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mer ville infos Journal municipal d’informations n° 34 Juin 2010 Avec Bernard Derosier aux 4 jours de Dunkerque Lors de la remise des brevets aux jeunes sapeurs-pompiers Inauguration de la salle de tennis Jean Sohier

Merville Infos N°34

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Bulletin municipal de la Commune de Merville (59).

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mervil le i n fosJournal municipal d’informations n° 34

Juin 2010

Avec Bernard Derosier aux 4 jours de Dunkerque Lors de la remise des brevets aux jeunes sapeurs-pompiers Inauguration de la salle de tennis Jean Sohier

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EN BREF

Le Centre Communal d'Action Sociale(CCAS) sollicite l'aide de tous pour le sou-tenir dans ses actions. Le CCAS est assi-milé à un organisme d'intérêt général àcaractère social. Il peut ainsi bénéficier dedons ou de legs. En contrepartie etconformément à la loi, le donateur a droità une réduction d'impôts de 66% de sonmontant. Ces dons vont servir directementle CCAS dans ses actions d'aide et d'ac-compagnement des personnes fragiles etdéfavorisées. Renseignements auprès du CCAS deMerville au 03.28.50.35.60.

Quelques informationssur le plan canicule

Résultats des électionsrégionales (2ème tour)

Nombre d’inscrits : 7000Votants : 3555Daniel Percheron : 1878 voixValérie Létard : 878 voixMarine Le Pen : 654 voix

Se renseigner sur l’Armée de Terre

Depuis le 1er avril, le CIRFA (Centre

d’Information et de Recrutement des

Forces Armées) tient une permanence

à Merville. Chaque Jeudi de 13h30 à

16h30, au Château Arnoult, rendez-

vous est donné aux 17-29 ans, diplô-

més ou non, désireux de découvrir les

métiers de l’Armée de terre.

Fête de l’eau  : précisionLa commune d’Estaires ayant décidé

de ne plus accueillir la fête de la Lys,

notre commune a pris la décision de ne

plus renouveler les balades en ba-

teaux, et de supporter seule le coût im-

portant de cette location. Des balades

en canoës et de barquettes de cinq

personnes ou avec Dina, le cheval

cantonnier seront, par contre, possibles.

Le Conseil Municipal Seniors prend del’ampleur. De 17 membres, il passe à 23. Ilest désormais composé de : Serge Blan-quart, Luc Boudens, Guy Bouriez, AndréCalmein, Colette Clinkemaille, Roger Clin-kemaille, Daniel Cordier, Michèle Delbart,Alain Deleurence, Daniel Granval, MartineGrenier, Janine Hanique-Dehaine, Marthe

MERVILLE : Congés des commerces

Boulangeries - Pâtisseries

8 Ets Caudron-Martins19 Rue Faidherbe - 03 28 42 80 32Congés du 8 juillet au 2 aoûtJour de fermeture habituel : le lundi

8 Jean-Paul Delmaere58 Rue du G. de Gaulle - 03 28 48 30 53Congés du 2 au 29 aoûtJour de fermeture habituel : le jeudi

8 Maxime Desprez12 Place de la Libération - 03 28 40 68 28Congés du 15 août au 5 septembreJours de fermeture habituels : le samedi après-midi et le dimanche

8 SARL Hochart15 Rue Jean Jaurès - 03 28 42 80 41Durant le mois d’août, fermeture le mercredi, jeudi et vendrediJour de fermeture habituel : le mercredi

8 Patrick Huyghe52 Place de la Libération - 03 28 42 84 81Congés du 6 septembre au 4 octobreJour de fermeture : le lundi

Boucheries et traiteurs

8 Henri BoucherRue Duhamel - 03 28 48 36 84Ouvert Juillet et AoûtJour de fermeture : le dimanche

8 Prim-Lys36 Rue du G. de Gaulle - 03 28 42 84 87Congés du 1 au 19 aoûtJour de fermeture habituel : le lundi

8 Stéphane Ryckelynck4 Place de la Libération - 03 28 49 63 24Congés du 2 au 17 aoûtJours de fermeture habituels : le jeudi après-midi et le dimanche

Donnez pour le CCAS

Comme chaque année, le plan caniculeest appliqué à partir du 1er juin. Pour pré-venir et lutter contre les risques liés à unété trop chaud, le CCAS a ouvert un re-gistre destiné à l'inscription des personnesisolées. Le registre doit permettre d'orga-niser, en cas de déclenchement du pland'alerte et d'urgence, un contact périodiqueavec les personnes inscrites afin de leurapporter les conseils et l'assistance dontelles ont besoin. Pour cela, les personnespeuvent s'inscrire ou inscrire l'un de leursproches au CCAS auprès de Lucie De-berdt ou Corinne Lemaire en se rendantsur place, par courrier, par téléphone ouvia internet.

Renseignements auprès du CCAS de

Merville, 11 rue des Capucins.

Tél : 03.28.50.35.60

mail : [email protected]

ou sur www.ville-merville.fr

Les Seniors passent à 23  !Hennion, Luciane Herman-Dehaine, Mi-chelle Lefer, Janny Marshall, Annie Mar-shall-Leroy, Gilbert Morel, Daniel Norez,Joseph Norez, Gérard Pladys, Serge Re-nard et Didier Welemane.En mai dernier, Jean-Louis Morel, membrede la première heure, est décédé. Un hom-mage lui a été rendu en séance.

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4 2 En brefInformations, permanences...

4 4 ActualitésMarché du mercredi, Point d’accès au droit...

4 8 IntercommunalitéEntretien avec M. Delannoy

4 10 ÉconomieNouveaux commerces, reprises, transferts...

4 12 EmploiAireme, externalisation des remplacements...

4 13 Urbanisme / LogementFête des voisins...

4 14 TravauxToilettes publiques, travaux en images...

4 16 ServicesCCAS : aide à domicile, Récollectines...

4 17 Dossier centralL’agriculture autrement...

4 20 SantéGEM Atout Coeur, don du sang...

4 21 Vie associativeInterview Jean-Paul Pinchon...

4 22 Développement durableEco quartier, Plan climat territorial...

4 24 HumanitaireTogo à la page,jumelage Togo...

4 25 JeunesseBilan Sac au Dos, Forum jeunesse...

4 26 CultureInitiation à l’image, présentation de David Declercq...

4 28 SportsUSEP, Salle Jean Sohier...

4 29 FêtesZoom sur les fêtes de Pâques...

4 30 Mémoire & patrimoineHistoire locale, inauguration de l’église de Caudescure...

4 31 Libre expressionTribunes...

4 32 En imagesEvènements de février à mai...

4 35 Etat-civilMariages, Noces d’Or...

4 36 En imagesFêtes du 14 juillet, fêtes de la Lys...

Madame, Mademoiselle, Monsieur

Vous avez sous les yeux le nouveau nu-méro de notre Merville infos. C'est pournotre municipalité l'occasion d'expliquer ceque nous venons de réaliser et d'annoncerce qui se met en oeuvre.

Les travaux de la surface commerciale de la rue d'Aire ont dé-marré. Ceux de la centrale solaire Chemin des Prés et de lasalle de sport du Sart ne sauraient tarder. L'aménagement durez-de-chaussée de la mairie pour accueillir un Point d'Accèsau Droit se termine. Il nous reste à avancer sur la réhabilitationde la friche ex Engrais-Nord-France de la route d'Estaires. Acause du désamiantage et de la nécessité de stabiliser lesberges, cette requalification a pris du retard.

Par contre, la friche du sud de l'aérodrome de Merville-Les-trem est devenue, grâce à la Communauté de CommunesFlandre-Lys, une base de loisirs scientifiques et techniquesdans le champ de l'aéronautique. Eolys est un outil d'aména-gement de notre territoire Flandre-Lys et le vecteur d'un nouvelélan économique. Il va doper le projet de campus aéronau-tique conduit par le SMALIM (Syndicat Mixte des Aéroports deLille et Merville). Il va aussi accélérer le processus de désen-clavement de notre territoire, notamment sur le plan ferro-viaire.

C'est dans ce cadre que notre commune a décidé d'adhérer àl'agence d'urbanisme de l'arrondissement de Béthune prési-dée par Alain Wacheux, vice-Président du Conseil Régionalen charge des transports.

Avec l'expression de mes sentiments dévoués

EDITO

Jacques ParentMaire & Conseiller Général

Edition 4 Ville de MervilleDirecteur de publication4 Jacques Parent, Maire & Conseiller Général Directeur de rédaction 4 Francis Campagne Rédaction 4 Céline Mura, Marie JourdinConception-Maquette 4 Dorothée DelavalPhotographies 4 Ville de MervilleImpression 4 Nord’imprim - N°34 Juin 20104ISSN : 0999-8357

COUP DE PROJECTEUR

Rendez-vous de la biodiversitéau Collège Henri Dunant

Félicitations aux élèves de la classe de SEGPA du collège HenriDunant qui ont participé activement à la mise en place del’agenda 21 de l’établissement. Vendredi 30 avril, en présencede Danièle Thinon, vice-présidente du Conseil Général, encharge du Sport et du Tourisme, et ambassadrice de l'Agenda21 en Flandre : seize nichoirs ont été posés dans la cour.Dans le prochain numéro du Merville Infos, une page spécialesera consacrée à l’événement et à l’action de l’établissementmervillois en faveur du développement durable.

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ACTUALITÉS

Constantin Becquart nous a quittés le 25 fé-vrier dernier dans sa 93ème année. “Jo”,comme disaient ses amis, était un hommede caractère et de conviction. C'était unhomme engagé dans la vie politique, asso-ciative, syndicale... C'était un citoyen actif.Ancré à gauche, il a été de nombreuses an-nées à la SFIO avec Frédéric Dejonghe,Maire et Conseiller Général. Constantin futAdjoint au Maire de 1953 à 1971, puisConseiller Municipal de 1971 à 1977. Ilreçut la médaille Léon Blum.

Il a consacré sa vie professionnelle à l'édu-cation des jeunes dès sa nomination en tantqu’instituteur en 1937. Il fut également trèsimpliqué dans des activités para-scolaires(Amicales Laïques, USEP, Délégué Dépar-temental de l'Education Nationale…). Il aété reconnu par ses pairs en se voyant at-

tribuer la médaille d'or de la ville et la mé-daille de chevalier de l'ordre des palmesacadémiques.Sur le plan sportif, il a également beaucoupœuvré, notamment au sein des clubs de ten-nis de table, tennis et volley ball. Ses méritesont été reconnus par une médaille d'argentde la Jeunesse et Sport.Constantin Becquart fut également secrétairedu Comité de la Foire Agricole pendant 14ans. Pour toutes ces années d'engagement,il fut nommé chevalier du mérite agricole.Il était un ancien combattant. Durant laguerre, sur la ligne Maginot, il fut proposépour une médaille militaire. Il fut égalementprisonnier de guerre. Il a été très longtempsPrésident des anciens combattants républi-cains dont il fut ensuite Président d'Hon-neur. Il est titulaire de la médaille ducombattant.

Disparition de Constantin Becquart

L’implantation expérimentale du marchéhebdomadaire autour de la place Bruël asuscité beaucoup de débat et de prises depositions.

Pour mémoire, le marché a été déplacé àl’occasion de l’installation de la fête forainelors des fêtes de Pâques. La municipalité achoisi de poursuivre l’expérience quelquessemaines pour étudier la réorganisation dumarché. En effet, suite à un travail de re-structuration des transports en commun,entamé avec le Conseil Général, un projetde plateforme de transports publics sur laplace-arrière se concrétise. Le marché nepourra donc être maintenu à cet endroit.Merville constitue un noeud important enterme de transports en commun (voir page6), un tel aménagement est plus que néces-saire pour la sécurité des gênes et des fa-

milles.

Afin de collecter unmaximum d’avis, lacommune a organiséune consultation au-près des commer-çants du marché etdes commerçants ducentre-ville. Huit com-merçants de la placeont organisé une péti-tion demandant le retour du marché surla place et ont récolté572 signatures. Parailleurs, le ConseilMunicipal Senior aavancé un argument fondamental : “on nepeut vouloir dynamiser le centre ville et dé-

Implantation du marché hebdomadaire :une concertation très productive

placer le marché à plusieurs centaines demètres”.

Sensible à ces différents arguments et avis,la municipalité a décidé d’organiser une ré-union publique sur le sujet, le mercredi 9juin, à la salle des fêtes. Plus de 150 per-sonnes ont assisté au débat démocratiquequi fut très constructif. Toutes les interven-tions étaientmesurées et de qualité. Cetteconfrontation collective a donné lieu à uneproposition satisfaisante, celle de reposi-tionner le marché sur la place avant, laplace du kiosque et éventuellement ledébut de l’avenue Clemenceau.

Le Conseil Municipal du lundi 14 juin aadopté ce nouvel emplacement à l’unani-mité.

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ACTUALITÉS

Jean-Pierre Engelaere,un nouveau conciliateur

de justice à Merville

Dans le cadre de son Conseil Local de Sé-curité et de Prévention de la Délinquance(CLSPD), la commune de Merville a engagéen 2009 une réflexion avec Monsieur le Pro-cureur de la République pour doter Mervilled’un Point d’Accès au Droit (PAD). Il s’agit decréer un lieu d’accueil, d’écoute, d’orientationet d’information pour permettre à tout un cha-cun d’être conseillé sur le plan juridique et demieux faire valoir ses droits. Le PAD n’est pas directement lié à la ferme-ture du Tribunal de Grande Instance d’Haze-brouck : même si le TGI ne ferme pas, ce quine semble malheureusement pas être le cas(voir encadré relatif à la venue du Secrétaired’Etat à la Justice), le PAD sera créé car safonction première est avant tout sociale. Sonbut est d’apporter un service de proximité àdes personnes qui n’ont pas l’habitude desarcanes administratives et juridiques. Le PADs’adresse à tout le monde, mais vise surtoutles publics vulnérables et en difficulté qui ontbesoin d’être épaulés.Pour mettre en place ce service public, il estfait appel à une association spécialisée ayantpignon sur rue : l’ADAJ du Nord (Associationd’Accompagnement du Justiciable). Elleanime des services d’aide aux victimes enproposant des prestations gratuites et confi-dentielles permettant de lutter contre le sen-timent d’insécurité, l’isolement, l’indifférenceet le risque de sentiment de victimisation.L’ADAJ gère des PAD en créant un réseaude mutualisation des compétences (avocats,notaires, huissiers, associations, conciliateurde justice, service pénitentiaire d’insertion etde probation, service de protection judiciairede la Jeunesse…). Le PAD a aussi pourfonction d’organiser un processus de résolu-tion amiable des litiges administratifs ou pri-vés.Le Point d’Accès au Droit sera installé enmairie. La salle du Chauffoir située au rez-de-chaussée a été réaménagée pour que lesentretiens puissent être complètement confi-dentiels. La commune a effectué environ10.000 euros de travaux. Le fonctionnementdu PAD Flandre-Lys pour lequel l’ADAJ dé-tache un personnel à mi-temps, sera financépar le Ministère de la Justice à hauteur de10.000 euros, la ville de Merville apporte8.000 euros et par solidarité envers Merville,la Communauté de Communes Flandre-Lysy contribue pour 8.000 euros.

En septembre prochain, Jean-Pierre Enge-laere prendra ses fonctions de conciliateurde justice. Tous les premiers et troisièmesmardis de chaque mois, il assurera ses per-manences en mairie de Merville. Jean-Pierre Engelaere est officiellement de-venu conciliateur de justice en avril 2010après avoir prêté serment auprès de laCour d'Appel de Douai. Aujourd'hui à la re-traite, il a exercé pendant dix ans en tantque conseiller prud'homal pour le tribunalde Béthune et comme administrateur pourla Caisse Primaire d'Assurance Maladied'Armentières.Auxiliaire de justice bénévole, le concilia-teur intervient dans le cadre d'un conflitentre deux personnes physiques ou mo-rales afin d'obtenir un accord amiable etd'éviter un procès. “Le but du conciliateurn'est pas de donner tort ou raison à l'un oul'autre. Il faut concilier, c'est-à-dire discuteravec les deux parties pour les mettre d'ac-cord,” explique le nouveau conciliateur mer-villois. Occuper ce poste c'est pourJean-Pierre Engelaere l'occasion de rendreservice et d'informer les gens. “On estcontent lorsque les gens se serrent la mainet se reparlent,” précise-t-il. Le conciliateur de justice peut intervenir encas de problèmes de voisinages, de diffé-rends entre propriétaires et locataires, de li-tiges à la consommation, de créancesimpayées ou de malfaçons de travaux. Ceservice ouvert à tous est entièrement gratuitet protégé par le secret professionnel.

Les permanences de Jean-Pierre Enge-laere auront lieu à la mairie de Merville àpartir de septembre tous les premiers ettroisièmes mardis de chaque mois de 14hà 17h dans le cadre du PAD.

Un PAD pour mieux connaître ses droits

Visite du Secrétaired’Etat à la Justice

Jean-Marie Bockel, Secrétaire d’Etat à laJustice, a fait un voyage éclair au TGId’Hazebrouck pour rencontrer les person-nels et tenter de les rassurer. Les élus etles membres du collectif “Justice enFlandre” sont venus à sa rencontre et onteu l’occasion de lui exprimer leur totaledésapprobation. Le Secrétaire d’Etat a re-connu que le transfert du TGI d’Haze-brouck à Dunkerque était une ineptieéconomique, que cette opération allaitcoûter plus cher que le maintien et éloi-gner le citoyen de la Justice. L’annonced’une création de bornes informatiséesn’a pas convaincu les élus, les avocats, lepersonnel judiciaire… En tant que Mairede Merville, Jacques Parent a expliquéqu’il fallait plus d’une heure pour aller envoiture de Merville à Dunkerque. “Dansma commune qui compte 14% de chô-mage, beaucoup n’ont pas de véhiculepour aller à Dunkerque ou prendre le trainà Hazebrouck. N’oublions pas que le Tri-bunal de Commerce est déjà parti. Que vadevenir le service de Protection Judiciairede la Jeunesse (PJJ) ? Où en sommes-nous avec les affaires familiales ? Y aura-t-il un Tribunal d’Instance renforcé ?” a-t-ildemandé en substance. Pas de réponsedu Ministre manifestement venu les mainsvides avec pour seul discours “C’est dé-cidé ! On ne peut donc pas y revenir !”.

Photo service communication, ville d’Hazebrouck

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ACTUALITÉS

Corridor multimodal : des élus agissent pour le désenclavement du territoire

Créé en 2006, le comité de pilotage pour ledésenclavement du territoire de Flandre-Lys s’est réuni en mai dernier à la mairie deMerville. Il se compose d’élus des com-munes situées entre Merville et Armen-tières.

Ce comité de pilotage est un groupe de ré-flexion sur les déplacements du corridormultimodal. Au cœur des ses préoccupa-tions : l'accessibilité à l'A25 et le désencla-vement ferroviaire.

La réunion du 4 mai dernier était centréesur la création d'une liaison La Gorgue/A25. Elle fait l’objet d’une étude commandée parle Conseil général du Nord.

LA RD 945 supporte plus de 10 500 véhi-cules, dont 14% de poids-lourds (essentiel-lement liés à l'activité de Roquette). Cetimportant trafic est généré en grande partiepar des déplacements entre la Flandre-Lyset la métropole lilloise.

L'étude propose quatre scénarii :

18 L'aménagement de la RD 945 pour cetrafic (difficilement défendable).28 La création d'une liaison LaGorgue/A25 passant au sud de la Lys (maisen zone habitée).38 Toujours la même liaison mais Nord de

la Lys (moins d’habitations mais plus d’in-vestissements).Pour ces deux scénarii : la liaison serait rac-cordée au projet d’échangeur “Portes desAnglais” près d’Armentières.48 La création d’un nouveau tracé auNord de la Lys mais qui n’irait pas jusqu’aunouvel échangeur mais réemprunterait laRD 945.

Au regard des chiffres, seul le second scé-nario paraît crédible. Il s’élèverait à 90 mil-lions d'euros. "A ces coûts là, une réellejustification par l'aménagement du territoireet le développement économique est né-cessaire", a insisté le maire d'Armentièreset Conseiller Général, Bernard Haese-broeck.

Lors de la réunion, les participants ont éga-lement estimé qu’il était important de pen-ser aux autres modes de transport.Jacques Parent s’est inquiété du devenir dubarreau fluvial qui semble en mauvaise voie

et a insisté sur le caractère prioritaire destransports sur le territoire. Le train est unmoyen idéal pour le désenclavement de laFlandre-Lys tant pour la population quepour l’activité économique (fret). Annie VanCortenbosch, maire de Sailly-sur-la-Lys etconseillère régionale, a dressé un rapide

état des lieux de la question dela réouverture aux voyageurs dela voie ferrée qui relie Lestrem àArmentières. La Région est dansl'attente de précisions de la partde Réseau Ferré de France(RFF). Il existerait un potentielde 3 000 voyageurs chaque joursur la ligne. Dans le projet, letransport de voyageurs devraitpouvoir cohabiter avec le fret.Ces projets mettent du temps àse concrétiser. Le comité de pi-lotage a également estimé quesa structure n’était pas suffisantepour faire entendre sa voix. Uneréflexion est donc entamée.

Depuis quelques mois, la municipalitéa lancé un débat sur le site internet dela commune sur la circulation en ville.Une base de données de photos depoints stratégiques a été mise enplace. Alimentée par les internautes etles élus, cette base de données permetde soulever quelques problèmes ren-contrés au quotidien par les Mervillois.

Après Caudescure, la digue d’Artois,ce sont les riverains des rues Bourno-ville et Duhamel Liard qui ont étéconviés à s’exprimer. La réunion s’esttenue en trois parties : le constat ;l’analyse et les remarques des rive-rains ; et enfin l’ébauche de pistes desolutions. Une cinquantaine de per-sonnes a assisté à la réunion publique,animée par Jacques Parent et BernardLoridan, assistés de représentants desservices techniques et de la Police mu-nicipale.

Trois problèmes ont été identifiés :l’abondance de la circulation, la vitesseet le stationnement. Les riverains ontéchangé divers témoignages. La circu-lation des cycles a également été évo-quée. Le code de la route n’est pasrespecté par les cyclistes qui emprun-tent le sens interdit. La solution seraitpeut-être d’instaurer un sens interdit àpartir de la rue du Pont de Pierre sauf“cycles” et d’une piste cyclable matéria-lisée. La pose de ralentisseurs a étéévoquée, ainsi que l’implantation d’unparking végétalisé. Les élus et les ser-vices de la commune vont étudier cespistes.

Une réunion publiquepour trouver des solutions

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ACTUALITÉSA PROPOS DU BUDGET 2010 :

Pas d'augmentation des taux d'imposition !

Au printemps, vient le moment des bilanset des budgets. Bernard Loridan, maire-adjoint aux finances et au développementdurable, présente le budget 2010..., sesespoirs et ses contraintes !

MI : A combien s'élève le budget de la

commune pour 2010 ?

Bernard Loridan : “En fonctionnement, le budget prévisionnel 2010 s'élève à 11.000.000 €. Pour rappel, les crédits ouverts en 2009 se sont élevés à 11 058 000 €. Sur cette somme, environ 10 000 000 € avaient été utilisés. Il s'agitdonc d'un budget où l'on veut absolumentcontenir les dépenses au niveau de 2009. Ce n'est pas chose facile car il y a des dé-penses en augmentation. Ainsi, le budgetvoté prévoit une hausse de 5,35 % de sescharges. Le contingent service incendie quinous est imposé passe aussi de 261.250 €à 316.000 €. La subvention au CCAS passeaussi de 530.000 € à 589.000 €. Cette aug-mentation a été rendue nécessaire notam-ment par le mauvais remplissage desRécollectines en 2009. Il faut préciser quele montant de cette subvention était stabledepuis 2003.”

MI : Comment comptez-vous vous y

prendre pour maintenir ce cap ?

BL : “Il faut donc d'une part faire des éco-nomies sur les charges à caractère général(- 140.000 €) et d'autre part absolumentcontenir la hausse des salaires et charges,en y intégrant les postes créés en 2009,celui de responsable des espaces verts etcelui de policier supplémentaire. Le coût dupersonnel (5.325.000 €) représente environ50 % du montant des dépenses prévues.Or, salaires et charges ne sont pas restrei-gnables et sont en augmentation méca-

nique. Les économies devront donc portersur toutes les dépenses. Je pense en parti-culier aux annonces et insertions, aux fêteset cérémonies, aux catalogues et imprimés,à l'énergie et aux carburants, en fournituresd'entretien, en fournitures administratives,sur la subvention à l'ECRH limitée à 122.000 € au lieu de 166.000 € en 2009grâce à une meilleure gestion.”

MI : Et pour les charges de

personnel...?

BL : “Il va falloir absolument limiter les rem-placements coûteux ainsi que les heuressupplémentaires. Mais de façon à garderune marge de manœuvre pour faire faceaux imprévus, il a été décidé de faire appelà des Contrats Uniques d’Insertion (CUI) etpar ailleurs à une main-d'œuvre extérieureau compte achats de prestations de ser-vices. Évidemment, moins on l'utilisera,mieux ce sera. En revanche, cette orienta-tion est en harmonie avec la politique de lamunicipalité puisqu'elle contribue à luttercontre le chômage à Merville, en parta-geant le travail.Toutes ces mesures de restriction ne tien-dront que si l'ensemble du personnel com-munal s'y associe pleinement. Le motd'ordre de tous doit être d'économiser. Jesais que je peux compter sur celui-ci car ils'agit du bien collectif. En cas d'échec, il yaurait forcément des conséquences soit surles investissements communaux soit sur lesimpôts locaux.”

MI : Et du côté des recettes ?

BL : “En ce qui concerne les prévisions derecettes de fonctionnement, il n'y a pas dechangement notable, puisque le conseilmunicipal a choisi de ne pas augmenter lestaux des impôts locaux. Par ailleurs, la sup-pression de la taxe professionnelle n'en-traîne pas encore pour cette année de

baisse de recettes puisqu'elle est intégrale-ment compensée. En ce qui concerne lesdotations et subventions, la règle en la ma-tière est la prudence qui veut que l'on neprévoit que celles que l'on est certain d'en-caisser dans l'année. Cela n'empêche pasévidemment de solliciter tous les orga-nismes possibles.”

MI : Parlons investissements. Le débat

d'orientation budgétaire fait état de

quelques projets structurants... Qu'en

est-il ?

BL : “Les dépenses prévues d'investisse-ments s'élèvent à 5.128.000 €, dont 600 000 € de remboursement du capitaldes emprunts antérieurs.Deux gros chantiers vont démarrer souspeu : d'abord la réalisation d'une nouvellesalle de sports (gymnastique et sports decombat) au Sart (1 940 156 € prévus cetteannée), puis le début de la réhabilitationdes bâtiments du complexe Victor Hugoavec l'installation dans une partie réaména-gée de la halte-garderie (875.682 €).Les autres grosses dépenses prévuesconcernent les travaux de réfection de lasalle Duhamel Laforge devenue salle JeanSohier (151 438 €), la réhabilitation du 1er

étage de la Poste pour regrouper tous lesservices liés à l'emploi (225 605 €) avec as-censeur et chaufferie, le solde des travauxde restauration de l'église (58 998 €), destravaux divers dans les bâtiments (331 584€), la voirie (156 224 €), les corridors biolo-

giques (170 000 €), la 1ère tranche des tra-vaux FISAC (études, aménagements,chalets) (160.301 €).Pour couvrir ces dépenses, on fera notam-ment appel aux versements des subventions prévues (688 727,47 €), à l'autofinancement et à un emprunt de 2.000.000 €”.

Le budget complet sur :

www.ville-merville.fr

Page 8: Merville Infos N°34

INTERCOMMUNALITÉ

Économie, aménagement, tourisme, environnement, jeunesse, culture... autant de domaines dans lesquels intervient la Communautéde Communes Flandres-Lys. Depuis 2008, c'est Marc Delannoy qui est à la tête de l'institution. Deux ans après son élection, nousavons décidé de rencontrer le président pour faire le point sur les projets qui lient la Communauté de communes et Merville.

MI : Pouvez-vous nous présenter rapide-

ment la Communauté de Communes

Flandre-Lys ?

Marc Delannoy : La Communauté deCommunes Flandre-Lys est particulièredans le sens où elle compte parmi les com-munes adhérentes quatre communes duNord (Estaires, Merville, Haverskerque etLa Gorgue) et trois communes du Pas-de-Calais (Lestrem, Fleurbaix et Laventie) etpeut être prochainement Sailly sur la Lys.On se retrouve donc sur deux départe-ments avec deux territoires différents. C’estune particularité qui ne simplifie pas forcé-ment un certain nombre de démarches,mais que je considère comme une richesseparticulière et originale puisqu’on est lespremiers en France dans ce cas.

MI : Dans quel esprit travaille-t-on en

Communauté de Communes ?

MD : Notre fonctionnement, auquel je tiensparticulièrement, c’est de voir un territoiredans son ensemble. A la Communauté decommunes, on a à cœur d’apporter des dé-veloppements dans tous les domaines sansvouloir favoriser telle ou telle commune. Iln'y a pas de petites communes, toutes bé-néficient des mêmes aides. On se doitd’être excellents, les meilleurs possibles surun territoire. Je pense que les élus perçoi-vent cette nouvelle approche qui n’est plusde vouloir amener à soi des développe-ments sur sa propre commune, mais d’avoirun développement au travers duquel cha-cun puisse se retrouver. Et le maire de Mer-ville, M. Jacques Parent, y est très sensible.

Il est important de ne pas voir uniquementsa commune, mais d’avoir une vue pluslarge. Bien entendu, cela ne veut pas direqu’on laisse les communes derrière. Cequ’on peut souligner, c’est l’esprit dans le-quel les délégués se retrouvent et tra-vaillent en Communauté de Communes.Chacun peut faire part de ses souhaits, deses attentes et être entendu. Il faut préser-ver cet esprit communautaire et faire ensorte que chaque délégué se sente consi-déré à travers la Communauté de Com-munes.

MI : Vous avez longtemps été le maire de

Lestrem, mais vous avez récemment

laissé votre place. C'est pour vous

consacrer d'avantage à votre poste de

président de la Communauté de com-

munes ?

MD : J’étais maire de Lestrem depuis 21ans, il était sage de passer le relais. Celame laisse plus de disponibilité pour la Com-munauté de Communes. C’est une tâchepassionnante que d’avoir pour objectif ledéveloppement d’un territoire plus largequ’une simple commune. Le rôle du prési-dent est de faire en sorte que la structurepuisse évoluer de manière harmonieuse surun territoire bien défini de manière à per-mettre à ce territoire de se développer dansles différents domaines.

MI : Quelles sont les missions de la

Communauté de communes ?

MD : La mission que l’on considère pre-mière est le développement économique. Ily a aussi d’autres missions importantes,telles que le développement touristique

Entretien avec Marc Delannoy : “Avoir pour objectif le développement d'un territoire est une tâche passionnante”

8

Page 9: Merville Infos N°34

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bien entendu, tout ce qui a trait au dévelop-pement durable et également la jeunesse.

MI : Sur quels dossiers la Communauté

de Communes et Merville travaillent-ils

ensemble ?

MD : Merville est particulièrement concernéen terme de développement économique.La Communauté de communes mène ledossier concernant la friche Engrais NordFrance. Une partie de ce site sur la routede la Gorgue sera revitalisé puisque l’entre-prise TMP a signé l’acquisition de ce sitepour le réhabiliter et ensuite mener une ac-tivité en terme industriel. Et l’autre partie,route d’Estaires, est en cours d'étude avecles élus de Merville. On doit à tout prix ré-sorber ces friches et trouver les meilleuressolutions.

L'autre dossier important en terme de dé-veloppement économique, c'est la zoned’activités des Petits Pacaux. Le permisd’aménager pour cette zone vient d'être ob-tenu. On travaille de telle manière à pouvoirlancer l’appel d’offre pour viabiliser ce sec-teur par phase et pour permettre l’accueilde nouvelles entreprises sur le territoire de la Communauté de Communes Flandre-Lys et plus particulièrement surMerville. D'ailleurs, on a déjà des contactsavec des entreprises qui vont s’y installer.Le point essentiel c’est bien le développe-ment économique pour Merville. Ensuite ily a quantité d’autres mesures qui viennenten complément.

MI : Quelles sont-elles ?

MD : Un point important pour Merville,comme pour les autres communes, c’est ledéveloppement durable. On voudrait mettrel’accent sur les liaisons douces, la trameverte et bleue et également le chemin dehalage qu’on souhaiterait pouvoir aména-ger et réhabiliter pour permettre une conti-nuité du cheminement le long de la Lys.

On a ensuite le dossier qui concerne la col-lecte et le traitement des déchets. Le faitque Merville ait rejoint la Communauté deCommunes en terme de fonctionnementpour la collecte des déchets facilite nos in-terventions auprès du SMICTOM. Celanous donne du poids auprès du SMICTOMpour aboutir dans nos démarches. Cela

concerne Merville tout particulièrement,mais aussi les autres communes en vued’arriver à un meilleur service avec descoûts plus raisonnables.

Il y a aussi des actions qui sont mises enplace telles que le relais assistantes mater-nelles pour lequel la Communauté de com-munes assure le fonctionnement. Les villes,elles, se chargent de mettre à dispositionles locaux qui permettent cette activité. Ontravaille en lien étroit avec chacune descommunes et Merville, sur ce domaine, vaprobablement nous proposer une solutionen terme de locaux qui correspondrait par-faitement aux exigences de la CAF.

Concernant le logement, il y a un certainnombre de mesures qu'on ne doit pas ou-blier qui concernent le Pass-foncier. LePass-foncier aide les primo-accédants àbénéficier de conditions favorables dansleur plan de financement pour l'achat d'unemaison et d'un terrain. Ils bénéficient d'uneTVA réduite à 5,5%, et il leurest offert de rembourser lamaison dans un premiertemps. Une fois la maisonremboursée, ils peuventrembourser le terrain. LePass-foncier est importantpour Merville avec la ZAC“Les jardins de Flandre”.

Toujours dans le domainedu logement, la Commu-nauté de communes a misen place le PACT MétropoleNord pour éradiquer l'insalu-brité des logements. LePACT Métropole Nord per-met de faire un diagnosticd'insalubrité et propose dessolutions pour résoudre ceproblème.

Enfin, nous avons les fonds de concours demontants importants qui permettent d’ac-compagner chaque commune dans un pro-jet. On a par exemple, un fonds deconcours de 50.000 euros en direction desénergies renouvelables. Il y a aussi unfonds de concours de 250.000 euros sur lemandat pour accompagner la commune surun projet conséquent. A charge pour

chaque commune de définir le projet qui luitient à cœur.

MI : Quels sont les projets à venir ?

MD : Plusieurs projets sont en coursd'étude. Certains attendent des réponses.Prochainement, la Communauté de com-munes s‘engagera pour la réalisation dunouveau refuge sur le territoire de Mervilleen lien avec la SPA. La Communauté decommunes mettra à disposition les locauxclés en main.

Une autre question à régler, c’est celle del’accueil des gens du voyage. Il faut souligner que les élus de Merville nous ontproposé un terrain pour les aires de grand passage. Il appartient maintenant à la Communauté de Communes de voir comment aboutir. Il faut se charger de l'acquisition, voir si il y a compatibilité avec le secteur proche et ensuite aménager le terrain par rapport aux obligations.

Une réflexion est aussi menée autour duPoint d'Accès au Droit que Merville veutproposer. C'est un service de proximité quipermettra aux personnes qui rencontrentquelques difficultés de trouver une réponseet de ne pas devoir aller trop loin pour cela.Lors de la dernière séance de conseil com-munautaire, j’ai obtenu des délégués d’ai-der Merville à mettre en oeuvre ce service.

INTERCOMMUNALITÉ

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Fini les traditionnels bleus, les vêtements detravail se féminisent. Vestes cintrées,coupes près du corps, l'Ascenseur innoveen créant une gamme de vêtements de tra-vail pensée pour les femmes. Pour cette en-treprise présente à Merville depuis le débutdes années 80, c'est une démarche inéditeavec un certain nombre d'enjeux écono-miques.

Le processus de féminisation s'est fait endeux étapes clés. En 2007 d'abord, la Fé-dération Française du Bâtiment (FFB) mèneune opération nationale pour attirer lesfemmes dans les métiers du bâtiment. Lorsde cette campagne de recrutement, plu-sieurs difficultés apparaissent et notammentconcernant les vêtements de travail. Troplarges, trop grands, ils ne sont pas adaptésà la morphologie féminine et ne sont pluspar conséquent sécurisants. L'Ascenseur

L'Ascenseur : une entreprise qui innove

ECONOMIE

décide donc de creuser l'idée et proposeune transformation des vêtements mascu-lins vers le féminin. Mais la crise passe parlà et les modèles créés par l'entreprise netrouvent pas preneur. Puis en 2009, toujourssous l'impulsion de la FFB, une campagneest organisée pour redorer l'image des mé-tiers du bâtiment. A cette occasion, un reloo-king a été fait pour donner un style plusjeune et plus esthétique aux vêtements.

C'est ainsi que l'Ascenseur s'est mis à tra-vailler en collaboration avec l'Esmod, écolede stylisme de Roubaix. Une soixantained'étudiants en deuxième année ont alorsélaboré des projets créatifs autour de la fé-minisation et de l'esthétisme des tenues.Ressortent de cette initiative, vingt es-quisses retenues par Philippe Lefebvre, gé-rant de l'Ascenseur, et son équipe. Lesesquisses sont ensuite devenues réalité.

Pendant quinze jours, les étudiants sontvenus à Merville pour donner vie à leurscréations. Si les modèles sont confection-nés, ils restent très futuristes et ne sont pasencore homologués. Cependant, un défiléde mode organisé en juin prochain à Lilleviendra présenter au monde du bâtimentces idées novatrices.

Avec cette démarche, l'entreprise mervil-loise veut se démarquer et attirer l'attentiondes sociétés du BTP et éventuellementétendre la féminisation aux autres secteursindustriels. Pour l'instant, sur les 880 clientsde l'entreprise, seuls deux d'entre eux com-mandent des vêtements de travail féminins.

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ECONOMIE

Les premiers coups de pioche du magasin Lidl ont eu lieu début juin.

Cinq mois de travaux sont nécessaires avant ouverture.

Depuis la mi-avril, Au bon bec, magasin debonbons haut en couleurs a vu le jour àMerville. Maria Preti propose aux mervilloisun large choix de sucreries. Bonbons à lapièce, dragées, gâteaux de bonbons oucompositions pour toutes occasions (fêtes,

Au bon bec :

le nouveau paradis des gourmands

mariages, baptêmes...) raviront petits etgrands gourmands.

Sylvia Sonneville et Adeline Mezzina ont re-pris les commandes du Dagobert. Aprèsplusieurs mois de fermeture, la friteriesnack à rouvert ses portes le 17 mai der-nier. Les deux jeunes femmes originairesd'Haverskerque proposent aux clients lestraditionnelles frites, mais aussi sand-wiches, hamburgers, paninis...

Le Dagobert change de propriétaires

Au bon bec est ouvert du lundi au sa-medi de 8h à 12h et de 13h30 à 19hainsi que le dimanche matin.

Le Dagobert vous accueille tous les midisdu lundi au samedi de 11h30 à 14h et tousles soirs du mardi au dimanche de 18h30à 20h en semaine et de 18h30 à 22h30 leweek-end.

Renseignements : 03.28.40.53.20

Pizzeria le Vieux Fournil  :

fini le camion  !Vincent Hennon, propriétaire du camion àpizza Le Vieux Fournil, s’est sédentarisé eta investi les murs du 20 avenue Clémen-ceau, face à son ancienne implantation.

Le Vieux Fournil est ouvert du mercrediau vendredi de 18h30 à 21h et le week-end de 18h30 à 22h. Réservations pos-sibles au 06 80 48 19 55.

Depuis le 10 mars 2010, le café La Tavernesitué place Jean-Baptiste Lebas a changéde propriétaire. Joëlle et Serge Hertsoenont réalisé un rêve de longue date en repre-nant l’établissement. Déjà, ils ont des pro-jets plein la tête notamment des travaux derénovation, un projet d’extension pour ins-taller un coin brasserie…

La Taverne  : Du nouveau au comptoir

Ouvert du mardi au dimanche et les joursfériés, à partir de 8h.

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EMPLOI

Point sur les jobs d’été

La publicité des jobs d’été a été faite pardeux moyens : le site de la ville et le Mer-ville infos. En tout, ce sont 85 candida-tures (hors Centres de loisirs gérés parSac au Dos) qui sont parvenus au ser-vice Ressources Humaines de la Com-mune.

Vu le nombre de candidatures, EvelyneCollier, maire-adjointe à l’Emploi et JulieVandoolaeghe, directrice des Res-sources Humaines, ont été dans l’obliga-tion de mettre en place un “règlement”.La sélection s’est déroulée en troisétapes selon différents critères de rejet :8 Etape 1 : candidat mineur ; ne rési-dant pas à Merville ; candidat ayant euplus de trois fois en suivant un job d’été.8 Etape 2 : absence de lettre de moti-vation ou pas de curriculum vitae ; plusdedeux ans en suivant ; date-butoir nonrespectée.8 Etape 3 : compétences requises nonremplies et disponibilités ne convenantpas.

A l’issue de ces trois étapes, il restait 30candidats pour 15 postes à pourvoir. Leschefs de service ont alors fait leur choixpar niveau de compétence pour les fonc-tions demandées. Le tout a été proposéau bureau municipal.

Il faut souligner que le nombre de jobsd’été a considérablement baissé par rap-port à 2008 et 2009. En effet, la munici-palité a pris, cette année, la décision dedonner la priorité à des contrats aidés.Récemment, plusieurs jeunes ont ainsiintégré les services communaux enContrat Unique d’Insertion. Les rempla-cements pour congés sont donc moinsnombreux.

AIREME : Pour faciliter l’emploiCréée en 1987, aujourd’hui présidée parJean-Paul Goudaliez, l’Association Intermé-diaire Relais Emploi de Merville et Environs(AIREME) a pour objet de permettre à despersonnes sans emploi, rencontrant des dif-ficultés sociales et professionnelles de bé-néficier d’un contrat de travail en vue defaciliter leur insertion. La mise à l’emploi sefait par la mise à disposition des personneschez des particuliers, collectivités ou entre-prises pour réaliser des travaux de courtedurée, rémunérés au SMIC horaire.

Les demandeurs d’emploi inscrits à l’AI-REME peuvent donc bénéficier de missionsintérimaires mais également d’un accompa-gnement social. Il est également possiblede bénéficier de formations, voire d’entre-prendre une Valorisation des Acquis parl’Expérience (VAE).

Pour les employeurs, le système est trèssimple. Quel que soit le type de travail àréaliser (ménage, repassage, petit jardi-nage, petit bricolage, garde d’enfant de +de 3 ans…), ponctuel ou régulier, l’AIREMEtrouve la personne nécessaire et s’occupede toutes les formalités administratives. Deplus, il peut bénéficier d’un crédit ou d’uneréduction d’impôt de 50%.

En 2009, 102 personnes ont bénéficié des19 122 heures de mises à disposition pro-posées par l’AIREME, équivalent à environ10,5 temps plein.

L’AIREME est dirigée par Fatima Deram,assistée d’Aurore Charlet pour le secréta-riat, de Magali Prévost pour la comptabilité.Marie-Blanche Soen est en charge du voletinsertion.

Pour toute information : AIREME 3 rue des Prêtres Merville - 03 28 49 62 54.Dans le prochainMerville Infos, unarticle seraconsacré au Par-tenariat autour del’emploi entre lacommune et di-verses structureslocales ainsi qu’àla présentation deMaurine Dubois,

chargée de mission en temps partagépour SESAME au sein d’IDEES et l’ac-compagnement social au CCAS.

Lors de sa ré-cente déclara-tion au FIPH, lacommune atteintle taux de 6%d’emploi de per-sonnes handica-pées. Cecis'inscrit dans lavolonté commu-nale de dévelop-pement durable

notamment par son objectif social, via sapolitique d'intégration et de non discrimina-tion (plus de contrats d'avenir recrutés dansle cadre de leur reconnaissance MDPH - exCOTOREP) couplée avec la passation demarché avec des entreprises adaptéespour l'achat de fournitures administratives.

Emploi des personneshandicapées

Dans le cadre de la préparation du budget2010, il est apparu que le poste de dépensesliées au remplacement du personnel commu-nal est en constante augmentation. En 2009,il a été pourvu 16000 heures de remplace-ment ce qui représente la somme de 134 000euros (à laquelle s’ajoute le salaire des em-ployés remplacés pour les absences decourte durée). Devant faire face à descontraintes budgétaires (lire en page 7), lamunicipalité a décidé de réorganiser son sys-tème de remplacement et de recourir à unprestataire pour pourvoir ces remplace-ments. Un appel d’offre a été lancé en juin.Il s’agit de répondre au mieux à la demandesociale des Mervillois et d’équilibrer le par-tage des heures de remplacement afin depermettre au plus grand nombre d’en béné-ficier.

Externalisation des remplacements

L’équipe de l’Aireme

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URBANISME

Pas moins de treize fêtes des voisinsétaient organisées le vendredi 28 mai der-nier : rue Bournoville, impasse des marron-niers, Jardins de Flandres, rue de Fer, ruedu Docteur Rousseau, rue d’Aire, rue desLilas, rue Ferdinand Capelle, rue Marcel Le-febvre, à l’Oiseau Perdu, à l’ancienne églisede Caudescure, au Centre Social JacquesBrel et aux Récollectines (avec la Maisond’enfants Saint-Victor).

Depuis 2007, l’ADIL (Agence Départe-mentale d’Information sur le Logement)a mis en place un numéro vert “anti-ex-pulsions”, le 0 800 359 359.L’ADIL a pour mission d’assurer desconsultations gratuites accompagnéesd’un suivi juridique, en vue de régler lessituations le plus en amont possible.Cette action concerne autant les pro-priétaires que les locataires, du secteurprivé ou social, de manière préventiveou curative.Bien souvent, l’expulsion peut-être évi-tée, notamment par la mise en placed’un apurement permettant au locataireet au propriétaire, d’éviter l’expériencedouloureuse et onéreuse d’une expul-sion.

L'ADIL reçoit sur rdv au CCAS

de Merville. Contactez Cathy

Vermeulen au 03 28 50 35 60

Initiatives personnelles, soutenues par lacommune, ces fêtes ont été un franc suc-cès. Que de chemin parcouru depuis 2008,où seule une fête avait été organisée par lamunicipalité, rue du Pont de Pierre !

Vu l'engouement des habitants, GéraldineHamelin, maire adjointe au développementdes services de proximité, prépare déjàl'édition 2011...

Fête des voisins  : un véritable succès  !

Page 14: Merville Infos N°34

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Trottoirs

Plusieurs travaux ont eu lieu sur la voiriecommunale : trottoirs et bordurations ruede Fer et rue du Rinchon ; nouvelle voirieaux Cronbillons, route de Caudescure.

Point d’Accès au Droit

La salle du chauffoir est en pleine mutation. Bientôt elle accueillera le Point d’Accès au Droit (lire en page 5). Menuiseries, peintures et électricité, touta été rénové.

Police municipale

Les bureaux de la Police Municipale ontété agrandis. Désormais, le local compteun accueil et deux bureaux ainsi que desvestiaires.

Coupes d’arbres en ville

La commune a confié, cet hiver, à l’Agence Régionale de l’Office Nationale des Forêts le soin d’examiner212 arbres choisis par les servicestechniques et implantés dans différentssites de la ville.L’objectif de cet examen était de vérifierl’état sanitaire et mécanique des arbresafin d’assurer la sécurité du public etdes riverains tout en préservant, autantque possible, le patrimoine arboré.L’examen a préconisé l’abattage de 52 arbres malades. Les services techniques ont procédé à ces abattagesen février et mars derniers.De nouvelles essences, étudiées par lenouveau responsable des espacesverts, seront replantées à l’automne.

Accès parking

Pour les utilisateurs des salles commu-nales rue Gambetta (centre social, sallede musique…), la commune a prévuune solution de stationnement. Pouréviter l’engorgement de la rue Gam-betta, il est désormais possible de sta-tionner sur le parking entre la salleJean-Sohier et la salle Pierre-Sizaire,un chemin de cailloux a été aménagé .Pour le soir, il est éclairé par leds avecun système de détection de présence.

Toilettes

Des toilettes publiques ont été installées quai des Anglais, à proximité dela Place et des Prés de la Ville. Cette installation s’inscrit dans le cadre dela première tranche du FISAC (Fonds d’Intervention pour les Services, Ar-tisanat et le Commerce).

Prés de la ville

La gestion différenciée des espaces verts se traduit aux Présde la ville par des espaces laissés à la nature (faune etflore). Pour faciliter toutefois lapromenade des allées ont été dégagées.

Page 15: Merville Infos N°34

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CITOYENNETÉ

Dans le précédent Merville Infos, un articlerelatait l’obtention du prix du civisme del’école locale de Jeunes Sapeurs Pompiers.La promotion 2010 continue de tenir le hautde l’affiche en décrochant le brevet dansson intégralité. Félicitations à Julien Logié,Nicolas Hasbrouck, Rodolphe Chrétien, Cy-rille Cleenwerck et Simon Dieussart.

Le 29 mai à Bourbourg, la remise des bre-vets s’est faite sous la présidence deJacques Parent, maire de Merville etconseiller général du Nord, représentantBernard Derosier, Président du Conseil Gé-néral du Nord, Président du Conseil d’Ad-ministration du Service Départemental

d’Incendie et de Secours. Jacques Parents’est déclaré honoré de cette confiance ets’est avoué très sensible à l’esprit de soli-darité et de camaraderie régnant au seindes sapeurs-pompiers. D’autant plus queMerville compte une section JSP très dyna-mique.

Reprenant sa casquette d’administrateur duSDIS, Jacques Parent fit un bref tour d’ho-rizon des sections JSP du département.“Notre département comporte 47 sectionsJSP et représente quelque 841 jeunes sa-peurs pompiers qui suivent pendant 4 ansdes cours théoriques et pratiques. Vous êtes 166 jeunes de 4ème année rete-

Remise des Brevets aux Jeunes Sapeurs Pompiers :

100 % de réussite pour l’école Mervilloise

nus pour ce brevet. C’est aujourd’hui pourvous un moment important : la concrétisa-tion de 4 années d’engagement intense, 4années de sacrifices parfois… “

Il rendit également hommage aux associa-tions locales qui gèrent l’activité des jeunessapeurs pompiers avec l’appui du SDIS quifinance l’habillement : elles sont de véri-tables “écoles de la citoyenneté et de l’en-gagement”.Le pourcentage de réussite au niveau duDépartement s’élève à 60 %. La sectionmervilloise peut donc être fière de son résultat.

L’école locale n’a d’ailleurs pas fini de faireparler d’elle. L’un de ses jeunes, JulienLogié, a décroché la première place auconcours régional à Laon, le jour même. Ilest sélectionné pour l’épreuve nationale.

Page 16: Merville Infos N°34

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Depuis le début des années 1980, le CentreCommunal d'Action Sociale (CCAS) de Mer-ville propose tout un ensemble de servicesqui vise à favoriser le maintien à domiciledes personnes à autonomie réduite. Per-sonnes âgées et personnes handicapéespeuvent ainsi bénéficier de services, tels quel'aide à domicile ou le portage de repas.

Régine Dufossé, responsable du pôle per-sonnes âgées et handicapées du CCAS, està la tête de ce service qui compte une ving-taine de salariés. Cette aide au maintien àdomicile est là pour essayer de rendre auxgens la part d'autonomie qu'ils ont perdue.Les services varient donc en fonction desbesoins des personnes. Aide au lever, aucoucher, aide au ménage, à la préparationdes repas ou à la toilette, les missions desaides à domicile sont très variées et la poly-valence des agents du CCAS est essen-tielle. N'étant pas médicalisée, l'aide àdomicile proposée par le CCAS est bien dis-

Service d'aide à domicile du CCAS : rendre une part d'autonomie

SERVICES

tincte de celle du service de soins infirmierde l’ADAR. En plus des aides pratiques, lesagents jouent également un rôle social im-portant. Sept jours sur sept et ce pendanttoute l'année, ils côtoient les personnes bé-néficiaires du service. Parfois, ils sont leurseule visite et des liens humains deconfiance et d'intimité se créent entre agentset bénéficiaires.

En 2009, les aides à domiciles du CCAS ontcontribué au maintien à domicile de 50 per-sonnes grâce au service prestataire. 30 per-sonnes ont également bénéficié du servicemandataire et 97 personnes du portage desrepas à domicile. Les personnes qui fontappel au service d'aide à domicile peuventbénéficier d'aides de la part du Conseil Gé-néral avec l'aide personnalisée à l'autonomie(APA) et de la part des caisses de retraite oudes caisses de retraite complémentaire. Uneaide est également accordée en cas de sor-tie d'hospitalisation.

Actuellement, le service d'aide à domicile duCCAS est en pleine restructuration. LeCCAS veut redynamiser le service existantet aller plus loin dans la qualité. Cela va pas-ser non seulement par le maintien de la qua-lification du personnel grâce à la formation,mais aussi par l'amélioration du relationnelavec les personnes âgées afin de mieuxtenir compte de leurs besoins et surtout deleurs envies. Du côté du portage de repas,le service va passer en liaison froide en 2011pour améliorer la sécurité alimentaire.

La résidence-services “les Récollectines” aouvert ses portes en mai 2009. Un peu plusd'un an après, des logements restent en-core vacants. Pour remplir la résidence,une campagne de communication a été or-ganisée. En mars dernier, les Mervillois de60 ans et plus ont ainsi reçu dans leursboîtes aux lettres un dépliant présentant larésidence, ses services et ses avantages.2000 lettres ont été envoyées. Cette campagne de communication organi-sée par le CCAS met en avant les spécifici-tés de la résidence. C'est l'occasion detoucher un public au profil différent et de dy-namiser d'avantage la résidence. “Il ne fautpas attendre d'avoir perdu son autonomiepour intégrer la résidence”, explique RégineDufossé, responsable du projet. “Des nou-veaux résidents, plus jeunes peuvent êtremoteurs de différentes choses. Ils peuventapporter des envies nouvelles au collectif etles activités s'adapteront.” Il faut aussi cas-ser l'image que les gens auraient tendanceà se faire. “Les Récollectines ne sont pas

La résidence-services “Les Récollectines” en quête de dynamismeune maison de retraite bis”, affirme RégineDufossé. La résidence n'est pas médicali-sée, c'est un habitat sécurisé où les loca-taires sont autonomes. Les résidentsrestent actifs dans les décisions.” Sanscontraintes, ni règlement intérieur, la rési-dence-services de Merville offre un servicepersonnalisé et un accompagnement indi-vidualisé des résidents. Tous sont libres dechoisir leurs activités et leur emploi dutemps.

Habiter la résidence présente également uncertain nombre d'avantages pour les loca-taires. Une animatrice est présente en per-manence dans les locaux. Elle assure lesanimations ponctuelles, ainsi que le lienavec les familles. Un service d'appel d'ur-gence est également mis en place pour lasécurité de chaque résident. Enfin, le ser-vice convivialité de la ville se charge dutransport, de l'organisation de sorties et desactivités en club. Les Récollectines asso-

La parole aux résidents“Je m'y suis habituée tout de suite. Il n'ya aucune différence entre ici et mon an-cienne maison. J'ai moins de travail.”Renée Berthe

“On est mieux ici qu'à la maison de re-traite. On se sent chez soi.”Paulette Hue“Je ne voulais plus rester seule donc mesenfants se sont renseignés sur la rési-dence. J'ai ensuite pu visiter. J'ai tout desuite été séduite.”Christiane Rogerez

“On est ici à la maison. J'ai mes meubleset je peux même garder mon chien.”Andrée Masquelier

“On est libre, c'est beaucoup pour unepersonne qui a encore toute sa tête. Onpeut s'occuper et il y a une bonne en-tente entre résidents. On se parle tous.”Madeleine Cremerie

“On est moins seul et si on a besoind'aide, on peut appeler. Je participe auxanimations qui me plaisent. Quandquelque chose m'intéresse, c'est un plaisir.”Odette Tullifer

cient donc à la fois convivialité, indépen-dance, sécurité et confort.

Suite à cette campagne de communication,les personnes intéressées se sont rappro-chées du CCAS. Au total, 34 familles sontvenues visiter individuellement la rési-dence. L’inauguration aura lieu le 7 juillet.

Page 17: Merville Infos N°34

17

Qu'est-ce que

l'agriculture biologique?

L'agriculture biologique est un système

de production agricole basé sur le res-

pect du vivant et des cycles naturels.

Elle gère de façon globale la production

en favorisant l'agrosystème mais aussi

la biodiversité, les activités biologiques

des sols et les cycles biologiques. Pour

atteindre ces objectifs, les agriculteurs

s'interdisent l'usage d'engrais et de pes-

ticides de synthèse. Ils misent plutôt sur

la rotation des cultures, l'engrais vert, le

compostage ou l'utilisation de produits

naturels.

Qu'est-ce que

le commerce équitable?

Le commerce équitable est un partena-

riat commercial fondé sur le dialogue, la

transparence et le respect. L'objectif est

de parvenir à une plus grande équité

dans le commerce mondial. Il contribue

au développement durable en offrant de

meilleures conditions commerciales et

en garantissant les droits des produc-

teurs et des travailleurs marginalisés,

tout particulièrement au Sud de la pla-

nète. Les organisations du commerce

équitable s'engagent activement à sou-

tenir les producteurs, à sensibiliser l'opi-

nion et à mener campagne en faveur de

changements dans les règles et pra-

tiques du commerce international

conventionnel.

Qu'est-ce que

le marché bio ?

Depuis mai dernier, la place du kiosque

est investie chaque samedi matin par un

petit marché bio, dénommé “Au Bio

Marché de Merville”. Du producteur et

maraîcher au coton et cosmétiques bio

en passant par la viande, le commerce

équitable… quelques étals s’offrent

ainsi chaque semaine aux Mervillois.

La création de ce marché des produits

issus de l’agriculture biologique et du

commerce équitable, certifiés “AB”

(Agriculture Biologique) s’inscrit dans la

politique Développement Durable de la

commune et de son Agenda 21.

Le règlement de ce marché a été soumis

au vote du Conseil Municipal. C’est vo-

lontairement un petit marché car il ne

s’agit pas de mettre en concurrence des

petits producteurs et revendeurs. Les

commerçants participants doivent éga-

lement avoir une démarche d’animation,

d’information, et de formation concer-

nant la qualité de l’alimentation, la santé,

la qualité de vie, la liaison avec le déve-

loppement local et rural.

Le monde agricole est en pleine mutation. Démocratisation de l'agriculture biologique, du com-

merce équitable, respect de la nature, vente directe. Toutes ces transformations influent sur les

pratiques et sur la consommation. A l'heure du changement, nous avons choisi de mettre en lu-

mière ce qui se passe à Merville en matière d'agriculture biologique et de commerce équitable.

A noter que la société Scolarest rete-

nue pour confectionner les repas au

sein de notre cuisine centrale s’est

engagée à faire progresser les repas

bio et à acheter des produits issus du

commerce équitable.

Page 18: Merville Infos N°34

18

Rencontre avec Gérard Petitprez, un agriculteur en conversion bio

“Pour moi, l'agriculture bio c'est l'avenir”2010 marque le passage au 100% bio pourGérard Petitprez. Après les fruits et les lé-gumes, c'est au tour des œufs d'obtenir lelabel bio d'ici la fin de l'année. Pour le Mervil-lois, l'agriculture biologique c'est un retour auxfondamentaux agricoles. “A force de vouloirproduire plus, on finit par en oublier les bases”,explique-t-il. “C'est ce que nos parents ou nosgrands parents faisaient, il n'y apas de raison qu'on ne sachepas le faire aujourd'hui.” Avec 5 hectares deterre, la conversions'est faite progressi-vement et naturel-lement pourl'agriculteur. De-puis 15 ans, il pra-tique uneagriculture, sansinsecticides et avecle minimum de trai-tements. Le passageau bio était la suite lo-gique. Pour des raisonséconomiques d'abord, maisaussi par goût. La conversion aduré un peu plus de deux ans, le temps delaisser les terres se reposer et devenirpropres. Il a fallu également remplacer l'en-semble des pesticides habituellement utiliséspar des méthodes naturelles. Les déjectionsanimales et le compost remplacent les engraischimiques. La culture sur bâche et la cultureune année sur deux évitent l'utilisation dedésherbants. Les fongicides deviennent in-utiles grâce à la densité faible de semence surla parcelle qui permet d'améliorer l'aération etpar conséquent diminuer le risque de mala-dies. Enfin, les coccinelles présentes dans leshaies font office d'insecticide. Cette transitiona été assez simple pour l'agriculteur qui avaitdéjà banni les engrais chimiques de sa pro-duction agricole. Pour son exploitation, Gérard Petitprez s'estinspiré d'un principe originaire du Bénin : le

principe Songhaï. Ce principe veut quechaque production agricole génère des dé-chets. En associant les différentes produc-tions, chacune bénéficie donc des déchetsdes autres. Ainsi, les déchets de légumesvont servir à nourrir les animaux, les déjec-tions des animaux vont servir comme en-grais, et ainsi de suite. Ce principe associé

aux techniques naturelles d'entre-tien permet de faire de pré-

cieuses économies. A partl'achat de semences,

Gérard Petitprez n'aplus aucune dépensepour sa productionde fruits et de lé-gumes. L'agricul-ture bio respectedonc non seule-ment la nature maisn'est pas plus coû-

teuse pour autant. Ces économies réali-

sées permettent aussiaux consommateurs

d'avoir des produits biolo-giques, cultivés dans le respect de

la nature à un prix plus qu'abordable. Les prixpratiqués par l'agriculteur sont comparablesà ceux exercés par l'agriculture convention-nelle. La clientèle que s'était constituée Gé-rard Petitprez au fil des années n'a pas hésitéà le suivre dans son pari bio. Aujourd'hui, elleaurait même tendance à augmenter. Al'heure où l'ensemble du monde agricolereste réticent vis à vis de l'agriculture biolo-gique, Gérard Petitprez montre qu'il est pos-sible de changer les pratiques.

Vous pouvez retrouver les produits de Gé-rard Petitprez sur les marchés de la région :8 Le marché bio de Merville le samedi matin8 A Hazebrouck le dimanche matin8 Le marché du terroir de Boeschèpe les 1er

et 3ème mardis de chaque mois8 A Etaples le mardi et le vendredi8 Les produits sont également vendus à laferme les lundis, jeudis et samedis de 16h à 18h68 rue Cochette à Merville. Renseignements :03.28.49.62.31

AMAP une solution pour

préserver l'agriculturepaysanne

Depuis 2007, dans le Nord/Pas-de-Ca-lais, les AMAP fleurissent. Ces Associa-tions pour le Maintien de l'AgriculturePaysanne permettent de favoriser l'agri-culture locale et biologique qui a du malà subsister face à l'agro-industrie. En troisans, une douzaine d'AMAP a déjà étécréée dans le département.Le principe d'une AMAP est simple : ils'agit d'un contrat passé entre producteuret consommateur. Pendant la saison etde manière périodique, le producteur metles produits frais à disposition des parte-naires qui constituent leur panier enéchange d'un versement mensuel. Le prixdu panier est fixé de manière équitable. Ilpermet au producteur de couvrir ses fraisde production et d'avoir un revenu fixe dé-cent, tout en étant abordable par leconsommateur. Parallèlement à cela, leconsommateur et le producteur peuventégalement se mettre d'accord sur les mé-thodes agronomiques à employer. En Flandre intérieure, l'AMAP la plusproche se situe à Borre. L'AMAP du BeauPays a vu le jour le 19 juin 2009. GrégoryDelassus, éleveur de porcs, propose ainsichaque mois à ses partenaires un colisde cinq kilos de viande bio pour un mon-tant de 50 euros environ. Les AMAP associent ainsi la qualité desaliments produits au rythme de la natureet le soutien aux producteurs locaux quis'engagent dans une démarche d'agricul-ture durable.

Si vous souhaitez adhérer à une AMAP :informations et renseignements surwww.amap5962.org

Du foncier pour le bio !

Merville a adhéré à l’association “terresdes Liens” dans le but de permettre à des jeunes agriculteurssouhaitant produire bio d’accéder aufoncier.

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Sans intermédiaire et avec des prix attrac-tifs, la vente à la ferme permet aux agricul-teurs de vendre des produits frais de qualitétout en entretenant des liens directs avec lesconsommateurs. A Merville, deux fermesont choisi cette pratique. Rue d'Aire, EdithSingez propose aux consommateurs sesproduits en vente directe. Dans un petit ma-gasin accolé à la ferme, elle vend fruits, lé-gumes, volailles et œufs. Pour l'agricultrice,la vente à la ferme présente plusieurs avan-tages. D'un côté, elle lui permet de vendredirectement à côté de son exploitation, sanssoucis de déplacements et de l'autre, elle

offre le “top de la fraicheur” aux clients grâceà un circuit de vente raccourci.Élisabeth et Bertrand Vittu, agriculteurs rueBarra à Merville, ont aussi adopté le sys-tème de la vente à la ferme. Depuis 2001,ils vendent chaque mois aux particuliers dela viande bovine de race “Blanc Bleu”. Lesmorceaux de viande sont découpés dansune salle de découpe spéciale puis missous vide. Ils sont ensuite vendus directe-ment aux consommateurs par caissettes de5 ou 10 kg. Cette formule connaît un certainsuccès : chaque mois, les caissettes sontvendues en moins de deux heures. Malgré

la concurrence des supermarchés, lesventes à la ferme reviennent sur le devantde la scène et offrent la meilleure alternativepour agriculteurs et consommateurs.

Ferme du Tilleul 19 rue d'Aire

à Merville. Renseignements au

03.28.49.66.29

EARL Vittu Cadet 116 rue Barra

à Merville. Renseignements au

03.28.42.82.47 ou 06.70.95.56.88

www.vittu-viandes.fr

Ventes à la ferme : un lien direct entre agriculteurs et consommateurs

Depuis quelques mois, Merville compte uneagricultrice certifiée biologique. Lucile Ado-nel, agricultrice depuis 13 ans, a obtenu so-label “agriculture biologique” en décembredernier. Ce label concerne ses produits lai-tiers : fromages de chèvre, fromages tomede vache et beurre.

L'agricultrice mervilloise pratiquait déjà au-paravant une agriculture proche du bio maispour obtenir son label, elle a dû modifier l'ali-

mentation donnée à son élevage. Laconversion a débuté en juin 2009 et a durésix mois. Pendant cette période, il a falluremplacer l'alimentation traditionnelle desanimaux par une alimentation biologique.Être certifiée bio, c'est garantir à Lucile Ado-nel une certaine visibilité dans le mondeagricole. Ce label officiel lui permet désor-mais d'être reconnue et d'attirer les clients.La clientèle la suit et les retours sont positifs,d'autant plus que la pratique du bio n'a au-

cune incidence sur les prix à la vente. Pourl'agricultrice, la pratique du bio demande defaire un effort, mais il se fait dans le but depréserver la nature. “Le bio est nécessairepour l'avenir. C'est le seul moyen de proté-ger la biodiversité” explique-t-elle. Retrouvez les produits de Lucile Adonel envente directe à la ferme à partir de 16h30(67 route d'Hazebrouck à Merville) et aumarché bio de Merville le samedi matin.Site : chevrerie.over-blog.fr

Lucile Adonel : une agricultrice mervilloise labellisée Agriculture Biologique (AB)

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SANTÉ

L’Etablissement Français du Sang organiseen partenariat avec l’Amicale des Volon-taires de Sang de Merville et environs unejournée du sang, le dimanche 18 juillet de8h à 12h, à la salle municipale des fêtes.L’été est toujours une période d’accroisse-ment de la demande de sang et les stockssont très bas. Alors n’hésitez plus à accom-plir le geste qui sauve. Pour donner sonsang, il suffit d’être en bonne santé, d’avoirentre 18 et 65 ans et d’être généreux.

Seul le sang remplace le sang

Le don du sang est, en plus d’un véritableengagement qui vient du cœur, un gestevital et nécessaire. Il n'existe pas de produitcapable de se substituer complètement ausang humain. Le don de sang est donc ir-remplaçable et indispensable pour sauverune vie. Les accidentés de la route, les pa-tients souffrant de maladies graves (leucé-mies, cancers), les hémophiles... sontdirectement concernés par le don du sang

et souvent, leur vie en dépend.Le matériel de prélèvement est stérile et àusage unique (aiguilles, tubes, poches). Ledon du sang ne présente donc aucunrisque.

Le 18 juillet, donnez votre sang  !

En avril dernier, la ville de Merville, en par-tenariat avec l’Association pour le Dépis-tage des Cancers dans le Nord (ADCN),la Mutualité Française, l’Espace Res-source Cancer Trèfles a accueili uneconférence dédiée à un sujet majeur desanté publique : le dépistage du cancercolorectal, cancer situé au troisième rangdes cancers les plus fréquents.

Lors de la soirée, des professionnels desanté ont éclairé le public venu nombreuxsur le sujet.

Lutte contrele cancer colorectal  :

l’importance du dépistage

Instauré par une loi relative à l'égalité desdroits et des chances et la citoyenneté despersonnes handicapées, un nouveau dispo-sitif adressé aux personnes souffrant detroubles psychiques a vu le jour. Ce nou-veau dispositif porte le nom de GEM pourGroupe d'Entraide Mutuelle et son intentionest l'amélioration des conditions de vie deces personnesL'innovation du GEM tient à ce que pour lapremière fois des personnes handicapéespsychiques et/ou cognitifs sont invitées parles pouvoirs publics à se responsabiliser enprenant une part active à la définition et àl'organisation d'un projet les concernant : leprojet d'entraide du GEM dont ils peuventlibrement fixer les modalités.

Intéressée par le principe et notamment parl’expérience du GEM Atout Cœur deGrande-Synthe, la commune a récemmentorganisé une rencontre avec ce dernierpour étudier la mise en place d’une tellestructure à Merville.

Le GEM géré par l'association Atout Cœurtravaille en collaboration avec l'Unafam,l'Afeji et l'EPSM de Bailleul. Il n'en existeque neuf dans le Nord. Son public estorienté là par un professionnel de la santé.Il se réunit plusieurs fois par semaine pourmener à bien ses projets. Ces personnesont pour point commun d’être en souffrancepsychique ou l’ont été. Toutes ont la volontéde s'en sortir et recouvrer l’autonomie.

Vers un Groupe d’Entraide Mutuelle (GEM)

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VIE ASSOCIATIVE

La tradition de Saint-AntoineLe char de la Tentation de Saint-Antoineest une parodie. Il met en scène l’ermiteSaint-Antoine et deux suppôts de Satanqui le mettent à mal. Mais heureusement,un ange veille…En 1850, la société de Saint-Nicolas or-ganise au mois de décembre un cortègehistorique. Cette parodie y est jouée àpieds. En 1873, le cortège est déplacé àPâques et la tentation de Saint-Antoineest représentée sur un char.

Création : l’association deSaint-Antoine poursuit la tradition

Une nouvelle association vient de se créer.Il s’agit de l’association Saint-Antoine. Pré-sidée par Bruno Rambaux, l’association arepris le traditionnel char symbolisant laTentation de Saint-Antoine qui clôt la caval-cade de Pâques depuis ses origines (Cf.encadré).Depuis 35 années, la famille Berthe perpé-tuait la tradition. Quand elle a annoncé sonretrait, Bruno Rambaux a tout de suite ré-pondu présent. “Il n’était pas concevable delaisser une tradition ancestrale à la dérive”.De plus, il pensait à recréer une associationpour le Géant Saint-Antoine, dont il est lepropriétaire. En quelques temps, il a mobi-lisé une trentaine de bénévoles et l’Asso-ciation Saint-Antoine est née, prête àofficier lors du week-end pascal.

Et les projets ne manquent pas : refaire lacabane, la transporter pour mieux l’expor-ter, la sonoriser… “Le char concerne tout lemonde. Cela va au delà des frontières mer-villoises. C’est un théâtre ambulant, l’his-toire du bien et du mal… D’ailleurs, il s’estdéjà joué ailleurs, en 1965 à Bruay”, ex-plique le nouveau président.

Relations Commune / AssociationsUne collaboration de tous les instants

Les élus et les services communaux tra-vaillent régulièrement avec le milieu asso-ciatif. La rédaction du Merville Infos arencontré Jean-Paul Pinchon, maire-adjointau développement de la vie associative, quiest au cœur de ces relations étroites qu’en-tretiennent la mairie et les associations.

Merville Infos : La vie associative mervil-

loise est très riche. Pouvez-vous nous la

décrire en quelques mots ?

Jean-Paul Pinchon : “Effectivement la vieassociative mervilloise est riche mais sur-

tout très variée. A ce jour, 106 associationsrelevant de la loi 1901 sont recensées.Parmi celles-ci, on compte plusieurs caté-gories : les sportives (environ un tiers), lespatriotiques, les caritatives, les culturelleset festives, les professionnelles (commer-ciales et syndicats) et celles liées à la viescolaire.”

MI : Quelle est donc votre fonction ?

JPP :”Dans mes délégations d’élu, j’ai entreautres le développement de la vie associa-tive. A titre personnel, j’ai beaucoup été im-pliqué dans quelques associations,notamment sportives et patriotiques. Monrôle est de veiller à la sauvegarde des as-sociations et du bénévolat par l’écoute, lesoutien, l’aide… J’essaie de faciliter les re-lations entre le Conseil Municipal et lemonde associatif. Il n’est pas toujours aiséde répondre aux sollicitations. Je m’efforced’apporter des pistes de solutions et dejouer le rôle de médiateur quand il le faut.”

MI : Vu le nombre important d’associa-

tions, cela doit demander beaucoup de

temps…

JPP : “J’œuvre au développement associa-tif dans sa globalité. Mes collègues adjointset conseillers délégués travaillent égale-ment avec les associations selon leur délé-gation. Les associations sportives, parexemple, sont plus du ressort de Jean-LucHue, conseiller délégué aux sports. Parcontre, je mets un point d’honneur à êtresur le terrain. La représentation est très im-portante mais c’est essentiel pour assurerdes bonnes relations et se rendre comptede la santé de nos sociétés.”

MI : Concrètement, quelles sont les rela-

tions entre la commune et les associa-

tions ?

JPP : “ Cela se traduit à différents niveauxde l’aide administrative des services à l’aidefinancière, technique et logistique. Sur leplan financier, la commune octroie de nom-breuses subventions. Qu’elles soient defonctionnement ou ponctuelles, ces sub-ventions font l’objet d’une étude attentive. Ilest primordial que les associations montentun dossier complet et dressent un bilan àchaque utilisation des deniers publics. Lareconduction des subventions communalesn’est pas systématique d’année en année.En plus de cela, nous les aidons aussi àsolliciter des subventions vers d’autres ins-titutions ou organismes.Pour ce qui est technique et logistique, c’estla même chose. Il faut avant tout être orga-nisé ! Nous avons mis en place quelquesprocédures (utilisations des salles, maté-riels, soutien à la communication…). Nous, élus et services, avons également unrôle pédagogique, notamment en ce quiconcerne le respect des lois et arrêtés. Ré-cemment, nous nous sommes penchés surles autorisations de débit de boissons. Lapolice municipale a tenu une réunion de tra-vail, avec les associations sportives dansun premier temps, sur ce thème. Les prési-dents ont totalement admis qu’au regard durôle éducatif de leur association, il était né-cessaire de respecter les règles en vi-gueur.”

MI : En somme, la collaboration mairie /

associations est vraiment large. Y a-t-il

un point qui vous tient particulièrement

à cœur ?

JPP : “Certaines sociétés sont appelées àdisparaître. Alors quand je vois un jeune quis’investit, ça me ravit particulièrement. Agiravec désintérêt pour la collectivité est untrès bel acte et je m’attacherai toujours àencourager le volontariat.”

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DÉVELOPPEMENT DURABLE

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Eco-quartier  : quatre nouvelles zonesDepuis mars 2008, la municipalité travailleà la mise en œuvre d’un éco-quartier encentre-ville. Une plaquette recensant 8zones à requalifier a été éditée afin de mo-biliser les partenaires publics et privés.Pour mémoire, ces zones sont : les Prés dela Ville, la route d’Estaires (Ex EngraisNord-France), la Route de la Gorgue (ExEngrais Nord-France), de la route de LaGorgue à La Gare, le Pont des Capucins,le Pont de Pierre, la place de Merville et laVieille Lys.Quatre zones ont récemment été ajoutées.Il s’agit de :

8 la Centrale Photovoltaïque : Sur unterrain de 4 ha acheté par la

société Puissance Wattseront installés des pan-neaux photovoltaïquessur tracker. Une conven-tion de partenariat a été

signée entre la société etla Commune pour promouvoir

les énergies renouvelables, en particulier lesolaire (cf. MI 33). Cette centrale sera com-plétée par des implantations sur la zone n°2(route d’Estaires) et, ultérieurement, parl'utilisation des toitures des bâtiments pu-blics bien exposés. Une végétalisation duterrain complètera cette réalisation. Les tra-vaux d’implantation devraient commenceren juin.

8 le quai des Anglais : Des pontons pourla pêche sont prévus quai

des Anglais, en particulierdes équipements pourles personnes à mobilitéréduite, en partenariat

avec la Fédération de Pêche du Nord. Sontsollicités le Conseil Général et VNF.

8 la Cité Bouillez : La cité ouvrière feral'objet d'une requalification

pour mieux circuler etmieux vivre ensemble,dans un cadre de vieamélioré. Une étude est

en cours avec les ser-vices du Conseil Général.

8 Le groupe scolaire Victor Hugo : Unarchitecte-program-

miste a étéchoisi pour

établir dess c é n a r i id'aménage-ment du

groupe sco-laire Victor

Hugo en concerta-tion avec les différents utilisateurs (commu-nauté scolaire, halte-garderie, activités postet périscolaires, restaurant scolaire, centresde loisirs). Un programme doit être retenu.

La Région et l’ADEME offrent à la com-mune de Merville de s’inscrire dans l’appelà projet “Emergence d’une dynamiqued’éco-quartier” et financent l’ingénierie né-cessaire dans le cadre du FRAMEE à hau-teur de 70 % de son coût.

Pour choisir le bureau d’étude qui sera mis-sionné pour l’élaboration d’un schéma di-recteur opérationnel, un cahier des chargesa été établi avec les services de la Régionet de l’ADEME.

Un Plan Climat Territorial en œur de Flandre Le Pays Cœur de Flandre et le Schéma deCohérence Territoriale (SCOT) de Flandre In-térieure ont lancé le 12 mai dernier un PlanClimat Territorial (PCT) dont le but est deconstruire un programme d'actions concrètespermettant de réduire les émissions de gaz àeffets de serre dont le CO2 et de lutter contrele réchauffement climatique qui menace laplanète.

En qualité de Vice-Président du SCOT encharge de l'Environnement, Jacques Parenta introduit cette journée de lancement du PCTaux côtés de Michel Gilloen, Président duPays Cœur de Flandre. Pour le Maire de Mer-ville, le SCOT va forcément jouer un rôle actifdans la mise en œuvre de ce Plan Climat Ter-

ritorial. Document d'aménagement et de pla-nification lié à la notion de développement du-rable, il est constitué d'un diagnostic deterritoire : ressource en eau, milieux naturelset biodiversité, risques naturels et technolo-giques, nuisances et pollution...

Il a aussi pour fonction d'effectuer une éva-luation environnementale, c'est-à-dire identi-fier l'impact que peut avoir notre projet dedéveloppement sur l'environnement.

“Agir concrètement contre le réchauffementclimatique, pour la biodiversité, pour la ges-tion durable de l'eau, pour la réduction à lasource des déchets ménagers..., il convientde mobiliser les élus et de faire participer les

forces vives et les citoyens”, insista JacquesParent. Il expliqua que les initiatives localesne manquaient pas sur le territoire : éco-quar-tiers, centrale solaire, agendas 21, projetsd'éco-constructions, corridors boisés, zoneshumides, diagnostics thermiques des bâti-ments publics et économies d'énergie, mar-ché bio, redevance incitative d'enlèvementdes ordures ménagères...Il s'agit de se don-ner les moyens de les démultiplier.

En tant que Maire et Conseiller Général,Jacques Parent a participé à Dunkerqueà la Conférence des Villes Durables oùil lui a été proposé de signer la conven-tion des Maires. Le Conseil Municipals'est prononcé sur le sujet le 14 juin der-nier. Merville a signé cette conventiondont les objectifs sont les suivants : Dépasser les objectifs fixés par l'UEpour 2020 en réduisant d'au moins 20 %les émissions de CO2 sur nos territoiresrespectifs, Soumettre, dans l'année suivant la si-gnature de la présente convention, unplan d'action en faveur de l'énergie du-rable comprenant un inventaire de basedes émissions qui définit la manière d'at-teindre les objectifs, Produire, au moins tous les deux ansaprès la proposition du plan d'action, unrapport de mise en œuvre à des finsd'évaluation, de suivi et de vérification, Organiser des journées de l'énergieen collaboration avec la Commission eu-ropéenne et d'autres parties prenantes,afin de permettre aux citoyens de béné-ficier directement des opportunités etavantages découlant d'une utilisationplus intelligente de l'énergie, et informerrégulièrement les médias locaux sur lesdéveloppements du plan d'action, Participer et contribuer à la confé-rence européenne de la Convention desmaires.

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DÉVELOPPEMENT DURABLE

Montez à bord de l'équibus

En mai, les écoliers de Merville ont eu droità un menu bio. A l'initiative de la sociétéscolarest et de Claudie Pollet, chef cuisine,les enfants ont pu retrouver dans leurs as-siettes, tomate, volaille et compote estam-pillées agriculture biologique. En plus de cemenu spécial, une animation était organi-sée à la cantine municipale. Un acteurgrimé en personnage de la forêt est venusensibiliser les enfants au tri sélectif, au dé-veloppement durable et au respect de lanature.

Les enfants goûtent au bio

Dans le cadre des initiatives locales du PlanClimat Territorial lancé par le pays Cœur deFlandre et le SCOT des Flandres, la com-mune de Merville a proposé à la Région età l’ADEME de mener un étude prospectivevisant à réduire la consommation énergé-tique sur son territoire en faisant émergerdes sources nouvelles à cours et moyenterme : solaire photovoltaïque, solaire ther-mique, géothermie de petite profondeur, éo-lien de proximité, filière bois, méthanisation,aquathermie par récupération de caloriesdes fonds de canaux… Cette étude pros-pective sera financée par le FRAMEE àhauteur de 70 % de son coût.

Cette initiative permet de valoriser la marcheauprès des enfants tout en améliorant la cir-culation en ville aux heures de pointe. C’est la deuxième année, que l’expérienced’utiliser un cheval en ville est menée. Afind’économiser sur le coût de ce service, lamunicipalité a acquis son propre cheval,Dina, une jument de 7 ans. Cela a permisaussi d’étendre l’expérience au transport depersonnes.

Depuis le début du mois de mai, un transportbien particulier accompagne les enfants surle chemin de l'école. Pour les inciter à lamarche, la mairie de Merville a mis en placel'Équibus : un cheval-cantonnier attelé d'unecalèche de six places. Jusque mi-juin, à 8het à 11h30, le cheval effectue différents par-cours dans le centre-ville et au Sart. Lesjeunes piétons qui ont la chance de le croiseront la possibilité de l'emprunter gratuitement.

Merville Zéro Co2

En juin, les agents d'entretien municipauxont reçu leurs nouveaux vêtements de tra-vail. Cette fois-ci, la municipalité a opté pourdes tenues fabriquées avec du coton bio.Confectionnés à l'Ascenseur, ces vêtementsde travail sont les premiers du genre. Eneffet, ce tissu n'est sorti que depuis le moisde mars et la mairie est le premier client àen faire la demande auprès de l'entreprisemervilloise.

Les agents municipauxs'habillent en bio !

Bienvenue à Benoît QuentinDans le cadre de la mise en place de sonagenda 21, la commune a récemment re-cruté un responsable du secteur espacesverts et du développement de la gestion dif-férenciée. Auparavant conducteur de tra-vaux dans le privé, Benoît Quentin a prisses fonctions en février dernier. Il encadreune vingtaine de personnes au quotidien.Son premier travail a été de faire l’état deslieux. Puis il a procédé à une restructurationdu service notamment avec la réorganisa-tion des postes de travail et la mise enplace d’un planning hebdomadaire.

Premier chantier : plan de gestion... il a dûprocéder à l’abattage des arbres en centre-ville (cf. page travaux). Puis il a préparé les

beaux jours. Lecheval canton-nier va re-prendre duservice, dansl’arrosage maisson attelage vaêtre modifié. Lebeignot va êtreéquipé d’unepompe solaire.Quelques pro-jets sont à l’étude : cuves enterrées à cer-tains endroits stratégiques pour l’arrosagedes plantations, prairies fleuries… “Mais cen’est pas facile de changer les mentalités”,observe-t-il.

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Du 1er au 18 août, huit jeunes dont deux Mervillois en-cadrés par l'association Sac au Dos vont se rendre àKpalimé au Togo. En 2008, le projet de constructiond'une bibliothèque avait été mené avec succès par l'as-sociation. Deux ans après, les bénévoles réitèrent etpoursuivent l'expérience. Cette fois-ci, ils s’y rendent dansle but de doter la bibliothèque d'un cyber-centre. Il aura falluun peu moins d'un an à l'équipe pour monter ce projet et récolterles fonds nécessaires. Chaque mois, une à deux actions étaientorganisées : tournoi de ping-pong, de volley-ball, participation aumarché de Noël, bal folk... Grâce à l'argent récolté et au parte-

nariat avec l'association togolaise Asof Togo, les équipementspeuvent être achetés sur place et installés. Pendant 15 jours surle terrain, les jeunes vont se charger de démocratiser l'accès auxnouvelles technologies et animeront des ateliers ludiques autourde l'informatique et de la bibliothèque. Ce déplacement au Togosera également l'occasion de prendre quelques contacts avec laville de Samaragou prochainement jumelée avec Merville.

Merville-Samaragou : le projetde jumelage se concrétise

Bientôt, la ville de Merville sera jumelée avec celle deSamaragou au Togo. Après plusieurs mois d'échangesépistolaires, le projet de jumelage commence à seconcrétiser. Première étape : la création de l'associa-

tion Merville-Samaragou. Cette association a officielle-ment vu le jour le 21 mai dernier et Francis Campagne,

adjoint à la culture, en est devenu le président.

Le choix du Togo s'est fait assez facilement. Il s'agit d'abord d'unpays francophone, ce qui facilite les échanges. Ensuite, Mervillepeut bénéficier de l'expérience de Bailleul, déjà jumelée avec laville de Yaka au Togo depuis plus de dix ans. Et comme Yakacorrespond, par sa démographie, à la ville de Bailleul, Mervilles'est tournée vers Samaragou, un village jumeau d'environ 9000habitants.

Ce jumelage entre dans le cadre d'un projet où il s'agira non seu-lement de répondre aux besoins et aux attentes de la populationmais aussi d'échanger les savoirs, les pratiques et les cultures.A peine créée, l'association a déjà prévu plusieurs actions pourse faire connaître et récolter des fonds pour ses projets. Unevente de gâteaux devrait avoir lieu lors de la fête de la musiqueet vous retrouverez certainement l'association pendant les ani-mations estivales à Merville.

Suivez le projet Togo à la page

sur http://togoalapage.skyrock.com/

Le 16 avril, à l'initiative de Stéphane Cordier, conseiller délégué à l'action humanitaire, et du GMCHR (Groupement Mervillois

des Cafetiers Hôteliers et Restaurateurs), un concert a eu lieu à l'espace culturel Robert Hossein au profit des sinistrés de Xyn-

thia. Six groupes et artistes locaux (les Bouse Brothers, Christian Dumont, Yannick Diocourt, Miguel alias Cloclo, David Poulain

et Robbie Wilcox) se sont succédés sur la scène pour offrir un spectacle de qualité aux généreux spectateurs. L'opération a

permis de récolter 439,60€ qui seront reversés à la Fondation de France.

Un cyber centre pour Kpalimé

HUMANITAIREA lire

dans le prochain numéro

du Merville Infos

Haiti : l'action d'Abris

sans Frontières

et du Secours Populaire

Page 25: Merville Infos N°34

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JEUNESSEConvention de partenariat avec Sac au Dos

Un bilan 2009 très satisfaisantEn janvier 2009, la commune transféraitdeux activités à l’association Sac au Dos :les centres de loisirs et le service Convivia-lité. Lors du Conseil Municipal du 31 mars2010, Marie-Thérèse Macke, directrice del’association et les administrateurs, ont pré-senté le bilan de l’année écoulée.

La convention stipulait la mise à dispositionde moyens financiers, humains, matérielset techniques. Les centres de loisirs comprennent les ac-tivités proposées aux 2-13 ans et aux ado-lescents jusque 18 ans. Il s’agit des centresde vacances et des accueils en périodescolaire.Les 2-13 ans en quelques chiffres : horsété, ce sont 589 enfants qui ont été ac-cueillis pendant les petites vacances, enca-drés par 69 animateurs. L’été, le centretourne avec 693 enfants et une centained’animateurs. Une moyenne de quaranted’enfants est accueillie chaque mercredipar 5 animateurs et 25 chaque samedi (4animateurs), pour les activités en périodescolaire.

Les Ados en chiffres : Pendant les petitesvacances, une trentaine de jeunes est en-cadrée par 5 personnes. En été, ils sontune cinquantaine pour 7 encadrants.Une douzaine de jeunes a fréquenté lescamps et les soirées des vendredis et sa-medis. Une quinzaine profite des mercrediset samedis.

Le budget des activités d’animationss’élève à 425 484,35 € en dépenses et à429 469,45 € en recette. La participationcommunale s’élève à 221 178,00 € dont57 500,00 € reversés au titre du Contrat En-fance Jeunesse de la CAF.

Le Service Convivialité comprend le trans-port et l’accompagnement des personnesâgées ainsi que l’Atelier “Loisirs & BonneHumeur”.

90 personnes bénéficient du Service Convi-vialité pour 2.200 missions en 2009. Lesconduites se font pour différentes raisons :

courses (magasins et le marché le mercredimatin), rendez-vous chez les médecins, ki-nésithérapeutes, le laboratoire, les pharma-cies, visites chez des amis, au club desaînés du Sart, aux goûters et repas desainés…

Il est encadré par une personne mise à dis-position par la commune à temps plein etune personne en CAE venue renforcer leservice. Le Service de Convivialité est inté-gré dans le service Animation familles duCentre Social.

L’atelier “Loisirs & Bonne Humeur” a lieutous les mardis après-midi (hors vacancesscolaires) avec une activité différentechaque semaine (Jeux de société, travauxmanuels, chants, danses, après-midi auxPrés de la Ville ou goûter avec les enfantsdu Centre de Loisirs). Il propose aussi dessorties.

Son budget s’élève à 34 735,48 € en dé-penses et à 34 646,41 €, dont 5000 € desubvention communale.

Les comptes de l’Association seront disponibles au Centre Social Jacques Brelaprès certification et validation par Générale qui se tiendra le vendredi 25 juinà 17h30 au Centre Françoise Dolto deSailly sur la Lys. Les comptes sont également publiés au journal officiel et consultables sur internet.

Forum JeunesseLe 2ème forum “spécial jeunes j’Y V” orga-nisé par la mission locale et le serviceanimation de l’association Sac au Dos aeu lieu le mercredi 14 avril à l’associationSac au Dos. Ce forum fut l’occasion pourles jeunes de découvrir et dialoguer avec

les partenaires œuvrant pour la jeunesse.Au total 11 partenaires (mission localeBPDJ, CEMEA, chambre des métiers,centre de prévention santé, fédération desfoyers ruraux, Trèfles, épicéa, Aireme,

AFPA, CIO) ont pu rencontrer unesoixantaine de jeunes et répondre à leursquestions. Cette journée qui s’est vouluefestive entre partenaires de la jeunesseet jeunes a été un véritable succès.

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Depuis mars 2008, la municipalité, sousl’impulsion de Francis Campagne,maire adjoint à la culture et à la commu-nication, a pris l’habitude d’ouvrir lesmurs de la médiathèque ou de la mairieà la culture par le biais d’expositions.Que ce soit d’art, d’histoire, d’environ-nement, de société… les thèmes desexpositions sont riches et variés. Lesmois qui arrivent ne feront pas excep-tion. A la médiathèque les événementsse succèderont : en juin, exposition depeintures avec Alpha (Aspects Artis-tiques Littéraires et Photographiques dela région HAzebrouckoise) ; cet été, ex-position sur les cheminées d’usine de larégion ; à la rentrée, Carnets devoyages revient (cf encadré) ; à l’au-tomne, une œuvre de grande valeur cul-turelle intitulée “Papa, Maman, la rue etmoi”, exposition de photos et témoi-gnages sur les familles SDF.

Expositions  :ouvrir les murs

à la culture

La médiathèque de l’Espace Culturel Ro-bert Hossein a proposé en mai la décou-verte du Carnet de voyage. A cetteoccasion un concours est organisé pourles 09-16 ans. Il s’agit pour eux de réaliserun carnet de voyage, qu'il soit voyage devacances, voyage imaginaire ou qu'ilfasse partie de leur quotidien… De nom-breux lots sont à gagner. Plus d'infos etrèglement du concours à la médiathèque.

Carnets de voyages

Après des mois de travail, de répétitions, de mise en scène… l’atelier théâtre “adulte” a présenté en avril, un excellent

“Malade imaginaire”. Bravo aux comédiens et à leur professeur Raphaël Larroque !

Folkamusette  : un air de folk dans les kiosques

Depuis de nombreuses années, le groupenordiste Folkamusette anime et fait danseravec des airs folks et des chansons popu-laires. A l’origine du groupe, une histoire defamille. Serge aux cornemuses et à l’accor-déon, sa femme Andrée à la vielle à roue etson frère Luc à l’accordéon diatonique for-ment le noyau de base. Au fil des annéeset des rencontres, de nouveaux membresont fait leur apparition comme Guy aux cor-nemuses et Eric au violon. Le groupecompte même une membre en Normandieet une autre en Allemagne. Tous cesmembres partagent la même conceptiond’un groupe folk. “On ne veut pas faire deconcert, explique Andrée. On veut fairedanser les gens et avoir un échange aveceux.” Le groupe propose ainsi des mu-

siques à danser à base de folk d’Europetraditionnel et de compositions person-nelles. Depuis 2005, Folkamusette s’est mis entête d’occuper les kiosques inutilisés. Naîtalors l’association APOKI (association pourl’occupation des kiosques inutilisés). Leconcept ? Faire vivre un kiosque pendantquelques heures et donner aux autres l’en-vie de l’investir. La Gorgue, La Madeleineou Kemmel, avec APOKI, le groupe par-court les routes à la recherche de kiosquesquasi-abandonnés. A Merville, chaqueannée, un dimanche de juin, ils viennentanimer gratuitement le kiosque pendantdeux heures. Une façon pour ces musicienspassionnés de promouvoir la musique po-pulaire et ses lieux d’expression.

CULTURE

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CULTURE

MAGO MENTALISTAOUVERTURE DE SAISON

Spectacle d’humouret mentalisme

Samedi 25 septembre 20H30

Depuis le 1er avril, la médiathèque de l’Es-pace Culturel Robert Hossein a un nouveauresponsable, David Declercq.Assistant qualifié de conservation du patri-moine et des bibliothèques, David Declercqétait auparavant responsable du secteur Mu-sique et Fonds régional à la médiathèque deWattrelos. Mu par l’envie d’accéder à la res-ponsabilité d’une petite structure et séduitpar une médiathèque ayant un bon rayonne-ment, et constituant une référence dans lesecteur, il a postulé pour le poste de Cathe-rine Laforge, partie rejoindre la médiathèquedépartementale du Pas-de-Calais.L’endroit n’est pas vraiment inconnu pour lenouvel arrivant puisqu’il y a effectué une for-mation il y a quelques années et fréquenterégulièrement les spectacles.

Depuis sa prise de fonction, il déborded’idées et de projets avec pour objectif prin-cipal de “continuer à faire au moins aussibien qu’avant”. La priorité est donnée à unchantier d’envergure : la ré-informatisationcomplète de la médiathèque pour le 1er tri-mestre 2011. Les postes de travail et deconsultations sont désuets et les logiciels nepermettent pas de proposer de nouveauxservices. Avec ce renouvellement, il serapossible de consulter le catalogue en ligne,d’effectuer des réservations, de formuler desdemandes… De plus, la médiathèque aurason propre site Internet où seront proposéscoups de cœurs et découvertes.

Un autre projet est dans les cartons et de-vrait être réalisé très prochainement auxbeaux jours. Il s’agit d’ouvrir l’espace de lec-ture en donnant accès au jardin. Aménagé,le jardin permettra de prendre le soleil unlivre à la main…

David travaille également au programmedes expositions avec comme optique d’atti-rer tous genres de public et de faire de lamédiathèque un lieu convivial et culturel parexcellence.

Bienvenue àDavid Declercq

Des initiations à l'image pour faire entrerles jeunes dans le monde du cinéma

Depuis plusieurs années, le cinéma de l'espace culturel Robert Hossein proposedes activités d'initiation à l'image. Elles sontproposées aux jeunes soit dans le cadre scolaire avec “école et cinéma” et“collège au cinéma” soit en dehors del'école avec les ciné goûters et les baby-cinés.

“École et cinéma” et “collège au cinéma”proposent la projection de films pré-sélec-tionnés à valeur pédagogique. En fonctiondes films choisis, le professeur peut établirun projet pédagogique. Cela demande uneimplication de la part des professeurs. Il fautun projet dans lequel les films sont intégréspour que cela soit efficace. “Il ne faut pasbalancer les films comme ça, il faut les ac-

compagner”, explique Suzanne Gerhardt,directrice de l'espace culturel. Ces pro-grammes en lien avec les écoles enrichis-sent l'expérience des plus jeunes. Grâce àces actions, ils se constituent une véritableculture. “Au bout de deux-trois ans, on serend compte qu'ils ont un œil plus aiguisé”,souligne la directrice.

L'initiation à l'image, c'est aussi donner l'oc-casion de découvrir, peut-être pour la pre-mière fois, l'univers du cinéma. Lesciné-goûters et les baby-cinés sont là pourça. Le temps d'un après-midi, les enfantsde 2 ans pour les baby-cinés et de 4 à 10ans pour les ciné-gouters assistent à uneprojection avec leurs parents.

Après la projection, une activité en lien avecle film est proposée. Animations en pâte àmodeler, marionnettes, comparaison entreplusieurs films, tout est fait pour que les en-fants se familiarisent avec l'univers cinéma-tographique. “A la fin, les enfants repartentavec les yeux grands ouverts. Même lesparents sont aussi contents que leurs en-fants”, précise Suzanne Gerhardt. Pour ladirectrice, le dispositif d'initiation à l'imageentre dans le cadre du rôle pédagogiquequ'ont les salles de cinéma.

En moyenne, chaque année, sept à huitmanifestations de ce genre sont organiséesà l'espace culturel. Et que les adultes serassurent, des actions sont aussi organi-sées pour eux pendant l'année.

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Cela fait plus de 20 ans que l'USEP (l'unionsportive de l'enseignement du premierdegré) organise des rencontres sportivespour les écoliers à Merville. Depuis 5 ans,l'USEP Bailleul est présidé par MichelDolez, professeur pour les maternellesgrands à l'école Louis Pergaud. L'associa-tion regroupe 18 écoles primaires ougroupes scolaires de la circonscription deBailleul soit 102 classes et 2419 élèves. AMerville, l'école Louis Pergaud, l'école Vic-tor Hugo et l'école du Sart font parties del'association. L'USEP dépend de l'Educa-

Union Sportive de l'Enseignement du Premier degré (USEP)

Découvertes et rencontres sportives entre les écoles

SPORTS

tion Nationale. Adhérer à l'association n'estpas obligatoire mais fortement recom-mandé. Les professeurs sont donc libres departiciper ou non. L'USEP se charge d'organiser des ren-contres sportives entre les différentesécoles de la circonscription et les classesde même niveau. A chaque période sco-laire, généralement sur une demi-journée,les enfants découvrent une activité sportiveà travers une série de jeux ludiques. Cetteannée, les petits Mervillois ont ainsi pu s'es-sayer au rugby, à l'athlétisme, aux jeux col-

lectifs ou encore aux sports d'opposition. Pour les enfants, les rencontres de l'USEPsont un aboutissement des activités prati-quées en classe. Il n'y pas de compétition,il s'agit juste de se dépasser et tous sontgagnants. D'ailleurs, à l'issue de chaquerencontre, un diplôme est remis aux partici-pants. Grâce à l'association, les enfants dé-couvrent ainsi tout type de sports. Ilstouchent à tous les domaines et si l'activitéleur plaît, ils peuvent éventuellement pour-suivre en club. De quoi créer de nouvellesvocations...

Après plusieurs mois de travaux, la salle detennis a repris le cours de son existence enfévrier avec la tenue du tournoi Open qui avu près de 200 joueurs fouler les nouveauxcourts.Nouveaux vestiaires et sanitaires, club-house plus fonctionnel, bureau de direction,et surtout surfaces de jeu plus lentes sur lesnouveaux courts…, la salle de tennis a faitpeau neuve.Avec la décision de dédier la salle unique-ment au tennis (elle était partagée avec la

gymnastique), le premier magistrat a pro-poser de renommer la salle Duhamel-La-forge (du nom de dirigeants de laSaint-Georges) en Salle de Tennis Jean So-hier. L’ancien président a longuement hé-sité. Sous l’insistance de ThomasBallenghien, actuel président, il a accepté

l’hommage qui lui est ainsi rendu.

Le 7 mars, Bernard Haesebrouck, vice pré-sident du Conseil Général du Nord, a inau-guré la salle, en présence de représentantsde la municipalité, de la ligue de tennis etde l’association locale.

Inauguration de la salle Jean Sohier

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Comme de tradition,

Merville était à la fête le week-end pascal. Foire aux manèges,

chasse aux oeufs, cavalcade et spectacle cabaret, de

nombreuses occasions ontété données aux Mervilloisde se divertir. Et le succès

était au rendez-vous !

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MÉMOIRE & PATRIMOINE

Depuis quelques années, la firmeRoquette Frères SA réalise d’impor-tants investissements, dont Seth-ness Roquette, sur la rive gauchede la Lys. Ceux-ci débouchent sur laroute d’Estaires, aux alentours de larue Duvette. Vu l’augmentation dutrafic routier, la vitesse a été limitéeà 70 km/heure et des panneaux delocalisation ont été implantés avecla mention : La Reinette.Dans les dictionnaires Larousse etRobert, on trouve les définitions sui-vantes pour Reinette :Larousse 1924 : pomme dont lapeau tachetée rappelle celle desgrenouillesLarousse 1993 : pomme de l’ouestde la France dont il existe plusieursvariétésRobert 1982 : Reinette ou Rai-nette : variété de pomme à couteautrès parfuméeMais le mot Reinette a un homo-nyme qui s’écrit Rainette et est dé-fini comme suit :

Larousse 1924 : nom par lequel, ondéfinit différents genres de gre-nouilles vertesLarousse 1993 : petite grenouillearboricole à doigts adhésifs (l’es-pèce française, normalement vertemodifie sa couleur, selon le milieu,longueur environ 5 cm)Robert 1982 : petite grenouille ar-boricole aux doigts munis de ven-tousesRevenons dans la zone en ques-tion : un café à l’enseigne de la Rai-nette a existé pendant bienlongtemps. Albert Boulinguez et safemme Juliette l’ont tenu une bonnepartie du 20ème siècle. Sur la cartetopographique IGN France 2404ouest, le carreau de la Rainettejouxte ce café et s’étend au nord-ouest jusqu’à la Rue Barra.Quand on interroge les gens depuislongtemps à La Rainette ou dans lesenvirons, tous sont d’accord pourdire que la Rainette est une gre-nouille verte qui peut changer de

couleur selon les milieux et les sai-sons. Les nouveaux arrivants n’ontpas d’opinion définie.En bien des endroits, les grenouillesont disparu. Le drainage, le remem-brement, les fossés plaqués, lespesticides et aussi le héron qui fes-toie avec les œufs en grappes dubatracien ont décimé l’espèce. Parcontre, les habitants n’ont pratique-ment jamais mangé de cuisses degrenouilles. Tout au plus, à l’au-tomne, lors du brûlage des fanes depomme de terre, après le hersage,ils s’offraient une pomme de terrefarcie aux cuisses de grenouille,cuite dans la cendre.En conclusion, il s’agit effectivementde la grenouille verte, à orthogra-phier Rainette. N’oublions pas ledicton “que l’orthographe est lascience des baudets” !!!

Michel DelassusLes Amis du Vieux Merville

Rainette ou Reinette  : La grenouille verte ou la pomme ?

L’ancienne église de Caudescure inaugurée

Un bel après-midi du mois d’avril, l’effervescence régnait au hameau de Cau-descure. L’ancienne église rénovée par une poignée de bénévoles passionnésétait inaugurée. Près de 400 personnes étaient réunies pour l’occasion.L’église désacralisée est vouée à devenir un véritable lieu de culture ou defêtes (organisation de vins d’honneur…).Lors de l’inauguration, les allocutions se sont faites en chair. Paul Bernard(président de la Caisse régionale du Crédit Agricole), Annie Tronquoy (archi-tecte), Jean-Paul Salomé et Jacques Parent ont pris la parole pour féliciterl’association “Sauvons l’église de Caudescure” qui changera bientôt son nomen “Au clocher de Caudescure”.Marie-France Bourel, présidente de l’association, a de quoi être fière. Les tra-vaux ont été achevés avec deux ans d’avance sur le programme fixé. Il en reste encore quelques-uns (vitraux à restaurer, sono à installer, abords à aménager, extérieur de la sacristie à refaire) mais les bénévoles sont prêts à continuer sur leur lancée.

Les 18 et 19 septembre prochains, sedérouleront les journées européennes dupatrimoine.

A Merville, elles amèneront la musiquedans les bâtiments communaux avec unconcert dans la mairie en partenariatavec la commission culture de la CCFLet un concert à l’église.

Par ailleurs, Les Amis du Vieux Mervilleinvestiront le château Arnould et ses en-virons pour un musée éphémère. Le pro-gramme sera diffusé à la rentrée…

Journées du Patrimoine 2010

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TRIBUNE LIBREUn héritage très lourd à porter !

Notre équipe gère la commune depuis mars2008. Elle doit faire face au poids du passéqui est loin d'être négligeable. Il est très difficile de gérer une collectivité qui, depuisplusieurs années, a pris de très mauvaiseshabitudes à cause de la gestion laxiste del'ancienne équipe municipale. Il est encoreplus difficile, dans ces conditions, de faireprogresser la collectivité dans le sens d'uneplus grande sobriété, d'une plus grande efficacité, d'une plus grande productivité...

Fort heureusement, il y a des agents communaux respectueux de la démocratielocale qui prennent en compte notre nou-veau management, nos nouvelles orienta-tions, nos nouvelles priorités... et quicontribuent au développement du servicepublic local, mais force est de constater qu'ilexiste des résistances au changement etqu'il faudra du temps pour redresser labarre.

Voici quelques exemples de cet héritagetrès lourd à porter et contre lequel notreéquipe doit faire face tous les jours. Il yavait en effet avant mars 2008 : 8 du personnel du CCAS était maintenusur poste, sans plus en exercer les fonc-tions correspondantes ;

8 un grand bâtiment était encore loué 1.000 € par mois alors qu'il ne servait plusaux Services Techniques ;8 des recettes communales techniquesétaient gérées par des personnes non ha-bilitées et sans contrôle ;8 des procédures d'appel d'offres n'étaientpas toujours respectées ;8 une chaudière avait été installée à l'ex-térieur des bâtiments techniques sans ca-lorifugeage ;8 du patrimoine était mal entretenu, ce quia entraîné de lourdes dépenses d'investis-sement ;8 il y avait une mauvaise gestion des res-sources humaines ;8 des besoins sociaux ont été mal évalués ; des bons de 50 € étaient accordésau personnel communal (Comité desOeuvres Sociales) pour des achats dans unsupermarché d'Hazebrouck (actuellementles bons d'achat sont réservés aux com-merces mervillois) ;8 il y avait une fâcheuse habitude à ne pasproduire de rapport d'activités et à ne pasévaluer les services proposés...

Derrière ces quelques exemples, il y a desfaits précis. Vous les connaissiez pour laplupart. C'est en grande partie pour cela

que vous avez fait confiance lors des der-nières élections municipales à notre liste“Agir ensemble pour Merville”.

Notre équipe a un programme en faveur dudéveloppement de Merville. Elle a des valeurs et des orientations politiques qu'ellene cache pas, contrairement à l'oppositionqui n'a pas le courage d'avouer aux Mervil-lois qu'elle soutient l'UMP, ainsi que leschoix économiques et sociaux du PrésidentNicolas Sarkozy.

Les membres de la liste d'Action Démocra-tique et Sociale n'ont-ils pas participé lorsdes dernières législatives au meeting de lacandidate UMP qui se tenait à l'Espace Culturel Robert Hossein de Merville ? Pourquoi donc reprocher à notre municipa-lité de prêter lors des Régionales 2010 dessalles municipales aux groupes politiques :PS, PC, Verts, Europe Ecologie, Front deGauche... ? N'est-ce pas un principe démocratique fondamental que de per-mettre aux partis politiques de s'exprimer ?Si l'opposition qui semble se résumer à uneseulepersonne, souhaite organiser une réunion UMP à Merville, notre Municipalitélui accordera bien évidemment une salle municipale.

A g i r e n s e m b l e POUR MERVILLE

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Le samedi 8 mai, la cité des Caousa vécu sous la houlette du cyclismeavec le départ de l’épreuve Mer-ville-Cassel des 4 jours de Dun-kerque. La renommée étape desMonts a débuté sous le soleil mer-villois. Les rues du centre-ville ontété animées dès le petit matin avecl’installation du village “VIP”, uneinitiation de bicross, l’arrivée de lacaravane publicitaire, les jeux aucar podium et la présentation descoureurs. De nombreux amateurset badauds s’étaient massés autourdes barrières pour assister au dé-part. L’accueil d’une telle manifesta-tion a un coût. La Ville de Merville areçu le soutien de nombreuses en-treprises du secteur et les remercievivement.

Les sponsors : Atlantic, Da Vinci Com,Intermarché, Lionet Atelier Déco, MCNMachines Outils, Nexity Foncier Conseil,Nord Imprim, Puissance Watt, Ramery,Roquette, Scolarest, Voyages Brunel.Les partenaires : Agro service, Bricoverd, Brunel Frères, CIC BanqueBSD-CIN, DMH, Idéal Project, Mac Do-

nald’s Hazebrouck, la MACIF, Nord VI,Notaires Bailly et Declerck, Patouxmotoculture, Ramon, SARL Lebleu,Somis, Tony Velge architecte DPLG,Willart Hovine.

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Sous les yeux bienveillants

de son parrain, Henri le

Douanier, et ses amis, le

Caou a fêté ses dix ans en

grandes pompes les 17 et 18

avril. L’association des Amis

du Caou avait préparé un

week-end d’animations en

l’honneur du géant.

Les festivités ont commencé

le samedi avec la tenue d’une

exposition et d’une confé-

rence à l’espace culturel Ro-

bert Hossein. S’en est suivi

la projection du film “Quand

la mer monte”. Les plasticiennes

qui avaient travaillé sur les têtes

de chats avec les collégiens ont

également présenté leur travail.

Le monde et le beau temps

étaient au rendez-vous. Pour

l’occasion, une trentaine de

géants de la région sont venus

lui rendre hommage et ont défilé

gaiement dans les rues de la

ville. Ambiance bon enfant et

plaisir des yeux… Vivement le

prochain anniversaire !

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Les aînés à la fête : en avril dernier, à l’occasion des fêtes pascales, les aînés de la commune ont été invités au traditionnel

goûter organisé par le CCAS et les industriels forains. Danses et bonne humeur étaient une fois de plus au rendez-vous.

Défilés de saison… Fête du travail, commémoration de l’armistice du 8 mai 1945,

le mois de mai est important dans la vie de la Cité…

La fête des mères dans la cité des Caous met à l’honneur des mamans méritantes

mais marque aussi le lancement du fleurissement de la ville.

Merville Tendance ! En février, la première édition du Salon Top Tendances,

organisé par Merville Développement a été un véritable succès.

Le week-end de Pentecôte, la ducasse du Sart a encore une fois été une réussite.

Organisation extraordinaire et temps estival, tous les ingrédients du succès étaient réunis.

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13 juillet aux Prés de la ville :

Spectacle pyrotechnique et à la demande générale

le Gala de Catch revient.

14 juillet sur la Grand-place :

Concert en live " Hoda & Emile et Image"

Tir à l’arbalète

Structures gonflables

Expositions

Restauration

Manège...