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N°1

Mon Œil ! magazine n°1

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Page 1: Mon Œil ! magazine n°1

N°1

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“MON OEIL !”... c’est exactement ce que vous répondriez :

Si on vous disait qu’à côté de chez vous, au bout de cette route, de ce chemin, existe un petit pa-radis pour les yeux…Si on vous proposait de prendre le large, de suivre les pas d’un photographe à la rencontre des hommes ou de la nature, pour raconter une histoire méconnue ?Si on vous faisait découvrir de nouvelles desti-nations rêvées pour les photographes ?Ou si l’on parlait technique photo, sans prise de tête ?

“Mon Oeil !”

Et bien le voici, Mon Oeil ! :Un magazine participatif en ligne, gratuit, créé par des photographes passionnés pour des pas-sionnés de photographie. L’idée est simple : vous faire voyager, vous émerveiller et partager des émotions à travers la photographie.Mon Oeil ! vous présente le travail de photo-graphes dont nous avons aimé le coup d’oeil, et pourquoi pas, votre travail.

Dans ce premier numéro, nous vous propo-sons de découvrir les secrets des plateaux du Vercors, puis d’embarquer avec les marins-pê-cheurs pour affronter la mer de Bretagne, ses tempêtes et ses lumières sublimes...En un instant vous vous retrouvez à l’autre bout du monde, au delà des océans et des mon-tagnes, sur les terres sauvages de Nouvelle-Zé-lande, et vous apprendrez à composer vos images en toute facilité avec quelques conseils faciles à retenir.Enfin, revenez sur terre et découvrez les charmes cachés de Londres : une inspiration sans limite pour les photographes. Vous aimez le magazine, vous voulez présenter vos photographies, votre passion, vos coups de coeur ?

Ecrivez-nous à : [email protected] retrouvez-nous sur Facebook : www.facebook.com/monoeil.photomag

En vous souhaitant un bon voyage :)

ÉDITO - P. 2

ÉDITO

L’équipe de Mon Oeil !

Ce magazine a été concocté avec passion par : Sébastien Boullier, Adrien Bruand, Corinne Feray, Nathalie Klein, Pierre Oestrele, Sophie Perez et Hélène Pyckaert.Crédit photo de couverture : Corinne Feray

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SOMMAIRE - P. 3

SOMMAIRE

À CÔTÉ DE CHEZ VOUS

LE VERCORS

PORTFOLIO

NOUVELLE-ZÉLANDE

DESTINATION

TIRED OF LONDON, TIRED OF LIFE

REPORTAGE

LA PÊCHE AUX BULOTS SUR LES

ALIZÉS

P. 4

P. 40

P. 20

P. 62

P. 40

LES BASES DE LA PHOTO #1 :

LA COMPOSITION

CONSEILS

P. 56

ILS ONT PARTICIPÉ À CE NUMÉRO :

LE PHOTOMATON

P. 74

/monoeil.photomag

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À CÔTÉ DE CHEZ VOUS

LE VERCORSPhotos de Nicolas Bohere, Adrien Bruand et Benjamin Orgogozo

Pas de la Balme - F/8 ; 1/1600s ; ISO 100 - A. BRUAND

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Partagé entre l’Isère et la Drôme, le Vercors est le plus vaste massif des Préalpes. Telle une île, il domine les plaines et vallées environnantes.

Ses paysages grandioses, tout en douceur en son sein mais extrêmement abruptes sur

ses bordures, enchantent les randonneurs et photographes. La barrière orientale, de plus de 40 kilomètres, est probablement le secteur le plus spectaculaire finissant avec l’extraordinaire Mont Aiguille.

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Partagé entre les départements de l’Isère et la Drôme, le Vercors cache bien des merveilles... Sa situation préalpine offre un climat rigoureux au Nord-Est, notamment l’hiver, ce

qui en fait un petit paradis du ski nordique mais aussi un lieu privilégié pour tout amateur de balades dans des paysages immaculés.

L’été n’est pas sans intérêt, le Vercors est re-gorgeant de sentiers à parcourir à pieds, vélo ou même avec un âne : il y a toujours quelque chose à découvrir !

Sur sa partie sud, on est déjà en Provence et les vignes de la Clairette de Die occupent le paysage. Ça sent bon la lavande, le thym... Bref le sud !

À l’Ouest c’est le pays de l’eau à l’image du vil-lage de Pont-en-Royans et ses maisons per-chées...

On ne peut évoquer le Vercors sans parler de spéléo, de la Résistance, du Bleu du Vercors, des Ravioles de Royans... Et bien d’autres choses que nous vous laisserons découvrir lors de votre prochaine visite sur ce beau massif !

Pour cette série consacrée au Vercors, nous avons réuni trois photographes basés à Gre-noble. Ils apportent chacun leur vision du massif, leurs témoignages et leurs petits coins secrets...

Grenoble

Valence

Lyon

À CÔTÉ DE CHEZ VOUS - P. 6

Fin de journée depuis le Moucherotte (Saint Nizier-du-Moucherotte) – Octobre 2011 – F/13 ; 1/45s ; ISO 200 ; 74mm – Filtre gris neutre dégradé.N. BOHERE

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Pont-en-Royans – Novembre 2011 – F/9,5 ; 1/45s ; ISO 200 ; 24mm – N. BOHERE

À CÔTÉ DE CHEZ VOUS - P. 7

Le Jocou - B. ORGOGOZO

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Le Moucherotte - B. ORGOGOZO

À CÔTÉ DE CHEZ VOUS - P. 8

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Tête Chevalière - B. ORGOGOZO

À CÔTÉ DE CHEZ VOUS - P. 9

Paisible. Maison au toît de lauzes typique du Vercors Nord - F/7,1 ; 1/1600s ; ISO 100 - A. BRUAND

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‘‘Bien que j'aime beaucoup tous les massifs que j'ai eu l'occasion d'arpenter, le Vercors a un statut un peu à part...

Il y a quelques années, j'habitais alors la région de Nice, aux portes du Mercantour : débutant la photographie à cette époque, le ciel unifor-mément bleu qui y régnait ne faisait pas le bon-heur de l'apprenti photographe que j'étais...

C'est alors que je découvris sur un forum (be-nelux, pour ne pas le citer) une ribambelle de photographies illustrant un phénomène météo qui m'était alors inconnu : les nuages. J'en avais déjà certes entendu parler mais n'étais pas bien familier avec le concept, alors en imaginer une pleine mer !

Cela était presque impensable pour moi... Je fut tellement intrigué que je décidai finalement

À CÔTÉ DE CHEZ VOUS - P. 10-11

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Le Mont Aiguille depuis le Rocher Pansaret - B. ORGOGOZO

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de larguer les amarres pour rejoindre cet oasis cotonneux qui m'amena droit au pied du Mont Aiguille.

Et c'est ça pour moi le Vercors : son balcon et ses fières falaises qui émergent des nuages au-dessus d'un océan qui nous cache un monde dont je cherche parfois à m'échapper...’’

Benjamin Orgogozo

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Ambel - B. ORGOGOZO

À CÔTÉ DE CHEZ VOUS - P. 12

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Trempette dans le Furon. Gorges du Furon - F/14 ; 5s ; ISO 100 - A. BRUAND

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À CÔTÉ DE CHEZ VOUS - P. 14

Mont Aiguille cerné par une mer de nuages, depuis le pas de l’Aiguille - Chichilianne – Mars 2012 – F/13 ; 1/180s ; ISO 200 ; 80mm – Filtre gris neutre dégradé - N. BOHERE

Barrière orientale du Vercors depuis le sommet du Grand Veymont - Gresse- en-Vercors – Juin 2012 – F/11 ; 1/90s ; ISO 200 ; 29mm – Filtre polarisant N. BOHERE

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Nécropole de Saint Nizier-du-Moucherotte – Août 2014 – F/4 ; 1/2000s ; ISO 125 ; 28mm – Filtre gris neutre dégradé - N. BOHERE

À CÔTÉ DE CHEZ VOUS - P. 15

‘‘A chaque fois c’est l’émer-veillement face aux impression-nantes falaises du Vercors, mes premiers clichés ont d’ailleurs immortalisé la barrière orien-tale depuis Gresse-en-Vercors.

Je ne me lasse pas de photo-graphier les premiers rayons de soleil sur cet alignement de falaises et surtout sur l’une des plus belles montagnes du monde, le Mont Aiguille.

Depuis le pas de l’Aiguille, la vue sur le Mont Inaccessible est impressionnante et les levers de Soleil magiques, surtout si

une mer de nuages l’isole tota-lement du reste du massif.

Mais on ne doit jamais oublier que le Vercors a vécu des heures douloureuses. Des femmes et des hommes ont cru que cette citadelle naturelle resterait im-prenable. Les multiples mo-numents et lieux de mémoire rappellent aujourd’hui aux ran-donneurs et aux photographes que le Vercors est une terre de Résistance et de Liberté.’’

Nicolas Bohere

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Sur votre droite la civilisation, à gauche la réserve Naturelle des Hauts Plateaux - Sommet Malaval, Réserve Naturelle des Hauts Plateaux du Vercors - F/9 ; 1/60s ; ISO 200 ; 9mm - Filtre gris neutre dégradé - A. BRUAND

Le Tôlier. Bouquetin - Réserve Naturelle des Hauts Plateaux du Vercors - F/5,6 ; 1/125s ; ISO 200 ; 150mm - A. BRUAND

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À CÔTÉ DE CHEZ VOUS - P. 17

Quand le spectacle commence... Rochers du Parquet, Réserve Naturelle des Hauts Plateaux du Vercors - F/8 ; 1/8s ; ISO 100 ; 9mm - Filtre gris neutre dégradé - A. BRUAND

‘‘Le lieu que j’apprécie le plus est certainement la Réserve Naturelle des Hauts Plateaux du Vercors. Créée en 1985, c’est la plus grande réserve na-turelle de France avec 17 000 hectares !

C’est toujours un dépayse-ment total quand je m’y rends. Ce lieu a un côté magique, que je ne sais expliquer...La trace de l’humain est peu

présente, la nature y a encore tous ses droits. J’adore m’y ‘‘perdre’’, y vaga-bonder, découvrir, contem-pler... Puis pour le coucher ou le lever de soleil je me dirige sur ses sommets pour me faire happer par le spectacle ! ’’

Adrien Bruand

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Gresse-en-Vercors au lendemain d'une chute de neige – Février 2012 – F/13 ; 1/90s ; ISO 200 ; 24mm – Filtre polarisant - N. BOHERE

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REPORTAGE

LA PÊCHE AUX BULOTS SUR LES

ALIZÉSERQUY, BRETAGNE.

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Cette marée est l’une des sept que j’ai photographié, avec la coquille Saint-Jacques et diffé-rentes espèces au chalut.Avant d’approcher le milieu des

pêcheurs, je regardais ces hommes-là avec un mélange de crainte et d’admiration.Ce métier est l’un des plus dangereux au monde.La relation d’un marin-pêcheur à la mer est viscérale. Leurs rapports sont intenses et fu-sionnels. Ce sont souvent des personnalités complexes, rudes et pudiques, toutes en pa-radoxes. La perception qu’ont ces hommes-là de la vie est bien différente de la nôtre, terriens. Les sacrifices qu’ils consentent à

l’océan la rendent parfois marginale.Leurs relations aux autres sont directes et sincères, parfois trop. Je crois, peut-être à tort, qu’il y a une notion de jeu dans ce goût du risque et ce mépris du danger.Il m’a paru intéressant de donner ma vision et ma sensibilité féminine sur ce sujet. La mienne peut être qualifiée d’hypersensibi-lité, avec ce que cela suppose d’émotions ressenties.Au-delà de mes premières appréhensions, je me suis sentie instinctivement à l’aise avec ces personnes. Sur chaque marée, des liens d’amitié se créent, qui, je l’espère, vont faire évoluer cette série qui n’en est qu’à son dé-but.

Textes et Photos de Corinne Feray

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13/06/14 05:45

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Les Alizés est un caseyeur fileyeur, basé à Erquy, en Bretagne. Ce jour-là, il pêchera le bulot aux casiers.

L’équipage se compose d’Olivier, le patron ; Éric et Aymeric, les matelots et Jacques, retraité et marin dans l’âme, qui vient parfois donner un coup de main.

En dessous de 12 mètres, la réglementation est de 2 matelots à bord avec le patron. Au-dessus, il faut 3 matelots.Les Alizés mesure 11.97 mètres.

REPORTAGE - P. 22

Le bulot est pêché au casier.Chaque casier est gréé sur une filière, il y en a 50 sur chacune.Les Alizés va virer 15 filières.

Sachant qu’un casier vide pèse 10kg, ce sont donc 7,5 tonnes qui transitent dans les mains d’Éric et Aymeric à chaque marée aux bulots, en 4 étapes : les casiers sont virés, vidés, boëttés puis alignés pour une remise à l’eau aussi dangereuse que spectaculaire. On y ajoutera le poids de la pêche du jour.Le tout doit se faire aussi vite que possible.Le rythme effréné et la condition physique qu’exige la pêche au casier m’ont fortement impressionnée !

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13/06/14 05:32, Éric : petit-fils, fils et père de pêcheurs bretons.

REPORTAGE - P. 23

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Avant chaque remise à l'eau d'une filière, le ma-telot attend l'aval du patron.Le filage se fait en fonction des coordonnées GPS qui permettront de la retrouver à la pro-chaine marée.Le radar et le GPS sont des outils indispensables pour retrouver leurs positions.

Le point GPS est aussi soigneusement consigné par écrit dans un cahier.A la passerelle, Olivier converse aussi sur le ca-nal 72 de la VHF qui permet de communiquer avec les autres bateaux.

REPORTAGE - P. 24

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REPORTAGE - P. 25

13/06/14 05:40, Aymeric.

13/06/14 05:43

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L'homme qui courait plus vite que son ombre…Entre le virage et le filage des 50 casiers, il s'écoule environ 15 minutes.Et entre 2 filières, les matelots n'ont que quelques instants de répit.La cadence est plus que soutenue !

REPORTAGE - P. 26-27

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L'homme qui courait plus vite que son ombre…Entre le virage et le filage des 50 casiers, il s'écoule environ 15 minutes.Et entre 2 filières, les matelots n'ont que quelques instants de répit.La cadence est plus que soutenue !

REPORTAGE - P. 26-27

13/06/14 06:33

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REPORTAGE - P. 28

13/06/14 07:57, au filage.

Cela fait 3 heures que l'équipage est au travail.La première filière a été virée à 05:00.Les bulots sont triés sur un plan de travail muni d’une calibreuse qui renvoie les plus petits à la mer.Ici, Aymeric est au vire-filière hydraulique, sur lequel sont glis-sées par le côté les filières de casiers.Derrière lui, se trouvent les paniers de boëtte, l'appât inséré dans les casiers avant leurs remises à l'eau.

Les matelots sur les Alizés ont de la chance, la remise à l’eau est automatisée.Ce n’est pas le cas sur cer-tains bateaux où celle-ci se fait à la force des bras.Le dernier élément d’une filière est la bouée qui per-mettra de la repérer en mer.

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REPORTAGE - P. 29

13/06/14 07:04, au virage.

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REPORTAGE - P. 30

13/06/14 08:05

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REPORTAGE - P. 31

13/06/14 07:58

Un casier vide pèse 10kg.Sa base est en ciment et le corps en plastique avec, à son sommet, une ouverture par laquelle pénètrent les bulots attirés par un appât.Cet engin est très sélectif et il n'existe quasi-ment pas de prises accessoires.

La boëtte se compose de restes de poissons et crustacés.Carnivore, le bulot est essentiellement nécro-phage.

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REPORTAGE - P. 32

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REPORTAGE - P. 33

13/06/14 08:04, les risques du métier.

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REPORTAGE - P. 34

13/06/14 08:53

13/06/14 08:16

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REPORTAGE - P. 35

13/06/14 08:02, entre le filage et le virage.

Le plus dangereux dans le filage, outre le poids du casier qui est propulsé à vive allure à la mer, est l'enchevêtrement des cordages.S'il se trouve un pied coincé ou posé dessus, le

risque d'y perdre une jambe ou même la vie est bien réel.Une attention et une concentration sont donc nécessaires à chaque instant.

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REPORTAGE - P. 36

13/06/14 11:06, fin de marée.

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13/06/14 11:06, fin de marée.

REPORTAGE - P. 37

13/06/14 11:10, le repos des guerriers.

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REPORTAGE - P. 38

13/06/14 11:42, la débarque.

Les Alizés est un caseyeur fileyeur à la coque en polyester, construit en 1988.Son port d'attache est Saint-Brieuc.

Ses caractéristiques sont les suivantes :176Kw - 9.17tjb - 7.83GTLongueur : 11.97m - Largeur : 3.57m

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REPORTAGE - P. 39

13/06/14 11:54, la pesée.

Ce jour-là, l'équipage a ramené environ une tonne de bulots.Ils seront vendus à un prix de retrait d'environ 3€ le kilo.La qualité d'une marée concerne directement l'équipage.Son salaire dépend d'un prix de retrait, défini annuellement par une Commission pour chaque

type de produit commercialisé(1).Les parts sont généralement de 60% pour l'ar-mement et 40% pour l'équipage.Il faudra déduire des frais communs, gasoil, nourriture ou autres...

Je tiens à remercier Éric grâce à qui cet embar-quement a été possible, Olivier pour son accueil à bord, Aymeric et Jacques pour avoir accepté ma présence.Cette marée avec vous a été un plaisir.

(1)http://europa.eu/legislation_summaries/maritime_affairs_

and_fisheries/fisheries_sector_organisation_and_financing/l66002_fr.htm

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Aoteora, ou plus communément appelé le pays du grand nuage blanc est un pays qui possède non seulement une richesse culturelle inégalée mais aussi une

diversité de paysages infinie. Peuplé de seu-lement quelques millions d’habitants répartis principalement dans l’île du Nord, la proximi-té entre la nature et l’homme est encore très présente et il n’est pas rare de passer d’un paysage urbain à celui d’une forêt tropicale ou d’un désert en l’espace de 10 minutes. Comme l’expriment si bien les locaux, dans

cette région du monde une journée a quatre saisons et l’on peu aisément passer d’une pluie torrentielle à un soleil radieux.

Dans cette série de photos, différents envi-ronnements vont s’entremêler pour montrer la beauté de l’île du Nord de la Nouvelle Zélande. Ce court voyage dans un pays dis-tant de 12 000 km de la France fera, peut-être, naitre chez vous l’envie de voir de vos propres yeux ce magnifique pays qu’est la Nouvelle Zélande.

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PORTFOLIO

NOUVELLE-ZÉLANDEPhotos de Pierre Oesterle

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PORTFOLIO - P. 42-43

Page 43: Mon Œil ! magazine n°1

PORTFOLIO - P. 42-43

Mt Ruapehu : Le volcan jumeau où l’on peut skier en hiver

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PORTFOLIO - P. 44-45

Page 45: Mon Œil ! magazine n°1

PORTFOLIO - P. 44-45

Tongariro : La fameuse montagne du Destin du Seigneur des Anneaux

Page 46: Mon Œil ! magazine n°1

Canicule : Par temps caniculaire, des tornades font office d’aspirateurs

PORTFOLIO - P. 46

Page 47: Mon Œil ! magazine n°1

Rotorua : Sources volcaniques. Sulphureuse atmosphère au sens propre comme au figuré

PORTFOLIO - P. 47

Page 48: Mon Œil ! magazine n°1

PORTFOLIO - P. 48-49

Page 49: Mon Œil ! magazine n°1

PORTFOLIO - P. 48-49

Coromandel : Un des lieux les plus connus de Nouvelle Zélande, Cathedral Cove

Page 50: Mon Œil ! magazine n°1

PORTFOLIO - P. 50

Sunrise : Lever de soleil sur la plaine de la région d’Auckland

Page 51: Mon Œil ! magazine n°1

PORTFOLIO - P. 51

Page 52: Mon Œil ! magazine n°1

PORTFOLIO - P. 52-53

Page 53: Mon Œil ! magazine n°1

PORTFOLIO - P. 52-53

Piha : Petit paradis des surfeurs non loin d’Auckland

Page 54: Mon Œil ! magazine n°1

Hamilton : Des espèces étrangement familières se sont installées

PORTFOLIO - P. 54

Page 55: Mon Œil ! magazine n°1

Cape Reinga : Endroit où la mer Tasmane et l’océan Pacifique se rencontrent

PORTFOLIO - P. 55

Page 56: Mon Œil ! magazine n°1
Page 57: Mon Œil ! magazine n°1

L’arbre de vie : Photo prise à l’ouest d’Auckland, un arbre était planté là, attendant que la marée revienne le happer

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LES BASES DE LA PHOTO #1 : LA COMPOSITION

CONSEILS

Photos d’Hélène Pyckaert

Bienvenue dans la rubrique Conseils du magazine!Vous souhaitez réaliser de belles photographies mais sans trop vous prendre la

tête avec la technique et les réglages ? Cette rubrique est pour vous !

Sans un minimum de technique, vos photographies risquent d’être floues, mal cadrées ou ne communiqueront pas l’émotion que vous souhaitiez y faire passer. Apprendre la technique photographique est indispensable, et une fois acquise, vous pourrez

vous affranchir de certaines règles pour créer votre propre style ! Dans cette rubrique, nous allons aborder les conseils de base pour réussir vos prises de vue, puis au fur et à mesure des numéros, nous pro-poserons des techniques plus spéci-fiques et des styles de prises de vue différents.

Page 59: Mon Œil ! magazine n°1

Et pour commencer, la technique la plus abordable mais probablement la plus importante : la composition. La composition regroupe l’ensemble des éléments présents sur l’image et

l’emplacement où chacun d’entre eux se trouve. Chaque élément doit avoir un intérêt à être présent sur la photographie et être à la bonne place, au risque de laisser le lecteur indifférent !

Une composition réussie renforcera votre pho-tographie et le sens que vous lui donnez, sans même que le lecteur s’en aperçoive : elle gui-dera son regard vers ce que vous souhaitez lui montrer.C’est là toute la force de la composition: essen-tielle mais discrète.

RÈGLE DES TIERS

La composition influence le regard.La première règle utile est celle des tiers : il faut imaginer la photo divisée par tiers : 2 lignes ver-ticales et 2 lignes horizontales, formant 9 par-ties identiques. Les points forts d’une photo se trouvent aux points de rencontre des verticales et des horizontales.

Certains appareils vous offrent la possibilité d’afficher ces lignes dans le viseur, ne vous en privez pas !

Pour que la photo apparaisse équilibrée et dynamique, le sujet présenté sur l’image (par exemple un marcheur dans un paysage ou un arbre) doit se situer sur l’un des points de ren-contre de ces lignes imaginaires. Le regard va se porter naturellement vers ces points forts.

Il faut donc éviter de trop centrer son sujet.De la même façon, pour une vue de paysage, l’horizon pourra être placé au tiers (ou aux 2/3) de la photo. On peut ainsi choisir de favoriser le premier ou le second plan (exemple: la terre ou le ciel). Faites des essais en prenant des photo-graphies avec cet horizon décentré.

Vous constaterez que la photographie prend alors un tout autre sens ! C’est particulièrement intéressant sur les ciels chargés, cela permet de donner au ciel une impression de grandeur, lourdeur lorsqu’il prend la majeure partie de l’image.

Monastère. f10, 1/400, ISO 125, 240mm.Pensez à composer votre photo selon la règle des tiers, par exemple en

plaçant votre sujet sur l’un des points forts de la photo.

CONSEILS - P. 59

Mont Agung, f13, 1/60, ISO 100, 22mm. L’horizon est placé aux 2/3 de la photo pour laisser plus de place aux premier et second plans qui

comportent beaucoup de détails.

Fête foraine. f8, 1/320, ISO 100, 22mm. En placant l’horizon tout en bas de la photo, le ciel apparait encore plus menaçant.

‘‘Le sujet doit se trouver sur l’un des points forts de l’image. ‘‘

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PAYSAGE OU PORTRAIT ?

On parle ici du format de la photographie : se-lon que vous tenez votre appareil horizontale-ment (paysage) ou verticalement (portrait). Cette règle n’est pas figée : il est intéressant de prendre une photographie de paysage en format portrait pour ajouter une impression de grandeur en jouant sur la verticalité entre le pre-mier et l’arrière-plan.

De même n’hésitez pas à prendre des portraits en format paysage, notamment pour montrer ou suggérer l’environnement du sujet.

Chaque format dégageant un sens différent, décidez quel format donner à votre image selon ce que vous voulez montrer au lecteur !

LE CADRAGE

Le cadrage est primordial. Selon ce que l’on veut montrer, on va cadrer “serré” ou “large”.Le but du cadrage est d’abord de supprimer les éléments indésirables qui se trouvent là lors de la prise de vue.

Avant d’appuyer sur le déclencheur, prenez 30 secondes pour observer la scène qui se présente sous vos yeux : y-a-t-il des éléments perturba-teurs (ex: une poubelle, un tuyau, un panneau, des travaux, des touristes, etc…) dans l’arrière plan ? Rien de plus énervant qu’un beau portrait gâché par une poubelle qui apparait derrière le modèle !

Parfois un coup de zoom (pour cadrer plus ser-ré) est suffisant, parfois il faut se déplacer pour trouver un meilleur angle de vue.

Evitez de recadrer l’image ou de supprimer les éléments perturbateurs lors du post-traitement, il est préférable d’avoir un bon cadrage dès la prise de vue : prenez donc le temps lors de la prise de vue et essayez différents cadrages d’une même scène.

Ruisseau vers le plateau de Niymaling, f11, 1/60, ISO 100, 12mm.Le format vertical apporte plus de profondeur à ce paysage, du ruisseau au premier plan, jusqu’aux sommets en arrière plan et crée une opposition

tranchée entre le ciel et la terre.

Chef Malonga, f4, 1/60, ISO 500, 35mm. Le format paysage sur un por-trait permet d’intégrer des éléments d’environnement en arrière plan.

CONSEILS - P. 60

‘‘Choisissez le format en fonction du sens que vous voulez donner à

votre photo. ‘‘

Page 61: Mon Œil ! magazine n°1

Lors de votre cadrage, attention à ne pas couper les sujets, les bords de la photographie doivent toujours être bien pensés pour que la coupure n’ait pas l’air trop sèche.

L’angle de prise de vue et la perspective sont également importants :En s’agenouillant simplement au sol, l’impres-sion de grandeur est renforcée, par exemple si vous photographiez un arbre ou un immeuble imposant qui se trouve devant vous. On parle ici de contre-plongée.

A l’inverse, la plongée peut donner une impres-sion d’écrasement. C’est pourquoi cet effet est généralement à éviter sur les portraits d’enfants, il est préférable de se mettre à leur niveau.

En revanche pour les portraits d’adultes, une lé-gère plongée donne une impression d’intimité, on se rapproche du modèle. Pour cela grimpez sur un tabouret ou un rocher pour obtenir cet effet.

LE SUJET

La composition de la scène à proprement dite est importante : il s’agit des éléments qui seront présents sur la prise de vue.

Pensez à votre image avant d’appuyer sur le dé-clencheur et posez vous les questions suivantes : qu’est ce qui me plaît dans cette scène ? Qu’ai-je envie de montrer ?

Le sujet en lui même doit être intéressant. Vous pouvez jouer avec des répétitions (de formes ou de couleurs), des similitudes ou des oppositions, ou montrer un détail qui fera immédiatement comprendre au lecteur où vous vous trouvez, ou à quel moment de l’année, etc.

II peut aussi s’agir d’une ambiance, d’une émo-tion. Le plus dur sera de la montrer indirectement ou de la suggérer. Ainsi la brume et la lumière suggéreront qu’il s’agit d’un matin d’automne.

Chayet, f3,2, 1/80, ISO 100, 50mm. L’effet de plongée apporte une inti-mité avec le modèle photographié.

CONSEILS - P. 61

Azulejos. f11, 1/160, ISO 100, 35mm. Le détail de cette façade fait im-médiatement penser aux azulejos de Lisbonne. De plus les différences de textures et les répétitions du bleu et des angles droits apportent de

l’intérêt à cette photo a priori banale.

Page 62: Mon Œil ! magazine n°1

La main d’un enfant dans celle d’une grand-mère fera penser au sentiment de sécurité ou à la nostalgie, etc.

Lorsque vous réfléchissez à une prise de vue, pensez aux différents plans qui composent l’image: celle-ci doit comporter de préférence un premier plan, un arrière-plan et un sujet.

Généralement l’arrière plan donne de la pro-fondeur à la photo et vous pouvez placer des éléments en premier plan pour éviter les zones vides.

Les lignes de fuite jouent également un rôle im-portant dans la composition de votre photo, en donnant du dynamisme à la composition.

Bien sur, réfléchir à sa composition est plus fa-cile pour les paysages car ceux-ci ne changent pas immédiatement.

C’est plus difficile pour la street photography ou les portraits. Mais en réalisant cet exercice le plus souvent possible, cela deviendra un réflexe et vous n’aurez plus à y penser : vous compose-rez et cadrerez votre photo automatiquement !

ASTUCES DE COMPOSITION

Pour la photo de rue, on a souvent tendance à attendre qu’aucun passant ne soit présent pour “gâcher” la photo. Cela peut-être dommage. Un passant apporte de la vie, du dynamisme et peut également donner une idée du lieu ou de la date de la prise de vue. Cela rend l’image plus attractive, moins statique. Préparez donc votre photo et attendez le bon moment !

Pour suggérer le mouvement, laisser de l’es-pace devant le déplacement du sujet (exemple: une voiture, un piéton) ou son regard; à défaut la photo aura l’air “coupée”.

Vue sur l’Himalaya. f4, 1/400, ISO 100, 55mmLes différents plans sont accentués par le format portrait qui renforce la profondeur de champ de ce paysage ; notre regard s’éloigne du pre-

mier plan vers le dernier plan, le plus impressionnant.

Conducteur de Rickshaw, f4, 1/320, ISO 100, 50mm. Cherchez et trou-vez un angle original pour vos compositions !

CONSEILS - P. 62

Page 63: Mon Œil ! magazine n°1

CONSEILS - P. 63

Enfin, vous pouvez incorporer un élément qui apporte une notion d’échelle à l’image (surtout dans les photos de paysage) : cela peut être une cabane, un marcheur…

Vous pouvez aussi jouer avec la profondeur de champ : selon l’endroit où vous décidez de faire votre mise au point, vous attirerez le regard du lecteur vers ce point précis de l’image. Mais le réglage de l’ouverture fera l’objet du prochain article !

Avec le temps, à force de prendre et compo-ser des photos, vous pourrez montrer et même suggérer votre sujet au lecteur et laisser place à l’émotion…

Enfin n’oubliez pas le meilleur conseil qu’on puisse vous donner :

‘‘Les prétendues règles de compo-sition photographiques sont, à mon avis, invalides, hors de propos et sans substance‘‘Ansel Adams (1902-1984)

photographe américain.

Cascade de Skogafoss, Islande. F8, 1/200 iso 100, equ. 30mmIci les marcheurs donne l’échelle de la cascade.

Temple, f5, 1/50, ISO 100, 19mm. En effectuant la mise au point sur le premier plan de gauche et en floutant légèrement l’arrière plan (par le choix d’une grande ouverture), on attire le regard vers la statue de ce gardien de temple.

Page 64: Mon Œil ! magazine n°1

DESTINATION

TIRED OF LONDON, TIRED OF LIFE

par Sophie Perez

Page 65: Mon Œil ! magazine n°1

TIRED OF LONDON, TIRED OF LIFE

Big Ben, le London Eye, le Tower Bridge, les horse-guards… tout ça, c’est du déjà-vu ! Pourquoi s’encombrer

d’un appareil photo ?

Détrompez-vous ! Londres c’est bien plus que ça !Envie d’architecture, de scènes de rue, de portraits, de nature, de macro, de paysages, de panora-ma… Londres doit être votre pro-chaine destination.

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PORTRAIT DE LONDONIEN

Si vous avez vu Mary Poppins ou acheté l’album Icky Thump des White Stripes, vous vous êtes peut-être demandé ce qu’étaient ces costumes ?Il s’agit des Pearly Kings / Queens of England.

1875, Henri Croft, orphelin, travaille sur les marches Londoniens. Il côtoie les maraîchers qui portent des boutons de nacre sur le revers de leurs pantalons, leurs vestes, gilets et cha-peaux afin de montrer qu’ils sont une même corporation, liée par le travail et l’entraide. Fas-ciné par ce mode vie, Henri Croft décide de lui aussi aider les plus nécessiteux.

Afin de récolter le plus d’argent possible, il fal-lait attirer l’attention. Henri decida donc de ba-layer les allées du marché afin de collecter les boutons de nacre tombés des costumes des vi-siteurs. Il en recouvrit ensuite entièrement ses vêtements.

Les costumes peuvent porter plusieurs dizaines de milliers de boutons et peser plus de 80kg.Aujourd’hui encore, les Pearly Kings and Queens œuvrent pour des actions caritatives. Chaque quartier de Londres élit son Pearly King et sa Pearly Queen. Chaque année, en octobre, les Pearlies défilent dans la City à l’occasion du Harvest Festival.

Plus d’informations : www.pearlysociety.co.uk

Entre tradition et excentricité, Londres se démarque des autres capitales par ce qu’elle a à offrir.Ayant détrôné Paris au rang de pre-mière destination mondiale, Londres

est « The place to be » pour être dans le coup.

Etre première destination mondiale est aussi un inconvénient. Cela implique la foule, les tou-ristes mais également la difficulté pour les pho-tographes de trouver la photo qui sortira du lot et ne ressemblera pas à celle des autres.

Voici quelques tips pour découvrir Londres dif-féremment et sortir des sentiers battus.

DESTINATION - P. 66

Pearly Queen

Page 67: Mon Œil ! magazine n°1

LE PUB Plus qu’une institution, le pub est un mode de vie, un élément à part entière de la vie de tout britannique. L’ambiance est généralement cha-leureuse et amicale entre habitués ou visiteurs de passage.

Le Churchill Arms est une référence. Construit en 1750, les grands parents de Winston Churchill y avaient leurs habitudes. La décoration témoigne de l’importance de la famille Churchill.A noter que ce pub est « Family welcome » ce qui n’est pas le cas de tous. Ce qui veut dire que vous pouvez venir accompagnés de vos enfants, quelque soit leur âge.

Autre particularité de cet endroit, il est le pre-mier Pub à Londres à avoir accueilli un restau-rant Thaï en ses murs, ce qui ajoute une touche exotique à son charme traditionnel.En réalité, LA particularité de ce pub est sa fa-çade. Il vous suffira de taper son nom sur votre moteur de recherche pour le constater.

Adresse : 119 Kensington Church Street LON-DON W8 7LNhttp://churchillarmskensington.co.uk

La PauseDu Lord au student, les pubs permettent de rencontrer des personnes de

tout horizon et goûter au British Way of Life !

DESTINATION - P. 67

Lieu d'aisanceLe chemin vers les lieux d’aisance est égale-ment un régal. Une parenthèse dépaysante.

Page 68: Mon Œil ! magazine n°1

PHOTOGRAPHIER LES HAUT-LIEUX DIFFEREMMENT

DESTINATION - P. 68

London Eye

Thanks Mr Pigeon !La météo parfois capricieuse est une source d’inspiration sans limite. Si photographier les monuments vous ennuie, es-sayez de trouver les meilleurs angles de prises de vue grâce aux flaques.

Decollage immediatL’ouverture plusieurs fois par jour du Tower Bridge peut donner lieu à des photos différentes.

Page 69: Mon Œil ! magazine n°1

LA PHOTO EN INTERIEUR

La majorité des musées et galeries d’art est gratuite à Londres. Il est également pos-sible de prendre des photos dans la plupart de ces lieux.La Saatchi Gallery est un lieu exceptionnel photogra-phiquement parlant. L’art contemporain est générale-ment très photogénique, mais en plus, le lieu se prête bien à l’exercice.

DESTINATION - P. 69

Invasion

Comme une mer d'huile

L’œuvre la plus étonnante est 20 :50 de l’artiste Richard Wilson. Il s’agit en effet d’une grande pièce aux murs blancs et dont le sol est recouvert d’huile de moteur. L’odeur y est enivrante et nos sens sont troublés en entrant dans cette pièce.

Plus d’informations :www.saatchigallery.com/Adresse :Duke of York's HQKing's RoadLondonSW3 4RY

Page 70: Mon Œil ! magazine n°1

LE STREET ART Berceau du célèbre Banksy, Londres est une mine d’or pour les amateurs de street art. L’avantage de cette discipline est que les spots sont continuellement renouvelés par les artistes.

SAVOIR FERMER LE GUIDE DE VOYAGE

DESTINATION - P. 70

Je suis ton père

Là-haut

Le regard

Renaissance

Page 71: Mon Œil ! magazine n°1

GÉOMÉTRIE URBAINE Là encore, il faut détourner les yeux des monuments les plus célèbres pour apprécier ce qu’il se passe autour. De nombreux édifices passent inaperçus alors que leur potentiel photographique est bien réel si l’on prend le temps de s’y attarder

DESTINATION - P. 71

Blocks

Derrière les barreaux

La Machoire

Mineral Wave

The Circle

Oo°

Page 72: Mon Œil ! magazine n°1

BALADES ALTERNATIVESCamden Town n’est plus aussi intimiste qu’il y a plusieurs années mais, malgré la foule de touristes curieux, l’essence même du quartier persiste. La culture underground est concentrée ici. Pho-tographier n’y est pas aisé car la foule est permanente et les restrictions bien présentes. Néanmoins, punks et autres gothiques se prêtent aisément au jeu de la photo.

Le cimetière de Highgate est un joyaux de l’époque Victorienne en plein cœur de Londres. Véritable havre de paix, l’ambiance y est romantique et surprenante. Sorte d’équivalent du Cimetière du Père-Lachaise à Paris, il abrite notamment les sépultures de Karl Marx et Michael Faraday.

L’entrée est soumise à tarification et la partie la plus ancienne n’est accessible qu’en visite guidée.

Informations : http://highgatecemetery.org/

DESTINATION - P. 72

Camden high Street

Enraciné

Falls

Page 73: Mon Œil ! magazine n°1

Barbican se trouve en bordure de la City. Il s’agit d’un quartier résidentiel érigé dans les an-nées 60 et 70 sur des terrains ravagés pendant la Seconde Guerre Mondiale.Phare de l’architecture brutaliste britannique, Barbican est entièrement construit de béton.Au centre de polémiques esthétique, le quartier n’en reste pas moins photogénique.

Le Parc Royal de Greenwich abrite l’observatoire Royal où est symbolisé le Méridien 0. Avec une vue imprenable sur Londres, il est l’un des parcs les plus appréciés des Londoniens.

DESTINATION - P. 73

Un Air de Part-Dieu

Greenwich

Page 74: Mon Œil ! magazine n°1

DESTINATION - P. 74

LA TAMISE, LE MEILLEUR FIL CONDUCTEUR

Pour capter l’ambiance Londonienne dans son entière-té, quoi de mieux que de suivre son cordon ombilical, la Tamise ?

Under the Thames

Entre Greenwich et Isle of Dogs, un tunnel piétonnier traverse la Tamise. Ouvert en 1902, il mesure 370m de long et se trouve à 15m de profondeur

Page 75: Mon Œil ! magazine n°1

DESTINATION - P. 75

Ouverte en 1984 pour lutter contre les innondations marines et les tempêtes, la Thames Barrier est un ouvrage exceptionnel situé à l’aval de Londres.

CONSEILS PRATIQUES

Quand ? Toute l’année mais les vacances scolaires françaises et britanniques sont à éviter.

On parle météo ? Londres a mauvaise répu-tation : « il pleut tout le temps », « quand il ne pleut pas, c’est le brouillard »… Ces ru-meurs doivent cesser ! En termes de quan-tité d’eau, il pleut moins à Londres qu’à New-York, Amsterdam, Nairobi, Miami, Buenos-Aires ou Milan !Août et novembre sont les mois les plus pluvieux, tandis que mars et avril sont les plus secs.Combien de temps ? L’idéal est de visiter Londres en 3 ou 4 jours.

Quel matériel photo ? Londres n’est pas une ville dangereuse, on peut donc s’y ba-lader avec son matériel. Pour des raisons de confort, préferez voyager léger: un bridge est le compagnon de voyage idéal.

Avec les appareils à objectifs interchan-geables, chacun choisira sa focale selon ses sujets de prédilection. Les objectifs à longue plage focale sont de bonnes options et les Grands Angles ou Ultra Grands Angles sont appréciables pour capturer de beaux pano-ramas ou des scènes de rue. Les téléobjec-tifs sont plutôt réservés aux personnes qui connaissent déjà la destination et on déjà capté l’atmosphère. Dédiés aux détails, ils permettront de photographier des détails d’architecture, de street art ou encore des moments de vie et des portraits.

Thames Barrier

Page 76: Mon Œil ! magazine n°1

LE PHOTOMATONDécouvrez les photographes présents dans ce numéro :

LE PHOTOMATON - P. 76

Nom : BOHEREPrénom : Nicolas

Photographe pro ou amateur: semi-professionnel

Depuis combien de temps photographies-tu? Depuis janvier 2010

Quel est ton genre photographique de prédilection ?Paysage, flore, culinaire.

Qu’est-ce que tu recherches dans la photographie, quelle est ta vision de la photo ?Faire de la photo c’est en quelque sorte voler de la lumière pour l’immortaliser. La photogra-phie permet de partager ces lumières uniques et des paysages sublimes. La photographie de paysages «naturels» est un moyen de sensibiliser aux beautés de la Nature et au fait qu’il faut la préserver au maximum. Peux-tu nous expliquer quelques uns des projets photos que tu as réalisés ?En cette année de commémoration des 70 ans de la chute du maquis du Vercors j’ai voulu re-mémorer au travers de photos et de textes les moments douloureux qu’a vécu ce massif, pour ne pas oublier. Ces photos et textes sont proposés sous forme d’article sur Facebook.Exposition sur la thématique des reflets dans les lacs alpins (Maison de la montagne de Gre-noble, office du tourisme du Col de l’Arzelier (Isère), café associatif de Montaud (Isère) et les 2ème Rencontres photo nature de Gueugnon en 2014.

As-tu des projets photo en cours ou à venir ?Nouvelle exposition avec une douzaine de photos : Un hiver dans le Vercors. Approfondir la photo culinaire.

Quel est ton meilleur souvenir photo ?C’était le 17 novembre 2010. Un départ à 5h00 du matin de Gresse-en-Vercors en direction du Rocher de Baconnet, dans le noir, le brouillard et de la neige au sol. Après une montée à tâtons, vers 1700 mètres d’altitude c’est subitement la sortie de la mer de nuages. Un instant magique d’autant que le paysage au-dessus est totalement blanc (neige, givre) et sous les der-nières étoiles de la nuit. Un superbe lever de Soleil viendra parachever le spectacle. Un grand moment immortalisé par des photos. Mes premières larmes face à un paysage !

Quelle serait LA photo que tu n’as pas encore prise / ton rêve de photographe ?Je rêverais de photographier certaines régions du Monde : USA (Alaska, Montana), Argentine, Andes,... et le Cervin !

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À CÔTÉ DE CHEZ VOUSU

Page 77: Mon Œil ! magazine n°1

LE PHOTOMATON - P. 77

Nom : BRUANDPrénom : Adrien

Photographe pro ou amateur: amateur

Depuis combien de temps photographies-tu? Depuis 2012

Quel est ton genre photographique de prédilection ?Les photos de paysages et plus particulièrement aux heures où le soleil se couche ou se lève.

Qu’est-ce que tu recherches dans la photographie, quelle est ta vision de la photo ?J’ai envie de partager, faire découvrir, mais aussi rapporter des souvenir. C’est aussi une ma-nière pour moi de pouvoir m’exprimer.

Peux-tu nous expliquer quelques uns des projets photos que tu as réalisés ?Le plus important à mes yeux est le projet 365 photos, qui consiste a prendre 1 photo par jour pendant 1 an, c’est long, très long mais très enrichissant.

As-tu des projets photo en cours ou à venir ?Rien de particulier pour le moment, juste voyager, me balader, découvrir de nouveaux en-droits et capturer ces moments, puis les partager.

Quel est ton meilleur souvenir photo ?C’est difficile d’en choisir un, à chaque fois que je fais une sortie photo et qu’une belle lumière est là, je suis comme un gosse, je cours partout, un peu en trance devant le spectacle !

Quelle serait LA photo que tu n’as pas encore prise / ton rêve de photographe ?Un beau couché de soleil après un orage; réussir à faire passer une émotion à travers la photo.

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À CÔTÉ DE CHEZ VOUSU

Page 78: Mon Œil ! magazine n°1

LE PHOTOMATON - P. 78

Nom : FERAYPrénom : Corine

Photographe pro ou amateur: amateur

Depuis combien de temps photographies-tu? De formation artistique, je suis passée de la peinture à la photographie depuis sept ans.

Quel est ton genre photographique de prédilection ?J’ai commencé avec des paysages maritimes desquels j’effaçais les présences humaines et en suis maintenant arrivée à des portraits de marins. J’aime les extrêmes !Je travaille aujourd’hui des reportages sur les métiers en rapport avec la mer, sauveteurs en mer ou pêcheurs, dans le cadre d’exercices ou de marées effectués avec eux.

Qu’est-ce que tu recherches dans la photographie, quelle est ta vision de la photo ?Mon prof’ d’histoire de l’art au lycée nous disait que l’art, c’est la réalité repensée par l’artiste.A travers mes images, j’aimerais exprimer ma façon de ressentir les choses qui m’entourent.Parfois, il est plus facile de communiquer une émotion en image plutôt qu’avec des mots… Peux-tu nous expliquer quelques uns des projets photos que tu as réalisés ?Je travaille beaucoup à l’instinct et de manière progressive.Par exemple, photographier des surfeurs m’a mené à contacter la SNSM, que j’ai suivi sur plu-sieurs de leurs exercices.L’un d’eux était pêcheur, et j’avais cette envie d’embarquer sur des chalutiers pour comprendre ce métier. Une première marée m’a permis de nouer de nouveaux contacts, et tant que je sens n’avoir pas totalement fait le tour de la question, j’y reste.

As-tu des projets photo en cours ou à venir ?J’attends la date que va me fixer un crevettier que j’ai contacté et qui est d’accord pour m’em-barquer avec lui.Je suis aussi en contact avec un pêcheur breton qui souhaite s’embarquer sur des pêches ex-trêmes en Mer d’Irlande ou en Mer du Nord.Maintenant que je sais avoir le pied plutôt marin, j’ai envie de conditions plus musclées, qui seront forcément plus photogéniques.

Quel est ton meilleur souvenir photo ?Le réveil en pleine mer à 05:30 sur le chalutier L’Ansylye, avec une météo orageuse et des conditions de lumières exceptionnelles.Sur le pont, je photographiais les matelots au travail quand, tout à coup, à l’horizon, je vois une trombe marine. On s’est tous arrêtés un moment pour l’observer. Un moment hors du temps…

Quelle serait LA photo que tu n’as pas encore prise / ton rêve de photographe ?Une aurore boréale en Islande, une tempête de neige en pleine mer d’Irlande, un clair de terre vu de la Lune…

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REPORTAGEU

Page 79: Mon Œil ! magazine n°1

LE PHOTOMATON - P. 79

Nom : OESTERLEPrénom : Pierre

Photographe pro ou amateur: amateur

Depuis combien de temps photographies-tu? J’ai reçu mon premier vrai appareil photo en décembre 2010. En effet je partais à ce moment là au Québec et je souhaitais immortaliser ces moments avec autre chose qu’un compact. J’ai donc eu un FZ-45 comme compagnon de route pour passer au Panasonic G5 il y a deux ans.

Quel est ton genre photographique de prédilection ?Mon genre photo est plutôt le paysage mais aussi le portrait. Malgré le fait d’être timide j’ai toujours un grand désir de faire du portrait.

Qu’est-ce que tu recherches dans la photographie, quelle est ta vision de la photo ?Je souhaite transmettre une émotion. Souvent de la douceur. La photo est un moyen très fort pour pouvoir faire passer un message. C’est pour cela que je mets toujours une touche perso dans le choix des couleurs ou autre. Peux-tu nous expliquer quelques uns des projets photos que tu as réalisés ?Je n’ai pas vraiment réalisé de projets photos à part ce magazine bien entendu.

As-tu des projets photo en cours ou à venir ?Je souhaite réaliser des séries d’astrophoto. Etant en Nouvelle Zélande, c’est une chance de pouvoir photographier sans pollution lumineuse de merveilleux paysages nocturnes.

Quel est ton meilleur souvenir photo ?Il n’y en a pas qu’un, il y a une multitude de petits moments qui font plaisir. Et c’est aussi pour ca qu’on prend une photo. C’est probablement une de mes première photo dans le Fjord du Saguenay au Québec. On se rend compte que la nature est immense et qu’on se doit de la prote-ger.

Quelle serait LA photo que tu n’as pas encore prise / ton rêve de photographe ?Probablement un portrait. Cependant je suis un éternel insatisfait. Je pense n’avoir au cours de ma vie aucune chance d’avoir LE cliché. En effet, même après avoir fait de mon mieux, je réussis à trouver des défauts. C’est frustrant mais ca permet aussi d’avancer.

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PORTFOLIOU

Page 80: Mon Œil ! magazine n°1

LE PHOTOMATON - P. 80

Nom : ORGOGOZOPrénom : Benjamin

Photographe pro ou amateur: amateur

Depuis combien de temps photographies-tu? Comme beaucoup il m’arrivait de prendre des photos lors de mes ba-lade, mais c’est début 2010 que j’ai commencé à vraiment m’y mettre

« sérieusement » et à aller en montagne pour la photo plutôt que l’inverse.

Quel est ton genre photographique de prédilection ?La montagne étant clairement le milieu dans lequel je me sens le mieux, c’est tout naturelle-ment vers le paysage que je me dirige. J’aime bien sûr d’autres thèmes (animalier, nu, studio) mais n’ai pas le temps de m’y consacrer autant...

Qu’est-ce que tu recherches dans la photographie, quelle est ta vision de la photo ?Je ne pense pas avoir de vision de ce que devrait être la photographie : c’est surtout un moyen et non pas une fin. En tant que moyen, elle doit juste aider à partager ce qu’on souhaite sus-citer chez les autres. Et dans ce domaine, tous les moyens sont bons : je n’ai pas de jugement moral sur quelque procédé que ce soit même si je suis plus attiré par les photos « naturelles ». Ce concept a toujours été curieusement très flou en photo mais disons que je ne suis pas du tout attiré par des styles de photos parfois très « claquants ». Ces photos peuvent parfois me plaire au début, mais elles me laissent ensuite invariablement un désagréable arrière-goût... Personnellement, j’essaye de partager la beauté d’un lieu en cherchant à le mettre le plus pos-sible en valeur (météo, point de vue, retouche) sans pour autant dénaturer ce que j’ai pu voir. Je cherche donc principalement à rendre « hommage » aux paysages que je vois et insciter les gens à les respecter. Cela ne m’empêche pas d’apprécier le travail de photographes qui n’ont pas cette approche. Si l’on prend les photos de Bastien Riu, la majorité ne répond pas à ma définition de « naturel » et pourtant elles sont magnifiques. Mais il faut dire qu’il est particuliè-rement talentueux et délicat...

Peux-tu nous expliquer quelques uns des projets photos que tu as réalisés ?Je n’en ai pas spécialement même si j’ai bien des choses qui me trottent dans la tête...

As-tu des projets photo en cours ou à venir ?Pour l’instant je développe principalement mon activité de stage photos que j’organise désor-mais sur la région de Grenoble et les environs. Ça me prend pas mal de temps mais c’est com-plètement dans ma logique de partager mon amour pour la montagne et de la nature en gé-néral ! Étant aussi accompagnateur en montagne, mes stages sont par ailleurs l’occasion d’en apprendre un peu plus à mes stagiaires sur la nature qui nous entoure, son histoire, ses équi-libres parfois précaires et donc de les sensibiliser sur sa relative fragilité.

Quel est ton meilleur souvenir photo ?Très clairement une photo du Mont Aiguille faite en hiver. Les conditions météo exception-nelles, mais les conditions de prise de vue l’étaient tout autant. C’est une photo que je souhaitais faire depuis plus de 2 ans ! J’ai eu pas mal de stress pendant la montée : stress de ne pas sortir des nuages, le risque d’avalanche, ... Arrivé à destination, ce fut vraiment un soulagement mais il fallait néanmoins rester concentré et sonder la neige car mon promontoire était très étroit : 10cms à côté et je passais à travers...

Quelle serait LA photo que tu n’as pas encore prise / ton rêve de photographe ?Je n’en ai pas ! Par contre j’ai plein d’endroits que j’ai envie de découvrir...

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À CÔTÉ DE CHEZ VOUSU

Page 81: Mon Œil ! magazine n°1

Nom : PEREZ Prénom : Sophie

Photographe pro ou amateur: amateur

Depuis combien de temps photographies-tu? J’ai acheté mon premier bridge en 2009, puis mon premier reflex en Novembre 2010.

Quel est ton genre photographique de prédilection ?Sans hésitation, l’architecture.

Qu’est-ce que tu recherches dans la photographie, quelle est ta vision de la photo ?Question difficile… j’ai passé de nombreuses heures avec un crayon à la main. La photographie est apparue comme un moyen plus simple de reproduire la réalité.

Je me suis aperçue assez vite que l’appareil photo, tout comme le crayon, est un vecteur de notre état d’esprit et de nos émotions et qu’il est aussi difficile de prendre une photo que de mettre sur feuille blanche ce que nous avons en tête …Aujourd’hui la photo permet de m’évader et de me créer mon propre monde.

Peux-tu nous expliquer quelques uns des projets photos que tu as réalisés ?Je ne pense pas avoir déjà eu de vrais projets photographiques, mises à part quelques séances photos. Je shoote généralement plutôt à l’instinct.

As-tu des projets photo en cours ou à venir ?Non aucun projet.

Quel est ton meilleur souvenir photo ?Mon meilleur souvenir photo date précisément du 22 Février 2012. Ce jour là, j’ai assisté au concert de mon artiste fétiche, Tarja Turunen. Les appareils photos étant autorisés, j’ai pu ap-porter mon réflex et en plus, être placée au premier rang.

Quelle serait LA photo que tu n’as pas encore prise / ton rêve de photographe ?La photo que je n’ai pas encore réalisée est celle que j’accrocherai à l’un de mes murs.Mon rêve serait de réaliser un portrait mis en scène dans une ambiance onirique.

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LE PHOTOMATON - P. 81

DESTINATIONU

Page 82: Mon Œil ! magazine n°1

LE PHOTOMATON - P. 82

Nom : PYCKAERTPrénom : Hélène

Photographe pro ou amateur: amateur

Depuis combien de temps photographies-tu? J’ai commencé avec un argentique dans mon enfance (un Rollei 35led que j’ai toujours), cadeau de ma mère et qui date des années 70! Mais je m’y suis mis plus sérieusement il y a environ 6 ans...

Quel est ton genre photographique de prédilection ?Le paysage. un peu de portraits et reportages : ce sont des genres dans lesquels j’aimerai m’améliorer car j’apprécie vraiment ces styles de photos.

Qu’est-ce que tu recherches dans la photographie, quelle est ta vision de la photo ?Je cherche à faire rêver, voyager, montrer la beauté du monde et de la nature ! Peux-tu nous expliquer quelques uns des projets photos que tu as réalisés ?J’ai réalisé un livre auto-édité sur des paysages d’Islande, à l’époque avec un Lumix FZ!De temps en temps, je réalise des photos de mode pour des stylistes (Chayet Chienin et De La Sebure).Mais je n’ai pas encore réalisé de gros projets… la création du magazine est mon gros projet du moment :)

As-tu des projets photo en cours ou à venir ?j’aimerai mettre en forme (livre ou expo) mes photos du Ladakh afin de mieux faire connaitre cette région isolée d’Inde Himalayenne.

Quel est ton meilleur souvenir photo ?Mon meilleur souvenir photo est une rencontre avec une vieille dame croisée sur un chemin dans une vallée au Ladakh, je lui demande en ladakhi “Puis-je vous prendre en photo?” ; elle s’étonne que je parle sa langue, rigole, m’autorise deux photos. J’aime quand la photo (qui est une passion solitaire) amène vers les gens, force les rencontres.

Quelle serait LA photo que tu n’as pas encore prise / ton rêve de photographe ?Ce ne serait pas une mais plusieurs photos, un reportage ou un portrait… mais la photo par-faite restera toujours la prochaine !

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CONSEILSU

Page 83: Mon Œil ! magazine n°1

FACEBOOK - P. 83

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