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Débat sur le financement et la gestion des infrastructures INTERVIEW Tano Santos, directeur de la chaire abertis-FEDEA P. 20 EUTELSAT lance la technologie 3D P. 14 Résultats du groupe abertis pour le premier semestre P. 76 AOÛT 2010 Nº02 - DEUXIÈME ÈRE

Magazine Link Abertis N. 2 Aôut 2010

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Débat sur le financement et la gestion des infrastructures

INTERVIEWTano Santos,

directeur de la chaireabertis-FEDEA

P. 20

EUTELSAT lance la technologie 3D

P. 14Résultats du groupe abertis

pour le premier semestre P. 76

AOûT 2010 nº02 - DEUXIÈME ÈRE

NOUS SOMMES CONFRONTÉS À UNE SITUATION DANS LAQUELLE NOUS DEVRONS TOUS, ENTREPRISES ET CITOYENS, ADOPTER UN MODÈLE DE CONSOMMATION ET D’INVESTISSEMENT PLUS RATIONNEL, PLUS SÉLECTIF ET, PEUT-ÊTRE, PLUS AUSTÈRE

Salvador alemany PrÉsident d’abertis

ÉdITorIal

Ces dernières semaines, l’occasion m’a été offerte d’assister à deux cérémonies

de remise de diplômes dans deux écoles de commerce. On m’a demandé de formuler, sous forme de cours magistral, quelques réflexions sur mes années d’expérience de dirigeant dans différentes entreprises, en particulier chez abertis. Comme fil conducteur de mon inter-vention, j’ai cherché à amener mon auditoire à penser que nous sommes les maîtres du jeu: notre part de responsabilité est grande dans tout ce qui nous arrive et, à la limite, dans les différents aspects de notre vie, professionnels ou privés, nous sommes pour une grande part le fruit de situations que nous avons nous-mêmes créées.

Cela s’applique tant aux personnes qu’aux projets. J’ai expliqué qu’en ce sens, l’apprentis-sage joue un rôle clef. L’apprentissage définit une attitude vitale. Une habitude et un caractère. Une capacité à nous remettre en question et, d’une certaine manière, à nous recréer et à nous renouveler en permanence. il définit une dis-ponibilité pour remettre en question ce que nous avons fait. Pour faire et refaire.

aussi pour regarder en arrière sans nostal-gie, pour analyser et interpréter notre environ-nement et continuer à aller de l’avant en pen-sant qu’il ne s’agit pas d’atteindre un but spé-cifique ou une destination concrète mais que le sens de notre démarche se trouve également sur le chemin lui-même, jalonné de connais-sances, d’expérience et, surtout, de compagnons de route avec lesquels nous construisons un ou plusieurs projets. en définitive, plutôt que de nous laisser aller à la nostalgie du when we (le fameux “tu te souviens quand”) nous devons plutôt tendre vers le we will (“nous continuerons de faire”, nous continuerons de construire, nous continuerons de découvrir).

Le concept de destruction créatrice du sociologue et économiste autrichien schum-peter a toujours été une source d’inspiration pour les économistes et pour de nombreux dirigeants politiques et chefs d’entreprises. Ce sont des processus auxquels ne peuvent échapper les sociétés et les organisations. ils les régénèrent et leur donne un nouvel élan périodiquement.

en économie, lorsque nous parlons de cycles, nous parlons de l’alternance de phases

expansives et de phases récessives. deux faces d’une même pièce. C’est au moment même de la crise que nous devons, sans pour autant perdre de vue le marché et les opportunités qui continuent de se présenter, nous livrer à un exercice d’introspection, dans une tentative d’amélioration permanente de l’efficacité des processus en ajustant –comme le fait l’ensem-ble de la société– les coûts et ressources avec lesquels nous travaillons et en essayant de générer les meilleures retombées possibles, afin que tous ceux qui font des projets et s’intéres-sent à nous, les actionnaires, les employés, les dirigeants, les analystes, les administrations, les moyens de communication, en définitive, la société dans laquelle nous travaillons, voient et table et attrayant.

si nous avons appris quelque chose de cette crise c’est précisément que les modèles gagnants sont ceux qui savent parier sur le réa-lisme, la rigueur et la sélectivité dans la prise de décisions. nous sommes confrontés à une situation dans laquelle nous devrons tous, entre-prises et citoyens, adopter un modèle de consommation et d’investissement plus ration-nel, plus sélectif et, peut-être, plus austère. et, néanmoins, un modèle avec plus de parcours et de fondement.

nous ne devons pas renoncer au progrès. bien au contraire, la crise doit être l’occasion de stimuler les processus d’innovation et d’effica-cité dans l’utilisation des ressources disponibles. dorénavant, notre croissance sera sans doute plus sélective et plus lente, mais il n’empêche que nous nous développerons, et cela il ne faut pas l’oublier, dans un monde où s’ouvrent de plus en plus de marchés, avec de nouveaux consommateurs et de nouvelles opportunités. Les clés de la croissance future sont l’innovation et l’internationalisation, comme le confirme le professeur Mauro Guillén dans l’entretien qu’il a accordé à notre magazine. “nous allons vers un monde polycentrique et multipolaire et il faut voir bien au-delà du trinôme europe-États-Unis-Japon. Les deux tiers de la croissance économique mondiale se situeront en asie et en amérique Latine” explique le professeur Guillén. tel est le nouveau paradigme dans lequel nous opérons d’ores et déjà en termes de société et d’économie et dans lequel égale-ment abertis devra consolider son espace. n

Le regard vers l’avant

AOûT 2010 n Link abertis n 3

� 06OpiniOn

Chris Nash Financer les infrastructures

de transport

������� 08�entreprise

Nominations Francisco Reynés,

nouveau conseiller délégué du groupe abertis

10interview

Mauro Guillén“Il faut que les sociétés

poursuivent leur développement à l’étranger”

12repOrtage

APIEabertis participe aux

journées de l’APIE à Santander

14repOrtage

abertis telecomLa vie en 3D chez soi

et à l’extérieur

18repOrtage

TDTSort avec succès de l’arrêt de la télévision analogique

26équipe

abertis Chili Bilan d’une année

d’adaptation dans un pays emblématique de la

stratégie du Groupe

30vOyage

JamaïqueUn pays fascinant

et contrasté

34entreprise

Université d’étéL’avenir des infrastructures

au cœur du débat de l’université Menéndez Pelayo

36repOrtage

sanefTélépéage, en progression

constante

40branding

linkingLa nouvelle revue interne

du groupe abertis est éditée en 6 langues

et dans 13 pays

41inFOs

Troisième voie 41acesa achève les travaux de l’autoroute AP-7 entre

Maçanet et Fornells

Paso del Estrecho 44 abertis autopistas

active le dispositif pour la dixième année consécutive

Moins d’accidents 45Au cours de deux dernières

années, le nombre des accidents a diminué

sur l’autoroute AP-7

Extension de l’AP-6 46L’autoroute ségovienne

améliore la mobilité dans la région

Avancées sur la C-32 48Mise en service du

nouveau tronçon Palafolls-Tordera

Simulation 49aucat réalise une

simulation d’accident dans l’un des tunnels de la C-32

Parking à Pise 58 saba Italia s’installe

en centre ville

saba à Palma 59 Premier parking dans

la capitale des Baléares

Cercle d’Economie 60 XXVIème Réunion du Cercle

avec la participation d’homme politiques, d’économistes

et d’entrepreneurs de premier plan

‘Il te reste une vie’ 62La fondation abertis lance

une campagne pour la conduite responsable

Loi sur la Sécurité routière 64 Feu vert à un texte qui accentue le caractère

pédagogique des sanctions

Antarctique 66Journée de la fondation abertis sur les effets du tourisme en Antarctique

68breFs

actualité d’abertis

20Les experts analysent le rôle des infrastructures dans la conjoncture économique actuelle

2672

51

link abertis

72��actiOnnaires

Assemblée Générale 2010Les investisseurs du Groupe

ont approuvé les comptes annuels et les rapports de gestion de l’exercice 2009

74FOrums d’inFOrmatiOnProgramme PRÓXIMO

Saragosse, Valencia et Palma de Majorque, points de rencontre

76résultats

Premier trimestre 2010 Analyse des actifs

du Groupe

Investor’s link

link abertis est une publication Abertis Infraestructuras, SAAv. del Parc Logístic, 12-20.

08040 Barcelona.Tél.: 93 230 50 00. Fax: 93 230 50 02.

éditiOn et réalisatiOn: Direction Corporatived’Etudes et de Communication d’abertis.

cOnseil éditOrial: Salvador Alemany, Francisco José Aljaro, Toni Brunet,

Joan A. Margenat, Josep M. Vila, Francisco Reynés Joan Rafel et Sergi Loughney.

image cOrpOrative et prOductiOn:Erik Ribé et Bernat Ruiz.

cOOrdinatiOn des cOntenus: Alícia Cobeña.

redactiOn: Elena Barrera, Sergio Castilla, Gemma Gazulla, Marc Gómez, Leticia Gonzálvez,

Esther Mir et Bernat Ruiz.cOllabOratiOn: Christine Allard, Pilar Barbero,

Carolina Bergantiños, Bob Bullock, Julio Cerezo, Joan Fontanals, Marta Giner, Sagrario Huelin, Anna

Morera, Astrid Noury, Vanessa O’Connor, Enric Pérez, Mercedes Pérez-Cruz, Roser Prenafeta, Astrid

Recoque, Marc Ribó, Albert Rossell, Beatriz Sanz, abertis, abertis autopistas, abertis telecom,

abertis logística, abertis airports, fondation abertis, acesa, aucat, aulesa,

aumar, avasa, iberpistas, castellana et saba.réalisatiOn:

Ediciones Reunidas, SA (Grupo Zeta).Revistas Corporativas Barcelona.

Consell de Cent, 425. 08009 Barcelona. Tél.: 93 265 53 53.

Gérant: Òscar Voltas. Coordinatrice éditoriale: Nuria González. Rédacteurs en chef: Toni Sarrià et

Olga Tarín. Maquettage: Cristina Vilaplana. Édition: Ares Rubio.

Dépôt légal: B-16433-2010.abertis téléphone de service à l’actionnaire:

902 30 10 15.www.abertis.com

abertis n’est pas responsable de l’opinion de ses collaborateurs au sein des

travaux publiés, et ne s’identifie pas nécessairement à travers leur opinion.

SOMMAIREnº02

4 n link abertis n août 2010 août 2010 n link abertis n 5

56

14

20inFrastructures

London Luton 50 EL AL ouvre un service

régulier de Boeing 777-200

SIL 2010 51abertis présent au salon

international de logistique

Parcs logistiques 54 Microma et Lince Envíos

s’installent à abertis logisticspark coslada

Jordi Díez 56Interview du nouveau

directeur général de saba

La Commission Européenne se préoccupe depuis plusieurs années du faible pourcentage du PIB destiné aux investissements dans les infrastructures de transport dans l’UE

Particulièrement préoccupée par le trafic international, la Commission a

identifié un ensemble de projets prioritaires, qu’elle estime cruciaux pour garantir un réseau adéquat. Toutefois, excepté dans les pays qui réunissent les conditions nécessai-res pour recevoir des fonds de cohésion, le montant de financement européen dispo-nible pour le développement de ces projets est faible, et la majorité du financement pro-vient des états membres. En conséquence, nombre de ces projets subissent des retards. Etant donné le nombre d’états dont les gou-vernements procèdent actuellement à une importante compression des dépenses publi-ques, il est éminemment probable que cette compression des dépenses gouvernementa-les affecte encore davantage les infrastruc-tures de transport.

C’est pourquoi il est urgent de revoir les sources de financement des infrastructures de transport ainsi que la manière de garantir que le financement disponible soit employé le plus efficacement possible.

Le coût social marginal Depuis la publication en 1995 du Livre Vert Vers une tarification équitable et efficace du transport, la Commission Européenne a exposé le cas de la tarification du coût social marginal des infrastructures de trans-port, défini comme le coût additionnel imposé à la société par une unité supplémen-taire de trafic.

Au cours des dernières années, il a été mené une enquête approfondie sur ces coûts, dont la conclusion générale est que les sys-tèmes de tarification existants ne reflètent pas adéquatement la manière dont ces coûts varient en fonction du type de véhicule, du lieu et de l’heure de la journée, et par consé-quent qu’ils ne fournissent pas d’incitations correctes quant à l’usage des infrastructures de transport.

En réalité, les véhicules lourds de trans-port de marchandises imposent des coûts significatifs en termes d’usure, d’environne-ment, d’encombrement et de coûts d’acci-dents, lesquels varient en fonction des carac-téristiques du véhicule, en particulier de son poids brut, sa charge par essieu et son système de suspension. Seul un système de tarification qui imposerait une taxe par kilomètre en fonction des caractéristiques du véhicule pourrait refléter adéquatement ces coûts. En outre, ces coûts tendent à augmenter quand le véhicule circule sur des routes de mauvaise qualité dont le revêtement est plus mince. Par conséquent, un système de péage ne s’ap-pliquant qu’aux autoroutes fournit des inci-tations erronées quant au choix de la route.

En ce qui concerne les voitures, l’élément essentiel du coût externe est l’embouteillage, qui sera bien plus important dans les zones urbaines aux heures d’encombrement, ainsi que sur certains tronçons de routes interur-baines à certaines heures de la journée. La tarification des coûts d’embouteillage exige un système de recouvrement supplémentaire, au lieu et au moment où les routes subissent des ralentissements.

Dans le cas des systèmes ferroviaires, maritimes et aéroportuaires, le coût marginal d’utilisation de l’infrastructure existante est faible et l’encombrement est limité, en grande partie du fait que l’utilisation de ces systèmes est programmée. Dans ce cas, c’est le coût de la pénurie qui est significatif: quand on attribue à un usager un espace donné, il n’est disponible pour personne d’autre. Le prix élevé de l’utilisation de ces rares espaces est le moyen de tarifier ce coût.

Il y a eu quelques progrès dans l’intro-duction de ces systèmes de tarification. La Suisse, l’Allemagne, l’Autriche et la Républi-que Tchèque appliquent déjà des taxes kilo-métriques aux véhicules lourds de transport de marchandises et beaucoup d’autres pays

envisagent de le faire. Des villes comme Lon-dres, Stockholm et plusieurs villes norvégien-nes imposent des taxes supplémentaires pour circuler en centre ville. Plusieurs pays appli-quent des taxes très élevées pour l’utilisation des systèmes ferroviaires, portuaires et aéro-portuaires aux heurs de pointe. Ces taxes génèrent des recettes supplémentaires, qui sont réinvesties dans les infrastructures de transport. Dans le cadre de la collaboration public-privé (PPP), elles peuvent être utilisées pour financer le secteur privé et développer des projets, qui autrement devraient attendre la disponibilité du financement public.

Si les tarifs basés sur le coût social mar-ginal ne généraient pas des recettes suffisan-tes pour financer tous les projets souhaités, il vaudrait la peine d’augmenter les marges des tarifs afin d’obtenir des recettes supplé-mentaires. Les principes d’établissement de ces marges sont connus: ils seront moins décalés s’ils sont appliqués là où le trafic est le moins sensible au prix. Compte tenu de la relative insensibilité du trafic routier au prix, et en particulier du trafic des marchandises, ce serait une manière réalisable de collec- ter des fonds destinés à l’investissement.

Problèmes de mise en œuvrePourquoi l’application de tarifs d’utilisation est-elle actuellement si peu étendue ? Dans le cas des véhicules de transport de marchan-

opinion

imaginer qu’ils en viendront à soutenir cette mesure. Les pays les plus périphériques et moins encombrés redoutent réellement de payer plus pour que leurs marchandises tra-versent des pays encombrés, pour recevoir ensuite de moindres recettes inhérentes aux véhicules étrangers. Cela pourrait indiquer qu’un type de redistribution des recettes est nécessaire: des études (projet TIPMAC) sug-gèrent que si les recettes sont efficacement utilisées, tous les pays de l’UE en bénéficie-ront, même à différents degrés.

Améliorer l’acceptabilitéL’usage efficace des recettes est d’une impor-tance vitale. Actuellement, la plupart des pays européens obtiennent des excédents de la tarification de l’usage des routes, qui servent à subventionner le chemin de fer. En principe, il existe une bonne raison de le faire, car le chemin de fer a un coût social marginal infé-rieur à la route, mais il y a la crainte que les projets soient souvent sélectionnés en fonc-tion du prestige qu’ils en tireront et non à partir d’une analyse rigoureuse des coûts et bénéfices. Une plus grande rigueur quant à l’utilisation des recettes pour en garantir l’efficacité –qu’il s’agisse de route, du chemin de fer ou de projets étrangers au secteur des transports en général– sera probablement la clé qui améliorera tant l’efficacité de la tari-fication que son acceptabilité. n

pArChris nash

Financement des infrastructures de transportTitulaire de la

Chaire d’Economie du Transport à l’Université de Leeds, membre du Groupe Supérieur d’étude sur la tarification des infrastructures de transport de la commission Européenne.

Il fut professeur d’Economie du Transport à l’Université de Southampton et professeur de transport ferroviaire à l’Université de Leeds.

Il est entre autres, auteur du projet Generalisation of Research on Accounts and Cost Estimation de la Commission Européenne.

IL EST UrGENT DE rEVOIr LES SOUrCES DE FINANCEMENT ET LA MANIÈrE DE GArANTIr QU’IL EST UTILISÉ LE pLUS ÉFFICACEMENT pOSSIBLE

dises, et en dépit d’une politique de l’UE favorable à la tarification du coût social mar-ginal, pourquoi la législation de l’UE l’empê-che-t-elle dans les faits ? La révision 2006 de la directive Eurovignette permet d’établir une distinction entre les taxes en fonction des coûts externes, mais exige que le niveau moyen de taxation soit basé sur le coût moyen de l’entretien des routes, sans y inclure les effets externes. La Commission a même mis sur la table des propositions pour y remé-dier et a élaboré un manuel pour calculer les coûts externes ; il ne reste plus qu’à parvenir à un accord à ce sujet. Dans le contexte urbain, seules quelques villes ont mis en place le péage urbain.

L’opposition au paiement pour utilisa-tion est due à une série de facteurs. Il est évident que les usagers préfèreraient ne pas payer davantage de taxes, mais s’ils pensent réellement que c’est une manière de garan-tir de meilleures infrastructures, nous pouvons

LinkInstitute for Transport Studies - University of Leeds www.its.leeds.ac.uk

� n LInk abertis n AOûT 2010 AOûT 2010 n LInk abertis n �

Francisco Reynés, nouvel administrateur délégué du groupe abertis

Nominations

Le Conseil d’administration d’Abertis Infraestructuras a également approuvé la nomination de Josep Maria Coronas comme secrétaire général et vice-secrétaire du Conseil

Le 8 juin dernier, sur proposition du pré-sident exécutif Salvador Alemany, le

Conseil d’Administration d’Abertis Infraestruc-turas a donné son feu vert aux nominations de Francisco Reynés, comme nouvel administrateur délégué du Groupe et de Josep Maria Coronas, comme secrétaire général et vice-secrétaire du Conseil, ce dernier en remplacement de Joan Artur Margenat.

Un long parcours de dirigeantDepuis qu’il a intégré le Conseil d’abertis en mai 2009, Francisco Reynés a été à la tête de la Direction Générale d’entreprise du Groupe. Il est ingénieur industriel diplômé de l’Univer- sité Polytechnique de Catalogne et titulaire d’un MBA décerné par l’IESE. Depuis juillet 2007 et jusqu’à son intégration au Groupe, il a assu-ré les fonctions de directeur général de Crite- ria CaixaCorp. Auparavant, Francisco Reynés avait occupé le poste de directeur général et membre du Comité de Direction de Gas Natural. Il a également exercé les fonctions d’administrateur délégué d’Uniland et tout au long de sa carrière professionnelle il a assu- mé des responsabilités de directeur dans des entreprises comme Johnson Controls UK, le Groupe Volkswagen et Dogi.

La Direction Générale des affaires et opé-rations et la Direction Générale Financière, avec

Josep Martínez Vila et José Aljaro à leur tête, respectivement, dépendront désormais de l’ad-ministrateur délégué ; de même que les fonc-tions attribuées à la Direction Générale d’en-treprise. Outre l’administrateur délégué, les services et départements ci-après continueront de rendre directement compte de leur gestion au président du Groupe : le Secrétariat Général; la Direction d’Études et Communication dirigée par Toni Brunet; et la Direction des Relations Institutionnelles dirigée par Sergi Loughney.

L’exemple de son prédécesseurJosep Maria Coronas quant à lui assume ses nouvelles fonctions de vice-secrétaire général, après son intégration au Groupe en janvier der-nier. Coronas remplace Joan Artur Margenat, qui occupait ce poste depuis 1981 et part à la retraite. Josep Maria Coronas entend suivre l’exemple de son prédécesseur qui, selon lui, représente “l’esprit” de l’entreprise.

Josep Maria Coronas est avocat de l’État, économiste et membre titulaire de l’Académie Royale des Sciences Économiques et Financiè-res. Entre autres responsabilités, il a occupé celles de greffier du Tribunal Économique et Administratif Régional de Catalogne et de direc-teur des Affaires Juridiques du Département d’Économie et Finances de la communauté autonome de Catalogne.

Changements chez Eutelsat et HispasatA Francisco Reynés, administrateur délégué d’abertis a, par ailleurs, été nommé adminis-trateur d’Eutelsat et d’Hispasat suite à une décision prise le 22 juin dernier par le Conseil d’Administration d’Eutelsat et le 22 juillet par le Conseil d’Administration d’Hispasat. abertis, par le biais de sa filiale de télécom-munications abertis telecom, est actionnaire de référence d’Eutelsat et d’Hispasat, avec une participation de 31,4% et 33,4%, respectivement.

Eutelsat est à la fois l’opérateur leader en Europe avec une part de marché de 30% et le troisième opérateur mondial. Avec une flotte de 27 satellites en orbite géostationnaire, ses satellites couvrent 90% de la population de la planète et desservent plus de 3.400 chaînes de télévision et un millier d’émetteurs radio.

Hispasat, quant à elle, est le septième opérateur de satellites au monde en termes de recettes et dispose d’une flotte de six satellites de communications (dont deux sont opérés par son affiliée Hisdesat) déployés sur des positions orbitales, lesquels assurent la couverture de l’Europe et du continent américain et englobent l’intégralité du marché mondial hispanophone et 90% du marché lusophone. n

eNtreprise

TExTE abertis | pHoTos abertis

FRANCISCO REYNÉS A ÉGALEMENT ÉTÉ NOMMÉ ADMINISTRATEUR D’EUTELSAT ET D’HISPASAT

JOSEP MARIA CORONAS PREND LE POSTE DE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL OCCUPÉ DEPUIS 1981 PAR JOAN ARTUR MARGENAT, QUI PART PROCHAINEMENT À LA RETRAITE

Le Conseil d’administration d’Abertis Infraestructuras, lors de sa réunion du 8 juin dernier, a approuvé les nouvelles nominations.

8 n LInk abertis n AOûT 2010 AOûT 2010 n LInk abertis n 9

Francisco reynésAdministrateur délégué d’abertis.

Josep Maria Coronassecrétaire général d’abertis.

C’est la thèse défendue par le discours de Mauro Guillén, directeur du Lauder

Institue, professeur à l’Université de Penn-sylvanie et l’un des plus éminents spécialis-tes mondiaux de la gestion internationale des entreprises.

Au cours de sa participation aux journées de l’Association des journalistes d’informa-tion économique, qui ont eu lieu à Santander et à l’interview qui a suivi, Mauro Guillén a

INTERVIEW

mis l’accent sur la situation des entreprises espagnoles à l’étranger. “L’un des change-ments les plus significatifs de ces dernières années –dit-il – n’est pas l’entrée dans l’Euro, mais le fait que pour la première fois, l’on puisse voyager de par le monde et rencontrer des sociétés espagnoles stables”.

Toutefois, l’universitaire estime qu’il y a encore beaucoup à faire. Tout d’abord, les entreprises espagnoles doivent être conscien-

tes que notre monde devient multipolaire et polycentrique. “Nos entreprises sont très centrées sur la péninsule ibérique et sur l’Amérique Latine, qui ne représentent que 10 % de l’économie mondiale”.

Vers des pays ayant des perspectives de croissanceCela signifie qu’il faut regarder au-delà du trinôme Europe-États-Unis-Japon et aller dans certaines parties du monde qui vont prendre de l’importance. “Certains pays vont disposer d’un potentiel démographique bien plus important au cours de prochaines années et connaîtront également une crois-sance économique importante, comme le Brésil et l’Inde. Les deux tiers de la croissance économique du monde résideront en Asie”.

Mauro Guillén considère en outre que la réaction doit être immédiate : “Je dis toujours aux entreprises d’ouvrir deux ou trois bureaux de représentation en Asie afin d’observer le marché. Pour les sociétés espagnoles d’infras-tructures, avoir 15 employés à Pékin, Hong-Kong, Singapour ou Bombay … ne coûte pas cher. Alors, pourquoi ne pas le faire mainte- nant? Il ne faut pas attendre!”.

Le risque de la volatilité politiqueD’autre part, il pointe la volatilité politique comme l’un des problèmes de l’internatio-

«Les sociétés doivent poursuivre leur développement à l’étranger»TexTe abertis | PHOTOS Nacho Rubiera

Interview du directeur du Lauder Institute

Mauro GuillénINTERVIEW | mauRo guILLéN

“abertis a une très bonne réputation aux USA”Le professeur espagnol analyse l’évolution internationale des sociétés espagnoles.n n n

Comment évaluer l’expérience des entreprises qui se sont développées à l’étranger?Les entreprises espagnoles ont été très dynamiques au cours des 10 dernières années. A l’exemple d’abertis, qui a commencé comme société d’infrastruc-tures en Espagne et qui s’est ensuite développé à l’international et qui est présente sur quatre continents. n n n

Que faut-il pour réussir à l’international? Il faut d’une part avoir l’esprit d’aventure au début, d’autre part un esprit calculateur, car il ne faut pas agir sans avoir analysé ce qui convient le mieux à l’entreprise. De plus, il faut s’armer de patience. Ne pas s’imaginer que l’on va conquérir le monde en trois ans.

n n n

Que faut-il changer dans les entreprises pour réussir?Il faut préparer le renouvellement des générations, par la formation et une politique des ressources humaines qui permettent aux employés, et surtout aux cadres dirigeants, d’acquérir une expérience internationale. A l’avenir, les entreprises devront embaucher davantage de dirigeants issus d’autres pays. n n n

Comment abertis est-elle perçue au États-Unis?Parmi ceux qui connaissent le domaine des infrastructures et en particulier les concessionnaires, les entreprises espagnoles ont très bonne réputation, parmi lesquelles abertis figure en bonne place. Elles savent se placer, elles savent gérer et donc elles obtiennent plus de contrats. n n n

Quelle est l’influence de la sécurité juridique?Elle est très importante car dans le commerce des infrastructures, la régulation et la sécurité juridique sont fondamentales. Et outre abertis, il existe en Espagne plusieurs groupes très puissants qui figurent parmi les 10 plus importants dans le monde. n n n

Pensez-vous que ce secteur nécessiterait des institutions internationales?Il est frappant de constater l’existence d’organismes multilatéraux dans certains secteurs comme les télécommunications, les finances ou l’énergie, mais pas dans celui de la gestion des infrastructures. L’existence de ce type d’organisme me paraît très positive, car cela aiderait à financer le secteur, à identifier de nouvelles opportunités, à coordonner à l’échelle internationale ou à établir des normes de sécurité, essentielles en la matière. n

nalisation. Ce que les entreprises espagnoles ont expérimenté après leur entrée sur le mar-ché latino-américain.

Selon l’universitaire, les économies comme le Mexique et le Brésil sont consoli-dées et beaucoup plus sûres du point de vue de la réglementation ; mais d’autres créent un climat de tension. “Le fait que 5 ou 15 pays dans le monde protestent et propagent constamment des rumeurs sur les nationa-lisations est négatif”.

L’image internationale de l’EspagneLe principal défi est celui de limage de l’Es-pagne à l’étranger. Au moment où les infor-mations relatives à notre économie ne sont pas toujours positives, les entreprises doivent apprendre à faire face.

“Le devoir des présidents de corporations n’est pas tant de faire pression sur le président du gouvernement espagnol, mais de se déve-lopper davantage à l’étranger”. C’est unique-ment ainsi, dit-il, que l’Espagne pourra com-battre l’image de piètre qualité que ses produits ont à l’étranger. “Il faut creuser les fondations du changement de cette image. Il ne suffira pas d’annonces publicitaires, une stratégie plus vaste sera nécessaire dans des domaines tels que l’éducation, l’in-novation et le développement. C’est un défi à long terme et non à 3, 5 ou 10 ans”, dit-il. n

AU coUrS DE ProchAINES ANNéES, DEUx tIErS DE LA croISSANcE écoNomIqUE DU moNDE réSIDEroNt EN ASIE”

10 n Link abertis n Août 2010 Août 2010 n Link abertis n 11

mauro guillén Considéré comme l’un des gourous de la gestion internationale des entreprises, Mauro Guillén est docteur en Sociologie à l’Université de Yale et en Économie Politique à l’Université d’Oviedo.

il est actuellement professeur de la chaire de Direction internationale des Entreprises à la Wharton School de l’Université de Pennsylvanie et directeur de l’institut Lauder, spécialisé en études des langues et en gestion en vue de former les étudiants à leurs futurs parcours de direction internationale.

Grand connaisseur des multinationales espagnoles, il fut l’un des universitaires en Sciences Sociales les plus cités en 2009. il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur la question, comme El auge de la empresa multinacional española ou Santander, el banco.

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Des personnalités du monde politique, de l’entreprise, universitaire et jour-

nalistique se sont retrouvées dans la capitale cantabrique à l’occasion des journées annuel-les organisées par l’Association des Journa-listes d’Information Économique (APIE), dans le cadre de l’université d’été de l’Université Menéndez y Pelayo. Sous le titre Trois décen-nies d’économie espagnole. De la consolida-tion de la démocratie à la crise actuelle, le sujet était de passer en revue l’évolution de l’économie espagnole au cours des 30 der-nières années.

Discours autour de l’actualitéLa situation actuelle des marchés et l’imminente approbation du Décret de la réforme du travail a cependant obligé la plupart des dirigeants à dédier leur discours à l’actualité plutôt qu’au passé. La majorité des hommes politiques et des dirigeants d’entreprise ont préféré exposer les raisons de la crise actuelle et les défis qui nous sont lancés pour pousser l’économie en avant.

Le secteur financier était amplement représenté. La majorité des principales institu-tions du pays était présente: le président de BBVA, Francisco González; le vice-président de la Banque Santander, Matías Rodríguez Inciarte; et le président de l’Association Espa-gnole de Banque (AEB), Miguel Ángel Martín. Beaucoup ont reconnu la difficulté croissance d’assurer le financement car comme l’a affirmé Francisco González “les marchés sont prati-quement fermés”.

Présence de différents secteursDans le secteur des caisses d’épargne, eut lieu la première conférence de presse conjointe de Caja Madrid et Bancaja après l’annonce de leur fusion froide. Rodrigo Rato et José Luis Olivas dévoilèrent quelques détails de la plus grande opération de concentration du secteur de ces dernières années. Juan María Nin, directeur général de “la Caixa”, a pour sa part voulu offrir une vision moins catastro-phique de la conjoncture économique et insis-ter sur le fait que l’Espagne doit améliorer son marketing et expliquer son histoire, avant que d’autres l’écrivent.

Le secteur de l’énergie était représenté par le conseiller délégué de Gas Natural Fenosa, qui a souligné le déficit tarifaire croissant inhé-rent aux conditions et subventions du secteur des énergies renouvelables.

Favoriser la collaboration public-privéL’une des rencontres saillantes fut le secteur des infrastructures, avec la participation de José Blanco, ministre du Développement, et des principaux représentants des entreprises

reportaGe

emblématiques du pays, parmi lesquels Salvador Alemany, président d’abertis, ainsi que les présidents de FCC et Sacyr Valleher-moso, respectivement Baldomero Falcones et Luis del Rivero. Ceux-ci ont reconnu que la situation économique actuelle pourrait mettre en difficulté certaines petites entre-prises et forcer les grandes entreprises à accen-tuer leur effort de diversification et d’interna-tionalisation.

L’idée commune à ces discours est celle de favoriser la collaboration public-privé. A ce sujet, José Blanco a fait un clin d’œil au secteur de l’entreprise en évoquant le pari sur de nouveaux modèles où l’on appliquerait des critères coût-bénéfice, et sur ceux où tout ce qui résiste au territoire n’est pas construit. Il a souligné la possibilité de la participation de l’usager, l’annulation des travaux des auto-routes ayant des voies à péage alternatives non disparues et même la fermeture des infrastructures ou services inefficaces. Selon Salvador Alemany, un discours “le plus réaliste qu’il ait entendu” dans ce domaine depuis bien longtemps.

Vaste couverture et participation élevéeCes journées ont accueilli la réunion phare de trois anciens ministres socialistes de l’Éco-nomie –Miguel Boyer, Carlos Solchaga et Pedro Solbes–, qui était très attendue et qui a attiré une nombreuse assistance. Fernan- do Restoy Lozano, vice-président de la CNMV, et Javier Ariztegui, sous-gouver- neur de la Banque d’Espagne, ont clôturé l’une des réunions qui ont été couvertes par les principaux médias d’information générale et économique. n

LinkAPIE www.apie.es

12 n lInk abertis n août 2010 août 2010 n lInk abertis n 13

À propos de l’apIel’Association des Journalistes d’Information Économique (APIE) est une association professionnelle à but non lucratif.

Elle fut constituée en 1973 pour défendre les intérêts de ses membres ; elle regroupe des journalistes qui traitent essentiellement de questions économiques dans les médias d’information.

abertis participe aux journées de l’APIE à Santander

Université d’été

La capitale cantabrique a été pendant une semaine de juin le centre de l’actualité économique et financière de notre paysTExTE Gemma Gazulla | PHoTos Nacho Rubiera

De gauche à droite: Baldomero Falcones, président de FCC;

José Blanco, ministre du Développement; salvador

Alemany, président d’abertis; et luis del Rivero, président

de sacyr Vallehermoso.

salvador Alemany, président du groupe abertis, en compagnie d’Ángel Boixadós, président de l’APIE.

Entre les émissions multicanal par satellite des années 80 au passage au

format numérique des années 90 et à la haute définition des années 2000, les ressources et connaissances spécialisées d’Eutelsat ont participé à de nombreux développements clé qui ont transformé le marché audiovisuel. Le dernier grand saut à l’avant-garde de la révolution audiovisuelle est le format 3D.

Il y a seulement 18 mois, dans ce domaine, on parlait du format 3D comme une niche émergente exclusivement destinée à une quantité restrainte de films. Au cours du deuxième semestre de 2009, les perspec-tives ont spectaculairement changé, avec des annonces telles que la fabrication massive d’écrans plats 3D par Sony, la sortie de films en 3D, dont Avatar, le développement de jeux en 3D sur ordinateur édités par des fa-bricants comme Nintendo et les plans de lancement de canaux de télévision en 3D par des opérateurs du secteur audiovisuel et des plates-formes de télévision à péage comme BSkyB, ESPN et Canal Plus.

La réponse du publicComme les grandes sociétés, représentant l’ensemble de la chaîne de valeur de l’indus-trie audiovisuelle, déclaraient clairement leurs intentions, il était certain que le marché 3D était en train de mûrir bien plus rapide-ment que ce que l’on attendait, et qu’il était prêt à décoller. En définitive, l’accueil du public a été décisif. Les spectateurs allaient-ils adhérer au cinéma en 3D et apprécieraient-ils d’assister à des événe-ments particuliers tels que des opéras et des concerts en 3D dans des lieux publics? Seraient-ils prêts à changer les premières générations de téléviseurs LCD et plasma par de nouveaux écrans 3D? Jusqu’à présent, la réponse a été totalement favorable à l’im-mersion dans le monde de la 3D, en particu-

reportaGe

lier pour des événements exceptionnels. Depuis 2008 Eutelsat, dont abertis est

actionnaire de référence, travaille intensé-ment avec ses partenaires dans le cadre de la 3D afin de promouvoir une nouvelle expé-rience du consommateur tant en matière de télévision qu’en matière d’assistance à des spectacles. En mars 2009, il fut procédé au lancement d’un canal permanent sur le satel-lite EUROBIRD™ 9A à titre de banc d’essai, afin d’analyser le comportement des écrans, des codeurs et décodeurs, et pour engranger une expérience sur l’application du contenu de la 3D, tant dans les foyers qu’en dehors.

La longue expérience d’Eutelsat en matière de la 3D apportera la qualité exigée par un format qui a suscité de grandes attentes du consommateur

La vie en 3D chez soi et à l’extérieur

télécommunications

TexTe eT foTos Eutelsat

Le Mondial de Football en 3D avec eutelsatLa technologie eutelsat a permis de retransmettre en 3D en europe 20 matches sur les 60 disputés en Afrique du sud.

Les matches ont été projetés en salles de cinéma sur des écrans de 15 mètres, dans 19 pays.

Plus de 250 émissions ont été réalisées en 3D, à un débit d’émission de 40 Mbits/s.

14 n Link abertis n août 2010 août 2010 n Link abertis n 15

Les moyens et les connaissances spécialisés d’eutelsat ont participé à de nombreux développements du marché audiovisuel.

Démonstrations en europeDes opérateurs audiovisuels, des producteurs et des fournisseurs d’équipements ont procédé ensemble à des démonstrations dans toute l’Europe afin de reproduire et de contrôler totalement les conditions de retransmission d’événements en direct et en 3D. Cet écosystème a permis de montrer des événements de premier plan à tester en public, à l’instar du tournoi de rugby des Six Nations, du championnat de tennis de Roland Garros et du ballet de Saint Peters-bourg depuis le théâtre Marinsky. Le contenu a été montré et analysé sur des supports très différents, depuis les écrans cinéma de

15 mètres jusqu’à des téléviseurs Full HD 3D de première génération.

Andrew Wallace, directeur commercial d’Eutelsat, commente l’expérience collectée jusqu’à ce jour: “Nous savons que le format 3D est une appl ication rigoureuse et très exigeante quant à la largeur de bande, qui requiert jusqu’à 40 Mbits/s de capacité dans les lieux publics et donc, une collabo-ration maximale entre tous les participants de la chaîne de transmission. En matière de format 3D, les attentes du consommateur sont très élevées. Tant la qualité du contenu que celle du signal sont les éléments clé de son succès”.

Projections dans les salles de cinémaLa possibilité d’assister à des matches en 3D et en direct dans des salles de cinéma est l’un des points les plus remarquables du plan technologique de la Coupe du Monde de la FIFA 2010. En offrant aux passionnés de sport une nouvelle dimension de participation à leur sport favori, sur grand écran en un lieu public, les projections 3D en salles de cinéma sont devenues un produit qui s’est rapidement propagé dans toute l’Europe sur le marché des services numériques.

Grâce à sa collaboration avec les opérateurs clé au développement de la 3D, Eutelsat a transformé la Coupe du Monde de la FIFA en plateforme commerciale pour la vision de matches en 3D dans des lieux publics. 20 rencontres sur les 60 matches disputés en Afrique du Sud ont été retrans- mis dans toute l’Europe via les satellites d’Eutelsat et ont été projetés en salles de cinéma sur des écrans de 15 mètres de 19 pays, dont la France, l’Allemagne, l’Italie, l’Es-pagne, la Russie, la Pologne et les pays scan-dinaves et les pays baltes. À mesure du dérou-lement du tournoi, des salles de pays comme les Pays-Bas se sont ajoutés à la réception du signal, mettant en évidence la modularité d’un réseau basé sur l’émission via satellite.

Jusqu’au 11 juillet, date de la fin du championnat, il y a eu plus de 250 heures de transmission en 3D. En Europe, le signal a été transmis via les satellites ATLANTIC BIRD™ 3 et W7 en utilisant un débit d’émission de 40 Mbits/s afin de garantir la qualité et la solidité de chaque transmission. Eutelsat disposait de cinq voies d’alimentation: qua- tre d’entre elles sont configurées pour les salles de cinéma avec des commentaires en anglais, italien, français et russe, et un signal de télévision exploitée par l’opérateur fran-çais TF1, qui a transmis en France via la plate-forme numérique FRANSAT.

Réponse positive du consommateurPlus de 200 cinémas numériques appartenant à un réseau grandissant qui compte déjà plus de 400 salles ont pu recevoir le signal 3D en direct, en utilisant les équipements fournis, installés et gérés en temps réel par Eutelsat, en collaboration avec OpenSky. L’équipement consistait en une antenne réceptrice de 1,5 mètre et en un récepteur IDC professionnel à décodage Sensio et décryptage BISS.

Carsten Schuffert, conseiller délégué de BEWEGTE BILDER Medien AG, partenaire d’Eutelsat dans la gestion du réseau des cinémas numériques en Allemagne, en Autri-che et en Suisse, assure que “la réponse du consommateur pour voir les matches du Mondial dans des salles de cinéma a été étroi-tement suivie et nous avons été stupéfaits par son enthousiasme. L’expérience 3D en salle de cinéma est ce que la technologie nous offre de plus proche de celle d’assister au match dans le stade. Elle allie le plaisir de partager un événement sportif avec l’émotion de profiter de chaque détail graphique d’un événement de portée mondiale”.

La 3D dans les foyersLa prochaine étape du marché 3D sera d’éten-dre l’expérience au-delà des lieux publics et de pénétrer dans les foyers. Grâce à la fabri-cation de téléviseurs 3D par des marques de premier plan et à des expériences estimées par ScreenDigest à 56 millions de téléviseurs dans le monde entier pour 2014, ce marché

est clairement émergent et n’est pas limité par le fait que les spectateurs doivent porter des lunettes à polarisation passive ou des lunettes à obturation active.

La conclusion des essais menés par Eutelsat et ses partenaires est qu’une trans-mission de télévision 3D de qualité requiert un débit minimal de 12 Mbits/s, ce qui repré-sente 40% de plus qu’un signal à haute défi-nition. Cette consommation élevée motive que des opérateurs tels qu’Orange utilisent des satellites pour amener le contenu 3D dans les foyers ne recevant pas le signal à travers le réseau ADSL français. De plus, se dessine la capacité des plates-formes de télévision à péage émises par satellites comme BSkyB, Canal Plus et DirecTV à se convertir en pionniers de l’offre du format 3D comme nouveau service premium.

Michel de Rosen, directeur general d’Eutelsat, conclut: “Notre tâche concernant les transmissions 3D répond à l’engagement permanent d’Eutelsat à innover dans l’ouver-ture des satellites à de nouvelles applications. Nous sommes convaincus que les satellites, grâce à leur couverture et leur largeur de bande, occupent une place unique pour ame-ner le contenu 3D dans les salles de cinéma, les lieux publics et les foyers, et que cette nouvelle dimension s’associera à la télévi- sion numérique, à la haute définition, au cinéma numérique et à d’autres nouveaux services pour dessiner le paysage passionnant du divertissement numérique”. n

Screen digeSt eStime deS venteS de 56 millionS de téléviSeurS 3d danS le monde entier pour 2014

Le marché 3D est consolidé beaucoup plus rapide de ce qui est attendu et la réponse a été évidentment favorable à éprouver l’immersion totale dans le monde du 3D.

La conclusion des essais menés

par eutelsat est qu’une transmision

de télévision 3D de qualité requiert 40% de plus qu’un signal

à haute definition.

16 n Link abertis n août 2010 août 2010 n Link abertis n 17

depuiS 2008 eutelSat travaille inténSement avec SeS partenaireS danS le cadre de la 3d afin de promouvoir une nouvelle expérience du conSommateur

Le processus de la TNT s’achève avec succès

ARRÊT DE LA TÉLÉVISION ANALOGIQUE

Depuis le mois d’avril dernier, la Télévision Numérique Terrestre parvient dans presque tous les foyers espagnols. L’un des principaux acteurs qui a permis le passage de la technologie analogique à la technologie numérique est abertis telecom

Toute l’organisation d’abertis telecom est impliquée dans le projet

d’implantation de la TNT: avec plus de 700 personnes y travaillant directement et plus de 2.000 techniciens et professionnels exté-rieurs. Selon Tobias Martínez, directeur géné-ral d’abertis telecom, “la clé du succès est que cela fait trois que nous avons anticipé le développement de la TNT en Espagne, avant les autres partenaires communautaires”.

Le pari des administrations publiques, européenne, d’état et des communautés autonomes, a trouvé en abertis telecom le partenaire technologique idéal et qualifié pour le gagner. Ce projet est l’un des exerci-ces de migration technologique les plus complexes et ambitieux jamais réalisé dans un service à portée universelle, aussi basique que la télévision aujourd’hui.

Le processus d’implantation de la TNT a représenté une grande complexité tech-nique, logistique et sociale (elle concer- ne plus de 46 millions de personnes) et l’entreprise a su déployer progressivement un nouveau réseau de diffusion numéri- que à partir de centres existants et nou-veaux, afin de remplacer le réseau analogi-que implanté au cours des 50 dernières années. Parmi les centres émetteurs de TNT existant actuellement en Espagne (5.700 au total), 52% (2939) sont gérés par abertis telecom.

Mais la technologie TNT ne s’en tient pas là. Selon le directeur général d’abertis telecom, “nous allons continuer à progres-ser dans la TNT, car il reste à implanter la télévision mobile, la haute définition et à moderniser les satellites”.

REpORTAGE

Couverture numériqueabertis telecom a fourni à la population une couverture de 98% et 96% pour les télé-visions publiques et privées, respectivement. Les obligations de couverture de la TNT sont très similaires à celles des autres pays d’Europe: en France, elle est de 95%, au Royaume-Uni de 98,5% pour la télévision.

Selon le président d’abertis telecom et du groupe abertis, Salvador Alemany, “c’est un projet qui nous engage tous, et de manière positive: les administrations, pour stimuler un processus qui s’étend à l’ensemble de l’Union européenne, les radiodiffuseurs et les chaînes de télévision, car ils ont assumé ce pari.

Les techniciens installateurs, car ils ont permis que la nouvelle technologie parvienne effectivement dans chaque foyer. Et enfin, la capacité de nos équipes, des personnes qui chez abertis telecom ont maintenu pendant ces quatre années la tension et l’ef-fort permanent dans un projet critique de par sa nature”.

Gestion des centresParmi les centres gérés par abertis telecom, 2200 correspondent aux contrats des télévi-sions nationales publiques et privées et fournissent 98% de la couverture, et le reste aux extensions de couverture qui complètent la couverture pour atteindre 98,5%. Outre les services des télévisions nationales, 1.200 centres permettent de diffuser les services de télévisions publiques et privées des commu-nautés autonomes.

abertis telecom a déployé les exten-sions de couverture dans toutes les commu-nautés autonomes, excepté en Castille-La

Manche, en Galice et au Pays basque et par-tiellement en Andalousie et aux Canaries. Toutes ces communautés autonomes sont dotées d’un opérateur régional d’infrastruc-tures de télécommunications.

Selon les données du Ministère de l’In-dustrie, du Tourisme et du Commerce, le plan de transition de la TNT a créé 40.000 emplois et maintient en activité plus de 10.000 personnes dans le secteur des fabricants d’équipements et des sociétés installatrices.

L’implantation de la TNT implique un changement technologique qui ouvre de nouvelles opportunités à de nouveaux ser-vices. La TNT à péage, la TV à haute définition, la télévision en 3D, différentes formules de convergence entre télévision et internet et la TNT mobile, entre autres. En définitive, de nouvelles applications et de nouveaux services auxquels abertis telecom apporte toute sa capacité d’innovation et de déve-loppement, en sa qualité d’opérateur neutre de réseau. n

TexTe eT PHoTos abertis telecom

3.400centres de diffusion en TNT sont gérés par abertis telecom.

n ‘SiteS’ gÉrÉS par abertiS: 52%n ‘SiteS’ No gÉrÉS par abertiS: 48%

2.939

2.761

LinksTNT www.tousaunumerique.fr

abertis telecom www.abertistelecom.com

L’implantation de la TNT implique un changement technologique qui ouvre de nouvelles opportunités à de nouveaux services.

18 n LiNk abertis n août2010 août2010 n LiNk abertis n 19

parcs d’émissions TNT

3.400centres de diffusion en TNT sont gérés par abertis telecom.

On a beaucoup parlé du rôle que les infrastructures pourraient

jouer dans les plans de relance, avec l’annonce de l’investissement public. Comme les budgets publics sont en cours de restriction, comment évaluez-vous l’exécution de ces plans de re-lance dans les infrastructures?

La crise qui nous affecte depuis prati-quement l’été 2007 contient une forte com-posante de demande, à la différence par exemple, de la crise du début des années 80, qui était une crise de shocks de l’offre. C’est pourquoi tous les gouvernements du monde ont initié des politiques fiscales tradition-nelles d’expansion, qui passent du Plan E dans notre pays au plan de relance fiscale de 700 000 millions de dollars aux États-Unis, précisément pour compenser la faiblesse de la demande privée.

Dans ce pays, le président Obama a lancé comme l’un de ses projets phare, bien que timidement selon moi, un plan de réseau à grande vitesse en citant l’Espagne comme exemple. Il n’est pas surprenant que la poli-tique des infrastructures joue un rôle aussi important dans un plan de relance, quel qu’il soit: cela nécessite un grand engagement de fonds publics, génère un multiplicateur signi-ficatif de l’économie locale à court terme (même s’il existe un grand débat entre les

économistes à ce sujet); ce que l’on voit, c’est que ce qui le rend politiquement viable et durable dans le temps; qu’il aide à former des attentes d’un engagement à long terme de la part du secteur public, et qu’il peut ensuite servir de socle à l’activité privée.

Investir dans les infrastructures repré-sente toujours un bénéfice pour l’économie locale à court terme, même si la question peut se poser à long terme. Par leur nature, ces programmes visent le court terme dans l’intention de relancer l’activité économique. Tout cela était la réponse orthodoxe à une crise que l’on ne pensait pas aussi profonde qu’elle s’est révélée par la suite. Il est impor-tant de souligner l’évidence: un plan de relance fiscale a pour objectif de stimuler l’activité économique privée; si tel n’était pas la cas, il est alors difficile de dire que le plan de relance a été un succès en général.

Dans notre pays le problème est que la profondeur de la crise a provoqué une chute dramatique de la recette fiscale et une augmentation tout aussi importante des dépenses sociales, associées à la forte crois-sance du chômage. Cela a créé des déficits, qui dans un contexte international de grande fragilité ne permettent plus de poursui- vre l’impulsion fiscale initiale, indépendam- ment de sa nécessité. Je crains fort qu’à cause de cela, les plans ambitieux d’infrastructures

Profil Diplômé de l’Université de Chicago, il est directeur de la chaire Franklin Pitcher Johnson, Jr de Finances et d’Économie de l’École de Gestion de l’Université de Columbia, ainsi que directeur de la chaire abertis-FEDEA sur l’Économie du Transport.

Son champ de recherche est l’évaluation des actifs et la théorie économique appliquée, avec un intérêt particulier pour les innovations financières et la théorie des organisations.

Il a publié dans de prestigieuses revues économiques, telles que American Economic Review, Quarterly Journal of Economics, Journal of Political Economy, Journal of Public Economics et Review of Financial Studies.

Il publie fréquemment des articles d’opinion économique.

«La politique des infrastructures joue un rôle clé dans tout plan de relance»

INTERVIEW

Infrastructures

Tano Santos

TExTE abertis | PHOTOS FEDEA-Tamara Arranz

Le directeur de la chaire abertis-FEDEA d’Économie du Transport analyse le rôle des infrastructures dans la conjoncture économique actuelle

août 2010 n LINK abertis n 2120 n LINK abertis n août 2010

de ce gouvernement ne subissent des coupes importantes à l’avenir.n n n

Comment équilibrer l’effet des infras-tructures sur les déficits fiscaux et sur la compétitivité du pays?Notre pays connaît un grave problème de compétitivité, ce qui n’est pas nouveau, et qui s’est traduit par d’énormes déficits de trésorerie. Dans un contexte où le refinan-cement de notre dette privée et publique, est comme on le sait, problématique, nous devons progressivement diminuer notre dépendance à l’épargne étrangère pour refi-nancer nos déficits. Cela ne peut être obtenu qu’en éliminant ces déficits, ce qui exige d’améliorer la compétitivité; en Espagne, cela ne peut être réalisé que par une augmenta-tion de la productivité, qui est le défaut per-manent de notre économie.

Selon moi, la question à laquelle les res-ponsables de la politique économique doivent répondre est la suivante: dans un contexte où notre capacité d’endettement est limitée, quelles sont les priorités de notre pays pour améliorer notre situation? Notre pays a réa-lisé un énorme investissement dans les infras-tructures au cours des dernières années et franchement, j’ai l’impression que d’autres aspects de notre structure de production ont été négligés, comme tout ce qui concerne le capital humain, où les résultats du Rapport PISA par exemple, sont assez déprimants.

Depuis notre accès aux institutions euro-péennes, l’infrastructure a été en effet l’axe de l’investissement public, ce qui s’est traduit par une certaine dépendance de l’économie de notre pays par rapport à cet investissement. n n n

Quelles mesures fiscales pourrait-ont recommander pour répondre aux pro-blèmes structurels du déficit public? La meilleure mesure, celle qui résoudrait de nombreux problèmes sans toutefois déprimer la demande de manière significative, est la réforme du système des retraites. Allonger la vie professionnelle, à l’instar de nombreux pays autour de nous, tout en prolongeant le nombre d’années servant à calculer le taux de remplacement des pensions de retraite publiques autours de 80%, est l’un des plus élevés des grands pays de l’OCDE, après la Grèce. C’est la réforme idéale: elle est relati-vement facile à réaliser, en modifiant la légis-lation en ce sens, elle est crédible face aux marchés parce que l’ajustement fiscal est pour ainsi dire “codifié” par la loi et qu’elle répond à une réalité économique inéluctable. En effet, le taux de dépendance, le nombre de person-nes entre 16 et 65 ans par personne de plus

de 65 ans, continuent à baisser avec ce que cela implique de charge fiscale pour les per-sonnes en âge de travailler et la destruction des incitations. L’autre réforme importante et ayant un fort impact sur notre situation fiscale à long terme est celle du système de santé, où l’introduction du ticket modérateur pourrait avoir des effets très salutaires, non seulement sur la recette mais également sur l’utilisation des services de santé, ce qui aide-rait à contrôler les dépenses.

Enfin, la meilleure réponse à un défi fis-cal est toujours la croissance. Evidemment, notre problème est que l’ancien modèle de croissance s’est dans une large mesure épuisé et que nous devons établir les fondations d’un nouveau modèle. Cela prendra bien sûr des années et je suis assez pessimiste en ce

La CRISE aCtUELLE ESt taNt UN PRoBLèME DE MEILLEURE RÉGULatIoN QUE DE SUPERVISIoN DE L’INtERaCtIoN ENtRE LE SYStèME FINaNCIER Et L’ÉCoNoMIE”

22 n LINK abertis n août 2010 août 2010 n LINK abertis n 23

qui concerne une stabilisation fiscale sim-plement réalisée par une récupération cycli-que. Notre pays a un déficit structurel impor-tant, qui va nécessiter des réformes comme celles que j’ai précédemment évoquées.n n n

Quel rôle les infrastructures peuvent-elles jouer dans la récupération de l’investissement privé? L’investissement dans les infrastructures est important, car en raison même de sa nature, il nécessite un effort soutenu de l’État pen-dant une longue période ce qui élimine l’in-certitude et donc favorise l’investissement privé complémentaire. Il existe une volonté politique clairement affichée de continuer à investir dans les infrastructures de transport, et le Plan Stratégique des Infrastructures et

du Transport 2005-2020 a l’objectif ambi-tieux de faire de notre pays celui comptant le plus grand nombre de kilomètres à grande vitesse parmi les pays européens en 2020. La question est de savoir si cet engagement est crédible dans un contexte problématique quant à l’endettement public. Cette crise n’est pas terminée et je crains qu’il puisse se passer encore bien des choses.n n n

Comment les entreprises privées peu-vent-elles dépasser les problèmes de financement dans le contexte actuel de volatilité des marchés financiers et boursiers? Évidemment, notre problème est celui de notre système financier, surtout en ce qui concerne les caisses d’épargne, dont les bilans

sont très exposés au risque immobilier, comme tout le monde le sait. Mon opinion est que le marché se méfie qu’il se soit produit une clarification suffisante des pertes dans ces bilans et cela ralentit le refinancement de notre système financier et par conséquent, cela amène à une crispation importante du crédit, surtout à l’égard des PME.

Je pense que nous nous trouvons dans une grave situation de gel du crédit du système financier, aux entreprises. Au-delà des crédits officiels, rares peuvent échapper à la réduction des dépenses et à l’optimisation de l’emploi de leurs propres ressources. D’une certaine manière, tant que la nécessaire clarification des bilans de nos banques et de nos caisses d’épargne n’aura pas eu lieu, ceux-ci auront des problèmes pour accéder au marché de gros et par conséquent, tendront à retenir les ressources. A présent, la première priorité est précisément de poursuivre sans fléchir la res-tructuration du système financier.n n n

Selon vous, est-il nécessaire de ren-forcer la régulation des marchés finan-ciers et des différents acteurs (entre-prises de rating, hedge funds…)?Bien sûr, mais il faut rappeler que ces problè-mes apparaissent dans le secteur le plus régulé de notre système financier (dans la banque, à l’instar de City Bank of America aux États-Unis et des caisses d’épargne en Espagne, des compagnies d’assurances comme AIG...). Par conséquent, il n’est pas uniquement question de plus de régulation mais de meilleure régulation, qui doit com-porter un élément dynamique et discrétion-naire qui donne au régulateur les instruments d’intervention en présence d’innovations financières et des excès observés dans la génération de crédit.

En définitive, cette crise est due à de multiples causes: mauvaise régulation, mau-vaise supervision, surendettement de plusieurs secteurs et surtout la permissivité face à un boom immobilier sans précédent, lequel comme tous les booms immobiliers était majoritairement financé par la dette.

D’ailleurs, la crise actuelle est tant un problème de meilleure régulation que de supervision de l’interaction entre le sys-tème financier et l’économie. n n n

Comment les pressions sur la zone euro peuvent-elles affecter la politique monétaire?La Banque Centrale Européenne (BCE) doit répondre à plusieurs défis, qui sont tous d’une extraordinaire complexité. Il faut tout d’abord rappeler que la BCE n’a qu’un objectif, celui

La VoLatILItÉ DES MaRCHÉS SERa tRèS GRaNDE Et CELa IMPLIQUE LE FLUX INtERMIttENt DU CRÉDIt”

distinction, et c’est pourquoi de nombreux organismes, entreprises et autres ont subi l’injuste effet de contagion. Mais comme je le disais, il y aura une clarification du véritable état du risque espagnol, ce qui ouvrira une fois de plus le robinet du crédit aux entrepri-ses viables et disposant de plans d’investis-sement. Les tests de stress annoncés pour la fin du mois de juillet sont une première étape de cette clarification, si tout se passe bien.

Cela étant dit, cette crise a un long par-cours et je suis assez pessimiste en ce qui concerne le court terme: la volatilité des marchés sera très grande et cela implique le flux intermittent du crédit. n n n

Quels objectifs la chaire abertis-FEDEA a-t-elle dessinés?Le principal objectif est de promouvoir la recherche de qualité dans des domaines tels que l’économie du transport; de faire office de pont entre le monde de l’entreprise et le monde universitaire, principalement, sans oublier tout ce qui concerne la politique du transport. A cet effet, on a privilégié trois activités:

Initier la publication de documents de travail de FEDEA sur des questions liées à l’Économie du Transport. Nous rappelons que ces documents de travail servent à diffuser des travaux en cours susceptibles d’être publiés dans des revues universitaires avec un certain impact. Les documents sont sou-mis à un processus préalable d’évaluation.

Appels à concours de projets de recher-che liés à ce secteur. Les projets européens (VIIème Programme Cadre et autres) sont particulièrement intéressants.

En outre, nous souhaitons faire de la chaire abertis-FEDEA un point de rencontre entre le monde universitaire, le monde de l’entreprise et nos dirigeants de la politique de transport, qui serve à l’échange informel d’idées et qui permette de développer des programmes de recherche conjoints qui serviront de passerelles entre ces mondes. n n n

Quels actions la chaire a-t-elle définies à moyen terme?L’objectif prioritaire est actuellement l’orga-nisation de la 1ère rencontre d’économie du transport prévue pour début 2011. On souhaite convoquer les investisseurs espa-gnols opérant en la matière avec un double objectif: présentation de travaux et lance-ment d’éventuelles actions conjointes. Il était initialement prévu que les journées se dérou-lent à l’échelle nationale, et de convier des chercheurs étrangers lors de éditions ulté-rieures. La planification du programme est

en cours et les invitations seront très pro-chainement envoyées.

Il s’agit en outre de l’organisation et du lancement du Réseau des Chercheurs en Économie du Transport (RET). On élabore actuellement le site qui servira de support au fonctionnement du réseau. L’objectif est aussi de donner l’impulsion au travail com-mun des chercheurs dans ce domaine.

Une monographie sur les infrastructures de Transport en Espagne est en cours de pré-paration. Il s’agit de créer une publication qui traite tant de l’état actuel des infrastruc-tures de transport dans notre pays que des principales réflexions universitaires en la matière. FEDEA a une grande expérience dans la publication de ces monographies, et étant donné l’importance de l’investissement dans les infrastructures dans notre pays et les plans ambitieux à leur sujet, une publication de ce style nous semble une occasion idéale.

L’autre objectif à long terme est d’établir une base de données sur l’économie du trans-port dans notre pays, qui puisse être constam-ment mise à jour et qui serve aux jeunes investisseurs qui souhaiteraient se lancer dans ce domaine passionnant.n n n

Quels sont les bénéfices et les résultats de la collaboration entre l’entreprise et le monde universitaire?Le principal bénéfice est la production scien-tifique finale, qui aurait été très difficile à obtenir faute de financement privé. Le fait que le monde de l’entreprise est en contact permanent avec le marché lui donne une vision plus riche des différentes tendances et problèmes qui ne parviennent au monde universitaire qu’après qu’ils sont devenus évidents. C’est là que la passerelle entre les deux mondes est précieuse, parce qu’elle permet à l’université une prise de pouls constante. Le sens de l’échange ne se limite pas au monde de l’entreprise vers le monde universitaire.

Ce qui surprend très souvent le monde de l’entreprise, c’est précisément le monde universitaire vis-à-vis de la problématique de l’entreprise. C’est que le monde universi-taire pense et travaille sans l’urgence de l’entreprise; il s’y développe de nombreuses situations et solutions à plus long terme, tout en étant plus riches en contenu. C’est ici que l’université peut être utile à l’entreprise: un laboratoire d’idées, un lieu qui permette de réfléchir sur les problèmes à long terme et non à moyen terme. C’est une idée à laquelle nous sommes très attachés dans cette chaire, et que nous espérons pouvoir mener à bon port, avec les initiatives en marche. n

août 2010 n LINK abertis n 25

Tano Santos considère que “l’université peut être utile à

l’entreprise comme laboratoire d’idées, comme un lieu qui

permette de réfléchir sur les problèmes à long terme

et non à moyen terme”.

de la stabilité des prix, alors que par exemple la Réserve Fédérale des États-Unis a pour objectifs aussi bien la stabilité des prix que l’activité économique. Cela donne à la FED l’autorité légale pour réaliser plus de choses que la BCE. L’une des mesures que la Réserve Fédérale a appliquées pour soutenir l’activité économique a été sa fameuse expansion quantitative, l’expansion de la balance de la Réserve Fédérale par l’achat de la dette sou-veraine et d’hypothèques, le tout financé par la création de réserves. Quant aux consé-quences à moyen et long terme de cette politique sur la stabilité des prix, il y a un grand débat et c’est pourquoi notre banque centrale hésite à emprunter ce chemin sans précédent dans l’histoire monétaire.

Pour l’instant, l’achat de la dette souve-raine est stérilisé pour éviter la création d’ar-gent, susceptible d’entraîner plus tard des effets négatifs sur la stabilité des prix. D’un autre côté, c’est la stabilité du système finan-cier qui survit aujourd’hui grâce aux enchères et aux opérations d’escompte que la banque centrale peut réaliser. n n n

Quelle est la vision des États-Unis sur la situation économique espagnole et comment peut-elle affecter les entre-prises internationales telles qu’abertis? L’économie espagnole est vue avec préoc-cupation mais également avec une grande méconnaissance des aspects bénéfiques et moins bénéfiques de notre économie. A cet égard malheureusement, notre pays souffre d’un effet de catégorisation, dans le jargon des spécialistes en psychologie des finances, en vertu de laquelle on nous assimile par exemple à l’économie grecque sans distinguer les nombreux aspects qui nous séparent du pays hellène.

Il existe aussi une grande conviction dans le fait que notre pays est suffisamment grand pour créer une véritable crise systémique si l’on ne s’attaque pas aux problèmes qui nous affectent. C’est pourquoi paraissent de temps à autre dans la presse américaine des articles sur notre situation économique et même politique. Je crains fort que cela ait incité les investisseurs à fuir tout risque espagnol, sans

24 n LINK abertis n août 2010

Fin juin 2009, abertis a achevé l’achat de parts sociales d’Itínere en Espagne

et au Chili. Cette opération a permis au Groupe de figurer dans le pays andin comme l’un des principaux gestionnaires d’infrastructures et d’être présent dans toutes les branches d’ac-tivité où il opère: autoroutes, aéroports, par-kings, parcs logistiques et indirectement à travers Hispasat, les télécommunications. Le directeur général d’abertis Chili, Lluís Subirà déclarait, depuis déjà un an, que la mission et les défis qu’il assumait étaient clairs: être res-ponsable de la représentation institutionnelle d’abertis, en défendant les intérêts de l’en-

Le pays andin est devenu une référence de la stratégie du Groupe au moment d’exporter le modèle abertis. Le Groupe compte au total un effectif de 900 employés au Chili et gère des infrastructures d’une valeur supérieure à 1,5 milliard de dollars

abertis Chili: bilan d’une année d’adaptation

Équipe de travail

ÉQUIPE

treprise au Chili. Entre autres, consolider la nouvelle structure de l’organisation de l’en-treprise, en coordonnant les différents services, en veillant particulièrement à la mise en œuvre des services partagés, département chargé de doter de prestations, selon des critères de qua-lité, d’efficacité et de coût, toutes les entrepri-ses contrôlées par abertis au Chili.

Un an après, Lluís Subirà confie que fin 2010, les services de l’entreprise et partagés seront opérationnels à 100% chez abertis Chili. Conscient qu’un processus de cette envergure exige du temps pour se développer avec succès et fonctionner sur des bases soli-

des, il assure que “la stratégie pour avancer est de continuer à améliorer et à adapter les ser-vices prêtés aux unités de branche, en ayant toujours à l’esprit notre mission, notre vision et nos valeurs”.

Selon un modèle relationnel et d’organi-sation similaire à celui suivi en Espagne, au Chili le groupe s’articule autour de l’entreprise, avec Lluís Subirà comme directeur général et quatre unités de branche: la direction des autoroutes assumée par Enrique Calcagni ; la direction des parkings (saba) assumée par Jean-François Mousset et la direction des parcs logistiques, avec Manel Martínez comme

abertis au Chili Autoroutes abertis est l’un des principaux opérateurs d’autoroutes au Chili, où elle gère plus de 400 kilomètres, dont l’autoroute urbaine et interurbaine qui connaît les plus hauts niveaux de circulation. Il contrôle 100% des sociétés concessionnaires d’elqui, titulaire de la concession Los Vilos-La Serena de 229 kilomètres et 100% de gesa, société chargée de l’exploitation et de la maintenance de Los Vilos-La Serena, ainsi que de la gestion, de la conservation et de l’exploitation des autoroutes Santiago-Los Vilos de 218 kilomètres, du Túnel del Melón de 5 kilomètres et Chillán-Concepción, de 75 kilomètres. Le Groupe détient une participation majoritaire (78,9%) dans rutas del pacífico, société concessionnaire de l’autoroute Rutas del Pacífico de 131 kilomètres, qui relie Santiago du Chili à Valparaíso et Viña del Mar. Enfin, elle détient 50% de Autopista Central, de 61 kilomètres, avec deux tronçons. Celui de l’axe Nord-Sud et celui de l’Axe General Velásquez.

TExTE ET PhoToS abertis Chili

— 1 —Aéroport de Santiago du Chili. — 2 —Péage sur une autoroute dela concessionnaire de l’elqui. — 3 —abertis logisticspark santiago.— 4 —Parking de Santa Rosa à Santiago du Chili.

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26 n LINk abertis n août 2010 août 2010 n LINk abertis n 27

sinistrés puissent récupérer leur patrimoine dans la mesure du possible.

L’équipe humaine, décisiveabertis opère au Chili dans les secteurs d’activité des autoroutes, des parkings, des aéroports, de la logistique et indirectement, des télécommunications à travers Hispasat. Pour Enrique Calcagni, directeur général d’abertis autopistas, dans le processus de consolidation entre l’Entreprise et les unités d’affaire du Groupe l’équipe humaine a joué un rôle primordial “parce que nous y avons trouvé des collaborateurs particulièrement impliqués. Comme après le tremblement de terre, quand une partie du personnel s’est volontairement rendu sur les autoroutes pour évaluer et vérifier par soi-même qu’aucun acci-dent corporel n’était à déplorer et que l’infras-tructure était totalement opérationnelle”.

Quant à la collaboration établie entre les différentes unités d’affaire, Enrique Calcagni reconnaît que l’activité des autoroutes au Chili concentre le plus grand nombre d’em-ployés du Groupe “ce qui permet de renforcer d’autres unités quand il le faut”.

Concernant les objectifs à moyen et long terme que cette division doit atteindre, le directeur général des autoroutes n’hésite pas à affirmer qu’elle continuera à compléter et à améliorer les actifs existants (construction de nouvelles voies, développement du télé-péage). Il ajoute: “évidemment, si nous avons la possibilité de gérer des actifs et d’incorporer de nouvelles activités qui renforcent ou amé-liorent les processus actuels, nous le ferons”.

Jean-François Mousset, directeur général de saba, estime très positif que la plupart des employés du Groupe partagent le même siè-ge, “car cela facilite le travail au jour le jour, ainsi que l’échange d’idées et la communica-tion avec les autres unités d’affaire”. Concer-nant l’implantation des services d’entreprise, il évalue comme premiers résultats “palpa- bles” le lancement de l’Intranet, un outil qui réunit le travail de tous les collaborateurs et qui “permet de rendre le travail plus rapide, avec une moindre marge d’erreur”.

Travail en équipeA l’instar de Lluís Subirà, directeur général d’abertis logistica Chili, Manel Martínez qualifie de complexe le processus d’im- plantation des services d’entreprise, car cela “implique un effort de la part de tous pour enchaîner la distribution de fonc- tions” et pense “qu’il était absolument nécessaire d’établir une Entreprise au Chili, qui rende service aux unités d’affaire et qui en outre, serait potentiellement créatrice de nouvelles affaires”.

Il considère également très positif de partager le même siège. “Il existe égale-ment des bonnes relations, tant entre les directeurs généraux des différentes unités qu’entre les autres responsables, ce qui faci-lite l’échange d’information”, explique Manel Martínez, qui ajoute qu’une réunion men-suelle a lieu, “où nous partageons formelle-ment les progrès de chacune des unités d’af-faire et des projets, un contact qui favorise l’échange d’information et le travail en

équipe”. “Je pense que nous devrions le ren-forcer toujours davantage”, conclut-il.

Pari sur le ChiliAucun doute quand le directeur général d’abertis au Chili parle du pari de l’entreprise sur ce pays. Il a parcouru le Chili et le test a eu lieu au cours des deux dernières années. “En 2008 et 2009, nous avons renforcé le négoce des autoroutes en intégrant le fruit d’opérations avec ACS et Itínere; nous sommes présents dans le négoce des aéroports (à travers dca, société qui gère le terminal de l’aéroport de la capitale), nous progressons dans la branche des parkings et des parcs logistiques, avec le projet abertis logisticspark Santiago, le premier parc logis-tique intégral en cours d’exécution à Santiago du Chili, qui générera plus de 5.000 emplois directs et 10.000 emplois indirects”.

Cette évolution ne peut être entendue, ajoute Lluis Subirà , sans comprendre la nature du projet abertis. “Nous sommes des coureurs de fond. Notre activité en tant que gestion-naires d’infrastructures est intensive dans une capitale et engagée dans le temps, du fait de la maturation à long terme des actifs que nous exploitons. Nous sommes guidés par un concept industriel de gestion et de vision à long terme, associés à la rigueur et à la sélec-tion des investissements”. Enfin, il souligne que “le Chili a des normes très exigeantes en matière d’indicateurs de confiance, en parti-culier pour les investissements, la stabilité juridique et une manière de faire des affaires qui soit compatible avec les contextes choisis par abertis pour développer son activité”. n

L’ÉQUIPE HUMaINE a ÉtÉ LE FaCtEUR CLÉ DU DÉVELoPPEMENt D’aBERtIS CHILI

directeur général ; plus la gestion indirec- te dans le secteur des aéroports (le Groupe détient une participation de 14,7% dans la société qui gère l’aéroport de Santiago). Le groupe abertis compte au total un effectif de 900 employés au Chili et gère des infras-tructures d’une valeur supérieure à 1,5 milliard de dollars.

La stratégie de l’amélioration continueLe directeur général d’abertis Chili, Lluís Subirà, répète qu’un processus de cette sorte, comme établir et consolider une structure d’organi-sation, n’est pas une tâche aisée. “Nous avons dû redéfinir les équipes actuelles, à partir de l’héritage d’une étape où l’on ne gérait au Chili que quelques parkings saba et dans le secteur des autoroutes, 25% de la Société Conces-sionnaire Elqui”, précise-t-il.

Il ajoute à ce sujet que l’Entreprise fonc-tionnera à 100% à la fin du second semestre 2010, après avoir continué à appliquer une stratégie visant à améliorer et à adapter les services prêtés par l’entreprise aux unités d’af-faires. Les progrès sont visibles et il cite, à titre d’exemple “à l’exception de l’activité des auto-routes, nous travaillons tous au même siège”. Entre autres installations qui fonctionnent pleinement, figure le logiciel d’achats de l’In-tranet local et la mise en œuvre immédiate d’une série de règles de voyage, de transport et de véhicules, plus la création de la Direction par Objectifs (DPO) pour 2010. A la fin de cette année, nous devrions avoir quasiment mis en place tous les services d’entreprise et

Parkings abertis gère 15 parkings dans les villes de Santiago, Valparaíso et Concepción, soit 8.942 places au total.

Parcs logistiques Le Groupe développe abertis logisticspark santiago, le premier parc logistique intégral créé dans la région métropolitaine de Santiago du Chili, dont la construction du premier édifice de 20.000 mètres carrés s’achèvera en 2010. Situé dans le parc industriel ENEA, le projet porte sur la construction de 350.000 mètres carrés d’entrepôts et de plus de 15.000 mètres carrés de services aux entreprises et aux personnes, ainsi que la construction de bureaux, restaurants et zones de stationnement et de repos pour les transporteurs.

Aéroports En 2008, abertis a accédé au négoce aéroportuaire au Chili avec l’acquisition de la société dca, une holding de sociétés détenant des intérêts dans 15 aéroports au Mexique, en Jamaïque, au Chili et en Colombie. Au Chili, dca détient une participation de 14,77% dans la société SCL Terminal Aéreo Santiago SA, qui gère depuis 1999 la concession du terminal de l’aéroport Arturo Merino Benítez avec deux autres concessionnaires tels qu’Agunsa (47,02%), FCC (14,77%), Sabco (13,43%) et YVRAS (10%).

partagés et fonctionner à un rythme accep-table”, souligne Lluís Subirà.

Le tremblement de terre du 27 févrierLe 27 février 2010, un tremblement de 8,8 sur l’échelle de Richter s’est produit au centre et au sud du pays. Un événement tragique de ce type marque un territoire et toute sa popula-tion. Ce sont des moments très difficiles et comme le reconnaît Lluís Subirà, le proces- sus d’implantation des services d’entreprise d’abertis n’a pu éviter les difficultés associées à la catastrophe. Le séisme n’a pas affecté les

infrastructures du Groupe au Chili dans les lignes générales mais de manière tangen- tielle; dans le cas des autoroutes par exemple, l’opérativité a été maintenue à tout moment.

Heureusement, il n’y eu aucun dommage personnel à déplorer parmi les collabora- teurs d’abertis Chili, uniquement des dégâts matériels: certains employés de saba au Chili ont perdu leur maison et une part impor-tante de leurs biens. Dans le Groupe en Espa-gne, selon le programme de volontariat élaboré cette année par l’entreprise, il a été procédé à une collecte parmi tous les employés, afin que les employés de saba

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Linkabertis Chili www.abertis.com/chile

— 1 —De gauche à droite: Rodolfo Tagle,chef des Ressources humaines abertis Chili ; Gerardo Riquelme, directeur Administration et Systèmes abertis Chili ; Carolina Castro, directrice de Communications abertis Chili, et Andrés Barberis, conseiller juridique abertis Chili. — 2 —De gauche à droite: Manel Martínez, directeur général abertis logística Chili; Enrique Calcagni, directeur géneral abertis autopistas Chili; et Jean Francois Mousset, directeur général saba abertis Chili.

28 n LINk abertis n août 2010 août 2010 n LINk abertis n 29

VOYAGE

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Souriante et hospitalière, la population jamaïcaine est un éventail dont la langue créole ou patois est une forme d’expression conforme au mélange que l’on voit dans la rue. Bien que l’anglais soit la langue officielle, la majorité des autochtones s’exprime dans un dialecte local mêlant des mots anglais, africains, espagnols, français et rastafari. La Jamaïque compte presque trois millions d’ha-bitants, la plupart sont descendants d’anciens esclaves africains arrivés dans l’île pour la récolte de la canne à sucre, mais aussi des-cendants d’européens, indiens, chinois et arabes. Tout le monde danse au rythme de genres musicaux nés dans l’île, comme le reggae, le dub, le ska ou le rocksteady.

Bob MarleySi quelque chose peut caractériser la Jamaï-que, c’est le rastafarisme, un mouvement religieux et social, dont l’influence est tou-jours très vivace dans la culture populaire de l’île. Même si 80% des jamaïcains se disent chrétiens, le rastafarisme est le culte et le mode de vie le plus populaire parmi les jeu-nes. L’aspect des rastafaris est très frappant à cause de leurs cheveux et de leurs vête-ments aux couleurs panafricaines (rouge, noir, jaune et vert).

Il est certain que nombreux sont ceux qui s’approchent de ce verger tropical sur les traces de Bob Marley, le “roi du reggae”, qui grâce à sa musique est devenu ambassadeur de son pays. Tous les 6 février, jour de sa

Un pays fascinant et contrasté

Jamaïque

La plus grande île des Caraïbes est bien davantage que du rhum, des plages de sable fin et de la musique reggae. Une population joyeuse et bigarrée vous accueille sur cette terre volcanique de forêts luxuriantes, de belles cascades et de lacs aux eaux cristallines

Plus vaste et plus variée que l’on ne pourrait penser, la Jamaïque est une île

tropicale pleine de beauté et de rythme. D’une superficie égale à trois fois l’île de Majorque, cette ancienne colonie anglaise offre au voya-geur d’infinies possibilités à découvrir.

A part se relaxer sur les plages paradi-siaques à l’eau turquoise, les amateurs d’aven-ture peuvent pratiquer des sports comme le cricket, la randonnée, les balades à cheval ou la plongée sous-marine dans l’un des trois parcs nationaux du pays. Les familles peuvent opter pour des activités plus calmes, comme descendre en barque de bambou le fleuve Martha Base à Falmouth. Les passionnés d’histoire ont rendez-vous à Kingston, la capitale de la Jamaïque, dont le passé colonial est toujours très présent.

Tout moment est bon pour la visiter, car elle jouit d’un climat chaud pendant toute l’année. La saison des pluies dure de mai à novembre, mais les averses courtes et inten-ses, peuvent se produire en toute saison.

La nouvelle BabyloneIndépendante depuis 1962, la Jamaïque fut à partir de 1655, une colonie britannique gouvernée par le pirate Henry Morgan, dont le nom fut repris pour commercialiser une marque de rhum. Toutefois, ce furent les espagnols les premiers européens à occuper l’île en 1494. Il en reste quelque chose dans certains noms comme Ocho Ríos, Sevilla la Nueva ou Spanish Town.

TexTe Marta Carrera | PHoTos Óscar Elías / agences / abertis

Visites obligatoiresNegrilAncien refuge d’artistes et de hippies, la pittoresque côte ouest possède les plus belles plages de l’île. Les eaux bleu turquoise, délicatement protégées par une barrière de corail, ont fait de Negril la principale destination touristique de la Jamaïque.

Blue MountainsLa chaîne montagneuse la plus haute et la plus exubérante du pays. 78.210 hectares de forêt vierge, où il est conseillé de faire une randonnée nocturne pour contempler le lever du soleil depuis le sommet de l’île, Blue Mountain Peak (2.256 m). C’est en outre l’endroit où l’un des meilleurs cafés du monde est cultivé.

KingstonLa capitale transmet l’impression que l’authentique rythme jamaïcain y réside, parmi ses rues grouillantes de vendeurs ambulants et de musique à plein volume. C’est le centre culturel et artistique de l’île.

Nine MileCentre de pèlerinage de tout amateur de musique reggae ou de tout voyageur désireux de connaître la maison natale de Bob Marley, où il est enterré.

— 1 — Frenchman’s Cove, à Port Antonio. — 2 — Cascade de Dunns River. — 3 — Bar à Little Bay, près de la maison de Bob Marley.

30 n LiNK abertis n août 2010

naissance, des fans du monde entier affluent à la maison natale de leur idole, à Nine Mile, afin de lui rendre hommage sous forme de festival de musique qui dure toute la nuit.

L’une des principales réclames touristi-ques de Kingston est justement le Musée Bob Marley, installé dans l’ancien studio du musicien. C’est le musée le plus visité de la ville et pour beaucoup de jamaïcains, un sanc-tuaire. La capitale a de plus un patrimoine culturel et artistique très intéressant et une singularité qui justifie amplement de la visiter.

Le sangster international AirportAu Nord – Ouest de l’île, Montego Bay est l’une des plus importantes régions touristi-ques et le principal accès aérien. Mo Bay, comme l’appellent les jamaïcains, est la deuxième ville du pays, dont les hôtels moder-nes, les plages, restaurants et boutiques par-tagent le territoire avec de bâtisses colonia-les comme la Greenwood Great House ou la Rose Hall Great House.

À seulement trois kilomètres, se trouve le Sangster International Airport, l’aéroport touristique leader en Jamaïque, avec un tra-fic de 3,2 millions de passagers par an en 2009, et un total de 54 lignes aériennes le reliant à 70 villes américaines et européennes. Il y a aussi des vols internes et des installations

destinées à l’aviation privée. abertis airports gère l’aéroport à travers dca, société que le groupe abertis a acquise en 2007 et qui possède des parts dans 15 aéroports au Mexi-que, en Jamaïque, au Chili et en Colombie.

dca est l’actionnaire majoritaire à 74,5% du consortium MBJ Airports Ltd, dont fait également partie YVRAS, avec 25,5%.

Croissance touristiqueLe volume de passa-gers du Sangster International a aug-menté de manière progressive au cours des dernières années, grâce à son emplacement dans le cou-loir de Negril à Ocho Ríos, l’une des régions à plus forte croissance touristique des Caraïbes. Mi 2009, son extension a été achevée dans le but d’augmenter la capacité de traite-ment de passagers jusqu’à 9 millions par an, et d’améliorer la qualité du service.

L’extension des installations est passée par la construction d’un terminal à 10 portes d’embarquement, une nouvelle zone d’arri-vées, un meilleur accès au transport public, une grande zone de facturation et l’extension

Comment arriver Les espagnols n’ont pas besoin de visa pour des séjours inférieurs à

30 jours, uniquement d’un passeport et d’un billet aller-retour.

La plupart des touristes arrivent en avion à l’un des aéroports

internationaux: sangster à Montego Bay, ou Norman Manley à Kingston.

Certains vols ponctuels et directs en provenance de l’espagne,

avec escale dans d’autres villes européennes ou américaines. L’on

peut aussi y accéder par mer en paquebot ou bateau privé.

où dormir Hotel Half Moon

Rose Hall, Montego Baywww.halfmoon.com

situé sur une plage tranquille, cet élégant complexe hôtelier de style

colonial propose des appartements, des suites et des villas décorées avec un goût exquis. A partir de 330 euros.

Resort Riu ocho RíosMammee Bay, ocho Ríos

www.clubhotelriuochorios.comC’est l’une des formules “tout

compris” les plus modernes de Jamaïque; chambres confortables

avec vue sur la mer.A partir de 160 euros.

où mangerHungry Lion

West End Road, Negriltel. +1876 957 4486

situé sur les falaises de la côte ouest. Nouvelle

cuisine jamaïcaine à base de poissons et de

fruits de mer frais, accompagnés de

cocktails de fruits.

Norma’s on the TerraceHope Road, 26, Kingston

tel. +1876 968 5488L’un des meilleures tables de la

capitale. spécialités des Caraïbes, comme le jerk de porc grillé à la

sauce de goyave ou la soupe de crabe

Comment se déplaceril est facile de se déplacer en voiture

de location ou en taxi collectif. il existe un réseau d’autobus réguliers.

Pour en savoir pluswww.visitjamaica.com

www.jamaica.com

GUIDE

de la zone de manœuvres et de la plate-for- me de stationnement des aéronefs.

183 millions de dollars ont été investis pour disposer d’un aéroport moderne et tota-lement équipé, qui joue un rôle essentiel dans le développement touristique et la croissance économique du pays.

Coins à explorerUne fois arrivés, les amateurs des plages de carte postale doivent aller sur la côte ouest, à Negril, où les 12 kilomètres de sable blanc et de palmiers de Long Bay combleront leurs attentes. Au Sud, Treasure Beach accueille le voyageur avide de découvrir encore des coins à explorer. Sur cette belle plage, les jamaïcains viennent pratiquer des sauts risqués depuis les rochers pour s’immerger dans les eaux chaudes de la mer.

L’autre enclave indispensable est Ocho Ríos au nord de l’île, un village de pêcheurs où accostent les paquebots parcourant les Caraïbes. La plupart des complexes hôteliers se trouvent dans cette région, qui allie les plages idylliques et une nature exubéran- te où jaillissent de spectaculaires cascades d’eau douce. En prenant l’A3 vers le sud, il y a une des cascades les plus photographiées au monde. Dunn’s River Falls. Expérience inoubliable, celle de monter prudemment les marches naturelles formées par les cascades d’eau et les piscines naturelles pour jouir d’un panorama impressionnant.

eblouissement de toutes partsLa route qui serpente le long de la côte d’Ora-cabessa jusqu’à Port Antonio, où se trouve la source où fut tourné Le lagon bleu est l’une des plus spectaculaires de l’île. C’est ici qu’Ian Fleming a créé le décor des films de James Bond et a construit sa superbe maison, Gol-deneye –le titre du premier film de Pierce Brosnan dans le rôle de 007 en 1995– qui abrite aujourd’hui un hôtel. La forêt vierge se mêle aux criques cachées, et les plantations de bananes et de café s’étendent au pied du Blue Mountains, la montagne la plus haute de Jamaïque.

C’est à l’extrémité Est de l’île que l’on peut déguster la meilleure gastronomie jamaïcaine, dont des plats aussi savoureux que le jerk de poulet piquant.

Le must est de visiter une distillerie de rhum, le produit le plus exporté du pays: en partant des cascades de YS Falls, on trouve la distillerie la plus ancienne des Caraïbes anglo-phones, où l’on peut déguster toute une gamme de cette liqueur. Et acheter une bou-teille dont la saveur aromatique rappellera les moments passés dans ce généreux pays. n

INTERVIEW | FERNANDO BOSQUE

“Jamaica, no problem!”

Fernando Bosque, conseiller délégué de mbj airports passe en revue les charmes de cette île paradisiaque et commente le caractère accessible et communicatif de sa population. en bon amphitryon, il découvre les lieux à visiter obligatoirement pour garder un souvenir inoubliable de ce voyage.n n n

Pouvez-vous nous donner une raison de visiter la Jamaïque? C’est un pays qui devient à la mode comme destination touristique, car il a considérablement développé sa capacité et sa qualité hôtelière.n n n

Comment décririez-vous en quelques mots le pays et ses habitants? C’est un pays vert, paré de charmes naturels comme les plages, les rivières et beaux paysages qui incitent à le visiter. Sa population est de 2,7 millions d’habitants. La capitale Kingston et Spanish town au sud-est, concentrent plus de 50% de la population et le reste est disséminé dans les autres régions. La capitale du tourisme est Montego Bay, au nord-ouest. Les

jamaïcains sont des gens détendus et aimables, qui apprécient le contact avec les touristes. Leur devise est: Jamaica, no problem! Et quand ils veulent approuver quelque chose, ils disent: Jaman!n n n

Quel est votre lieu préféré de visite? La meilleure période pour visiter la Jamaïque est le mois de janvier et février, le climat y est très agréable. Personnellement, j’aime aller au sud, visiter YS Falls, Black River et prendre un verre au Pelican Bar –à une demi-heure de la côte– déguster une bière et un savoureux poisson pêché et cuisiné sur place. n n n

Pouvez-vous nous recommander une excursion intéressante? Les lieux les plus visités se situent dans la région de ocho Ríos. Je recommande Dunn’s River Falls, une cascade qui tombe sur une belle plage, expérimenter une baignade avec les dauphins à Dolphin Cove et à l’intérieur, ne pas oublier de visiter à Nine Mile, le lieu d’inhumation de Bob Marley, en passant par le marché de Brown’s town. n n n

Quel est le lieu à ne surtout pas manquer en Jamaïque? Negril. L’immense plage de Negril et l’ambiance du Rick’s Café le soir, le tout dans la région ouest de l’île. n n n

Après les récents troubles survenus dans le pays, recommanderiez-vous quand même de visiter la Jamaïque? Sans doute. Il s’agit d’affrontements survenus au mois de mai dernier, à présent terminés. Ils se sont produits dans la région de la capitale, très éloignée de la région de Montego Bay, qui concentre la majeure partie des complexes hôteliers et des lieux touristiques. Les incidents n’ont pas affecté l’activité touristique, même s’ils ont provoqué un certain recul des réservations hôtelières au cours des mois qui ont suivi. n

32 n LiNK abertis n août 2010 août 2010 n LiNK abertis n 33

L’avenir des infrastructures au cœur du débat de l’Université Menéndez Pelayo

Université d’été

Des experts de plusieurs horizons analysent les différentes options de financement du point de vue de l’Ecotaxe ou le futur du programme ferroviaire à grande vitesse

“Qui paie la note?” C’est la question qui est devenue commune à de nombreux

débats qui ont eu lieu lors de la rencontre Le secteur des autoroutes à péage face à la sortie de crise, organisée le 28 juin dernier par le syn-dicat patronal ASETA (Association de Sociétés Espagnoles Concessionnaires d’Autoroutes, tunnels, Ponts et Routes à Péage) à l’Université Internationale Menéndez Pelayo (UMP) de Santander. Des experts de plusieurs horizons se sont réunis à cette occasion pour analyser l’avenir des infrastructures en Espagne, à un moment de conjoncture économique où les budgets semblent insuffisants pour maintenir les taux de croissance de la dernière décennie.

Au moment de répondre à cette question commune, diverses théories et analyses ont émergé des débats. À titre d’exemple, l’avenir des programmes ferroviaires à grande vitesse en Espagne, l’opportunité ou non de les privi-légier, leur réactivation, leur ralentissement, entre autres questions, mais aussi le besoin de construire, d’homogénéiser et d’étayer un sys-tème de péage des infrastructures routières.

À ce sujet, le conseiller en politique terri-toriale et travaux publics de la Generalitat de Catalogne, Joaquim Nadal, a assuré qu’il “va être nécessaire de maintenir les péages actuels et probablement d’en implanter davantage”. Cela répond aux déclarations faites quelques jours auparavant par le ministre du dévelop-pement, José Blanco, qui déclarait ouvertement ainsi qu’à Santander, la nécessité de chercher de nouvelles sources de financement issues sur le péage afin de maintenir l’actuel stock des infrastructures.

L’Espagne suit l’exemple de l’Allemagne et de la FranceDeux déclarations convergentes: la fameuse Eurovignette. La communauté européenne qui conçoit une politique de tarification des infrastructures routières (péage) pour les poids lourds. Conçue pour améliorer l’efficacité et réduire l’impact environnemental du trans-port de marchandises par route, cette direc- tive propose dans les grandes lignes, d’établir un cadre général qui permette aux États mem-bres de calculer et de moduler les péages en fonction des coûts inhérents à la pollution et aux encombrements.

A Santander, Joaquim Nadal a qualifié cette option “d’irréversible”: le Ministère du Développement y travaille, et projette de l’ap-pliquer aux véhicules de grande cylindrée à partir de 2011. L’Espagne suivra en cela les pas de l’Allemagne, qui a instauré le péage de ses routes à grand trafic depuis 2005, et de la France dont le plan consiste à appliquer un mécanisme similaire à partir de 2012.

Les experts placent ce tournant de la poli-tique d’investissement dans le contexte des finances publiques. Pour Alfredo Pastor, pro-fesseur d’Économie à l’IESE, l’Espagne “traverse un sérieux problème de liquidité et une crise fiscale qui empêchera de corriger la croissan- ce du déficit public, bien que les taux de crois-sance du Produit Intérieur Brut (PIB) se redres-sent”. Dans ce scénario, l’ex-secrétaire d’État à l’Économie a considéré que le Gouvernement doit oublier les anciens plans qui associent les infrastructures à la colonne vertébrale sociale et économique du pays, et reprendre les théo-ries fondées sur l’efficacité. “Dorénavant, tout investissement dans les infrastructures qui ne serait pas autofinancé doit être limité au maxi-mum”, ajoute-t-il.

L’analyse du pari de l’Espagne des 20 der-nières années sur la grande vitesse ferroviaire n’a pas manqué lors de débats. À ce sujet, Ginés de Rus, professeur d’Economie du Transport de l’Université de Las Palmas, a considéré la néces-sité “d’évaluer la grande vitesse par rapport à la concurrence des autres moyens de transport et principalement, de l’avion”. Les coûts élevés de maintenance des infrastructures n’ont pas été oubliés, lesquels, selon José Luis Feito, pré-sident du syndicat patronal ASETA, “sont les plus élevés de l’Union Européenne”.

ENTREPRISE

TExTE Carlos Morán | PHoTos UIMP

LinksUniversité Internationale Menéndez Pelayo www.uimp.es

AsETA www.aseta.es

Collaboration public-privéEn des moments comme aujourd’hui où le Gouvernement a annoncé la réduction de l’investissement public entre 2010 et 2011 (près de 6,4 milliards d’euros de moins), les experts concluent qu’il faut en appeler à la collaboration public-privé.

Comment articuler cette collaboration? Les formules sont variées et plusieurs fronts sont actuellement ouverts, depuis les mesu- res annoncées par l’Exécutif pour l’entrée du capital privé dans AENA, jusqu’aux options projetées par le secteur des concessionnaires d’autoroutes et dont la principale revendication serait le péage et l’application d’un modèle harmonisé entre la construction et le finance-ment des infrastructures routières. n

De gauche à droite: Andrés José Alaya, porte-parole du Groupe Parlementaire Populaire à la Commission du Développement ; Rafael simancas, porte-parole du Groupe Parlementaire socialiste à la Commission du Développement ; José Maria Morera, directeur général d’abertis autopistas España; et Pere Macias, porte-parole du Groupe Parlementaire de CiU à la Commission du Développement.

José Luis Feito, président de l’AsETA.

34 n LInk abertis n août 2010 août 2010 n LInk abertis n 35

Anna Ferrer, directrice de l’observatoire national de la sécurité Routière de la DGT, et

Ramón García-Moliner, président du RACE.

Parler aujourd’hui de télépéage, c’est se référer aux débats sur la directive

Eurovignette (écotaxe en France) ou aux tra-vaux menés pour parvenir à la convergen- ce des différentes technologies (DSRC, satel-lite et GSM/GPRA). Par conséquent, par- ler de développement du télépéage c’est évoquer abertis et les entreprises du Grou-pe telles que sanef, l’un des principaux acteurs internationaux en matière de concep-tion, de fourniture et de développement de solutions de péage.

Dans ce domaine, l’avance technologique de sanef lui permet d’être au premier rang pour gagner des projets de développement de télépéage (tant urbains qu’interurbains, et pour différents types de véhicules). Un lea-dership qui la place comme partie intégrante et indispensable de projets tel que celui de l’écotaxe en France. La mise en œuvre par l’état français d’une nouvelle taxe pour les poids lourds de plus de 3,5 tonnes liée au télépéage, sur les 15.000 kilomètres de routes nationales (routes et autoroutes) et locales.

L’expérience internationale de sanef démarre en 1990 avec des contrats de consul-tant en solutions de péage en Europe et à partir de 2003, se poursuit avec des contrats

Les expériences internationales et les avancées technologiques confirment la volonté du groupe abertis et de sanef de devenir leaders du développement et de la mise en œuvre de services de télépéage en Europe

sanef: télépéage, en progression constante

AUTOROUTES

de fourniture et d’exploitation de systèmes de péage et de télépéage: Projet Zagreb-Macelj en Croatie; la M-50 à Dublin; et golden Ears Bridge à Vancouver (Canada). Forte de cette progression et face à la nécessité de consolider sa position en la matière, sanef crée en 2006 sa filiale eurotoll, spécialisée dans le déve-loppement de solutions de télépéage. Elle détient une part de marché de 30% (130.000 dispositifs de télépéage) dans le secteur du transport et un portefeuille de clients qui représente 70% des 25 grandes entreprises européennes de transport et de logistique.

Dans les grandes lignes, abertis aspire à devenir un acteur de référence dans le télé-péage interopérable européen, et bénéficie à cet effet des expériences positives de sanef et des concessions d’abertis en Espagne et au Chili. Ainsi, depuis octobre 2007 les réseaux d’autoroutes de la Méditerranée du groupe abertis (acesa, aumar, aucat et Ciralsa) sont reliées par télépéage interopérable grâce aux dispositifs d’eurotoll.

Première expérience européenneEn 2008, la branche autoroutes d’abertis a lancé la première initiative de développe-ment du télépéage interopérable en Europe,

l’eurotoll interoperability tour, un itinéraire de 3.500 kilomètres qu’un poids lourd équipé d’un seul dispositif –Tribox TM– a effectué par les autoroutes de sept pays (depuis la France en direction de l’Allemagne, Républi-que Tchèque, Suisse, Autriche, Italie et Espa-gne, avec Alicante pour destination finale).

Développé par eurotoll, la Tribox TM est un télédispositif qui existe déjà sur le marché, qui regroupe l’ensemble des tech-nologies de péage (DSRC, Satellite et GSM/GPRA) utilisées pour le télépéage des poids lourds en Europe, et qui répond aux objectifs des concessionnaires formant le groupe abertis de mettre en pratique une solution interopérable et opérationnelle.

Facture uniqueCette initiative s’inscrit dans le cadre de la directive européenne d’interopérabilité 2004/CE, visant à faciliter la mobilité des transpor-teurs à travers la convergence des systèmes de télépéage européens (DSRC et satellites). Ainsi, à l’issue de l’eurotoll interoperability

REpORTAgE

— 1 —Poids lourd avec lequel fut réalisé l’eurotoll interoperability tour.— 2 —Détail de la Tribox TM développée par eurotoll.

1

2

TexTe eT PHOTOS abertis / sanef

130.000Dispositifs de télépéage de sanef dans le secteur du transport, soit 30% du total.

70% Des 25 grandes entreprises européennes de transport et de logistique figurent au portefeuille de sanef.

L’AVANCE TECHNOLOGIQUE DE SANEF LUI PERMET DE FIGURER AU PREMIER RANG POUR RéALISER DES PROJETS DE DéVELOPPEMENT DE TéLéPéAGE

ABERTIS ASPIRE À DEVENIR UN ACTEUR DE RéFéRENCE DANS LE TéLéPéAGE INTEROPéRABLE EUROPéEN, ET BéNéFICIE À CET EFFET DES EXPéRIENCES POSITIVES DE SANEF ET DES CONCESSIONS D’ABERTIS EN ESPAGNE ET AU CHILI

36 n link abertis n AOûT 2010 AOûT 2010 n link abertis n 37

tour et grâce à l’avance technologique de la Tribox TM et aux solutions d’interopérabilité contractuelle développées par eurotoll et sanef, il n’a été émis qu’une seule facture par pays, démontrant ainsi que l’interopéra-bilité européenne est déjà une réalité pour les transporteurs.

‘Paquet Vert’: lancement du télépéage sans arrêtA court et moyen termes et parallèlement aux projets internationaux, sanef travaille à la mise en œuvre des mesures figurant dans l’accord (Paquet Vert) signé au mois de jan-vier dernier avec le gouvernement français, en vertu duquel la société du groupe abertis investira un total de 250 millions d’euros sur trois ans, destinés à la mise en œuvre d’amé-liorations supplémentaires de son réseau d’autoroutes, principalement en matière d’environnement.

Ce programme d’investissement inclut la mise en œuvre sur toutes les routes du

À travers le consortium bet’eire flow –dont elle détient 80%- sanef a obtenu en 2007 le contrat pour la mise en place, l’exploitation et la maintenance d’un système de télépéage sur le périphérique M50 de Dublin. Ce contrat incluait le remplacement des barrières de péage par un système de télépéage, mis en marche à l’été 2008, ce qui a permis aux usagers de transiter par la M50 sans avoir à s’arrêter. Ce projet est né de la nécessité des administrations irlandaises de trouver une solution à un problème existant sur la M50: cette route est la principale voie de distribution de la ville et connaît une augmentation élevée du trafic, avec 85.000 usagers par jour, dont 6% de poids lourds.

Acceptation du systèmeSelon Christian Copin, directeur général de bet’eire flow (photo de droite), les avantages d’un système “sans pièces et sans attente” par rapport au système précédent sont évidents, et le public y a rapidement adhéré. il fallait également répondre aux besoins des différents types de clients (locaux, longue distance, tourisme, etc.) et proposer une vaste gamme d’installations, en y combinant la technologie de télépéage free-flow et les systèmes traditionnels.

Expériences positives de télépéage sans arrêt: l’exemple de Dublin

Résultats positifs sanef a sauté le pas pour une solution de paiement automatique intégré, a amélioré le flux du trafic et réduit les coûts au minimum. le système a été mis en marche en un an et depuis le 30 août 2008, environ 100.000 conducteurs par jour profitent du nouveau système et d’une mobilité améliorée. Une fois la mise en place achevée, bet’eire flow contrôlera le système pendant sept ans, période pendant laquelle elle offrira des services complets de gestion et de recouvrement des péages électroniques: vidéopéage, surveillance photo d’identification, contrôle des infractions, gestion des abonnés et maintenance des équipements. sanef a aujourd’hui à son actif 159.000 dispositifs de télépéage enregistrés.

la mise en place sur toutes les voies du Groupe du télépéage sans arrêt permettra d’améliorer la fluidité du trafic, d’économiser du carburant et de réduire les émissions de CO2.

Groupe du télépéage sans arrêt (il remplacera le système actuel stop and go), ce qui per-mettra d’améliorer la fluidité du trafic, d’éco-nomiser du carburant et donc de réduire les émissions de CO

2 et d’être plus commode

pour l’usager. Depuis 2007, sanef a réalisé des tests

de mise en œuvre du télépéage sans arrêt pour les véhicules légers sur l’A1 (Paris-Lille), l’A2 (Paris-Bruxelles), l’A4 (Paris-Reims), l’A16 (Paris-Boulogne) et l’A26 (Reims-Calais), ainsi qu’un test pour les poids lourds sur l’A29 (Aumale). Parmi les engagements du Paquet Vert, sanef étendra le télépéage sans arrêt à toutes les barrières à péage de son réseau d’autoroutes.

‘eurovignette’: vers un nouveau modèle de péage routier en europeIl semble inéluctable que le groupe puisse jouer un rôle important et incontourna- ble dans l’application de la directive Eurovi-gnette, qui tend vers un nouveau modèle de

notions et critères de péage du réseau rou- tier en Europe. L’objectif de la directive est d’améliorer l’efficacité et de réduire l’impact environnemental du transport de marchandises par la route. L’idée sous-jacente est de parvenir à une internationali-sation des coûts directs d’infrastructure et de fonctionnement.

À cet effet, elle se propose d’établir un cadre général qui permette aux États mem-bres de calculer et de moduler les péages en fonction des coûts inhérents à la pollution et à l’encombrement du trafic, de sorte que cette mesure soit compatible avec le main-tien du marché intérieur. Compte tenu de ces développements du cadre légal et de l’appa-rition de nouvelles technologies, de nombreux pays européens ont commencé à appli- quer ces schémas de péage (les exemples les plus connus sont l’Allemagne et l’Autriche), alors que d’autres États membres ont annoncé l’application de plans ambitieux (par exem-ple, la Hollande et la France). n

PARMI LES ENGAGEMENTS DU ‘PAQUET VERT’ SIGNé ENTRE LE GROUPE SANEF ET LE GOUVERNEMENT FRANÇAIS EN JANVIER DERNIER, SANEF ETENDRA LE TéLéPéAGE SANS ARRÊT À TOUTES LES BARRIÈRES DE PéAGE DE SON RéSEAU D’AUTOROUTES

38 n link abertis n AOûT 2010 AOûT 2010 n link abertis n 39

Linkssanef www.sanef.com

eurotoll www.eurotoll.fr

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État des projetsDans le cadre du projet d’extension de l’autoroute AP-7 en Gérone, les travaux de construction des troisième et quatrième voies sur le tronçon Fornells-Vilademuls (Boule-vard périphérique de Gérone) avancent éga-lement conformément au calendrier prévu. Les travaux d’extension ont été adjugés en deux sous-tronçons: le premier, de Fornells à Sarrià de Ter, à l’UTE Dragados-Copisa et le deuxiè-me, de Sarrià de Ter à Vilademuls, à Comsa. Le délai d’exécution des travaux com-mencés au mois d’avril dernier est de 21 mois.

Le Boulevard Périphérique de Gérone sera complété par trois nouveaux échan- geurs qui viendront s’ajouter aux échangeurs sud et nord de Gérone. Sant Gregori, Vilade-muls et Fornells.

Concernant les échangeurs de Sant Gregori et Vilademuls, après approbation

Au mois de juillet dernier, acesa a mis en service la troisième voie du tronçon

Maçanet-Fornells de l’autoroute AP-7, dans la région de Gérone, respectant ainsi le calen-drier établi. Il s’agit des 18,7 premiers kilo-mètres en directions Nord et Sud achevés, qui seront prolongés par les autres projets entamés dans la région de Gérone.

La construction de la troisième voie entre Maçanet-Fornells fait partie de l’ex-tension de l’autoroute AP-7, exécutée par acesa sur 125 kilomètres entre La Jonquera et Villa-seca/Salou (Tarragone), destinée à adapter la capacité de la voie à l’augmenta-tion du trafic –extension à trois et quatre voies– et à faciliter la mobilité des véhicules –suppression de quatre barrières de tronçon. acesa fait partie d’abertis autopistas qui gère directement plus de 1.500 kilomètres d’autoroutes dans toute l’Espagne.

acesa achève les travaux de la troisième voie de l’AP-7 entre Maçanet et Fornells

AUTOROUTES

En juillet dernier, acesa a mis en service les 18,7 kilomètres de voie en directions du Nord et du Sud, qui correspondent à l’extension du tronçon Maçanet-Fornells de l’autoroute AP-7 à GéroneTExTE ET PHOTOS abertis autopistas

40 n link abertis n août 2010 août 2010 n link abertis n 41

braNdiNg

linking, la nouvelle revue interne de l’entreprise, qui décrit les inquiétudes,

les visions et les objectifs, trait d’union flexible qui reflète la diversité culturelle du groupe abertis. C’est un canal qui facilite la communication en dépit de la dispersion géographique.

Créée en raison de link abertis, c’est une publication destinée aux employés du Groupe, dont la mission et de montrer et partager le sentiment de tous. La ligne éditoriale mise sur les valeurs solidaires, le soutien entre collègues et la diversité cultu-relle. La priorité est de partager l’expérience commune pour développer le sentiment d’appartenance.

Vision transversaleUn réseau de correspondants répartis dans les 18 pays où opère le groupe abertis, com-

posé par les équipes de communication interne des différentes unités d’affaire: c’est ce qui confère à linking son indispensable vision transversale. Ces correspondants per-mettent de véhiculer les inquiétudes des employés, de manière à ce que les éditions suivantes leur donne forme. C’est ainsi que plus de 12.000 employés du Groupe devien-dront à la fois lecteurs et correspondants de la nouvelle revue.

linking devient donc le canal interactif entre les employés: l’objectif est de recueillir davantage de retour, avec des rubriques où les employés pourront directement trans-mettre leurs inquiétudes à des experts du Groupe, à leurs collègues et aux dirigeants.

À l’instar de la devise de son premier éditorial: “linking a été créé pour nous ras-sembler dans le positif, franchir les frontières et rallier la diversité”. n

‘linking’: de l’anglais ‘link’ –relier, mettre en relation, échanger, lier, unir– action de relier deux personnes, choses ou idées. Sur internet, s’applique également au lien entre documents SOURCES: Cambridge Advanced Learner’s Dictionary / Oxford Language Dictionary

‘linking’:on se connecte?

image de l’entreprise

TExTE ET PHOTOS abertis

linking se distribue parmi les plus de 12.000 employés du group abertis repartis dans 18 pays.

UN RÉSEaU DE CoRRESPoNDaNtS REPaRtIS DaNS 18 PaYS PERMEt À ‘LINKING’ DE MaINtENIR UNE VISIoN tRaNSVERSaLE

Effi cacité énergétique

VOIX ACTIVE

Lola Romero ENVIRONNEMENTRÉSEAU CENTRE�SUD �IBERPISTAS�ABERTIS AUTOPISTAS ESPAÑA« Si nous utilisons les ressources de manière responsable, nous optimiserons les processus et nous nous améliorerons de manière continue, en contribuant à la durabilité de notre environnement. »

Alex HurtadoEXPLOITATIONABERTIS TELECOM, VALENCIA« Au début, j’étais réticent à suivre un autre cours en ligne sur la gestion du temps. À présent, je parviens à mieux gérer mon temps, ce qui me permet d’atteindre mes objectifs et de contrôler mon stress. »

Eudald DuranDÉVELOPPEMENT CORPORATIF ABERTIS INFRAESTRUCTURAS« La campagne aristos, qui comprend des initiatives telles que Tú eliges eliges (« Vous choisissez »), nous off re la possibilité de contribuer, depuis notre lieu de travail, à une gestion des déchets plus effi cace, et de tenir l’engagement d’abertis en matière d’environnement. »

JOSÉ KOBIELARELATIONS INSTITUTIONNELLESGCO, ARGENTINAAUTOPISTAS SUDAMÉRICA« Depuis longtemps, mes enfants gardent à la maison l’huile usagée dans une bouteille en plastique que j’apporte ensuite à gco.Nous recyclons également les piles. »

OPINIONS

‘ARISTOS’ VOUS AIDE À

PRENDRE SOIN DE L’ENVIRONNEMENT

Mieux vivre

Gestion des déchets

Toutes les unités commerciales ont pris diff érentes mesures en matière d’effi cacité, dans des domaines divers. Celles-ci ont toutes pour dénominateur commun une amélioration fi nale de la qualité de vie.

L’EFFICACITE SYNONYME DE QUALITE DE VIE

Grâce à sa bonne pratique, abertis autopistas España a réduit la consommation électrique de ses éclairages de 259 820 kW environ par rapport à 2008 (autoroutes AP-4 Séville-Cadix) et ses émissions de CO2 de 536,07 kg sur l’autoroute AP-7 Tarragona-Valencia-Alicante.

sanef plantera plus de 10 000 arbres d’espèces autochtones dans plusieurs secteurs autoroutiers, et formera plus de 500 employés dans le cadre de son programme de conduite écologique.

abertis telecom a réalisé en 2009 34 évaluations environnementales, 25 sonométries et 475 simulations de situations d’urgence environnementale, et dispensé 25 séances de formation axées sur l’environnement à 198 personnes.

gco lutte contre la pollution engendrée par l’huile végétale usagée, en se chargeant de la recycler et en faisant don des bénéfi ces à des programmes sociaux. Chaque litre d’huile recyclé permet ainsi de préserver plus d’un million de litres d’eau, soit la consommation d’une personne durant 14 ans.

En 2008, l’aéroport de Stockholm Skavsta a fourni 15 tonnes de déchets à la ferme Nynäs Slott, et espère atteindre pour 2009 19 tonnes destinées à devenir du biogaz.

Quelques informations intéressantes

— 1 —Ferme Nynäs Slott, en Suède.— 2 —Cours online de Gestion du stress d’abertis telecom.— 3 —Cours de conduite écologique pour les collaborateurs de sanef.— 4 —Technologie à air comprimé à l’essai, utilisée par abertis telecom en vue de réduire les déchets dangereux.

Consommation électrique

8 ■ LINKING abertis ■ AVRIL 2010 AVRIL 2010 ■ LINKING abertis ■ 9

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1 ■ LINKING abertis ■ JUNIO 2009

AVRIL 2010 Nº 01

Votre nouvelle revue

‘linking’ nous relie 6LANGUES

DANS

13PAYS

DISTRIBUÉE DANS

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42 n link abertis n août 2010 août 2010 n link abertis n 43

des projets de tracé, la rédaction des pro- jets d’exécution correspondants a commencé et ces projets sont actuellement soumis à l’approbation du Ministère du Développe-ment. L’échangeur de Vilademuls fera le lien avec la route Gi-531. D’autre part, en ce qui concerne l’échangeur de Fornells, le Ministère du Développement a soumis un nouveau tracé à la procédure d’enquête publique. Après cette procédure, le nouveau projet d’exécution sera élaboré pour être ensuite examiné par le ministère.

Il est prévu que l’achèvement de la construction des trois échangeurs soit simul-tané avec celui de l’extension des voies du tronçon Fornells-Vilademuls.

Extension progressive et soutenueacesa complète l’extension de l’AP-7 à Gérone par l’extension de deux à trois voies des tronçons Vilademuls-Figueres Sud et Figueres Sud-La Jonquera. Respectivement d’une longueur de 17,3 et 22,3 kilomètres, il

est prévu que ces travaux qui ont commencé en janvier 2010 s’achèvent en décembre 2011.

L’ensemble des travaux d’extension de l’AP-7 à Gérone a été exécuté séquentiel-lement par tronçon, ce qui permettra une extension progressive et soutenue pendant toute la période, tout en maintenant les voies actuelles praticables, y compris les tronçons en chantier.

L’ensemble des interventions incluses dans le projet d’extension de l’AP-7 entraî-nera l’amélioration significative du couloir stratégique de l’axe Méditerranée, dont la capacité augmentée se traduira par l’amélio-ration du service à l’usager. acesa a prévu de réaliser un investissement total avoisinant les 500 millions d’euros, ce qui ne comporte ni augmentation de tarif ni périodes de concession. Sur l’investissement total, environ 350 millions d’euros seront destinés aux projets de l’AP-7 dans la région de Gérone. L’entreprise récupérera son investissement par le trafic induit par l’extension des voies.

la troisième voie de Maçanet-Fornells s’inscrit dans l’extension de 125 kilomètres de l’AP-7 entre la Jonquera et Vila-seca/Salou.

Linkabertis autopistas www.abertisautopistas.com

Trois échangeurs en cours les projets des échangeurs de Sant Gregori et Vilademuls sont en cours d’examen pour leur approbation par le Ministère du Développement.

l’échangeur de Fornells fait l’objet d’un nouveau projet d’exécution qui doit être supervisé par le Ministère, après la procédure d’enquête publique sur un nouveau tracé.

les travaux des trois échangeurs s’achèveront en même temps que ceux de l’extension des voies entre Fornells et Vilademuls.

Mesures spéciales pendant l’étéSur les tronçons des travaux en Gérone et afin de favoriser la fluidité des déplacements en été, entre le 10 juillet et le 1er septembre les travaux seront arrêtés sur la route en direction du Sud et entre le 30 juillet et jusqu’au 1er septembre également en direction du Nord. En outre, les voies récupéreront leur largeur et les conditions habituelles d’usage de l’auto-route. Les travaux continueront à l’extérieur de la route afin d’accélérer les délais d’exécu-tion prévus, sans provoquer d’interférences sur la circulation.

Concernant le projet d’extension de l’AP-7 dans les régions de Tarragone, acesa a commencé les travaux de tous les échangeurs entre Martorell (Barcelone) et Vila-seca/Salou , afin de permettre la mise en place du système de péage fermé, en éliminant par conséquent des stations des tronçons de El Vendrell, Tarra-gone, Mediterrani et L’Hospitalet de l’Infant. Parmi tous les échangeurs, celui d’Altafulla est actuellement déjà adapté au nouveau système,

tandis que le reste des travaux est exécuté sur les autres échangeurs (Martorell, Gelida, Sant Sadurní, Vilafranca Nord/Centre et Sud, accès Tarragone, Reus et Vila-seca/Salou). De la même manière, sur ces tronçons les travaux sur la route ne seront pas réalisés entre le 1er juillet et le 1er septembre, excepté à Vilafranca Nord, où seront effectués des travaux sporadiques sur route.

Système d’information des usagersacesa met à disposition des usagers le ser-vice d’information sur le trafic Infotrafic, basé sur les cartes fournies par Google Maps. Sur le site web www.autopistas.com, Infotrafic fournit des informations relatives à l’état du trafic et à tous les incidents susceptibles de se produire sur le réseau des autoroutes, plus des informations qui s’affichent sur les panneaux d’information variable, les stations météorologiques et les niveaux de service sur les différents tronçons du réseau. Le système permet de visualiser 19 webcams qui mon-trent l’état du trafic en temps réel. n

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Afin d’identifier les principales causes d’accidentalité et d’améliorer la sécu-

rité de l’autoroute AP-7, la société aumar, filiale du groupe abertis a présenté une étude réalisée par l’Université de Valencia, analy-sant de manière exhaustive les accidents et incidents survenus entre 2004 et 2008 sur les tronçons de Tarragone, Valencia et Alicante.

Principales conclusions de l’étudeL’analyse générale de l’accidentalité sur l’AP-7 met en évidence, comme principale conclusion, que les conditions de sécurité sur l’autoroute sont positives et qu’elles se sont notablement améliorées entre 1981 et aujourd’hui. L’étude révèle aussi l’existence d’une importante réduction de la gravité des accidents et de la mortalité par rapport au volume du trafic.

Il en ressort que les taux de dangerosité des cinq dernières années sont les plus bas de toute la période étudiée (1981-2008).

Moindre sinistralitéL’étude démontre à l’appui de chiffres que les accidents ont diminué de 16,7%,

les accidents faisant des victimes de plus de 20% et le nombre de décès presque de 40% entre 2004 et aujourd’hui.

Selon les résultats de l’étude, l’âge

Au cours de deux dernières années, le nombre d’accidents a diminué sur l’autoroute AP-7

AUTOROUTES

Selon une étude menée par l’Institut Universitaire du Trafic et de la Sécurité Routière de l’Université de Valencia, le taux de sinistres a réduit de 16,7% sur l’autoroute AP-7 entre 2004 et aujourd’hui

Évolution de la sécurité entre 1981 et 2008

ACCIDENT PROVOQUANT DES VICTIMES

44 n link abertis n AOûT 2010 AOûT 2010 n link abertis n 45

moyen des conducteurs impliqués est de 39 ans et pour 80% des sinistres, seul un véhicule était impliqué. Dans 16,7% des cas, le véhicule était correctement entretenu. n

Selon l’étude, les conditions

de sécurité sur l’autoroute AP-7

sont positives.

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800

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1981 1990 2000 2008

IF1: ACCID. AVEC VICT. / 100.000. VÉHIC. X KM IF3: DÉCÈS / 100.000. VÉHIC. X KM

Pour la dixième année consécutive, abertis autopistas collabore avec les

administrations de l’État et la Croix Rouge pour faciliter la circulation durant l’Opération Paso del Estrecho (passage du détroit) entre le 5 juin et le 15 septembre. Selon les données de la Direction Générale de la Protection Civile et des urgences du Ministère de l’Intérieur, il est prévu un déplacement d’environ 2,5 millions de personnes et de 650.000 véhicules pendant la période de l’opération estivale Paso del Estrecho.

information et services destinés aux usagersÀ ce sujet et pour faciliter la circulation et l’aug-mentation du flux des véhicules en provenance de toute l’Europe et se dirigeant vers le Sud de la Péninsule, abertis autopistas a activé un dispositif sur l’autoroute AP-7 entre La Jon-quera (Gérone) et Alicante, afin de renforcer tous ses systèmes d’information et de service aux voyageurs. abertis autopistas a colla-boré avec les Mossos d’Esquadra pour équi-per les points de contrôle d’excès de bagages, afin de garantir la sécurité des déplacements.

Parmi les mesures adoptées, il y a la mise en place de panneaux d’information en arabe

et la remise aux voyageurs de 27.000 cartes éditées en français et en arabe, donnant des informations sur la localisation des services médicaux, des stations d’essence, des télépho-nes de secours, des aires de service ainsi que des accès aux ports de destination.

Dans certaines aires de service entre La Jonquera et Alicante, les voyageurs peuvent en outre disposer d’un équipement médical, d’infir-meries et de traducteurs en français et en arabe.

Les aires de service d’Empordà et La Selva (Gérone) et El Penedès (Tarragone) disposent d’un médiateur interculturel arabophone au point d’assistance de la Croix Rouge, avec laquelle abertis autopistas a installé une ludothèque sur l’aire de service de Sagunto, assistée par des moniteurs. n

abertis autopistas met en marche l’Opération Paso del Estrecho 2010

AUTOROUTES

Ce dispositif, auquel abertis autopistas participe depuis 10 ans, est activé entre le 5 juin et le 15 septembre, afin de faciliter et améliorer la circulation des véhicules sur l’autoroute AP-7

abertis autopistas a placé des panneaux d’information en arabe tout au long de l’AP-7.

abertis autopistas et la Croix Rouge ont installé une ludothèque sur l’aire de service de Sagunto.

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L’objectif des travaux est d’établir les niveaux les plus élevés de sécurité de l’infrastructure, d’améliorer le confort du trafic et d’apporter un meilleur service au client.

sécurité de l’infrastructure, d’améliorer le confort du trafic et d’apporter un meilleur service aux clients.

Investissement de 94 millions d’eurosL’ensemble des interventions prévues impli-que un investissement économique d’environ 94 millions d’euros au total, mais c’est l’ex-tension de la troisième voie qui en absorbe la majeure partie: environ 80 millions d’euros.

Sécurité garantieL’objectif d’abertis autopistas est que les travaux sur la chaussée affectent le moins possible le trafic le temps de garantir la sécu-rité tant des clients que du personnel qui travaille sur les chantiers. À cet effet, dif-férents outils ont été installés, comme la signalisation de chantier sur les tronçons concernés, conformément à la législation en

vigueur. Les accotements ont également été réduits à l’avant des travaux et élargi les voies afin de maintenir le nombre maximum de voies praticables et fluidifier ainsi le trafic.

Sur certains tronçons, la vitesse a été limitée à 80 km/h, une restriction qui n’im-plique que quelques minutes supplémentai-res par rapport au temps normal du trajet.

D’autre part, on a installé des panneaux d’information variable indiquant les condi-tions et les recommandations spécifiques à la zone concernée, et renforcé la surveillance sur ces tronçons depuis le centre des opéra-tions, à travers le circuit fermé de télévision et la patrouille sur l’autoroute.

Les travaux sont planifiés et réalisés en perturbant la circulation le moins possible. En outre, dès que possible, on élargit par l’extérieur afin que le trafic soit affecté le moins possible. L’autoroute AP-6 sera à tout moment opérationnelle. n

Les travaux d’amélioration et d’exten-sion de l’autoroute AP-6 sont déjà

lancés avec l’objectif suivant: augmenter la sécurité et la mobilité sur cette route qui relie le centre avec le nord-ouest (Galice et le reste du nord de la péninsule) de l’Espagne. Des améliorations que les clients ne manqueront pas de remarquer lors des opérations spécia-les de trafic et en fin de semaine, ce qui aug-mentera la capacité de la route à des points stratégiques, comme celui qui relie l’auto-route AP-51 (Ávila-Villacastín) à l’autoroute AP-6. Jusqu’à présent, en raison de sa confi-guration sur deux voies, l’infrastructure ne pouvait pas absorber de manière fluide le nombre de véhicules à certains moments de trafic intense, comme pendant la période de retour à Madrid après les vacances.

Plusieurs interventionsL’intervention globale a été divisée en deux tronçons. D’abord, celui de Guadarrama-San Rafael (entre les kilomètres 49 et 60), sur celui où l’on étendra la plate-forme et l’on conso-lidera les structures entre les kilomètres 49 et 52,1. Les viaducs de La Jarosa, de San Rafael (PK 58-59) et la Structure E-10 sur l’échan-geur de San Rafal (PK 60) seront affectés.

D’autre part, celui de San Rafael- Villa-castín (entre les kilomètres 60,5 et 80) où l’on ajoutera une troisième voie par sens de circulation. Cette intervention modifiera les viaducs d’Arenales, Lavadero et Sotillo.

Ces travaux s’ajoutent à ceux réalisés par iberpistas ces dernières années, afin de répondre à une demande croissante de trafic, de mettre en œuvre les meilleurs niveaux de

Les travaux d’amélioration et d’extension de l’autoroute AP-6 sont en route

AUTOROUTES

Ces travaux, qui interviendront entre Guadarrama (Madrid) et Villacastín (Ségovie) amélioreront la mobilité des usagers de cet axe routier

TExTE abertis autopistas | PHOTOS TAFYR, sous licence Creative Commons à usage non commercial

Linkabertis autopistas www.autopistas.com/abertisautopistas

Délais d’achèvementComme les travaux sont exécutés en plusieurs phases, différentes dates d’achèvement sont prévues; c’est au printemps 2012 que les usagers verront le résultat final.

Tronçon Guadarrama-San Rafael (PK 49 à 52): avant la Semaine Sainte de 2011.

Tronçon Viaduc San Rafael: septembre 2010.

Tronçon Structure E-10 au -dessus de l’échangeur de San Rafael: février 2011.

Construction de la troisième voie entre San Rafael et Villacastín: printemps 2012.

46 n LInK abertis n août 2010 août 2010 n LInK abertis n 47

Mesures de sécurité adoptéesSignalisation de chantier sur les tronçons concernés.

Réduction des accotements et élargissement des voies pour une meilleure fluidité du trafic.

Limitation de la vitesse à 80 km/h sur certains tronçons.

Information préalable sur des panneaux d’information à texte défilant.

Surveillance renforcée depuis le centre des opérations.

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Image de l’inauguration des ouvrages.

La simulation a reproduit une collision entre deux véhicules de tourisme à l’intérieur du tunnel 5 de El Garraf, où un motard était blessé.

Cette simulation était une étape du proces-sus de mise en place du PAU, et avait donc en soi valeur d’information.

D’autre part, l’exercice servait à vérifier le bon fonctionnement des différents systè-mes de détection automatique , tant au point de la zone concernée (protocoles de démar-rage/arrêt/réversibilité des ventilateurs du tunnel touché) que dans les zones indirecte-ment impliquées. Selon Josep Maria Pallarès, directeur du réseau aucat, “nous avons atteint les objectifs fixés. Nous avons des tunnels équipés de dispositifs de sécurité à la hauteur du réseau transeuropéen. Toutes les person-nes impliquées sont intervenues à temps et je les remercie de leurs efforts”.

Avec la simulation, aucat a vérifié son Plan d’Autoprotection pour répondre à la norme en vigueur, en particulier à la Directive 2004/54/CE du Parlement Européen sur les conditions minimales de sécurité dans les tunnels du réseau routier transeuropéen, au Décret Royal 635/2006 du 26 mai sur la sécurité des tunnels du réseau routier et à la Norme de Base sur l’Autoprotection (RD 393/2007). n

Au mois d’avril dernier a eu lieu une simulation d’accident de la circulation

dans l’un des tunnels de El Garraf, précisé-ment dans le tunnel de la Penya del Llamp (tunnel 5) de l’autoroute C-32, à Sitges.

La simulation, à laquelle plus de 100 personnes participaient, était organisée par aucat, société d’abertis autopistas, et par la direction générale de protection civile du département de l’Intérieur, les relations ins-titutionnelles et participation de la Genera-litat de Catalogne (qui coordonne la partici-pation des services extérieurs d’urgence, comme les Pompiers de la Generalitat, les Mossos d’Esquadra –police de la commu-nauté autonome de Catalogne–, le SEM et la Croix Rouge, entre autres).

Evaluation positiveDurant l’exécution de la simulation, on activa en phase d’urgence tant le Plan d’Autopro-tection d’aucat (PAU) que le Plan de Protec-tion Civile de Catalogne (Procicat), afin de vérifier leur opérativité et d’évaluer la coor-dination des différents groupes susceptibles d’intervenir dans un cas d’urgence de ce type.

Une centaine de personnes participe à une simulation d’accident sur la C-32

AUTOROUTES

aucat a répondu aux objectifs fixés pour l’exercice, ce qui a permis de vérifier sur le terrain le bon fonctionnement des systèmes de détection automatique installés par la société dans l’un des tunnels de El Garraf

48 n LInk abertis n Août 2010 Août 2010 n LInk abertis n 49

une par sens, comptant chacune deux voies de circulation d’une largeur de 3,5 mètres, des accotements intérieurs de 1,5 mètre, des accotements extérieurs de 2,50 mètres et un terre-plein de séparation de 9 mètres de large, ce qui permettra une future extension de l’infrastructure.

Le chantier aujourd’hui achevé est inscrit dans un accord de collaboration signé en jan-vier 2010 entre le gouvernement de la Gene-ralitat et la concessionnaire acesa, et qui comprend aussi la construction d’un nouvel embranchement de l’autoroute C-32, à pré-sent prolongée jusqu‘à Lloret de Mar, à partir de la future bretelle avec l’A2 et l’exécution d’améliorations sur l’autoroute actuelle. Pri-ses en charge par le concessionnaire, ces interventions représentent un investissement total de quelque 100 millions d’euros. n

Commencés en décembre 2008, les travaux ont consisté à prolonger l’auto-

route de 4,4 kilomètres à partir de Parafolls pour rejoindre la route de Blanes-Lloret de Mar (GI-600). L’inauguration de ce nouveau tronçon a eu lieu en présence du conseiller de police territoriale et des travaux publics, Joaquim Nadal, et du président d’abertis et de la société concessionnaire acesa, Salvador Alemany. Etaient également présents les maires de Palafolls et de Tordera, respective-ment Valentí Agustí et Joan Carles Garcia.

La nouvelle infrastructure qui rejoindra dans le futur l’autoroute A-2 projetée par le Ministère du Développement, permet d’amé-liorer les accès à la Costa Brava sud. L’exécu-tion des travaux représente un investissement total de 53,5 millions d’euros. Le nouveau tronçon est constitué des deux chaussées,

La C-32 relie déjà El Maresme à la Costa Brava

AUTOROUTES

Le 12 juillet dernier, le nouveau tronçon de la C-32 entre Palafolls et Tordera, qui favorise la liaison avec la Costa Brava, est entré en service

Les travaux ont consisté à prolonger l’autoroute de 4,4 kilomètres.

Chronique d’un accident simuléDeux véhicules de tourisme entrent en collision et perdent le contrôle à l’intérieur du tunnel 5 de El Garraf. L’un des véhicules prend feu après avoir percuté le mur. L’autre véhicule s’est retourné.

Les véhicules qui les suivent, entre autres une moto, sont obligés de freiner brutalement. Un camion est en travers de la chaussée et bouche le passage.

Tous les systèmes de détection s’activent et les alarmes d’urgence retentissent, dont la détection automatique d’augmentation de la température et de CO2 et le système de télévision en circuit fermé.

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50 n link abertis n août 2010 août 2010 n link abertis n 51

abertis logística a fourni le cadre qui accueille le Salon International de la

Logistique et de la Manutention (SIL), pour participer une année encore au principal ras-semblement du secteur au sud de l’Europe. Lors de la dernière édition, qui s’est déroulée du 25 au 28 mars à Fira de Barcelona, la société a appliqué sa stratégie pour promou-voir un nouveau concept de parcs logistiques en réseau et son pari sur la flexibilité dans le contexte économique actuel.

Afin de contribuer à la promotion du débat sur l’époque actuelle et l’avenir du secteur, abertis logística a organisé une rencontre avec deux de ses principaux clients, MRW Logistica –installé à abertis logisticspark coslada– et ASM –récemment

abertis logística déploie son réseau de parcs au SIL 2010

lOGiSTiQUE

Pour une année de plus, la société a participé en tant que sponsor et exposant au Salon International de la Logistique et de la Manutention (SIL), qui s’est tenu à Fira de Barcelona

installé au Parc Logistic– pour approfondir l’interaction entre les secteurs de la logistique et de la messagerie industrielle.

Le forum était animé par Joan Font, directeur général d’abertis logística, avec la participation d’Enrique Sánchez, directeur général de MRW Logística, et de Juan Manuel Quelle, directeur du Développement Com-mercial d’ASM.

Activité de la société en 2009A la clôture de l’exercice 2009, la société comp-tait –sa participation dans CILSA incluse– environ 930.000 mètres carrés de toit logis-tique construit, occupé à 75%. La superficie brute du réseau de parcs d’abertis logística est de 715 hectares, avec une surface construc-

TExTE ET PHOTOS abertis

abertis logística en chiffresla superficie totale construite par la société est de 930.000 mètres carrés, et affiche un taux d’occupation de 75%.

la superficie brute du réseau de parcs est de 715 hectares, avec une surface constructible de presque 3 millions de mètres carrés.

Du fait de l’accroissement de la demande, la compagnie israëlienne

EL AL vient de mettre un avion de type Boeing 777-200 en service régulier entre l’aéroport de London Luton et celui de Tel Aviv, ce qui constitue une étape pour London Luton, dont les installations ont accueilli pour la première fois un appareil de ce type.

EL AL Israeli Airlines propose depuis un an des vols entre London Luton et Tel Aviv et a déjà transporté plus de 75.000 passagers sur cette liaison. L’utilisation du Boeing 777-200 qui compte 282 places, augmente de 50% la capacité quotidienne de passagers.

En outre, six ans après le lancement de ses opérations à partir de London Luton, la compagnie Wizz Air a ajouté deux nouvelles liaisons aux 17 qu’elle réalise déjà à partir de cet aéroport. Les nouvelles destinations sont Split et Dubrovnik, toutes deux en Croatie. Wizz Air propose actuellement des vols pour la Pologne, la Hongrie, la Roumanie, la Letto-nie, la Croatie, la République Tchèque, la Bul-garie, la Serbie et l’Ukraine au départ de l’aé-roport de London Luton.

Thomson Airways –la principale ligne aérienne charter à London Luton– a égale-ment annoncé qu’à partir d’octobre prochain,

elle augmentera de 16% l’offre de forfaits vacances à destination de Funchal (Madère) et de Monastir (Tunisie). Thomson Airways travaille pour les tours opérateurs Thomson et first Choice.

Cinq ans de liaisonEn mai dernier, l’aéroport de Belfast Interna-tional et Continental Airlines ont fêté le cin-quième anniversaire de la liaison avec New York (Newark Liberty International Airport). Jusqu’à présent, la compagnie aérienne a trans-porté 500.000 passagers sur cette liaison.

La liaison Belfast-New York a démarré le 27 mai 2005 et fonctionne quotidiennement avec un Boeing 757 de 175 places, dont 16 en première classe. Continental Airlines est la seule compagnie aérienne qui assure des vols transatlantiques depuis les États-Unis à des-tination de l’Irlande du Nord. Selon l’office Tourisme Ireland, cette liaison transatlantique a rapporté au moins 50 millions de livres à l’économie touristique de l’Irlande du Nord. n

London Luton accueille son premier Boeing 777-200, de la compagnie EL AL

la capacité du Boeing 777 est de 282 passagers.

AÉROPORTS

L’aéroport londonien accueille pour la première fois un avion de ce type, qui assure le service régulier entre la capitale britannique et Israël. Son emploi augmentera la capacité quotidienne de passagers d’environ 50%

Linkabertis airports www.abertisairports.com

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INTERVIEW | JOAN FONT

“Nous avons choisi d’écouter les clients”

le directeur général d’abertis logística passe en revue la trajectoire la plus récente de la société et la manière dont elle répond à la conjoncture économique par une offre flexible et l’optimisation des coûts. n n n

Quelle a été l’évolution générale d’abertis logística au cours de la dernière année?abertis logistica œuvre à la consolidation de sa stratégie de promotion d’un nouveau concept de réseau de parcs logistiques combinés, situés en des lieux stratégiques et reliés par des voies à grande capacité, tant sur le marché national qu’international, ce qui nous amenés au cours des dernières années à développer des projets en Espagne, au Portugal et au Chili. Nous poursuivons les travaux de construction des nouveaux projets ainsi que nos activités commerciales. Une croissance qui accompagne l’évolution de la demande et du marché.n n n

Comment la société réagit-elle à la situation actuelle du marché?Dans un contexte de correction

sectorielle, tant des niveaux d’occupation que des prix, abertis logística déploie une stratégie de consolidation et de gestion de ses actifs, en adaptant les niveaux d’investissement et en développant la division commerciale et les ventes, en assouplissant la gestion et l’offre destinée aux clients afin de l’adapter à leurs besoins, tout en contribuant à l’analyse fonctionnelle de la problématique de l’entreposage et de la distribution de nos clients pour trouver des solutions aptes à optimiser leurs besoins. Nous misons beaucoup sur le fait de fournir à nos clients des solutions souples, pour favoriser l’optimisation des coûts. Il s’agit en définitive d’écouter les clients et de répondre à leurs besoins. À ce sujet, tous nos parcs se caractérisent pour proposer des entrepôts flexibles et de première qualité, depuis les entrepôts modulaires pouvant s’adapter à des espaces réduits (pour les clients ayant besoin de moins d’espace) aux projets clé en main, élaborés sur mesure pour des entreprises ayant besoin de plus d’espace.n n n

Comment évaluer la dernière édition Sil 2010?Le SIL est le salon spécialisé de référence en Espagne et au Sud de l’Europe et en tant que tel, il offre une opportunité unique comme point de rencontre entre entreprises et administrations. Nous sommes très satisfaits de cette dernière édition, qui a été le cadre adéquat pour faire des affaires, mais également pour échanger des expériences et des opinions et pour discuter du présent et du futur de ce secteur. Nous espérons que les prochaines éditions seront aussi positives. n

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S tible de presque 3 millions de mètres carrés. Au cours de derniers mois, l’actualité d’abertis logistique a été marquée par la conclusion de plusieurs opérations commer-ciales, apportant la location de plus de 30.000 mètres carrés de bâtiments et de bureaux.

Un réseau de parcs qui évolue constammentAu mois de janvier dernier a eu lieu l’inaugu-ration de la nouvelle unité construite par Sevisur Logística pour Décathlon dans la ZAL Séville. Le nouvel entrepôt occupe 31.500 mètres carrés et compte 30 quais de char-gement et de déchargement, répartis sur les trois bâtiments contigus.

Depuis cet entrepôt, Décathlon appro-visionne son réseau de magasins du sud de l’Espagne, du Portugal et des Canaries. Pour ce qui concerne Arasur, 2009 a été l’année de consolidation de sa zone de services, avec l’installation de l’aire de service de Rompetrol et l’installation du service d’ITV dans le parc, assurée par ATISBE.

Au Portugal, la définition et le dévelop-pement des accès par route à abertis logisticspark lisboa ont progressé : c’est la première infrastructure de ce type dans le pays voisin, situé à seulement 30 kilomètres de la capitale et proche des principaux nœuds routiers et ferroviaires. Le parc logistique a également connu ses premiers terrassements,

précurseurs des processus d’urbanisation et de commercialisation.

Au Chili, les travaux du premier parc logistique intégral de Santiago abertis logisticspark santiago se poursuivent. D’une superficie de 63,3 hectares, le projet porte sur la construction de 350.000 mètres carrés d’entrepôts et plus de 15.000 mètres carrés de services aux entreprises. L’on estime que la première étape du parc, qui inclut les 20.000 premiers mètres carrés d’entrepôt, achèvera sa première phase de construction au début du mois de juillet prochain. n

le Sil 2010 s’est transformé en point de rencontre de toute l’activité logistique du bassin méditerranéen.

Linkabertis logística www.abertislogistica.com

Derniers jalons d’abertis logística2009

JUin: Rompetrol ouvre l’aire de service d’Arasur, qui comprend des installations et services destinés tant aux professionnels du transport qu’aux conducteurs de véhicules de tourisme.

SEPTEMBRE: Araba logística conclut la vente de deux parcelles d’Arasur à ATiSAE pour l’iTV de Miranda de Ebro, d’une superficie totale de 10.900 mètres carrés.

nOVEMBRE: inauguration d’abertis logisticspark santiago au Chili, en présence des autorités et des dirigeants d’importantes entreprises du Chili.

2010

JAnViER: inauguration de l’entrepôt de Décathlon dans la ZAl de Séville, qui compte une superficie de 31.500 mètres carrés et 30 quais de chargement et déchargement, répartis sur les trois bâtiments contigus. Depuis cet entrepôt, Décathlon approvisionne son réseau de magasins du Sud de l’Espagne, du Portugal et des Canaries.

FEVRiER: MRW loue un entrepôt de 7.750 mètres carrés à abertis logisticspark coslada, d’où la Division de logistique Avancée de MRW déploie ses activités logistiques pour certains de ses plus gros clients de services de commerce électronique (e-commerce).

AVRil: le Grupo Microma loue un entrepôt à abertis logisticspark coslada, ce qui lui permettra d’élargir son portefeuille et de développer une nouvelle gamme de services complémentaires de reconditionnement et de logistique inverse.

MAi: ASM et Parc logístic de la Zona Franca signent un accord portant sur la location d’un espace de plus de 4.000 mètres carrés. le contrat inclut la location d’un entrepôt et de bureaux, où la société de messagerie d’urgence établira ses nouvelles installations à Barcelone.

52 n link abertis n août 2010 août 2010 n link abertis n 53

ses clients, et offre un éventail de services comme la gestion des approvisionnements, le stockage, la gestion de stock, la distribu-tion, le suivi et la gestion des marchandises. Après la signature au mois de février dernier d’un accord avec MRW portant sur la location de 7.750 mètres carrés supplémentaires, ces nouveaux contrats consolident le processus de commercialisation d’abertis logistics-park coslada. n

54 n link abertis n août 2010 août 2010 n link abertis n 55

En mai, le Parc Logístic de la Zona Franca (PLZF) de Barcelone a signé

un accord avec l’Agencia de Servicios y Mensajería (ASM) portant sur la location d’un entrepôt et de bureaux, d’une surface totale de 4.010 mètre carrés au parc lo- gistique, où la société de messagerie urgen-te implantera ses nouvelles installations à Barcelone.

ASM loue plus de 4.000 m2 au Parc Logístic de la Zona Franca de Barcelone

lOGiSTiQUE

La société de messagerie urgente installera une plate-forme automatisée afin de garantir à ses clients des envois plus rapides et efficaces

de mai dernier et qui sera équipée des der-nières avancées en matière de technologie et de sécurité appliquées au transport urgent.

Les nouvelles installations permettront à ASM de garantir à ses clients une distribu-tion plus rapide et efficace de leurs envois. Ces installations comporteront en outre des zones dédiées à l’entreposage et à la logisti-que spécifique à l’e-commerce.

ASM figure parmi les principales socié-tés de messagerie, experte en matière de gestion du transport multisectoriel. La so-ciété est en voie d’expansion en Espagne et compte plus de 8.000 clients. n

ASM a choisi le Parc logístic de la Zona

Franca pour implanter ses nouvelles

installations à Barcelone.

La superficie louée consiste en un entre-pôt de 3.722 mètres carrés et d’un rez-de-chaussée de bureaux, de 288 mètres carrés.

Dernières avancées en matière de technologie et de sécurité du transport urgentÀ cet endroit, ASM installera une plate-forme automatisée, opérationnelle depuis le mois

LinksParc logístic de la Zona Franca www.parclogistic.es

ASM www.asmred.com

Vues de certains entrepôts d’abertis logisticspark coslada.

Récemment, abertis logística a signé des accords avec le Groupe Microma

et avec Lince Envíos portant sur la location de deux entrepôts à abertis logisticspark Coslada, respectivement de 4.274 et 1.300 mètres carrés. Les deux entrepôts sont inscrits dans la seconde phase d’abertis logistics-park Coslada, qui fonctionne depuis 2009.

Microma est une société dont l’objet est de prêter des services informatiques divers: depuis la prestation de garanties comme le service technique de bureau pour le compte de plusieurs fabricants jusqu’à la couvertu- re de parcs multimarques pour le compte de compagnies d’assurance et de la grande dis-tribution. Parmi ses principaux clients figurent Toshiba, Hewlett Packard, PC City, El Corte Inglés, Multiasistencia et AON.

Lince Envíos est un opérateur logistique spécialisé dans la logistique promotionnelle; il gère une partie de la chaîne logistique de

Microma et Lince Envíos s’installent à abertis logisticspark coslada

lOGiSTiQUE

Les deux sociétés ont signé des accords pour s’inscrire dans la seconde phase du parc logistique

Linksabertis logística www.abertislogistica.com

Microma www.microma.es

lince Envíos www.lincelogistica.es

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56 n link abertis n août 2010 août 2010 n link abertis n 57

TexTe eT PHoTos saba

Au mois de mai dernier Jordi Díez (Barcelone, 1964) a été nommé

directeur général de saba , l’unité qui gère la branche des parkings du groupe abertis. Le directeur général expose les défis qu’il relève en vertu de sa nouvelle fonction et les projets sur lesquels la société doit miser pour continuer à croître. n n n

Comment abordez-vous cette nouvelle étape professionnelle comme directeur général de saba ?Evidemment, je l’aborde avec beaucoup d’espoir et de responsabilité. saba est une société excellente, tant grâce à ses actifs qu’à son équipe et à son histoire, c’est par conséquent un privilège d’assumer cette fonction.n n n

sur quels éléments pensez-vous que la société doit se concentrer?Tout d’abord, sur la gestion des exploitations afin de les optimiser. Je veux dire par là, améliorer son efficacité, maximiser les recet-tes et améliorer les contrats.

Ensuite, il est très impor-tant de travailler à la rénova-tion des concessions de la ville de Barcelone, qui repré-sentent aujourd’hui une part très impor-tante des recettes de la société et dont l’horizon temporel restant est rela-tivement court.

Enfin, nous continuerons à

Jordi Díez«Outre notre pari international, nous devons poursuivre notre croissance en Espagne»

inTeRVieW

Le nouveau directeur général de saba mise sur le potentiel de la société pour consolider sa position et gagner de nouveaux marchés

miser sur l’Italie, un projet qui incarne l’avenir pour saba . Nous avons un projet qui grandit, dans lequel nous avons beaucoup investi et qui comporte d’autres investissements très importants qui seront réalisés au cours des prochaines années. Nous devons travailler pour consolider ce projet, essentiel à la propre consolidation de saba .n n n

Quel rôle l’internationalisation de la so-ciété sous votre direction jouera-t-elle?L’internationalisation doit être renforcée pour diversifier le risque. C’est ce qu’a démontré l’expérience de saba depuis 1996, année du

début de son expansion internationale, en particulier au Portugal. Dans

tous les cas, nous pensons qu’outre notre pari

international, nous devons poursuivre notre croissance et notre consolidation en Espagne.n n n

Quels sont actuel-lement les mar-

chés présentant le meilleur potentiel pour saba?C’est sans aucun doute les marchés émergents comme le Brésil et le Mexique. Dans tous les cas, nous devons être attentifs à toute opportu-

nité intéressante qui appa-raît sur d’autres marchés et

qui réponde aux conditions de stabilité politique et éco-

nomique et de sécurité juridique,

indispensables pour aborder tout nouveau projet de développement.n n n

Dans quelle mesure le rôle que la so-ciété doit jouer est-il important dans ses relations avec les administrations publiques ?Il est essentiel, ce sont nos partenaires. Les concessions sont de plus en plus changean-tes. Les éléments du contexte, les besoins des villes, les modifications de la législation, les améliorations des infrastructures... obligent une adaptation du contrat de concession. Depuis toujours, saba a collaboré avec les administra-tions publiques afin de trouver les meilleures solutions de mobilité urbaine.

Une relation fluide et fondée sur la confiance mutuelle et notre crédibilité en tant que gestionnaires nous avantage pour aborder avec succès le renouvellement de ces concessions. n

Profil Diplômé en sciences Économiques et d’entreprise à l’Université Autonome de Barcelone, il occupait depuis 2003 la fonction de sous-directeur général de saba.

entre 1997 et 2003, Jordi Díez était directeur financier de saba.

il avait précédemment occupé des postes à responsabilité chez CaixaHolding (1994-1997) et chez Arthur Andersen (1988-1994).

NoUS DEVoNS tRaVaILLER PoUR CoNSoLIDER LE PRoJEt ItaLIE, ESSENtIEL À La PRoPRE CoNSoLIDatIoN DE SaBa”

NoUS SoUHaItoNS aPPLIQUER UNE PoLItIQUE tRES SéLéCtIVE QUI PRIVILéGIE La QUaLIté, La RENtaBILIté Et La SéCURIté PaR RaPPoRt a La taILLE”

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saba a ouvert son premier parking aux Iles Baléares. La société a récem-

ment acheté à la société S’Estel Nou Palma, SL un parking à Palma de Majorque, si- tué place Porta Sant Antoni, d’une capa- cité de 284 places. Il représente la premiè- re unité de stationnement de saba aux Iles Baléares.

Le parking dispose d’un niveau sou- terrain, de rampes d’entrée et de sortie séparées et de quatre accès piétonniers équipés de caisses automatiques. Ces ins-tallations répondent à l’objectif de saba d’offrir à ses clients un service de qualité, en application de la politique de la socié- té de privilégier l’innovation, les nouvelles technologies et la conception du parking

Filiale de saba à 100%, saba Italia a inauguré le 28 mai dernier un nouveau

parking situé près du centre historique de la ville de Pise. Le parking compte 283 places au total, réparties sur trois niveaux, ouvert 24h/24, 365 jours par an. Situé sur la place Vittorio Emmanuele II, il s’agit de la première infrastructure souterraine réalisée près du vieux quartier de la ville.

Durant la réalisation des travaux de construction du parking, on a découvert des restes archéologiques importants, parmi lesquels des vestiges de la porte et du pont de San Gillo, datant du XIIème siècle, que l’on a préservés et qui seront visibles depuis l’in-térieur du parking.

saba Italia a équipé le parking de diffé-rents systèmes destinés à garantir la sécurité et le contrôle des accès. Cette installation répond à l’objectif de saba d’offrir à ses clients un service de qualité, en application

de la politique de la société de privilégier l’innovation, les nouvelles technologies et la conception du parking comme élément essentiel à la mobilité.

Après cette inauguration, saba conserve son leadership dans ce secteur en Italie, où elle gère un réseau de 54 parkings, et totali-sant quelque 28.000 places, installés dans les principales villes du pays: Rome, Milan, Vérone, Venise-Mestre, Bologne, Gênes, Pérouse, Trieste et Sassari, entre autres. n

saba Italia inaugure un parking au centre de Pise

Le parking de Pise est la première infrastructure souterraine construite près du quartier historique de la ville italienne.

PARKINGS

Durant les travaux de construction, on a découvert des restes archéologiques importants, qui ont été préservés et que l’on pourra voir depuis l’intérieur du parking

saba ouvre son premier parking à Palma de Majorque

PARKINGS

Le parking est situé place de Porta Sant Antoni, au cœur du quartier historique de la ville des Baléares, et compte 284 places

comme élément essentiel à la mobilité.L’activité du parking a commencé en

2006, à la suite de la mise en œuvre du PERI (plan spécial de réforme intérieure) dans le quartier de Sa Gerreria, en plein centre de Palma, et a entraîné la construction de plus de 300 appartements et de 5.000 mè- tres carrés de locaux commerciaux, restau-rants et bureaux.

La place Porta Sant Antoni est située dans le quartier historique de la ville, au croisement des Avenidas, de la route d’Inca et de la route de Manacor. Il est également situé tout près des nouveaux tribunaux, de la plaza Mayor et de la Mairie de Palma, ainsi que de la rue del Sindicat, zone piétonnière et commerciale de la ville. n

Caractéristiques de l’installationLe parking dispose d’un niveau souterrain, de rampes d’entrée et de sortie séparées et de quatre accès piétonniers équipés de caisses automatiques.

Il est situé dans le quartier Sa Gerreria, qui a fait l’objet en 2006 d’un plan spécial de réforme intérieure, qui incluait la construction de plus de 300 appartements et de 5.000 mètres carrés de locaux commerciaux, restaurants et bureaux.

Le parking dispose de rampes d’entrée et de sortie séparées.

58 n LINK abertis n août 2010 août 2010 n LINK abertis n 59

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et du Commerce a pour sa part indiqué qu’il faut initier la réforme du travail et la res-tructuration du système financier “en vue de fournir aux exportateurs les ressources qui financeront leur expansion”. Miguel Sebas- tián a annoncé un plan intégral de politique industrielle à l’horizon 2020.

Services exportablesLors de son intervention, Miguel Boyer, ex-ministre des Finances, a signalé que “les pro-blèmes structurels peuvent être corrigés car la plupart découlent du surinvestissement dans la construction”. Selon lui, “la rigidité du travail et des salaires est excessive”, c’est pour-quoi il a été mis en œuvre une réforme basée sur le contrat à durée indéterminée et sur la formation professionnelle. Dani Rodrik, pro-fesseur à Harvard, a recommandé que l’Espa-gne réduise les dépenses internes et augmente

Dans un climat réaliste face à la situa-tion économique, la XXVIème Réunion

du Cercle d’Economia, qui s’est déroulée à Sitges (Barcelone) fin mai, a pris une tournure positive avec la présentation de propositions dans le cadre budgétaire, financier, des pensions ou de la réforme du travail afin de relancer l’économie, Comme l’annonce le thème de ces journées. Pendant trois jours, les 600 participants n’ont pas caché leur inquiétude au sujet d’une éco-nomie qui ne semble pas trouver son cap, et pour laquelle le Gouvernement a proposé un plan de redressement très pointu.

Comme l’a rappelé Salvador Alemany –président d’abertis et du Cercle d’Econo-mia– dans son discours inaugural, “le risque ne réside pas uniquement dans la gravité des sacrifices, mais dans l’incertitude dans la- quelle nous vivons cette situation”. Miguel Sebastián, ministre de l’Industrie, du Tourisme

XXVIème Réunion du Cercle d’Economia à Sitges

ANALYSE ÉCONOMIQUE

Débat positif sous le thème ‘Pour que l’économie reparte’ avec d’hommes politiques, d’économistes et d’entrepreneurs de premier plan

Les journées ont compté avec la présence d’experts réputés et de responsables politiques.

la compétitivité des biens et services expor-tables. Artur Mas, président de CiU, et Mariano Rajoy président du Parti Populaire, ont exposé leurs alternatives à la crise, préoccupation partagée par José Montilla, président de la Generalitat de Catalogne.

La réforme du système des retraitesLes retraites ont été l’un des autres problèmes objet du débat ouvert lors de ces journées. Celestino Corbacho, ministre du Travail, a assuré que “l’économie réelle commence à prendre une certaine couleur, la Sécurité Sociale gagne des affiliés et le chômage est contenu”. Il ajoute que la population doit comprendre qu’il faudra travailler plus longtemps et renforcer la perma-nence des effectifs. José Maria Fidalgo, ex-secré-taire de CCOO et président du Foro Negocia, s’est déclaré partisan de la réforme des retraites “car l’on ne pourra maintenir le système uni-quement selon le principe actuel de répartition”. Cándido Méndez, secrétaire général de l’UGT, a souligné que l’emploi sera relancé par la croissance et non par la réforme du travail.

Le débat, modéré par Josep Oliu, président de Banc Sabadell, a compté avec la présence du directeur général de la régulation de la Banque d’Espagne, José Maria Roldán, qui a rappelé qu’en 2002 il y avait déjà eu des aler-tes sur le risque immobilier. Roldán a justifié la réglementation sur la provision des crédits impayés “afin de garantir la survie des sociétés

TExTE Albert Bassols | PHOTOS Lluís Cuéllar

dans le pire des scénarios”. Juan María Nin, directeur général de “la Caixa” a qualifié de défis “le chômage comme le plus important et la réforme du secteur financier”. Simón Pedro Barceló, président de l’Institut de l’En-treprise Familiale (IEF), a déclaré que la crise a touché le fond dans la plupart des secteurs et que “la relance viendra de l’extérieur grâce aux pays émergents”.

En conclusion, un message optimiste et européisteLe discours de Salvador Alemany, président du Cercle d’Economia, a clôturé ces rencontres ainsi que la conclusion optimiste de Joaquín Almunia, vice-président et Commissaire à la concurrence de l’Union européenne. La propo-sition du Cercle passe par la réduction des dépenses publiques, la réforme du système financier et du crédit, du marché du travail, de l’éducation et des retraites et par une révision du système fiscal. Salvador Alemany s’est référé à la politique économique européenne, car “la relance dépend aussi des politiques de l’UE”.

Pour Joaquín Almunia, “il y a des raisons d’être optimiste, en raison des données de croissance en Espagne et en Europe ainsi qu’aux États-Unis et en Asie”. Le commissaire a reconnu que l’amélioration a été compliquée par le cas de la Grèce, mais a ajouté que “la situation est contrôlée grâce à la BCE et au Fonds Monétaire International”. n

Salvador AlemanyPRÉSIDENT D’ABERTIS

“Le relance dépend aussi des politiques de l’UE”.

Miguel SebastiánMINISTRE DE L’INDUSTRIE, DU TOURISME ET DU COMMERCE

“Il faut initier la réforme du travail et la restructuration du système financier”.

Juan María NinDIRECTEUR GÉNÉRAL DE “LA CAIxA”

“Le chômage et le réforme du secteur financier sont nos défis les plus importants”.

Joaquín AlmuniaCOMMISSAIRE DE LA CONCURRENCE À L’UNION EUROPÉENNE

“Il y des raisons d’être optimiste, en raison des données de croissance en Espagne et en Europe”.

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Il te reste une vie. Ne la perds pas sur la route. Par ces mots, la fondation

abertis a fait prendre conscience à des jeunes de moins de 30 ans de la Communauté de Madrid des risques de la conduite. L’initiative a consisté à décerner aux jeunes, négatifs aux contrôles d’alcoolémie, une carte Madrid Card Cultura. Menée au cours des nuits de deux week-ends de juillet, cette action s’inscrivait dans le Programme de Sécurité Routière de la fondation et a bénéficié de l’appui du Ministère de l’Inté-rieur, de la Délégation du Gouvernement, de la Direction Générale du Trafic (DGT) et de la

L’initiative ‘Il te reste une vie. Ne la perds pas sur la route’ associe la conduite responsable avec culture et éducation

Municipalité de Madrid, de la Croix Rouge, de l’Hôpital des Paraplégiques de Tolède, de Micro-soft et des sociétés abertis autopistas, abertis telecom, iberpistas, castellana et saba.

Cinq volontaires de la Croix Rouge Espa-gnole accompagnaient la Garde Civile et la Police Municipale de Madrid aux 20 contrôles d’alcoolémie réalisés dans la Communau- té de Madrid et dans la capitale, près des quar-tiers de fête nocturne. Les conducteurs de moins de 30 ans avérés négatifs au test ont reçu de la part des volontaires, un triptyque de conseils pour une conduite responsable et

Reconnaître le jeune conducteur responsable

FONDATION ABERTIS

TExTE Albert Rosell | PHOTOS Servimedia

Volontaires de la Croix Rouge à un point de contrôle.

Un volontaire remet une carte à un jeune conducteur responsable.

des mauvaises pratiques au volant: boire de l’alcool, utiliser son téléphone portable ou programmer le GPS tandis que l’on conduit, ne pas attacher la ceinture de sécurité de tous les sièges, ne pas respecter les distances de sécurité, ne pas enfiler de casque, les condui-tes exhibitionnistes ou compétitives, conduire fatigué, dépasser les limites de sécurité, ne pas utiliser les feux intermittents ou avoir des rétroviseurs mal réglés.

Il faut tenir compte du fait que les jeunes sont la population la plus vulnérable, selon les données de la DGT. En 2009, 22% des per-sonnes décédées dans un accident de la cir-culation en Espagne avaient entre 24 et 35 ans. Pour la seule Communauté de Madrid, l’année dernière 43 jeunes entre 15 et 34 ans sont décédés à la suite d’un accident.

Administrations et société civileLe Ministère de l’Intérieur a soutenu la cam-pagne, à travers la collaboration de la direction générale du trafic et de la section circulation de la Garde Civile. La Municipalité de Madrid y a participé via la police municipale et a cédé des espaces pour placer des mupis.

La Croix Rouge Espagnole a participé à travers ses volontaires. L’Hôpital des Paraplé-giques de Tolède a apporté le point de vue de ceux qui ont subi des traumatismes irréversi-bles à cause d’un accident de la route. Le sou-tien institutionnel s’est manifesté lors de la présentation de l’initiative, qui a eu lieu à la Délégation du Gouvernement de Madrid.

LinksCampaigne ‘Il te reste une vie’ www.tequedaunavida.com

fondation abertis www.fundacionabertis.org

62 n lINk abertis n août 2010 août 2010 n lINk abertis n 63

Amparo Valcarce, déléguée du Gouvernement à Madrid; Pedro Luis Calvo Poch, conseiller à la Sécurité et à la Mobilité de la Municipalité de Madrid; Cristóbal Cremades, chef provincial du Trafic de la Communauté de Madrid; Antoni Riu, sous-directeur général de l’Éducation, de la Divulgation et de la Formation Routiè- re de la DGT; José Antonio López de la Man-zara, médecin chef de l’Hôpital National des Paraplégiques de Tolède; Jesús María Mora, président de la Croix Rouge de la Communauté de Madrid; et Sergi Loughney, directeur des Relations Institutionnelles d’abertis et de la fondation abertis y participèrent. Tous les partenaires sont convenus du caractère inno-vant de l’initiative et le lien entre conduite et loisir responsable.

Il te reste une vie est une action pionnière en Europe et a pour unique précédent la mê-me campagne que la fondation abertis a réalisée l’année dernière en Catalogne. L’ini-tiative a été aussi bien accueillie pour associer la conduite à la culture et à l’éducation. A cet égard, la fondation a toujours soutenu que la sécurité routière était plus liée à la transmission de valeurs qu’à la détresse au volant. n

sûre. Chaque triptyque –500 ont été distri-bués– inclut une carte Madrid Card Cultu- ra, qui donne droit à une entrée gratuite dans plus de 40 musées de la Communau- té et à des promotions en matière culturelle et touristique. De plus, les chanceux ont été tirés au sort pour gagner un stage d’an- glais dispensé en Irlande.

Dans le même langageComme l’initiative Il te reste une vie s’adressait à des moins de 30 ans, la campagne a employé le même langage que les jeunes et a utilisé internet et les nouvelles technologies pour s’adresser à eux. La fondation a ainsi lancé le microsite www.tequedaunavida.com un site web qui informe les jeunes de manière pédagogique et ludique, sur les principales causes des accidents de circulation. Des ban-nières sur différents supports numériques ont été déployées afin de susciter davantage de visites sur le site de la campagne.

Le microsite inclut le jeu interactif 9 vies en jeu pour aider à faire prendre conscience aux conducteurs des réels dangers

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forme de plus de 1.450 signataires (entrepri-ses, autorités publiques, associations, centres de recherche, etc.) qui mènent des actions concrètes et qui partagent les bonnes prati-ques afin de parvenir une mobilité plus sûre et de réduire le nombre de victimes. n

Pour sa part Josep Pérez Moya, direc- teur du Servei Català de Trànsit, a qualifié la nouvelle loi de “moderne, souple et adaptée aux besoins de la société”. “En renforçant les politiques de sécurité routière, elle permet au citoyen de ne pas se sentir démuni face à l’ad-ministration”, ajoute-t-il.

Transparence et simplificationEn ce qui concerne les représentants des grou-pes parlementaires, il y eut les interventions d’Emilio Olabarría, président de la Commission de la Sécurité Routière et porte-parole du groupe basque (EAJ-PNV); de Juan Carlos Corcuera et Eloísa Álvarez, pour le groupe socialiste; Federico Souvirón, porte-parole du groupe populaire; y Jordi Jané, porte-parole du groupe catalan (CiU).

Ils ont souligné la transparence et la simplification de la procédure répressive –avec l’introduction du courrier électronique en tant qu’adresse pour envoyer les notifica-tions– ainsi que le caractère plus pédagogique des sanctions.

Pour le groupe abertis, il y eut les inter-ventions de José María Morera et José Antonio López Casas, respectivement directeur géné-ral et directeur général adjoint d’abertis autopistas; du directeur et du président de la fondation abertis, Sergi Loughney et Miquel Roca, qui a déclaré que “la sécurité routière s’inscrit dans un objectif plus général, qui est la valeur du civisme”. n

Feu vert à la nouvelle Loi sur la Sécurité RoutièreLe texte modifié accentue le caractère pédagogique des sanctions et réduit la durée des procédures répressives pour éviter le sentiment d’impunité de certains contrevenants

Le 25 mai, la réforme de la Loi sur la Circulation et la Sécurité Routière est

totalement entrée en vigueur. C’est pourquoi la fondation abertis a organisé des journées Nouvelle Loi sur la Sécurité Routière, qui se sont déroulées au Palau Robert (Barcelone) et à la Casa América (Madrid), respectivement le 16 avril et le 26 mai. L’objet de ces forums était de permettre aux représentants des grou-pes parlementaires à la commission non per-manente de la sécurité routière et de préven- tion des accidents de circulation de la Cham-bre des Députés d’exposer leur point de vue.

La nouvelle norme “partie du consensus raisonnable et de la divergence assumée” comme l’a indiqué Jordi Jané, vice-président du Congrès et porte-parole du groupe de CiU à la commission.

Nouvel investissement dans la prévention et la sécurité routièreLe directeur général de la Circulation, Pere Navarro, a démenti que la nouvelle loi soit un moyen de récupérer des taxes et pour le démontrer, il a assuré que des listes de per-ception mensuelle de taxes seraient bientôt publiées afin de les comparer avec celles des années précédentes.

Pere Navarro ajoute que “ce que l’Admi-nistration récupérera sera partagé avec les citoyens” car une bonne partie de l’argent perçu sera réinvesti dans la prévention, dans la sécurité routière et dans les associations de victimes.

FONDATION ABERTIS

abertis et la fondation abertis signent la Charte Européenne de la Sécurité Routière

abertis a renouvelé son engagement de 2006 en signant la Charte Euro-

péenne de la Sécurité Routière, engagement qui inclut à présent le concessionnaire d’auto-routes sanef. La fondation abertis signe pour la première fois ce document, une plate-

FONDATION ABERTIS

En haut à droite: Loughney, Jané,

Álvarez y Souvirón à la journée

de Barcelone.

En bas à gauche: Navarro, Olabarría

et Pérez Moya, à Madrid.

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64 n LINk abertis n août 2010 août 2010 n LINk abertis n 65

De gauche à droite: Molina, Boada, Benayas, Barbosa et Kratzmaier, à la table ronde de la journée.

Les phrases clé“La consommation énergétique d’un touriste en Antarctique atteint 4,4 tonnes de CO2, la moitié de la consommation annuelle d’un barcelonais”. Martí Boada, membre du Comité Scientifique de la fondation abertis.

“L’autorégulation de l’Organisation des Opérateurs de Tourisme en Antarctique est insuffisante. Nous devons être plus ambitieux”. Javier Benayas, professeur à l’Université Autonome de Madrid.

“Il faut une régulation et une meilleure organisation du tourisme dans les lieux les plus visités”. Andrés Barbosa, chercheur au Musée des Sciences Naturelles de Madrid.

“Nous ne devons pas décider s’il faut du tourisme ou non. Ce qu’il faut, c’est minimiser l’impact environnemental du tourisme”. Juan Kratzmaier, chef d’expéditions touristiques en Antarctique.

des 44% restants. D’autres impacts, d’une signification croissante, sont les altérations des sols de la zone, les modifications du com-portement de la faune et de la flore, les espè-ces envahissantes et le réchauffement cli-matique. Il faut ajouter le risque des accidents maritimes, comme celui subi par le paquebot MS Explorer en 2007.

Dernières nouveautésL’hiver dernier, les chercheurs ont œuvré à l’obtention de données de suivi des impacts des activités humaines en Antarctique. Les effets des traces des groupes dans les mous-ses furent évalués (la végétation dominante de ces écosystèmes) et il fut conclu que 20 traces suffisent à affecter les bryophytes les plus inondés. Des poubelles ont été trou-vées sur certaines plages, témoins de l’activité des bateaux de pêche principalement.

Le changement significatif de l’année 2010 a été d’interdire aux paquebots d’em-

ployer du combustible lourd dans les eaux polaires en raison du risque d’accident et de fuites de fuel, difficiles à éliminer. Selon l’équipe de chercheurs, la nouvelle norme aura un grand impact sur l’industrie touris-tique à partir de la prochaine saison, et tou-chera un tiers des opérateurs. Certains des opérateurs choisiront de remplacer le carbu-rant par du fuel léger, mais beaucoup d’autres cesseront de naviguer en Antarctique, ce qui fera diminuer la future offre touristique.

Ont participé à la table ronde Evaluation de l’impact du tourisme sur l’Antarctique : Andrés Barbosa, chercheur au Musée des Sciences Naturelles de Madrid, et Juan Kratz-maier, chef de croisières de tourisme en Antarctique, ainsi que Javier Benayas et Martí Boada. Le journaliste Tomás Molina fut l’ani-mateur. L’ambassadeur espagnol auprès du Traité Antarctique, Juan Antonio Martínez-Cattaneo, a prononcé le discours institution-nel de la journée. n

La croissance du tourisme commercial en Antarctique –presque 50.000 visi-

teurs par an selon l’Association International des Opérateurs de Tourisme en Antarcti-que– est une menace pour les écosystèmes du pôle. C’est ce qui a été mis en évidence lors de la journée sur Les effets du tourisme en Antarctique, organisée par la fondation abertis au siège de la Fondation Francisco Godia à l’occasion de la Journée Mondiale de l’Environnement.

Au cours de la rencontre, les recherches réalisées sur ce continent au cours des der-niers mois furent analysées et l’on transmit les données de l’étude Evaluation de l’impact environnemental du tourisme commercial sur les écosystèmes antarctiques, comman-dée par le Ministère des Sciences et de

l’Innovation et la fondation abertis. Cette étude fut menée pendant la 3ème Année Polaire Internationale, entre mars 2007 et mars 2009. Les coordinateurs de cette recherche étaient Javier Benayas, professeur à l’Université Autonome de Madrid ; et Martí Boada, membre du Conseil Scientifique de la fondation abertis et professeur à l’Uni-versité Autonome de Barcelone.

Impact environnementalSelon cette étude, les principaux impacts inhérents au tourisme proviendraient du coût environnemental des déplacements en émis-sions de CO

2: chaque visiteur génère environ

4,4 tonnes de dioxyde de carbone. Le trans-port maritime génère 56% des émissions, alors que le transport aérien est responsable

Le tourisme en Antarctique: risques et opportunités

FONDATION ABERTIS

Le tourisme représente à la fois une menace pour les écosystèmes du continent polaire et une opportunité pour sensibiliser les gens sur la nécessité de conserver sa grande biodiversitéTEXTE Albert Rossell | PHOTOS Josep Loaso / Juan Kratzmaier

Linkfondation abertis www.fundacioabertis.org

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Le Forum Carlemany a organisé la V° rencontre annuelle, à laquelle 120

personnes ont participé. Cette année fut dési-gné membre d’honneur Salvador Alemany, président d’abertis, qui a donné une confé-rence intitulée Pour une relance de l’économie: décisions, attitudes et engagement. Son objec-tif était de transmettre certaines réflexions, principalement articulées autour des attitudes face à la crise actuelle, de la grande complexité et du découragement des entreprises. n

La fondation abertis a prêté le châ-teau de Castellet au Département

de la Santé de la Generalitat de Catalogne pour l’acte institutionnel de promotion de la Journée Mondiale de Don du Sang, organisée le 14 juin et dont le siège était la ville de Barcelone en 2010. Le thème Sang nouveau pour le monde souhaitait capter l’attention des jeunes. Au Castellet, cela fut l’occasion de présenter le site www.bar-celonatesang.org, qui offre les possibi-lités des réseaux sociaux Facebook et Twitter pour promouvoir le don de sang parmi les jeunes. n

Lors de sa première Assemblée réunie le mois dernier, l’association Galileo

Services a désigné abertis telecom, opérateur d’infrastructures de télécommunications du groupe abertis et associé de référence des systèmes de satellite Eutelsat (32%) et Hispa-sat (33,4%), Executive Member. L’association Galileo Services regroupe plus de 28 sociétés du secteur privé européen, opérateurs de télé-communications, sociétés du secteur aéros-patial, du transport maritime et terrestre et du secteur de la sécurité et de la défense.

Le système Galileo de positionnement par satellite a été développé sous les auspices de l’UE, comme alternative aux systèmes GPS et GLONASS, respectivement développés par les États-Unis et la Russie. Son administration est d’ordre civil et sa mise en service est prévue pour 2014. abertis telecom peut jouer un rôle important dans son exploitation, du fait de sa présence tant dans le secteur des télécommu-nications que dans les secteurs où elle propo-sera ses services. En tant qu’Executive Member, elle participera aux groupes de travail qui seront formés dans cet objectif et coordonnera les travaux nécessaires à son développement. n

abertis telecom, nommée Executive Member de Galileo Services

TéLéCOMMUNICATIONS

Don du sang 2.0 à Castellet

SOLIDARITé

Le château de Castellet, siège de la fondation abertis, a accueilli la

seconde session de la réunion de plus de 100 experts internationaux de l’Organisa-tion mondiale de la santé (OMS), organisée par l’institut Guttmann, pour débattre sur les principaux problèmes comportementaux provoqués par le traumatisme crânio-céré-bral (TCE) –souvent provoqué par un acci-dent de circulation– et établir les bases de leur traitement. La journée a été organisée dans le cadre de la réunion des experts de l’OMS, de l’ICF Core Sets for TBI, qui eut lieu entre le 26 et le 28 mars à Barcelone. n

Castellet accueille des experts internationaux de l’OMS

SANTé

Salvador Alemany, membre d’honneur du Forum Carlemany

GESTION ENTREPRISE

Salvador Alemany, président d’abertis, et Marc Sansalvadó, président du Forum Carlemany.

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Le directeur d’abertis airports, Car-los del Río, a participé en compagnie

de Juan Ignacio Lema, président d’Aena, à la première rencontre du Cycle des Infras-tructures, organisée le 7 juillet dernier par Gestiona Fórum. Sous le titre Gestion aéro-portuaire: l’efficacité de la prestation de service, la rencontre a été l’occasion d’ana-lyser le futur immédiat et les nouveaux défis du secteur aéroportuaire. n

Gestion et efficacité aéroportuaire

AéROPORTS

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L’aéroport de London Luton, géré par tbi, s’est associé à Resource Effi-

ciency East pour réduire les émissions de dioxyde de carbone de l’aéroport. Il a or-ganisé un forum sur la réduction des émis-sions, qui inclut un programme de réunions régulières et d’ateliers pratiques. La parti-

London Luton réduit ses émissions de CO2 EnViROnnEMEnT

cipation à ce forum est ouverte aux petites et moyennes entreprises associées à l’aéroport, soucieuses d’évaluer l’emploi actuel des ressources et d’iden-tifier les possibi-lités d’amé-lioration. n

Au mois de mai dernier fut organisée la quatrième session du cycle de confé-

rence de Esade Alumni, où l’on analysa les nouveaux axes de l’économie et à laquelle participa Josep Martínez-Vila, directeur géné-ral des Activités et Opérations d’abertis. La journée était dédiée à l’industrialisation. Face au défi de trouver un nouveau modèle de croissance de l’économie, où la productivité est un facteur clé et où l’industrie joue un rôle essentiel, l’ouverture de la session a été mar-quée par la réflexion sur les prochaines étapes à franchir par l’industrie et l’administration.

Participèrent également à cette journée: Simón Rosado, secrétaire d’Action Syndicale, Politique Sectorielle et Santé au Travail de CCOO de Catalogne; Antoni Soy (EMPA 04), secrétaire à l’Industrie de la Generalitat de Catalogne; et Antoni Marsal (Lic&MBA 76), président de l’Union Patronale de la Métallurgie.

Tous les intervenants ont analysé la situa-tion de l’Espagne dans le contexte actuel de récession et ont souligné l’urgence d’un pacte d’Etat en matière d’éducation, de régulation du marché du travail ou d’investissement dans les infrastructures de production. n

Conférences Esade Alumni

ÉCOnOMiE

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INvEStoR’SBILAN BOURSIER 74

Les actions d’abertis ont clôturé le dernier exercice

avec 31% de hausse

Résultats 2009

abertis consolide son modèle d’entreprise

Le directeur du programme de TV3 Espai Terra, Tomàs Molina, a présenté

le gala de remise des prix Paisatge i entorn qui s’est déroulé au château de Castellet. Les gagnants de cette première édition étaient:Guillem Maneja, du collège La Salle de Manlleu (Barcelone), pour son travail de bac-calauréat Les sources de Manlleu; et Laura Puyo, Laura Árias, Tecla Legasa et Helena Cristóbal, du centre Santa Teresa de Jesús de Tarragone, pour leur travail d’ESO Les conte-neurs et les déchets spéciaux. Le prix est un stage d’anglais dispensé en Irlande. n

Le programme ‘Espai Terra’ décerne les prix Paisatge i entorn

EnViROnnEMEnT

la directrice de Televisió de Catalunya, Mònica Terribas; le conseiller à l’Education de la Generalitat, Ernest Maragall; le président d’abertis, Salvador Alemany; et le présentateur Tomàs Molina, avec les lauréats.

Au mois de juin dernier, abertis a obtenu une Mention aux IX° Prix décerné à l’en-

treprise espagnole fournissant la meilleure information financière sur internet. Le concours, qui distingue la transparence et la fiabilité de l’information d’entreprise, est organisé par l’As-sociation Espagnole de Comptabilité et d’Ad-ministration des Entreprises (AECA). José Aljaro, directeur général financier, a reçu la distinction lors d’un événement organisé à Madrid. n

Prix décerné à l’entreprise

inTERnET

le directeur général financier d’abertis, José Aljaro, reçoit le prix en présence du président de l’AECA, leandro Cañibano (au centre).

l’aéroport britannique travaille à la réduction de son impact environnemental.

Approbation de la traditionnelle augmentation de capital, dans la proportion d’une nouvelle action pour 20 anciennes, d’une valeur nominale de 3 euros par action.

PLAN DE FIDÉLISATION

L’Assemblée a approuvé la prolongation du plan de fidélisation et l’accès des employés à l’actionnariat du Groupe, par un Plan de remise d’actions.

EXERCICE2009

L’Assemblée a approuvé les comptes annuels et les rapports de gestion de l’exercice 2009. Les actionnaires ont approuvé la distribution d’un dividende complémentaire de 0,30 euro par action correspondant au résultat de l’exercice 2009, et qui a été payé le 5 mai dernier.

INvestor’sLINK

72 n LINk abertis n août 2010 août 2010 n LINk abertis n 73

de capital, dans la proportion de 1 action nouvelle pour 20 anciennes, d’une valeur nomi-nale de 3 euros par action, ce qui représente un montant total de 105,5 millions d’euros.

De plus, l’Assemblée des Actionnaires d’abertis a ratifié les nominations effectuées par le Conseil d’Administration le 26 mai 2009: Francisco Reynés Massanet comme conseiller exécutif sur proposition de Criteria CaixaCorp,

Avec 5.342 actionnaires représentant 67,81% du capital social, l’Assemblée

a approuvé les comptes annuels et les rapports de gestion de l’exercice 2009. Les actionnaires ont également approuvé la distribution d’un dividende complémentaire correspondant au résultat de l’exercice 2009 de 0,30 euro brut par action, qui a été versé le 5 mai dernier. Approbation de la traditionnelle augmentation

et de Julio Sacristán Hidalgo comme conseiller dominical sur proposition d’ACS. L’Assemblée a également approuvé la proposition du Conseil de reconduire pour une période de cinq ans Pablo Vallbona Vadell, comme conseiller domi-nical sur proposition d’ACS; Miguel Ángel Gutiérrez Méndez, comme conseiller indépen-dant; et Comunidades Gestionadas SA, comme conseiller dominical sur proposition d’ACS.

Programme annuel d’émissionsIl a été décidé et approuvé de concéder une nouvelle autorisation au Conseil d’Adminis-tration d’acquisition directe ou indirecte d’ac-tions de la société et de droits préférentiels de souscription de celles-ci, jusqu’à un maxi-mum de 10% du capital social d’abertis. L’Assemblée a approuvé de déléguer au Conseil les pouvoirs d’émission de billets, obligations, bons et autres valeurs, pour un montant total maximal de 6 milliards d’euros, dont 1 milliard d’euros pourra être consacré à l’éta-blissement d’un programme annuel d’émis-sions de l’entreprise.

Enfin, l’Assemblée des Actionnaires d’abertis a approuvé, à l’instance de la Com-mission des Nominations et des Rémunéra-

Assemblée Générale des Actionnaires

abertis infraestructuras

Le 27 avril, les actionnaires d’abertis se sont rendus au rendez-vous annuel au Palais des Congrès de Catalogne à Barcelone, pour assister à l’assemblée ordinaire

L’aSSEMBLéE a RatIFIé LES NoMINatIoNS DE FRaNCISCo REYNéS CoMME CoNSEILLER EXéCUtIF Et DE JULIo SaCRIStÁN CoMME CoNSEILLER DoMINICaL

TEXTE ET PhOTOS abertis

tions du Conseil, de poursuivre le plan de fidélisation et d’accès des employés à l’ac-tionnariat du Groupe, selon un plan d’attribu-tion d’actions à l’ensemble des employés d’abertis et de ses filiales, qui bénéficiera à environ 400 directeurs intermédiaires de l’en-treprise; et un plan d’options sur les actions pour l’équipe dirigeante de l’entreprise destiné à environ 200 exécutifs. n

— 1 —Intervention du président

Salvador Alemany à l’Assemblée des Actionnaires.

— 2 —Vue d’ensemble du Conseil

d’Administration.— 3 —

Francisco Reynés, durant son intervention.

— 4 —Accréditations.

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AUGMENTATION DE CAPITAL

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74 n link abertis n août 2010 août 2010 n link abertis n 75

PROGRAMME PRÓXiMO

L’objectif du Programme PRÓXIMO est de fournir des informations de première main sur l’entreprise et dans divers domaines.

inVESTOR’S DAY

L’Investor’s Day fut l’occasion d’exposer la stratégie de l’entreprise, sa structure financière ainsi que l’application de la FRIC 12.

OFFiCE DE l’ACTiOnnAiRE

Au cours de deuxième semestre 2010, l’Office de l’Actionnaire a prévu de programmer trois forums d’actionnaires à Valladolid, Madrid et Barcelone.

Cette fois encore, l’office de l’actionnaire d’abertis, à travers la direction des

relations avec les investisseurs, se rapproche de ses actionnaires. Cette année abertis s’est déplacé à Saragosse, à Valencia et à Palma de Majorque les 1er, 2 et 3 juin respectivement.

Dans ces villes et dans le cadre du Pro-gramme PRÓXIMO, il a été organisé des dis-cussions, principalement destinées aux action-naires, actionnaires potentiels et établissements financiers souhaitant connaître la situation

actuelle du Groupe, sa récente trajectoire et ses expectatives futures.

L’objectif de cette manifestation est de fournir des informations de première main sur l’entreprise dans différents domaines (financier, économique, boursier, entre autres), en expo-sant aux participants la réalité d’abertis, comme l’un des principaux groupes interna-tionaux gestionnaires d’infrastructures pour la mobilité et les télécommunications, présent dans 18 pays et sur 3 continents.

Transparence et rigueurCe programme répond à l’un des engagements de l’Office de l’Actionnaire d’abertis, qui base son travail sur la transparence et la rigueur de l’information transmise à la communauté des investisseurs. Les présentations incombent au directeur général financier d’abertis, José Aljaro, au directeur des Relations avec les Inves-tisseurs de l’entreprise, Steven Fernández, et à la responsable de l’Office de l’Actionnaire du Groupe, Anna Morera.

Evénements programmés pour le second semestre 2010Au cours du deuxième semestre 2010, l’Office de l’Actionnaire a prévu de programmer trois forums d’actionnaires à Valladolid, Madrid et Barcelone. A mesure que davantage de détails seront disponibles à ce sujet, ils seront publiés sur le site abertis à la rubrique Coin de l’Ac-tionnaire / Programme PRÓXIMO.

Pour obtenir des détails sur ces conféren-ces organisées dans différentes villes d’Espagne, le site de l’entreprise dispose d’un système d’alertes qui ne se contente pas d’envoyer les invitations du Programme, mais expose toutes les communications de l’entreprise susceptibles de susciter l’intérêt. Autrement, l’actionnaire peut s’informer ou confirmer sa participation par téléphone au numéro d’Accueil de l’Ac-tionnaire (902 30 10 15).

Journée de l’actionnaireNous vous invitons à découvrir une nouvelle vision des autoroutes. Venez visiter l’un des deux centres d’opérations du réseau abertis autopistas, situés près de Barcelone et de Madrid.

Au cours de cette visite vous pourrez voir par exemple, comment nous gérons plus de 700 kilomètres d’autoroute à partir d’un seul point de contrôle; nous vous expli-querons en outre la rémunération attractive de l’action abertis et notre système épargne/investissement.

C’est une initiative par laquelle abertis offre à ses actionnaires l’occasion de visiter les actifs de l’entreprise. Dans ce cas, les centres de contrôle des autoroutes gérées par abertis à Barcelone et à Madrid.

Cette visite sera suivie d’une discussion d’environ une heure pour commenter l’évolu-tion et la stratégie de l’entreprise et expliquer notre formule épargne/investissement. n

Programme PRÓXIMO 2010OFFiCE DE l’ACTiOnnAiRE

Saragosse, Valencia et Palma de Majorque furent les points de rencontre où le Programme, principalement destiné aux actionnaires, a exposé la situation actuelle du groupe abertis et ses expectatives

En présence de 88 personnes, abertis a fêté le 30 avril dernier la seconde

édition de son Investor’s Day (Journée de l’In-vestisseur) à Barcelone. Destiné aux investis-seurs institutionnels et aux analystes, l’événe-ment a consisté en plusieurs exposés sur la stratégie de l’entreprise, sur sa structure financière, sur l’application de l’IFRIC 12 et sur l’analyse de la branche des infrastructures des télécommunications.

Perspectives de croissanceL’événement s’est ouvert par l’intervention du président de l’entreprise, Salvador Alemany, suivie de celles de Tobías Martínez, directeur général d’abertis telecom, et de Carlos Espinós, directeur de la Division Satellites d’abertis telecom, qui a exposé au cours de la première partie de la journée les principales clés du sec-teur des télécommunications du Groupe et ses perspectives de croissance.

Ensuite Jordi Lagares, directeur de la pla-nification et du contrôle d’entreprise d’abertis, a présenté l’impact de l’application des normes IFRIC 12 sur les résultats du Groupe. Suivirent les interventions de José Aljaro, directeur géné-ral financier d’abertis; de José Luis Viejo, direc-teur financier; de David Díaz, directeur du développement commercial d’abertis; de Josep Martínez-Vila, directeur général commercial et Opérations; et de Francisco Reynés, conseiller délégué d’abertis. n

abertis fête la seconde édition de l’Investor’s Day

inVESTOR’S DAY

Documentsl’enregistrement de la réunion est disponible sur le site d’abertis (www.abertis.com), ainsi que la documentation ayant servi de support à la présentation, qui a été diffusée avant le début de la réunion par communication à la CnMV.

réservationsSi vous souhaitez assister à la Journée de l’Actionnaire d’abertis, composez le 902 30 10 15, Office de l’Actionnaire d’abertis. Vos intérêts sont les nôtres.

José Aljaro, directeur général financier

d’abertis.

José Aljaro, directeur général financier

d’abertis.

apports par secteurs

génération de rentrées

apport par secteurs 1er semestre 2010 (Mn €) recettes eBItDAAutoroutes 1.449 990Telecommunications 301 120Aéroports 129 36Parkings 76 29Logistique 10 5

INvestor’slINk

recettes par secteurs

RésultatsJanvier-juin 2010

Le bénéfice net d’abertis a augmenté de 5,1% durant le premier semestre 2010, atteignant les 335 millions d’euros

335Millions d’euros de bénéfice net durant le premier semestre 2010 (+5,1%).

Pendantlepremiersemestre,autoroutesamonopolisélaplupartdesrecettes.Ilconvientdesoulignerlacroissancedesanef.

nautoroutes 74%ntelecommunications 15%

naéroports 7%nparkings 4%

nlogistique 1%

76 n link abertis n AoûT2010 AoûT2010 n link abertis n 77

1,970recettes d’exploitation d’abertis (+7,7%), en milliard d’euros.

(*)RésumédesrésultatsprésentésauprèsdelaCommissionNationaleduMarchédesValeurs(CNMV).Laversioncomplètepeutêtreconsultéesurwww.abertis.com,danslasectionRelationaveclesInvestisseursoudemandéepartéléphoneauServiceàl’Actionnaireaunuméro902301015.

95% de la dette du groupe est à long terme (contre 92% en juin 2009) et 82% à taux fixe. le coût moyen de la dette est de 4,5% (contre 4,6% en juin 2009).

les recettes d’exploitation de la branche autoroutes, jusqu’à juin, ont atteint 1,449 milliard d’euros (+7%).

le trafic sur les autoroutes du réseau de sanef en France a augmenté de l’ordre de 1,6%. si l’on retranchait l’impact négatif et d’ores et déjà surmonté des deux jours de grève en juin dernier, la croissance serait de l’ordre de 2,4%. le reste des concessionnaires internationales d’abertis (chili, argentine et puerto rico) ont enregistré une croissance de 3,5%, tandis qu’en espagne le trafic autoroutier a diminué de 4,8%, bien loin de la chute de 9,8% enregistrée durant les six premiers mois de l’année 2009.

abertis telecom a maintenu une forte croissance durant le premier semestre. les parkings de saba et l’activité aéroportuaire d’abertis airports ont également augmenté leurs recettes d’exploitation.

le réseau international d’autoroutes du Groupe, la capacité de génération de trésorerie, les frais financiers limités, le contrôle de l’évolution des frais d’exploitation et l’extension du périmètre constituent les clés de ce premier semestre.

Ces six premiers mois ont été marqués par la consolidation de la récupération du trafic sur les autoroutes de sanef, en France, mais aussi

Les résultats d’abertis correspondant au premier semestre 2010, clos selon les

critères IFRS et en tenant compte des ajuste-ments découlant de l’interprétation sectorielle des IFRS pour les activités concessionnelles (IFRIC 12), confirment la tendance à la hausse des principaux postes de l’entreprise: recettes, Ebitda et résultat net. L’évolution positive du trafic sur

l’évolution positive du trafic sur les autoroutes du groupe, la forte

génération de cash flow et la croissance d’abertis telecom

ont marqué les résultats du premier semestre.

Données clésles différentes branches du groupe ont maintenu leur forte capacité de génération de trésorerie: le cash flow avant investissements et dividendes a augmenté de 11,2%, atteignant les 772 millions d’euros.

50% des recettes et 47% de l’ebitda sont générés hors d’espagne. 74% des recettes proviennent de l’activité autoroutes et les 26% restants sont répartis entre les activités d’infrastructures de télécommunications (à hauteur de 15%), aéroports (7%), parkings (4%) et parcs logistiques (1%), lesquelles, dans l’ensemble, maintiennent leur poids au sein du groupe.

les données du trafic sur l’ensemble du réseau d’autoroutes d’abertis se sont stabilisées au même niveau que durant le premier trimestre de l’exercice, avec 21.704 véhicules (-0,7%).

l’évolution du trafic poids lourds sur l’ensemble du réseau d’abertis a été globalement positive (+0,9% pour le semestre et +2,2% pour le trimestre) pour la première fois depuis deux ans.

LESRECETTESD’EXPLoITATIoNoNTATTEINT1,970MILLIARDD’EURoS(+7,7%)

DURANTLEPREMIERSEMESTRE2010,LERéSULTATBRUTD’EXPLoITATIoN(EBITDA)AATTEINT1,177MILLIARDD’EURoS(+6,6%)

nespagne 50%nfrance 35%nautres 6%

nroyaume uni 4%nchili 5%

LETRAFICPoIDSLoURDSAAUGMENTéDE2,2%DURANTLETRIMESTRE

78 n link abertis n AoûT2010 AoûT2010 n link abertis n 79

au Chili. On observe également que, durant ce deuxième trimestre de l’exercice, le trafic poids lourds a augmenté sur le réseau d’abertis, après deux années de baisse ininterrompue. Les activités de diversification quant à elles conser-vent leur poids au sein du Groupe, avec une légère augmentation de la branche télécom-munications résultant du déploiement de la TNT et l’évolution positive du secteur satellite.

recettes d’exploitationLes recettes d’exploitation d’abertis, durant le premier semestre 2010, ont atteint 1,970 milliard d’euros, soit 7,7% de plus que pendant la même période de l’année précédente. L’apport de sanef à ce poste a été de 699 millions d’euros (35% du total des recettes). 50% des recettes d’ex-ploitation du groupe abertis ont été générées en dehors de l’Espagne et proviennent essentiel-lement de France, du Royaume-Uni et du Chili.

74% du total des recettes proviennent de la branche autoroutes tandis que 15% corres-pondent au secteur des infrastructures de télé-communications et 7% à celui des aéroports. L’activité parkings contribue pour 4% aux recet-tes du Groupe tandis que l’apport de la branche parcs logistiques correspond à 1% seulement.

Durant cette même période, le résultat brut d’exploitation (Ebitda) a atteint 1,177 milliard d’euros (+7%) tandis que le résultat net d’ex-ploitation (Ebit) s’est situé aux alentours de 704 millions d’euros (+4%). Le résultat financier de cette période a été de -268 millions d’euros. Les résultats de mise en équivalence font apparaître, durant la période de janvier à juin 2010, un apport de 51 millions d’euros provenant essentiellement de la participation d’Eutelsat.

Le groupe abertis a atteint un bénéfice net de 335 millions d’euros (+5,1%) durant le premier semestre 2010. Durant ce même se-mestre, abertis a généré un cash-flow (avant investissements et dividendes) de 772 mil- lions d’euros (+11,2%).

L’effectif moyen d’abertis durant cette période était de l’ordre de 12.400 employés, dont 59% travaillaient en dehors de l’Espagne.

Bilan et investissementsL’actif total d’abertis au 30 juin 2010 se mon-tait à 24,978 milliards d’euros et son patrimoine net était de 5,145 milliards d’euros. Les inves-tissements du Groupe durant cette période se chiffraient à 253 millions d’euros, dont 195 millions (soit 77%) ont été destinés à son expan-sion organique et les 59 millions restants à des investissements opérationnels.

Parmi les investissements en hausse dans la branche autoroutes (138 millions d’euros) se distinguent ceux menés à bien par acesa (exten-sion des autoroutes AP-7 et C-32) et sanef

— 1 —7% du total des recettes correspondent à l’activité aéroports. — 2 et 3 —la branche autoroutes a contribué pour 74% aux recettes.

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(contournement sud de Reims et extension de l’A13) ; tandis que ceux enregistrés dans le sec-teur des télécommunications (33 millions d’euros) correspondent au déploiement de la TNT et aux constructions du satellite Hispasat 1E par Hispasat.

Dans la branche aéroports, les investisse-ments opérationnels ont atteint les 11 millions d’euros, correspondant pour la plupart aux tra-vaux d’amélioration de l’Aéroport International de Belfast et de celui de Cardiff.

Dans le secteur des parkings, les investisse-ments en hausse (15 millions d’euros) sont liés essentiellement à la croissance de saba en Espa-gne (construction d’un nouveau parking à Palma de Majorque) et en Italie, tandis que dans celui des parcs logistiques, ils résultent des travaux de construction des parcs du Chili et du Portugal.

structure de la detteAu 30 juin 2010, la dette nette d’abertis était de l’ordre de 14,722 milliards d’euros, dont 57% correspondent à la garantie de ses pro- pres projets (sans ressource). 95% de la dette est à long terme et 82% à taux fixe ou fixé au travers de couvertures. Le coût moyen de la dette est de 4,5% (contre 4,6% l’année précé-dente) et l’échéance moyenne est de 7 ans.

évolution des activités: autoroutesDurant le premier semestre, l’activité autorou-tes d’abertis a contribué pour 1,449 milliard d’euros aux recettes du Groupe (74% du total des recettes du Groupe) et pour 990 millions d’euros à l’Ebitda (84%). Le trafic routier sur l’ensemble du réseau d’autoroutes d’abertis jusqu’au 30 juin 2010 reflète une stabilisation de l’Intensité Moyenne Journalière (IMJ) avec 21.704 véhicules (-0,7%).

Cette période se caractérise par une conso-lidation de la récupération du trafic autoroutier en France avec une IMJ enregistrée sur le réseau de sanef de 22.362 véhicules (+1,6%) de janvier à juin 2010. Des valeurs positives ont également été enregistrées sur les autoroutes du Chili et d’Argentine: gco (Argentine) a enregistré, jusqu’au 30 juin, une IMJ de 70.158 véhicules (+5,8), tandis que pour les concessionnaires autoroutières chiliennes, l’IMJ a été de 64.103 véhicules (+2,6%) sur le réseau Autoroute centrale, de 23.002 véhicules (+2,2%) sur le réseau Rutas del Pacífico et de 5.186 véhicules (+2,1%) sur elqui.

En Espagne, on observe également une atténuation de la baisse du trafic avec une IMJ de 20.689 véhicules pour la période de janvier à juin 2010 (-4,8% au lieu de -9,8% durant la même période en 2009).

Sur les autoroutes d’abertis en Espagne, 36,5% des transactions ont été réalisées par

80 n link abertis n AoûT2010 AoûT2010 n link abertis n 81

— 1 —la branche logistique a contribué au chiffre d’affaires à hauteur de 1%. — 2 et 3 —les parkings de saba ont représenté 4% des recettes du groupe.— 4 —le secteur infrastructures de télécommunications a généré 15% des recettes.

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télépéage. Sur le réseau acesa, l’utilisation du télépéage comme mode de paiement a repré-senté, durant la même période, 40,6% du total des transactions tandis que sur le réseau de sanef en France elle a été de 37,1%.

infrastructures de télécommunicationsL’activité de télécommunications prend de plus en plus de place au sein du Groupe, avec des recettes d’exploitation de 301 millions d’euros (+19%) et un Ebitda de 120 mil- lions d’euros (+5%). Ce secteur d’activi- té représente 15% du total des recettes d’abertis et 10% de l’Ebitda.

Parmi les facteurs qui ont contribué à cette tendance à la hausse figurent essentielle-ment le déploiement de la Télévision Numérique Terrestre (TNT) et l’augmentation de la couver-ture (de l’ordre de 98% contre 95,1% en juin 2009), sans compter les nouveaux contrats de services de radiocommunications comme le système d’urgences de la communauté de Navarre ou le service à la Direction Généra- le de la Marine Marchande, qui compensent l’effet de l’arrêt de la télévision analogique.

Dans la branche satellites, Eutelsat a apporté 37 millions d’euros suite à la mise en équivalence tandis que l’apport d’Hispasat a été de 11,9 millions d’euros. L’activité satelli- tes a contribué pour 28 millions d’euros nets (y compris les frais financiers des acquisitions) au résultat d’abertis.

aéroportsLes recettes d’exploitation de la branche aéro-ports ont atteint, durant la période de janvier à juin 2010, 129 millions d’euros, soit 7% des recettes totales d’abertis, tandis que l’Ebitda de ce même secteur se montait à 36 millions d’euros (+6%), soit 3% du bénéfice total du Groupe.

Durant cette période, les recettes du Groupe ont enregistré une augmentation de 3% dans le secteur d’activité aéroports (malgré une acti-vité moindre de tbi, avec 9,8 millions de passa-gers durant le premier semestre), grâce à une augmentation de la recette par passager de 6,9% et à un plus grand apport, dans l’ensemble, de dca lié essentiellement à l’évolution positive du trafic aérien.

parkingsDurant le premier semestre 2010, les recettes d’exploitation de saba ont atteint 76 millions d’euros, soit une hausse de 6% due essentielle-ment à la variation du périmètre. La branche parkings a apporté 4% du total des recettes d’abertis et 2% de l’Ebitda, avec 29 millions d’euros. saba gère un total de 130.985 places

82 n link abertis n AoûT2010

de stationnement réparties entre différents parkings en Espagne, en Italie, au Chili, au Portugal, en France, au Maroc et en Andorre.

Le nombre de places de stationnement a augmenté de 11,5% par rapport à la même période de l’année précédente. La rotation de véhicules a atteint les 28 millions, soit une hausse de 3,9% par rapport à l’année précédente tandis que le nombre d’abonnés a atteint les 34.862, soit une hausse de 1,8%.

parcs logistiquesabertis logística, durant le premier semestre 2010, a enregistré des recettes d’exploita- tion de 10 millions d’euros (-30%), soit 1% du total des recettes d’abertis, avec un ap- port de 5 millions d’euros d’Ebitda. Les recet-tes de ce premier semestre ne sont pas com-parables à celles du premier semestre 2009 en raison des changements intervenus dans la consolidation de l’entreprise Areamed qui, fin 2009, a été incorporée à la branche auto-routes. Sans ces effets, la baisse des recettes aurait été de 9%.

Durant cette période, la superficie construite de la branche parcs logistiques a augmenté de 6,4% (atteignant les 511 869 mètres carrés), le niveau moyen d’occupation des entrepôts et bureaux étant de 65,2%. n

AUTERMEDUPREMIERSEMESTREL’ACTIFToTALD’ABERTISAATTEINT24,978MILLIARDSD’EURoS.

LEPATRIMoINENETDUGRoUPESEMoNTAITA5,145MILLIARDSD’EURoS

LESINVESTISSEMENTSDUGRoUPESECHIFFRAIENTÀ253MILLIoNSD’EURoS

COMPTE DE RÉSULTATS1er SEMESTRE 2010 (IFRIC 12) (Mn €)

juIn juIn VAr. 2010 2009

Recettesd’exploitation 1.970 1.829 8%Fraisd’exploitation -793 -725 9%ebitda 1.177 1.104 7%Dotationamortissement -473 -429 10%résultatd’exploitation 704 675 4%Résultatfinancier -268 -252 7%Résultatmisep.équivalence 51 40 29%résultatavantimpôts 486 463 5%Impôtssurlessociétés -118 -119résultatdel’exercice 368 344 7%Intérêtsminoritaires -33 -26résultataccionnairesdelasociété 335 318 5%