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ANIMATION DES COMMUNAUTÉS CONNECTÉES, GUIDE PRATIQUE LUMIÈRE SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX

Lumière sur les réseaux sociaux

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  • 1 ANIMATION DES COMMUNAUTS CONNECTES, GUIDE PRATIQUE

    LUMIRE SUR LES RSEAUX SOCIAUX

  • 3La lecture du journal est la prire laque du matin de lhomme moderne

    Georg Wilhelm Friedrich Hegel, 1820

    La radio touche les gens dans leur intimit. Cest une relation de personne personne, qui ouvre tout un monde

    de communication tacite entre lauteurspeaker et lauditeur. Des profondeurs subliminales de la radio surgit lcho

    rsonnant des trompes tribales et des tambours antiques Marshall MacLuhan, 1964

  • Un guide du Ministre de la Culture et de la Communication Ralis sous la direction et linitiative dUniverscience

    Coordination ditorialeBenjamin Benita (Universcience)

    Rdaction Benjamin Benita

    Herv Kabla (Agence BeAngels)Millie Servant (Indpendante)

    Graphisme & Infographisme

    Millie Servant

  • 5PRFACE

    L univers numrique ne cesse de senrichir de nouveaux domaines, de conqurir de nouveaux territoires, de souvrir de nouveaux publics. Parmi ces avances, lune des plus marquantes est certainement la multiplication des rseaux sociaux. Ds leur apparition sur la toile, ils ont connu dans le monde entier un succs fulgurant. En France, la russite des oprations en ligne autour des Journes europennes du Patrimoine, de la Fte de la Musique, de la Nuit des muses ou encore de la Museum Week, au printemps dernier, montre quel point nos publics sont dj au rendez-vous. Une rcente tude value le taux de pntration des plateformes sociales en France prs de 70%, avec environ 1h30 de connexion par jour par utilisateur. Ces rseaux, par leur souplesse, leur ractivit et leur simplicit, constituent un espace de dialogue en constante expansion dans lequel notre ministre, lensemble de ses tablissements et de ses institutions, se doivent dtre toujours plus prsents, plus ractifs et plus imaginatifs. Tel est le but de ce guide des rseaux sociaux imagin par Uni-verscience et propos en licence CopyLeft toute la communaut du service public. Il permettra de mieux comprendre comment fonctionnent ces plateformes, mieux en apprcier les atouts pour nos institutions culturelles et, enfin, mieux identifier les bonnes pra-tiques. Principalement destin aux animateurs de communauts et aux personnes impliques dans la diffusion de contenus en ligne, il devrait aussi intresser tous les professionnels de la communication digitale. Vritable outil pdagogique, il a t conu pour diffrents niveaux de lecture et dans un format numrique consultable aussi bien sur tablette que sur smartphone. Il sera prochainement com-plt par un volet juridique et un volet sur les donnes personnelles, et mis jour chaque anne. Ce vritable vademecum accompagnera tous ceux qui ont cur de promouvoir la dimension pleinement participative de notre vie culturelle.

    Fleur PellerinMinistre de la Culture

    et de la Communication

  • 7 POURQUOI UN GUIDE

    SUR LES RSEAUX SOCIAUX ?

    La deuxime rvolution de lInternet a eu lieu. En quelques annes, le Web a pris une tournure sociale, communautaire, conver-sationnelle, dont les outils et les modes dengagement se sont rapidement imposs au grand public, aux politiques, aux entreprises et aux organisations de toutes sortes : les blogs, les rseaux sociaux, les sites de partage, sont devenus des outils accessibles tous.

    Petit petit, le Web social na plus uniquement concern la sphre du priv. Les usages professionnels des rseaux sociaux sont alls croissant ces dernires annes : les blogs dentreprise, les pages de fans sur Facebook, la prospection sur les rseaux sociaux pro-fessionnels, illustrent lappropriation par les entreprises et institutions de ces outils au quotidien.

    Dautre part, lventail dinstruments dexpression et doutils de communication est devenu trs vaste.

    Dans un tel contexte, linstitution doit pouvoir travailler sa prsence numrique la lumire dune comprhension fine de ces rseaux : quels sont les mcanismes de ces plateformes ? Sur quels critres doit-on fonder son choix de ton et de politique ditoriale ? Comment couter et comprendre les besoins des visiteurs ? Les questions sont aussi nombreuses que les rponses contras-tes.

    Les rseaux sociaux ont vocation devenir des lieux dcoute et de diffusion, des lieux o sinstaurent un nouveau type de relation entre une structure et un individu. Ils ne sont donc pas une fin en soi mais un moyen au sens du mdia pour inventer un nouveau type de communication, un nouveau genre dchanges,

    AVANT-PROPOS

    moins formels, et qui laisse davantage la place au dialogue quau discours. Encore faut-il savoir comment les investir et cest bien-l lambition de ce document que dacculturer ce mdia, de donner comprendre et daccompagner le changement des mentalits et des pratiques.

    QUI CE DOCUMENT

    EST-IL DESTIN ?

    Ce document sadresse en priorit aux anima-teurs de communauts (community managers*) des tablissements culturels, qui sont amens utiliser les rseaux sociaux dans un cadre professionnel. Il sadresse plus gnralement tous ceux qui sintressent ou qui pratiquent la communication digitale.

    Ce guide nest pas fig, il voluera en fonc-tion de lactualit des rseaux sociaux, mais aussi de vos retours, de vos commentaires et des attentes que vous exprimerez.

  • 9 1. PANORAMA

    2. DANS LINSTITUTION CULTURELLE

    3. MODE DEMPLOI

    4. MEMENTO

    5. CONCLUSIONS

    6. ANNEXES

    SOMMAIRE

    Le Web social 13

    Historique 15

    Cartographie 16

    Forums vs. blogs 18

    Pros vs. persos 20

    Pourquoi? 27

    Comment ? 29

    Quand ? 31

    Plan stratgique 37

    Phases stratgiques 39

    crire 41

    Publier 43

    Modrer 45

    Glossaire 59

    (Res)sources 63

    Crdits 65

    Rgles de conduite 51

    To-do list 55

  • 11

    Le Web social 10

    Historique 12

    Cartographie 14

    Forums vs. blogs 16

    Pros vs. persos 18

    PREMIRE PARTIE

    PANORAMA

  • Le passage de la culture du read only la culture duread and write : Texte en franais de Sbastien Broca, Lawrence Lessig, Remix. Making art and commerce thrive in the hybrid economy http://goo.gl/ciMzk

    Article Wikipedia en anglais sur la Remix culture http://goo.gl/7GB01

    OPENDATA

    STORY TELLING

    DO IT YOURSELF

  • 13

    LA CULTURE

    DU READ AND WRITE

    Les rseaux sociaux reprsentent une avance du Web vers plus dinteractivit et de facilit dutilisation. Pour les institutions culturelles, cela marque lavne-ment dun nouveau rapport aux contenus dont ils sont les ambas-sadeurs. Mais quest-ce que cela veut dire ?

    Auparavant, dans les modes de communication traditionnels, le public tait un simple rcep-teur . Aujourdhui, il peut non seulement ragir aux contenus qui lui sont proposs, mais gale-ment crer les siens, transformer ceux des autres et interagir avec eux. Il est devenu un acteur .

    Cette dimension est au cur des enjeux soulevs par lutilisation des rseaux sociaux et en fait sa spcificit et sa complexit.

    LUSAGER CONCEPTEUR

    Ces dernires annes ont donc vu progressivement disparatre le statut du consommateur pur et simple au profit dun nouveau profil hybride appel usager concepteur . Dornavant, lusa-ger devient prescripteur, il veut participer la gnse de lobjet quil convoite, du projet ou de quelque cration que ce soit. Il veut tre actif dans le processus de cration.

    Cette caractristique est essen-tielle pour comprendre comment agir sur les rseaux sociaux. Il ne sagit plus, comme lors dune campagne de communication traditionnelle, de communiquer unilatralement une masse anonyme dindividus. Il est devenu ncessaire de proposer un contenu individualis et personnalisable, qui sadapte la singularit de chacun. Pour le public, les rseaux sociaux sont un moyen de personnaliser leur visite, dindivi-dualiser leur exprience, de jouir dun accompagnement unique. Ces plateformes ont, ce faisant, acquis un statut qui est de lordre de celui dun outil multifonction.

    Il faut donc offrir au public la pos-sibilit de consulter du contenu mais aussi dtre actif par rapport ce contenu. Il faut lui donner la parole, lui rpondre, mais aussi lui donner loccasion de crer, de modifier, dinteragir, etc. Pas question donc de napprhender les plateformes sociales que comme des lieux o lon diffuse de linformation, ce serait passer ct de ce qui fait leur intrt.

    LE WEB SOCIAL OPEN DATA,

    STORYTELLING

    ET DO IT YOURSELF

    Ces usages permettent de souligner trois caractris-tiques remarquables du Web social : louverture des donnes (open data), le storytelling et le do it yourself.

    Louverture des donnes (open data), reprsente la fois un mouvement, une philosophie daccs linformation et une pratique de publication de donnes librement accessibles et exploi-tables (dfinition Wikipdia). Le visiteur peut ainsi chercher des images, des vidos, des articles, des playlists qui lui permettront dapprhender diffremment du contenu.

    Le storytelling, est une mthode utilise en communication fonde sur une structure narrative du discours qui sapparente celle des rcits. Le visiteur met donc en rcit son exprience sociale et/ou culturelle.

    Le do it yourself (DIY) enfin, cest sa capacit non plus recevoir un contenu mais en crer son tour : la boucle est alors boucle, et le contenu do it yourselfcr par cet utilisateur deviendra un contenu en open data pour un autre.

    Dornavant, lusager devient prescripteur. Il veut tre actif dans le processus de cration.

  • HISTORIQUE

    1994Peer to peer

    Napster

    1982Le Minitel

    1980USENETRseau de forums

    1971Premier email

    1991World Wide Web

    1994Premier blog

    1998Premier hbergeur

    de sites web (Geocities)

    2000WIKIPEDIA

    2002FRIENDSTER

    Rseau social

    2003MYSPACE

    2003WORDPRESS

    2004FACEBOOK

    2004FLICKR

    2005YOUTUBE

    2006TWITTER

    2007IPHONE

    2005+ de 300 millions de recherchespar jour sur Google

    2010PINTEREST

    2010IPAD

    2009FOURSQUARE

    2010INSTAGRAM

    2011GOOGLE +

    2003LINKEDIN

    201250% des lieux culturelssont sur Facebook

    ANNEES 2000QR CODES

    2004La tl connecte

    2013VINE

    SUIVRE

  • 15

    1994Peer to peer

    Napster

    1982Le Minitel

    1980USENETRseau de forums

    1971Premier email

    1991World Wide Web

    1994Premier blog

    1998Premier hbergeur

    de sites web (Geocities)

    2000WIKIPEDIA

    2002FRIENDSTER

    Rseau social

    2003MYSPACE

    2003WORDPRESS

    2004FACEBOOK

    2004FLICKR

    2005YOUTUBE

    2006TWITTER

    2007IPHONE

    2005+ de 300 millions de recherchespar jour sur Google

    2010PINTEREST

    2010IPAD

    2009FOURSQUARE

    2010INSTAGRAM

    2011GOOGLE +

    2003LINKEDIN

    201250% des lieux culturelssont sur Facebook

    ANNEES 2000QR CODES

    2004La tl connecte

    2013VINE

    SUIVRE

  • PUBLICATION

    PARTAGE

    LOCALISATION

    RSEAUTAGE PRO

    Les rseaux sociaux professionnels sont aux collaborateurs ce que les rseaux sociaux personnels sont aux amis : un lieu pour se retrouver, changer, parta-ger... ceci prs quils portent davantage dintrt au rseautageet la notion dopportunit. Si le principal objectif des rseaux sociaux personnels est de retrouver ses amis existant et de partager du contenu et de lexprience avec eux, lattention porte tendre son nombre d amis nest pas si importante que sur les rseaux profes-sionnels dont un des buts principaux est daccrotre son rpertoire de contacts... Ils offrent galement la possi-bilit de rassembler une communaut demploys dune mme structure et de favoriser une certaine cohsion.

    Les rseaux sociaux de localisation ne prennent tout leur sens que lis un terminal mobile quip dun systme de golocalisation. Le panel dutilisation de tels outils est vaste, du simple partage par linternaute de sa position ou de son activit sportive la rcupration de flux de donnes golocalises et filtres par dautres paramtres.

    Les plateformes de publication sont davantage tournes vers la production et la diffusion dun contenu, sous la forme du blog* ou du microblog, mais aussi du wiki. Ils constituent la plupart du temps de prcieux outils de veille.

    Les rseaux sociaux de partage se consacrent, comme leur nom lindique, au partage de contenu (vido, image, son, etc.) cr ou non par lutilisateur. Ils constituent un vrai lieu de visibilit pour nimporte quelle pratique amateure - ou professionnelle - tant donn leur fort potentiel de viralit.

    CARTOGRAPHIE

    Du fait des possibilits offertes par le numrique et de la multitude dacteurs prsents dans un secteur facile daccs, une large varit de rseaux et de commu-nauts sest dveloppe en ligne.Dans cet cosystme de rseaux en perptuelle mutation, il nest pas toujours ais de mener une politique cohrente de prsence en ligne.Chaque famille de rseaux possde en effet un public, un rythme, un contenu et une utilisation qui lui est propre.

    Youtube, Vimeo, Myspace, Deezer, Instagram, Flickr*, etc.

    Viadeo, LinkedIn, etc.

    Foursquare, etc.

    Twitter, Google+, Blogger, etc.

  • 17

    scoop.it

    RSEAUX GNRALISTES

    CURATION*

    Tous ces rseaux sont autant doutils pour le dploiement dune politique effet tche dhuile , cest dire une action diffuse et cohrente qui donne naissance un phnomne de raction en chane pour davantage de visibilit.

    Il existe enfin des rseaux dits gn-ralistes car pouvant appartenir plusieurs familles. Certaines plateformes permettent en effet de publier du contenu, den partager ou den recom-mander dautre, de tenir une discussion, de se localiser, etc.

    Mais si se limiter ce type de rseaux pourrait tre tentant, le risque est de dvelopper une action qui sera perp-tuellement en bout de chane . Les utilisateurs ont tendance publier en premier lieu leur contenu sur les plate-formes spcialises puis partager ce contenu sur les gnralistes (dautant quil est dornavant possible de relier entre elles les diffrentes plateformes pour en partager automatiquement le contenu). Se limiter ces dernires, cest sassurer de ne toucher quune majo-rit tardive et non experte .

    linverse, dvelopper son action sur tout le panel des familles de rseaux sociaux peut prsenter le risque dune fragmentation de laudience.

    DISCUSSION

    Si tous les rseaux sociaux, de manire gnrale, font preuve dinteractivit, cer-tains rseaux sociaux sont entirement ddis la discussion. Les individus peuvent communiquer entre eux, mais pas seulement. Les structures, entreprises et institutions peuvent elles aussi participer au dialogue. Il existe aujourdhui des plate-formes offrant par exemple aux visiteurs de centres culturels de dialoguer avec les conservateurs et les acteurs de la structure.

    Les rseaux sociaux de curation* proposent lutilisateur slectionner des contenus (ou des fragments de contenus) provenant de lInternet tout entier et de les organiser dans une forme nouvelle pour servir une intention ditoriale prcise. Cette curation* prend plusieurs formes selon les plateformes et laisse une marge de manuvre lutili-sateur plus ou moins grande, certaines plateformes proposant une curation* automatique des contenus des proches de lutilisateur, dautres lui laissant beaucoup plus le champ libre. Pour les institutions, ces plateformes peuvent constituer un lieu de visibilit certain tout en valorisant ses ressources en ligne par exemple. Ils peuvent galement tre un moyen de prolonger une exposition et den approfondir les contenus. noter que des rseaux de curation* spciale-ment ddis lart ont dj vu le jour, cest le cas de Pictify.

    Facebook*

    Ask a curator, etc.

    Scoop it !, Pinterest, etc.

  • FORUMS LES DINOSAURES DU WEB SOCIAL

    Apparus il y a maintenant un certain nombre dannes, les forums* ne sont pas proprement parler une nouvelle technologie. Les forums sont ns ds les premires annes de diffusion du Web auprs du grand public, vers le milieu des annes 90.Ils sont les hritiers despaces de discussions appels newsgroups, qui, dans la dcennie qui prcda, permettaient aux premiers utilisateurs de lInternet - pour beaucoup des chercheurs - de discuter entre eux de sujets varis, pas forcment professionnels.

    SPCIALITE VERSUS INTIMIT

    la diffrence des rseaux sociaux, les forums placent en leur centre non pas les profils des utilisa-teurs mais un thme, un sujet qui les rassemble. Par consquent, le niveau requis dimplication de son identit y est relativement faible.

    UNE STRUCTURE RIGIDE

    Tous les membres dun forum sont galit de droits, lexception des administrateurs en charge des aspects techniques et des modrateurs dont le rle consiste viter les drapages les insultes ou le contenu publicitaire. Tout internaute peut lancer un sujet de discussion sur un forum, partir du moment o il sy est inscrit.Nanmoins, leur fonctionnement fait ressortir un schma assez hirarchique par rapport aux autres types de mdias sociaux (administrateurs, modra-teurs, nouveaux ou anciens membres) et font preuve dune structure assez rigide (catgories et thmes prcis exigs pour chaque post).Grce leur forte thmatisation, les forums sont trs bien rfrencs sur le moteurs de recherche. Ils jouissent par consquent dune trs forte visibilit.

    LE VRAI LIEU DU DIALOGUE

    Cest pourtant dans les forums que lon retrouve la forme la plus authentique du dialogue communau-taire. De relles discussions y sont menes, et non de simples commentaires individuels.

    Structure par sujets/thmatiques/topics

    FORUM nom masc.sing.

    Provenant du latin et popularis par langlais. En anglais, forum* a le sens de runion ou de

    dbat. En latin, il dsigne la place publique.

    Une communaut parole gale (+ un modrateur)

    Haut degr dinteractivit

    Anonymat frquent / Avatars

    Tourn vers la communaut

  • 19

    BLOGS TOUT POUR LA PUBLICATION

    Les blogs sont des sites Internet qui permettent leurs dtenteurs de publier rapidement toutes sortes de contenus (textes, images, vidos) sans disposer de connaissances techniques en program-mation et en conception de sites internet. Apparus la fin des annes 90, ils sont lvolution naturelle de ce quon appelait lessites per-sos au dbut du Web.

    LE DISCOURS DUN SEUL Au contraire du forum, le blog* ne connait quun utilisateur unique (ou plusieurs utilisateurs runis sous une mme (id)entit). La production de contenu ne se fait donc pas sous forme de discussion interactive mais davantage sous la forme dun discours tourn vers lextrieur, sadressant tous.

    LA PROFESSIONNALISATION DES BLOGS

    On trouve certains sites Internet comprennant une partie blog, pour leur permettre de publier rapidement et rgulirement des articles concernant lactualit de la structure.

    Tout comme les rseaux sociaux, les blogs ont eux aussi vu leur progressive professionnalisa-tion. Les journaux personnels ont laiss leur place de vritables outils professionnels de communication forte valeur ajoute. En quelques mots, les blogs sont des spcialistes de confiance, le plus souvent sur des domaines dter-mins, sadressant des communauts.

    Structure chronologique en articles

    BLOG nom masc.sing.

    N de la contraction de Web et log (registre en anglais), un blog* est un type de

    site Web ddi la publication rgulire.

    Un blogueur* / une entit qui sadresse tous

    Faible degr dinteractivit

    Identit marque du blogueur*

    Tourn vers laudience extrieure

    Lesjournaux personnelsont laiss leur place de vritables outils professionnels de communication forte valeur ajoute.

  • PROS/PERSOS DES RSEAUX MIROIRS ?

    Rseaux personnels et rseaux professionnels : deux grands types de plateformes en apparence bien dis-tincts... mais qui le sont de moins en moins.

    DES RSEAUX DISTINCTS...

    Commenons par les diffrences apparentes : elles dcoulent des choix de structure et de finalit de ces rseaux. Concernant les objectifs: si les rseaux personnels sont davantages tourns vers le pass immdiat (jai fait), les rseaux professionnels le sont davantage vers les aspirations futures (je peux / pourrais faire). Concernant les moyens: alors quil sagit sur ces premiers de stimuler des relations sociales, garder le contact avec des proches, se divertir, il sagit davantage pour les seconds de se crer et prserver une identit professionnelle, se crer un rpertoire, rechercher des opportunits et garder contact. Ainsi, concernant la relation au rseau, on voit bien apparatre deux approches bien dis-tinctes : on passe du temps sur les rseaux person-nels, alors quon en investit sur les professionnels.

    ... MAIS PAS TANCHES

    Pourtant, les frontires sont poreuses. Ce nest pas parce quon les qualifie de personnels que ces rseaux sont pour autant entirement ddis la vie prive. Depuis plusieurs annes, les entreprises ont investit largement ce terrain, transformant ces plateformes de cercles ferms en outils de com-munication pour les structures et de veille pour les utilisateurs.

    ET LES USAGERS ?

    Ce mlange des genres est accentu par le fait que les utilisateurs eux-mmes ne distinguent plus avec autant dattention la sphre prive de la sphre profession-nelle. Ainsi, environ huit employs sur dix restent en contact avec leur sphre professionnelle aprs avoir quitt le travail. Nombreux sont galement ceux qui utilisent leurs terminaux personnels pour un usage professionnel, le systme du BYOD (Bring Your Own Device) commence dailleurs se dvelopper dans un grand nombre dentreprises.

    On y parle du vcu

    Les hobbies en sont le noyau

    On les consulte frquemment et pendant des laps de temps longs

    On y partage des mdias `(photos, films,etc.)

    Les entreprises y cherchent de potentiels clients.

    Rseaux sociauxpersonnels

  • 21

    Y A-T-IL UN PILOTE DANS LAVION ?

    Deux questions se posent alors : celle de la scurit des donnes de la structure et celle de la sauvegarde de la vie prive des employs. Dans de telles situations, faire la part des choses nest pas toujours facile; cest pourquoi des outils viennent souvent faciliter la vie des utlisateurs.

    PROTGER LA STRUCTURE

    Ainsi, concernant la protection des donnes de la structure, divers solutions existent, notamment la virtualisation dun tlphone pour y sparer ce qui relve du personnel et du professionel, mais aussi des plateformes scurisant laccs au systme de lentreprise tout en autorisant lutilisation de logiciels personnels. Cela permet aux structures dautoriser leurs employs utiliser leur systme dexploitation habituel comme environnement par dfaut, tout en sassurant quils voluent pour leur usage professionnel sur un systme dexploitation virtualis plus scuris et limit.

    PROTGER LEMPLOY

    Pour ce qui est de la question de la vie prive de lem-ploy, il convient dtre vigilant concernant les donnes personnelles mais galement au sujet du temps de travail. En effet, sil est souvent dit que le community manager* ne compte pas ses heures , il reste possible dallger ce temps allou.

    Tout dabord, il est possible dviter au community manager* un travail de veille permanent en mettant en place un systme dalertes : il sera ainsi prvenu en cas dinteraction et pourra y rpondre le plus vite possible. Pour ce qui est des publications, il est possible de mettre en place un systme de programmation automatique (soit directement au sein du rseau social ou via un logiciel centralisateur).Toutefois, lusage de ces outils ne doit pas devenir systmatique et doit tre contrl et surveill de prs.

    Les frontires sont poreuses.Les entreprises ont investit largement le terrain des rseaux personnels.

    On y parle des opportunits futures

    Le travail et lexprience priment

    On les consulte occasionnellement et rapidement

    On y partage des expriences et des parcours.

    Les recruteurs y cherchent de potentiels employs

    Rseaux sociaux professionnels

  • 23

    Pourquoi? 25

    Comment ? 26

    Quand ? 28

    SECONDE PARTIE

    DANS LINSTITUTION CULTURELLE

  • Mmoire de fin dtude bas (entre autres) sur un cours de Laurence Allard :

    Julia Pentecouteau, Les muses et les rseaux sociaux numriques:une nouvelle relation avec les publics ?

    http://goo.gl/nH7Zu

  • 25

    LE POURQUOI DU COMMENT...

    Pourquoi tre prsent sur les rseaux sociaux quand on est une institution culturelle ? vrai dire, le site Internet constitue dj pour le visiteur une mine dinformations et il lui est toujours possible de contacter ltablissement en cas de question.

    SOUS UN AUTRE JOUR

    Prendre la parole sur les rseaux sociaux, cest parler au nom de son institution. Cest reprsenter son srieux et son expertise et donc aussi loccasion de raffirmer ses valeurs, dvoiler ses missions, montrer ses rseaux et confirmer sa singularit.Mais cest galement loccasion de la montrer accessible, plus humaine et ouverte et de tisser une relation de confiance et de proximit ; en rpondant prsent sur les plateformes sociales, linstitution donne en effet une image de modernit et se crdibilise ; dautre part, lutilisation des mmes outils dexpression que ses publics ( puisque vous y tes, nous y serons ) est un signe dune volont de dialogue et de rapprochement.

    Dans le concret, cela peut par exemple se traduire par un ton dcriture plus proche, par des conte-nus plus exclusifs tels que laccs aux coulisses la vie quotidienne de linstitution, le tout sur un mode amical et ouvert. La cration de comptes individuels nominatifs de certaines personnes de linstitution peut galement renforcer ce sentiment douverture : un musologue, un directeur ou une attache de presse impliqus dans les conversations sociales est un signal institutionnel douverture.

    UN RISQUE POUR LINSTITUTION ?

    Nous lavons vu, les rseaux sociaux sont aussi un moyen de privilgier une relation plus intime et conviviale avec ses publics.

    En prfrant le dialogue au discours, les institutions culturelles semblent prendre un risque, celui de mettre en danger leur autorit et leur expertise. En fait, lexprience montre que les institutions qui valo-risent la participation de leurs usagers voient leur

    autorit lgitime car elles se montrent capables daccueillir leur parole tout en continuant jouer leur rle de producteurs de contenu.

    DE NOUVEAUX ENJEUX

    En plus de pouvoir rappeler leurs raisons dtre et de se rapprocher de leurs publics, les institutions peuvent saisir dautres opportunits.

    La mise en rseau du monde offre tout dabord la possibilit de cibler de nouveaux publics: vous souhaitiez vous adresser aux sniors mais ne saviez pas vraiment comment procder, vous pouvez maintenant leur parler directement ! Alors bien sr cela nest pas aussi simple que cela et demande de mettre en place une mthodologie (cf. PLAN STRATGIQUE, page 36) mais il sagit dun grand pas en avant dans cette direction.

    Dautre part, linstitution dispose de la lgitimit fonder et animer des communauts autour de sujets quelle reprsente ; il ne sagit pas l pas de valoriser ses offres ou ses contenus, mais plutt dinstaller et danimer le lieu de lchange autour de thmes prcis. Voyez par exemple les cercles de Google dont chacun peut tre le fondateur et lanimateur.

    Ces opportunits ne sauraient faire oublier les risques inhrents cette prise de parole et cette exposition digitale ; comme dans toute commu-nication, des crises peuvent apparatre ; sur le fond, la gestion de la crise ne diffre pas vraiment des mdias traditionnels ; mais dans sa vitesse de propagation et dans son dimensionnement les choses sont videmment beaucoup plus fortes et demandent des ractions trs rapides ; et donc une prparation plus pousse encore. En plus dimaginer vos scnarios de crise, pensez donc par exemple pr-crire des Tweet-rponses car dans lurgence il devient vraiment difficile de se livrer la contrainte des 140 caractres

    POURQUOI INVESTIR (DANS) LES RSEAUX SOCIAUX ?

  • COMMENT LE WEB SOCIAL SINSCRIT-IL DANS LEXPRIENCE DE VISITE ?

    Le rapport Google sur la question du tempsGoogle, The New Multiscreen World.Understanding Cross-platform Consumer Behavior, 2012http://goo.gl/qJuPG

    Les crits de Michel Serres sur le numrique.Michel Serres, Petite Poucette, 2012Interview de M.Serres pour Libration:http://goo.gl/nrRaj

  • 27

    MOBILIT

    La mobilit est devenu un lment essentiel des pratiques du Web social. Dbut 2014 par exemple, Twitter annonait que 68% de ses utilisateurs franais utilisaient la plateforme via leur mobile. Ce nomadisme se joignant au dsir de pouvoir de consultation anytime, anywhere, anydevice, forme ce que Xavier Dalloz appelle la mobiquit , cest dire mobilit + ubiquit (Rapport ATAWAD, 2009). Ceci demande ce que les visiteurs puissent dis-poser dune connexion wifi stable, avec un bon dbit, et dans un mode de connexion simple (pas de formulaire dinscription plusieurs champs ou de conditionnement de la connexion linscription une newsletter).

    Inciter le visiteur utiliser les rseaux sociaux pendant la visite est un sujet dlicat. moins que lexposition ait t conu spcifiquement cet effet par le musographe, on ne peut imaginer des visiteurs plus rivs sur leur tlphone que sur lexposition elle-mme ! Dans une salle de thtre ou de cinma, lide frappe plus encore notre esprit. Mais qui empche aujourdhui un visiteur de venir avec un calepin pour prendre des notes ? Et donc pourquoi pas une tablette ? linverse, dans le cas dun vnement connect , on prendra par contre garde bien afficher de manire visibles les mots-dises (hashtags*) officiels et les modalits daccs au Wifi.

    Il ny a donc pas de rponse unique cette probl-matique, cest linstitution de traiter au cas par cas cette question-l. Mais pour celui qui souhaite utiliser les rseaux sociaux pendant sa visite et condition que cela ne drange pas lexprience de visite des autres personnes, alors cela doit pouvoir se faire trs facilement (cf. supra, MOBILIT)

    (IM)MATERIALIT

    Dvelopper sa prsence sur les rseaux sociaux et le Web en gnral ne doit pourtant pas clipser que, pour linstitution culturelle matrialise par un lieu, lon parle avant tout dun lieuphysique .

    Les rseaux sociaux ne viennent pas remplacer cette exprience physique ni sy substituer : ils peuvent donner envie de venir un vnement par-ticulier, le couvrir en temps rel ou au contraire raconter ce qui sy est pass.

    Lenjeu est ici de trouver une criture multimdia originale, un style bien soi, afin de raconter le lieu dune faon intressante.

    Valoriser les commentaires, les photos et les vidos des visiteurs peut par exemple savrer un moyen intressant afin de varier le regard sur son propre lieu ; des capsules vidos trs courtes (de type Vine) peuvent traduire lambiance dune exposition de faon beaucoup plus impressionnante quune photo ; chacun trouvera sa voix !

    VERS UNE NOUVELLE SCNOGRAPHIE ?

    Les rseaux sociaux offrent lindividu la possi-bilit de partager son exprience de visite, mais galement de la commenter et de la discuter avec dautres.

    Cette fonctionnalit participe la rencontre entre le visiteur et le contenu qui lui est propos, par exemple parce quelle peut contribuer fixer un souvenir ou une connaissance ; ce point-l peut vrai dire faire dbat, Platon dj disait propos de lcriture quelle fixe le souvenir mais autorise donc loubli. Le processus narratif dans lequel entre le visiteur cette occasion est probablement plus intressant tudier dun point de vue pdagogique.

    Mais pourrait-on imaginer une scnographie qui intgre profondment les plateformes sociales dans son criture ? Finalement, cest probablement la suite logique de larrive des crans interactifs dans lespace musologique depuis ces quinze dernires annes. Des expriences ont bien sr dj t menes dans diffrentes institutions telles que la Cit de la Musique par exemple : loccasion des expositions Georges Brassens et Bob Dylan, une borne diffusait les vidos des reprises faites par les internautes. Autre exemple la Cit des sciences et de lindustrie qui retransmettait en temps rel sur les crans de lespace Zone 3 les tweets et photos des visiteurs prsents. Mais il est certain que ce mode dcriture nest pas encore vraiment trs utilis, pour diff-rentes raisons lies principalement la nouveaut du mdia.

  • LE RAPPORT AU TEMPS

    LA CADENCE DES RSEAUX

    Impossible de comprendre les rseaux sociaux sans se pencher sur leur rapport au temps. Les rseaux sociaux se conjuguent souvent au prsent. On entend dailleurs souvent parler des rseaux sociaux comme mdia du temps rel , quelle drle dexpression !

    Il est surtout important de retenir ici ce qui diffrencie les grandes plateformes dans leur rapport au temps. Si Twitter est souvent utilis pour couvrir des vnements cest bien parce que cest vraiment LE canal de linstant prsent ; ce que lon y raconte est souvent en lien avec un vnement ayant eu lieu ailleurs, sur le Web ou dans le monde physique. toute rgle son exception, la MuseumWeek 2014 tait un vnement principalement organis

    INFORMER INTERAGIR INCITER

    AIDER

    ACCOMPAGNER

    INDIVIDUALISER

    COLLECTER FIDLISER VALUER

    sur Twitter mais lon retiendra que cette carac-tristique induit malgr tout une ractivit forte de ceux qui dcident de sy exprimer.Facebook est une plateforme temps de publication et de rponse moins lev mais il peut toutefois tre adapt la vie de ltablis-sement, condition de ne pas saturer ses fans dinformations, nessayez par exemple pas de publier plus de cinq publications par jour.

  • 29

    Ces rgles ne sont pas prendre au pied de la lettre et il conviendra dobserver les ractions de ses publics sur chaque canal investi.Le temps prsent quils investissent est dailleurs satur car comment, relay, partag et diffus outrance.

    LACCUEIL ET LE TEMPS DE LA VISITE

    Pour utiliser les rseaux sociaux avec justesse, il faut saisir le potentiel quils offrent dans leur rapport au temps. Depuis lavnement du numrique dans les lieux culturels, les notions de visite et daccueil ont t lobjet de pro-fondes transformations.

    Autrefois, laccueil dans un lieu culturel se rsumait au temps de la visite physique, du moment o le visiteur franchit la porte dentre celui o il quitte le lieu par sa sortie. Cette notion pouvait stendre la communication mene en direction du public, la publicit pouvant tre entendue comme llment dclencheur de visite et donc comme premier rapport au visiteur potentiel. Aujourdhui, la pntration des rseaux sociaux dans la socit nous impose de prendre en considration trois points :

    1 - si la visite peut commencer avant lentre dans le lieu physique, sa porte est maintenant devenue potentiellement mondiale ; pour un mme vnement, on nhsitera donc pas diffuser des messages diffrents en fonction de la segmentation des audiences cibles, et donc bien sr du canal principal sur lesquelles elle ses trouvent ;

    2 - pendant la visite, les rseaux sociaux peuvent tre utiliss par linstitution pour une exprience de plus grande qualit ; un compte Twitter ddi investi par une personne de laccueil pourrait par exemple servir conseil-ler sur loffre disponible, indiquer o se trouvent le service des objets trouvs ou bien mme orienter des flux de visiteurs vers des zones non bondes. Dautre part - et nous nen sommes probablement pas encore l- mais les

    experts de linstitution participeront peut-tre bientt la vie du muse au del de la concep-tion et de la production de ce quils donnent voir, cest--dire y compris pendant le temps de lexposition

    3 - aprs la visite, les tmoignages en ligne des visiteurs sont un prcieux matriau intgrer dans son approche : articles de blog, tweets ou autres photos Instagram sont autant dlments valoriser pour que laprs-visite des uns soit la pr-visite des autres On le voit bien travers ces trois points, les plateformes sociales ont distendu le rapport la visite et cette distorsion est en fait spatio-temporelle.

  • 31

    Plan stratgique 32

    Phases stratgiques 34

    crire 36

    Publier 38

    Modrer 40

    TROISIME PARTIE

    MODE DEMPLOI

  • Cest le premier jour douverture de lexpo !

    Cest parti !

    Oui

    Oui

    Oui

    Non

    Non

    Non

    Est-ceque jai

    une idee ?

    Rchis en retweetant tes followers

    Quelle heure est-il ?

    On te lira davantage dans les transports, sur smartphone

    On te lira davantage au boulot, sur ordinateur

    On te lira davantage au repos, sur tablette

    Bavard?

    Cest ddi aux pros ?

    Tu veux publier... ?

    Des articles Des photos Des vidos

    Courtes infos,une ou deux photos...

    Liens hypertextesalbums photos...

    Videos, sonsarticles longs, jeux...

    +

    LINKEDIN, VIADEO

    TWITTER FACEBOOK

    MATIN JOURNE SOIR

    +... ......

    RSEAUX DE PUBLICATION

    RSEAUX GNRALISTES + RSEAUX PHOTO

    RSEAUX GNRALISTES + RSEAUX VIDO

    Entreprendre dexister sur les rseaux revient mettre en place une politique ditoriale et mar-keting, de la mme manire que dans les mdias traditionnels. Il sagit donc tout dabord de dfinir son projet en se posant ces premires questions-l : quel message, pour quel public, sur quel canal?

    INDICE N1 : LES NICHES

    Pour commencer, il ne faut pas hsiter faire des choix et restreindre fortement son public cible. Cibler le grand public veut tout et rien dire... mieux vaut par exemple commencer par vou-loir adresser les parents digitaux prsentes sur Facebook* en valorisant des activits familiales par lutilisation de photos et de films courts. Noubliez pas quel point la diversification des programmes a permis la radio dassurer sa croissance.

    INDICE N2 : LOBSERVATION FURTIVE

    Observez et coutez votre public cible sur un premier canal pris au hasard dans les plus connus mais ninteragissez pas encore. Par exemple, utilisez le moteur de recherche de Facebook pour savoir si les photographes amateurs sont regroups en tant que tels (tapez littralement photographes amateurs ). Notez alors les manires de parler, les rfrences, les mot-dises utiliss, le type de publication qui fait ragir.

    INDICE N3 : BIEN SE PRPARER & EXPRIMENTER

    La phase dobservation furtive termine, donnez vous un calendrier dexprimentation, prparez une bonne partie des publications en amont (textes, images, dates et heure) et suivez ce qui passe !Lexprimentation est en fait un mode de pense adopter : observer la performance de ses publi-

    cations est donc un travail quotidien et il ne faut pas hsiter revisiter ses propres codes tous les trois mois et proposer de nouvelles publications au regard des rsultats obtenus.

    INDICE N4 : SORTIR DES SENTIERS BATTUS

    Osez de nouveaux formats, de nouveaux points de vue ! Les rseaux sociaux ne sont pas forcment le lieu dune communication traditionnelle . Vous trouverez votre public en tant original et en limitant le dj-vu ...Pourquoi ne pas publier un trombinoscope avec avatar* des personnels qui le souhaitent ? Pourquoi ne pas inviter la publication de photos de pieds des visiteurs des expositions ?

    INDICE N5 : PENSER MDIA

    Essayez de penser votre projet comme le pro-gramme dune radio ou dune chane de TV. Vous avez votre libert de ton. Fixez des rendez-vous. Essayez, apprenez de vos erreurs et recommencez ! Vous pouvez galement articuler votre canal en complment des grands mdias traditionnels, soyez donc vigilants ce qui se passe ailleurs, vous pour-riez bien trouver l une occasion de conqurir de nouvelles audiences

    Le fait de thmatiser certaines journes ou autres crneaux horaires peut galement aider mieux rencontrer son public : ddier le mercredi aprs-midi la valorisation de vos offres familles peut se rvler la fois pertinent et inscrire le rendez-vous dans les pratiques de ce public cible. le jour de fermeture de votre institution peut habilement tre utilis pour faire dcouvrir ses coulisses ou des rencontres avec des experts du muse, voyez par exemple les initiatives autour de #JourDeFermeture ou de #AskACurator.

    PLAN STRATGIQUE

  • 33

    Cest le premier jour douverture de lexpo !

    Cest parti !

    Oui

    Oui

    Oui

    Non

    Non

    Non

    Est-ceque jai

    une idee ?

    Rchis en retweetant tes followers

    Quelle heure est-il ?

    On te lira davantage dans les transports, sur smartphone

    On te lira davantage au boulot, sur ordinateur

    On te lira davantage au repos, sur tablette

    Bavard?

    Cest ddi aux pros ?

    Tu veux publier... ?

    Des articles Des photos Des vidos

    Courtes infos,une ou deux photos...

    Liens hypertextesalbums photos...

    Videos, sonsarticles longs, jeux...

    +

    LINKEDIN, VIADEO

    TWITTER FACEBOOK

    MATIN JOURNE SOIR

    +... ......

    RSEAUX DE PUBLICATION

    RSEAUX GNRALISTES + RSEAUX PHOTO

    RSEAUX GNRALISTES + RSEAUX VIDO

    Pour aller plus loin Article de Cdric Deniaud, Les trois tapes de lvolution digitale de votre entreprise, 2012 http://goo.gl/uCHHv

  • PHASES STRATGIQUES

    ll sagit de capter lattention de linternaute, de lui donner du contenu qui lintresse. Lors de cette premire tape, il reste relativement passif : il lit vos publications, sy attarde parfois, vous dlaisse un certains temps puis y revient. Linternaute a un comportement volatil et il vous revient de capter son attention au moins une fois pour quil trouve une raison de rester votre abonn.

    Mieux vaut donc sabstenir plutt qumettre une publication sans intrt ! Au contraire, essayez de capter lattention en ne diffusant que du contenu choisi, ventuel-lement exclusif, mais dont vous aurez auparavant mesur sciem-ment lintrt pour lautre.

    Il vous faudra ensuite stimuler vos communauts et les inviter tmoigner de leur satisfaction.

    Certains internautes le feront spontanment mais vous pouvez aussi inviter les autres ; ne pas hsiter donc le demander expli-citement de temps en temps, par exemple en posant des questions : Comment trouvez-vous cette photo de notre btiment ? ou bien Aimeriez-vous en savoir plus sur nos quipes ? . Ce genre de questions interpelle et peut se limiter une rponse de type Jaime , indication prcieuse pour votre politique ditoriale !

    #1. CAPTER LATTENTION

    #2. SUSCITER LAPPRCIATION

  • 35

    Nous lavons vu, les rseaux sociaux doivent leur succs au fait quil permettent au public de devenir actif face au contenu quil exprimente.

    Il faut alors donner des occasions lutilisateur de devenir un acteur, par exemple en lanant une discussion.

    Une fois familiaris avec vos contenus et attach lesprit et les valeurs de la structure, linter-naute va avoir tendance vouloir partager le contenu quil reoit avec sa propre communaut.

    L aussi certains partageront spontanment vos publications mais il ne faudra pas hsiter, de faon modre et habile, inciter au partage. Ne dites donc pas partagez cette publication mais plutt Faites savoir autour de vous .

    #3. FAIRE PARTICIPER #4. INCITER AU PARTAGE

  • COMMENT LIT-ON SUR INTERNET ?

    Il faut bien avoir lide que le phnomne de la lecture nest pas le suivi dun texte mot aprs mot mais bien le rsultat dun regard photographique sur un groupe de mots. Cette photographie est ensuite stocke dans notre mmoire immdiate pour tre compare avec les lments issus de la mmoire durable.

    Ce processus est encore plus accentu sur la lecture sur cran. Nous lisons approximativement 25% moins vite sur cran que sur support papier. De plus, seuls 16% des lecteurs sur le Web lisent lintgralit des contenus qui leur sont proposs, le reste des utilisateurs se limitant balayer les pages du regard, la recherche dlments intressants.

    Comprendre cela, cest saisir limportance de luti-lisation de mots-clefs. la manire de points de repres, ils guident la lecture en attirant lattention sur les points importants.

    La lecture sur le Web fonctionne selon deux dyna-miques : une dynamique verticale consistant chercher linformation (et donc les mots-clefs), une dynamique horizontale visant approfondir lapproche de ces contenus une fois trouvs.

    IMPORTANCE DE LA PONCTUATION

    La ponctuation est par consquent essentielle, notamment la prsence du point final qui donne le signal au cerveau de purger la mmoire immdiate.La capacit de mmoire immdiate est physiologi-quement limite et dpend du profil de lecteur: Un enfant a une capacit immdiate de 8 9 mots ; Un adolescent a une capacit immdiate denviron 11 mots ; Un lecteur assidu du Monde a une capacit de mmoire immdiate de 16 mots.

    COMMENT CRIRE SUR LES RSEAUX SOCIAUX ?

    8 9 MOTS

    11 MOTS

    16 MOTS

  • 37

    FAIRE DES PHRASES BRVES

    Il est donc ncessaire de privilgier des phrases brves.Une phrase de 12 mots pourra tre mmo-rise 100% alors quune phrase de 40 ne sera assimile qu 30%.

    On bannira galement lcriture en majus-cules : une phrase crite uniquement dans cette casse est lue 13 20% moins rapidement quune phrase crite en minuscule. La netiquette* stipule dailleurs que lusage des majuscules suggre un cri.

    SUIVRE DES RGLES SIMPLES

    Sujet + verbe + complment ; Structures complexes rserves pour les phrases courtes ; Une phrase = Une ide ; Termes concrets pour ides abstraites ; Prfrer le prsent de narration au pass ; Privilgier les formes actives ; Verbes daction plutt que dtat ; viter les approximations ; Recourir aux verbes pour les titres.

    Une phrase de moins de douze mots est assimile 100 %.

    LINVERSE, UNE LONGUE ET COMPLEXE PHRASE DE QUARANTE MOTS ENVIRON OU UNE PHRASE CRITE UNIQUEMENT EN MAJUSCULES NE POURRA TRE MMORISE QU HAUTEUR DE TRENTE POUR CENT ET SERA DONC MOINS COMPRISE ET BIEN PLUS RAPIDEMENT OUBLIE.

    NON

    OUI

  • HORAIRES ET FRQUENCES DE PUBLICATION

    LE MODE MULTI-CRAN

    Notre utilisation actuelle des crans est caractrise par plusieurs lments.

    Pour commencer, nous adoptons un mode de viemulti-cran au quotidien. Ordinateur, TV, tablette, smartphone, etc., notre univers est de plus en plus investit par ces outils qui condi-tionnent notre rapport aux autres et linformation.

    Par ailleurs, nous voluons entre deux principaux modes dutilisa-tions de ces crans : un usage squentiel (un cran aprs lautre) ou un usage simultan (plusieurs crans en mme temps).

    DOMPTER LART DU CHRONO-MDIA

    Ainsi, il est primordial de rflchir au contexte de celui qui va nous lire lorsque lon publie une information : prendre conscience quentre 8h et 10h, il sera proba-blement dans les transports en commun surfer sur son smart-phone, quune fois sa journe finie il aura davantage le loisir de passer dun terminal un autre, divisant ainsi son attention entre plusieurs informations, etc.

    Cest ce que lon appelle une approche chrono-mdia : chaque temps social est plus ou moins rattach un support particulier.

    Les usages en sont par consquent bien distincts. Les ordinateurs nous permettent de nous tenir informs et dtre productifs. Les smartphones nous permettent dtre interactifs et connects. Les tablettes, enfin, sont davantage vues comme un lieu de divertissement.

    Ainsi, en fonction de lheure, il est possible dimaginer la situation de celui qui nous lit et par cons-quent son support de lecture : on peut ainsi en adapter le contenu pour toucher au plus juste.

    LE BON CONTENU

    00h 12h 00h

    Utilisez les outils statistique de Facebook et de Twitter pour choisir les meilleurs crneaux

    horaires de publications. Un outil tel que Tweriod.com vous sera aussi utile cet effet.

    Le matin, on consulte les rseaux sociaux dans les transports en commun, via son smartphone

    La journe, on consulte les rseaux sociaux au travail, sur son ordinateur.

    Le soir, on consulte les rseaux sociaux chez soi, avec sa tablette

    De plus en plus, cest le contexte qui guide nos choix en matire de terminal (smartphone, tablette ou ordinateur). Le contexte, cest le

    temps dont nous disposons, le lieu o nous sommes, lobjectif que

    nous visons et lhumeur que nous adoptons.

  • 39

    AU BON MOMENT

    Savoir adapter son contenu au support de lecture, mme sil est a priori impossible davoir exacte-ment cette information bien sr.

    Mettez-vous dans la peau de vos internautes et essayez par exemple de ne pas diffuser une vido de 20 minutes 8h du matin ; consacrez un tel crneau des informations plutt brves.

    De la mme manire, si vous avez programm une publication 22h, ceux dentre eux qui seront en ligne ce moment-l auront peut-tre plus de temps vous consacrer pour la lecture dun

    article ou dune vido

    DE LA MESURE AVANT TOUTE CHOSE

    Ne noyez pas vos internautes de publications, espacez-les dans la journe ! On peut par exemple publier jusqu quatre contenus par heure sur les plateformes de micro-blogging (telles que Twit-ter), alors quil est plus prudent de nen publier que le mme volume par jour sur Facebook

    Concernant vos rponses leur question, ne perdez par contre pas de temps.

    10h-17h

    17h-20h

    08h-

    10h

    Environ 20 minutes par jour sont passes sur smartphone.

    Environ 30 minutes

    par jour sont passes sur tablette.

    Environ 40 minutes par jour sont passes sur ordinateur.

    Quelle heure pour

    quel terminal ?

  • PUBLIER AVEC MODRATION

    Voici la solution

    Cest negatif ...

    Cest un troll !

    Cest une question ...

    Cest positif !

    Merci !!Je partage !!

    Veuillez nous

    excuser

    Non

    Oui

    On a comment une

    de mes publications !

    Est-ce justifi ?

    Est-ce violent, porno-

    graphique ?est-ce de

    lautopromotion ?

    Ai-je la rponse ?

    Est-ce bien crit ?

    Oui

    Non

    Oui

    Non

    Oui

    Non

    Allo, chers collgues

    Oui

    Non

    Pas tout de suite ...

    Ont-ils la rponse ?

    Est-ce drle ?

    Je cherche une solution

    Oui

    Non

    Je prends quelques minutes pour me calmer

    Mettre en

    attente

    Je calme le jeu ...

    Je rponds avec humour

    Je rponds quand mme avec humour

    Je redirige

    Bonjour, voici la

    rponse... Bonjour, voici la

    rponse...Nous cher-chons votre rponse

    Bonjour, voici la

    rponse...

  • 41

    Avant larrive des structures prives et publiques sur le Web social, ctait laccueil ou au service aprs-vente quil fallait sadresser en cas de requte ou remarque.Ceci demandait un certain effort de la part de lindividu:se dplacer, composer un numro, crire un courrier, etc.

    Aujourdhui, il est possible en un clic et un tapotement de clavier de sadresser la structure, de la fciliter ou de lattaquer, de la questionner ou de la titiller...le tout en public.On veut connatre la date douverture de la prochaine exposition?Un clic.On a t du par laccueil lors

    de notre dernire visite?Un clic.On se demande avec humour qui a eu lide dune telle thmatique pour la saison?Un clic.Le tout devant des milliers dinternautes curieux de lire la rponse que leur prpare la struc-ture...et curieux de la voir rpondre avec faiblesse.

    Le Web social, univers impitoyable? Pas ncessairement.Le tout est de savoir ragir avec justesse.Derrire limage de la structure, il faut repr-senter linstitution et prserver son image.Modration, mode demploi.

    Voici la solution

    Cest negatif ...

    Cest un troll !

    Cest une question ...

    Cest positif !

    Merci !!Je partage !!

    Veuillez nous

    excuser

    Non

    Oui

    On a comment une

    de mes publications !

    Est-ce justifi ?

    Est-ce violent, porno-

    graphique ?est-ce de

    lautopromotion ?

    Ai-je la rponse ?

    Est-ce bien crit ?

    Oui

    Non

    Oui

    Non

    Oui

    Non

    Allo, chers collgues

    Oui

    Non

    Pas tout de suite ...

    Ont-ils la rponse ?

    Est-ce drle ?

    Je cherche une solution

    Oui

    Non

    Je prends quelques minutes pour me calmer

    Mettre en

    attente

    Je calme le jeu ...

    Je rponds avec humour

    Je rponds quand mme avec humour

    Je redirige

    Bonjour, voici la

    rponse... Bonjour, voici la

    rponse...Nous cher-chons votre rponse

    Bonjour, voici la

    rponse...

  • 43

    Rgles de conduite 46

    To-do list 50

    QUATRIME PARTIE

    MEMENTO

  • Dans la mesure du possible et conditions que cela nentrave aucun secret professionnel, ni ne soit contraire une position stratgique de la Direction, soyez le plus transparent possible vis--vis de vos publics.

    Pas de politique de lautruche sur le rseaux sociaux, profitez au contraire de cette tribune pour expliquer les choses, les internautes ont besoin de com-prendre, ils veulent savoir !

    Sil y a faute ou erreur, de votre part, nhsitez pas vous excu-ser, donner des explications dtailles et expliquer que vous travaillez la rsolution du problme. Lascenseur est en panne ? Diffusez une photo de la maintenance ! Un problme infor-matique aux caisses ? Excusez-vous et expliquer la procdure suivre en attendant. Etc

    Il est fortement recommand de ne pas publier de faux commentaires : faux avis clients, faux tmoignages, relvent de la mme approche visant tromper le public.

    Au-del des aspects techniques qui pourraient vous mettre dcouvert, dites-vous aussi quil est trs difficile de maquiller son style ditorial, et que linternaute nest pas dupe : un site ou un produit qui ne bnficierait que de commentaires ngatifs dou-teux se repre trs vite.

    De la mme manire, laissez toute leur place aux commen-taires ngatifs -sils ne sont pas illgaux- ne les supprimez pas, rpondez et assumez !

    TRANSPARENCE AUTHENTICIT DURA LEX, SED LEX

    RGLES DE CONDUITE

    Il existe diffrents types de contenus illicites : incitation la violence, incitation ou apologie du racisme, mais galement toutes sortes de contenus diffamants.

    1. Si de tels contenus appa-raissent sur des sites dont vous avez la charge (blog, page Facebook, ), il vous appartient de les faire disparatre. Vous tes juridiquement responsables de ce qui est crit sur vos plateformes, mme sil sagit de contenus publis par des internautes.

    2. Si de tels contenus appa-raissent sur des sites tiers et quils vous concernent (diffamation votre encontre), vous pouvez demander le retrait immdiat auprs des responsables di-toriaux, qui doivent tre identi-fiables sur les sites concerns. Un recours en justice est galement envisageable en cas datteinte forte votre image ou votre activit.

  • 45

    Quels que soient le mode denga-gement et la plateforme utilise, on fera son possible pour pro-tger la vie prive de personnes impliques. Les rfrences aux adresses personnelles, aux membres de la famille ou des donnes personnelles sensibles (comme un numro de scurit sociale) sont proscrire.

    1. Si de telles donnes taient diffuses sur un site dont vous avez la charge (blog, page Facebook, ...), il est impratif que vous les fassiez disparatre.

    2. Si de telles donnes taient diffuses sur des rseaux sociaux gnralistes, ou des sites tiers, il est fortement recommand de prendre contact avec leurs responsables ditoriaux et de demander leffacement des donnes indiques.

    PROTECTION EXPERTISE

    Ds lors que vous publiez des contenus dont vous assumez la paternit, vous pouvez tre tenus responsables de vos propos. Il vous appartient donc daccorder une vigilance extrme la rigueur de ce qui est nonc. Publiez des informations qui relvent de votre domaine dexpertise, et vrifiez-les avant de les publier. Votre niveau dexpertise vous qualifie (notion de-rputation) mais qualifie aussi lorganisation que vous reprsentez, quil sagisse de votre employeur ou de lquipe danimation.

    CONFIDENTIALIT

    Chaque mois voit son lot de piratages, ou de dtournement de comptes. Pour vous en protger, il est recommand de changer rgulirement de mot de passe (au moins tous les 6 mois). Vos mots de passe doivent galement tre difficiles cas-ser , vitez donc une utilisation de vos nom ou prnom, nom de la socit... Un site comme strongpasswordgenerator.com peut vous aider gnrer un mot de passe compliqu.

  • La mise en forme des contenus que vous publiez sur le Web a une grande importance. Il convient de respecter quelques rgles simples et de bon sens :

    1. Soignez votre orthographe et votre grammaire. On ne sexprime pas lcrit comme loral, et les crits du Web sont minem-ment plus visibles que ceux sur papier. Leur trace peut rester de nombreuses annes.

    2. Evitez les abrviations, les termes peu comprhensibles, soyez simples sans tre sim-plistes.

    3. Lcriture tout en majuscules est proscrire. Sur le Web, crire une phrase en majuscules signifie que vous criez !

    vitez les dbats striles, les pol-miques inutiles et les heurts. Sur le Web, ces traces peuvent vous crer certaines inimitis durables, et vous donner une rputation dont vous auriez du mal vous dfaire.Sur des contenus tiers, si votre interlocuteur entre dans une polmique, sortez du dbat, poliment. Sur vos contenus propres, si un internaute veut polmiquer, calmez le jeu et, si ncessaire, modrez ses commentaires, tout en lui expliquant en priv la raison de cette modration, afin quelle ne soit pas perue comme une censure.

    PRSENTATION MATRISE DE SOI

  • 47

    O SUIS-JE ? LOYAUT

    La golocalisation consiste fournir sa position gographique un service Web, quel quil soit. Il peut sagir de lendroit do on met un tweet ou on publie une photo, ou simplement dindiquer quon est prsent dans tel ou tel lieu public ou priv. titre personnel, vitez dans la mesure du possible de vous go-localiser. Dun point de vue strictement priv, cela peut poser des problmes de scurit importants, ds lors que tout individu peut savoir que vous tes absents de chez vous pour une longue dure. Dun point de vue pratique, cela peut galement exposer des informations concur-rentielles que vous prfreriez surement prserver.En revanche, il est tout fait possible, et recommand, de tirer parti de la golocalisation des lieux publics dont vous avez la charge. Foursquare et Facebook permettent de recenser les personnes qui sont passes par tel ou tel lieu, voire de sadresser elles.

    Si vous dcidez de mentionner votre appartenance votre tablissement sur votre compte personnel, sachez quaucune mention ne vous permettrait de vous soustraire vos devoirs de loyaut et de rserve lgard de votre employeur.

    La mention mes tweets nengagent que moi peut tre inscrite sur votre profil Twitter et indiquera que ne parlerez pas sur ce compte forcment des activi-ts de votre tablissement. Mais prenez garde, votre employeur est en droit de le lire et de vous inviter ne pas le critiquer par exemple.

  • DCOUVRIR

    Les rseaux sociaux, cest la sphre du partage par excellence. Cest le lieu o faire dcouvrir aux autres vos conte-nus, mais cest aussi celui o dcouvrir les contenus dautrui.

    Ainsi, ne jamais hsiter relayer les informations ou contenus sympathiques trouvs chez les autres (mme dans une autre langue). Ne pas hsiter non plus aimer les publications des visiteurs, prendre autant qu donner, en mentionnant toujours ses sources et en tant soucieux du droit dauteur.

    tre prescripteur de contenu, sinventer curateur, est essentiel.

    REMERCIER

    Derrire chaque cran, derrire chaque avatar* dutilisateur, derrire chaque publication se trouve un individu en chair et en os lgal de vous. Bien que cela paraisse vident, on oublie parfois que nous nous adressons des individus rels, sympathiques pour la plupart, et disposs donner et recevoir.

    Ainsi, ne pas oublier de toujours remercier les personnes vous ayant signal leur intrt, les individus ayant relay votre information, etc.

    DVOILER SON CONTENU

    En retrouvant leurs lieux culturels favoris sur les rseaux sociaux, les internautes sattendent en apprendre davantage que via les moyens de communication traditionnels.

    Ainsi, il leur est toujours agrable den apprendre un peu plus sur les coulisses de ltablissement, sur son fonctionnement, dtre averti en exclusivit des pro-chaines actualits, etc.

    Attention toutefois, ce faisant, ne pas dvoiler des informations confidentielles.

    FAIRE DE LA VEILLE

    Sur les rseaux sociaux, vous pre-nez la parole au milieu dun grand nombre dautres institutions qui vous ressemblent.

    Aller couter ce que les voisins disent peut tre instructif : on peut apprendre en observant les techniques qui marchent et celles qui chouent.

    Au sein mme dune institution, il est primordial que les diffrents services sobservent et se com-prennent les uns les autres.

    RACCOURCIR

    Il ny a rien de pire que de trouver sur les rseaux sociaux de longs liens hypertextes. La publication devient difficile lire et prend un aspect brouillon , affectant le srieux du contenu.

    Essayez donc dutiliser un raccourcisseur de lien pour crer des liens courts : il existe des sites Internet ddies tels que goo.gl ou bit.ly.

    BANNIR LES FAUTES

    Sur les rseaux sociaux, vous reprsentez une institution : toute faute dortho-graphe ou toute maladresse dcriture nuirait son image.

    Ainsi veiller toujours sexprimer dans une langue correcte et ne pas hsiter aller vrifier dans un dictionnaire. En ligne, le site du CNRTL permet par exemple daccder des dfinitions trs riches, ainsi quun dictionnaire de synonymie et antonymie. Pour la ponctuation, les mmes rgles sappliquent et il faut les respecter !

    Enfin, viter de partager les publications dinternautes qui contiennent des fautes dortho-graphe.

    TO-DO LIST

  • 49

    RESPECTER LA LOI

    Les rseaux sociaux ont beau tre le lieu o le partage est roi, ils ne font pas disparatre les droits de proprit intellec-tuelle. Chaque texte, chaque image, chaque contenu multim-dia a un auteur, lequel est pro-pritaire de ses droits de partage. Ainsi, toujours choisir des images libres de droit ou dont lon est propritaire. Sinon, ne pas hsiter contacter le propri-taire des droits pour lui deman-der lautorisation de partager ses contenus.

    Attention, ce nest pas parce que vous trouvez un lment sans propritaire apparent que celui-ci nexiste pas.

    INFORMER ET DIVERTIR

    Certes, linstitution fonde son cr-dit sur son savoir et son srieux scientifique et technique. Certes, sabaisser des compor-tements ridicules et/ou purils sur les rseaux sociaux nuirait son image.

    Il est toutefois possible dadopter un ton dcontract alliant srieux, humour et ludicit : prenez au srieux lanimation des communauts mais ne vous prenez pas trop au srieux !

    PRENDRE SON TEMPS

    Prendre du temps et du recul est ncessaire sur les rseaux sociaux.

    Cest aussi ce quil y a de plus complexe : pas vident de sarr-ter alors que le flot dinformation continue de se dverser de toutes parts.

    Pourtant, accumuler publication sur publication sans prendre le temps de peser le poids de chacune prsente le risque de se noyer dans ses propres contenus.

    Il faut, de manire gnrale, essayer de considrer son activit sur les rseaux de manire la plus globale pos-sible.

    RPONDRE AUX DEMANDES

    Ces dernires annes, les rseaux sociaux se sont transforms pour les individus en un incroyable espace de service aprs-vente auprs de leurs marques prf-res. En ce qui concerne les structures culturelles, si le service aprs-vente est peu important, celui du retour sur exprience lest beaucoup.

    Ainsi, toujours rpondre aux requtes des internautes, que ce soit celles concernant la prpara-tion de la visite, son droulement, ou toute autre question mme de pure curiosit concernant ltablissement.

    SOIGNER SES VISUELS

    Les rseaux sociaux permettent de faire la part belle limage.

    Pour en profiter, plusieurs choses sont possibles : Actualiser les visuels (avatar, arrire plan, etc.) en fonction des expositions et vnements ; Publier de belles images montrant lactivit de la structure ; Profiter des rseaux ddis la photographie pour la mettre lhonneur.

  • RAPPROCHEMENTS 2.0

    Les rseaux sociaux prsentent plusieurs oppor-tunits pour les tablissements culturels. Nous lavons vu, il y a loccasion de se montrer sous un nouveau jour et de complter son positionnement institutionnel en jouant les cartes de la proximit, de la transparence et de la ractivit vis -vis de ses publics.

    Et puis, en tant quexperts de contenus, les institu-tions peuvent contribuer animer les communauts en visant rapprocher les publics qui les consti-tuent.

    Enfin, mme si cette premire version de guide des rseaux sociaux naborde pas vraiment cette question, il y a peut-tre aussi, par la contribution active des agents et des salaris, loccasion la fois de revitaliser ladhsion au projet institutionnel, mais galement de lui permettre de prolonger ses missions sur les plateformes dmatrialises.

    Ce guide donne des pistes pour y parvenir mais il nexiste aucune vritable bonne recette , si ce nest celle de cultiver une prise de parole originale et en phase avec les usages qui dcoulent de ce mdia.

    PENSER MDIA

    Dans ce projet, il est conseill denvisager les rseaux sociaux comme un mdia part entire et donc den comprendre les techniques, les temps et les pratiques. Il faut donc pour cela les observer, mais galement les prendre en main et exprimen-ter afin dtre familier avec ce qui fait leur originalit.

    Il faudrait galement arriver les penser de faon plus globale et les inscrire dans lhistoire des mdias de masse. Cet aspect nest aujourdhui pas abord dans ce document si ce nest travers les deux citations den-tte. Osons une premire interprtation de ces deux phrases : un mdia de masse serait caractris par le rapport vertical quil semble oprer (Hegel), mais galement par le rapport horizontal primitif quil consacre aux changes humains (MacLuhan). Peut-tre y a-t-il ici un enseignement supplmentaire mditer dans la comprhension de ce que sont les rseaux sociaux dans leur essence

    CONCLUSIONS

    Quand on partage un bien matriel il se divise Serge Soudoplatoff

  • 51

    DANS LENTREPRISE

    Chaque institution devra oprer des choix sur la question des rseaux sociaux ; ne pas sy intresser est une option qui savrerait probablement plus coteuse la longue, songez par exemple que vous soyez encore en train de vous demander sil vous faut un site Internet

    Que lanimation des communauts soit prise en charge par une entit ddie la stratgie, par une direction lie loffre (expositions, mdiation,) ou par la direction de la communication, elle doit de toutes faons tre pilote de faon transversale et participative.

    La premire attention de la Direction consistera dfinir ses propres enjeux stratgiques et ses objectifs, et den dduire les moyens humains et financiers quelle y consacrera. Et crer un compte Twitter ou Facebook dobservation !

    ET APRS ?

    De trs nombreux aspects nont pas t abords dans ce document, citons par exemple :- les questions lies aux donnes personnelles ;- les volets juridiques fins qui encadrent ou sont en voie dencadrer ces pratiques ;- la publicit sur les plateformes digitales ;- limplication des agents et salaris ainsi que lvolution des mtiers ;- le modle conomique du muse et son articula-tion avec les rseaux sociaux ;

    Le Ministre de la Culture et de la Communication et Universcience souhaitent investir plus encore ces questions lavenir et actualiseront ce document.

    Quand on partage un bien immatriel il se multiplie Serge Soudoplatoff

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    Ami / ContactDans le langage des mdias sociaux, un ami (ou un contact, selon la plateforme) est une personne avec qui vous tablissez un lien, et qui sera donc informe des mises jour sur votre profil : images, statuts, etc.

    Animateur de communauts connectes (Community Manager (CM))Un community manager est une personne appele faire vivre une communaut en ligne, sur un forum, une page Facebook, un blog.

    AvatarUn avatar est limage que vous utilisez pour vous reprsenter sur un rseau social. Il peut sagir dune photographie, dune caricature. On vitera les logos ou les dtournements dimages ne vous repr-sentant pas.

    BilletUn billet est un article publi sur un blog.

    BlogUn blog est un site Web dont linterface dadministration vous permet de publier facilement et simplement des articles, classs par catgories ou mots-cls, et diffuss en ordre chronologique inverse.

    BlogueurUn blogueur (fminin : blogueuse) est une personne qui publie sur un blog.

    Chat / messagerie instantaneUne messagerie instantane (ou Chat) permet de dialoguer de manire prive avec une ou plusieurs la fois. Il existe plusieurs plateformes comme MSN Messenger, Yahoo ! Messenger, Google Talk ou Skype. Facebook propose galement un chat trs pris des plus jeunes.

    CommentaireUn commentaire est la raction dun internaute une publication sur le Web (article, billet, etc.).

    CurationLa curation est une approche des mdias sociaux, qui consiste non pas produire des contenus, mais agrger sur un site ddi des contenus provenant de diff-rentes sources.

    DailyMotionDailyMotion est un site franais de partage et de diffusion de vidos.

    DiasporaDiaspora est un rseau social conu comme une rponse open-source Facebook, mais qui na jamais vraiment russi simposer jusquici.

    E-rputationLe-rputation dun individu ou dune orga-nisation mesure son degr de prsence et sa perception (positive, neutre ou ngative) sur le Web.

    FacebookFacebook est un rseau social non professionnel amricain, cr par Mark Zuckerberg.

    FanUn fan est une personne ayant dclar aimer une marque, une entreprise ou une clbrit, sur Facebook, en cliquant sur le bouton Jaime ( Like )

    Fil dactualit / TimelineLe fil dactualit dune page Facebook correspond la liste des publications diffuses par ses propres amis, classes par ordre chronologique inverse, et mises jour lors de chaque consultation.

    FlickrFlickr est un site de partage et de diffusion de photographies numriques appartenant Yahoo!

    GLOSSAIRE

  • le plus tendu (130 millions de profils dbut 2012).

    Mdias sociauxLes mdias sociaux englobent toutes les formes de sites Web qui permettent aux utilisateurs dinteragir avec les contenus quils consultent et de les enrichir : blogs, sites de partage, rseaux sociaux, avis de consommateurs, etc. (Voir aussi plus loin Web 2.0).

    Mur / WallLe mur est lendroit o sont affiches toutes les interactions dun individu ou dune marque sur Facebook.

    NtiquetteLa ntiquette est une rgle informelle qui dfinit la conduite adopter et les modes dexpression sur le Web et Internet en gnral.

    Partager / ShareLaction de partager est la base des interactions sur les mdias sociaux. Elle permet de faire connatre un contenu ses proches (amis, contacts), et den accroitre la viralit.

    PinterestPinterest est un site de partage de conte-nus graphiques qui a connu une trs forte croissance dbut 2012.

    PostUn post est le terme anglais qui dsigne un article de blog.

    ProfilUn profil est constitu des informations quun utilisateur met disposition des autres sur un mdia social. Il faut se crer un profil sur chaque mdia social o lon envisage dtre prsent. Les rglages concernant la vie prive permettent dtendre ou de restreindre la visibilit du profil, notamment sur Facebook.

    ForumUn forum est une forme de Web social o chaque membre peut contribuer des sujets classs par thmatiques, de manire rcursive. Les forums doivent tre adminis-trs et modrs, sous peine de drapages parfois violents.

    FoursquareFoursquare est un rseau social non pro-fessionnel, sur lequel les utilisateurs sont invits indiquer lendroit o ils se trouvent (par check-in , en se golocalisant*.) auprs de leurs amis. Les utilisateurs ayant dclar se trouver le plus grand nombre de fois un endroit donn se voient dcerner le titre de maire ( mayor ). Une grande varit de check-in sur des endroits similaires permet de gagner des badges. La dimension de Foursquare ludique prime sur son intrt professionnel, sans parler des risques sur lexposition de la vie prive.

    GolocalisationLa golocalisation consiste faire connatre lemplacement o on se trouve, en utilisant la puce GPS dun smartphone, et un site permettant de partager cette information, comme Foursquare ou Facebook.

    Google+Google+ est le rseau social non professionnel lanc par Google, pour contrer Facebook, dont il est largement inspir. Google+ est fortement intgr avec les autres outils Google (YouTube, messa-gerie Google Mail).

    InstagramInstagram est un rseau social non professionnel construit autour dun site de partage de photographies num-riques. Instagram a t rachet par Facebook en 2012.

    iRL Acronyme de In Real Life, soit une rencontre hors ligne, en face face.

    LinkedInLinkedIn est le rseau social professionnel

  • 55

    QuoraQuora est un site de questions / rponses bas sur Facebook.

    Rseaux sociauxLes rseaux sociaux sont des sites Web dont le contenu est construit par des utilisateurs qui mettent en commun leur rseau de la vie relle, quil soit profession-nel ou priv.

    RSSRSS (Really Simple Syndication) est une technologie qui permet de sabonner aux mises jour dun site Web. Cette technolo-gie est largement diffuse sur les mdias sociaux, car elle permet de croiser des flux dinformation dun site lautre.

    Scoop.itSite de curation* qui sest impos comme un standard ces derniers mois.

    SlideShareSlideShare est un site de partage de pr-sentations et de documents, qui supporte plusieurs formats : suite Microsoft Office, Adobe PDF entre autres. Il peut tre habill aux couleurs de lentreprise ou de lorgani-sation.

    StatutUn statut est un message quun utilisateur peut diffuser sur les medias sociaux. Il peut contenir du texte, des images, des liens ou des sondages (sur Facebook). La taille du statut est limite 140 caractres sur Twitter, et plus de 63000 sur Facebook.

    TaguerTaguer quelquun consiste associer son nom et son profil un contenu : image, statut, vnement. On peut alors retrouver tous les contenus associs ce profil dune seule action.

    TrollUn Troll est un personnage antipathique, qui vient rgulirement polluer vos conte-nus avec des commentaires stupides, voire agressifs ou outranciers.

    TwitterTwitter est un rseau social construit sur une plateforme de microblogging, o les publications ne peuvent dpasser 140 caractres, mais qui peuvent toutefois tre enrichies de liens et/ou dimages.

    ViadeoViadeo est un rseau social professionnel rpandu principalement en France.

    Web 2.0Le Web 2.0 est lappellation prcdente des mdias sociaux. Se rclame du Web 2.0 tout site Internet dont le contenu peut-tre enrichi par les internautes : fiche Wikipedia, blogs, rseaux sociaux, etc.

    WordpressWordpress est la plateforme de blog la plus rpandue. Elle doit ce succs un mode de diffusion totalement gratuit (open-source), une forte communaut de dveloppeurs et une grande richesse dextensions.

    XingXing est un rseau social professionnel rpandu principalement dans les pays germanophones.

    YouTubeYouTube est le plus grand site de partage et de diffusion de vidos au monde. Plus de 3 milliards de vidos sont vues chaque jour sur YouTube.

  • 57

    (RES)SOURCES

    LACTUALIT CULTURE & NUMRIQUE

    Actualits des projets innovantswww.club-innovation-culture.frwww.buzzeum.comwww.knowtex.comwww.culture-communication.frcblog.culture.fr

    INFORMATIONS GNRALES SUR LES MDIAS SOCIAUX

    Gnralwww.blogdumoderateur.com www.fredcavazza.netwww.mediassociaux.fr

    Les chiffres www.blogdumoderateur.com/chiffres-reseaux-sociaux/ www.museum-analytics.org

    Profil type du CMwww.slideshare.net/captainjob/ enqute-les-community-managers-en- france-dition-2011?from=embed

    Le timing des reseaux sociauxblog.kissmetrics.com/science-of- social-timing-1/?wide=1

    La veillewww.demainlaveille.fr/

    GROUPES DE REFLEXION

    Sur Twitter :@museolab@MuzeoNum@MuseumNext @Mycommunitymanager @legroupeSMV#museogeek www.jesuiscommunitymanager. com

    SUR LES CULTURES NUMRIQUES

    Antonio A. Casilli Les liaisons numriques www.bodyspacesociety.eu Against the Hypothesis of the End of Privacy (Ouvrage collectif)

    Fred Paillerblog.sociographie.net/

    SUR LE MOBILE, LES RSEAUX SOCIAUX ET LES ADOS

    Laurence Allard, culturesexpressives.fr/doku.php Actes du colloque Tlphone mobile et cration, www.mobilecreation.fr/?p=423

    Danah Boyd www.danah.org/ Its Complicated, The Social Lives of Networked Teens www.danah.org/itscomplicated/ Hanging Out, Messing Around, and Geeking Out: Kids Living and Learning with New Mediawww.amazon.com/exec/obidos/ASIN/0262013363/apophenia-20

    SUR LE DUALISME NUMRIQUE

    Nathan Jurgenson nathanjurgenson.com

    Stphane Vial, Ltre et lcran www.etre-et-ecran.net

    VOIR AUSSI

    LOMNSH, lObservatoire des Mondes numriques en Sciences humaines

    www.omnsh.org

    Catherine GrenierLa fin des muses ?

    Francis BalleLes mdias

    Jean-Nol Jeanneney Une histoire des mdias des origines nos jours

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    Lumire sur les rseaux sociaux. Animation des communauts connectes, guide pratique. Ministre de la Culture et de la Communication & Universcience.

    Mis disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution Pas dUtilisation Commerciale - Partage dans les mmes Conditions 4.0 International.

    CONCEPTION

    Un guide du Ministre de la Culture et de la Communication Ralis sous la direction et linitiative dUniverscience

    (Palais de la Dcouverte & Cit des Sciences)

    Coordination ditorialeBenjamin Benita (Universcience)

    Rdaction Benjamin Benita

    Herv Kabla (Agence BeAngels) Millie Servant (indpendante [email protected])

    Graphisme & Infographisme

    Millie Servant

    REMERCIEMENTS

    Soutien institutionnelThomas Aillagon (Dlgu linformation et la communication)

    et Florence Vielfaure (Charge du multimdia, Direction gnrale des Patrimoines) du Ministre de la Culture et de la Communication

    Relecture critiqueNomie Cahen (Consultante en communication)

    Aurore Gallarino (Centre des Monuments Nationaux)Sbastien Magro (Muse du quai Branly)

    Florence Vielfaure (Ministre de la Culture et de la Communication) Rmi Vincent (Runion des Muses Nationaux Grand Palais)

    BASES DILLUSTRATIONS VECTORIELLES

    nounproject.comHands de Till Teenck Future & Past de Megan Sheehan Protein de WARSLAB Rabbit de Rmy Mdard

    Kid de Rodrigo lvarez Virgs Man de Justin Alexander Man de Jasmin May Turtle de Stephen Borengasser Thermometer de Maximilian Becker Firecracker de Maximilian Becker Hat de Alex Berkowitz Justice & Compass

    de Mrcio Duarte Lock de Lea Verou Finger print de Diego Naive Mask de Gilad Fried Key de Bucky Clarke Binoculars de Olivier Guillard Right de Desbenoit Paper-plane de James Fenton Sofa de Sofie Hauge Katan

    Light-bulb de James Keuning City de Inna Belenkey Double-Decker-Bus de Camila Bertoco Profile de Ryan Beck Money de Benjamin Brandt Approve de Icons8 Cuckoo-clock Mike Wirth Parrot de Cengiz SARI

    Film de Fernando Vasconcelos PLaying-cards de Andy Santos-Johnson Businessperson de Douglas Nash Binoculars & Camera de Stephen West Calendar de Laurent Patain Information Management de OCHA Visual

    Information Unit

    allsilhouettes.comSilhouettes diverses