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1 Conducteur Atelier Diagrammes de Flux Exercice N°1 : Une société de transport en commun... un accident... Règles de gestion pour le traitement de l’accident : • Le conducteur remplit une déclaration d’accident. Il conduit le bus à l’atelier qui établit un devis de réparation. • Le service administratif définit la responsabilité selon la déclaration d’accident. • Trois cas sont envisagés – prise en charge par les assurances : déclaration et devis sont transmis à l’assurance qui règle la note. – responsabilité du conducteur : la société indemnise l’accidenté sur présentation des justificatifs. – responsabilité du tiers : c’est lui qui paie l’addition... Le conducteur envoie la déclaration d’accident au service gestion accident. Le conducteur conduit le véhicule à l’atelier. L’atelier envoie le devis au service gestion d’accident. Le service gestion accident envoie la déclaration et le devis à l’assurance. L’assurance transmet le paiement au service gestion accident. Le tiers envoie les justificatifs au service gestion accident. Le service gestion accident envoie le règlement au tiers. Véhicule Service Gestion Assurance Déclaration accident Devis Paiement Justificatif Déclaration + devis glement Assurance Tiers

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Conducteur  Atelier 

Diagrammes de Flux  

Exercice N°1 :   Une société de transport en commun... un accident...  Règles de gestion pour le traitement de l’accident :     • Le conducteur remplit une déclaration d’accident. Il conduit le bus à l’atelier qui établit un devis de réparation.    • Le service administratif définit la responsabilité selon la déclaration d’accident. 

• Trois cas sont envisagés     – prise en charge par les assurances : déclaration et devis sont transmis à l’assurance qui règle la note.    – responsabilité du conducteur : la société indemnise l’accidenté sur présentation des justificatifs.    – responsabilité du tiers : c’est lui qui paie l’addition...   Le conducteur envoie la déclaration d’accident au service gestion accident.  Le conducteur conduit le véhicule à l’atelier.   L’atelier envoie le devis au service gestion d’accident.  Le service gestion accident envoie la déclaration et le devis à l’assurance.  L’assurance transmet le paiement au service gestion accident.  Le tiers envoie les justificatifs au service gestion accident.  Le service gestion accident envoie le règlement au tiers. 

 

  

Véhicule

Service Gestion Assurance 

Déclaration accident

Devis

Paiemen

t  Justificatif

Déclaration + devis

Règlement

Assurance  Tiers 

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Diagrammes de Flux  

Exercice N°2 :   Les différents clubs transmettent à la ligue Belge Francophone de Triathlon et de Duathlon (LBFTD) les dates des triathlons qu’ils organisent ainsi que leur descriptif. La LBFTD examine ces propositions et inscrit au calendrier les triathlons retenus. 

Une fois les triathlons inscrits au calendrier, le secrétaire des clubs qui organise une épreuve fournit les bulletins d’inscriptions aux demandeurs qui les retournent renseignés et accompagnés de pièces justificatives. 

Le secrétaire procède alors à plusieurs vérifications avant de renvoyer une réponse. 

• Le respect des quotas de triathlètes par triathlon imposés pour la sécurité sur le parcours. • Le respect du délai d’envoi (la clôture des inscriptions est automatique 15 jours avant la 

compétition). • La vérification de la photocopie de la licence qui atteste de l’appartenance du triathlète à la 

fédération et la régularité de son assurance sportive. • La présence du chèque de règlement des frais d’inscriptions 

Si l’inscription est régulière, le secrétaire accuse réception de celle‐ci et confirme son enregistrement. 

Les clubs transmettent à la LBFTD les dates et le descriptif. La LBFTD renvoie le calendrier des dates aux clubs. Le club envoie le bulletin d’inscriptions athlète. Les athlètes renvoient l’inscription et les pièces justificatives. Le club transmet la réponse à l’athlète.  

 

  

 

 

 

 

 

 

  

Club 

 Athlète 

Bulletin inscription 

Réponse 

Inscription et pièce justificatives 

Date et descriptif

Calend

rier  

LBFTD 

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Diagrammes de Flux   

Exercice N°3 : 

La SARL DETAIRE fabrique et commercialise des produits alimentaires à base de pommes de terre. Les dirigeants souhaitent une analyse de leur système d’information et plus particulièrement le domaine de la gestion des activités commerciales. Le service commercial recueille chaque jour les commandes des clients (pour l’essentiel des grandes surfaces), chaque commande est saisie par une secrétaire commerciale. Cette secrétaire vérifie la situation des clients avec l’état des litiges adressés par le service contentieux. Les commandes passées par les clients‐litiges (clients ayant un encours de crédit supérieur au plafond) sont bloquées. Et la commande est alors transmise au service contentieux. Les autres commandes sont transmises au secrétariat du service expédition. 

Lorsque le service contentieux reçoit une commande bloquée, il envoie aussitôt un courrier aux clients concernés. Le service contentieux examine en fin de journée la situation des clients‐litiges et débloquent les commandes des clients ayant régularisé leur situation. 

Les commandes des clients sont préparées par le service expédition : en début de matinée, les bons de préparation sont imprimes par la secrétaire du service puis transmis au responsable du service qui les dispatchés auprès des différents préparateurs. Les préparateurs emballent les colis, les chargent dans les camions et notent les quantités livrées sur l’ordre de préparation. Le préparateur saisit ensuite les quantités livrées pour chaque commande. Une fois le bon de préparation établi, celui‐ci est remonte au service commercial qui peut alors éditer le bon de livraison en 2 exemplaires (1 pour le transporteur et 1 pour le service commercial). Un double des ordres de préparation est remis au secrétariat commercial qui se charge alors de saisir les bons de livraison. Pour les commandes incomplètes, un état des reliquats de commande est établi par un employé du service commercial qui l’adresse aussitôt à la secrétaire commerciale. Un employé du service commercial imprime la facture en 3 exemplaires : 1  pour le client, 1 pour la comptabilité et 1 pour les archives. Le service commercial adresse par ailleurs en fin de mois un relève de factures aux clients. Les clients adressent leur règlement au service comptable qui les impute en comptabilité. 

Informations complémentaires relatives à l’activité Gestion des commandes : 

« Lorsque la secrétaire commerciale reçoit une commande, elle verifie d’abord si le client n’est pas en litige. Si la commande est en litige, elle la remet au service contentieux. Dans le cas contraire elle contrôle les coordonnées du client et le met à jour. Au besoin, elle crée un compte pour les nouveaux clients. 

Elle saisit ensuite le bon de commande t l’imprime pour le remettre au service des expéditions.  01° le client passe une commande au service commercial 02° le client‐litige passe une commande au service commercial 03° le service commercial verifie si client‐litiges si oui il remet la commande au service contentieux 04° le service contentieux envoie un courrier au client‐litige 

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Archive Comptabilité

 

 

Service Commercial 

Service expédition

Service contentieux 

11 

12

 

 

Client litige 

 

Client 

Transporteur 

10 

6

4

05° le client litige règle la facture au service contentieux 06° le service contentieux transmet la commande débloquée au service expédition 07° le service commercial envoie la commande au service expédition 08° le service expédition envoie le bon de réception au service commercial  09° le service commercial envoie le bon de livraison au transporteur 10° le service commercial envoie la facture au client 11° le service commercial envoie une copie de la facture au service archive 12° le service commercial envoie une copie de la facture au service comptabilité  

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     Est inscrit 

Modélisation des données  

Le M.C.D (Menu Conceptuel de Donnée) gère les tables dans une base de données relationnelle 

Eléments principaux du M.C.D : 

• Entités : élément matériel ou immatériel qui a un sens à lui seul pour le domaine étudié. 

Entité regroupe un ensemble de propriétés qui qualifient l’entité. 

Entité 

 

Propriétés  

 Une propriété doit jouer un rôle d’identifiant (permet d’identifier de manière unique une occurrence de l’entité étudiant    clé primaire) 

  

 

Les entités sont reliées par des relations, les relations portent des cardinalités. 

(1, n)                                                            (0, n) 

Etudiant  IdEtudiant (identifiant)  Nom Prénom Adresse 

……….. 

Etudiant  IdEtudiant (identifiant)  Nom Prénom Adresse 

……….. 

Unité Formation  IdUniteFormation  Intitulé Nbre Périodes 

  

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Est 

Reprend 

Modélisation des données  

  (1, n) Un étudiant ou plusieurs sont inscrit à l’unité de formation. 

(0, n) Aucune unité de formation ou plusieurs a des étudiants inscrit. 

0   Aucun  1   Un seul  N   Plusieurs  Exercice N°1 :   Une agence de locations de vacances en France a, en vue de faciliter la recherche, regroupé ses différentes locations par type. (Exemple: type 1 studio, type 2 appartement 2 pièces, type 3 appartement 3 pièces,...). Chaque location est identifiée par un numéro de référence et qualifiée par une adresse et une brève description.  Une location est d'un seul type. Elle a aussi découpé le pays en région qui reprend différents départements. Les régions ont un nom, les départements ont un numéro et un nom. Donner le dictionnaire des données.  Elaborer le MCD.   

   (0, n)                    (1,1)      

 

                

                       (1,1) 

                

                                                                                 (0, n) (1, n)            (1,1)                                                                    

 

 

 

Type de location  Idtype (identifiant)  Intitulé 

Bien  IDBien  Adresse 

  

Région  IdRégion Nom 

Département  N° Département  Nom 

Situe

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Modélisation des données  

Exercice N°2 :  Soient les données suivantes :     N° club, libelle club, Idcatégorieclub, libelle catégorie club,    N°Joueur, nom joueur, N°Match, date match.  Soient les règles de gestions suivantes :     Un club appartient à une et une seule catégorie.    Un joueur est affilié à un est un seul club.  On souhaite connaître pour chaque match « les deux clubs » et « les joueurs qui ont joué » « si le match a déjà eu lieu »    

Club 

 

 

Catégorie 

(1,1)  (1, n)N°Club     IdCatégorieClub Libellé     Libellé                          

       

 

      

(1, n) 

(1, n) 

(1,1)  ‐2,2

Joueur  Match (0, n)  (0, n)N°Joueur     N°Match    Nom joueur     Date                                                 

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  Modélisation des données  

Exercice N°3 :  Un établissement scolaire :   Un professeur est identifié par ses Nom Prénom Adresse Date de naissance et Qualification   Un cours est qualifié par un intitulé et nombre d’heures    Un local est qualifié par un numéro, une capacité et éventuellement une spécialité (labo      chimie….)    Un équipement est qualifié par un code et un intitulé    Une aile est qualifiée par un code et un nom  Un professeur peut enseigner différents cours. Un cours peut être donné dans des classes différentes. Un local peut être équipé d’équipements différents.  *Certains cours ont un prérequis    

 

PROF  (1, n)  (1, n) Cours IdProf  IdCours  (0, n) Nom  Intitule Prénom  (1, n)  Nbres H Adresse  (0, n) DateN Qualif 

(1, n) Local IdLocal  (0, n)  (0,1) Equipement Capacité  IdEquipementSpécialité  Intitulé  (1,1)  

(1, n)  Aile IdAile Intitulé 

 

   

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 Modélisation des données   

Exercice N°4 :  Employés d’une entreprise    ‐ Un employé est identifié par un numéro, nom, prénom, date de naissance et adresse   ‐ La qualification est qualifiée par un code et un intitulé.   ‐ Une qualification peut être possédée par plusieurs employés.   ‐ Un local est identifié par un numéro et un code qi correspond à une position sur un plan.   ‐ Un employé occupe un local   ‐ Un local peut être occupé par plusieurs employés. Mais il existe des locaux i ne sont pas            occupé par des employés.   ‐ Un employé gère des dossiers.   ‐ Un dossier est qualifié par un numéro, intitulé et une brève description.   ‐ Un dossier peut être gérer par plusieurs employés.    

 

Employé  (1, n)  (1, n) Qualification IdEmployé  IdQualif Nom  Intitule Prénom DateN Adresse  (1, n)  (0, n) Dossier (1, n)  IdDossier 

Intitulé Description 

(0, n) Local IdLocal Code 

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Modélisation des données  

Exercice N°1 Simple :  Gestion des configurations IP d’un parc informatique. On souhaite mettre en place une application qui permet de retrouver pour chaque équipement du parc informatique d’une entreprise les informations suivantes : Le ou les adresses IP des équipements (un équipement peut posséder plusieurs adresses IP). 

Pour une adresse IP, le réseau auquel elle appartient. Pour chaque réseau, l’adresse de la passerelle par défaut le netmask, l’adresse du ou des serveurs DNS. 

REM : Il n’y a pas d’entité adresse. 

 

 

 

 

Equipements  (1, n)  (1, n) Réseau IdEquipement  IdReseau Nom  Passerelle    Netmask 

 (1, n) 

(1, n) DNS IDDNS   

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Modélisation des données  

Exercice N° 2 Simple :  Planning des cours organisés par une "auto‐école". Dans une auto‐école, on a les données suivantes:   Nom de l'élève   Nom du moniteur   N° d'immatriculation du véhicule   Le modèle du véhicule (exemple: clio, corsa, 308, punto, megane, etc...)   La durée prévue d'une leçon Règle de gestion:   Une leçon est planifiée pour une durée donnée, elle concerne un élève,   Un modèle de véhicule, un moniteur pour une date et une heure prévue.   Un élève peut suivre des leçons avec des moniteurs différents.   Les débuts des leçons sont alignés sur des tranches préétablies. Variante:   Idem mais un élève ne suit l'ensemble de ses leçons qu'avec un seul et même moniteur. 

 

 

 

ELEVE  (1, n)  (1,1) LECON N° Eleve  IdLecon Nom  Date Prenom  Duree Adresse  (1,1)      (1,1) 

(1,1)(1, n) 

MONITEUR  (1, n) N°Moniteur  MODELE Nom  IdModele Prenom  Intitule Adresse         

(1, n) 

(0, n) TRAITEMENT HORIARE  (1,1) Heure     VEHICULE 

N°Immat   

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Modélisation des données  

Exercice N° 3 Simple :  Gestion des équipes dans un atelier de fabrication Données:   N° de l'équipe   Nom d'un employé   N° de matricule d'un employé   Qualification d'un employé   Le nombre de personnes ayant une qualification donnée dans l'entreprise.   Nombre de personnes ayant une qualification donnée dans une équipe. Règles de gestion:   Dans une équipe, il y a toujours un et un seul chef d'équipe et au moins un employé.   Un employé a une qualification unique et appartient à une et une seule équipe. On doit pouvoir répondre aux questions suivantes:   A quelle équipe appartient une personne déterminée ?   Qui est le chef d'une équipe déterminée ?   Qui a sous ses ordres un tel chef d'équipe ? 

 

 

 

EMPLOYE  (1,1)  (1, n) EQUIPE N°MATEMPLOYE  N°EQUIPE Nom       (0,1)  (1,1)   (1,1)  (1, n) 

 

(1, n)  (1, n)QUALIFICAION 

IdQualif    Intitulé    Nbre Employé           

Un employé appartient à 1 et 1 équipe Une qualif est possédée par 1 ou plusieurs employé 

Un employé est chef de zéro à une équipe Une équipe a 1 et 1 seul chef

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Modélisation des données  

Exercice N° 4 Simple :  Gestion des courses de chevaux d'une saison Données:   Type de course (tiercé, quarté, quinté)   N° de la course (3ème course à Longchamp)   Désignation de la course qui est unique (Prix de l'arc de triomphe, Gd prix d'Amérique, etc...)   Nom du champ de course (Longchamp, Vincennes, etc....)   Catégorie de course (galop, trot attelé, trot monté, obstacles, etc...)   Date de la course   Dotation de la course   Nom du cheval supposé unique   N° de dossard du jockey (et donc du cheval)   Nom du propriétaire du cheval   Le gain du cheval depuis le début de la saison   Sexe du cheval   Nom du jockey   Date de naissance du cheval Règles de gestion:   Un champ de course est équipé pour une ou plusieurs catégories de course.   Une course est toujours d'un seul type donné.   Un cheval a une parenté ascendante et éventuellement descendante.    Une course ne peut être que d’une seule catégorie.  

 

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(1,1)  (1, n) COURSE  TYPE 

IdCourse  IdType  N° Course 

 

 

CATEGORIE Nom Type Désignation  (1,1)  (1, n) IdCat    Date  Nom Cat Dotation         

 

 

(1,1)   (1, n)  

(1, n)  (1,0)CHAMP  JOCKEY 

IdChamp  IdJockey Nom  Nom    (1, n)  N° jockey 

CHEVAL IdCheval 

(0, n) Nom       Sexe    Proprio     

Gain                      (2,2)

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Modélisation des données  

Exercice N° 5 Simple :  Gestion des animaux dans un zoo. Les animaux d'un zoo suivent chacun un régime alimentaire. Un régime est constitué d'un mélange d'ingrédients, chacun en quantité déterminée. Le régime d'un animal peut varier d'un jour à l'autre. Chaque animal est caractérisé, en fonction de son espèce, par ses besoins minima et maxima en nutriments (calcium, protéine, etc...) exprimés en mg par unité de poids de l'animal.  Ces besoins sont fonction de l'espèce de l'animal. On connaît la teneur de chaque ingrédient en nutriments, exprimée en mg par kg d'ingrédient.  Chaque ingrédient a un coût unitaire. Chaque animal requiert des soins qui sont évalués en francs par jour.  Ces soins peuvent varier d'un jour à l'autre. Etablir le dictionnaire des données.  

Dictionnaire des données  

Nom du champ  Description (Role du champ) 

Type  Longueur  Caractére 

Idcourse  Identificateur des courses 

N (entier)  1 octet  Auto incrémenté 

Date de naissance  Date de naissance  Date  (AAAA/MM/JJ) 

   

 

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ANIMAUX  (1,1)  (1, n) ESPECE  (1, n) IdAnimaux           IdEpesce    Nom   Nom    Poids       

 

 

(1, n)  (1, n) 

 

   

         (1, n) SOINS          IdSoins             Libellé    (1, n)  (1, n) (1, n)   REGIME  JOUR    IdRegime  N°Jour    

Nom     

(1, n)              

 

 

                              

(0, n)  

 

  INGREDIENT  (1, n)  (1, n) NUTRIMENTS    IdIngredient           IdNutriment  (1, n) Nom  Nom Cout Unitaire 

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Modélisation des données  

Exercice N° 6 Simple : Archivage de toutes les médailles olympiques. Le COI souhaite déployer sur le Web une base de données reprenant l'ensemble des médailles olympiques de l'ère moderne aussi bien en sport collectif qu'individuel. Le visiteur doit pouvoir extraire des informations en choisissant l'année, le type de jeux (hiver/été) et/ou la ville organisatrice. Les différentes épreuves sportives pour lesquelles des médailles ont été distribuées sont réparties en Catégories (natation, athlétisme, cyclisme, etc...) et disciplines (100m haies, 110m haies, 100 m plat, 100 m nage libre, 100 m brasse, 4x100 mètres plats, 4x100 mètres nage, etc...).  On fera la distinction entre les disciplines individuelles et collectives.  Pour les 3 disciplines individuelles, on souhaite archiver les athlètes médaillés et la (les) nation(s) qu'ils représentaient.  Pour les disciplines collectives, on souhaite archiver les médailles obtenues par chaque nation.  De plus, on souhaite archiver le nombre total de médailles d'or, d'argent et de bronze obtenues par chaque nation lors d'un jeu d'hiver ou d'été. Etablir le dictionnaire des données.  

 

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Modélisation des données  

Exercice N° 7  Simple : Archivages des championnats de formule 1.  Chaque année, un ensemble de courses de formule 1 sont organisées dans le cadre des championnats du monde des pilotes et des constructeurs. Chaque course est considérée comme un grand prix (GP Belgique, GP de Grande‐Bretagne, GP d'Argentine, etc...). Un grand prix n'a pas toujours lieu chaque année dans un pays et n'est pas toujours organisé sur le même circuit (exemple: Monaco, Francorchamps).  Lors de chaque course, des points sont distribués aux pilotes et constructeurs en fonction des places. Pendant une année, un pilote n'appartient qu'à une seule écurie. La participation d'une écurie est limitée à 2 voitures par grand prix.  Une écurie ne peut utiliser qu'une seule marque de moteur et de pneumatiques pendant un championnat. On souhaite pouvoir obtenir La composition de la grille de départ d'un grand prix d'une année déterminée avec les temps de qualification. Le classement d'un grand prix d'une année déterminée et les points récoltés par les pilotes et écuries. Le classement final des pilotes et des écuries d'un championnat déterminé. La liste des différents vainqueurs sur un circuit déterminé ou un grand prix déterminé. Le palmarès d'un pilote, d'une écurie, d'un motoriste ou manufacturier (pneumatique).  

 

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Modélisation des données  

Exercice N° 8  Simple :  Catalogue d'une médiathèque. Une médiathèque souhaite établir un catalogue des exemplaires des albums disponibles dans ses diverses implantations. Un exemplaire d'un album se trouve sur un support déterminé qui peut être un vinyl, un CD, une cassette audio, un DVD. Un album se compose d'un ou plusieurs enregistrements.  Chaque enregistrement est caractérisé par le titre de l'œuvre, une date, un lieu d'enregistrement (studio, salle, etc..) et  un ou plusieurs interprètes. Une œuvre peut avoir été enregistrée plusieurs fois en des lieux, moments et par des interprètes différents. Une œuvre a pour auteurs un ou plusieurs compositeurs et paroliers. Un artiste peut être compositeur, parolier ou interprète.  

 

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EXEMPLAIRES  (1,1)  se situe  (1, n) IMPLANTATION IdExemplaire  IdImplantation    Libellé    Adresse (1, n) 

 

 

        

(1,1)  

 

ALBUM  (1,1)  se trouve  (1, n) SUPPORT IdAlbum  IdSupport Libellé  Libellé (1,1) 

 

 

        

(1, n)  

 

ENREGISTREMENT  (1,1)  enregistre  (1, n) LIEU IdEnregistrement  IdLieu    (1,1)         

 

    correspond  (1, n)

ŒUVRE 

ARTISTES  (0, n)  

compose  (1, n) IdOeuvre IdArtitse  Nom Nom  (0, n)  est auteur  (1, n) Titre Prénom       (0, n)  est parodié  (1, n)   

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Modélisation des données  

Exercice N° 9  Simple : Gestion des réservations dans des salles de spectacle. Une société gère plusieurs salles de spectacle. Chaque salle est  équipée d'un certain nombre de sièges répartis en différentes catégories (place orchestre, 1er balcon, 2ème balcon, etc...).  Chaque siège dans une salle possède un numéro qui l'identifie dans la salle. Un spectacle peut avoir lieu dans des salles différentes et est caractérisé par un nom et une durée. Plusieurs séances d'un même spectacle peuvent avoir lieu le même jour dans une même salle.  Une séance est caractérisée par une heure déterminée et un numéro d'ordre dans la journée.  La société souhaite à tout moment obtenir la liste des places disponibles pour une séance donnée d'un spectacle déterminé. Le prix de base d'une place dépend de la catégorie de la place, du spectacle et de la salle. Chaque ticket imprimé doit mentionner le nom du spectacle, la séance (n° ordre, date, heure), le numéro du siège, la salle et le prix. Il y a lieu aussi d'enregistrer les coordonnées du client qui a effectué la réservation pour la traiter par correspondance.  En cas de réduction, le ticket doit mentionner le prix réel appliqué.  

 

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Modélisations des données  

Exercice N° 10  Simple : Gestion d'une bibliothèque. Une bibliothèque souhaite gérer la location de son stock de livres par des moyens informatiques modernes.  Les livres mis en location sont caractérisés par un titre, un ou plusieurs auteurs, une maison d'édition, une publication et une classification (policier, aventure, fiction, etc...).  Une publication n'est jamais produite que par un et un seul éditeur.  Une oeuvre peut cependant exister dans des publications différentes et avoir été imprimé par des éditeurs différents. Chaque exemplaire mis en location est identifié au moyen d'une étiquette numérotée.  Chaque lecteur possède une carte de lecteur avec  son numéro de lecteur, son nom, son adresse et son statut social (étudiant, salarié, retraité).  Le tarif est fonction de la catégorie sociale. La durée de location normale d'un ouvrage est fixée à quinze jours.  A tout moment, le bibliothécaire doit pouvoir connaître l'état de disponibilité d'un livre et en cas d'emprunt en cours, la date à partir de laquelle le livre serait de nouveau disponible. En cas de retour anticipé d'un livre réservé par un lecteur, un courrier électronique doit être délivré à ce lecteur l'avertissant de la disponibilité.  Un lecteur peut demander la réservation d'un livre jusqu'à la date présumée de son retour. Le bibliothécaire doit pouvoir, en début de journée, imprimer des lettres de rappel destinées aux emprunteurs qui auraient dépassé la durée de la location. On désire aussi établir une statistique des emprunts. 

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Modèle logique des données  

 

La description conceptuelle a permis de représenter le plus fidèlement possible les réalités de l’univers à informatiser.  Mais cette représentation ne peut pas être directement manipulée et acceptée par un système informatique. Il est donc nécessaire de passer du niveau conceptuel à second un niveau plus proche des capacités des systèmes informatiques: le niveau logique des données.  Passage d'un  MCD à un modèle logique codasyl.  

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Règles de passage du MCD au modèle relationnel.

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Toute entité devient une relation. L’identifiant de l’entité devient clé primaire de la relation. Une relation est une table. L'identifiant devient la clé primaire de la table.  Association binaire de type (1‐n) ou (1‐1).   

L'association  R disparait, l'identifiant de A est incorporé à la relation B et devient la clé étrangère de la relation B. La clé étrangère  est marquée par #. Si l'association  est porteuse de propriétés, celles‐ci deviennent des attributs de B. 

Association binaire de type (m, n). 

 

        

 

 

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Devient une relation (table), sa clé est obtenue en concaténant les identifiants  des entités qui participent à l'association. Si  R est porteuse de propriétés, celles‐ci deviennent les attributs de R.  

 

  

 

ARTICLE  (0, n)  est repris  (1, n) COMMANDERef  quantite  N°Com Intitulé  Date Prix Unitaire    

(1,1)  

    

CLIENT    N°Client  (1, n)    Signalétique

 

Format relationnel : 

CLIENT : N°Client , Signalétique 

COMMANDE : N°Commande, Date, N°Client 

ARTICLE : Ref, Intitulé, Prix Unitaire 

Est repris : Ref, N°Commande, quantité 

(1,1) et (0,1) ne crée pas de nouvelle table. 

Table Client 

1  client1    adresse1 2  client2    adresse2 

Table Article 

1  article1   20 2  article2   10 3  article3   40 

Table Commande 

1  20/07/2011  client1 2  20/07/2011  client1 

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29  

3  20/07/2011  client2 4  20/07/2011  client3          Impossible car le client3 n’existe pas 

Est Repris 

Article1   client1    20 Article2   client2    10 Article1   client2    20 Article1   client1    20  impossible doublon Article4   client1    30 impossible article4 n’existe pas (INTEGRITE REFERENTIELLE) 

Cours  IdCours Intitulé Nbre heure

  1  SGBD 60 

2  ANALYSE 60 

3  LOGIQUE 60 

Section  IdSection Intitulé IdCatégorie

  1  BAC INFOTECH 1 

2  BAC COMPTA 2 

3  BAC GESTION 2 

Catégorie  IdCat intitulé  

  1  TECH

2  ECONOMIQUE

Est donné  IdCours IdSection

  1  1

2  1

3  1

Etudiant  N°Etudiant Signalétique

  1  ETUDIANT1

2  ETUDIANT2

3  ETUDIANT3

 

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30  

  

 

 

Suit  N°Etudiant  IdCours Résultat Type contrôle 

Date contrôle 

DOUBLON 1 1 60% Interro  25/092011

1 1 40% Interro  5/10/2011

DOUBLON 2 1 20% Interro  25/09/2011

2 1 10% Interro  5/10/2011

 

Etudiant : N°Etudiant, Signalétique 

Suit : IdCours, DateJ, IdCours, resultat type de contrôle 

Calendrier : DateJ 

Cours : IdCours, intitulé, nombre heure 

Est Donné : IdSection, IdCours 

Section : IdSection, Intitulé, IdCategorie 

Catégorie : IdCatégorie, Intitulé 

Normalisation des entités :   1°Forme normale : 

  Toutes les propriétés d’une entité prenant  0 ou 1 valeur Soit l’entité article  

IdArticle  Intitulé   Couleur   Prix 1    pull    rouge     40€         blanc     45€ 

2    veste    noir    250€         marron   275€         gris    225€         blanc    220€  

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31  

 

  

 

ARTICLE  (1, n)  est vendu  (1, n) COULEUR IdArticle  Prix  IdCouleur 

Intitulé  Libellé   

MLD relationnel : 

Article : IdArticle, Intitulé 

Couleur : IdCouleur, Libellé 

Est vendu : IdArticle, Idcouleur, Prix 

 

Article        Couleur 

IdArticle  Intitulé   IdCouleur  Libellé 

1    pull    1    rouge 2    veste    2    blanc         3    noir         4    marron         5    gris 

 

Est vendu 

IdArticle  IdCouleur  Prix 

1    1     40€ 1    2     45€ 2    3    250€ 2    4    275€ 2    5    225€ 2    2    220€ 

 

 

 

 

 

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32  

  2° Forme normale :   Tout attribut doit dépendre de l’identifiant complet. 

  

 

ARTICLE  (1, n)  est vendu  (1, n) COULEUR IdArticle  Prix  IdCouleur Intitulé  Libellé (1, n)   

 

 

        (1, n) FOURNISSEUR IdFournisseur Nom Adresse 

 MLD relationnel : 

Article : IdArticle, Intitulé 

Couleur : IdCouleur, Libellé 

Est vendu : IdArticle, Idcouleur, Prix 

Fournisseur : IdFournisseur, Nom, Adresse 

Est fourni : IdArticle, IdFournisseur, Catégorie fournisseur 

    1  1    lainage     2  2    manteau 

 

 

 

 

 

 

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33  

CORRECTION 

  

 

ARTICLE  (1, n)  est vendu  (1, n) COULEUR IdArticle  Prix  IdCouleur Intitulé  Libellé (1, n)   

 

 

        

(1, n)  

 

FOURNISSEUR  (1, n)  Correspond (1, n) CATEGORIE FOURNISSEURId Fournisseur  IdCatégorie Nom  Intitulé Adresse    

MLD relationnel : 

Article : IdArticle, Intitulé 

Couleur : IdCouleur, Libellé 

Est vendu : IdArticle, Idcouleur, Prix 

Fournisseur : IdFournisseur, Nom, Adresse 

Est fourni : IdArticle, IdFournisseur 

Catégorie fournisseur : IdCatégorie, Intitulé 

Correspond : IdCatégorie, IdFournisseur 

 

 

 

 

 

 

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34  

  3° Forme normale :   Il ne peut pas y avoir des dépendances entre des propriétés qui ne font pas partie de   l’identifiant 

 

 

ARTICLE  (1, n)  est vendu (1, n) COULEUR IdArticle  Prix  IdCouleur Intitulé  Libellé (1, n)  (0, n)  (0, n)                                                         

 

 

     

 

        Reprend          Quantité        (1, n)    COMMANDE    IdCommande    Date commande   N° Client    Signalétique     

(1, n)  

 

FOURNISSEUR  (1, n)  Correspond  (1, n) CATEGORIE FOURNISSEURIdFournisseur  IdCatégorie Nom  Intitulé Adresse    

         

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35  

MLD relationnel : 

Article : IdArticle, Intitulé 

Couleur : IdCouleur, Libellé 

Est vendu : IdArticle, Idcouleur, Prix 

Fournisseur : IdFournisseur, Nom, Adresse 

Est fourni : IdArticle, IdFournisseur 

Catégorie fournisseur : IdCatégorie, Intitulé 

Correspond : IdCatégorie, IdFournisseur 

Commande : IdCommande, Date commande, N° client, Signalétique Client 

Reprend : IdArticle, IdCommande, IdCouleur, Quantité 

 

CORRECTION 

 

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36  

 

  

 

ARTICLE  (1, n)  est vendu (1, n) COULEUR IdArticle  Prix  IdCouleur Intitulé  Libellé (1, n)  (0, n)  (0, n)                                                         

 

 

     

 

        Reprend          Quantité        (1, n) 

   COMMANDE (1,1)  Passe                                 (1, 

n)  CLIENT    IdCommande  N°Client    Date commande Signalétiq              

(1, n)  

 

FOURNISSEUR  (1, n)  Correspond  (1, n) CATEGORIE FOURNISSEUR IdFournisseur  IdCatégorie Nom  Intitulé Adresse    

 

 

 

 

 

 

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37  

Article : IdArticle, Intitulé 

Couleur : IdCouleur, Libellé 

Est vendu : IdArticle, Idcouleur, Prix 

Fournisseur : IdFournisseur, Nom, Adresse 

Est fourni : IdArticle, IdFournisseur 

Catégorie fournisseur : IdCatégorie, Intitulé 

Correspond : IdCatégorie, IdFournisseur 

Commande : IdCommande, Date commande, N° client 

Reprend : IdArticle, IdCommande, IdCouleur, Quantité 

Client : N°Client, Signalétique 

 

Soit le MCD suivant : 

 

 

PROJET  (1, n)  Développe  (1, n) SERVICE IdProjet  IdService Libellé  Intitulé Nom Employé  Nom Chef Nbre Heure Presté  Adresse Chef Adresse  Employé Salaire Employé 

Régle :  un projet est traité par un ou plusieurs employés. 

 

Projet : IdProjet, libellé, nom employé, nombre heure presté, adresse employé, salaire employé 

Service : IdService, intitulé, Nom chef, Adresse chef 

Développe : IdProjet, IdService 

 

 

 

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Projet : 

IdProjet  Libelle projet  Nom Employé  Adresse   Nbre heure  Salaire 

1 Informatisation secrétariat 

Uccle Employé 1  Adresse 1  100  100€ 

 Informatisation secrétariat 

Uccle Employé 2  Adresse 2  20  150€ 

 

Service : 

IdService  Intitulé  Nom chef  Adresse 

1  Gestion projet  Employé 2  Adresse 2 

2  Gestion réseau  Employé 1  Adresse 1 

 

Développe : 

IdProjet  IdService 

1  1 

1  2 

 

CORRECTION 

Projet : 

IdProjet  Libelle projet 

1  Informatisation secrétariat Uccle 

 

Employé : 

IdEmployé  Nom Employé  Adresse  Salaire 

1  Employé 1  Adresse 1  100 

2  Employé 2  Adresse 2  150 

 

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39  

Travail : 

IdEmploye  IdProjet  Nombre Heure Prestée 

1  1  100 

1  2  20 

 

Développe : 

IdProjet  IdService 

1  1 

1  2 

 Service :  

IdService  Intitulé  IdEmploye 

1  Gestion projet  1 

2  Gestion réseaux  2 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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40  

CORRECTION DU MCD :   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PROJET  (1, n)  Développe  (1, n) SERVICE IdProjet  IdService Libellé  (1, n)  Intitulé                 

      

(1,1)         

     

   

            

EMPLOYE  (1, n)    IdEmploye    Nom  (0,1)       Adresse    Salaire 

 

 

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41  

Les Entités – Les Attributs – Les Cardinalités 

 

ETRE HUMAIN  ENTITE 

Le nom Le Prénom La date de naissance Lieu de naissance Le sexe L’adresse Etc….. 

Les Attributs 

 

Les types associés aux attributs 

D  Date 

Ann  Caractère de longueur nnn 

BL  Booléen (vrai / faux) 

T  Temps 

DT  Date Temps 

N  Nombre 

S  (Smallint) Entier Court 

S  (Integer) Entier

 

ETRE HUMAIN 

Nom  A32  32 Caractères

Prénom  A25  25 Caractères

Date Naissance  D Date 

Lieu de Naissance  A32  32 Caractères

Sexe  BL Booléen 

 

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Les associations ou relations, ce sont des liaisons logiques entre les entités. Elles peuvent être de naturelle ou de nature dynamique. Par exemple une personne peut acheter un objet (action d’acheter) mais si l’on considère qu’une personne est propriétaire d’un objet, alors l’association entre l’objet et cette personne est surement factuelle. 

Exemple : 

  

 

ETRE HUMAIN  ‐‐‐‐>  est propriétaire  ‐‐‐‐> APPARTEMENT 

Nom   A32  <‐‐‐‐ a comme proprio  <‐‐‐‐ Adresse 1  A32

Prénom  A25  Adresse 2  A32

Date Naissance  D  

 

Adresse 3  A32Lieu de Naissance  A32  ‐‐‐‐>  habite  ‐‐‐‐> Code Postal  A07Sexe  BL  <‐‐‐‐  est habité par  <‐‐‐‐ Ville  A32      Pays  A32      Bâtiment  A08

      

 

Escalier  A08      ‐‐‐‐>  vend  ‐‐‐‐> Etage  A03      <‐‐‐‐  est vendu par  <‐‐‐‐ Porte  A04

 

‐‐‐‐‐> Sens de lecture un être humain est propriétaire d’appartement 

<‐‐‐‐‐‐ Sens de lecture  un appartement à comme proprio un être humain 

Les cardinalités ou « combien » 

Considérons le cas de l’association « habite » et les deux entités « être humain » et « appartement » du schéma précédent, les cardinalités minimales et maximales sont : 

1. « être humain »   « appartement » 1 [minimum] et 1 [max] 

2. « appartement »   « être humain » 0[minimum] et n [maxi] 0 = aucun 1= 1 et 1 seul n = plusieurs 

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3. Un être humain habite dans un appartement et un seul à la fois 

4. Bien entendu tout être humain n’habite pas forcément dans un appartement, ce peut être dans une maison, à l’hôtel ou à la belle étoile. Ici nous avons convenu qu’un même être humain ne pouvait résider dans plusieurs appartements à la fois. 

ETRE HUMAIN  APPARTEMENT N°Sécu  A13  N°Appart    Nom   A32  Adresse 1  A32Prénom  A25  Adresse 2  A32

Date Naissance  D  

 

Adresse 3  A32Lieu de Naissance  A32  (1,1)  réside  (0, n) Code Postal  A07Sexe  BL          Ville  A32      Pays  A32

Bâtiment  A08Escalier  A08Etage  A03Porte  A04

 

On peut en déduire que c’est une relation de type (1, n). Pour déduire le type de relation, il suffit de récupérer les cardinalités maximales des deux côtés de l’association, sans tenir compte de leur valeur exacte : 

  (0,1)‐(n, n)   type (n, n)   (0,1)‐(0,1)   type (1,1)   (0,1)‐(0, n)   type (1, n) 

Des relations différentes entre mêmes entités peuvent posséder des cardinalités différentes, c’est même souvent le cas. 

Les types : 1/1, 1/n, ou n/1 ou encore n/m                     0/1, 0/n 

 

 

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ETRE HUMAIN   

 

  APPARTEMENT N°Sécu  A13  (0, n)  loue  (0, m) N°Appart  !Nom   A32       Adresse 1  A32Prénom  A25  Adresse 2  A32

Date Naissance  D   

 

Adresse 3  A32Lieu de Naissance  A32  (1,1)  réside  (0, n) Code Postal  A07Sexe  BL       Ville  A32      Pays  A32      Bâtiment  A08

      

 

Escalier  A08      (0, n)  possède  (1, m) Etage  A03           Porte  A04

La relation « loue » est de type n :m car (0,n) et (0,m) La relation « réside » est de type 1 :n car (1,1) et (0,n) La relation « possède » est de type n :m car (0,n) et (1,m) 

Clef d’une entité est un attribut qui permet de distinguer un élément de l’entité de manière unique et sans aucune ambiguïté par rapport à l’ensemble des autres éléments.  Un attribut est une clef en le soulignant dans le schéma entité association. Si c’est une clef composée, alors plusieurs entités seront soulignées. Dans le cas de l’entité « appartement » tous les attributs sont utilisés pour composer (la clef. Il est plus judicieux  de créer un nouvel attribut qui servira de clef à l’association de même pour l’entité « être humain ».  

Etre humain   numéro de sécu comme clef Appartement   Numéro d’appartement comme clef. 

La technique de la double clef. Une technique éprouvée consiste à introduire une double clef dans toutes les tables la clef « informatique » et une clef « utilisateur ». La clef informatique est l’index primaire de la table et doit posséder les caractéristiques suivantes : 

 

1. Purement numérique (par exemple un entier long) 

2. Unique bien entendu 

3. Obligatoire 

4. Sous mise à jour en cascade 

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5. Avec intégrité référentielle 

6. Générée automatiquement 

7. Invisible pour l’utilisateur  

La clef utilisateur doit être assez souple posséder les caractéristiques suivantes : 

1. Index secondaire unique 

2. Obligatoire 

3. Utiliser un jeu de caractère 

4. L’unité à une faible taille 

Attributs d’associations, il arrive parfois que l’on soit obligé de munir d’attributs des associations considérons par exemple que nous voulons modéliser les relations existant entre les entités « client » « commande » et « article »  

 

 

CLIENT  (1, n)  passe  (1,1) COMMANDE N°Client  N°Commande Entreprise  Date commande Nom Acheteur  Mode de paiement Prénom  Date de paiement Téléphone    Fax  (1, n) 

             (0, n) ARTICLE RefProduit Catégorie Désignation PUHT Taux TVA Stock en cours 

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Si on attribut l’attribut quantité à l’entité COMMANDE chaque ligne de la ligne de la commande se verra dotée de la même quantité. 

La solution est de pourvoir l’association composée des attributs « quantité »et « réduction » 

MCD   Modèle Conceptuel des Données 

MPD   Modèle Physique des Données 

MCD transformé en MPD 

Règles N°1 :    Toutes entités doit être représentée par une table Règles N°2 :   Dans le cas d’entités reliées par des associations de type 1 :1 les tables doivent avoir la même table 

Le modèle de liaison des données est le suivant : 

CLIENT : N°Client, entreprise, nom acheteur, prénom, téléphone, fax 

COMMANDE : N°Commande, date commande, mode de paiement, date paiement, N°Client 

ARTICLE : RefProduit, catégorie, désignation, PUHT, Taux TVA, stock en cours 

COMPOSEE : N°Commande, RefProduit, quantité, réduction 

 

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Modélisations Conceptuel des traitements 

1. Exemple.  Dans une administration, les demandes de promotion sont traitées selon les règles de gestion suivantes:   R1:     Toute demande de promotion doit subir un examen préalable permettant de déterminer si elle est recevable ou non.    R2:     L'examen du dossier d'une demande recevable ne peut se faire qu'après rapport du supérieur hiérarchique.    R3:   Après examen du dossier, par l'autorité compétente, la promotion sera accordée ou refusée.   

Examen préalable

recevable Non recevable

Dossier ouvertRejet

Rapport supérieur hiérarchique

Demande de promotion

ET

Examen du dossier

Avis favorable Avis défavorable

Promotion accordée Promotion refusée

Evénement externe générateur du processus

Pas d'attente

Opération

Règles d'émission des événements internes

Evénement interne résultat

Evénement interne intermédiaire. Attente du rapport(attente conceptuelle).

Evénement externe

Synchronisation marquant l'attente

Opération

Règles d'émission

Evénement interne résultat

Evénement résultat

 

 

 

   

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Le MCT exprime ce qu'il faut faire, mais n'indique pas qui doit le  faire ni quand il faut le  faire ni où (concepts organisationnel) ni comment il le faire (concepts opérationnel).  2. Concepts.  

Evénement.     Un événement est le compte rendu au SI du fait que quelque chose s'est produit dans l'univers extérieur ou dans le SI lui‐même.     Un événement est externe s'il provient de l'univers extérieur du SI, il est interne s'il est produit par le SI.     Un événement externe doit provoquer une réaction du SI sous la forme d'une opération.     Un événement interne peut soit provoquer une nouvelle réaction du SI soit constituer un résultat pour l'univers extérieur.  

Opération.     Une opération est un ensemble d'actions  ininterruptibles accomplies par le SI en réaction à un événement ou à une conjonction d'événements.     Une opération produit en sortie de nouveaux événements.  

Synchronisation.     Une synchronisation d'une opération marque les événements qui doivent être arrivés avant de déclencher l'opération, selon une proposition logique (faite de ET et de OU) qui traduit les règles de gestion que doivent vérifier les événements contributifs pour déclencher les actions           Processus.     Dans le cas où le MCT est très compliqué, on a intérêt à le décomposer en processus. Un processus est un enchaînement d'opérations incluses dans un même domaine d'activités  

3. Construction du MCT.  Présentation.  Nous allons étudier le processus « traitement des commandes clients » qui est en liaison avec les processus de « gestion de stock » et de « approvisionnement » non décrits.  La situation actuelle est la suivante:  

1. Les commandes des clients jugés non solvables sont refusées par le service commercial. 2. Les commandes acceptées sont confrontées (au magasin) à l'état du stock pour déterminer 

quels sont les manquants et quelles sont les commandes disponibles. 3. En cas de manquants, (le service achats) devra prendre les dispositions pour réapprovisionner 

le stock si ce n'est pas encore fait. 4. Dès la livraison du fournisseur, les commandes devenues disponibles sont traitées comme  

celles qui l'étaient dès le départ. 5. Les commandes disponibles donnent lieu à la confection de bons de livraisons destinés aux 

clients. 6. A la livraison, ceux‐ci peuvent refuser la marchandise, auquel cas il y a retour de 

marchandise.   

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 MCT: exercices simples.  

Exercice 1. Si vous aviez à refaire ce modèle, quelles améliorations liées à sa lisibilité apporteriez‐vous?  

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Livraison

Facture 

Gestion du paiement

Paiement encaisser Livraison effectuée

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Exercice 2. Gestion des approvisionnements dans une société fabriquant du matériel électronique professionnel (radars, équipements d'aéroports).  

Introduction.  

La gestion des approvisionnements est un domaine de la gestion de production. Un autre sous‐ensemble de la gestion de production assistée par ordinateur (GPAO) est le calcul des besoins, qui détermine quoi fabriquer, à chaque niveau de la nomenclature des produits finis, et à quelle date, pour satisfaire un plan de production établi en commun avec les commerciaux et les responsables de fabrication de l'entreprise. C'est là qu'intervient la gestion des approvisionnements.  

Processus d'approvisionnement.  

A parti de demandes d'approvisionnement établies par le calcul des besoins, les acheteurs envoient des demandes de prix aux fournisseurs possibles pour les articles nouveaux ou d'approvisionnement exceptionnel (on se limitera à ces articles, laissant de côté les articles connus et à approvisionnement régulier). Les fournisseurs envoient des offres, «étudiées en détail et comparées par les acheteurs; ces derniers font un choix. Le service des achats établit un bon de commande à destination du fournisseur retenu. Une copie est remise au magasin en vue de la réception, une autre au service financier pour les alerter d'un paiement futur au fournisseur. Quand la livraison arrive, le magasinier contrôle quantitativement la marchandise. Un contrôle de qualité est également effectué. La livraison est renvoyée en bloc si l'un des contrôles est négatif. Les contrôles satisfaisants aboutissent à l'entrée en stock des articles. Le magasin établit un bon à payer au service financier. Quand le service financier reçoit la facture, il vérifie qu'il lui correspond le bon à payer et émet le chèque.  

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Exercice 3. Demande de carte de crédit.  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le demandeur désirant obtenir une carte de banque doit en faire une demande auprès de la banque. La demande n'est pas prise en compte si le client n'est pas client de la banque. Chaque jour, la banque transmet les demandes de carte de ses clients au centre de gestion des cartes. Dès que la banque a reçu la carte en provenance du centre de gestion des cartes, elle adresse au client un avis de mise à disposition de la carte et un avis de prélèvement de cotisation annuelle. Chaque année, la banque adresse au client un avis de prélèvement de cotisation annuelle. Si au bout de 2 mois, la carte n'a pas été retirée, elle est détruite.  

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Exercice 4. Gestion des prestations familiales.  

Toute information en provenance d'un demandeur est prose en compte pour l'ouverture de son dossier d'allocation ou la modification de ce dossier. Toute information nouvelle entraîne le réexamen systématique des droits de l'allocataire. Un agent peut aussi décider du recalcule des droits à tout moment. Si les droits sont modifiés, un avis est adressé aux allocataires. Chaque année, l'organisme adresse aux allocataires une demande de ressources. Si au bout de deux mois, l'allocataire n'a pas fourni de réponse, ses droits sont suspendus. Les informations de ressources sont traitées comme les autres informations en provenance de l'allocataire, pour les révisions des droits. Chaque mois, les prestations sont versées aux allocataires par virement bancaire, sur la base des droits calculés.  

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Exercice 5.  Prise de commande, facturation et encaissement dans un magasin spécialisé en photographie, radio et télévision. Le client a la possibilité de demander toute information technique à un vendeur. S’il est décidé à acheter un appareil (appareil photo, caméra, télévision …) le vendeur vérifie sur son terminal que l’appareil souhaité est en stock. Si c’est le cas, il émet la facture, et va dans le dépôt contigu au comptoir chercher l’appareil. Pendant ce temps le client va payer à la caisse. La personne à la caisse peut refuser le règlement du client (carte bleue invalide,…) ; dans ce cas, elle conserve la facture et la remet au vendeur après l’heure de fermeture aux clients. Le vendeur replace l’article en stock l’article préparé et annule la facture à son terminal. Dans le cas normal, le client revient au comptoir du vendeur avec sa facture tamponnée « payé » à la caisse. Le vendeur remet l’appareil au client. 

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Exercice 6.  Tournoi annuel de Roland Garros. Le champ de l’étude se limite à la vente par correspondance des places avant le tournoi. Le 1er février de chaque année, la FFT tient à la disposition des spectateurs un imprimé d’inscription par jour de matchs et par spectateur. Les demandes d’inscription sont disponibles au siège de la fédération et remises aux demandeurs. L’amateur envoie sa demande, sur laquelle il a précisé le choix de la journée, le type de place, son numéro de licence (il faut être licencié à la FFT pour postuler une place) ; il joint à la lettre un chèque correspondant au prix de la place. L’administration de la FFT fait ses contrôles, en particulier vérifie le montant du chèque. Les inscriptions sont closes le 1er mars au matin, et tout courrier en retard est renvoyé. Pour les jours de tournoi peu demandés (ceux de la première semaine) les places sont envoyées aux demandeurs et leurs chèques encaissés. Pour les jours où la demande est plus nombreuse que le nombre de places disponibles, il y a un tirage au sort. Seuls les élus sont destinataires des places, les autres des voient renvoyer leur chèque et une lettre type d’excuse. Pour combattre le marché noir, la fédération accepte qu’une personne puisse renvoyer sa place à condition de s’y prendre au moins deux semaines avant le début du tournoi. Il lui est retranché 10% du prix du billet sur le montant remboursé. Passé ce délai, la demande de remboursement est refusée et le billet retourné.  

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Exercice 7.  Gestion des réparations dans un garage (hors de tenue du stock des pièces de rechange). Le client doit prendre rendez‐vous à l’avance. Le jour convenu, il présente sa voiture à la réception du garage et précise au chef d’atelier les révisions et réparations à faire. Le chef d’atelier en prend note sur une fiche suiveuse. Le véhicule est pris en charge par un mécanicien. S’il détecte des réparations complémentaires conséquentes à effectuer, le chef d’atelier prend contact par téléphone avec le client et demande son accord sur le complément de réparation (si le client refuse, la réparation notée initialement sur la fiche sera seule effectuée). Le mécanicien rédige un bon de sortie de pièces du magasin des pièces détachées. Il effectue les réparations et note sur la fiche suiveuse les heures passées. Le bon de sortie des pièces et la fiche suiveuse sont transmis au service facturation, qui établit la facture. Quand le client se présente pour retirer le véhicule, la caissière lui remet la facture et encaisse le paiement. La voiture est remise au client. 

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Exercice 8.  Gestion des abonnements d’un théâtre. Le champ de l’étude concerne la gestion des abonnements d’un théâtre et la vente des billets pour les clients sans abonnement. A partir du 1er juin de chaque année, le théâtre envoie à ses anciens abonnés ainsi qu’à des personnes d’un fichier acheté à une entreprise de mailing, des propositions d’abonnement pour la saison suivante à un prix privilégié. Les personnes qui décident de s’abonner renvoient le talon de la proposition accompagné d’un chèque. Celles qui répondent en retard (après le 15 septembre) se voient refuser l’abonnement. Celles qui ont répondu à temps reçoivent une liasse de billets « prévisionnels » pour six spectacles répartis sur l’année ainsi que le programme. Pour chaque spectacle les abonnés doivent confirmer par téléphone le jour précis de la représentation qu’ils ont choisie, et ceci au plus tard sept jours avant la date de la première représentation d’une pièce. Le jour « j », ils se présentent au théâtre au moins une demi‐heure avant le début du spectacle avec le billet prévisionnel du spectacle extrait de la liasse, paient un modique complément et peuvent alors entrer dans la salle avec un billet d’entrée définitif. S’ils arrivent trop tard, leur billet prévisionnel est perdu et la place correspondante récupérée pour d’éventuels spectateurs hors abonnement.  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Historique :     De 1976 à 1978 centres techniques informatiques du ministère de l'industrie : Réflexion, choix des SSI, réalisation 1983 MERISE, Principes et outils TARDIEU, ROCHFELD, COLLETTI.  Principes généraux :  1. Démarche par étapes 2. Découpage en niveaux Conceptuel 

• Logique ou organisationnel • Physique ou opérationnel 

3. Formalisme 

• Schéma entité / relation • Schéma opération / événement 

4. Outils complémentaires 

• Diagramme de flux de données • Diagramme d'activité diagramme de contexte • Diagramme de décomposition • Diagramme de communication 

 LES ETAPES    1. Le schéma directeur 

• Planification • Priorités 

2. Conception globale 

• Structure globale du projet • Choix d'architecture générale : décomposition • Interfaces entre modules 

3. Conception détaillée 

• Intégration des éléments fonctionnels • Spécification technique • Plan de qualification 

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4. La réalisation 

• Programmation • Tests techniques • Documentation technique 

5. La validation 

• Tests logiques • Procédures de mise en place 

6. La mise en œuvre 

• Documentation utilisateur • Implantation physique • Transfert de données • Formation 

7. La maintenance 

• Evolution • Correction d'anomalies 

 LES NIVEAUX     L'organisation par niveaux  Niveau conceptuel 

• Modèle conceptuel de données (MCD) • Modèle conceptuel des traitements (MCT) 

Niveau logique ou organisationnel 

• Modèle logique des données (MLD) • Modèle logique des traitements (MLD) 

Niveau physique ou opérationnel 

• Modèle physique des données (MPD) • Modèle physique des traitements (MPT) 

Recherche des invariants 

• Modèle de données • Modèle de traitement 

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Indépendance entre les données et les traitements    MODELE CONCEPTUEL DES DONNEES    Concepts fondamentaux  

• Entité • La propriété • L'identifiant de l'entité • L'association ou relation • L'identifiant de l'association • Collection et dimension 

Les règles de vérification  Les règles de normalisation  Les contraintes fonctionnelles 

• Les cardinalités • Les contraintes d'intégrité fonctionnelle (CIF) 

Le processus de construction du modèle  L'ENTITE  Une entité est un objet du  réel,  concret ou  abstrait dont on  s'accorde  à  reconnaître une existence propre : doit présenter un intérêt pour la compréhension de la réalité.  Exemples :             Le stand numéro A‐8 situé au 3ième étage du bâtiment Océan            L'exposant "Renault"  Une entité est une classe d'individus ayant en commun un ensemble de propriétés.  Représentation graphique :  

 Une entité sera désignée par un nom, son choix est important  

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LES PROPRIETES  Une propriété est une caractéristique que l'on perçoit sur une entité ou sur une association entre entités dans le réel. Une entité est perceptible à travers ses propriétés.  Exemples :                Le salon a lieu d'une date début à une date fin, dans un centre d'exposition.            Un exposant a une raison sociale, une adresse, un correspondant, etc. ....  Une propriété peut être simple            Les mètres carrés d'un stand            Le prix d'un produit            Le mois  Ou composée            La date (jour, mois, année) l'adresse : nom, rue, numéro, code postal, ville.  L'IDENTIFIANT  Un identifiant est une propriété particulière telle qu'il n'existe pas deux occurrences de cette propriété pour lesquelles cette propriété puisse prendre la même valeur.    1. On est souvent amené à créer artificiellement les identifiants :            Numéro de sécurité sociale            Numéro d'immatriculation de voiture            Numéro de stand            Numéro d'exposant  2. La définition d'un identifiant résulte le plus souvent d'un choix de gestion.  3. Il peut y avoir plusieurs propriétés candidates au titre d'identifiant, dans la pratique on en choisira une seule. Une entité est complètement définie par :             Un nom            Un identifiant            Une liste de propriétés    Chaque fois que l'on veut définir une entité, on devra déterminer son identifiant.         

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EXEMPLE     

 L'exposant "Renault" qui a reçu le numéro 021 présent comme fabricant de moteurs  

    L'ASSOCIATION (OU LA RELATION)    Une association (ou relation) est perçue dans le réel entre des individus  Une association définit une relation entre une ou plusieurs entités            Exemple : L'exposant Renault expose sur le stand A‐8  Représentation graphique :    

    Une association n'a pas d'existence propre, elle dépend des entités qu'elle regroupe    Une association peut être porteuse de propriétés    Pour désigner une occurrence de l'association, il faut désigner les occurrences des entités qui la composent    Une occurrence de l'association correspond à une et une seule occurrence de chacune des entités qui la composent   

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Une association peut être binaire             Exemple : "expose sur" entre exposant et stand  Une association peut être ternaire  

               Exemple : l'association exposant, stand, salon  Une association peut être n ‐ aire  Le choix d'une association est lié à l'intérêt du concepteur Stand peut être vu :            soit comme une association entre exposant et salon.  

            soit comme une entité liée à l'exposant et au salon par des relations  Une association peut être réflexive  

    Plusieurs relations peuvent exister entre deux entités  

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    Si une association a deux pattes (pas de symétrie) : préciser la signification de chaque patte    

    IDENTIFIANT DE L'ASSOCIATION    L'identifiant de l'association est obtenu par concaténation des identifiants des entités qui la composent             Exemple : pour l'association Exposant‐Stand                       l'identifiant de l'association "expose sur" est :                                  numéro exposant/ numéro de stand               Exemple : pour l'association Exposant‐Stand‐Salon                       l'identifiant de l'association "expose sur" est :                                  numéro d'exposant / numéro de stand / code salon             Exemple : pour l'association réflexive "filiale de"                       l'identifiant de l'association est :                                  numéro d'exposant / numéro d'exposant              

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OCCURRENCES DE L'ASSOCIATION    A chaque occurrence d'une relation ou association correspond une et une seule occurrence des entités qui la composent :  

     LES RÈGLES DE VÉRIFICATION   Règle 1            Une propriété ne peut qualifier qu'une seule entité ou qu'une seule association         Exemple  :  le  numéro  de  Stand  ne  peut  pas  être  à  la  fois  une  propriété  de l'entitéExposant et de l'association Stand.  Règle 2            Toute entité doit être dotée d'un identifiant donc au minimum d'une propriété  Règle 3            Pour une occurrence d'une entité chaque propriété prend une valeur et une seule.  

             Si un exposant peut avoir plusieurs marques,  "marque" ne peut être une propriété d'exposant. On doit créer l'entité "marque"  Règle 4            Pour  les associations comme pour  les entités une propriété ne doit prendre qu'une valeur pour une occurrence de l'association.             Exemple : un exposant peut exposer à plusieurs salons sur le même stand. la propriété salon ne peut être une propriété de l'association "expose sur"  

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Règle 5             Pour  chaque  occurrence  de  l'entité  ou  de  l'association,  il  faut  au minimum  et  au maximum une valeur à terme pour chaque propriété             Exemple  :  la notion de filiale n'a pas de sens pour tous  les exposants, donc filiale ne peut être une propriété d'exposant  Règle 6            Une propriété dépendant de plus d'une entité  (2 ou plus) ne peut qualifier qu'une association entre les entités correspondantes             Exemple : la propriété numéro de stand qui peut qualifier l'entité Exposant et l'entité Salon est une propriété de l'association entre Exposant et Salon.  Règle 7             Pour  chaque  occurrence  d'une  association  toutes  les  entités  qui  participent  à  la relation doivent être définies  

               Exemple :  la marque ne participe pas à toutes  les relations Stand, certains exposants ont une marque d'autres non  LES RÈGLES DE NORMALISATION  Règle 1            Chaque propriété d'une entité doit dépendre de l'identifiant et de tout l'identifiant de cette entité  Règle 2             Si une propriété dépend de  l'identifiant de  l'entité qu'elle qualifie mais  aussi d'une autre propriété de cette entité cela signifie qu'il y a une entité imbriquée  Règle 3             Toutes  les  entités  d'une  association  doivent  être  nécessaires  pour  définir  chaque propriété de l'association  Règle 4            Une propriété d'association doit avoir un sens pour toutes les pattes de la relation. 

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 LES CARDINALITES  Cardinalité  d'une  entité  dans  une  association  :  le  nombre  minimum  et  maximum d'occurrences de l'association pouvant exister pour une occurrence d'entité.  Cardinalité 1‐1 :            Une occurrence d'entité participe une fois et une seule à une association            Toutes les occurrences d'entités participent à une association  Cardinalité 0‐1 :            Une occurrence d'entité participe au plus une fois à une association            Une occurrence d'entité peut ne pas participer à une association  Cardinalité 0‐N :            Une occurrence d'entité peut participer à plusieurs associations.            Une occurrence d'entité peut ne pas participer à une association  Cardinalité 1‐N :            Une occurrence d'entité peut participer à plusieurs associations.            Toutes les occurrences d'entités participent à une association  La dépendance fonctionnelle que l'on appelle contrainte d'intégrité fonctionnelle ou CIF est un cas particulier de relation binaire non porteuse de données et ayant des cardinalices de type ( 1‐1, 0‐N ) ou ( 1‐1, 1‐N )  Les contraintes d'intégrité fonctionnelles permettent de simplifier les associations n—aires  CONSTRUCTION DU MODELE :  Interviews Documents Acteurs Flux Inventaire des propriétés Épuration des synonymes et des polysémies Constitution du dictionnaire de données Recherche des entités Rattacher les propriétés Placer les relations Déterminer les cardinalités Vérifier le modèle Normaliser le modèle Décomposer le modèle    

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ETAPES DE LA CONCEPTION  Les étapes :             1. Recueillir les informations                       Les documents                       Les contraintes sur les données            2. Constituer le dictionnaire des données            3. Établir le modèle                       Repérer les entités                       Attribuer à chaque entité un identifiant, s'il n'existe pas le créer, et compléter le dictionnaire des                       données                       Placer les propriétés dans les entités                       Placer les relations            4. Valider            5. Transformer le modèle en schéma relationnel  DICTIONNAIRE DES DONNÉES              1. Établir la liste des données figurant sur les documents existants  Attention aux synonymes : deux mots  différents  peuvent  exprimer  la même  propriété  (TVA  et  Taxe)  vendeur  d'un grossiste parle d'articles et l'employé des stocks parle de pièces   Attention aux polysèmes : même terme, sens différents  2. Éliminer, dans un premier, temps les données calculées    Exemple : "Quantité en stock" Calculée si historique des entrées‐sorties de stock non calculée si données permettant d'effectuer ce calcul non mémorisée    3. Éclater les entités composées en propriétés élémentaires :    Prénoms en Prénom 1, Prénom 2 Prénom 3  ETABLIR LE MODELE    1. Repérer les entités en répondant aux questions : Que gère‐t‐on? Quels sont les objets de gestion essentiels de la réalité observée ?  2. Attribuer à chaque entité un identifiant S'il n'existe pas, le créer et compléter le dictionnaire de données.  

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3. Placer les propriétés dans les entités en vérifiant : 

• qu'à une  valeur prise par  l'identifiant ne  correspond qu'une  valeur de  la propriété (règle d'énumération)  

• que la propriété ne dépend pas d'une autre propriété d’entité (règle de dépendance directe)  

• que cette propriété n'a pas déjà été attribuée à une autre entité  (une propriété se trouve à un seul endroit du modèle) 

 4. Placer les dépendances fonctionnelles entre entités  5. Placer les autres relations en vérifiant : 

• qu'à chaque occurrence d'une relation ne correspond qu'une et une seule occurrence de chacune des entités participant à la relation 

• qu'une propriété de relation qualifie complètement l'association des entités liées par la relation (règle de pleine dépendance) 

• que dès leur création toutes les occurrences de la relation sont complètes 

 EXEMPLE : BIBLIOTHEQUE  La Bibliothèque Municipale de Paramé a été créée il y 109 ans et est toujours gérée selon le même principe :  Le directeur est chargé de la gestion de la bibliothèque et de l'achat des nouveaux livres.  Avant d'acheter un  livre,  le directeur consulte  les  indices des ventes parus dans différents magazines  et  la  liste  des  suggestions  d'achat  des  abonnés,  ainsi  que  les  fréquences d'emprunt de chaque ouvrage.  Un employé est en charge de la création des cartes d'abonnement, des demandes de prêt et des restitutions. Pour chaque demande de prêt, il vérifie que le demandeur est bien inscrit et à jour de sa cotisation, ainsi que l'ouvrage demandé n'est pas sorti. Si un ouvrage n'est pas disponible,  il est possible pour  l'emprunteur de  le  réserver,  il ne peut  réserver qu'un  seul livre à la fois. Dans ce cas, l'employé note le nom du livre et celui du demandeur.  L'employé vérifie les exemplaires à leur retour. Si ceux‐ci sont en mauvais état, l'emprunteur doit le rembourser sous peine de radiation.  Un bibliothécaire est en charge de guider et de conseiller  les  lecteurs dans  leur choix. Il est aussi  chargé  du  stockage  des  livres  dans  les  rayons.  Chaque  exemplaire  à  un  code d'identification (ISBN).    

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Remarques : Ce  texte, qui est  la  synthèse d'observations et d'entrevues,  contient un  certain nombre d'ambiguïté et peut‐être incomplet.  Résultats attendues :  1.  Gestion des exemplaires non restitués 2.  Listes des ouvrages les plus lus 3.  Accès à un exemplaire à partir du titre et du nom de l'auteur 4.  Gestion des livres disponibles  PASSAGE AU LOGIQUE  Modèle logique ≡ modèle relationnel            → passage du modèle Entité/Relation au modèle relationnel  Analogies entre modèle relationnel et notions classiques de fichier :  

    Une relation est un fichier à structure fixe où :            tous les tuples sont de même taille                       (enregistrement de longueur fixe)             tous les tuples ont la même liste d'attributs                       (le nombre de rubriques est identique pour tous les enregistrements)             chaque attribut a une taille identique dans tous les tuples                       (la longueur de chaque rubrique est fixe pour tous les enregistrements)  Clé d'une relation                  Toute relation doit posséder un ou plusieurs attributs qui identifie(nt) sans ambiguïté un tuple, cet(s) attribut(s) est appelé "clé de la relation"  Dépendance fonctionnelle                  Une propriété A est en dépendance fonctionnelle avec la propriété B si à une valeur de la propriété A ne correspond qu'une et une seule valeur de la propriété B  Première forme normale     (1FN) correspond à la règle d'énumération :             Tous les attributs contiennent une valeur atomique  

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Deuxième forme normale      (2FN) correspond à la règle de pleine dépendance :              Tout  attribut  n'appartenant  pas  à  la  clé  ne  dépend  pas  (fonctionnellement)  d'une partie de la clé  Troisième forme normale      (3FN) correspond à la règle de dépendance directe :             Tout attribut n'appartenant pas à la clé ne dépend pas d'un attribut non‐clé  EXEMPLES  1NF :      Attribut prénoms n'est pas en première forme normale :            chaque prénom distingué par un attribut prénom1, prénom2, prénom3...  2NF :      Relation Rl (Fournisseur, Article, Adresse, Prix)            avec "Fournisseur, Article", la clé  de la relation et des attributs : Adresse, Prix relation 1NF, mais pas 2NF → décomposi on :            R2(Fournisseur, Adresse) et R3 (Fournisseur, Article, Prix)  3NF :                 Relation R1 (Numéro‐véhicule, Marque, Type du véhicule, Puissance, Couleur)             Dépendances fonctionnelles :                       Numéro‐véhicule → Type du véhicule, Couleur                       Type du véhicule → Marque, Puissance                       Type du véhicule clé pour Marque et Puissance             → décomposi on :                       R2 (Type du véhicule, Puissance, Marque)                       R3 (Numéro‐véhicule, Couleur, Type du véhicule)  

PASSAGE DU MODELE ENTITE/RELATION AU MODELE RELATIONNEL  Si règles de construction et de validation du modèle Entité/Relation sont respectées  → modèle   Entité/Relation en troisième forme normale : 

• les propriétés sont sous forme élémentaire • à  toute  valeur  prise  par  l'identifiant  ne  correspond  qu'une  valeur  de  chaque 

propriété 

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• chaque propriété d'une relation dépend de la totalité des entités qu'elle relie toutes les propriétés dépendent directement de l'identifiant 

 Ordre d'application des règles de transformation du modèle Entité/Relation au  modèle relationnel :             1. transformer toutes les dépendances fonctionnelles            2. transformer toutes les relations (n, n)            3. transformer en relations les entités                       (les entités sans propriétés peuvent être supprimées)  

PASSAGE DU MODELE ENTITE/RELATION AU MODELE RELATIONNEL  Dépendances fonctionnelles : relations (l, l / l, n)            Relation hiérarchique (père‐fils, A représenté le fils et l'entité B le père) :  

     Relations (n / n)  : (1, n / 1, n) (1, n / 0, n) (0, n / 0, n)  

        Relations (0, 1 / 0, n), (0, 1 /1, n) ou (0, 1 / 0, 1) 

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→ se ramener soit au cas dépendance fonc onnelle, soit au cas rela on (n / n) :  

  OBJECTIFS ET CONTRAINTES  Manipulation des données et exécution des tâches traduisent des objectifs ou des contraintes de l'entreprise   dégager les règles :  Règles de gestion 

• associées au niveau conceptuel • décrivent donc le "quoi" de l'entreprise 

Règles d'organisation 

• associées au niveau organisationnel • décrivent le "où", le "qui" et le "quand" 

Règles techniques 

• associées au niveau opérationnel • décrivent le "comment" 

LES RÈGLES DE GESTION  expriment d'une façon :            Dynamique en dictant les actions qui doivent être accomplies            Statique en détaillant la réglementation jointe à ces actions  origine soit            Externe à l'entreprise : lois, règlements ...            Interne à l'entreprise : règlements intérieurs, choix de gestion ... 

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 La règle de gestion est            la traduction conceptuelle des objectifs choisis et des contraintes acceptées par l’entreprise            liée aux traitements → règle d'action            liée aux données → règle de calcul  Règle d'action décrit les actions à accomplir :            "Un inventaire doit être dressé périodiquement"            "Tout produit livré sera entré en stock"            "Un contrôle de la gestion des échelons déconcentrés sera mis en place"            "La Centrale d'achats sera libre d'imposer des jours de commande"  Règle de calcul décrit la façon dont doivent s'accomplir les actions :            "La valeur de stockage d'un produit est calculée par la formule du prix moyen pondéré"            "Le salaire de base est égal à l'indice multiplié par la valeur du point"  Exemples de règles de gestion :  DATE            Propriétés :                       Année                       Mois                       Jour            Fonctions :                       Format numérique                       Format texte                       Afficher ( pays; format)                       Comparer ( date1  : date2)                       Soustraire ( date1 ‐ date2)                       Ajouter ( date1 + jour )            Règles de gestion :                       1‐ Le mois est un nombre de 1 à 12                       2‐ le jour est un nombre de 1 à 31                       3‐ Une année à 365 jours sauf si elle est bissextile PAYS            Propriétés :                       Nom                       Ancien nom                       Code téléphone                       Code voiture                       Code INSEE                       Date de création            Fonctions :                       Créer un pays                       Afficher un pays 

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                      Liste des pays                       Mise à jour            Règles de gestion :                       1‐ Un pays créé ne peut être détruit                       2‐ Si un pays change de nom le code est conservé, l’ancien nom est enregistré :                       Burkina‐Faso, ex‐Haute‐Volta                       3‐ Si un pays est transformé en plusieurs pays, de nouveaux codes sont créés, l’ancien nom est                       mentionné :                       Slovaquie, ex‐Tchécoslovaquie ou Ukraine, ex‐URSS CEI, ex‐URSS  LES RÈGLES D'ORGANISATION  traduisent l'organisation mise en place dans l'entreprise afin d'atteindre les objectifs fixés résultent des objectifs de contraintes externes :            obligation de créer un poste de travail de comptable,  Exemples             "L'état des stocks sera suivi par une gestion informatisée confiée au magasinier"                       découle d'une règle de gestion imposant la tenue d'un stock logique            "L'enregistrement des livraisons sera fait en fin de journée"                       découle d'une habitude de travail            "Les commandes à la Centrale d'achats ne pourront être passées que le mardi et le jeudi"                       traduction en termes d'organisation d'une règle de gestion  LES RÈGLES TECHNIQUES  expriment les conditions techniques de mise en œuvre des tâches traduisent les solutions techniques mises en œuvre, compatibles avec l'organisation conçue, et visant à atteindre les objectifs  Exemples             "La capacité des mémoires auxiliaires sera d'au moins 30 milliards d'octets"            "Les performances de l'imprimante permettront une édition totale de la paie en moins d'une heure"            "Le système d'exploitation permettra un travail multipostes"  conséquences d'une règle d'organisation telle que :             "Plusieurs postes de travail pourront simultanément consulter l'état des stocks"     

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RECENSEMENT DES RÈGLES  → fiches descrip ves :  en langage courant : lisible mais peu précise et lourde  Exemple : "Une commande doit toujours être valorisée."             par  formule  de  type  mathématique  :  précise  mais  obligeant  à  définir  des  noms symboliques de données (adaptée aux règles de calcul)             Exemple : (PS)t = [(PS)t‐l  X Qt‐l + (PA)t X Qt]/(Qt‐l + Qt)  (exprime que  le prix de stockage (PS)t est égal à  la moyenne entre  l'ancien prix destockage PS)t‐l et le prix d'achat (PA )t pondérés par les quantités Qt‐1 et Qt par pseudo‐code :  permet  d'exprimer  en  les  décomposant  des  règles  complexes  par  autres  moyens  de description : tables de décision…  RECENSEMENT DES TACHES  Chaque tâche comprend un descriptif des éléments suivants :             ‐ libellé de la tâche                       choisi pour l'identifier de manière unique et non ambiguë            ‐ conditions de déclenchement                       expriment les événements et leur origine            ‐ résultats produits                       finalité de la tâche            ‐ fréquence de la tâche                       valeur moyenne ou histogrammes            ‐ durée de la tâche                       valeur moyenne ou histogrammes            ‐ règles associées                       règles référencées précédemment régissant cette tâche            ‐ commentaires                       exemple : difficultés exprimées à l'interview dans l'exécution de la tâche  

 

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 RECENSEMENT DES DONNÉES    Dresser les listes de données identifiées  → fiche descrip ve comprenant :             nom de la donnée                       nom choisi selon habitudes de l'entreprise            définition                       libellée en compréhension            structure                       alphabétique, numérique, alphanumérique, booléenne            type                       calculée (règle de calcul), en série (juxtaposition de plusieurs données), élémentaire            quantification                       estimation du nombre de valeurs différentes que la donnée est susceptible  de prendre            exemples de valeurs                       illustrant la définition            commentaires                         référence  à  des  règles  de  calcul,  existence  d'autres  données  ayant  des définitions voisines, contrôles de vraisemblance...            niveau                       conceptuelle, organisationnelle, physique             date de création  RECENSEMENT DES DONNÉES  Exemple :  

    DOMAINES D’ACTIVITÉ     Idée : regrouper  des  actions  présentant  entre  elles  une  certaine  cohésion,  autant  par  le   but qu'elles visent à atteindre que par les règles et les données qu'elles  manipulent, de façon à réaliser un découpage du champ de l'étude  

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Exemple : gestion d'une petite entreprise de restauration               → 4 domaines :                       gestion des stocks de marchandises                       suivi de l'activité de restauration                       gestion et paie du personnel                       comptabilité.    Un domaine d'activité est :            une partie du champ de l'étude à laquelle on peut associer un ou plusieurs              objectifs précis :            opérationnels : automatiser la paie, tenir une comptabilité générale, gérer  les stocks, fonctionnels :                prévision, suivi, contrôle, planification, ...            décrit par un ensemble d'actions, de règles de gestion et de données             Isoler un domaine d'activité :                       regrouper des actions cohérentes entre elles  Exemple : production, contrôle budgétaire, relations humaines...            associer à ces actions un ensemble de règles de gestion.            associer à ces actions un ensemble de données                       Exemple : financières, en personnel, en matières premières...  Exemple : la comptabilité est un domaine :            contrôle, mesure, obligation légale            règles de gestion : les règles comptables     MODELISER LES TRAITEMENTS     Un événement est un message adressé ou reçu par le système d'information  Un message peut être            porteur d'information            externe ou interne  Les événements peuvent être synchronisés pour déclencher une opération            Une opération (ou traitement)            produit en sortie des messages            consiste en une suite non‐interruptible d'actions élémentaires  Une action élémentaire correspond soit à une            recherche dans la base d'information            mise à jour de la base d'information                       insertions ou suppressions d'occurrences d'entité ou de relation                       changement de valeur de propriétés    

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Les changements d'état de la base d'information (ou transitions) sont régis            par des règles de traitement (ou de transition)            par des contraintes dynamiques  Le MCD ne peut rendre compte de toutes les règles :            le MCD décrit les aspects statiques que la base d'information doit toujours respecter            le MCD ne peut pas rendre compte des transitions entre les états successifs  de la base  Les règles de traitement figurent dans le modèle conceptuel de traitement (MCT)            Le MCT décrit les règles de transition et exprime des contraintes dynamiques            Le MCT exprime le découpage entre organisationnel et conceptuel (attentes conceptuelles)  risque principal → reproduire le système de traitement existant :            automatiser les tâches manuelles  Le MCT permet de valider le modèle de données            vérifier si les messages entrants dans chaque traitement permettent de mettre  à jour correctement la base            vérifier si le MCD possède les propriétés de produire ces messages  MODELISER LES TRAITEMENTS               1. Identifier les règles de traitement            2. Faire l'inventaire des événements‐messages            3. Construire le diagramme des messages                       échangés par l'organisation avec l'extérieur                       échangés par un domaine de l'organisation                       échangés par un processus du domaine            4. Ordonner les messages            5. Identifier les opérations            6. Détailler chaque opération                       exprimer les règles de traitement de l'opération                       vérifier la pertinence du découpage en opérations                        les attentes conceptuelles                       vérifier que dans une même opération toutes les actions appartiennent à  un même processus                       identifier les coopérations de processus                       spécifier les synchronisations                       vérifier que le MCT est bien formé            7. Préciser le contenu des messages            8. Valider le MCD avec le MCT                       messages entrants, sous‐modèle en mise à jour                       messages sortants, sous‐modèle en consultation .   

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EXEMPLE  Le système d'information d'une central d'achat  Les principes de gestion clients sont :             Lors de l'arrivée d'une commande, le service commercial vérifie l'état du compte client            Si celui‐ci est débiteur,  le client est prévenu que  la commande ne peut être prise en compte            Sinon, une confirmation de commande est émise indiquant le taux de remise accordé            Le taux de remise accordé pour un article dépend à la fois du client et de la  famille à laquelle            appartient l'article             Un  ordre  de  préparation  est  transmis  au  service  planning  qui  a  pour  charge  de planifier la livraison de            la commande            Le délai de livraison moyen est d'un mois            Le mois écoulé, le magasin procède à la préparation de la commande puis déclenche la livraison (peut être partielle)            A  chaque  livraison un bon  (de  livraison) est émis  indiquant  les quantités  livrées de chaque article            Les factures ne sont émises qu'une fois la totalité de la commande honorée  EXEMPLE  MCD :Gestion des Commandes ‐ Facturation   

  EXEMPLE    Le MCD représente certaine règles de gestion :             taux de remise sont fonction du client et du type de produit acheté. De la            une seule facture par confirmation de commande            livraisons partielles : cardinalité (0, n) de CONFIRMATION COMMANDE vers BON                       LIVRAISON  Règles de traitement :              

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           Règle 1 :                       Une commande est prise en compte si le compte client est solvable             Règle 2 :                       Dès que le stock mini est atteint, une demande de réapprovisionnement est faite             Règle 3 :                       Le délai de préparation d'une commande est d'un mois             Règle 4 :                       La facturation est faite une fois la commande entièrement livrée  MESSAGES‐EVENEMENTS    

   DOMAINES  

  

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DOMAINES  

  DIAGRAMME DES MESSAGES    

           

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IDENTIFICATION DES OPERATIONS  

 OPERATION DETAILLEE  Domaine : Servir Client            Processus : Gérer Client                       Opération : Confirmation Commande  

  MCT : Gestion des Commandes  

    

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CODE  Opération : Confirmation Commande            Rechercher                            Commande (N° client, Date réception, n*{(N° article, Qté commandée)})            Rechercher Client (N° client)                        Si   solvable  alors                           Générer N° confirmation                       Insérer Confirmation Commande                       Pour tout N° article     faire                                  Rechercher  Article (N° article)                                  Insérer Demande de préparation Article (N° article, Qté commandée)                                  Mise à jour  Article (Stock = Stock ‐ Qté commandée)                                  Si Stock ‐ Qté commandée < stock mini   alors                                                 Insérer Rupture (Article)                                  Finsi                           Fait                           sinon Insérer refus            Finsi       

 

 

 

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CLIENT  IdClient  NomClient 

  1  Arcelor 

REVISEUR  IdReviseur  NomReviseur 

  1  Dupont 

STAGIAIRE  IdStagiaire  NomStagiaire  Coefficient 

  1  Denis  2 

  2  Dubois  1 

  3  Ducobu  0.5 

TYPE PRESTATION 

IdType  Intitule  TarifHoraire 

  A  Nuit W‐E  60 

  B  18h – 20h  50 

  C  Normal  40 

TRAVAILLE  IdDossier  IdStagiaire  IdType  NbreHeure   

  1  1  A  4   

  1  1  B  10   

  1  1  C  20   

DOSSIER  IdDossier  NomDossier  NbreHeure  TarifHoraire  IdClient  IdReviseur 

  1 Gestion chaudière 

100  100  1  1 

 DOSSIER :  IdDossier    1  NomDossier     Gestion Chaudière CLIENT :  IdClient    1  NomClient      Arcelor REVISEUR :  IdReviseur    1  NomRevisuer    Dupont 

REQUETE SQL :  SELECT IdDossier, NoDossier, IdClient, NomClient, IdReviseur, NomReviseur, NbreHeure,   TarifHoraire, FROM DOSSIER d, CLIENT c, REVISEUR r, WHERE d.IdCLient = d.IdClient AND d.IdReviseur = r.IdReviseur AND IdDossier = 1 ; 

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