait l’honneur de faire partie

des hommes d’Etat qui ont assisté,

le 9 juillet dernier, à la cérémonie

commémorant l’indépendance

de cette toute nouvelle nation

africaine.

L’envoyé spécial du Chef de l’Etat sud-

soudanais s’est donc réjoui des liens

d’amitié et de coopération qui iront

en se renforçant entre son pays et le

Gabon. Le Chef de l’Etat gabonais a

par ailleurs démontré sa volonté de

renforcer ses liens avec l’ensemble

des pays africains.

Le mardi 8 novembre 2011, le Chef de l’Etat a reçu à Libreville l’Ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique au Gabon, SEM Eric Benjaminson. L’entrevue a essentiellement porté sur des questions de coopération entre le Gabon et les Etats-Unis.Notons que des liens de coopération solides existent entre les deux pays dans divers domaines, notamment en ce qui concernent les questions d’environnement. Les Etats-Unis étant disposés, par exemple, à appuyer le Gabon notamment, dans la lutte menée contre les changements climatiques et le développement durable..

L’ambassadeur des Etats-Unis reçu par Ali Bongo Ondimba

le s q U e s t i o n s diplomatiqUes ont été au

cœur de l’agenda présidentiel, le mercredi 9 novembre 2011. SEM Ali Bongo Ondimba a, en effet, reçu tour à tour en audience, à Libreville, le président de la Commission de l’Union Africaine (UA), M. Jean Ping ; l’Ambassadeur d’Irlande du Nord au Gabon, SEM Josh Bharat et le Nonce Apostolique, Ian Roméo Pawlowski.L’échange avec Jean Ping a essentiellement tourné autour

Jean Ping, Josh Bharat et Ian Roméo Pawlowski reçus par le Chef de l’Etat

du processus électoral en RDC. Le président de l’UA a fait état à son hôte de l’inquiétude qui monte dans ce pays africain, à la veille des élections présidentielles et législatives (tenues le 28 novembre).Pour sa part, le diplomate nord-irlandais a évoqué, avec le Président de la République Gabonaise, l’action du Gabon au Conseil de Sécurité des Nations Unies. Après avoir fait le point des deux présidences du Gabon au niveau de cette institution

de l’ONU, M. Bharat a félicité et remercié le Gabon pour sa gestion maîtrisée des dossiers brûlants.Avec le Nonce Apostolique, le Président Gabonais a essentiellement abordé la coopération entre le Gabon et le Saint Siège. L’éducation et la santé ont également été au centre de cet entretien jugé « positif et constructif »..

Un émissaire du Président Denis Sassou Nguesso reçu par le Chef de l’Etat

le 15 décembre dernier, le

Président de la République, Ali

Bongo Ondimba a reçu au palais du

bord de mer le ministre congolais

des Petites et Moyennes entreprises,

Yvonne Adelaïde Mougami, porteuse

d’un message de son homologue

congolais, Denis Sassou Nguesso.

Même si le contenu du message n’a

pas été dévoilé, l’on sait toutefois que

le renforcement de la coopération

entre Libreville et Brazzaville

figurait en bonne place au menu

de l’entretien que le Chef de l’Etat à

l’émissaire congolais.

Par ailleurs, en sa qualité de

présidente du Comité de

coordination pour le développement

et la promotion de l’artisanat en

Afrique, Yvonne Adelaïde Mougami

est venue présenter au Président de

la République son organisme et a

saisi cette opportunité pour solliciter

l’appui du Gabon pour que celui-ci

devienne un organe spécialisé de

l’Union africaine.

Le Chef de l’Etat et l’émissaire Soudan du Sud

L’émissaire congolais à sa sortie d’audience

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Page 4: Lettre d'Information de la Présidence de la République

DEPLACEMENTS DU PRESIDENT

Décentralisés a permis au Président de la République de toucher du doigt les réalités du Gabon. Il a pu se rendre compte par lui-même que les difficultés rencontrées par les Gabonais sont identiques sur l’ensemble du territoire.

Afin de pallier ces problèmes, le Chef de l’Etat a lancé plusieurs

projets permettant de garantir une amélioration de la qualité et des conditions de vie de tous les Gabonais. Une structure de suivi a été mise en place pour s’assurer que tous les projets lancés dans les neuf provinces soient menés à bien.

Au cours des différentes étapes de ce périple à travers le Gabon profond, Monsieur Ali Bongo Ondimba a exalté la diversité, la richesse et l’unité des populations. Des occasions mises à profit par le Président de la République pour rappeler à ses compatriotes que l’unité nationale est le gage de tout progrès. Les populations ont exprimé leur soutien au Chef de l’Etat et sa politique de l’Emergence.

Cette tournée a permis d’affermir davantage le contrat social qui lie les Gabonais depuis l’accession à la magistrature suprême d’Ali BONGO

a l’issUe dU Conseil des Ministres délocalisé dans la Province de l’Estuaire, tenu au Palais de la Présidence de la République, le Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba a clôturé la tournée républicaine qu’il avait démarrée en début d’année 2011.

Durant 9 mois, cette première édition des Conseils des Ministres

ONDIMBA.

Le Chef de l’Etat gabonais a rendu hommage aux populations locales pour la qualité de leur accueil, et il les a invités à toujours cultiver la paix et l’unité nationale.

Pour les aider, le Président de la République s’est engagé à doter ces localités d’infrastructures importantes, notamment routières et sanitaires. Ce sont aussi des administrations qui y seront déconcentrées. Il a promis aussi d’y résoudre les problèmes liés à l’adduction en eau potable et en électricité. Toutes les voies de communication vont être réhabilitées.

Fin de la tournée républicaine du Chef de l’Etat

Le Chef de l’Etat inaugure le stade de l’Amitié sino-gabonaisele stade de l’Amitié sino-gabonaise, financé par un prêt du gouvernement chinois et réalisé par une entreprise chinoise en moins de 22 mois, a été officiellement inauguré le 27 novembre dernier en présence du Président de la République, Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba et de l’Ambassadeur de Chine au Gabon, SEMme Li Fushun. La cérémonie d’inauguration a débuté avec l’étape de remise de décorations à plusieurs personnalités ayant joué un rôle important dans l’aboutissement de ce projet.

Le Président de la République a ensuite poursuivi avec la coupure du ruban symbolique. La Première Dame du Gabon, Madame Sylvia Bongo Ondimba a, quant à elle, dévoilé la plaque commémorative avant la signature du livre d’or par le Ministre de la Jeunesse et des Sports, René Ndemezo’ Obiang et l’ambassadeur de Chine. «Ce dimanche 27 novembre 2011 entrera dans les annales de l’histoire comme celui de la mise en service officielle de la magnifique œuvre architecturale d’Angondjé. En tant que représentant de l’entreprise, je suis très heureux et honoré d’être pratiquement entré dans l’histoire

du Gabon moderne», a déclaré le Directeur général de la l’entreprise chinoise, Shanghai Construction, Shen Caixing.

Adressant un message de félicitations et de remerciements à tous ceux qui ont contribué à la construction de cette infrastructure importante, le Ministre gabonais de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs a souligné que «cette œuvre est un merveilleux fruit de la coopération sino-gabonaise initié depuis les années 1970, par le feu Président Omar Bongo Ondimba entre le Gabon et la Chine […] Dés son arrivée à la tête du pays, le Président Ali Bongo Ondimba a donné forme à ce projet que d’aucuns ont vite fait d’enterrer. Il n’y a plus de doute, la CAN va se jouer au Gabon».

Décrivant les caractéristiques de ce stade, le directeur général de Shanghai Construction, a indiqué que «la superficie du stade est de 330 000m2 et est bâti sur 36.000m², son originalité est sa structure métallique avec ses deux grands arcs de 320 m, premier du genre en Afrique. La grande arche en forme

d’arc-en-ciel, soulignent le pont de l’amitié qui lie nos deux pays et nos deux peuples». Lancés le 23 janvier 2010 conformément à l’accord signé entre les deux pays, les travaux du stade devaient durer 26 mois, et le projet devait être livré en mars 2012. Pour raccourcir la durée des travaux, Shanghai Construction a pris des mesures variées tout en augmentant les engins et les personnels, a expliqué Shen Caixing, représentant de Shanghai Construction au chantier.

A ce complexe sportif composé d’un stade de 40 000 places, sept billetteries, une piste d’athlétisme aux normes internationales, un plateau sportif (comprenant des terrains de handball, de tennis, de volley-ball, de basket-ball) et un terrain de football, s’ajoutent un bâtiment accessoire pour les terrains d’entrainement, des équipements réservés aux activités physiques et sportives, la route encerclant le stade, des parkings, une clôture, la canalisation, le système d’incendie, etc.

Le Chef de l’Etat lors de sa tournée républicaine

Une vue partielle de la tribune du stade de l’amitié Sino-Gabonais

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Page 5: Lettre d'Information de la Présidence de la République

DEPLACEMENTS DU PRESIDENTOpération « Libérez les trottoirs » : le Chef de l’Etat en visite à Lalala et Glass

l’a t t a c h e m e n t d U président de la République

à la communication des actions présidentielles s’est manifestée au cours de sa sortie sur le terrain, notamment celle qui l’a conduite à Lalala et Glass.

En effet, Monsieur Ali Bongo Ondimba s’est fait fort d’expliquer aux populations rencontrées le bien-fondé de l’opération de destruction des constructions anarchiques dans les communes de Libreville et d’Owendo depuis plusieurs semaines. Cela non sans déplorer le déficit de communication ayant accompagné cette initiative.

« Lorsqu’un pays s’engage dans des projets structurants importants qui auront un impact décisif sur la vie de ses populations, il est important que le gouvernement fasse son devoir d’explication pour que ces projets soient lisibles et visibles aux yeux des bénéficiaires que nous serons tous », a dit le Chef de l’État. Cet effort d’échanges permet d’éviter les

incompréhensions, réprobations et autres mécontentements.

Dans le même sens, le Président de la République a souligné que le schéma directeur national d’infrastructures que le pays est en train de mettre en œuvre a besoin d’être partagé pour bénéficier d’une forte adhésion des populations bénéficiaires des actions entreprises. Il y a lieu d’expliquer les tenants et les aboutissants.

Pour revenir à l’opération en cours, le numéro un gabonais a rappelé que celle-ci qui concerne les constructions qui empiètent sur le domaine public, résulte d’une décision du gouvernement.

Quoique diversement appréciée, elle répond aux dispositions légales et réglementaires, pas toujours respectées, en vigueur dans notre pays qui fixent les limites dans lesquelles chacun peut bâtir. Et « si ces destructions sont faites c’est pour respecter la loi qui est la même pour tous » a poursuivi Ali Bongo

Ondimba.

Toutefois, le Président de la République a rassuré les uns et les autres sur ce que le plan d’aménagement de ces zones viendra conforter sous peu la justesse de la démarche des autorités.

Il faut en effet souligner que dans ce plan en vue de désengorger la zone de Glass, Lalala, etc. il est prévu, selon l’Agence nationale des grands travaux (ANGT), plusieurs actions.

Il est notamment question d’agrandir

les voies, les trottoirs et d’imposer des normes de constructions aux abords. Tout comme la verdure sera plantée, l’environnement étant également un aspect important.

Le plan prévoit aussi, dans le cadre des transports urbains, notamment avec l’arrivée de nouveaux types de bus de la SOGATRA, la construction des abribus et des zones de stationnement appropriées.

mercredi 23 novembre 2011, le Chef de l’État,

Monsieur Ali Bongo Ondimba a effectué, de manière inopinée, des visites aux stades de l’amitié sino-gabonaise et Omnisports Président Bongo.

On l’aura compris, le Président de la République n’entend pas se contenter des rapports des experts ou ceux du gouvernement. Il veut lui-même toucher du doigt et se faire sa propre idée. Ce qui lui permettra d’agir vite et en conséquence.

C’est dans ce cadre qu’il était aux stades de l’Amitié sino-gabonaise (Angondjé) et Omnisports président Bongo pour s’enquérir de l’état d’avancement des travaux de ces deux infrastructures sportives.

La préoccupation était davantage du côté du stade de l’Amitié sino-

Visites aux stades de l’amitié sino-gabonaise et Omnisports Président Bongogabonaise qui a révélé plusieurs manquements lors du match amical entre le Gabon et le Brésil.

Sur place, le chef de l’État s’est réjoui de ce que, malgré le mauvais état de l’aire de jeu, les choses devraient s’améliorer dans les tous prochains jours, et que la pelouse devant servir à la compétition sera installée dans les délais.

S’agissant de l’électricité, le numéro un gabonais s’est dit satisfait de ce que les groupes électrogènes commandés sont déjà arrivés et seront donc installés afin de pallier toutes défaillances dans ce sens et garantir la continuité de l’alimentation en énergie suffisante.

Ce fut également l’occasion pour le Président d’exhorter les Gabonais, « surtout les jeunes à se mobiliser pour accueillir la CAN, porter notre équipe

le plus loin possible et faire vibrer notre pays au rythme de la plus grande c o m p é t i t i o n s p o r t i v e d u continent ».

Pour ce qui concerne le stade Omnisports qui a été sorti du programme de la CAN, les choses se déroulent plutôt normalement.

Toutefois, le chef de l’État a interpellé d’ores et déjà les élus du troisième arrondissement pour qu’ils commencent à sensibiliser les populations des alentours du stade. Car l’extension de cet

ouvrage nécessitera la destruction de certaines habitations..

Le Président de la République sur le terrain à Glass

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Page 6: Lettre d'Information de la Présidence de la République

DEPLACEMENTS DU PRESIDENT

est la concrétisation de l’engagement pris en décembre 2009 à Copenhague par le chef de l’Etat gabonais lors de la COP 15. Dès mai 2010, le Président Ali Bongo Ondimba a ainsi créé un Conseil Nat ional C l imat placé directement sous sa supervision afin d’élaborer un véritable plan national de lutte contre les changements climatiques. « Ce plan national nous permettra non seulement de maîtriser nos émissions de gaz à effet de serre, mais aussi de réduire et de prévenir les risques liés à la vulnérabilité de notre territoire », a précisé le Président gabonais.

Le Plan Climat du Gabon comprend plusieurs mesures phares, notamment un plan d’affectation des terres pour une meilleure gestion de l’ensemble de son territoire. Disponible fin 2012, ce plan permettra de déterminer avec précision les zones d’implantation pour des activités économiques (agriculture, exploitation minière, infrastructures, habitat) tout en atténuant les facteurs de vulnérabilité aux conséquences des changements climatiques – les deux principaux dangers recensés au Gabon sont les inondations et l’érosion côtière - et en réduisant la déforestation dans un pays recouvert à 88% de forêts. Il

entraînera également la création d’un fonds foncier pour les générations futures.

Il y a ensuite le plan national de réduction des gaz torchés pour diminuer l’émission de gaz à effet de serre (GES). Ce plan vient d’être adopté en collaboration avec le secteur pétrolier. Premier producteur de gaz à effet de serre au Gabon avec 6,7 millions de tonnes de CO2 émises par an, l’industrie pétrolière se verra fixer comme objectif de diminuer de 60% le volume de gaz torché d’ici à 2015, soit plus de 2 millions de tonnes de CO2 évités par an. Des investissements ont déjà été réalisés par plusieurs compagnies pétrolières pour la viabilisation économique

en annonçant les mesures phares de son Plan Climat

national, le Président Ali Bongo Ondimba a confirmé la position du Gabon comme pays responsable, engagé dans la lutte contre les changements climatiques au cours de la 17ème COP (Conférence des Parties de la Convention-cadre des Nations Unies sur le changement climatique) qui se tenait à Durban du 28 novembre au 6 décembre 2011.

« La lutte contre les changements climatiques n’est plus un choix. Elle impose un engagement de la part de chacun d’entre nous. C’est la raison pour laquelle, je voudrais ici témoigner de ce que mon pays fait pour lutter contre le changement climatique», a déclaré le Président de la République Gabonaise Ali Bongo Ondimba lors de son intervention

à Durban devant plusieurs Chefs d’Etat. Face à l’urgence avérée

de lutter contre les changements climatiques, le Président Ali Bongo Ondimba a présenté la contribution du Gabon à ce défi pour l’humanité : une gestion responsable de ses plus de 23 millions d’hectares de forêts tropicales qui sont un véritable puits à carbone et un Plan Climat national ambitieux pour intégrer la composante climatique dans sa stratégie de développement et diminuer efficacement l’émission de gaz à effet de serre.

La création de ce Plan Climat national

sur le marché national (production d’électricité et d’engrais).

La production d’énergie propre avec l’accent mis sur l’hydroélectricité. Deux barrages hydroélectriques sont actuellement en cours de construction et, à l’horizon 2020, c’est 80% de l’énergie produite au Gabon qui sera propre.

La production systématique d’un bilan carbone chaque année sera une obligation pour les administrations publiques, les entreprises privées et pour tout nouveau projet.

Au niveau national, le Gabon publiera tous les deux ans sa communication nationale, qui est l’équivalent d’un bilan carbone à l’échelle d’un pays.

L’objectif de ce Plan Climat est également de permettre de concilier protection de l’environnement et développement économique durable, et notamment avec la stratégie du Gabon Emergent du Président Ali Bongo Ondimba.

Autre disposition phare : l’Agence d’Etudes et d’Observations Spatiales. Créée en février 2010, AGEOS a pour principale vocation d’être un outil de suivi et d’évaluation du Plan Climat du Gabon et, à travers un programme de coopération régionale, de renforcer les capacités des pays d’Afrique Centrale dans le domaine de l’observation de la Terre.

Ali Bongo Ondimba présente le Plan Climat National à la 17ème COP à Durban

... le Gabon publiera tous les deux ans sa

communication nationale...6

Page 7: Lettre d'Information de la Présidence de la République

DEPLACEMENTS DU PRESIDENTLa station de réception d’images satellites sera dotée d’un rayon de couverture de 2 800 kilomètres, lui permettant de couvrir une vingtaine de pays africains. Dans le cadre du projet AGEOS, le programme SEAS (Surveillance de l’Environnement Assisté par Satellite) développé en coopération avec la France et le Brésil, permettra au Gabon et aux autres pays d’Afrique Centrale de renforcer la gestion durable de leur environnement et notamment des 2 millions de kilomètres carrés de forêts du Bassin du Congo à travers un centre de compétence régionale.

L’ensemble de ces mesures et dispositions illustre la position à la fois responsable et pionnière du Gabon sur ce grand défi du XXIème siècle qu’est la lutte contre

les changements climatiques, et sur lequel il se distingue déjà par sa contribution à l’effort mondial.

Le Gabon joue en effet un rôle moteur dans la sauvegarde de la forêt du Bassin du Congo, deuxième poumon vert de la planète après l’Amazonie avec deux millions de kilomètres carrés de forêts équatoriales captant chaque année plus de 70 millions de tonnes de dioxyde de carbone. 88% du territoire gabonais est recouvert de forêts (23,7 millions de km²) qui ont permis de séquestrer près de 450 millions de tonnes de carbone sur la dernière décennie. En 2002, le Président Omar Bongo Ondimba avait déjà décidé de classer 11% du territoire national en zone protégée - deuxième rang mondial en termes de pourcentage de superficie protégée après le Costa Rica - permettant ainsi

la création de 13 parcs nationaux.

Grâce à une politique active de préservation de ce patrimoine naturel, la capacité de séquestration de la forêt gabonaise a même augmenté pour passer de 40 millions de tonnes par an dans les années 1990 à plus de 50 millions de tonnes actuellement alors que le taux de déforestation a chuté de plus de 60% (taux actuel de 0,010% par an).

Cette politique est aujourd’hui poursuivie et amplifiée par le Président Ali Bongo Ondimba dans le cadre de son projet de « Gabon Vert ». En septembre 2010, le Président Ali Bongo Ondimba a été désigné porte-

parole de la position africaine sur la biodiversité à l’issue de la Conférence panafricaine de Libreville.

« La lutte contre les changements climatiques requiert une détermination sans faille. Je suis venu ici vous dire ce que mon pays est en train de faire au moment où l’avenir de la planète est en jeu. Sans engagements forts de notre part à tous, ce siècle sera engagé dans une spirale de pauvreté et de souffrance. Ce n’est pas un futur acceptable pour nos enfants. Le temps est venu maintenant d’avoir une action collective et de saisir l’opportunité de gérer sagement l’avenir. Nous ne pouvons compromettre le futur de l’humanité : il n’y a pas de « Plan B » a conclu le Président Ali Bongo Ondimba dans son message lancé à la communauté internationale.

la joUrnée de lundi 12 décembre 2011 a été

particulièrement chargée pour le Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba qui, comme à son habitude, a pris tout le monde de court en se rendant tour à tour à Kango, puis à Owendo dans la banlieue sud de Libreville, et à l’Université Omar Bongo (UOB), pour s’enquérir de l’état d’avancement des travaux de réalisation de certains projets. Notons que c’est pour la 2ème fois, en l’espace de 4 mois, que le Chef de l’Etat Gabonais effectuait un déplacement sur le site du projet de la palmeraie de Kango, après sa visite d’août dernier, quand il avait mis en terre un plant de palmier.Rappelons que ce projet fait suite à un accord signé entre l’Etat gabonais et le groupe singapourien OLAM. Sa mise en œuvre concrète a débuté en mai dernier, avec l’aménagement d’une pépinière de 900 plants, s’étendant sur 7000 hectares. Le site intègre un espace de planting, de logements d’employés et d’autres commodités. Le projet qui participe déjà à la résorption du chômage, avec environ 250 emplois créés, devrait déboucher en 2014 sur les premières récoltes de régimes de noix de palme. A terme, la palmeraie de

Le Chef de l’Etat sur les chantiers de Kango, Owendo et LibrevilleKango devrait avoir une production estimée à 30 000 tonnes par an.A Owendo, où s’exécutent actuellement le projet de construction d’un complexe de la Société nationale des bois du Gabon (SNBG), le N°1 Gabonais a visité les 3 usines en construction dans l’enceinte, à savoir une usine de tranchage, une usine de déroulage et une scierie.Il sied de relever que ce projet s’inscrit dans le droit fil de la politique de l’Emergence du Président de la République Gabonaise, privilégiant la transformation locale du bois, afin de donner au produit une certaine plus-value à l’exportation. La stratégie étant de permettre l’industrialisation de la filière bois au Gabon, avec tous les avantages possibles : création des richesses et des emplois, relèvement de la croissance…A l’UOB, faut-il rappeler, Ali Bongo Ondimba est allé s’enquérir de l’état d’avancement du chantier de construction de 10 bâtiments, devant comporter chacun deux salles de classe d’une capacité d’accueil séparée de 144 étudiants. L’édifice devrait permettre d’accueillir, en gros, 2 800 étudiants, pour des nécessités de formation. Mais il y a également le chantier de construction d’un

auditorium d’une capacité de 1 500 étudiants.Le moment était propice au Chef de l’Etat Gabonais de communier avec les étudiants, évoquant des problèmes spécifiques au monde estudiantin, entre autres, le restaurant universitaire fermé ; l’interdiction du port de « jeans » dans l’enceinte de l’Université ; les critères d’obtention des bourses et certains masters fermés.Puis, dans la journée du mardi 13 décembre, le Président de la République s’est rendu à Angondjé, au nord de Libreville, où se trouve un chantier à caractère sanitaire : le Centre Hospitalier Universitaire (CHU) et l’Institut de Cancérologie. Le responsable du chantier, Guy Pierre Schmitz, a fait un compte-rendu complet de la situation au

Chef de l’Etat. Notamment sur les caractéristiques techniques du complexe et bien évidemment sur l’état d’avancement des travaux qui, selon lui, sont déjà exécutés à 94%.Ce dernier a du reste rassuré le Chef de l’Etat Gabonais sur ce que les travaux avancent à une visite accélérée et que le chantier en lui-même sera livré peu avant le début de la CAN 2012 que le Gabon co-organise avec la Guinée-Equatoriale et dont le coup d’envoi est prévu le 21 janvier prochain.Concernant l’Institut de Cancérologie, il sera livré en juillet 2012. Dès sa livraison, cette structure traitera tous les cas de cancer aussi bien au Gabon que dans la sous-région.A noter que pour la boucle de la visite, Ali Bongo Ondimba a fait le tour du propriétaire.

«Le temps est venu maintenant d’avoir une

action collective...»

Visite du Président de la République au CHU d’Angondjé

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Page 8: Lettre d'Information de la Présidence de la République

Ali et Sylvia Bongo Ondimba en Père Noël

le dimanche 18 décembre 2011, le Président de la

République, Ali Bongo Ondimba et son épouse, Sylvia Bongo Ondimba,

la Première Dame du Gabon ont organisé leur troisième arbre de Noël au cours duquel ils ont reçu près de 1230 enfants accompagnés de leurs parents et de leurs directeurs

d'écoles.

Ainsi, tout comme pour l'Arbre de Noël 2010, le couple Présidentiel a placé l'édition 2011 sous le signe de l'éducation, du mérite et de l'excellence scolaire.

Les meilleurs élèves des écoles primaires publiques de Libreville

ont été invités à une journée de fête sur le site de Gabon Expo transformé pour l'occasion en une immense foire de Noël.

Dans les capitales des huit autres provinces du pays, les gouverneurs relayeront toute cette semaine l'initiative du couple présidentiel en accueillant également des écoliers. Au total, les meilleurs élèves des écoles publiques à travers le Gabon ont été mis à l'honneur de cet Arbre de Noël 2011.

Par cette initiative, le Président et son épouse ont voulu mettre à l'honneur l'enseignement de l'école publique et les mérites du travail et de l'effort. Ces valeurs s'inscrivent dans la droite ligne du programme de développement « Gabon Emergent » que le Président met en œuvre depuis son élection et qui place au centre de la réussite de chacun le travail et l'ascension par le mérite.

Très engagée dans l'éducation de la jeunesse, la Fondation de la Première Dame

s'est également fixé pour objectif d'accompagner les jeunes, de les stimuler et de promouvoir leur sens civique et leur prise de responsabilité.

Les enfants et leurs parents ont pu passer une journée des plus festives avec de nombreuses animations : baby-foot, trampoline, escalade de châteaux gonflables, jeux vidéos, parcours aventure, sans oublier la visite du village du Père Noël.

Le moment le plus attendu de cette journée par les enfants a bien entendu été la remise de cadeaux par le couple présidentiel.

Les festivités de Noël se poursuivront à Gabon Exposition du 19 au 24 décembre. 2011. La population gabonaise est invitée à se rendre à la foire de Noël gratuitement, pour profiter de l'espace de loisirs ouvert de 13h00 à 18h00

DEPLACEMENTS DU PRESIDENT

Le couple Présidentiel à Gabon Expo

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Page 9: Lettre d'Information de la Présidence de la République

ACTIVITéS DE LA PREMIèRE DAMEencore cette opportunité pour rendre un hommage appuyé à Sylvia Bongo Ondimba, pour son rôle « central » dans l’adoption par les Nations Unies de la résolution instituant la Journée internationale des veuves célébrée le 23 juin de chaque année. Elle l’a aussi chaleureusement remerciée pour le bref séjour qu’elle a passé au Gabon, en juin dernier, à l’occasion de la célébration (en différé) de la première Journée internationale des veuves et, notamment, la marche de solidarité qui avait été organisée à Libreville, à cet effet.

Les actions menées par la Fondation créée par la Première Dame du Gabon sont multiples et variées. Elles ont été saluées par la communauté internationale. Ce qui lui a valu, il y a peu, le prix 2011 de la « Femme

du changement » (Woman of changement 2011) décerné par la « Fundation for social change » en reconnaissance de son engagement continu en faveur des veuves à travers le monde.

Des représentants de la Fondation Sylvia Bongo Ondimba ont d’ailleurs échangé avec la présidente de ladite Fondation, Madame Louise Guido, sur le renforcement de l’éducation des jeunes filles et l’autonomisation des femmes.

Dans cette optique, du haut de l’estrade, Madame Sylvia Bongo Ondimba a interpellé la communauté internationale sur les problèmes des veuves dans le monde. Non sans entretenir le pouvoir anglais des valeurs humanistes qui caractérisent

invitée d’honneUr le vendredi 18 novembre de la Fondation

Loomba pour les veuves à prendre part au gala de charité organisé chaque année par cet organisme caritatif à Londres, en Grande Bretagne, Madame Sylvia Bongo Ondimba a été honorée à cette occasion par le vice-Premier Ministre britannique. Monsieur Nick Cleeg a reconnu et salué, lors de cette cérémonie de bienfaisance, le rôle que joue la Première Dame du Gabon en faveur des maillons faibles et démunis de la société.

La Fondation Loomba mène, ainsi que la Fondation Sylvia Bongo Ondimba, un noble combat en faveur des veuves dans le monde. La présidente active de la Fondation Loomba, Cherie Blair, a saisi une fois

le Gabon, notamment le partage, la solidarité et l’entraide.

L’invitation faite à Sylvia Bongo Ondimba d’honorer de sa présence le gala de charité de Londres est donc la symbolique d’une reconnaissance internationale pour son combat social engagé en faveur de l’éducation des jeunes, du renforcement du statut des femmes, des veuves et l’insertion des personnes fragilisées.

Près d’un an après avoir été portée sur les fonts baptismaux, la Fondation Sylvia Bongo Ondimba est devenu un acteur incontournable du changement social au Gabon, et au plan international

L’engagement social de Sylvia Bongo Ondimba salué à Londres

Sylvia Bongo Ondimba en visite dans les maternités de L’Estuaire

sylvia bongo ondimba, la Première Dame du Gabon a

visité, du 14 au 16 novembre 2011, les différentes structures de santé de la province de l’Estuaire.

Engagée pour la santé de la mère et de l’enfant, c’est tout naturellement que Madame Sylvia Bongo Ondimba a tenu à se déplacer personnellement afin de constater l’état fonctionnel de ces structures de santé.

Dans son périple, la Première Dame a notamment visité le Centre hospitalier de Libreville, la Maternité Joséphine Bongo et l’hôpital Pédiatrique d’Owendo, le service Maternité et le service Gériatrique du Centre Hospitalier de Melen, ainsi

que l’hôpital Militaire.

Du constat général, la Première Dame a relevé entre autres la vétusté des infrastructures et des équipements, le manque de consommables et de médicaments, l’insuffisance de la capacité d’accueil, des conditions d’hygiène hospitalière inacceptable.

Selon la Première Dame, la fermeture de la maternité Joséphine Bongo et la fermeture prochaine de la pédiatrie sont des réels problèmes pour la population.

Consciente des grands projets de santé prévus dans le cadre du Gabon émergent, la Première Dame souhaite néanmoins interpeller le gouvernement sur ce problème afin de ne pas prendre en otage la population sous prétexte qu’il existe des projets en cours.

Selon la Première Dame « chacun doit prendre ses responsabilités. Cela concerne non seulement les soins mais aussi l’accueil, l’hygiène ou encore la disponibilité des médicaments et des

consommables. »

La Première Dame a été profondément choquée de voir qu’aucune banque de sang n’était fonctionnelle dans certaine structure de santé, en raison d’une défaillance du système électrique.

Pour Sylvia Bongo Ondimba, il est en effet inconcevable de devoir perdre du temps pour récupérer du sang en dehors de la structure hospitalière d’accueil alors que la vie du patient est déjà en danger.

L’épouse du Chef de l’Etat a terminé sa visite en rappelant que « la santé est l’affaire de tout le monde », et qu’ensemble nous pouvons faire la différence. : «Il ne faut pas vivre les problèmes comme une fatalité. Améliorer les services de santé dans les hôpitaux publics n’est pas une mission impossible », comme l’a prouvé la dernière visite à l’hôpital Militaire.

Pour rappel le programme « Tous unis pour la santé de la mère et de l’enfant » de la Fondation Sylvia

Bongo Ondimba prévoit la formation de 280 professionnels de santé dans l’ensemble des structures sanitaires, publiques et privées du Gabon.

Les formations ont démarré en Août dernier.

Ce programme vise à permettre aux femmes enceintes d’accoucher en toute sérénité dans les maternités, grâce à leur prise en charge par des équipes professionnelles et dans des conditions d’hygiène et de sécurité appropriées.

Créée en janvier 2011, la Fondation Sylvia Bongo Ondimba s’est engagée à soutenir l’ensemble de la population gabonaise, en particulier les personnes les plus fragilisées. Le programme santé « Tous Unis pour la Santé de la mère et de l’enfant » s’inscrit de manière évidente dans ses actions en faveur de la santé maternelle et infantile mais elle est également au cœur de ses activités prioritaires que sont l’éducation de la jeunesse, les droits et promotion de la femme et l’insertion des personnes fragilisées

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Page 10: Lettre d'Information de la Présidence de la République

ACTIVITéS DE LA PREMIèRE DAME

La Fondation Sylvia Bongo Ondimba forme des ONG gabonaises

le vendredi 25 novembre dernier, le couple Présidentiel

gabonais a procédé au palais Léon Mba de Libreville, siège de l’Assemblée Nationale, au vernissage solennel des timbres édités par la Poste Gabonaise, en hommage aux veuves du Gabon, dans le cadre de la journée qui leur est dédiée le 23 juin de chaque année. Initiative de la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la famille, en partenariat avec la Poste Gabonaise, ce vernissage est un soutien à la femme et particulièrement à la veuve.

Pour le Président Directeur Général de la Poste, Monsieur Alfred Mabika Mouyama, ce projet qui a fi ni par prendre forme est en réalité une manière de rendre hommage à la Première Dame du Gabon, Madame Sylvia Bongo Ondimba, pour son

combat mené en faveur des couches sociales les plus vulnérables

mais aussi en faveur des droits de la femme dont la veuve. Tout ceci afi n d’immortaliser cette lutte par un moyen contemporain et universel d’expression que représente un timbre.

La Cérémonie qui a rassemblée grand monde au palais de la

Vernissage d’une série de timbres en soutien des veuvesreprésentation nationale coïncidait avec la journée internationale pour l’élimination des violences à l’égard des femmes. Occasion pour Madame Sylvia Bongo Ondimba de rappeler aux uns et aux autres la nécessité de cultiver le sens de la solidarité et de la responsabilité.

« Avec cette série spéciale de timbres en l’honneur des veuves, c’est une réelle invitation au voyage qui permettra à chaque Gabonais de rester en contact avec ses proches aussi loin soit-il et de continuer à transmettre un message d’espoir et de solidarité », a déclaré Sylvia Bongo Ondimba, la Première Dame du Gabon.

Pour elle, à travers cette symbolique de portée inestimable, c’est le Gabon tout entier dans toute sa diversité qui vient de décider de se mobiliser durablement pour cette noble cause planétaire.

Pendant cette cérémonie de vernissage, Madame Sylvia Bongo Ondimba a également rappelée certaines actions réalisées et menées par la Fondation qui porte son nom et dont elle en est la Présidente d’Honneur, en faveur de l’épanouissement de la femme et des couches sociales les plus

défavorisées. Notamment la création du centre Mbandja, la mise en place d’un numéro vert, le 1455 (une ligne d’écoute gratuite mise à la disposition des veuves pour recevoir des conseils importants de la part de spécialistes

juridiques et administratifs) ; sans oublier l’adoption par les Nations Unies en décembre 2010, d’une journée internationale dédiée aux veuves, célébrée le 23 juin de chaque année.

dU 21 aU 25 novembre 2011, 40 membres d’ONG

et associations œuvrant dans les domaines d’intervention de la santé, de l’éducation, du social et de l’agriculture ont participé à des modules de formation théoriques et pratiques.

Cette formation s’inscrit dans la volonté de la « Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la famille », d’accompagner les acteurs gabonais en renforçant leurs capacités internes afi n qu’ils soient outillés pour concevoir, planifi er et mettre en œuvre leurs projets de développement. Cette formation

des ONG est la troisième organisée par la Fondation.

Ce module de formation a permis aux diff érents membres d’associations et d’ONG de maîtriser des outils simplifi és de la Gestion du Cycle de Projet afi n de les accompagner dans la formulation et la conception d’un projet ; l’élaboration d’une proposition de financement ; la connaissance des critères de qualité d’un projet (pertinence, faisabilité, effi cacité, durabilité).

La formation a été dispensée au « Centre Mbandja pour la solidarité ».

Ali et Sylvia Bongo Ondimba ...

... lors du vernissage des timbres

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Page 11: Lettre d'Information de la Présidence de la République

ACTIVITéS DE LA PREMIèRE DAME

La FSBO offre un nouveau CDI au lycée Nelson Mandela

le directeUr général de la Fondation Sylvia Bongo

Ondimba (FSBO) pour la Famille, Guillaume Adam, a inauguré le nouveau Centre de documentation et d’information du Lycée Nelson Mandela, en présence du proviseur et des élèves de l’établissement. Cet acte de réhabilitation qui s’inscrit dans le cadre des actions de la Fondation en faveur de l’éducation de la jeunesse, est une réponse aux exigences d’une éducation réussie.

«L’éducation est une priorité pour la Première Dame. Son ambition est que les jeunes gabonais bénéficient d’une éducation d’excellence, à la fois moderne, créative et innovante. (…)

Au sein de la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la Famille, nous sommes convaincus qu’une société qui investit dans la jeunesse est une société saine et responsable. Saine, car elle accorde une attention particulière à chaque génération et donne sa chance à tous, sans discrimination. Responsable, car ne pas se préoccuper de la jeunesse, c’est renoncer à toute possibilité de développement », a déclaré Guillaume Adam, transmettant le message et la vision de la Première Dame, Sylvia Bongo Ondimba, pour la jeunesse gabonaise.

«Ainsi, en réhabilitant le CDI du Lycée

Nelson Mandela, la Fondation Sylvia Bongo Ondimba offre à ses élèves : Un nouvel espace fonctionnel plus lumineux et sécurisé propice à la recherche et à la lecture ; Un fond documentaire enrichi par près d’une centaine d’ouvrages ; Un espace informatique pour s’ouvrir sur le monde extérieur et contribuer au partage des connaissances, doté de 5 ordinateurs, d’une imprimante et de l’accès internet mis à disposition par la société IPI9», a précisé Guillaume Adam.

La mission que s’est fixée la fondation est d’accompagner les

jeunes, les stimuler et promouvoir leur sens civique et leur prise de responsabilité.

La Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la Famille a en effet pour but de promouvoir la participation des jeunes et des femmes au développement du Gabon. Elle agit dans trois domaines d’actions prioritaires : l’éducation de la jeunesse, les droits et la promotion de la femme et l’insertion des personnes fragilisées.

« CAN SANS SIDA »

le jeUdi 1er Décembre 2011, la communauté internationale

a célébré la 23ème Journée mondiale de Lutte contre le Sida. A cette occasion, la Première Dame du Gabon, Madame Sylvia Bongo Ondimba, a prononcé un discours engagé devant les élèves et le corps enseignant du Lycée Léon Mba de Libreville.

A l’heure du bilan et de l’engagement, la Première Dame s’est appuyée sur la dernière édition du rapport annuel publié par l’ONUSIDA et a rappelé les mesures historiques récemment adoptées par le gouvernement gabonais en faveur de la lutte contre le sida, notamment la gratuité du traitement, la gratuité de la prise en charge des soins et l’augmentation

généralisée des ressources allouées à la lutte contre le VIH/Sida.

Elle a également appelé à une responsabilisation générale et solidaire de la société gabonaise :

« Chaque citoyen a le devoir de participer à la société. Chacun à son niveau doit rendre compte de ses actes, penser au bien être de nos communautés, à la santé collective. (…) Information, Prévention, Protection, Dépistage, Soins, Respect, autant de conditions nécessaires pour une franche et nette victoire : un 3-0 contre le sida. ».

« L’Objectif Zéro » (Zéro nouvelle infection au VIH ; Zéro discrimination et Zéro décès lié au sida) est en effet

le thème choisi par la Campagne mondiale contre le sida pour célébrer la Journée mondiale de lutte contre le sida entre 2011 et 2015.

La Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la Famille souhaite que l’objectif zéro ait des résultats concrets sur le terrain. La Première Dame a ainsi annoncé le lancement prochain de son action « CAN SANS SIDA », une large campagne de sensibilisation contre le sida s’appuyant sur la mobilisation populaire autour de la CAN Orange 2012.

Cette campagne sera déployée tout au long de la CAN et marquera la première étape d’une mobilisation qui se prolongera toute l’année 2012 sur le thème d’une Victoire sans

appel contre le sida.

Soutenue par la Confédération Africaine de Football qui l’a incluse parmi les 4 causes caritatives et humanitaires de la CAN Orange 2012, cette campagne est parrainée par deux figures emblématiques du football africain.

Elle sera dévoilée lors d’une conférence de presse qui se tiendra le 6 janvier 2012.

Cette campagne est sponsorisée par OLAM Gabon, la POSTE S.A, la Caisse Nationale d’Assurance Maladie et de Garantie Sociale (CNAMGS) et par la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS).

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Page 12: Lettre d'Information de la Présidence de la République

ACTIVITéS DE LA PREMIèRE DAME

le samedi 3 décembre 2011, la Fondation Sylvia Bongo Ondimba

pour la Famille s’est jointe aux célébrations nationales organisées à travers le monde à l’occasion de la Journée internationale des Personnes handicapées.

Pour la 19ème édition de cette journée internationale adoptée en 1992 par les Nations Unies, la Fondation a choisi de mettre en avant le sport comme facteur d’intégration et de valorisation des personnes handicapées.

Une grande journée Handisport s’est tenue au

Gymnase du Prytanée Militaire de Libreville, en présence du Président de la République, son Excellence

« Journée Handisport » pour un changement de regard sur le handicap

Ali Bongo Ondimba et d’un invité d’honneur, la star mondiale du football, Samuel Eto’o.

Très engagée en faveur des personnes handicapées, la Première Dame a prononcé un vibrant discours appelant à un changement de regard sur le handicap.

« Il ne faut plus que les personnes handicapées soient perçues comme des objets de charité. Ce sont des sujets avec des droits, des membres actifs de la société. (…) Le sport permet de ne plus voir les personnes handicapées à travers leur handicap mais à travers leur potentiel. »

La Première Dame a également souligné que le Gabon est le seul pays

d’Afrique Centrale à avoir ratifié la Convention des Nations-Unies sur les droits des personnes handicapées. Elle a insisté sur l’importance d’appliquer ce texte et appelé les autorités compétentes à l’action. « En se fondant sur des données statistiques nationales, le Gabon doit réaliser les aménagements nécessaires. Nous devons garantir l’accès des personnes handicapées aux différentes structures de notre pays. »

Enfin, Madame Sylvia Bongo Ondimba a rappelé que le sport et les valeurs qu’il incarne sont un instrument de choix pour répondre au défi de l’intégration des personnes handicapées dans nos sociétés.

Au cours de la cérémonie, la Première Dame a procédé pour la seconde année consécutive à une remise de dons aux personnes handicapées. Ces dons répondent aux besoins des équipes sportives paralympiques pour chaque discipline sportive représentée. Le don était composé de 15 fauteuils de basket, 5 fauteuils

d’athlétisme, 7 fauteuils de tennis de table et 3 fauteuils de tennis de court.

Cette action de solidarité en faveur des personnes handicapées s’inscrit dans la droite ligne de la vision de la Première Dame, qui souhaite associer l’ensemble de la société gabonaise au développement économique et social du pays.

« Le Gabon dont je rêve est un Gabon où le handicap ne saurait être un obstacle à l’intégration sociale et à l’épanouissement personnel », a conclu Sylvia Bongo Ondimba.

Consacré aux finales des 4 disciplines sportives suivantes : Dynamophilie, Tennis de table, tennis de court et de basket-ball, ce championnat organisé en collaboration avec la Fédération Gabonaise Omnisport des Personnes Handicapés(FEGOPH) a récompensé en fin de journée les meilleurs sportifs de chaque discipline.

Les sportifs lors de la journée Handisport

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ACTIVITéS INSTITUTIONNELLESMatch Gabon-Brésil : un test grandeur nature pour les Panthèrespr e m i e r m a t c h

préparatoire en vue de la CAN, la rencontre s’est déroulée le 10 novembre 2011 au sein du Stade de l’Amitié, infrastructure flambant neuve et prête à recevoir la Coupe d’Afrique des Nations 2012, conformément à l’engagement qu’avait pris le Président Ali Bongo Ondimba.

Bien que certains analystes promettaient une déroute aux Panthères, à moins de deux mois du coup d’envoi de la 28ème édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) qui se jouera simultanément au Gabon et en Guinée Equatoriale du 21 janvier au 12 février prochain, la formation brésilienne a rencontré de la résistance face aux modestes Panthères du Gabon qui ont cru jusqu’au bout tenir en respect le quintuple champion du monde, 32 500 spectateurs.

La première tentative brésilienne a eu lieu à la 6ème minute. Sylva, d’un tir tendu a testé le portier gabonais, Didier Ovono, heureusement placé sur la trajectoire du ballon. Ce n’était que le début d’une série qui portera très tôt le fruit à la 12ème minute. Ovono relâche un ballon que Sandro propulse au fonds des filets après un petit cafouillage dans la défense. 1-0.

Le public, dont Ali Bongo Ondimba,

le chef de l’Etat gabonais en cravate aux couleurs nationales et son épouse Sylvia en tenue tachetée à la manière d’une panthère, se crispe. Issa Ayatou, le président de la Confédération africaine de football (CAF) est l’un des invités d’honneur de cette historique rencontre.

A la 15ème minute, l’international g a b o n a i s P i e r r e - E m e r i c k Aubameyang montre sa classe et offre un début de réaction gabonaise. Il tente une frappe, non cadrée.

La Seleçao continue de dominer la partie mais se heurte devant le talent du gardien de but du Gabon subit les assauts répétés des brésiliens mais tient bon.

A la 35ème minute, Hernandez, de la tête après un tir tendu repoussé par Didier Ovono, marque le 2ème but. C’est le 2ème et dernier but du match.

De retour des vestiaires, les supporters du nouveau stade construit par la Chine sont admiratifs des Brésiliens qui s’offrent le loisir de faire tourner leur effectif. Sandro qui a ouvert la marque quitte la pelouse à la 58ème minute. Gernot Rhor, le sélectionneur gabonais fait entrer

Daniel Cousin, joueur emblématique des Panthères.

Le Gabon devant son public tente de profiter du réglage brésilien pour réorganiser son milieu du terrain qui perd trop de ballons. Et, à la suite des changements opérés, les Panthères croient aussi en leur chance. Bruno Ecuelé Manga devient impérial et anéantit toutes les tentatives brésiliennes. Frappés de leurs 5 étoiles de quintuples champions du monde, les attaquants brésiliens trouvent un mur devant l’excellent portier gabonais, Didier Ovono, capitaine de la sélection nationale.

Au coup de sifflet final, le public gabonais a quitté le terrain doublement satisfait d’avoir vu de près les stars brésiliennes qui ont trouvé un adversaire de talent et prometteur en la sélection nationale du Gabon.

« […] Je suis tout de même satisfait parce que j’ai vu du plaisir chez nos joueurs. Ce qui est encourageant, c’est l’amélioration dans notre jeu. On n’a pas été ridicules. On a fait aussi preuve de beaucoup de courage et d’engagement. J’ai vu des choses intéressantes […] » a déclaré le sélectionneur de l’équipe

du Gabon, Gernot Rohr, à l’issue du match.

Quant au sélectionneur brésilien, il n’a pas hésité à inviter les joueurs gabonais au Brésil :

« Nous avons reçu le Président gabonais dans notre vestiaire et il m’a demandé s’il y avait des possibilités que le Gabon joue à nouveau contre le Brésil. Je lui ai dit : Au Brésil […] Ce serait parfait que le Gabon vienne, que notre peuple ait l’opportunité d’être aussi sympathique, gentil et accueillant comme les Gabonais l’ont été avec nous ».

Comme l’avait déjà précisé Monsieur Ali Bongo Ondimba lors de l’annonce des stades choisis pour accueillir la compétition de la CAN, les stades et les autres infrastructures seront livrés dans les délais, dans le respect de la qualité et des normes de sécurité en vigueur pour ce type d’évènement. Le COCAN Gabon puis la Confédération Africaine de Football s’étaient d’ailleurs déclarés satisfaits des infrastructures en cours de finalisation lors de leur dernière visite de contrôle.

Oui, le Gabon est fin prêt pour la CAN Orange 2012..

Une scène du match Gabon-Brésil

Un supporter Gabonais

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Page 14: Lettre d'Information de la Présidence de la République

ACTIVITéS INSTITUTIONNELLESQuelques décisions du conseil des ministres délocalisé de l’Estuaire santé Au niveau de la santé, le président a demandé au gouvernement, dans le cadre de l’opérationnalisation du plan de développement sanitaire (PNDS), de lui présenter avant fin novembre 2011, un plan d’urgence permettant d’assurer la continuité des soins dans les hôpitaux de Libreville, durant toute la durée des travaux. Il a aussi souhaité qu’un système de gestion efficient soit mis en place dans tous les établissements hospitaliers. edUcation

U n p r o g r a m m e d e construction d’infrastructures scolaires et universitaires et d’équipement a été lancé. I l c o n c e r n e :

- l’Université Omar Bongo pour laquelle 20 nouvelles salles de

classes seront construites, ainsi qu’un amphithéâtre de plus de 1200 places. - L’Ecole Normale Supérieure où un amphithéâtre de plus de 1200 places sera bâti. - L’Université des Sciences de la Santé où la capacité de l’amphithéâtre est en cours d’augmentation. - Le Nouvel Institut National Omar Bongo ( logé dans l’enceinte du Lycée Technique Omar Bongo ) qui bénéficiera de 12 salles de classes pouvant accueillir 50 étudiants. - L’Ecole Nationale des Instituteurs de Libreville, qui verra sa capacité augmentée de 10 salles de classe. - 400 salles de classe supplémentaires seront construites dans les différents établissements scolaires du pays. La première phase de ces travaux concerne les Lycées Idjendjet Gondjout, Nelson Mandela, Léon Mba et les des écoles de Mont Bouët I et II. Toutes ces structures seront en plus agrémentées de plusieurs dizaines de toilettes, de groupes électrogènes et de surpresseurs. Tous ces travaux et aménagements seront livrés pour fin décembre 2011.

cUltUre

Afin de promouvoir la culture Bantou et les autres cultures, la construction du CICIBA va être relancée par le gouvernement. Il permettra de développer les activités socioculturelles.

can 2012

Le président a réaffirmé que la CAN 2012 aura bien lieu au Gabon, malgré les difficultés rencontrées. Le match Gabon/ Brésil a été un test grandeur nature de préparation à la CAN. Il a permis de s’assurer de la fiabilité des infrastructures sportives et énergétiques en vue d’apporter les corrections nécessaires avant le démarrage de cette importante compétition. « Ce test était une réussite totale » a souligné le chef de l’Etat gabonais.

En ce qui concerne la p r o v i n c e d e l ’ E s t u a i r e :

transport

Aux vues de l’absence de véritable plan d’urbanisation et de la désorganisation du trafic, le chef de l’Etat a chargé l’Agence Nationale des Grands travaux de procéder à la restructuration de la SOGATRA afin de garantir un meilleur fonctionnement d e s t r a n s p o r t s u r b a i n s . Un partenariat public-privé sera proposé et permettra d’accroitre le nombre de bus afin de rentre plus attractif l’utilisation de ce mode de transport. 150 bus de 75 places et 52 bus de 30 places seront ainsi acquis.

Le président a réaffirmé que la CAN 2012 aura

bien lieu au Gabon, malgré les difficultés

rencontrées.

sécUrité Urbaine

Le président a instruit le gouvernement à faire une étude sur un plan d’implantation des forces de sécurité ceci afin de réduire

le grand banditisme à Libreville. Le président a toutefois rappelé que « la gendarmerie et les forces de polices nationales, qui font l’objet de critiques acerbes du fait de leurs comportements déviant, doivent se ressaisir ». Il a ajouté que tout comportement abusif vis à vis des citoyens sera sévèrement sanctionné. forces de défense et de sécUrité

Le Chef de l’Etat a annoncé la construction de casernes de sapeurs pompiers dans chaque arrondissement de la capitale, afin d’améliorer le système de défense et de sécurité. Deux seront dédiés à la Zone Nord et à la route Nationale à la sortie de la ville. jeUnesse

Dès 2012, le gouvernement lancera la construction de plateau sportif dans chaque arrondissement de Libreville, ceci afin de permettre à tous les jeunes de pouvoir avoir une activité sportive dans un lieu approprié mais aussi de relancer les compétitions scolaires et inter-quartiers

au cours du dernier conseil des ministres délocalisé dans l’estuaire, plusieurs décisions ont été prises :

La salle du Conseil des ministres14

Page 15: Lettre d'Information de la Présidence de la République

Ali peut-il réussir?LU DANS LA PRESSE

Pendant la campagne élec¬torale, il avait annoncé

son programme. Mais qui peut encore croire aux promesses de campagne ? Dès le pre¬mier Conseil des ministres, il a prévenu une deuxième fois. Comme s’il voulait se garder de toute accusation d’avoir agi par traîtrise. Les Gabonais, habitués aux déclarations d’intention tonitruantes, l’écoutent à peine. A tort. Cette fois, le geste est joint à la parole.

Le cœur du système Et comment ! Comme pour convaincre de ses intentions, Ali a choisi de frapper le cœur du système. Supprimés, le cabi¬net privé du chef de l’Etat, les postes de vice-Premier ministre et de ministre d’Etat, les fonctions de haut, comme les raillait avec amertume le petit peuple de Libreville : hauts représentants, hauts commissaires, hauts conseillers coor¬donnateurs… Le gouvernement est drastiquement réduit. Trente ministres contre quarante-quatre dans le sortant. Trente ministres sommés d’oublier les fastueuses et bien entendu coûteuses cérémonies d’instal¬lation des ministres, qui ont dû aussi se résoudre à faire une déclaration de patri¬moine et à signer un code de déontologie. Les salaires, proprement scandaleux dans un pays qui pointe à la 106ème place de l’indice de développement humain du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et dont 30% de la population survivent dans les ma-pan et matitis (bidonvilles) avec moins de 500 FCFA (0,75 euro) par jour, sont revus à la baisse. Les rémunérations des présidents de conseil d’administration et des direc¬teurs généraux, qui atteignaient respecti-vement 30 à 50 millions FCFA (450 000 à 750 000 euros) chaque mois, sont ramenées à entre trois et cinq millions FCFA (45 000 à 75 000 euros). L’audit de la fonction publique est lancé pour débusquer les fonctionnaires fan¬tômes pour le travail, mais bien réels pour toucher leurs salaires. Un tout-puissant, Philibert Andzembe, gouverneur de la Banque des Etats d’Afrique centrale, fait les frais

Le Quorum, Décembre 2011/Janvier 2012 - N° 1

de cette

nouvelle rigueur. Impliqué dans un

dé¬tournement de 19 milliards de francs CFA (30 millions d’euros), il est

bruta¬lement rappelé.

Mangeoires Plus tard, les « mangeoires », ces postes réputés juteux en raison des possibili¬tés d’enrichissement frauduleux qu’ils permettaient, au su et au vu de tous, les directions des bourses scolaires et uni¬versitaires, de l’urbanisme et de l’habi¬tat, sont démantelés. Le bâton, pour une fois, frappe en haut, commence à réjouir le petit peuple, surtout que, parallèlement, des me¬sures sont annoncées en sa faveur. Le revenu minimum est porté

à 150 000 FCFA. Plus tard, les agents publics auront promesse de percevoir une allo¬cation d’aide au logement de 150 000 FCFA, 75 000 et 50 000

respective¬ment pour les catégories A, B et C. Une augmentation moyenne de 40%. Les transports publics, qui étaient deve¬nus inexistants, qui contraignaient les Li¬brevillois à d’incroyables gymnastiques pour rallier leur lieu de travail, doivent être rétablis grâce à l’achat d’une cen¬taine de bus. Rigueur pour tous aussi. Les Gabonais n’étaient pas les champions du respect des horaires de travail. Embauche tar¬dive, longue pause déjeuner qui pouvait se prolonger jusqu’au lendemain… La journée continue est instituée. Les Ga¬bonais doivent travailler désormais de 7h30 à 15h30. Les syndicats sont également prévenus. Leurs jours de grève ne seront plus ré¬munérés. Le changement est désormais en marche Forcée

I Le Quorum Décembre 2011/Janvier 2012

40 DOSSIER GABON

Avec en héritage un nom et une longue préparation à la fonction, un climat poli-tique des plus apaisés, hormis quelques poussées de fièvre au début des années 90, à l’issue d’une élection finalement fai-blement contestée, le nouveau Bongo semblait devoir inscrire son action dans une grande continuité.

Il a préféré, contre toute attente, à la douil-lette gestion de l’héritage du père, être un héritier de rupture. Au musée des souvenirs, le système du père qui lui a pourtant mis le pied à l’étrier. L’indolent émirat équatorial est tiré de sa torpeur, bousculé. Le change-

ment se fait au forceps. Au nom Bongo, il a fini d’ajouter un prénom, Ali.

Pourquoi un tel parti pris ? Pourquoi se ris-quer à affronter simultanément tant de lobbies, de résistances et, peut-être, atten-tat contre sa vie ?

Question la plus fondamentale probable-ment : peut-il réussir ?

Saura-t-il trouver les alliés et les relais pour conduire le changement ?

Ce dossier spécial tente d’y répondre.

ALIHÉRITIERDE RUPTURE

Le Quorum IDécembre 2011/Janvier 2012

DOSSIER GABON 41

Le 1er décembre 2007, à l’occasion de la célébration de ses quarante ans de pouvoir, le président Omar Bongo Ondimba, OBO, s’adresse à ses compatriotes. Le ton n’est pourtant pas à la fête. L’amertume est évidente. Le bilan qu’il fait de sa gouver¬nance est un aveu d’échec. « Beaucoup reste à faire et beaucoup doit être amélio¬ré. (…) Je sais que l’état de notre réseau routier, de nos infrastructures sanitaires et scolaires, de nos moyens de transport publics, a connu une grave dégradation. » En cause, explique-t-il, « l’ethnisme, le clientélisme, l’aff airisme, la corruption, la politisation outrancière, qui ont gangrené les pouvoirs publics ». Autre échec, le jeu politique. « Depuis 1990, nous consacrons trop de temps à la politique. Cette étape était nécessaire dans le renforcement du processus de construction nationale. Nous avions be¬soin de discuter, de nous disputer parfois. Nous avions besoin de nous comprendre pour mieux accepter nos différences. Dé¬sormais, trêves de joutes politiciennes. »

Son successeur de fi ls OBO a beau atténuer ensuite son

aveu d’échec en appelant ses compatriotes à reconnaître les eff orts fournis depuis 1960, qui ont transformé le Gabon en « Cendrillon de l’Afrique centrale », les observateurs notent pour leur part que le Gabon, 84ème pays le plus riche au monde par son produit intérieur brut par habitant (6954 dollars), n’est que 119ème à l’indicateur du développement humain (IDH). Soit un écart de 35 places, un record dans son genre. Ali, le Bongo nouveau, semble avoir tiré leçon de ces échecs, et off re ainsi une re¬vanche posthume au père dont le projet « des actes pour le Gabon », pour impul¬ser une nouvelle dynamique, de l’effica¬cité et des grands chantiers de dévelop¬pement, est en train de se réaliser, dans une autre dimension, dans le Gabon émergent de son successeur de fi ls.

« La critique est aisée » De même, probablement, le fi ls a-t-il tiré leçon de l’incapacité du « gouvernement de missions, plus resserré, ouvert à tous les vrais patriotes », à concrétiser les orienta¬tions et les directives d’OBO

dans « les domaines prioritaires que sont la route, le logement, l’assurance maladie, l’école, la santé et la lutte contre la corruption et l’impunité », pour ne pas chercher outre mesure à ouvrir son gouvernement à l’opposition, pour éviter comme le père en fi t l’amère expérience d’être bridé par une classe dirigeante qui consacre « beaucoup trop de temps à la politique au détriment de l’action publique ». « Malheureusement, force est de constater que, bien souvent, chez nous, la critique est aisée, mais que l’engagement pour l’action est diffi cile », se désolait encore Omar Bongo. Le succès n’est pas encore assuré. Mais Omar ne peut que se réjouir de voir le fl ambeau ainsi repris par le fi ls qu’il a longuement préparé à lui succéder

La revanche posthume Le Quorum, Décembre 2011/Janvier 2012 - N° 1

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Page 16: Lettre d'Information de la Présidence de la République

année 2011:QUELQUES

TEMPS FORTS DE L’ÉMERGENCE

Page 17: Lettre d'Information de la Présidence de la République

ANNéE 2011

Du 24 au 25 février dernier, le Président de la République, Ali Bongo Ondimba et son homologue équato-guinéen, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, leurs experts et le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies (ONU), Ban Ki-Moon se retrouvaient à New-York pour donner une suite diplomatique à toutes les démarches entreprises pour dissiper le diff érend né dans les années 70 autour de l’île Mbanié.

poUr défendre la position gabonaise durant ce sommet

tripartite consacré au différend frontalier Gabon-Guinée Equatoriale, le Président de la République, Ali Bongo Ondimba n’était pas seul : Pierre Mamboundou (président de l'Union du peuple gabonais -UPG, opposition), Paul Mba Abessole (président du Rassemblement pour le Gabon RPG, Majorité) et Faustin Boukoubi (secrétaire général du Parti démocratique gabonais - PDG, au pouvoir) faisaient également partie de la délégation de haut niveau qui l'accompagnait.

La présence des patrons des trois principaux partis politiques gabonais enrichissait la délégation gabonaise et traduisait la volonté du chef de l'Etat, appuyé en cela par la quasi-totalité de la classe politique, d'être porteur du consensus des Forces vives de la Nation gabonaise autour des grandes questions d'intérêt national.

C'était en outre une réponse sans ambiguïté ni marchandage à la main tendue par le Chef de l'Etat gabonais à toutes les intelligences pour une contribution mutualisée à la réfl exion précédant toute action, comme on a pu le relever durant les deux semaines précédant le conclave de New-York, pendant lesquelles le numéro Un gabonais a consulté les Gabonaises et les Gabonais via leurs représentants.

En eff et, Ali Bongo Ondimba avait mis

un point d’honneur à expliquer, mais surtout à recueillir les suggestions, avis et conseils des forces vives de la Nation devant lui permettre de mieux aborder les discussions à New York, dans le souci de ramener sous un ciel plus serein et placide les relations bilatérales entre les deux pays frontaliers.

Ali Bongo Ondimba a donc consulté l’ensemble du corps social. La première vague de cette consultation a débuté le 8 février avec les présidents des institutions républicaines. Le chef de l’Etat gabonais a reçu successivement les présidents des institutions ci-après : la Cour constitutionnelle, la Cour des comptes, la Cour de cassation, le Conseil d’Etat, le Conseil économique et social, le Conseil national de la communication et la Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite.

Le 9 février, il a reçu tour à tour les gouverneurs de provinces, les représentants des principaux conseils municipaux et départementaux du pays, ainsi que les anciens premiers ministres et vices-premiers ministres. Le 11 février, le tour est revenu aux partis politiques de la majorité et de l’opposition. Ces échanges se sont d’ailleurs poursuivis la semaine suivante avec la presse nationale et d’autres leaders d’opinion.

Dans l’ensemble, les forces vives du pays ont rappelé que la République et par ricochet la Nation est une et

indivisible. Elles ont de ce fait soutenu le point de vue du Chef de l’Etat. Une position commune de l’ensemble du peuple gabonais a été adoptée.

« C’est serein que je me rends à New York (…) », avait indiqué le Président de la République au moment de quitter Libreville. Et fort du soutien de l’ensemble du peuple gabonais, le Chef de l’Etat avait indiqué que la position du Gabon sur le diff érend frontalier n’a pas changé et sa souveraineté sur cette portion de terre ne souff re d’aucune contestation. ‘’Nous estimons et nous avons toujours estimé être dans notre bon droit’’, a martelé Ali Bongo Ondimba, répondant aux questions de la presse sur le perron de l’Elysée, au sortir de l’audience avec son homologue français, Nicolas Sarkozy.

Située à 36 km de l’aéroport de Libreville, l’île Mbanié n’est distante de la pointe terrestre la plus proche des côtes gabonaises que de 16 km alors que le point le plus proche du côté de la Guinée-Equatoriale se situe à 66 km.

Le Gabon s’appuie sur une convention cadre entre la France (ancienne puissance coloniale du Gabon) et l’Espagne (ancienne puissance coloniale de la Guinée Equatoriale) signée en 1900 octroyant à la France la souveraineté des trois îlots, devenus territoires du Gabon au moment de l’accession de ce pays à

QUELQUES TEMPS FORTS DE L’ÉMERGENCEConsultation nationale sur l’île Mbanié

la souveraineté internationale.

L’acte juridique signé le 12 septembre 1974 à Bata par les présidents Omar Bongo Ondimba et Macias Nguema Biyogo, a réaffi rmé la souveraineté du Gabon sur les trois îlots, dont Mbanié, potentiellement riche en pétrole et en poisson.

Au cours d’une conférence de presse organisée par le Secrétaire général de la Présidence de la République, Laure Olga Gondjout, sous les hautes instructions du Chef de l’Etat, le professeur Guy Rossatanga Rignault avait indiqué que « le Gabon ne peut accepter que sa souveraineté sur l’îlot soit l’objet du diff érend et souhaite que la Cour internationale de justice (CIJ) de La Haye tranche sur la validité des ces conventions ».

Celles-ci réaffi rment l’appartenance à la Guinée-Equatoriale des îles Corisco et Elobey, tandis que les îles Mbanié, Conga et Cocotier sont bel et bien propriétés du Gabon qui estime n’avoir aucun diff érend territorial avec son voisin dans la mesure où les conventions ne souff rent d’aucune ambiguïté

Quelques collaborateurs du Chef de l’Etat lors de la rencontre avec les forces vives de la Nation sur l’ïle Mbanié

Les deux Chefs d’Etat et le Secrétaire Généralde l’ONU

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Page 18: Lettre d'Information de la Présidence de la République

ANNéE 2011QUELQUES TEMPS FORTS DE L’ÉMERGENCELe dialogue Politique national sur l’introduction de la Biométrie

«...Je vais saisir la Cour constitutionnelle. […] J’espère qu’elle pourra nous éclairer

rapidement sur la marche à suivre, sans pré-juger de sa réponse car la légalité est impor-

tante et ne peut être prise à la légère».

Les représentants des partis politiques lors de la concertation

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a l’initiative dU chef de l’etat Ali Bongo Ondimba,

un dialogue Politique national sur l’introduction de la Biométrie dans le fichier électoral gabonais s’est tenu courant 2011 au Palais de la Présidence de la République. Au terme de la deuxième rencontre organisée avec les principaux leaders de la majorité républicaine et de l’opposition sur l’opportunité ou non d’introduire la biométrie dans le fichier électoral dès les élections législatives, normalement prévues entre juillet et la fin de l’année en cours, le Président de la République gabonaise, Ali Bongo Ondimba, a déclaré : « J’ai écouté les différentes

Déclarations des représentants des partis ; je vais saisir la Cour constitutionnelle dans les meilleurs délais

afin qu’elle statue sur la position consensuelle qui plaide en faveur du report des élections législatives.» La décision du Chef de l’Etat faisait suite aux recommandations des différentes forces politiques représentées à cette réunion. Qu’il s’agisse des partis non affiliés à un groupement politique, du Front socialiste des partis de l’opposition (FAR et MESP), de la CPPA/ACR ou encore des formations de la Majorité républicaine pour l’Emergence, les uns et les autres ont fourni au Chef de l’État et aux participants des arguments privilégiant le report des élections législatives.

Dans leurs propos, les représentants des groupements politiques, Majorité républicaine et opposition confondues, ont démontré que l’organisation conjointe des deux événements majeurs que sont la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) et les élections législatives n’était pas possible. De même, la mise en œuvre de la biométrie nécessite des mois de travail et un investissement de plusieurs milliards qui n’est pas prévue dans le budget de l’Etat pour l’année 2011. L’ensemble

des intervenants ont reconnu que ces différents paramètres ne permettaient pas de garantir la transparence du scrutin souhaitée non seulement par les acteurs politiques, mais également par le peuple gabonais, dans un contexte africain et mondial où la préservation et le respect des libertés font partie des critères de bonne gouvernance.

Dans son intervention à la clôture de la concertation, le Président Ali Bongo Ondimba a cependant tenu à préciser que si « de bons arguments avaient été présentés [concernant une demande de report de la date

des élections législatives], il y a un inconvénient important au regard de la légalité que je ne peux mettre de côté. […] Je vais saisir la Cour constitutionnelle. […] J’espère qu’elle pourra nous éclairer rapidement sur la marche à suivre, sans préjuger de sa réponse car la légalité est importante et ne peut être prise à la légère. » La Constitution de la République

gabonaise prévoit en effet que des élections ne peuvent être reportées qu’en cas de « force majeure ». Après sa saisine par le Chef de l’Etat et sur présentation d’un argumentaire par le gouvernement, il reviendra donc à

la Cour constitutionnelle de décider si la possibilité de mise en place de la biométrie justifie un report des élections législatives.

Concernant les remarques de plusieurs groupements politiques sur la nécessité d’un appel d’offres international pour la sélection du prestataire qui sera chargé de l’application du système biométrique, le Chef de l’Etat a expliqué que « le débat sur cet appel d’offres peut être naturel. Pour ne pas induire les Gabonais en erreur, nous avons eu recours pour la présentation technique [du 28 avril 2011 lors de la première réunion de concertation] à un des leaders mondiaux dans ce domaine [la société Morpho, du groupe SAGEM/SAFRAN]. On ne devient leader mondial que si l’on est performant. […] Le choix de l’entreprise se fera sur la base d’un appel d’offres, mais avec un cahier des charges allant bien au-delà du seul aspect relevant des élections».Rappelons que cette seconde réunion de concertation sur la

Page 19: Lettre d'Information de la Présidence de la République

ANNéE 2011QUELQUES TEMPS FORTS DE L’ÉMERGENCE

biométrie faisait suite à une première rencontre qui avait été organisée au palais Rénovation le 28 avril dernier. Une concertation nationale avait en effet été décidée par le Président de la République gabonaise suite aux appels des différents partis politiques et de la société civile concernant l’utilisation de la biométrie dans le cadre des élections législatives de la fin de l’année 2011.

Lors de cette première réunion, la société Morpho, spécialiste mondiale de la biométrie et de la sécurité, avait été mandatée pour présenter les aspects et contraintes techniques et financières des choix possibles afin que tous les responsables politiques disposent de la même information.

Deux scénarios avaient été envisagés. Le premier, qualifié « d’express », permettrait la mise en œuvre de la biométrie avant l’échéance électorale, fin 2011. Cette solution, qui demandait cinq mois de travail pour un coût d’environ 60 milliards de FCFA, aurait uniquement permis

la mise en place des cartes électorales biométriques, avec un traitement effectué en Europe.

Le deuxième scenario quant à lui prévoit la création d’un site de traitement des données et de production des titres au Gabon. D’une durée d’un an environ, cette solution permettrait d’obtenir des informations qui serviront par la suite pour réaliser d’autres titres (carte de séjour, passeport, permis, carte d’identité…).

Comparativement au scénario express, elle ferait économiser près de 20 milliards de francs CFA à l‘Etat.

Au-delà du débat sur la biométrie, le Président Ali Bongo Ondimba a conclu son intervention en rappelant que des élections dans un Etat de droit et démocratique devaient avant tout donner lieu à des débats d’idées et à des confrontations de programmes. « Il est important de ne pas donner le spectacle d’une classe politique

qui se déchire. Nous sommes des hommes politiques responsables et les Gabonais attendent plus de nous que des déchirements.»

Le Chef de l’Etat gabonais s’était enfin félicité du « style gabonais » de concertation sur les grandes décisions impliquant l’avenir du pays qui nécessite une recherche de dialogue et favorise la liberté d’expression. Il s’est engagé à renouveler cet exercice dans le futur.

Rappelons qu’à la suite de la saisine de la Cour constitutionnelle par le Premier ministre, Chef du gouvernement, la Haute juridiction a rejeté le report des élections législatives. Elles ont eu lieu le 17 décembre 2011.

L’ensemble des miss ions d’observations ont conclu, à l’instar de GERDDES Afrique, que « la campagne électorale a été libre sur

toute l’étendue du territoire. Il est à préciser que les partisans du boycott ont fait leur campagne sans être inquiétés. » . La bonne organisation générale du scrutin, le comportement citoyen de la population, la présence d’observateurs nationaux et internationaux et enfin le respect des règles électorales lors du dépouillement des votes et de la remise des procès-verbaux ont aussi été salués. La mission de l’Union Africaine a ainsi conclu son rapport en félicitant « les autorités et le peuple Gabonais pour leur maturité politique et leur adhésion aux principes démocratiques qui ont permis la tenue du scrutin dans un climat de paix et de sérénité ». Ceci conformément à la volonté du Président de la République Gabonaise, Ali Bongo Ondimba de faire du Gabon « un pays de référence ; un pays crédible et un pays qui organise des élections conformes aux principes démocratiques. »

Le Président de la République, Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba

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Page 20: Lettre d'Information de la Présidence de la République

ANNéE 2011QUELQUES TEMPS FORTS DE L’ÉMERGENCELe Conseil National Climat

à la sUite des engagements pris à Copenhague en

décembre 2009 lors de la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP 15), le Président Ali

Bongo Ondimba a décidé de la mise en place d’un Conseil national climat.

Cette structure a pour mission l’élaboration et l’orientation

stratégique de la politique nationale en matière de changements climatiques, avec pour objectif final de formuler un Plan climat national.

Une vision, des enjeux globaux, une opportunité économique, la vulnérabilité de l’écosystème ou des populations peuvent être des facteurs qui jouent en faveur du lancement d’un plan stratégique sur le climat.

Dans cette optique, les objectifs à atteindre sont les suivants : remédier à la vulnérabilité du territoire et des populations aux effets des changements climatiques ; lutter contre les changements climatiques ; accompagner la politique de développement du gouvernement grâce à une approche intégrée ; respecter les engagements internationaux pris par le Gabon.

La vulnérabilité du Gabon face aux changements climatiques, et plus précisément à l’impact de la montée des eaux dans la zone littorale. Le

Gabon compte en effet plus de 800 kilomètres de côtes sur lesquelles se concentrent plus des deux tiers de la population et la majorité des activités économiques du pays. Selon des relevés effectués à Port-Gentil par le Centre national des données et informations océanographiques (CNDIO), le trait de côte dans la zone de l’Ile Mandji a reculé de 4 mètres par an de 1958 à 2008, soit 200 mètres en cinquante ans. Si ce rythme venait à s’accélérer, cette côte risquerait de perdre jusqu’à 10 mètres par an. Les conséquences des changements climatiques auront donc un impact économique et social important sur le Gabon. C’est pourquoi il faut repenser la politique d’urbanisation et le plan d’occupation des sols.

La première phase pour l’élaboration du Plan climat consistait à établir un diagnostic territorial des émissions de gaz à effet de serre sur trois secteurs : énergie, hydrocarbures et mines, forêts. Il s’agissait aussi d’analyser les politiques sectorielles publiques au regard de l’atténuation et de l’adaptation aux changements climatiques; analyser la faisabilité de modéliser les émissions et absorptions de gaz à effet de serre en fonction des scénarios de développement ; faire la synthèse des études sur la vulnérabilité du Gabon face aux conséquences des changements climatiques et cartographier les actions et financements prévus ; préévaluer

économiquement les mesures actuelles et à venir sur les trois secteurs clés en termes d’atténuation et d’adaptation; préévaluer en termes de tonnes de carbone évitées pour les principales politiques et mesures identifiées. Enfin, définir un programme national, le Plan Climat National, qui a été présenté par le Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, au cours de la 17ème COP (Conférence des Parties de la Convention-cadre des Nations Unies sur le changement climatique) qui se tenait à Durban, en Afrique du Sud, du 28 novembre au 6 décembre 2011.

Dans ce combat avant-gardiste que

mène le Gabon, les avancées ne sont pas négligeables.

Ainsi, un certain nombre d’outils sont déjà disponibles, avec l’appui des partenaires comme les États-Unis, le Brésil et la France. Il s’agit notamment de l’outil bilan carbone, mis à disposition par l’Agence française de développement (AFD) ; ainsi que de l’Agence gabonaise d’études et d’observations spatiales (AGEOS), grâce à laquelle le suivi des forêts et l’observation des espaces terrestres et maritimes se feront par satellite

Le Chef de l’Etat et les participants à la réunion du Conseil National Climat

Ali Bongo Ondimba lors de son allocution

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Page 21: Lettre d'Information de la Présidence de la République

ANNéE 2011QUELQUES TEMPS FORTS DE L’ÉMERGENCEPremières élections législatives sous l’ère Ali BONGO ONDIMBA : Un scrutin libre et transparent

le p r é s i d e n t d e l a commission spéciale

de l’accueil et de l’encadrement des observateurs à l’occasion des législatives 2011, le Professeur Daniel Franck IDIATA, a présidé le 20 décembre la cérémonie de présentation publique des rapports des différentes missions d’observation électorales. La cérémonie s’est tenue à la cité de la démocratie en présence de nombreux médias. Au nom du ministre de l’Intérieur, le Professeur IDIATA a chaleureusement exprimé les remerciements du Gabon aux observateurs qui ont accepté de sillonner le territoire gabonais « afin de porter à la connaissance de l’opinion nationale et internationale, un témoignage juste, objectif et indépendant, du déroulement de l’élection législative du 17 décembre 2001 ». Ce sont au total 10 missions d’observation, 4 internationales * et 6 nationales *, qui ont rendu publique leurs conclusions suite à leurs observations tant de la campagne électorale que du scrutin sur l’ensemble du territoire.

L’ensemble des miss ions d’observations ont conclu, à l’instar de GERDDES Afrique, que «la campagne électorale a été libre sur toute l’étendue du territoire. Il est à préciser que les partisans du boycott

ont fait leur campagne sans être inquiétés. » . La bonne organisation générale du scrutin, le comportement citoyen de la population, la présence d’observateurs nationaux et internationaux et enfin le respect des règles électorales lors du dépouillement des votes et de la remise des procès-verbaux ont aussi été salués. La mission de l’Union Africaine a ainsi conclu son rapport en félicitant « les autorités et le peuple Gabonais pour leur maturité politique et leur adhésion aux principes démocratiques qui ont permis la tenue du scrutin dans un climat de paix et de sérénité. »

Les missions d’observations ont aussi mis en lumière les disfonctionnements rencontrés dans certains bureau de vote, notamment dans la mise à disposition des cartes d’électeurs, la tenue du fichier électoral, la mauvaise qualité du matériel et le manque formation des agents électoraux.

Des propositions ont été faites pour améliorer le déroulement du scrutin, en l’occurrence le renforcement la formation des membres de bureaux de vote, une plus grande sensibilisation de la population par une harmonisation et une plus grande disponibilité des informations

relatives au processus électoral, l’acheminement à temps et la conformité du matériel pour garantir le respect des délais de vote légaux, une amélioration dans le mécanisme de retrait des cartes d’électeurs, la mise en place un dispositif facilitant le vote des personnes handicapées.

Chaque rapport s’est conclu sur des recommandations exhortant les acteurs politiques de la République Gabonaise à respecter la procédure légale du contentieux électoral et à conclure dans le même climat de paix et de sérénité le processus électoral.

Les d i f férentes miss ions d’observations ont également relevé un taux de participation faible. La mission de l’Union Africaine a préconisé « la sensibilisation du corps électoral à l’enjeu du vote (programme d’éducation civique) pour garantir une plus grande participation des électeurs au scrutin. »

L’engagement civique de la société civile, à travers les missions d’observation locales a été salué par le Professeur IDIATA et l’ensemble des missions d’observations internationales : «Une mention spéciale aux ONG gabonaises qui

viennent de prouver qu’il existe dans notre pays, une société civile responsable. »

Le Professeur IDIATA a par ailleurs rappelé que en créant, par l’Arrêté n°019/MISPID la Commission Spéciale de l’Accueil et de l’Encadrement des Observateurs, la volonté du Président de la République Gabonaise, Ali Bongo Ondimba a été de faire du Gabon « un pays de référence ; un pays crédible et un pays qui organise des élections conformes aux principes démocratiques. »

la lettre d’information

est une publication de la Présidence de la

République

Directeur de publicationLaure Olga GONDJOUT

Conseiller EditorialJude-Claude Oyouomi

Supervision et CoordinationJunior A. Mangoumba

RédactionGualbert Phal Mezui Ndong

Anaïs MoulongouRewriting

Vital Mouity Ekoume

Secrétariat de diffusionFrederique Hervo Akendengué

PhotosOthas, Prince, Kalembe,

Désireh, Ahmed

Assistance TechniquePro Impact Tech.

ImprimerieGII

Pour les sources d’informations

COCOMwww.

fondationsylviabongoondimba.org , www.gouvernement.gawww.présidentalibongo.com

Presse présidentielle, L’Union, Gabon Matin, Gaboneco,

Gabonews

L’ensemble des missions d’observations ont conclu, à l’instar de GERDDES Afrique, que «la campagne électorale a été libre sur toute l’étendue

du territoire.

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Page 22: Lettre d'Information de la Présidence de la République

ANNéE 2011QUELQUES TEMPS FORTS DE L’ÉMERGENCELa Présidence du Gabon au Conseil de Sécurité des Nations Unies

Ali Bongo Ondimba à la tribune des Nations Unies

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grâce à l’impUlsion donnée par le Chef de l’Etat et à travers

le travail effectué par ses diplomates au cours de ces deux années, le Gabon a renforcé son rayonnement international en se posant comme un acteur crédible et écouté dans les relations internationales.

L’action du Gabon en 2010 et 2011 au Conseil de Sécurité des Nations Unies a été fidèle à sa tradition d’œuvrer pour le renforcement de la paix et dans la sécurité internationales.

Le Gabon a ainsi continué à réaffirmer des principes intangibles qui guident

son action diplomatique : la protection des populations civiles dans

les conflits, le respect du droit international et du droit international humanitaire, le respect de la souveraineté des Etats, la nécessité d’accorder plus d’attention à la prévention des conflits pour garantir la paix et la sécurité internationales.

C’est en accord avec ces principes que le Président Ali Bongo Ondimba a apporté une attention toute particulière à tous les éléments qui peuvent mener à une aggravation des conflits, telles que les menaces transversales et le VIH/Sida qui ont été au centre de l’agenda de travail du Conseil de Sécurité sous les deux présidences du Gabon en mars 2010 et en juin 2011.

« Notre présidence au Conseil de Sécurité des Nations Unies accordera une attention particulière aux dossiers africains » avait déclaré le Président Ali Bongo Ondimba à la veille de la première présidence du Gabon au Conseil de Sécurité pour impulser la ligne de travail de la diplomatie gabonaise.

La Présidence du Gabon au Conseil de Sécurité en juin 2011 reflète

cette ambition de faire avancer les dossiers qui concernent de près l’Afrique et a été saluée par les autres membres du Conseil de Sécurité et par la communauté diplomatique. Le programme de travail proposé par le Gabon en juin 2011 a permis l’adoption le 7 juin par le Conseil de Sécurité sous l’impulsion du Gabon de la résolution 1983 qui rappelle l’impact du VIH/Sida sur la paix et la sécurité et souligne l’importance pour les opérations de maintien de la paix de prendre en compte cette problématique ; l’organisation de débats sur les menaces transversales à la paix et à la sécurité internationales : circulation des armes légères, criminalité transnationale, trafics de drogue et de personnes,… Ces menaces sont particulièrement présentes en Afrique et avaient déjà été proposées au plan de travail du Conseil de Sécurité lors de la Présidence du Gabon en mars 2010 ; Un focus particulier sur les dossiers

africains : la Côte d’Ivoire, le Soudan du Sud, la Libye, la Sierra Léone et la Somalie. Sous la présidence du Gabon, le mandat de la MONUC, la Mission des Nations Unies en République Démocratique du Congo, a été renouvelé.

C’est également sous la présidence du Gabon que le Conseil de Sécurité a voté la réélection de Ban Ki-Moon au poste de Secrétaire Général des Nations Unies.

Cherchant en parallèle à favoriser la coopération internationale et une meilleure gouvernance mondiale, le Gabon pousse pour une réforme du Conseil de Sécurité des Nations Unies permettant une meilleure représentativité de l’Afrique, et d’autres régions du monde, avec l’attribution d’une place de membre permanent au sein de cet organe.

S’inscrivant en écho de l’action

menée par le Chef de l’Etat, la Première Dame du Gabon, Sylvia Bongo Ondimba, s’est également engagée au plus haut niveau international pour la défense des droits des plus démunis.

Sous l’impulsion de la Première Dame et par le biais de la diplomatie gabonaise, l’Assemblée générale des Nations Unies a ainsi adopté la résolution 65/189 du 21 décembre 2010, consacrant la «Journée internationale des Veuves ». La première Journée internationale des Veuves a été célébrée le 23 juin 2011.

La résolution créant une Journée internationale la veuve invite tous les États membres de l’ONU, les organisations internationales et la société civile à observer la Journée Internationale de la Veuve chaque 23 Juin dans le but de sensibiliser le monde entier à la situation des veuves

Décembre 2011, le Gabon quitte son siège de membre non permanent du Conseil de Sécurité des Nations Unies où il avait été élu pour une durée de deux ans. Au cours de son mandat, le Gabon a présidé à deux reprises le Conseil de Sécurité : en mars 2010 et en juin 2011.

Page 23: Lettre d'Information de la Présidence de la République

ANNéE 2011QUELQUES TEMPS FORTS DE L’ÉMERGENCE

agenda de la présidence de la

répUbliqUe

PROGRAMME DE PASSAGE DE PRESENTATION DE VŒUX AU

PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, CHEF DE L’ETAT SEM. Ali BONGO

ONDIMBA

Mardi, 03 Janvier 2012

10h30 : CORPS DIPLOMATIQUE

15h00 : GOUVERNEMENT, ASSEMBLEE NATIONALE, SENAT,

COUR CONSTITUTIONNELLE, ORDRE JURIDIQUE.

Mercredi, 04 Janvier 2012

10h30 : CNC, CES, MAIRIES, CONFESSIONS RELIGIEUSES

15h00 : SYNDICATS EMPLOYES & PATRONAT

Jeudi, 05 Janvier 2012

10h30 : FORCES DE SECURITE ET DEFENSE

15h00 : PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE.

Vendredi, 04 Janvier 2012

10h30 : PRESSE

La lettre d'Information

République Gabonaise

PRESIDENCE

23

et de leurs enfants. La promotion des droits des femmes, y compris des veuves, et leur autonomisation économique, sont essentielles pour éradiquer la pauvreté et réaliser les Objectifs du Millénaire pour le

Développement.

Premier personnage de l’Etat, le Président Ali Bongo Ondimba a lui-même porté sur le devant de la scène internationale les dossiers défendus par le Gabon en faveur de la promotion de la paix et de la sécurité dans le monde.

Nelson Messone, l’ambassadeur du Gabon auprès des Nations Unies, a pu observer auprès de la communauté diplomatique l’influence acquise par le Chef de l’Etat gabonais : « Il possède la capacité de faire passer auprès de ses pairs et de l’opinion publique internationale sa vision des priorités du Gabon sur les questions de paix et de sécurité ainsi que sur les thématiques du développement durable. Ce qui m’a été souvent rapporté par d’autres diplomates est

la résolution 1983 sur le VIH/Sida.

La Maison Blanche avait également souligné que « Le Gabon joue un rôle de plus en plus important en tant que leader régional et mondial. […] Les décisions du Gabon, au sein de l’ONU, sont significatives et courageuses. »

que ses prises de position traduisent un véritable sens des responsabilités sur les grands dossiers internationaux. Il a également la réputation d’être un chef d’Etat qui « parle vrai » tout en faisant preuve d’ouverture d’esprit et d’une vraie capacité d’écoute. Il jouit d’une image très positive auprès de nos partenaires internationaux qui profite grandement à notre pays. »

Signe de cette image positive et de cette reconnaissance internationale, le Président Ali Bongo Ondimba avait reçu le soutien prononcé du Président Barack Obama lors de leur entretien en tête-à-tête à la Maison Blanche le 9 juin dernier. Le Président américain l’avait notamment remercié pour son leadership au cours des mois derniers sur les crises survenues en Libye, au Soudan ou encore en Côte d’Ivoire et l’avait complimenté pour

« Le Gabon joue un rôle de plus en plus important en tant

que leader régional et mondial. […] Les décisions du Gabon,

au sein de l’ONU, sont significatives et

courageuses.»

Ali Bongo Ondimba reçu par Barack Obama à la Maison Blanche

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