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L IMPOSTURE DE LA PSYCHIATRIE La subversion de la médecine Rapport sur l’influence négative de la psychiatrie sur le système de santé, et recommandations Publié par la Commission des Citoyens pour les Droits de l’Homme Fondée en 1969

L’imposture De La Psychiatrie

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Page 1: L’imposture De La Psychiatrie

L’IMPOSTURE DELA PSYCHIATRIE

La subversion de la médecineRapport sur l’influence négative de la

psychiatrie sur le système de santé, et recommandations

« Il est temps pour les psychiatres

de redevenir des médecins — pas

des voyants, des prêtres, des gourous

ou des distributeurs automatiques

de pilules, mais de vrais médecins. »

Dr Sydney Walker III,psychiatre et neurologue, 1996

Publié par la Commission des Citoyens pour les Droits de l’Homme

Fondée en 1969

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INFORMATIONS IMPORTANTESpour le lecteur

La psychiatrie prétend être la seule autorité enmatière de santé mentale. Les faits, cependant,démontrent que la réalité est toute autre :

1. LES « TROUBLES PSYCHIATRIQUES » NE SONT PASDE VRAIES MALADIES. En médecine, certains critèresprécis doivent être réunis pour qu’un certain étatphysique soit appelé maladie. Des frissons et de lafièvre sont des symptômes. La malaria, la fièvretyphoïde sont des maladies. Des examens phy-siques confirment de manière objective l’existencede maladies somatiques. Alors qu’en psychiatrie,personne n’a pu prouver scientifiquement l’existen-ce de la moindre « maladie » mentale.

2. LES PSYCHIATRES NE TRAITENT QUE DES « TROU-BLES » MENTAUX, NON DES MALADIES RÉELLES.Alors que la médecine somatique a l’habitude desoigner des maladies, la psychiatrie ne traite quedes troubles. Un ensemble de symptômes observéschez différents patients est appelé trouble ou syn-drome, en l’absence d’une origine connue. JosephGlenmullen, de l’école de médecine de Harvard, ditconcernant la psychiatrie que « tous ses diagnostics nesont que des syndromes (ou troubles), des groupes desymptômes soi-disant apparentés, non des maladies .» LeDr Thomas Szasz, professeur émérite en psychia-trie, fait remarquer qu’ « il n’existe pas d’analyse san-guine ou autre test biologique permettant de certifier laprésence ou l’absence d’une maladie mentale, commec’est le cas pour la plupart des maladies physiques .»

3. LA PSYCHIATRIE N’A JAMAIS PU ÉTABLIR L’ORIGINEDES « TROUBLES ». D’importantes organisationspsychiatriques, tels l’Association américainede psychiatrie et l’Institut national américain de lasanté mentale admettent que les psychiatres igno-rent tout des causes ou des traitements des troublesmentaux. De même, ils ne connaissent pas les effetsspécifiques qu’auront leurs « traitements » sur le

patient. Ils n’avancent que des théories et des opi-nions divergentes dont le fondement scientifiquefait défaut.

Comme le déclarait un ancien président del’Association mondiale de psychiatrie :« L’époque où les psychiatres pensaient pouvoirguérir les malades mentaux est révolue. À l’ave-nir, les malades mentaux devront apprendre àvivre avec leur maladie .»

4. LA THÉORIE SELON LAQUELLE LES TROUBLESMENTAUX RÉSULTENT D’UN « DÉSÉQUILIBRE CHI-MIQUE » DANS LE CERVEAU EST UNE OPINION,NON UN FAIT. Une des théories psychiatriquesles plus répandues (en fait la clé pour la vente desmédicaments psychotropes) est que les troublesmentaux résultent d’un déséquilibre chimiquedans le cerveau. Comme pour d’autres théories, iln’y a aucune preuve biologique ni de quelqueautre nature qui puisse confirmer cette opinion.Elliot Valenstein, Ph. D., auteur de Blaming theBrain (Tout est la faute du cerveau) affirme qu’ « [Il]n’existe aucun test disponible pour mesurer l’étatchimique du cerveau d’une personne vivante .»

5. LE CERVEAU N’EST PAS LA VÉRITABLE CAUSE DESPROBLÈMES DE LA VIE. Les gens sont confrontésà des problèmes et des bouleversements dans leurvie de tous les jours qui peuvent à la longue susciterdes troubles mentaux, parfois graves. Mais, le faitde déclarer que ces troubles constituent une « mala-die du cerveau » qu’on ne peut soulager qu’à l’aidede pilules dangereuses est malhonnête, nuisible estsouvent fatal. De telles substances, souvent pluspuissantes qu’un narcotique, peuvent conduire à laviolence et au suicide. Elles masquent la véritablecause des problèmes de la vie et affaiblissentl’individu. Ainsi, la personne se trouve dans l’im-possibilité de recouvrer sa santé et de retrouverl’espoir d’une vie future plus saine.

Publiée par la Commission des Citoyens pour les Droits de l’Homme.

© 2004 CCHR. Tous droits réservés. CITIZENS COMMISSION ON HUMAN RIGHTS, COMMISSION DES CITOYENS POUR LES DROITS DE L’HOMME, CCHR, CCDH et le symbole de la CCDH sont des marques déposées propriété de Citizens Commission on Human Rights.Imprimé par Southern California Graphics, 8432 Steller Drive, Culver City, CA 90232, États-Unis. Item #18905-17 FRENCH

Aux États-Unis, CCDH est une association à but non lucratif exemptée d’impôts par l’administration fiscale.

L ’éducation tient une place prépondérante dans toute initiativepour renverser le déclin social. La CCDH assume cette res-ponsabilité très sérieusement. Grâce à une large diffusion de

son site Internet, de livres, de lettres d’information et autres publi-cations, la CCDH renseigne de plus en plus de patients, de familles,de professionnels, de législateurs et autres personnes sur la vérité à

propos de la psychiatrie et sur ce qui peut et devrait être entrepris.Les publications de la CCDH – disponibles en 15 langues – mon-

trent l’impact destructif de la psychiatrie sur le racisme, l’éduca-tion, les femmes, la justice, la réhabilitation des toxicomanes,la moralité, les personnes âgées, la religion et autres domaines.Cette liste comprend :

La Commission des Citoyens pour les Droits de l’HommeSUSCITER UNE PRISE DE CONSCIENCE

MISE EN GARDE : Personne ne devrait interrompre sa consommation de médicamentspsychiatriques sans l’avis et l’assistance d’un médecin non psychiatre compétent.

LLAA VVÉÉRRIITTAABBLLEE CCRRIISSEE ddee llaa ssaannttéé mmeennttaalleeRapport sur la nature non scientifique de la psychiatrie et sur sonmanque de résultats, et recommandations

PPSSYYCCHHIIAATTRRIIEE :: UUNN SSEECCTTEEUURR CCOORRRROOMMPPUULLaa ffrraauuddee àà ggrraannddee éécchheelllleeRapport et recommandations

LL’’IIMMPPOOSSTTUURREE DDEE LLAA PPSSYYCCHHIIAATTRRIIEE –– LLaa ssuubbvveerrssiioonn ddee llaa mmééddeecciinneeRapport sur l’influence négative de la psychiatrie sur le systèmede santé, et recommandations

PPSSEEUUDDOOSSCCIIEENNCCEE –– LLeess ffaauuxx ddiiaaggnnoossttiiccss ddee llaa ppssyycchhiiaattrriieeRapport sur une imposture scientifique, et recommandations

SSCCHHIIZZOOPPHHRRÉÉNNIIEE –– UUnnee mmaallaaddiiee qquuii rraappppoorrttee àà llaa ppssyycchhiiaattrriieeRapport sur les mensonges et les faux diagnostics psychiatriques,et recommandations

UUNNEE RRÉÉAALLIITTÉÉ BBRRUUTTAALLEE –– LLeess ttrraaiitteemmeennttss nnuuiissiibblleess ddee ll aa ppssyycchhiiaattrriieeRapport sur les effets destructifs de l’électrochoc et de la psychochirurgie, et recommandations

VVIIOOLLSS EENN PPSSYYCCHHIIAATTRRIIEE –– LLeess ffeemmmmeess eett lleess eennffaannttss vviiccttiimmeessRapport sur les abus sexuels dans le domaine de la santé mentale,et recommandations

CCOONNTTRRAAIINNTTEESS FFAATTAALLEESS –– LLaa vviioolleennccee eenn gguuiisseedd ee «« ttrraaiitteemmeenntt »» ppssyycchhiiaattrriiqquueeRapport sur l’utilisation des mesures de contention dansles établissements de santé mentale, et recommandations

LLAA PPSSYYCCHHIIAATTRRIIEE –– PPlloonnggee llee mmoonnddee ddaannss ll ’’eennffeerr dd ee ss ddrroogguueessRapport et recommandations

RRÉÉHHAABBIILLIITTAATTIIOONN DDEESS TTOOXXIICCOOMMAANNEESSRapport sur les résultats désastreux des programmes psychiatriquesà base de méthadone et autres drogues de substitution,et recommandations

EENNFFAANNTTSS SSOOUUSS DDRROOGGUUEESS PPSSYYCCHHIIAATTRRIIQQUUEESS,, dd ee ss vv ii ee ss ddééttrruuiitteessRapport sur les faux diagnostics psychiatriqueset sur leurs conséquences, et recommandations

LLEESS JJEEUUNNEESS EENN DDAANNGGEERR –– QQuuaanndd llaa ppssyycchhiiaattrriiee ss’’eenn pprreenndd aauuxx eennffaannttss eett aaddoolleesscceennttss Rapport sur les programmes, tests et évaluations psychiatriquesdans les écoles, et recommandations

QQUUAANNDD LLEE DDAANNGGEERR PPSSYYCCHHIIAATTRRIIQQUUEE SSEE RRAAPPPPRROOCCHHEEDDEE VVOOUUSS –– LLeess ttrraaiitteemmeennttss ssoouuss ccoonnttrraaiinntteeRapport sur l’échec des centres psychiatriques en ville,et recommandations

LLEESS AARRTTIISSTTEESS EENN DDAANNGGEERR –– QQuuaanndd llaa ppssyycchhiiaattrriiee ss’’aattttaaqquuee àà llaa ccrrééaattiivviittééRapport et recommandations

QQUUAANNDD LLAA PPSSYYCCHHIIAATTRRIIEE AATTTTAAQQUUEE LLAA RREELLIIGGIIOONNRapport sur la subversion psychiatrique des croyances et pratiquesreligieuses, et recommandations

ÉÉRROOSSIIOONN DDEE LLAA JJUUSSTTIICCEE –– LLaa ppssyycchhiiaattrriiee ccoorrrroommpptt llee ddrrooiittRapport et recommandations : subversion psychiatrique destribunaux et des maisons de correction

AABBUUSS PPSSYYCCHHIIAATTRRIIQQUUEESS ssuurr lleess ppeerrssoonnnneess ââggééeessRapport et recommandations

TTEERRRREEUURR EETT CCHHAAOOSS ffaabbrriiqquuééss ppaarr llaa ppssyycchhiiaattrriieeRapport et rôle de la psychiatrie dans le terrorisme international,et recommandations

LLAA CCRRÉÉAATTIIOONN DDUU RRAACCIISSMMEE –– LLaa ttrraahhiissoonn ppssyycchhiiaattrriiqquueeRapport sur le rôle de la psychiatrie dans les conflits raciaux,et recommandations

LLAA CCOOMMMMIISSSSIIOONN DDEESS CCIITTOOYYEENNSS PPOOUURR LLEESS DDRROOIITTSS DDEE LL’’HHOOMMMMEESSaauuvveeggaarrddeerr lleess ddrrooiittss ddee ll ’’hhoommmmee ddaannss llee ddoommaaiinnee ddee llaa ssaannttéé mmeennttaallee

Crédits photo : page 6 : David Bartruff/Corbis ; page 21 : Gabe Palmer/Corbis ; page 24 : Najlah Feanny/Corbis ; page 27 : Reuters News Media Inc./Corbis ;NewsPix (NZ) ; The Sankei Shimbun ; two shots AP Wideworld Photos ; page 30 : Jose Luiz Pelaez, Inc./Corbis.

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TABLE DES MATIÈRESIntroduction :La manipulation de la médecine ......2

Chapitre un : Bonnes affaires, mauvaise médecine ............5

Chapitre deux : Psychiatrie contre médecine ..........11

Chapitre trois : Une parodiemédicale et scientifique ..................17

Chapitre quatre : Les plus vulnérables en danger ....................23

Chapitre cinq : L’éthique médicale en danger ........29

Chapitre six : Quelles solutions ? ........................31

Recommandations ........................34

La Commission des Citoyens pour les Droits de l’Homme ..........35

L’IMPOSTURE DELA PSYCHIATRIE

La subversion de la médecine

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n 1998, Alan I. Leshner, psychiatre et anciendirecteur de l’Institut national américain dela toxicomanie a déclaré : « Personnellement,je pense qu’aujourd’hui, vous [médecins]devriez être emprisonnés si vous refusez de

prescrire des ISRS [les nouveaux types d’anti-dépres-seurs] pour traiter une dépression. Je crois aussi que d’icicinq ans, vous mériterez d’être emprisonnés si vous nedonnez pas aux consommateurs de crack les médica-ments sur lesquels nous travaillons actuellement. »1

Au cours des 25 années que j’ai consacrées à pro-mouvoir des réformesdans le domaine de lasanté mentale, j’ai eu l’oc-casion de parler à des cen-taines de médecins et à desmilliers de patients. J’aiaussi contribué à dénoncerles nombreuses violationsdes droits de l’hommecommises en psychiatrie.Cependant, jusqu’à pré-sent, je n’ai jamais penséque la liberté même des médecins pouvait être en danger.

Pour quelle raison devrait-on emprisonner un méde-cin refusant de prescrire un anti-dépresseur en cas dedépression ?

Nombre de praticiens reconnaissent un fait essentiel :de multiples problèmes physiques peuvent être à la sour-ce de troubles émotionnels et comportementaux. Il estdonc impératif de rechercher les causes physiques en pre-mier. Faute d’un tel examen, la prescription d’un anti-dépresseur pour pallier des symptômes émotionnels équi-vaut à donner une « rustine chimique », tout en laissant lepatient avec une maladie physiologique susceptible d’em-pirer.

Que se passerait-il si un médecin quel qu’il soit dia-gnostiquait et guérissait une telle maladie physique et

qu’ une dépression soit résolue par voie de conséquence,sans prise de psychotropes ? Pourrait-on l’accuser de man-quement à l’éthique ? Pourrait-on le poursuivre et l’em-prisonner pour « négligence médicale criminelle » du faitqu’il n’a pas prescrit d’anti-dépresseur ?

Cette question vous semble sans doute insensée. Unetelle hypothèse ne pourrait devenir réalité. Souhaitons-le.Pourtant, il semble que nous en sommes arrivés au pointoù un bon médecin peut être accusé de manquement àl’éthique pour avoir justement pratiqué une médecineéthique. De nos jours, un médecin, spécialiste ou non,

risque d’être critiqué, per-sécuté et traité comme un« marginal » pour sa pra-tique d’une médecine clas-sique, efficace et fondée surde vrais diagnostics.

Cette brochure s’a-dresse donc aux médecins.En particulier à ceux quidésirent exercer une méde-cine non psychiatrique,inspirée par des buts

humanitaires dans la meilleure tradition d’Hippocrate. À ceux aussi qui veulent qu’on les laisse continuer à

prendre soin de la santé de leurs patients au mieux deleurs compétences. Elle concerne les médecins qui s’in-quiètent du fait que des millions d’enfants consommentdes stimulants proches des amphétamines susceptibles decréer une accoutumance, pour un prétendu trouble men-tal : le Trouble d’hyperactivité et de déficit d’attention(THADA).

Elle s’adresse aussi à quiconque trouve qu’il est unpeu plus qu’étrange que des fonctionnaires menacent desparents de poursuites pour négligence criminelle lors-qu’ils refusent de droguer leurs enfants avec des stimu-lants ou des anti-dépresseurs, comme cela se produitactuellement.

I N T R O D U C T I O NL a m a n i p u l a t i o n d e l a m é d e c i n e

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« Le système de diagnosticpsychiatrique n’a pas été instauré

dans un esprit de respectprofessionnel envers les traditions et

les connaissances de la médecinegénérale et spécialisée. »

Jan Eastgate

INTRODUCTION

ELa manipulation de la médecine

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Comment en est-on arrivé là ? Nous espérons que cettebrochure aidera à répondre à cette question.

La pensée psychiatrique est omniprésente et transpa-raît aujourd’hui dans l’ensemble de la médecine générale.Ce phénomène est largement dû au « succès » du systèmede diagnostic psychiatrique basé sur l’utilisation du Manueldiagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-IV). Cesystème (le DSM) ainsi que le CIM-10, (la section « troublesmentaux » de la Classification internationale des maladies,l’équivalent du DSM mais réalisé par l’OMS) ont été largementdiffusés et sont devenus les ouvrages incontournables éta-blissant les standards de la maladie mentale auxquels doi-vent se référer les médecins non psychiatres.

Mais il y a autre chose. Parmi les nombreuses pres-sions que subissent les médecins de nos jours, il en est unequi possède un caractère unique, subtilement teinté de mal-veillance. En effet, le système de diagnostic psychiatriquen’a pas été instauré dans un esprit de respect professionnelenvers les traditions et les connaissances de la médecinegénérale et spécialisée.

Il n’y a eu aucun préambule déclarant : « Nous respec-tons le caractère intime et la primauté de votre relation avec vospatients, ainsi que votre souhait de leur donner ce qu’il y a demieux. Voici notre système de diagnostic. Veuillez y jeter un coupd’œil et vous assurer tout d’abord que notre expérience nous aaiguillés sur le bon chemin. Nous vous saurions gré de nous fairepart de toute remarque ou critique constructive. N’hésitez pas àfaire appel à nous en cas de besoin. Nous sommes de tout cœuravec vous et nous partageons votre souci d’améliorer la santé despersonnes. »

Au lieu de cela, le diagnostic fut établi de la sorte : « Cetenfant souffre de graves problèmes mentaux. Notre diagnosticd’expert est déjà posé. Il ne vous reste plus qu’à suivre à la lettrenos prescriptions médicamenteuses et à vous soumettre à notresupervision experte. » Autrement dit : « Vos patients semblentvous faire plus confiance qu’à nous. Voici donc comment vousdevez diagnostiquer la maladie mentale dont ils souffrent indubi-tablement. »

On retrouve là le courant coercitif sous-jacent qui carac-térise la psychiatrie depuis 200 ans, moment où elle a pris encharge la surveillance des asiles. Ce courant se manifeste denombreuses façons et, partout où il se manifeste, il peutavoir un effet extrêmement destructif sur la certitude, lafierté, l’honneur, la motivation, l’initiative, l’intégrité, latranquillité d’esprit, le bien-être et la santé mentale. Nousdevons nous battre pour préserver ces qualités, dans l’inté-rêt des patients et dans l’intérêt de tous les médecins.

Sincèrement,

Jan EastgatePrésidente de la Commission des Citoyens pour les Droits de l’Homme internationale

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Matthew Smith a été contraint par le personnel scolaire à prendreun stimulant psychiatrique pour l’aider à mieux “se concentrer”.

En 2000, à 14 ans, il est décédé d’une crise cardiaque dont le médecin légiste attribua la responsabilité au stimulant prescrit.

De plus en plus d’enfants se voient diagnostiquer le THADA(ADHD en anglais), une maladie dont l’existence même n’a jamais

été prouvée cliniquement. La diffusion de ce diagnostic repose surtout sur de larges campagnes de marketing.

En 40 ans, la « psychiatrie biologique »n’a pas encore prouvé le moins du mondequ’un diagnostic ou une conditionpsychiatrique relève d’une anomalieou d’une maladie, ou soit de natureneurologique, biologique ou provenantd’un déséquilibre chimique ou génétique.

En 1998, le colloque consultatif sur leTHADA (Trouble d’Hyper-activité avec déficitde l’attention) de l’Institut nationalaméricain de la santé n’a exposé aucune« preuve que le THADA est provoqué parun déséquilibre chimique.... »2

Selon le Dr Paul Runge, pédopsychiatreallemand, si l’on acceptait de considérerque le THADA a une origine biologique,« un véritable traitement efficace deman-derait un remède qui n’influe que surce trouble biologique particulier. »3

Un tel traitement n’existe pas.

En 2002, un rapport de l’Assembléeparlementaire du Conseil de l’Europe ademandé qu’un « contrôle plus strict » ...soit « exercé sur le diagnostic et le traite-ment » du THADA et a rappelé « qu’ilfaudrait mener davantage de recherchessur les formes alternatives de traitementtels que les régimes spéciaux. »4

La production internationale deméthylphénidate (Ritaline) est passée de2,8 tonnes en 1990 à 15,3 tonnesen 1997.5

FAITS IMPORTANTS

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CHAPITRE UNBonnes affaires,

mauvaise médecine

C H A P I T R E U NB o n n e s a f f a i r e s , m a u v a i s e m é d e c i n e

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 gé de 7 ans, Matthew Smith avaitété diagnostiqué par son écolecomme présentant un trouble del’hyperactivité avec déficit de l’at-tention (THADA). On déclara à ses

parents qu’il devait prendre un stimulant pour l’ai-der à se concentrer. Mais ils se montrèrent réticentsdevant cette perspective. On leur dit alors que leurdésobéissance pourrait entraîner des plaintes pournégligence criminelle vis à vis des besoins éduca-tionnels et émotionnels de leur fils. « Ma femme et moiavions peur de nous voir retirer notre enfant si nousn’obéissions pas », explique le père de Matthew,Lawrence Smith. Aprèsqu’on leur eut affirméque le « médicament »ne réservait aucune sur-prise, qu’il ne pouvaitqu’aider Matthew, sesparents cédèrent à lapression.

Le 21 mars 2000,alors qu’il circulait enskate board, Matthewdécéda d’une crise car-diaque. Le médecinlégiste décela des signesévidents de dommagesdes petits vaisseaux san-guins du cœur deMatthew, dus aux drogues stimulantes de type am-phétamines.

Il en conclut que sa mort provenait d’un emploiprolongé du stimulant prescrit.

Malgré les affirmations contraires de la psychia-trie, la prescription aux enfants de médicamentsproches de la cocaïne est un acte qui n’a rien descientifique. Une complète déformation des faits

caractérise la majorité des informations existantessur le sujet. Les informations suivantes présententune perspective différente pour les médecins con-cernés.

En 1998, un colloque organisé par l’Institutnational américain de la santé (National Institute ofHealth : NIH) a rassemblé les principaux partisansdu THADA au niveau international. Ceux-ci ont étéforcés de conclure qu’aucune donnée ne confirmeque le THADA soit un dysfonctionnement du cer-veau. L’assemblée a admis que « notre connaissance dela ou des causes du THADA demeure largement spécula-tive ». Au Royaume-Uni, l’Institut national pour l’ex-cellence clinique a reconnu pour sa part « ... il y a

encore une controverse quifait rage autour des causes etde la valeur du diagnosticdu THADA. » 7

Dominick Riccio,directeur du Centre inter-national d’études sur lapsychiatrie et la psycholo-gie, dit : « Il faudrait medémontrer qu’il y a une rela-tion causale directe entre unquelconque agent chimiqueprésent dans le cerveau et lessymptômes du THADA...L’hypothèse de la dopamineet celle de la sérotonine ontété exploitées, sans qu’il soit

démontré une relation de cause à effet. » 8

Le Dr Louria Shulamit, médecin de famille enIsraël, explique clairement : « Le THADA est un syn-drome, non une maladie (par définition). En tant que tel,son diagnostic s’établit à partir de symptômes. Les symp-tômes de ce syndrome sont si courants que l’on peutconclure qu’il s’applique à tous les enfants et particulière-ment les garçons. »9

« Le diagnostic du THADA (Trouble d’Hyper-activité avec déficit de l’attention) est

totalement subjectif... Les tests n’existent pas.C’est simplement une question d’interpré-tation. La ligne de démarcation entre un

enfant souffrant du THADA et un enfant exu-bérant en pleine santé peut être très floue. »6

Dr Joe Kosterich, responsable fédéral de la section au sein de l’Association Médicale

d’Australie, 1999

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Selon le Dr William Carey, pédiatre réputé àl’Hôpital pour enfants de Philadelphie, « la descrip-tion actuelle du THADA, dont le diagnostic est établilorsqu’un certain nombre de comportements probléma-tiques sont présents et que d’autres critères sont remplis,néglige le fait que ces comportements sont habituellementnormaux. » 10

Thomas Moore, auteur de Prescriptions forDisaster (Prescriptions pour un désastre), met engarde contre l’actuelle utilisation de drogues commela Ritaline qui constitue un « risque effroyable »pour une génération d’enfants. Il a déclaré que lemédicament est donné non pas pour diminuer un

risque identifiable pour la santé [des enfants] maisdans le but de « contrôler le comportement à courtterme. Un tel contrôle chimique du comportementhumain à grande échelle n’a encore jamais été entreprisdans notre société en dehors des maisons de retraite et deshôpitoux psychiatriques. »11

Absence de déséquilibre chimiqueLes psychiatres soutiennent que le THADA pro-

vient d’un déséquilibre chimique qui requiert un« médicament », de même que le diabète nécessiteun traitement à l’insuline.

Toutefois, le Dr Elliot Valenstein dit « Il n’existeaucun test pour mesurer l’état chimique du cerveau d’unepersonne vivante. »12 Dr Joseph Glenmullen, de l’écolemédicale d’Harvard déclare quant à lui : « Chaquefois qu’on a cru découvrir un tel déséquilibre chimique, ila été démontré par la suite que c’était une erreur. »13

En 2004, le psy-chiatre M. Douglas Mar alui aussi réfuté la théorieselon laquelle on peutdiagnostiquer des mala-dies mentales en scan-nant le cerveau : « Aucunebase scientifique n’existepour de telles affirmations[l’utilité d’un scanner ducerveau pour les diagnosticspsychiatriques]. »14 « Undiagnostic précis sur la based’un scanner n’est toutsimplement pas possible »,15

confirme le Dr Michael D.Devous du Centre de

médecine nucléaire du Centre médical del’Université du Texas du Sud-Ouest.

Le Dr Mary Ann Block, auteur du livre No MoreADHD (en finir le THADA) est inflexible : « LeTHADA n’est pas comparable au diabète, ni la Ritaline àl’insuline. Le diabète est une véritable affection médicalequi peut faire l’objet d’un diagnostic clinique. Le THADAest une étiquette inventée sans moyens d’identificationvalides et objectifs. L’insuline est une hormone naturellesécrétée par le corps et essentielle à la vie. La Ritaline estune drogue semblable aux amphétamines, obtenue chimi-quement, qui n’est pas nécessaire à la vie. Le diabète estune déficience en insuline. Les problèmes d’attention et de

« Comment se peut-il que des millionsd’enfants prennent un médicament

psychotrope, pharmacologiquement trèssimilaire à une autre drogue, la cocaïne, qui estnon seulement considérée comme dangereuseet source de dépendance, mais dont l’achat, la

vente et la consommation sont égalementconsidérées comme des infractions ? »

Richard DeGrandpre, professeur de psychologie et auteur du livre Ritalin Nation (La nation de la Ritaline)

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comportement ne proviennent pas d’une carence enRitaline. »16

En 2001, le Dr Ty C. Colbert a ajouté qu’« Il n’exis-te pas de test biologique ou de marqueur biologique pour leTHADA de même que pour tous les troubles mentaux. »17

Les effets dangereux des médicamentsDe nombreux risques pour la santé et de nom-

breuses contradictions sont associés à la prescriptionde médicaments psycho-actifs pour traiter les préten-dus THADA et autres troubles de l’apprentissage.

Le Physician’s desk reference guide (Manuel médi-cal de référence) indique que la Ritaline employéepour « traiter » le THADA peut provoquer une aug-mentation du rythme cardiaque et de la tension arté-rielle.18 En août 2001, le Journal de l’AssociationAméricaine de Médecine répéta que les effets de laRitaline sont très similaires à ceux de la cocaïne. 19

Des effets secondaires préjudiciables peuventapparaître après des années d’emploi ou après avoirarrêté les médicaments. 20 « Les effets secondaires sur leshormones de croissance sont si réguliers et prévisiblesqu’ils peuvent être employés pour mesurer si [le stimu-lant] agit ou pas dans le corps de l’enfant. »21 « Même lamaturité sexuelle d’un enfant est retardée. » 22 Le suicideest la principale complication du sevrage de ce sti-mulant et des drogues similaires de type amphéta-mines. 23

Selon le neurologue et psychiatre SydneyWalker III, auteur du livre The Hyperactivity Hoax(L’Imposture de l’hyperactivité) : « Certes, des étudesrévèlent que ce médicament (le méthylphénidate) n’estpeut-être pas très cancérigène. Mais augmenter le risque

de cancer de millions d’enfants - ne serait-ce qu’un peu -n’est pas quelque chose à prendre à la légère. Un autre rap-port récent avertit que [la Ritaline] pourrait avoir un effetcumulatif et persistant sur le myocarde (épaisse couche demuscles qui forme les parois du cœur). » 24

Les États-Unis absorbent 85 % de la productionmondiale de méthylphénidate (Ritaline). 25 En 2002,l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe aconstaté des niveaux élevés de consommation deméthylphénidate en Belgique, en Allemagne, enIslande, au Luxembourg, aux Pays-Bas, en Suisse eten Grande-Bretagne. Dans ce dernier pays, la pres-cription de stimulants aux enfants a explosé de9200 % entre 1992 et 2000. En Australie, elle a étémultipliée par 34 durant les deux dernières décen-nies.26 Entre 1989 et 2002, le nombre d’enfants étique-tés comme « hyperactifs » a fait un bond de 600 % enFrance. 27 L’augmentation des ventes de méthylphé-nidate au Mexique a été de 800 % entre 1993 et 2001.

« Comment se fait-il que des millions d’enfants pren-nent un médicament psychotrope, qui est pharmacologi-quement très similaire à une autre drogue, la cocaïne, quiest non seulement considérée comme dangereuse et sourcede dépendance, mais dont l’achat, la vente et la consom-mation sont également considérées comme desinfractions ? » demande Richard DeGrandpre, profes-seur de psychologie et auteur du livre Ritalin Nation(La nation de la Ritaline).28

En plus de ces stimulants, un autre million et demid’enfants et d’adolescents aux États-Unis prennentdes anti-dépresseurs ISRS (Inhibiteurs sélectifs de larecapture de la sérotonine).29 Dans ce même pays, entre1995 et 1999, la consommation d’anti-dépresseurs a

C H A P I T R E U NB o n n e s a f f a i r e s , m a u v a i s e m é d e c i n e

7

« S’il n’existe pas de test valide pour le THADA, ni la moindrepreuve que le THADA soit un dysfonctionnement du cerveau, il n’existe pas non plus d’études à long terme de l’effet de ces

drogues, et si celles-ci n’améliorent pas les résultats scolaires ou lecomportement social mais provoquent des troubles compulsifs et

des problèmes d’humeur et peuvent conduire aux droguesillégales, alors pourquoi des millions d’enfants, d’adolescents etd’adultes dans le monde… sont étiquetés malades du THADA

et soumis à ces médicaments ? »

Dr Mary Ann Block, auteur de “en finir le THADA”, 2001

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Page 10: L’imposture De La Psychiatrie

augmenté de 151 % chez les enfants entre 7 et 12 anset de 580 % chez les enfants en dessous de 6 ans. Desenfants âgés d’à peine 5 ans se sont suicidés alorsqu’ils prenaient les anti-dépresseurs ISRS prescrits.En Grande-Bretagne, le nombre de prescriptionsd’anti-dépresseurs a également plus que doubléen 10 ans.30

En 2003, le comité britannique de réglementa-tion des médicaments a prévenu les médecins de nepas prescrire des anti-dépresseurs ISRS à des per-sonnes de moins de 18 ans, à cause des risques desuicide. Le 22 mars 2004, l’Office du contrôle phar-maceutique et alimentaire américain (FDA) a publiéun avis aux médecins, stipulant que « des rapportsindiquent que des patients adultes et enfants ayant ététraités avec des anti-dépresseurs [ISRS] avaient souffertd’anxiété, d’agitation, de crises de panique, d’insomnie,d’irritabilité, d’hostilité, d’impulsivité, d’akathisie (agita-tion grave), d’hypomanie et de manies... ».31

En septembre 2004 le conseil consultatif de laFDA a recommandé d’apposer sur les boîtes d’ISRS,de manière visible, une « étiquette noire » signalantle risque potentiel de suicide. Ces anti-dépresseurset d’ailleurs tous les psychotropes devraient vrai-ment être interdits au vu du grand danger encouru etdes conséquences graves, voire fatales qu’ils génèrent.

Selon Robert Whitaker, écrivain scientifique etauteur de Mad in America (La folie en Amérique) :« Après des années d’utilisation toujours plus fréquentede drogues psychotropes, nous nous trouvons dans unecrise de la santé mentale, une épidémie de maladie menta-le chez les enfants. Au lieu de profiter d’une meilleuresanté mentale grâce à une utilisation jamais égalée demédicaments, nous constatons une détérioration de lasanté mentale. » 32

« Une des choses que j’ai le plus de peine à sup-porter », nous dit Lawrence Smith, « c’est que Matthewn’a jamais voulu ce médicament. Combien d’autresMatthew Smith de 14 ans devront mourir avant qu’on nemette un terme à la plus grande escroquerie du système desanté ayant jamais existé ? »

En fait, c’est un psychiatre qui a prescrit àMatthew le médicament mortel, non « le système desanté ». Cependant, en acceptant le système de dia-gnostics et de traitements psychiatriques, la méde-cine générale elle-même pourrait être en danger. Ellene pourrait que faire l’objet de controverses grandis-santes au fur et à mesure que les échecs et les défautsde ce système deviendront de plus en plus flagrants.

Ainsi, il existe un autre risque significatif pourla profession médicale. En accréditant ou même enassimilant la pensée psychiatrique, il se peut que lamauvaise réputation des professionnels de la santémentale au sein du public s’étende à l’ensemble de lamédecine. L’histoire de la médecine gagnerait à rester séparée de l’histoire peu reluisante de la psy-chiatrie.

Austin Harris étaitconsidéré comme « l’ex-emple même de l’enfantatteint de trouble d’hy-peractivité avec déficitde l’attention ». C’étaitun enfant dont per-sonne ne voulait. Entrois ans, onze écolesmaternelles l’avaientrenvoyé pour avoir toutfait : crier des obscénités, frapper d’autres enfants, allant jusqu’à plan-ter un crayon dans l’œil d’un enseignant. On le plaça sous stimulants.

Mais l’inattendu eut lieu après qu’Austin se fut rendu à l’hôpitalpour se débarrasser d’une occlusion du côlon. Soudain, l’enfant dontpersonne ne voulait ne terrorisait plus ni ses maîtres ni ses camarades.Au contraire, Austin, âgé maintenant de 10 ans, pouvait rester assistranquillement. C’était un plaisir d’être en sa compagnie. Il cessa deprendre le médicament.

Selon d’éminents pédogastroentérologues, le lien entre le compor-tement et la constipation chronique chez les enfants n’est pas rare.« Les comportements incorrects disparaissent dès que l’obstruction estenlevée », déclare le Dr Paul Hyman, chef de la section de pédogas-troentérologie du Centre médical de l’Université du Kansas à KansasCity. Il ajoute que le comportement négatif peut être provoqué par despeurs ou des douleurs dont l’enfant peut même ne pas être conscient.33

1992 2000 1989 2002

1993 2001 1995 1999

France :entre 1989

et 2002, le nombre

d’enfants éti-quetés comme« hyperactifs »a fait un bond

de 600 %.

Mexique :l’augmentation

des ventes deméthylphénidate

a été de 800 %entre 1993

et 2001.

États-Unis :entre 1995 et 1999,

la consommation d’anti-dépresseurs a augmenté

de 151 % chez lesenfants entre 7 et 12 ans

et de 580 % chez lesenfants de moins de

6 ans.

GrandeBretagne :la prescriptionde stimulantsaux enfants a

explosé de9 200 % entre1992 et 2000.

Diagnostic de THADA pour un problème de Côlon

7 à 12ans

moinsde 6ans

L’explosion des ventes et de la consommation de psychotropes

Les États-Unis absorbent 85 % de la production mondiale de méthylphénidate (Ritaline).Mais en 2002, l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe a constaté des niveauxélevés de consommation de méthylphénidate en Belgique, en Allemagne, en Islande,au Luxembourg, aux Pays-Bas, en Suisse et en Grande-Bretagne. Les statistiques témoignent de cette escalade dans l’utilisation de psychotropes.

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C H A P I T R E U NB o n n e s a f f a i r e s , m a u v a i s e m é d e c i n e

9

ALERTE MÉDICALEViolation du consentement éclairé

Le Dr Baughman,neurologue pour enfants,est diplômé et membre del’Académie américaine de neurologie. Il adécouvert et décrit devéritables maladies, maisn’a cependant pas trouvéd’anomalies chez desenfants considérés commesouffrant de THADAet de « troubles del’apprentissage ».

Durant les années80 et 90, j’ai ététémoin de l’épi-

démie galopante deTHADA. Il était autant demon devoir envers mespatients de diagnosti-quer une véritable mala-die, lorsqu’elle était pré-sente, que de leur fairecomprendre qu’ils nesouffraient d’aucunemaladie, quand c’était lecas, c’est-à-dire lors-qu’on ne pouvait décou-vrir aucune anomalie.De plus, il était de mondevoir de connaître la lit-térature médicale con-cernant les troubles neu-rologiques réels, aussibien que supposés.

Par contraste, après40 ans d’existence, la« psychiatrie biologique » n’a pas encore pu établir lemoindre état psychiatrique / diagnostic comme rele-vant d’une anomalie / maladie, comme étant « neuro-logique », « biologique » ou « provenant d’un désé-quilibre chimique » ou « génétique ».

L’« enfant THADA » ne présente aucune anoma-lie. Mais l’étiquette pseudo médicale qu’on lui infligeest stigmatisante. Quant au traitement injustifié à basede drogues qui s’ensuit invariablement, il s’agit d’uneagression physique. En effet, le « médicament » habi-tuellement prescrit pour le THADA et les « troubles de

l’apprentissage » est une drogue dangereuse,proche des amphétamines et susceptible de créerune toxicomanie.

Les enfants dont je vais vous parler ne sontplus hyperactifs ou inattentifs, ils sont morts. Entre1994 et 2001, on m’a consulté d’un point de vuemédical ou légal, de façon formelle ou informelle,dans les cas de décès suivants :

❚ Stéphanie, 11 ans,à qui on a prescrit un sti-mulant, est morte d’unearythmie cardiaque ;

❚ Matthew, 13 ans,à qui on a prescrit un sti-mulant, est mort demyocardiopathie [mala-die du muscle car-diaque] ;

❚ Macauley, 7 ans, àqui on a prescrit un sti-mulant et trois autresmédicaments psychia-triques, est mort d’unarrêt cardiaque ;

❚ Travis, 13 ans, àqui on a prescrit un sti-mulant, est mort demyocardiopathie ;

❚ Randy, 9 ans, à quion a prescrit un stimu-lant et plusieurs autresdrogues, est mort d’unarrêt cardiaque ;

❚ Cameron, 12 ans,à qui on a prescrit un stimulant, est morte dusyndrome hyperéosi-nophilie [augmentationanormale des globules

blancs dans le sang].C’est un prix lourd à payer pour le « traitement »

d’une « maladie » inexistante. En affirmant, sans preuve scientifique, que le THADA est une anomalie/-maladie, le psychiatre ment consciemment et viole ledroit des patients et des parents au consentementéclairé. Cela constitue de facto une faute profession-nelle médicale.

J’encourage tous les médecins à se rappeler que,« s’il n’y a pas d’anomalie physique ou chimiquedémontrable, il n’y a pas de maladie ! »

Le « médicament » habituellement prescrit pour leTHADA et les « troubles de l’apprentissage » est unedrogue dangereuse, proche des amphétamines et

susceptible de créer une toxicomanie.

par le Dr Fred A. Baughman Jr

18905-FRE-Doctors 10/26/04 11:18 AM Page 9

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12345

Alors que la médecine a réalisédes progrès majeurs et peut guérir en suivant une voie scientifique,la psychiatrie n’a jamais évoluéscientifiquement et n’a pas fait unseul pas vers la compréhension et laguérison des problèmes mentaux.

Dans les années 30 et 40, la psychiatriea tenté de rivaliser avec la médecineen proposant des « traitements »physiques comme les chocs à l’insuline,la psychochirurgie et les traitementspar électrochocs.

Dans les années 50 et 60, la psychiatriea grossièrement imité la médecine avecles médicaments psycho-actifs quiéliminent uniquement les symptômes etavec son système diagnostic pseudo-scientifique, le DSM.

En 1989, l’Association Américaine dePsychiatrie conseillait à ses membresd’améliorer leur « image auprès desmédecins non psychiatres » en utilisantle DSM pour « générer des bénéficespar le biais d’un nombre accru depatients qui leur seront adressés ».34

En 1998, l’Association Mondiale dePsychiatrie (WPA : World PsychiatricAssociation) a publié un kitd’information intitulé « Troublesmentaux dans les soins de médecinegénérale » pour inciter les médecinsgénéralistes à diagnostiquer desmaladies mentales. 35

Depuis 1808, quand Johann Reil (à gauche)inventa le mot psychiatrie(signifiant « l’étude de l’âme »), aux années 1900, quand Emile Kraeplin

(ci-dessus) définit le mot psychiatre en tant que : « chef absolu qui ... seraitcapable d’intervenir sans pitié dans les conditions de vie des gens... »,

les psychiatres ont essayé en vain d’imiter la science médicale. Après 300 ans d’éradication des symptômes par la douleur et la force

(comme la chaise de contention) (à droite), ils ont maintenant défini la maladiementale et laissé pour compte ses causes et sa guérison.

FAITS IMPORTANTS

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Page 13: L’imposture De La Psychiatrie

a meilleure façon d’appréhender la psychia-trie actuelle est de comprendre lapsychiatrie d’antan.

L’histoire de la médecine remonte aumoins à la Grèce antique. À l’inverse, lapsychiatrie est une discipline récente. Selon

le professeur Edward Shorter, auteur du livre AHistory of Psychiatry (Une Histoire de la psychiatrie),« Avant la fin du XVIIIe siècle, il n’existait rien d’équiva-lent à la psychiatrie. » 36 Les Dr Franz G. Alexander etSheldon T. Selesnick signalent qu’aux XVIe et XVIIe

siècles, on considérait les gens mentalement anor-maux comme hors deportée des méthodesphysiologiques de lamédecine. 37

C’est en 1676 queLouis XIV décréta l’ou-verture des hôpitaux géné-raux en France, afin d’yenfermer « les débauchés,les pères ou les fils dépen-siers, les blasphémateurs,les hommes qui “cherchentà se détruire”, [et] les li-bertins ». Ce décret mar-qua le début de « l’emprisonnement à grande échelledes fous ».38

C’est dans ces asiles que le gardien de l’asile d’in-ternement développa sa compétence. Il est le prédé-cesseur direct du psychiatre institutionnel.L’expression anglaise snake pit (fosse aux serpents) -expression d’argot pour « hôpital psychiatrique » -remonte à cette époque. On jetait alors les fous dansune fosse grouillante de serpents. Ce choc était censéles ramener à la raison.

Cantonnés à cette activité dans les asiles, les psy-chiatres d’antan revendiquaient : « …l’appartenance à

la confrérie médicale sur le motif que, diriger un asile avecdes méthodes thérapeutiques, constituait un art et unescience aussi complexes que la chimie ou l’anatomie. »39 Lapsychiatrie s’est résolument cramponnée à cetterevendication pendant 100 ans, malgré les preuvesaccablantes du contraire.

On tolérait donc la psychiatrie comme étant« nécessaire ». Mais la médecine s’en méfiait et fiten sorte qu’on la confine dans une position marginale.

En 1858, Rudolf Virchow publia sa Pathologie cellulaire, basée sur l’histologie physiologique et patholo-gique. Ainsi naissait la médecine moderne, profession

fondée sur une scienceempirique.

On combinait dèslors l’étude de la patho-logie (phénoménologiede la maladie) à l’étudede la bactériologie, étio-logie ou [source] desmaladies infectieuses.

Ceci faisait de lamédecine l’étude desmaladies physiques et laplaçait sur les inébran-lables fondations de la

science moderne. 40

La médecine avançait de façon assurée sur desbases scientifiques vers des découvertes majeures.Pendant ce temps, les psychiatres développaient leurspropres idées indépendamment du modèle scienti-fique.

En 1803, Johann Reil, qui inventa plus tard le motpsychiatrie (signifiant « étude et traitement de l’âme »),parlait des premiers gardiens en ces termes : « ils seportaient immédiatement volontaires pour améliorer le sortdes fous ». Il y faisait référence en évoquant une « raced’hommes courageux », prêts à s’attaquer à cette « gigan-

CHAPITRE DEUX

« Nous ferions bien de nous rappelerl’art de la médecine et de respecter

les mots de celui qui écrivit le serment (d’Hippocrate)... »

John Dorman, docteur à l’Université de Stanford,

Journal of American College Health, 1995

C H A P I T R E D E U XP s y c h i a t r i e c o n t r e m é d e c i n e

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LPsychiatrie

contre médecine

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Page 14: L’imposture De La Psychiatrie

tesque idée » de « débarrasser la surface de la terre d’undes fléaux les plus dévastateurs ».41 En d’autres termes,les pionniers de la psychiatrie croyaient qu’ils pou-vaient éradiquer la folie.42

Reil fut le premier à affirmer que les« méthodes de traitement psychiques » relevaientdes méthodes médicales et chirurgicales. Pourtant,ses « traitements psychiques » consistaient en mas-sages, corrections, flagellations et opium. Dans sonouvrage World History of Psychiatry (Histoire mon-diale de la psychiatrie), le Dr John G. Howells décla-re que les « méthodes de guérison de la maladiementale », que recommandait Reil, furent « unecontribution importante à l’établissement de la psychia-trie en tant que spécialité médicale ».43 Autour de 1840,le Dr Thomas S. Kirkbrade, directeur de l’asiled’aliénés de Pennsylvanie, annonça que « les casrécents de démence sont couramment et très facilementguérissables. » 44

Parmi ces « cures » figurait la « chaise deDarwin » ; on y faisait « tourner les malades mentauxjusqu’à ce que le sang suinte de leur bouche, oreilles etnez. Se pratiquaient aussi la castration et des cures deprivation de nourriture ».45

En 1918, Emile Kraepelin, pionnier de la psy-chiatrie, définissait un psychiatre en ces termes :« un chef absolu qui, guidé par nos connaissancesactuelles, serait capable d’intervenir sans pitié dans lesconditions de vie des gens et obtiendrait en conséquenceen quelques décennies une baisse de la folie. »46 LaPremière Guerre mondiale battait son plein quandKraepelin établit en Allemagne un centre derecherche psychiatrique « afin de déterminer la naturedes maladies mentales et de découvrir des techniques quipermettraient de les prévenir, les soulager et les guérir ».Nous avons déjà conquis le terrain, déclarait-il, « quinous permettra de remporter une victoire sur les pirescalamités susceptibles d’assaillir l’homme ».47

Près d’un siècle plus tard, le scientifique améri-cain Shepherd Ivory Franz écrivait : « Nous ne dispo-sons d’aucun fait aujourd’hui, qui nous permette demieux localiser les processus mentaux dans le cerveau,que nous ne le faisions il y a 50 ans.. »48 Donc, après 100ans, malgré ses fanfaronnades, la psychiatrie n’avaitpas progressé d’un iota dans la compréhension et laguérison de la folie ou tout trouble mental.

1) À travers l’histoire, les traitements psychiatriquesont inclu des pratiques telles que la flagellation, le

fait d’enchaîner le patient au mur, l’emploi de lacamisole murale ou de la camisole de force (à droite).

2) D’autres méthodes consistaient à plonger par surprise le patient dansde l’eau glacée, à l’immobiliser touten versant régulièrement de l’eau sursa tête pour créer un sentiment de peuret un effet « réfrigérant » (à gauche).

3) Le compresseur d’ovaire était utilisé pour soumettreles femmes hystériques (à droite).

4) Les gens pouvaient être enfermés dans des lits-cage (ci-dessous) pour être « domptés » et rendus dociles.

Dès l’origine, les méthodes psychiatriquesse caractérisent par la brutalité. Elles

reposent sur l’usage de la force à l’encontred’individus déjà perturbés et en état de fai-

blesse physique et mentale. En remontantjusqu’aux années 1700, on peut observer

que les responsables des asiles d’alors, justifiaient leurs traitements en préten-dant qu’ils étaient « les seuls efficaces ».

Pourtant, ces méthodes n’ont jamais guériqui que ce soit. Elles n’ont fait que ra-

baisser les individus afin de les soumettre.

1

2

3

4

UN PASSÉ EFFRAYANTDès le début des méthodes brutales

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Page 15: L’imposture De La Psychiatrie

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4

UN PASSÉ DE TRAITEMENTS DANGEREUXLes pratiques de la psychiatrie qui charcutent un cerveau sain, créentdes dommages cérébraux irréversibles et détruisent les aptitudessociales de base, sont prétendues « fonctionner ». Elles incluent 1. lapsychochirurgie (en haut). 2. les électrochocs (ci-contre). 3. les chocsà l’insuline (en bas à gauche), et 4. les chocs au Metrazol (en bas àdroite). Aujourd’hui peu de choses ont changé. Les traitements psy-chiatriques « modernes » constituent toujours des violations desdroits de l’homme et pourtant les psychiatres persistent à clamer queleurs méthodes sont excellentes. Incapable de comprendre la causeni de soigner les troubles mentaux, leur pratique normale est de blesser les individus en difficulté.

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Page 16: L’imposture De La Psychiatrie

Dans les années 30et 40, on assista à untournant vis à vis des« traitements » phy-siques. Le Dr Elliot S.Valenstein, a relevé que« les traitements physiquesont également contribuer àdoter les psychiatres d’unerespectabilité dans ledomaine de la médecine. Ilsleur ont permis aussi deconcurrencer plus efficace-ment les neurologues quitraitaient souvent lespatients atteints de soi-disant “troubles ner-veux”. »49. Donc, entre1928 et 1938, la psychia-trie a instauré des hor-reurs comme le choc auMetrazol, le choc insuli-nique, l’électrochoc et lapsychochirurgie. Malgréces « percées », la plu-part des autres méde-cins continuaient cepen-dant à ne concevoir quetrès peu d’estime pour les psychiatres. 50

Dans les années 50 et 60, les psychotropesétaient conçus pour soulager une partie des symp-tômes des troubles mentaux, de manière à ce que les« patients » ne soient plus un problème pour ceux qui

en avaient la charge.Dans le même temps, lapsychiatrie a introduitun système de diagnos-tic des troubles mentaux.Le professeur Shorter aappelé cette époque « la seconde psychiatriebiologique ». Selon celle-ci, les maladies mentalesétaient causées par des« anomalies génétiqueset par le développementdu cerveau » et lesremèdes sont les dro-gues psychotropes et lapsychothérapie infor-melle.

Durant les trenteannées suivantes, la thé-rapie psychiatrique enest venue bien vite às’appuyer sur lesdrogues psychotropes.L’industrie psychia-trique, forte de sespropres drogues et deson propre mode de dia-

gnostic, pouvait prendre son envol. En 1989, un « kitde campagne » de l’Association Américaine dePsychiatrie (APA) disait à ses membres : « Une amé-lioration de l’image de la psychiatrie parmi les médecinsnon psychiatres ne peut être que profitable. Et pour ceux

Les dernières droguespsychiatriques sont

vendues comme unepanacée pour toutes

sortes de troubles mentaux affectant les

jeunes comme les personnes agées, bien

qu’on ait pu mettre enévidence une relation

entre la prise de cesmédicaments et ledéveloppement de

divers troubles commel’akathisie, des crises,

des dysfonctionnementssexuels, le bégaiement,

des tics, des pertesauditives, des épisodes

maniaques, des réactions de paranoïa,

des idées de suicideintenses, selon les

Annales dePharmacologie.

De nos jours, à travers un marketingacharné pour son « système » de

diagnostic et pour ses médicaments,la psychiatrie ne lutte plus pour

ressembler à la médecine et s’en faireaccepter. Elle en est devenue

partie intégrante.

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Page 17: L’imposture De La Psychiatrie

qui se préoccupent desrésultats financiers, lesefforts que vous consacrezpour bâtir cette image peu-vent vous rapporter desdividendes par le biais d’unnombre accru de patientsqui vous seront adressés. »51

En 1998, des psy-chiatres entreprirent uneffort concerté afin derecueillir le soutien desmédecins. Ils le firentprincipalement par lebiais du CollegiumInternationale Neuro-psychopharmacologicum(CINP), de l’Institut na-tional de la santé mentale(NIMH) et de l’Asso-ciation mondiale de psy-chiatrie (WPA). L’Organi-sation mondiale de lasanté (OMS) a mêmeconçu un matériel d’in-formation intitulé « Trou-bles mentaux en médeci-ne générale ». Distribuédans le monde entier, ildevait faciliter le dia-gnostic des maladiesmentales aux médecinsgénéralistes.52

Basé sur le DSM-IV etla CIM-10, ce kit étaitprincipalement conçupour augmenter le volu-me d’affaires du systèmede santé mentale. La psy-chiatrie a compensé seslacunes scientifiques parl’utilisation du marketing.

Ce marketing passepar une alliance regrettable avec l’industrie pharma-ceutique. Pat Bracken et Phil Thomas, psychiatres,consultants et directeurs de recherche auprès del’Université de Bradford au Royaume-Uni, déclarent àce sujet : « La psychiatrie représente un important secteurde croissance pour l’industrie pharmaceutique. En influen-çant la façon dont les psychiatres formulent les problèmesde santé mentale, l’industrie a développé de nouveaux (etjuteux) marchés pour ses produits. » 53

Carl Elliott, bioéthicien à l’Université duMinnesota, ajoute : « Pour vendre des médicaments, ilfaut vendre des maladies psychiatriques. »54

L’acceptation de la maladie mentale par lesmédecins généralistes étant acquise, on passa alors àla promotion des médicaments psychiatriques. Le Dr

Glenmullen écrit : « Lorsque les médicaments ont le venten poupe, leur emploi ne reste plus confiné à la psychiatrie,mais s’étend aux généralistes qui les prescrivent pour desmaladies courantes. »55

De nos jours, à travers un marketing acharnépour son « système » de diagnostic et pour ses médi-caments, la psychiatrie ne lutte plus pour ressemblerà la médecine et s’en faire accepter. Elle en est deve-nue partie intégrante.

DÉVELOPPER DES AFFAIRESEn 1998, la psychiatrie pénétra le domainemédical avec la parution d’un kit (guide de la santé mentale pour la médecinegénérale) destiné à faciliter et à promouvoirl’utilisation par les médecins généralistesde listes de contrôle des comportementspsychiatriques pour le diagnostic des troublesmentaux. L’absence de caution scientifiquede la psychiatrie était compensée par un marketing envahissant et agressif.

La liste pré-établie de symptômes permet

un diagnostic par liste de contrôle, avec un plan detraitement prédéterminé et

l’envoi des patients aux psychiatres.

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Page 18: L’imposture De La Psychiatrie

La Classification Internationale desmaladies (CIM ou ICD en anglais) etle Manuel diagnostique et statistique destroubles mentaux (DSM) ont été dès ledépart destinés à changer la mauvaiseréputation de la psychiatrie parmi lesprofessionnels de la médecine.

Le DSM se consacre à la catégorisationdes symptômes uniquement et non desmaladies. Aucune preuve objectived’affection physique ou de maladiementale ne soutient les diagnostics.

Le Dr Elliot Valenstein déclare : « Il n’existe aucun test pour mesurerl’état chimique du cerveau d’unepersonne vivante. »56

Suite à l’introduction des neuroleptiquesdans les années 50, le nombre detroubles mentaux a explosé, pour passerde 163 dans le DSM-II (1968)à 374 dans le DSM-IV (1994).

En 2000, le total des ventes annuellesde médicaments antipsychotiques auxÉtats-Unis dépassait les 4 milliards dedollars. En 2003, il atteignait8,1 milliards de dollars et plus de 12milliards au niveau international. 57

345

12

A la différence des pratiques médicales, l’industriepsychiatrique n’a pas de tests pour valider

l’existence des troubles mentaux. Beaucoup sont littéralement inventés à main levée

sans aucun autre fondement ni preuve scientifique.

FAITS IMPORTANTS

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Page 19: L’imposture De La Psychiatrie

La parution de l’ouvrage Pathologie cellulaire, basée sur l’histologie physiologiqueet pathologique de Virchow en 1858 a solidement établi les références scienti-fiques de la médecine.

En revanche, à la même époque et jusque dansles années 50, la psychiatrie tâtonnait toujours avecses traitements brutaux et l’absence totale d’uneapproche systématique de la santé mentale.

Cette absence d’un système de diagnostic destroubles mentaux a grandement contribué à la mau-vaise réputation de lapsychiatrie, aussi bienchez les professionnelsde la médecine qu’ausein du grand public.

L’élaboration de lasixième édition de laClassification internatio-nale des maladies (CIM)de l’OMS en 1948 quicomprenait pour la pre-mière fois les troublespsychiatriques, et la publication aux États-Unis duManuel diagnostique et statistique des troubles mentaux(DSM), constituèrent une tentative de création d’unsemblant de diagnostic systématique.

Plus tard, les critiques s’amplifièrent à cause desambiguïtés et des imprécisions inhérentes au DSM-II. La psychiatrie chercha alors à améliorer son systè-me de diagnostic. Celui-ci devait servir de référenceinternationale pour toute la profession.

Selon David Healy, psychiatre et directeur dudépartement de psychologie du Pays de Galles, lerésultat final, le DSM-III, fut ce qu’il appelle une« révolution par comité interposé ».59

Le vote à main levée constituait un système de

classification radicalement différent et étranger àtout ce que la médecine avait connu auparavant.

Parmi de nombreuses autres différences, la plusnotable était que le nouveau DSM se consacrait audiagnostic ou à la catégorisation des symptômes uni-quement, et non aux maladies. Le fait qu’aucunepreuve scientifique ne soutenait les diagnostics étaitune autre preuve de l’écart avec la médecine.

Pour le psychiatre David Kaiser : « Les symptômessont, par définition, l’apparence superficielle d’un proces-sus plus profond. C’est l’évidence même. Cependant, il y a

eu un effort considérable ettrès peu reconnu de la partde la psychiatrie moderne(c’est-à-dire biologique)de faire équivaloir lessymptômes à la maladiementale. »

À ses yeux, il seraitun « piètre psychiatre »s’il ne disposait pourtraiter les patients qued’un carnet d’ordon-

nances pour des médicaments susceptibles d’« atté-nuer les symptômes », mais incapables de « traiter lamaladie mentale en soi ».

Cela ne l’aiderait pas « en face d’un patient quisouffre et veut parler de son malheur ». 60

En 1997, les professeurs Herb Kutchins et StuartA. Kirk ont publié Making Us Crazy (Nous faire pas-ser pour des fous).

Dans ce livre, ils écrivent que la transformationdu Manuel de diagnostic psychiatrique « illustre lalutte de l’Association américaine de psychiatrie pouracquérir une respectabilité dans le monde de la médecineet pour conserver sa position dominante parmi les nombreux professionnels de la santé mentale ».61

CHAPITRE TROIS

« La “pilule amère” est quele DSM a tenté de médicaliser

“sans succès” tropde troubles humains. »

Professeurs Herb Kutchins et Stuart A. Kirk, Nous rendre fou aux États-Unis, 1997

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17

Une parodie de médecine et de science

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Le Dr Thomas Dorman,spécialiste des maladiesorganiques, membre du Collège royal des médecinsdu Royaume-Uni et du Canada écrit : « En résumé,tout ce processus consistant à créer des catégories psy-chiatriques de « maladies », puis à les officialiser et à leurattribuer des codes diagnostic, ce qui leur permet de fac-turer les assurances, n’est qu’un immense racket donnantà la psychiatrie une aura pseudo scientifique. Les auteurss’engraissent, bien entendu, sur le dos du public. »62

Le psychiatre Matthew Dumont a égalementécrit aux autorités scientifiques sur les prétentionsinfondées du DSM : « On peut à peine distinguer l’hu-milité de l’arrogance dans le texte, passant sans cesse del’un à l’autre sans crier gare. Il y est dit : “... ce manueldonne une classification des troubles mentaux ... cepen-dant, aucune définition n’énonce de façon satisfaisante leslimites exactes du concept...” [Association Américaine dePsychiatrie, 1987]...

Puis, plus loin : “... Rien ne permet de dire quechaque trouble mental est une entité distincte avec deslimites distinctes entre ce trouble mental et d’autres ouentre ce même trouble mental et l’absence de trouble”[APA, 1987] ».63

Shorter l’exprime ainsi : « Quelle est la cause dequelque chose comme l’érotomanie, la croyance illusoireque quelqu’un vous aime ? Personne ne le sait ... Cesconsidérations laissent entendre que la psychiatrie peutaisément se perdre dans la classification ».64

Les mythes de la biopsychiatrieEn 2000, afin d’obtenir des fonds pour la

recherche de la part du gouvernement américain,Steven Miran, directeur médical de l’AssociationAméricaine de Psychiatrie (APA) a déclaré devantun comité de la Chambre des représentants : « Lesrecherches scientifiques des vingt dernières années ontmontré que les maladies mentales graves et les troubles detoxicomanie sont... des maladies du cerveau avec une soli-de base génétique et biologique. »65

À l’opposé, Healy signale : « La communauté cli-nique est de plus en plus préoccupée par les développe-ments neuroscientifiques, car non seulement ils ne révè-lent rien du tout sur la nature des troubles psychia-triques, mais ils détournent en fait l’attention de larecherche clinique... Certes les neurosciences ont fait des

Depuis le premier Manuel diagno-

tique et statistique des troubles

mentaux (DSM) qui répertoriait112 troubles mentaux, jusqu’à la toutedernière édition qui comporte 374troubles, les critères utilisés pour les dia-gnostics psychiatriques ne constituentqu’une parodie de ce qu’est une réellemaladie. Utilisés pour tromper leshôpitaux, le gouvernement et les assu-rances, ces diagnostics ne font que donner une image floue et négative de la médecine. Peuvent être facturés :

Trouble de la caféineDSM page 212

Trouble de la conduiteDSM page 85

Trouble de l’expression oraleDSM page 55

Trouble des mathématiquesDSM page 50

Trouble de l’expression écriteDSM page 51

Vendre des « maladies » psychiatriques

Suite en page 20

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Page 21: L’imposture De La Psychiatrie

UNE INDUSTRIE FLORISSANTE

progrès étonnants, maispeu ou pas du tout dans lesens de la compréhensionde la dépression ».72

Glenmullen, deHarvard, dit que, mal-gré « l’absence de maladiesvérifiables », la psycho-pharmacologie « n’a pashésité à créer des « modèlesde maladie » pour les dia-gnostics psychiatriques.Ces modèles forment deshypothèses de ce que pourrait être la physiologie sous-jacente, par exemple un déséquilibre de sérotonine ».73

Une enveloppe budgétaire toujoursplus élevée pour la psychiatrie

Un article paru en juin 2000 dans le Globe andMail de Toronto s’intitulait « Le fossé se comble entrela psychiatrie et la médecine familiale ».

On pouvait y lire que « les psychiatres se méfientdu manque de familiarité dont les médecins de famil-le font preuve dans le domaine des troublesmentaux ». L’article citait Glenn Thompson, le direc-teur exécutif de la division de l’Ontario del’Association canadienne de santé mentale ; celui-ci

disait qu’il n’y avaitaucun mal à ce que lemédecin des premierssoins soit « le premierque les gens appel-lent », pour autant quele médecin collaboreavec un psychiatre.

Les « problèmesde santé mentale » quementionne l’articlesont ceux décrits dansle DSM. Ce système

artificiel de diagnostic et l’inévitable prescriptiond’un psychotrope, voilà « la compétence » singulièreque propose la psychiatrie.

L’acceptation par la médecine non-psychia-trique de la pensée et des pratiques psychiatriquespeut coûter cher.

J. Allan Hobseon et Jonathan A. Leonard,auteurs du livre Out of its Mind, Psychiatry in Crisis,A Call for Reform (Ayant perdu la raison, la psychia-trie est en crise - un appel à la réforme) nous ledisent : « ... le statut autoritaire et la nature détaillée duDSM-IV tendent à promouvoir l’idée qu’un diagnosticmécanique et l’incitation à consommer des pilules sontacceptables. »74

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19

112

224

25372.9%

$80

Prévision

Ventes de DSMau profit de l’APA* (en millions d’US $)

Nombre de troubles mentaux dans le DSM

DSM DSM IV DSM V1993 1994 2005

1952 1968 1980 1987 1994

374

$22

$40163

*APA : Association psychiatrique américaine, éditeur du Manuel diagnostique et statis-tique des troubles mentaux (DSM).

En donnant de plus en plus de nomspsychiatriques auxexpériences de la vie de tous les jours, les psychiatres ont enrichis la liste des comportements qu’ils peuvent étiquetter et pour lesquels ils peuvent prescrire des médicaments.

Les techniques psychiatriques ne sontpas plus scientifiquesaujourd’hui qu’il y a200 ans lorsqu’uncoup sur le crâne décidait de la person-nalité du patient.

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Le Dr Thomas Szasz, Professeurémérite de psychiatrie au Centredes sciences de la santé àl’Université de l’État de New York, a publié plus de 30 ouvrages.

À la suite d’unsondage sur lasanté de la

nation, le magazineParade a conclu que ladépression était « la troi-sième des “maladies” lesplus répandues ». Pour-tant, lorsqu’on a demandéaux personnes interrogées« Qu’est-ce qui vous pré-occupe le plus pour votresanté future ? », ellesn’ont même pas men-tionné la dépression ; ellesse préoccupaient plutôtdu cancer et des maladiescardiaques.

Même si les gens ontaccepté que l’on classe ladépression dans les mala-dies, ils ne la craignentpas. En effet, ils reconnais-sent de façon intuitivequ’il s’agit d’un problèmepersonnel et non d’unemaladie. Ils ont peur d’at-traper un cancer ou uneaffection cardio-vasculaire,car ils savent que ce sontdes maladies, de véritablesproblèmes médicaux, nonpas de simples appella-tions.

Allen J. Frances, pro-fesseur de psychiatrie au centre médical de l’Universitéde Duke et président du groupe de travail sur le DSM-IV,a écrit : « Le DSM-IV est un manuel des troubles men-taux, mais on ne sait toujours pas clairement ce qu’est untrouble mental... Il ne pourrait y avoir de pire terme que« trouble mental » pour décrire les états catalogués dansle DSM-IV. » Alors pourquoi l’APA continue-t-elle à utili-ser ce terme ?

La fonction première et le but principal du DSM estde rendre crédible la revendication selon laquelle certainscomportements, ou plus précisément certains mauvaiscomportements, sont des troubles mentaux et que de

tels troubles sont par conséquent des maladies. Donc, lapassion pathologique du jeu jouit du même statut quel’infarctus du myocarde (caillot de sang dans une artèredu cœur).

Dans les faits, l’APA soutient que la passion du jeuest une chose que le patient ne peut pas maîtriser et

qu’en règle générale, tousles « symptômes » ou« troubles » psychiatriqueséchappent au contrôlevolontaire du patient. Jerejette cette affirmationcomme manifestementfausse.

La prétendue validitédu DSM est renforcée parl’affirmation psychiatriqueselon laquelle les maladiesmentales sont des mala-dies du cerveau. Cetteaffirmation est soi-disantfondée sur de récentesdécouvertes dans les neu-rosciences, rendues pos-sibles par des techniquesd’imagerie et par de nou-veaux agents pharmaceu-tiques.

Ce n’est pas vrai.Aucun test diagnosticobjectif ne confirme oun’infirme le diagnostic dela dépression ; il ne peut etne doit être posé qu’en sefondant sur l’apparence et le comportement dupatient.

Il n’existe pas de testsanguin ou autre test bio-logique pour établir la pré-sence ou l’absence d’unemaladie mentale, comme

c’est le cas pour la plupart des maladies physiques. Sil’on élaborait un tel test, l’affection cesserait alors d’êtreune maladie mentale et serait cataloguée comme symp-tôme d’une maladie physique.

Si la schizophrénie, par exemple, s’avérait avoir uneorigine et un remède biochimique, elle n’appartiendraitplus au groupe de maladies pour lesquelles une person-ne pourrait être internée contre sa volonté. En fait, elleserait alors traitée par des neurologues et ne concerne-rait pas plus les psychiatres que le glioblastome [tumeurmaligne], la maladie de Parkinson et autres maladiesdu cerveau.

« Il n’existe pas de test sanguin ou autre testbiologique pour établir la présence ou l’absence

d’une maladie mentale, comme c’est le caspour la plupart des maladies physiques. Si l’onélaborait un tel test, l’affection cesserait alors

d’être une maladie mentale et serait cataloguéecomme symptôme d’une maladie physique. »

Dr Thomas Szasz, M. D.professeur émérite de psychiatrie, 2002

par le professeur Thomas Szasz

FRAUDE PSYCHIATRIQUEDiagnostic à dessein

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21

« L’avènement des psychotropes a aussi donné jour à un nouveau jargon biologique en psychiatrie. Il est étonnant de constater quece jargon fait désormais partie intégrante de la culture populaire...Cette réussite n’est cependant pas dépourvue d’ambiguïtés.On peut raisonnablement se demander si le jargon biologique n’est pas plus riche en matière de rédaction publicitaire qu’en termes de signification clinique. »66

Dr David Healy, The Anti-DepressantEra (L’Ère de l’antidépresseur), 1999

D e nos jours, la pierre angu-laire du modèle de mala-die de la psychiatrie est le

concept selon lequel un déséquilibrechimique dans le cerveau est à la basede la maladie mentale. Un marketingintense a popularisé ce concept auprès dupublic. Mais ce n’est rien deplus qu’une pensée psychia-trique prenant ses désirspour la réalité. Comme tousles modèles de maladie de lapsychiatrie, les chercheursl’ont minutieusement dis-crédité.

Le Dr Elliot Valenstein,est sans équivoque : « Iln’existe aucun test pour mesurer l’état chimique du cerveaud’une personne vivante. »67 De même, « On n’a trouvéaucun signe biochimique, anatomique ou fonctionnel quidistingue de façon fiable les cerveaux des patients atteintsde troubles mentaux ».68

Un article paru en mai 2004 dans le journal américainThe Mercury News affirme que « Plusieurs médecins mettenten garde contre l’utilisation de l’imagerie [du cerveau] parSPECT (single photon emission computed tomography[tomographie d’émission monophotonique]) comme outildiagnostic. Ils déclarent que l’utilisation du SPECT pour iden-tifier des troubles émotionnels, comportementaux et psy-chiatriques chez un patient n’est pas éthique - et potentiel-lement dangereux. Ils précisent que cette évaluation à 2500dollars ne fournit aucune information utile et adéquate ».69

Pour le Dr Julian Whitaker, auteur de la Lettre Santé etGuérison, « Quand les psychiatres étiquettent un enfant ouun adulte, ils donnent cette étiquette à cause de symp-tômes. Ils n’ont aucun diagnostic pathologique, aucun testde laboratoire ; ils ne peuvent avancer la moindre différen-tiation qui viendrait étayer le diagnostic de ces « maladies »psychiatriques.

Tandis que si vous avez une attaque cardiaque, vouspouvez trouver la lésion ; si vous êtes diabétique, le taux de

sucre sanguin est trèsélevé ; si vous avez de l’ar-thrite, cela se verra auxrayons-X.

En psychiatrie c’est laboule de cristal, le diseurde bonne aventure ; c’esttotalement non-scienti-fique. »

Pour le Dr. Colbert,« Nous savons que lemodèle de déséquilibre chi-mique pour les maladies

mentales n’a jamais été scientifiquement prouvé. Nousavons au contraire toutes les preuves des méfaits de l’actiondes drogues psychiatriques.

En outre, nous savons également que la recherche faitesur l’efficacité des psychotropes est peu fiable, parceque l’efficacité est uniquement mesurée en fonction de laréduction des symptômes, non pas par rapport à la guéri-son ».70

Selon Elliot Valenstein, « On s’accroche aux théoriesnon seulement parce qu’il n’y a rien pour les remplacer, maisaussi parce qu’elles sont utiles pour promouvoir les traite-ments à base de médicaments ».71

LE CERVEAU, FAUX RESPONSABLEL’escroquerie du déséquilibre chimique

Elliot S. Valenstein

« Il n’existe aucun test pour mesurerl’état chimique du cerveau d’une personne vivante. »

Dr Elliot S. Valenstein,

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Le psychiatre allemand EmileKraepelin a d’abord défini la« schizophrénie » en tant quedementia praecox. Le terme« schizophrénie » a été inventéen 1908 par le psychiatre suisseEugen Bleuler.

Par la suite, on a découvert que lespatients schizophrènes de Kraepelinsouffraient d’une maladie communeappelée encephalitis lethargica[inflammation du cerveauprovoquant une léthargie] quicause des perturbations mentales.

Le DSM-II admet que « même si lecomité [de l’APA] avait essayé, iln’aurait pas pu arriver à un accordsur la nature de ce trouble ; il n’a pu se mettre d’accord que sur sa dénomination. »75

Les médicaments prescrits poursoigner la « schizophrénie »provoquent un comportementviolent et maniaque durant letraitement ainsi que durantle sevrage.

Des programmes efficaces menésaux États-Unis et en Italie prouventque « la schizophrénie » peut serésoudre sans médicamentspsychiatriques.

2

45

3

FAITS IMPORTANTS

1

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lors que la psychiatrie s’immisce deplus en plus dans notre vie quoti-dienne à travers le DSM et les psy-chotropes, la plupart des gensconsidèrent encore que sa tâche

principale est de soigner les patients atteints detroubles mentaux graves, susceptibles de mettre lavie en danger.

Dans ce cas, la psy-chiatrie s’occupe de la« maladie » queKraepelin avait toutd’abord étiquetée demen-tia praecox à la fin du XIXe

siècle et que le psychiatre suisse Eugen Bleuleravait ensuite nommée« schizophrénie » en1908.

Le psychiatre E.Fuller Torrey signale queKraepelin « a apposé unsceau médical définitifsur le comportementirrationnel en le nom-mant et en le catégori-sant. Celui-ci acquéraitainsi un véritable statutdans le monde médical,car il avait une appella-tion. ... Son système de classification continue encoreaujourd’hui à dominer la psychiatrie, non pas parcequ’il s’est révélé valable... mais parce qu’il a été lebillet d’entrée des comportements irrationnels dansla médecine ».77

Cependant, Robert Whitaker rapporte que lespatients que Kraepelin avait diagnostiqués comme

étant atteints de dementia praecox étaient atteintsd’une maladie physique, l’encephalitis lethargica[inflammation du cerveau provoquant une léthar-gie] : « Ces patients marchaient curieusement et souf-fraient de tics faciaux, de spasmes musculaires et d’accèssoudains de somnolence. Leurs pupilles réagissaient à lalumière lentement. Ils bavaient, également, avaient desdifficultés à avaler, souffraient d’une constipation chro-

nique et étaient incapablesd’effectuer des actions phy-siques volontaires. »78

La psychiatrie n’ajamais remis en questionles matériaux de Krae-pelin pour constater quela schizophrénie étaitsimplement un problèmephysique non diagnosti-qué et non traité. PourWhitaker, « la schizophré-nie était un concept tropimportant pour la revendi-cation de légitimité médicalede la profession. Les symp-tômes physiques de la mala-die étaient tranquillementabandonnés... Seuls lessymptômes mentaux sontrestés pour la caractériser defaçon générale : hallucina-

tions, illusions et pensées bizarres. »La psychiatrie continue à appeler la schizophrénie

maladie mentale, bien que, après un siècle de recher-ches, aucune preuve objective ne démontre son exis-tence en tant que réelle maladie ou anomalie physique.

Ce sont des français qui furent les premiers àdévelopper les neuroleptiques, ou antipsychotiques,

« Diagnostiquer quelqu’un commeschizophrénique peut donner une

apparence scientifique, surtout quandles biopsychiatres continuent de prétendre

qu’une maladie génétique cérébrale estimpliquée. Mais lorsque vous prenez durecul et observez ce que ces recherchesfont réellement, vous vous demandez

comment ils peuvent justifier leur travail...Ceci n’est pas une science. »76

Dr Ty C. Colbert, “Blaming our genes” Nos gènes blâmés, 2001

CHAPITRE QUATRELes plus vulnérables

en danger

A

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prescrits pour « engourdir le système nerveux pen-dant la chirurgie ». Les psychiatres ont compris trèsvite que les neuroleptiques engendraient des symp-tômes de la maladie de Parkinson et de l’encéphalitislethargica.79

Une dyskinésie tardive (la dyskinésie est unedétérioration permanente du mouvement volontairedes lèvres, de la langue, de la mâchoire, des doigts,des orteils et d’autres parties du corps) se manifestaitchez 5 % des patients après une année de traitementavec des neuroleptiques.80 Un autre risque connuétait le syndrome malin des neuroleptiques, réactiontoxique potentiellement mortelle durant laquelle lespatients ont de la fièvre et deviennent confus, agitéset très rigides. On estime qu’environ 100 000 améri-cains en sont morts.81

Pour contrer toute publicité négative, desarticles furent placés dans des publications médi-cales, exagérant les bienfaits des médicaments touten occultant leurs dangers. Pour Whitaker, dans lesannées 50, ce que les médecins et le grand publicapprenaient sur les nouvelles drogues était soigneu-sement travaillé : « Ce modelage d’opinion a bien sûrjoué un rôle décisif pour donner aux neuroleptiques uneimage de médicaments sûrs et efficaces pour les schizo-phrènes. »

Cependant, les résultats de recherches indépen-dantes étaient inquiétants. Dans une étude portantsur huit ans, l’OMS découvrit que les patients grave-ment dérangés mentalement de trois pays économi-quement défavorisés, l’Inde, le Nigéria et laColombie, dont le traitement ne comportait pasd’utilisation importante de médicaments, se por-taient extrêmement mieux que les patients affectésde troubles similaires aux États-Unis et dans quatreautres pays industrialisés. De fait, après cinq ans,« 64 % des patients des pays pauvres ne présentaient plusde symptômes et allaient bien. » Par contre, seuls 18 %des patients des pays prospères se portaient bien.82

Une deuxième étude utilisant le même critère de diagnostic aboutit à la même conclusion.83 Il étaitclair que les neuroleptiques étaient impliqués dans les résultats nettement inférieurs des paysindustrialisés.

Il fallut attendre 1985 pour que l’APA envoieune lettre de mise en garde à ses membres à proposde l’effet létal potentiel de ces médicaments. Et en-core, ce ne fut qu’après plusieurs procès retentissants

Dan s le film A Beautiful Mind(Un Homme d’exception)le prix Nobel John Nash nous est montré se remettant d’une “schizophrénie”

grâce aux toutes dernières drogues psychiatriques. En fait, Nash conteste cette version. Il ne prenait plus de médicaments psychiatriques depuis 24 ans et s’est remis de façon naturelle.

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« L’idée était que l’on pouvait souvent vaincrela “schizophrénie” en vivant une relation positive, plutôt qu’en prenant des médicaments, et qu’un

tel traitement débouchait en définitivesur une vie indiscutablement plus saine. »Dr Loren Mosher, ancien chef du centre d’études sur la schizophrénie

à l’Institut national américain de la santé mentale

qui « avaient conclu à une négligence des psychiatres etde leurs hôpitaux pour ne pas avoir averti leurs patientsde ce risque, avec des dommages de plus de 3 millions dedollars dans un cas ».

De nouvelles drogues « atypiques » pour soi-gner la schizophrénie furent lancées dans les années90. Elles promettaient de produire moins d’effetssecondaires.84 Cependant, un de ces médicamentsatypiques avait déjà été testé dans les années 60. Onavait alors découvert qu’il provoquait des attaques,une forte sédation, de la bave prononcée, une consti-pation, des incontinences urinaires, une prise depoids, des arrêts respiratoires, des accidents cardio-vasculaires et dans certains cas rares, la mort subite.Ce médicament fut introduit en Europe au cours desannées 70. Il fut ensuite retiré du marché aprèsqu’on eut réalisé qu’il provoquait également uneagranulocytose (réduction potentiellement mortelledes globules blancs) chez près de 2 % des patients.85

Dans le film A Beautiful Mind (Un homme d’ex-ception), on montre John Nash, lauréat du prixNobel, faisant confiance aux médicaments dernier cride la psychiatrie pour éviter une rechute de sa « schi-zophrénie ». Il s’agit en fait d’une fiction hollywoo-dienne, car Nash conteste la séquence du film qui lemontre prenant des « médicaments de dernière géné-ration » à l’époque où il a reçu le prix Nobel. Il neconsommait plus de drogues psychiatriques depuis24 ans et s’était remis de son état perturbé avec desmoyens naturels.

De nombreux programmes médicaux efficaces etsans danger destinés aux personnes gravement per-turbées ne reposent pas sur l’administration àoutrance de médicaments. Ce fait mérite d’êtreconnu, même si les livres d’histoire parrainés par lapsychiatrie n’en parlent pas.

Des traitements efficacesLe Dr Loren Mosher, ancien professeur de psy-

chiatrie clinique à l’école de médecine de l’Universitéde Californie à San Diego, était le directeur du centred’études sur la schizophrénie à l’Institut nationalaméricain de la santé mentale et dirigeait le groupeSoteria Associates à San Diego en Californie. Il ouvritla Maison Soteria en 1971 pour des jeunes diagnosti-qués comme « schizophrènes », qui y vivaient sansmédicament, entourés d’un personnel n’appartenantpas à la profession et formé à les écouter pour lescomprendre et leur apporter l’aide nécessaire, lasécurité et la reconnaissance de leurs expériences.Pour lui, « l’idée était que l’on pouvait souvent vaincre la“schizophrénie” en vivant une relation positive, plutôtqu’en prenant des médicaments, et qu’un tel traitementdébouchait en définitive sur une vie indiscutablement plussaine ».

« L’expérience fonctionna mieux que prévu. Sixsemaines après leur admission, les deux groupes mon-traient une amélioration significative et comparable, bienque les patients de Soteria n’aient généralement pas reçud’antipsychotiques. Deux ans après leur admission, lessujets traités à Soteria occupaient des postes de travailbien plus élevés, vivaient bien plus souvent de manièreindépendante ou avec des proches et étaient sujets à moinsde rechutes. Il est intéressant de relever que les patients deSoteria qui ne reçurent aucune médication neuroleptiquedurant les deux ans et qui étaient censés devoir connaîtreles moins bons résultats, réussirent en fait bien mieux queles sujets du groupe témoin qui se trouvaient en hôpital etrecevaient un traitement médicamenteux. »

À l’Institut d’Osservanza (d’observation)d’Imola en Italie, le Dr Giorgio Antonucci a traité desdizaines de femmes soi-disant schizophrènes vio-lentes. La plupart d’entre elles étaient attachées en

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permanence à leur lit(certaines depuis 20 ans).On employait des cami-soles de force ainsi quedes muselières en plas-tique pour empêcher lespatientes de mordre. LeDr Antonucci commençaà sortir les femmes deleur réclusion, consa-crant de nombreusesheures quotidiennes àleur parler et « à pénétrerleurs délires et leursangoisses ». A chaque fois,il entendait les récitsd’années de désespoir etde souffrances durant lesinternements. Sous sadirection, on abandonnatous les « traitements »psychiatriques et ondémantela certains despavillons psychiatriquesles plus oppressants. Ils’assura que les patientsétaient traités avec com-passion et respect et sansfaire usage de médica-ments. En fait, sous sesconseils, le pavillon leplus violent de l’établis-sement est devenu le plus calme. Après quelquesmois, ses patientes « dangereuses » étaient touteslibres ; on pouvait les voir se promener tranquille-ment dans le jardin de l’asile. Finalement, ellesétaient stables et ont quitté l’hôpital, après avoirappris à lire, à écrire, à travailler et à se prendre encharge pour la première fois de leur vie.

Les excellents résultats du Dr Antonucci ont étéobtenus pour un coût bien inférieur à celui des trai-tements qui étaient pratiqués auparavant.

De tels programmes constituent la preuve qu’ilexiste des réponses véritables et de l’espoir pour lespersonnes gravement dérangées.

Le Dr GiorgioAntonucci,

2ème en partant dedroite, et les patients qu’il a sauvés par la

communication et lacompassion.

Entre 1973 et 1996, le Dr Giorgio Antonucci(ci-contre et ci-dessus avec un patient) a démantelé quelques uns des pires

pavillons psychiatriques, tenant du campde concentration, en s’assurant que lespatients soient traités avec compassion,

respect, et sans drogues.

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L e 20 juin 2001, Andrea Yates, mère de famille etfemme au foyer texane, a rempli sa baignoire et ya noyé ses cinq enfants âgés de six mois à sept

ans. Pendant des années, Mme Yates, 37 ans, a en-chaîné hospitalisations, tentatives de suicide et périodesde dépression. Pourtant, le 12 mars 2002, le jury a rejetésa défense faisant état de son aliénation, la déclarantcoupable d’homicide volontaire.

Pour les hommes de loi et les médias, tout avait étédit et le cas était clos. Les explications des psychiatresétaient prévisibles : Mme Yates souffrait d’une gravemaladie mentale, « résistant aux traitements », ou bien« on lui a refusé des soins mentaux appropriés et de qualité ».

Mais tout cela n’a pas satisfait le bureau texan de laCommission des citoyens pour les droits de l’homme ; ila fait faire des examens indépendants des dossiers médi-caux de Mme Yates. Le Dr Edward G. Ezrailson, conseillerscientifique, signala que le cocktail de médicamentsprescrits avait provoqué une intoxication involontaire. Le« dosage excessif » d’un antidépresseur et des « dosesélevées et soudaines » d’un autre « ont aggravé soncomportement », déclara-t-il. Cela « l’a poussé aumeurtre ».86

Les recherches de l’auteur Robert Whitaker ont indi-qué que les médicaments antipsychotiques atténuenttemporairement la psychose, mais il met en garde, àlong terme, ceux-ci créent une plus grande prédisposi-tion biologique. Les neuroleptiques les plus puissantsont engendré un second effet paradoxal : l’akathisie [a,sans ; kathisia, s’asseoir ; une inaptitude à rester immo-bile]. On a établi un lien entre cet effet secondaire et uncomportement agressif et violent.

❚ En 1990, une étude a révélé que l’akathisie étaitla cause du 50 % de toutes les bagarres au sein despavillons psychiatriques. Les patients disaient « ressentirun violent désir de frapper quiconque se trouvait dansles environs ».

❚ Un rapport britannique de 1998 révèle qu’aumoins 5 % des patients consommant des ISRS (anti-dépresseurs) souffrent d’effets secondaires « facilementreconnaissables », incluant une agitation, de l’anxiété etde la nervosité. Environ 5 % des effets secondairessignalés sont des agressions, des hallucinations, uninconfort et une dépersonnalisation.

❚ En 1995, neuf psychiatres australiens ont signaléque des patients s’étaient mutilés ou devenaientprompts à user de violence lorsqu’ils prenaient des ISRS.Un patient a dit aux psychiatres : « Je ne voulais pasmourir, j’ai juste voulu déchiqueter ma chair. »

Effets de manque❚ En 1996, le National Preferred Medecines

Center Inc. de Nouvelle-Zélande a publié une étude sur« Les problèmes de sevrage » qui montrait que le se-

vrage des médicaments psychotropes pouvait provo-quer : 1) des phénomènes de rebond qui aggravent lessymptômes précédents d’une « maladie » et 2) de nou-veaux symptômes sans rapport avec l’affection originaleet que le patient n’avait jamais éprouvés.91

❚ Le Dr John Zajecka a signalé dans le Journal ofClinical Psychiatry que l’agitation et l’irritabilité que res-sentent les patients sevrésd’un ISRS peuvent débou-cher sur « de l’agressivité etdes tendances suicidaires ».

❚ Dans Lancet, revuemédicale britannique, leDr Miki Bloch a relevé quedes patients sont devenussuicidaires et criminelsaprès avoir arrêté deprendre un anti-dépres-seur. L’un d’entre eux avaitmême songé à faire du mal« à ses propres enfants ».

Alors que les psy-chiatres continuent à négli-ger le lien entre les médica-ments, le suicide et la vio-lence, le considérant pure-ment « anecdotique », lestribunaux commencent àagir là où les associationspsychiatriques omettent dele faire.

❚ Le 25 mai 2001, unjuge australien a accusé unanti-dépresseur psychia-trique d’avoir transforméDavid Hawkins, homme pai-sible et respectueux des lois,en tueur. Le juge BarryO’Keefe de la Cour suprêmede la Nouvelle Galles du Suda déclaré que, si Mr.Hawkins n’avait pas prit cetantidépresseur, « selon touteprobabilité, Mme Hawkinsn’aurait pas été tuée... »

❚ En juin 2001, un jurydu Wyoming a accordé 8 mil-lions de dollars aux prochesde Donald Schell. Ce dernieravait perpétré une tuerieaprès avoir pris un anti-dépresseur. Le jury déterminaque le médicament était à80 % à l’origine du massacre.

AVERTISSEMENTLa violence provoquée par les médicaments

Plusieurs études médicales montrent que les drogues psychia-triques provoquent des comportements violents ou suicidaires. Les meurtriers ci-dessous ont tués 39 personnes à eux tous.Ils suivaient un traitement à base de psychotrope.

Kip Kinkel

Mamoru TakumaDavid Hawkins

Jeremy Strohmeyer

Andrea Yates

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La psychiatrie est numéro 1 en matière de fraudes auxassurances, toutes disciplinesmédicales confondues.95

Dix pour cent des praticiens ensanté mentale reconnaissentavoir abusé sexuellementde leurs patients.

Une étude a révélé qu’unpatient sur 20 ayant été abusésexuellement par sonthérapeute était mineur,l’âge moyen étant de 7 anspour les filles et 12 ans pourles garçons.96

Une enquête menée auprès deplus de 530 psychiatres amontré que 25 % d’entre euxavaient choisi le domaine de lapsychiatrie à cause de leurspropres problèmespsychiatriques.97

Les psychiatres ont le tauxde suicide et de toxicomanie le plus élevé parmi lesmédecins98

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FAITS IMPORTANTS

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Le psychiatre américain Michael De Lain fut mis en prison pour deux ans en 2002

pour avoir abusé sexuellement une patiente âgée de 16 ans.

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armi les nombreuses raisons médicalesvalides pour résister à la vision de la santémentale préconisée par les psychiatres, il y aaussi le fait de préserver l’intégrité profes-sionnelle et la réputation des médecins.

Alors que la médecine a une histoire enviable faitede réussites et jouit de la reconnaissance populairegénérale, le public associe toujours la psychiatrie auxfosses à serpents, aux camisoles de force et à « Vol au-dessus d’un nid de coucou ».

Le développement de traitements brutaux (ECT,psychochirurgie, camisolede force chimique à based’antipsychotiques), ainsique son lourd passé remplid’échecs thérapeutiquesn’ont certainement pascontribué à améliorerl’image de la profession.

En matière d’escro-querie, la psychiatrie estconsidérablement sur-représentée. C’est dans lesecteur de la santé menta-le qu’a eu lieu le plus grosprocès pour escroquerie médicale dans l’histoire judi-ciaire des États-Unis, alors que ce secteur est le pluspetit secteur de la médecine.

Un enquêteur retraité du service californien derépression des escroqueries médicales révèle que l’unedes façons les plus simples de détecter une escroquerieest de passer en revue les registres des ordonnancesrédigées par les psychiatres.

Crimes sexuels :En 1998, une analyse effectuée à partir des actions

judicaires entreprises par la commission médicaleaméricaine contre 761 médecins punis pour des délits

à caractère sexuel entre 1981 et 1996 montra que lespsychiatres et pédopsychiatres y étaient plus repré-sentés que d’autres branches. En effet, alors qu’ils nereprésentent que 6,3 % des médecins du pays, 28 %de ces délits était perpétrés dans le cadre de cette pro-fession.100

En 1998, la commission sociale suédoise a publiéun rapport sur les plaintes reçues de la part depatients. On y lisait que les psychiatres étaient respon-sables de près de la moitié des mauvais traitementssignalés. Certains de ces cas étaient si choquants,

impliquant violence etabus sexuels, qu’ils ont étédénoncés auprès des auto-rités judiciaires.101

Entre 10 et 25 % despraticiens de la santé men-tale reconnaissent avoirabusé sexuellement deleurs patients.

Une étude nationaleaméricaine sur les rela-tions sexuelles entre théra-peutes et patients impli-quant des mineurs a

dévoilé que les thérapeutes abusent plus souvent desfilles que des garçons. L’âge des victimes féminines sesitue entre 3 et 17 ans, alors que, chez les garçonssexuellement abusés, il se situe entre 7 et 16 ans.102

Pendant ce temps, les psychiatres travaillent d’ar-rache-pied pour augmenter leur chiffre d’affaire enincitant les médecins généralistes à utiliser les listes decontrôle de diagnostic basées sur le DSM.

Etant donné que les praticiens éthiques créent lestanding de la profession, il appartient aux médecinsnon psychiatres de considérer quelles sont les retom-bées de tels actes sur la réputation de la médecine.

CHAPITRE CINQL’éthique médicale

en danger

« Suicide, stress, divorce : les psychologues et autres

professions de la santé mentalepeuvent en fait être plus“déglingués” que le reste

d’entre nous. »Psychology Today, 1997

C H A P I T R E C I N QL ’ é t h i q u e m é d i c a l e e n d a n g e r

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Dans une étude publiée dansun journal de psychiatrie en 1986,il apparaît que 83 % des personnesenvoyées en traitementpsychiatrique par des hôpitaux etdes assistants sociaux souffraientde troubles physiques nondiagnostiqués ; dans une autreétude, on a découvert que 42 %des personnes ayant reçu lediagnostic de « psychose »souffraient d’une maladieorganique.103

Selon les experts médicaux,un comportement indésirableou hyperactif a de nombreusesorigines qui peuvent inclure lesallergies, les additifs alimentaires,les toxines dans l’environnement,un sommeil inapproprié et certainsmédicaments.

Une étude du Journal of Pediatricsmontre que le saccharose (sucre)peut multiplier par 10 le tauxd’adrénaline chez les enfants.Cela aboutit à « une difficultéà se concentrer, de l’irritationet de l’anxiété ».

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FAITS IMPORTANTS

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n 2002, une enquête auprès de médecins detrois pays européens et aux États-Unis amontré que pour 72 % d’entre eux, les qua-lités qui décrivent le mieux un bon méde-cin sont la compassion, la bienveillance,

une bonne présentation et de bonnes aptitudes à écou-ter et à communiquer. C’est ainsi qu’ils pensent pou-voir aider leurs patients à être en meilleure santé et àmener une vie plus heureuse.

Le questionnaire leurdemandait égalementcomment on pouvait dis-tinguer un « trouble men-tal » d’une affection orga-nique. La réponse de 65 %d’entre eux fut que desexamens physiologiqueset des diagnostics cli-niques devraient toutd’abord écarter les pro-blèmes physiques.

Il est rare que lespsychiatres procèdent àdes examens physiolo-giques et à des diagnos-tics cliniques. Une listepré-établie de comporte-ments est consultée et le « diagnostic » est établi. Il neleur reste qu’à prescrire le médicament psychotrope.

Pour lutter contre le manque d’intérêt à son égard,l’Association mondiale de psychiatrie a publié un« Programme fondamental de psychiatrie à l’usage des étu-diants en médecine ». Son objectif est de former tous lesfuturs médecins à identifier et traiter la maladie men-tale. Ses auteurs déclarent avec une certaine candeur :« Comme la plupart des étudiants ne s’orienteront pas versla psychiatrie, il est de première importance qu’ils acquiè-

rent des attitudes appropriées ». Ces dernièresdevraient s’enseigner non seulement en psychiatrie,mais dans toutes les autres disciplines.105

Dans une liste de réformes souhaitables dans ledomaine de la santé mentale, Robert Whitaker, auteurde Mad in America (La folie en Amérique) déclare :« Mon plus grand souhait, cependant, serait un simple appelà l’honnêteté. Arrêtez de dire aux personnes diagnostiquéescomme schizophrènes qu’elles souffrent d’une trop grande

action de la dopamine ou dela sérotonine et que lesmédicaments « rééquili-brent » ces substances chi-miques cérébrales. Tout cebaratin est une forme d’es-croquerie médicale et il estimpossible d’imaginer unautre groupe de patients -souffrant par exemple ducancer ou de maladies car-dio-vasculaires - que l’ontromperait ainsi. »

Le Dr David B. Stein,psychologue clinicien etprofesseur associé depsychologie déclare :« On forme les médecins

pour qu’ils soignent. Ils veulent vraiment aider. Ils déclarentsouvent qu’ils n’ont pas le choix, que les médicaments sontla seule façon d’aider ces enfants [souffrant de THADA oude trouble de l’apprentissage]. En outre, les parents et lesenseignants les poussent constamment à rédiger des ordon-nances, ils veulent pouvoir immédiatement maintenir lecontrôle sur leurs enfants turbulents. Certains médecins yrépugnent ; beaucoup souhaitent une alternative. »106

Avec les diagnostics et les traitements psychia-triques qui ont un impact grandissant sur la vie des

CHAPITRE SIXQuelles solutions ?

« Oui, je crois que le serment d’Hypocrateest approprié - Il le fut pour moi en juin

1990 [lorsque je prêtais serment], en mars2001, et chaque jour de ma vie dans cette

profession à laquelle je suis honoréd’appartenir. Quelle est l’essence du

serment d’Hypocrate ? « Est-ce que jeprend soin des autres comme j’aimerais

qu’ils prennent soin de moi. »Un médecin, 2001

C H A P I T R E S I XQ u e l l e s s o l u t i o n s ?

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gens, on doit donc mettre l’accent sur les alternatives.Les alternatives suivantes que nous vous suggéronsproviennent d’années de travail en compagnie de pro-fessionnels de la santé qualifiés pour traiter de cesquestions médicales.

1) Vérifier si un problème physique est sous-jacent

Selon le manuel d’évaluation médicale du dépar-tement californien de la santé mentale (1991), « les pro-fessionnels de la santé mentale travaillant au sein d’un sys-tème de santé mentale ont l’obligation professionnelle dedétecter la présence de maladies organiques chez leurspatients...

Celles-ci peuvent être à l’origine du trouble mental dupatient [ou] le faire empirer... »107

En 1998, le conseil des services sociaux suédois amentionné plusieurs cas d’actions disciplinaires prises

à l’encontre de psychiatres. Dans l’un de ces cas, unpatient se plaignait de maux de tête, de vertiges etd’avoir une démarche chancelante.

Il a fallu qu’il se plaigne de ces symptômes auprèsdu personnel psychiatrique pendant cinq ans avantqu’un examen médical ne révèle une tumeur au cer-veau.108

Le Dr Thomas Dorman déclare : « ... souvenez-vousque la majorité des gens souffrent d’une maladie organique.Les cliniciens devraient par-dessus tout garder à l’espritqu’un stress émotionnel associé à une maladie chronique ouun état physique douloureux peut modifier l’humeur d’unpatient.

Dans ma pratique, j’ai rencontré une quantité innombrable de gens souffrant de douleurs dorsales chro-niques qu’on avait taxés de névrosés. Une déclarationtypique de ces pauvres patients est : “Je pensais vraimentdevenir dingue.” Souvent, dit-il, le problème pouvait serévéler être « un simple problème de ligaments du dos nondiagnostiqué. »109

2) On peut aider sans employerde médicaments psychotropes

Paul Runge, psychiatre allemand, dit avoir aidéplus de 100 enfants sans user de médicaments psy-chiatriques. Il a également contribué à réduire le do-sage prescrit par d’autres médecins. 110

Le Dr L. M. J. Pelsser du Centre de recherche surl’hyperactivité et le THADA à Middelburg (Pays-Bas)a fait la découverte suivante : 62 % des enfants décla-rés atteints de « THADA » montraient des améliora-tions de comportement notables suite à un change-ment de régime sur une période de trois semaines.111

Le Dr Mary Ann Block a permis à des milliers d’en-fants de se libérer en toute sécurité ou d’éviter lesmédicaments psychiatriques. Elle déclare : « Un grandnombre de médecins ne procède pas à un examen physiqueavant de prescrire un médicament psychiatrique... [desenfants] consultent un médecin, mais celui-ci n’effectue pasd’examen clinique ni ne recherche de problèmes de santé oud’apprentissage avant de poser un diagnostic de THADA etde prescrire un médicament.

Ce n’est pas ainsi qu’on m’a enseigné à pratiquer lamédecine. Pendant mes études médicales, on m’a appris àfaire un historique complet et un examen clinique. On m’aappris à tenir compte de ce que l’on appelle le “diagnosticdifférentiel”. Pour l’établir, on doit considérer toutes lescauses possibles et cachées des symptômes. »112

Le Dr Block vérifie la présence d’allergies et déve-loppe des solutions diététiques aux troubles de « com-portement ».

Elle mentionne une étude parue dans le Journal ofPediatrics (1995) révélant que le saccharose (sucre) peutmultiplier par dix le taux d’adrénaline chez l’enfant,résultant en « une difficulté à se concentrer, de l’irritationet de l’anxiété ».

L’accent doit être mis sur des testsmédicaux et des traitements pratiques

qui améliorent et renforcentles individus et peuvent sauverdes personnes d’une vie d’abus

psychiatriques.

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3) Les psychotropes peuvent masquer les problèmes physiques d’un enfant

Selon des experts de la médecine et de l’éducation,un comportement indésirable ou hyperactif a de nom-breuses origines. Celles-ci peuvent inclure les allergies,les additifs alimentaires, les toxines de l’environnement,un sommeil inapproprié, certains médicaments, le faitd’ignorer comment étudier, d’aller au-delà de mots malcompris et de s’ennuyer durant les cours en raisond’une intelligence ou d’une créativité exceptionnelle.

Le livre du psychiatre Sydney Walker III, TheHyperactivity Hoax (L’Imposture de l’hyperactivité),mentionne un grand nombre de causes pour un com-portement hyperactif : « Les enfants atteints d’unetumeur naissante au cerveau, ainsi que ceux qui souffrentd’empoisonnement par le plomb ou par les pesticides, peu-vent manifester des symptômes d’hyperactivité ou unmanque d’attention. Il peut en être ainsi des jeunes atteintsd’un début de diabète, d’une maladie cardiaque, ayant desvers, souffrant d’infections virales ou bactériennes, de mal-nutrition, de blessures à la tête, de troubles génétiques, d’al-lergies, d’exposition au mercure ou au manganèse, d’épilep-sie type “petit mal” et de centaines - j’ai bien dit des cen-taines - d’autres problèmes médicaux, mineurs, majeurs,voire susceptibles de mettre en danger la vie du malade. Tousces enfants sont cependant déclarés hyperactifs, ou souffrantde déficit de l’attention. »

Prescrire des psychotropes pour une maladie quin’existe pas, relève le Dr Walker, est tragique. En effet,« masquer les symptômes chez des enfants permet tout sim-plement à leurs troubles cachés de se perpétuer et, dans denombreux cas, d’empirer. »

Le Dr Walker compare ce phénomène à l’exempled’un patient qui se rend chez un médecin pour unejambe enflée ; le médecin diagnostique une « gros-seur », lui donne de l’aspirine et ne vérifie jamais si lagrosseur est une tumeur, une piqûre d’insecte ou unegangrène.

La place nous manque pour énumérer le grandnombre d’alternatives efficaces aux drogues psychia-triques. De son côté, la psychiatrie préférerait dire qu’iln’en existe aucune et se battre pour que cela ne change pas. Le praticien de la médecine doit alorschoisir entre les faits ou la fiction, les soins ou lacontrainte, la médecine ou la manipulation.

Nous éprouvons un grand respect pour la vraiemédecine, pratiquée dans un esprit d’honnêteté etd’éthique, donnant la primauté aux besoins et à lasanté du patient. En revanche, nous sommes résolu-ment opposés à toute forme de corruption et de conta-mination de la médecine par des soi-disant médecinsdont les déplorables échecs menacent non seulementle statut, l’honneur, l’humanisme et la valeur de lamédecine, a fortiori mettent en danger la vie de mil-lions de patients qui ont fait appel à cette professionpour obtenir de l’aide.

Prescrire des psychotropes pour unemaladie qui n’existe pas est unetragédie. En effet, « masquer les

symptômes chez des enfants permettout simplement à leurs troublescachés de se perpétuer et, dansde nombreux cas, d’empirer. »

Dr Walker, auteurde L’imposture de l’hyperactivité, 1998

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RECOMMANDATIONSRecommandations

L ’ I M P O S T U R E D E L A P S Y C H I AT R I ER e c o m m a n d a t i o n s

34

1234567

Installer dans les institutions psychiatriques un équipement complet de diagnostic,afin de pouvoir détecter des problèmes physiques sous-jacents. Embaucher des docteursen médecine non-psychiatres pour assurer cette fonction.

Qu’aucun des 374 troubles mentaux présentés dans le DSM - CIM ne soit remboursépar les assurances en raison de l’absence de validité scientifique.

Effectuer des audits financiers et cliniques de tous les hôpitaux psychiatriquespubliques et privées subventionnées par le gouvernement ou par les assurances, afinde s’assurer de leur respect des réglementations financières et de la véracité des infor-mations statistiques sur les admissions, les traitements et les décès.

S’assurer que les subventions et les couvertures d’assurance sont limitées aux traitementsmédicaux efficaces qui améliorent réellement l’état de santé.

Enquêter sur l’impact des procès pour escroquerie psychiatrique et fautes ou négligences professionnelles sur le coût des primes d’assurance payées par les généralistes et autresmédecins non psychiatres.

Personne ne devrait être forcé à suivre un traitement par électrochocs, psychochirurgie,ou tout traitement psychiatrique coercitif tels que l’administration forcée de médica-ments psychotropes. Les gouvernements devraient proscrire de tels abus.

Mettre en place des protections légales empêchant psychiatres et psychologues de vio-ler le droit de chacun à exercer ses droits civils, politiques, économiques, sociaux et cul-turels tels que reconnus par la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, laConvention internationale sur les droits civils et politiques ou la Convention euro-péenne des droits de l’homme.

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a Commission des Citoyens pour lesDroits de l’Homme (CCDH) a été fondéeen 1969 par l’Église de Scientologie afinde procéder à des investigations, révélerles violations des droits de l’homme per-pétrées par la psychiatrie et assainir le

domaine de la santé mentale. Aujourd’hui, la CCDHcompte plus de 130 bureaux dans 31 pays. Sesconseillers, appelés commissaires, comprennentdes médecins, des artistes, des avocats, des éduca-teurs, des hommes d’affaires et des représentantsdes droits de l’homme et des droits civils.

La CCDH ne prodigue pas de conseils sur leplan médical ou juridique. En revanche, elle colla-bore avec des médecins. L’effort de la CCDH portesurtout sur les « diagnostics » trompeurs et subjec-tifs de la psychiatrie, de surcroît dépourvus depreuves scientifiques ou médicales. Sur la basede ces faux diagnostics, la psychiatrie prescrit destraitements qui détruisent des vies, parmi lesquelsdes psychotropes qui masquent les problèmes phy-siques sous-jacents et empêchent la guérison.

L’action de la CCDH respecte la Déclarationuniverselle des droits de l’homme, en particulier

les points suivants, que la psychiatrie viole jouraprès jour :

Article 3 : « Tout individu a droit à la vie, à laliberté et à la sûreté de sa personne. »

Article 5 : « Nul ne sera soumis à la torture, nià des peines ou traitements cruels, inhumains oudégradants. »

Article 7 : « Tous sont égaux devant la loi et ontdroit sans distinction à une égale protection dela loi… »

Chaque jour, partout dans le monde, de fauxdiagnostics psychiatriques, des étiquettes stigmati-santes, des lois d’internement, ainsi que des « trai-tements » brutaux et dépersonnalisants plongentinutilement des milliers d’individus dans ce sys-tème coercitif. Ce système bafoue les droits del’homme qui s’appliquent aux patients et illustre lanotion même de violation des droits de l’homme.

La CCDH a inspiré et dirigé des centaines deréformes en témoignant à des audiences législativeset en organisant des audiences publiques sur lesabus de la psychiatrie. Elle collabore aussi avecles médias, les organismes chargés de l’applicationde la loi et les officiels du monde entier.

C O M M I S S I O N D E S C I T O Y E N S p o u r l e s D r o i t s d e l ’ H o m m e

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La Commission des Citoyens pour les Droits de l’Homme

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Page 38: L’imposture De La Psychiatrie

LA MISSION DE LA CCDH La Commission des Citoyens pour les Droits de l’Homme effectue des enquêtes

et divulgue les violations des droits de l’Homme commises en psychiatrie. Elle travaillede concert avec des organismes et des individus partageant la même aspiration,

et dont le but commun est d’assainir le domaine de la santé mentale. Elle poursuivrason action jusqu’à ce que disparaissent les pratiques abusives et coercitives

de la psychiatrie et que les droits et la dignité de tous soient respectés.

LA MISSION DE LA CCDH

Pour plus d’informations :CCHR International

6616 Sunset Blvd.Los Angeles, California 90028, U.S.A.

Téléphone : (323) 467-4242 • (800) 869-2247www.cchr.org • e-mail : [email protected]

Ou contactez le bureau de CCDH le plus proche (voir en fin d’ouvrage).

L’Honorable Raymond N. Haynes,Parlement de l’État de Californie :

« La CCDH est reconnue pour son travail delongue haleine visant à empêcher l’étiquetageinapproprié ainsi que le fait de droguer lesenfants avec des psychotropes… Les contribu-tions de la Commission internationale descitoyens pour les droits de l’homme sur le planlocal, national et international en matière de santémentale sont incalculables et illustrent une orga-nisation vouée aux idéaux de services de santémentale les plus élevés. »

Dr Julian Whitaker M.D.,Director du Whitaker Wellness Institute,Californie, auteur de Santé et soins :

« CCDH est la seule organisation à but monlucratif qui s’est penchée sur les abus des psy-chiatres et de la profession psychiatrique. La sur-

médication, l’étiquetage, les faux diagnostics,l’absence de protocoles scientifiques, tous ces faitsdont personne ne soupçonne l’existence, CCDHs’est focalisé dessus, les a portés à l’attention dupublic et des gouvernements et a permis de pro-gresser vers un arrêt de cette espèce de machineinfernale qu’est la profession psychiatrique.

Dr Fred Baughman Jr. Neurologue :

« Je pense qu’il y a beaucoup de groupesaujourd’hui qui se sentent concernés par l’in-fluence de la psychiatrie dans la société et dans lesécoles, mais aucun autre groupe que CCDH n’es-saye aussi efficacement d’exposer la fraude desdiagnostics et des drogues. C’est certainement legroupe le plus efficace et l’allié nécessaire de tousceux qui partagent ce souci et tentent de remédierà ces maux ».

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Page 39: L’imposture De La Psychiatrie

CCDH INTERNATIONALECommissaires et conseil consultatifLes commissaires de la CCDH soutiennent

officiellement la CCDH dans son travail afind’assainir le domaine de la santé mentale et depréserver les droits des malades mentaux.

Présidente internationaleJan EastgateCitizens Commission on Human Rights InternationalLos Angeles

Président national (États-Unis)Bruce WisemanCitizens Commission on Human Rights United States

Membre du conseilIsadore M. Chait

Commissaire fondateurDr Thomas Szasz, professeurÉmérite de psychiatrie au Centre des sciences de la santé de l’université de New York

Arts et spectaclesDavid CampbellRaven Kane CampbellNancy CartwrightKate CeberanoChick CoreaBodhi ElfmanJenna ElfmanIsaac HayesSteven David HorwichMark IshamDonna IshamJason LeeGeoff LevinGordon LewisJuliette LewisMarisol NicholsJohn NovelloDavid PomeranzHarriet Schock

Michelle StaffordCass WarnerMiles WatkinsKelly Yaegermann

Politique et droitTim Bowles, Esq.Lars EngstrandLev LevinsonJonathan W. Lubell, LL.B.Lord Duncan McNairKendrick Moxon, Esq.

Science, médecine et santéGiorgio Antonucci, M.D.Mark Barber, D.D.S.Shelley Beckmann, Ph.D.Mary Ann Block, D.O.Roberto Cestari, M.D. (aussi président de CCHR Italie)Lloyd McPheeConrad Maulfair, D.O.Coleen MaulfairClinton Ray MillerMary Jo Pagel, M.D.Lawrence Retief, M.D.Megan Shields, M.D.William Tutman, Ph.D.Michael WisnerJulian Whitaker, M.D.Sergej Zapuskalov, M.D.

ÉducationGleb Dubov, Ph.D.Bev EakmanNickolai PavlovskyPr Anatoli Prokopenko

ReligionRév. Doctor Jim Nicholls

AffairesLawrence AnthonyRoberto Santos

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Page 40: L’imposture De La Psychiatrie

Bureaux nationaux de CCDHCCDH France Commission des Citoyens pourles Droits de l’Homme – CCDH BP 76 75561 Paris Cedex 12 , France Tél. : 01 40 01 09 70 Fax : 01 40 01 05 20 E-mail : [email protected]

CCDH BelgiqueCommission des Citoyenspour les Droits de l’HommePostbus 55 2800 Mechelen 2, Belgique Tél. : 324-777-12494

CCDH Lausanne, SuisseCommission des Citoyens pourles Droits de l’Homme – CCDH Case postale 57731002 Lausanne, SuisseTél. : 41 21 646 62 26 E-mail : [email protected]

CCHR Zurich, SuisseCitizens Commission on Human Rights Switzerland Sektion Zürich Postfach 1207 8026 Zürich, SwitzerlandTél. : 41 1 242 77 90 E-mail : [email protected]

CCHR Ticino, SuisseCitizens Commission on Human Rights Ticino (Comitato dei cittadini per i diritti dell’uomo)Casella postale 6136512 Giubiasco, SwitzerlandTél. : 41 76 327 8379E-mail : [email protected]

CCHR Afrique du SudCitizens Commission on Human Rights South Africa P.O. Box 710 Johannesburg 2000 Republic of South Africa Tél. : 27 11 622 2908

CCHR Allemagne Citizens Commission on Human Rights Germany—National Office (Kommission für Verstöße derPsychiatrie gegenMenschenrechte e.V.—KVPM) Amalienstraße 49a80799 München, Germany Tél. : 49 89 273 0354 Fax : 49 89 28 98 6704 E-mail : [email protected]

CCHR AustralieCitizens Commission on Human Rights Australia P.O. Box 562 Broadway, New South Wales2007 Australia Tél. : 612-9211-4787 Fax : 612-9211-5543E-mail : [email protected]

CCHR AutricheCitizens Commission on Human Rights Austria (Bürgerkommission fürMenschenrechte Österreich) Postfach 130 A-1072 Wien, Austria Tél. : 43-1-877-02-23 E-mail : [email protected]

CCHR CanadaCitizens Commission on Human Rights Toronto27 Carlton St., Suite 304 Toronto, Ontario M5B 1L2 Canada Tél. : 1-416-971-8555E-mail :[email protected]

CCHR Danemark Citizens Commission on Human Rights Denmark (MedborgernesMenneskerettighedskommission—MMK) Faksingevej 9A2700 Brønshøj, Denmark Tél. : 45 39 62 9039 E-mail : [email protected]

CCHR Espagne Citizens Commission on Human Rights Spain (Comisión de Ciudadanos porlos Derechos Humanos—CCDH) Apdo. de Correos 18054 28080 Madrid, Spain

CCHR Finlande Citizens Commission on Human Rights FinlandPost Box 14500511 Helsinki, Finland

CCHR GrèceCitizens Commission on Human Rights65, Panepistimiou Str.105 64 Athens, Greece

CCHR HongrieCitizens Commission on Human Rights Hungary Pf. 182 1461 Budapest, Hungary Tél. : 36 1 342 6355 Fax : 36 1 344 4724 E-mail : [email protected]

CCHR IsraëlCitizens Commission on Human Rights Israel P.O. Box 37020 61369 Tel Aviv, Israel Tél. : 972 3 5660699 Fax : 972 3 5663750E-mail : [email protected]

CCHR ItalieCitizens Commission on Human Rights Italy (Comitato dei Cittadini peri Diritti Umani—CCDU) Viale Monza 120125 Milano, ItalyE-mail :[email protected]

CCHR Japon Citizens Commission on Human Rights Japan 2-11-7-7F KitaotsukaToshima-ku Tokyo170-0004, JapanTél./Fax : 81 3 3576 1741

CCHR MexicoCitizens Commission on Human Rights Mexico (Comisión de Ciudadanos porlos Derechos Humanos –CCDH)Tuxpan 68, Colonia RomaCP 06700, México DFE-mail :[email protected]

CCHR Monterrey, MexiqueCitizens Commission on Human Rights Monterrey,Mexico (Comisión de Ciudadanos porlos Derechos Humanos —CCDH)Avda. Madero 1955 PonienteEsq. Venustiano Carranza Edif. Santos, Oficina 735 Monterrey, NL México Tél. : 51 81 83480329Fax : 51 81 86758689 E-mail : [email protected]

CCHR NépalP.O. Box 1679Baneshwor Kathmandu, NepalE-mail : [email protected]

CCHR NorvègeCitizens Commission on Human Rights Norway (Medborgernes menneskerettighets-kommisjon,MMK)Postboks 8902 Youngstorget 0028 Oslo, Norway E-mail : [email protected]

CCHR Nouvelle-ZélandeCitizens Commission on Human Rights New Zealand P.O. Box 5257 Wellesley Street Auckland 1, New Zealand Tél./Fax : 649 580 0060 E-mail : [email protected]

CCHR Pays-BasCitizens Commission on Human Rights Holland Postbus 36000 1020 MA, Amsterdam Holland Tél./Fax : 3120-4942510 E-mail : [email protected]

CCHR République TchèqueObcanská komise za lidská práva Václavské námestí 17 110 00 Praha 1, Czech RepublicTél./Fax : 420-224-009-156 E-mail : [email protected]

CCHR Royaume-UniCitizens Commission on Human Rights United Kingdom P.O. Box 188 East Grinstead, West Sussex RH19 4RB, United Kingdom Tél. : 44 1342 31 3926 Fax : 44 1342 32 5559 E-mail :[email protected]

CCHR RussieCitizens Commission on Human Rights RussiaP.O. Box 35 117588 Moscow, Russia Tél. : 7095 518 1100

CCHR Suède Citizens Commission on Human Rights Sweden (Kommittén för MänskligaRättigheter—KMR) Box 2 124 21 Stockholm, SwedenTél./Fax : 46 8 83 8518 E-mail : [email protected]

CCHR TaiwanCitizens Commission on Human RightsTaichung P.O. Box 36-127Taiwan, R.O.C.E-mail : [email protected]

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3. “Controlling the diagnosisand treatment of hyperactivechildren in Europe,”Parliamentary AssemblyCouncil of Europe PreliminaryDraft Report, Mar. 2002,Statement from Dr. Paul Runge.

4. Ibid., point 46.

5. “Evolution of the number ofprescriptions of Ritalin(Methylphenidate) in theCanton of Neuchatel between1996 and 2000,” Dr. Jean-BlaiseMontandon, Public HealthService and Laurent Medioni,Chief of PharmaceuticalControl and AuthorizationDivision, Switzerland.

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7. Op. cit., ParliamentaryAssembly Council of EuropePreliminary Draft Report, Mar.2002.

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9. Louria Shulamit, M.D., fami-ly practitioner, Israel, 2002—quote provided to CCHRInternational 22 June 2002.

10. Gina Shaw, “The RitalinControversy—Experts DebateUse of Drug to CurbHyperactivity in Children,” TheWashington Diplomat, Mar. 2002.

11. Jeanie Russell, “The PillThat Teachers Push,” GoodHousekeeping, Dec. 1997.

12. Elliot S. Valenstein, Ph.D.,Blaming the Brain (The FreePress, New York, 1998), p. 4.

13. Ibid., p. 196.

14. Lisa M. Krieger, “Somequestion value of brain scan;

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15. Ibid.

16. Dr. Mary Ann Block, NoMore ADHD (Block Books,Texas, 2001), p. 35.

17. Op. Cit., Ty C. Colbert,Ph.D., p. 74.

18. Physician’s Desk Reference—1998 (Medical Economics Co.,N.J.), pp. 1896–1897.

19. Brian Vastig, “PayAttention: Ritalin Acts MuchLike Cocaine,” Journal of theAmerican Medical Association,22/29 Aug. 2001, Vol. 286, No. 8, p. 905.

20. Dr. David Stein, Ph.D.,Unraveling the ADD/ADHDFiasco (Andrews Publishing,Kansas City, 2001), p. 22.

21. Ibid., p. 20.

22. Ibid.

23. Diagnostic and StatisticalManual of Mental Disorders(DSM-IIIR) (AmericanPsychiatric Association,Washington, D.C., 1987), p. 136.

24. Sydney Walker III, M.D.,The Hyperactivity Hoax (St.Martin’s Paperbacks, NewYork, 1998), p. 47.

25. Op. cit., Dr. Jean-BlaiseMontandon and LaurentMedioni.

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39. Op. cit., Edward Shorter, p. 17.

40. Thomas Szasz, M.D.,Pharmocracy (PraegerPublishers, Westport, CT, 2001),p. 6.

41. Ibid.

42. Ibid.

43. John G. Howells, M.D.,World History of Psychiatry(Brunner/Mazel, Inc., NewYork, 1975), p. 264.

44. Ibid.

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48. Op. cit., Szasz, Manufactureof Madness,p. 312.

49. Stanley Finger, Origins ofNeuroscience: A History ofExplorations into Brain Function(Oxford University Press, NewYork, 1994), p. 58.

50. Op. Cit., Elliot S. Valenstein,p. 19.

51. Ibid., p. 19.

52. “Acknowledgements,” AWHO Educational Package—Mental Disorders in PrimaryCare, 1998, p. 3.

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56. Op. cit., Elliot S. Valenstein,p. 4.

57. “IMS HEALTH Reports 14.9Percent Dollar Growth in U.S.Prescription Sales to $145Billion in 2000,” IMSHealth.com,31 May 2001; “IMS Reports 11.5Percent Dollar Growth in ‘03U.S. Prescription Sales,”IMSHealth.com, 17 Feb., 2004.

58. Herb Kutchins & Stuart A.Kirk, Making Us Crazy: ThePsychiatric Bible and the Creationof Mental Disorders” (The FreePress, New York, 1997), pp.260, 263.

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RÉFÉRENCESRéférences

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66. Op. cit., David Healy, p. 174.

67. Op. cit., Elliot S. Valenstein, p.4.

68. Ibid., p. 125.

69. Op. cit., Lisa M. Krieger, TheMercury News, 4 May 2004.

70. Op. cit., Ty C. Colbert, Ph.D.,Rape of the Soul, p. 97.

71. Op. cit. Elliot S. Valenstein, p.4.

72. Op. cit., David Healy, Intro.,p. 5.

73. Op. cit., Joseph Glenmullen,p. 195.

74. J. Allan Hobson & JonathanA. Leonard, Out of Its Mind,Psychiatry in Crisis, A Call forReform (Perseus Publishing,Cambridge, Massachusetts,2001) p. 125.

75. Diagnostic and StatisticalManual of Mental Disorders II(American PsychiatricAssociation, Washington, D.C.,1968), p. ix.

76. Ty C. Colbert, Ph.D., Blamingthe Genes (Kevco Books,California, 2001), p. 73.

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78. Robert Whitaker, Mad inAmerica: Bad Science, BadMedicine, and the EnduringMistreatment of the Mentally Ill

(Perseus Publishing, New York,2002), p. 183.

79. Ibid., p. 203.

80. Ibid., p. 191, citing GeorgeCrane, “Tardive Dyskinesia inPatients Treated with MajorNeuroleptics: A Review of theLiterature,” American Journal ofPsychiatry, 124, supplement,1968, pp. 40–47.

81. Op. cit., Whitaker, p. 208,citing estimates of incidencerates for NMS vary from 0.2% to1.4%. At a rate of 0.8%, thatwould mean approx. 24,000cases annually from the 1960s tothe 1980s (with 3 millionAmericans on the drugs), withtotal deaths of 5,280 (24,000 x22% mortality rate) annually.Over a 22 year period, thatwould lead to more than 100,000deaths. At 0.4%, the numberwould be 50,000.

82. Op. cit., Whitaker, pp.227–228, citing L. Jeff, “TheInternational Pilot Study ofSchizophrenia: Five-YearFollow-Up Findings,”Psychological Medicine 22 (1992),pp. 131–145; Assen Jablensky,“Schizophrenia: Manifestations,Incidence and Course inDifferent Cultures, a WorldHealth Organization Ten-Country Study,” PsychologicalMedicine, supplement (1992) pp.1–95.

83. Op. cit., Robert Whitaker, p. 229.

84. Ibid., pp. 253–254.

85. Ibid., p. 258.

86. Edward G. Ezrailson, Ph.D.,Report on Review of AndreaYates’ Medical Records, 29 Mar. 2002.

87. Op. cit., Robert Whitaker, pp.182, 186.

88. Ibid., p. 188.

89. Charles Medawar,“Antidepressants Hooked onthe Happy Drug,” What DoctorsDon’t Tell You, Vol. 8., No. 11,Mar. 1998, p. 3.

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92. Op. cit., Joseph Glenmullen,p. 78.

93. Ibid., p. 78.

94. Jim Rosack, “SSRIs Called on Carpet over ViolenceClaims,” Psychiatric News, Vol.36, No. 19, 5 Oct. 2001.

95. Interview with New YorkState Dept. of Law, MedicaidFraud Control Unit, 15 Dec.1995, regarding 1995 health carefraud convictions in 1995 and1992 report, “Special ProsecutorArrests WestchesterPsychiatrist—NY StateEmployee—In $8200 Medicaidfraud,” Special Prosecutor forMedicaid Fraud Control Newsrelease, 6 Feb. 1992; Gilbert Geis,Ph.D., et. al., “Fraud and Abuseof Government Medical BenefitPrograms by Psychiatrists,” Am.J. Psychiatry, 142:2, Feb. 1998, p.231.

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INFORMATIONS IMPORTANTESpour le lecteur

La psychiatrie prétend être la seule autorité enmatière de santé mentale. Les faits, cependant,démontrent que la réalité est toute autre :

1. LES « TROUBLES PSYCHIATRIQUES » NE SONT PASDE VRAIES MALADIES. En médecine, certains critèresprécis doivent être réunis pour qu’un certain étatphysique soit appelé maladie. Des frissons et de lafièvre sont des symptômes. La malaria, la fièvretyphoïde sont des maladies. Des examens phy-siques confirment de manière objective l’existencede maladies somatiques. Alors qu’en psychiatrie,personne n’a pu prouver scientifiquement l’existen-ce de la moindre « maladie » mentale.

2. LES PSYCHIATRES NE TRAITENT QUE DES « TROU-BLES » MENTAUX, NON DES MALADIES RÉELLES.Alors que la médecine somatique a l’habitude desoigner des maladies, la psychiatrie ne traite quedes troubles. Un ensemble de symptômes observéschez différents patients est appelé trouble ou syn-drome, en l’absence d’une origine connue. JosephGlenmullen, de l’école de médecine de Harvard, ditconcernant la psychiatrie que « tous ses diagnostics nesont que des syndromes (ou troubles), des groupes desymptômes soi-disant apparentés, non des maladies .» LeDr Thomas Szasz, professeur émérite en psychia-trie, fait remarquer qu’ « il n’existe pas d’analyse san-guine ou autre test biologique permettant de certifier laprésence ou l’absence d’une maladie mentale, commec’est le cas pour la plupart des maladies physiques .»

3. LA PSYCHIATRIE N’A JAMAIS PU ÉTABLIR L’ORIGINEDES « TROUBLES ». D’importantes organisationspsychiatriques, tels l’Association américainede psychiatrie et l’Institut national américain de lasanté mentale admettent que les psychiatres igno-rent tout des causes ou des traitements des troublesmentaux. De même, ils ne connaissent pas les effetsspécifiques qu’auront leurs « traitements » sur le

patient. Ils n’avancent que des théories et des opi-nions divergentes dont le fondement scientifiquefait défaut.

Comme le déclarait un ancien président del’Association mondiale de psychiatrie :« L’époque où les psychiatres pensaient pouvoirguérir les malades mentaux est révolue. À l’ave-nir, les malades mentaux devront apprendre àvivre avec leur maladie .»

4. LA THÉORIE SELON LAQUELLE LES TROUBLESMENTAUX RÉSULTENT D’UN « DÉSÉQUILIBRE CHI-MIQUE » DANS LE CERVEAU EST UNE OPINION,NON UN FAIT. Une des théories psychiatriquesles plus répandues (en fait la clé pour la vente desmédicaments psychotropes) est que les troublesmentaux résultent d’un déséquilibre chimiquedans le cerveau. Comme pour d’autres théories, iln’y a aucune preuve biologique ni de quelqueautre nature qui puisse confirmer cette opinion.Elliot Valenstein, Ph. D., auteur de Blaming theBrain (Tout est la faute du cerveau) affirme qu’ « [Il]n’existe aucun test disponible pour mesurer l’étatchimique du cerveau d’une personne vivante .»

5. LE CERVEAU N’EST PAS LA VÉRITABLE CAUSE DESPROBLÈMES DE LA VIE. Les gens sont confrontésà des problèmes et des bouleversements dans leurvie de tous les jours qui peuvent à la longue susciterdes troubles mentaux, parfois graves. Mais, le faitde déclarer que ces troubles constituent une « mala-die du cerveau » qu’on ne peut soulager qu’à l’aidede pilules dangereuses est malhonnête, nuisible estsouvent fatal. De telles substances, souvent pluspuissantes qu’un narcotique, peuvent conduire à laviolence et au suicide. Elles masquent la véritablecause des problèmes de la vie et affaiblissentl’individu. Ainsi, la personne se trouve dans l’im-possibilité de recouvrer sa santé et de retrouverl’espoir d’une vie future plus saine.

Publiée par la Commission des Citoyens pour les Droits de l’Homme.

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Aux États-Unis, CCDH est une association à but non lucratif exemptée d’impôts par l’administration fiscale.

L ’éducation tient une place prépondérante dans toute initiativepour renverser le déclin social. La CCDH assume cette res-ponsabilité très sérieusement. Grâce à une large diffusion de

son site Internet, de livres, de lettres d’information et autres publi-cations, la CCDH renseigne de plus en plus de patients, de familles,de professionnels, de législateurs et autres personnes sur la vérité à

propos de la psychiatrie et sur ce qui peut et devrait être entrepris.Les publications de la CCDH – disponibles en 15 langues – mon-

trent l’impact destructif de la psychiatrie sur le racisme, l’éduca-tion, les femmes, la justice, la réhabilitation des toxicomanes,la moralité, les personnes âgées, la religion et autres domaines.Cette liste comprend :

La Commission des Citoyens pour les Droits de l’HommeSUSCITER UNE PRISE DE CONSCIENCE

MISE EN GARDE : Personne ne devrait interrompre sa consommation de médicamentspsychiatriques sans l’avis et l’assistance d’un médecin non psychiatre compétent.

LLAA VVÉÉRRIITTAABBLLEE CCRRIISSEE ddee llaa ssaannttéé mmeennttaalleeRapport sur la nature non scientifique de la psychiatrie et sur sonmanque de résultats, et recommandations

PPSSYYCCHHIIAATTRRIIEE :: UUNN SSEECCTTEEUURR CCOORRRROOMMPPUULLaa ffrraauuddee àà ggrraannddee éécchheelllleeRapport et recommandations

LL’’IIMMPPOOSSTTUURREE DDEE LLAA PPSSYYCCHHIIAATTRRIIEE –– LLaa ssuubbvveerrssiioonn ddee llaa mmééddeecciinneeRapport sur l’influence négative de la psychiatrie sur le systèmede santé, et recommandations

PPSSEEUUDDOOSSCCIIEENNCCEE –– LLeess ffaauuxx ddiiaaggnnoossttiiccss ddee llaa ppssyycchhiiaattrriieeRapport sur une imposture scientifique, et recommandations

SSCCHHIIZZOOPPHHRRÉÉNNIIEE –– UUnnee mmaallaaddiiee qquuii rraappppoorrttee àà llaa ppssyycchhiiaattrriieeRapport sur les mensonges et les faux diagnostics psychiatriques,et recommandations

UUNNEE RRÉÉAALLIITTÉÉ BBRRUUTTAALLEE –– LLeess ttrraaiitteemmeennttss nnuuiissiibblleess ddee ll aa ppssyycchhiiaattrriieeRapport sur les effets destructifs de l’électrochoc et de la psychochirurgie, et recommandations

VVIIOOLLSS EENN PPSSYYCCHHIIAATTRRIIEE –– LLeess ffeemmmmeess eett lleess eennffaannttss vviiccttiimmeessRapport sur les abus sexuels dans le domaine de la santé mentale,et recommandations

CCOONNTTRRAAIINNTTEESS FFAATTAALLEESS –– LLaa vviioolleennccee eenn gguuiisseedd ee «« ttrraaiitteemmeenntt »» ppssyycchhiiaattrriiqquueeRapport sur l’utilisation des mesures de contention dansles établissements de santé mentale, et recommandations

LLAA PPSSYYCCHHIIAATTRRIIEE –– PPlloonnggee llee mmoonnddee ddaannss ll ’’eennffeerr dd ee ss ddrroogguueessRapport et recommandations

RRÉÉHHAABBIILLIITTAATTIIOONN DDEESS TTOOXXIICCOOMMAANNEESSRapport sur les résultats désastreux des programmes psychiatriquesà base de méthadone et autres drogues de substitution,et recommandations

EENNFFAANNTTSS SSOOUUSS DDRROOGGUUEESS PPSSYYCCHHIIAATTRRIIQQUUEESS,, dd ee ss vv ii ee ss ddééttrruuiitteessRapport sur les faux diagnostics psychiatriqueset sur leurs conséquences, et recommandations

LLEESS JJEEUUNNEESS EENN DDAANNGGEERR –– QQuuaanndd llaa ppssyycchhiiaattrriiee ss’’eenn pprreenndd aauuxx eennffaannttss eett aaddoolleesscceennttss Rapport sur les programmes, tests et évaluations psychiatriquesdans les écoles, et recommandations

QQUUAANNDD LLEE DDAANNGGEERR PPSSYYCCHHIIAATTRRIIQQUUEE SSEE RRAAPPPPRROOCCHHEEDDEE VVOOUUSS –– LLeess ttrraaiitteemmeennttss ssoouuss ccoonnttrraaiinntteeRapport sur l’échec des centres psychiatriques en ville,et recommandations

LLEESS AARRTTIISSTTEESS EENN DDAANNGGEERR –– QQuuaanndd llaa ppssyycchhiiaattrriiee ss’’aattttaaqquuee àà llaa ccrrééaattiivviittééRapport et recommandations

QQUUAANNDD LLAA PPSSYYCCHHIIAATTRRIIEE AATTTTAAQQUUEE LLAA RREELLIIGGIIOONNRapport sur la subversion psychiatrique des croyances et pratiquesreligieuses, et recommandations

ÉÉRROOSSIIOONN DDEE LLAA JJUUSSTTIICCEE –– LLaa ppssyycchhiiaattrriiee ccoorrrroommpptt llee ddrrooiittRapport et recommandations : subversion psychiatrique destribunaux et des maisons de correction

AABBUUSS PPSSYYCCHHIIAATTRRIIQQUUEESS ssuurr lleess ppeerrssoonnnneess ââggééeessRapport et recommandations

TTEERRRREEUURR EETT CCHHAAOOSS ffaabbrriiqquuééss ppaarr llaa ppssyycchhiiaattrriieeRapport et rôle de la psychiatrie dans le terrorisme international,et recommandations

LLAA CCRRÉÉAATTIIOONN DDUU RRAACCIISSMMEE –– LLaa ttrraahhiissoonn ppssyycchhiiaattrriiqquueeRapport sur le rôle de la psychiatrie dans les conflits raciaux,et recommandations

LLAA CCOOMMMMIISSSSIIOONN DDEESS CCIITTOOYYEENNSS PPOOUURR LLEESS DDRROOIITTSS DDEE LL’’HHOOMMMMEESSaauuvveeggaarrddeerr lleess ddrrooiittss ddee ll ’’hhoommmmee ddaannss llee ddoommaaiinnee ddee llaa ssaannttéé mmeennttaallee

Crédits photo : page 6 : David Bartruff/Corbis ; page 21 : Gabe Palmer/Corbis ; page 24 : Najlah Feanny/Corbis ; page 27 : Reuters News Media Inc./Corbis ;NewsPix (NZ) ; The Sankei Shimbun ; two shots AP Wideworld Photos ; page 30 : Jose Luiz Pelaez, Inc./Corbis.

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Page 44: L’imposture De La Psychiatrie

L’IMPOSTURE DELA PSYCHIATRIE

La subversion de la médecineRapport sur l’influence négative de la

psychiatrie sur le système de santé, et recommandations

« Il est temps pour les psychiatres

de redevenir des médecins — pas

des voyants, des prêtres, des gourous

ou des distributeurs automatiques

de pilules, mais de vrais médecins. »

Dr Sydney Walker III,psychiatre et neurologue, 1996

Publié par la Commission des Citoyens pour les Droits de l’Homme

Fondée en 1969

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