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NON aux gesticulations électorales, OUI à une vraie solidarité

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Communiqué de presse du Parti socialiste genevois, 2 octobre 2015

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Page 1: NON aux gesticulations électorales, OUI à une vraie solidarité

Communiqué de presse du PS genevois

Genève, le 2 octobre 2015

Séance extraordinaire du Grand Conseil NON aux gesticulations électorales, OUI à une vraie solidarité ! Détournement des institutions publiques, déni de réalité, égoïsme et xénophobie sont à l’ordre du jour de la séance  extraordinaire du GC convoquée par l’extrême-droite genevoise, qui utilise le drame des réfugié-e-s pour alimenter sa campagne électorale. En raison de l’aide d’urgence requise par la situation en Syrie, le Parti socialiste déposera un texte parlementaire afin que le canton débloque d’urgence des fonds supplémentaires pour l’aide humanitaire, sans remettre en cause les moyens dévolus à l’aide au développement et à l’accueil des réfugié-e-s à Genève. L’extrême droite genevoise a fait convoquer-et sans aucune portée concrète- le parlement cantonal pour discuter de textes incohérents et impraticables dans le seul but de s’offrir, au frais du contribuable, une tribune pour sa campagne électorale. Le Parti socialiste dénonce un détournement des institutions politiques qui discrédite notre système démocratique avec des gesticulations inutiles. L’extrême-droite genevoise exige un verrouillage des frontières au niveau cantonal, fédéral et européen en remettant en cause les mécanismes visant, tant au niveau suisse qu’au niveau européen, à partager les efforts de l’accueil des réfugié-e-s. En suivant les propositions de tous les partis d’extrême-droite européens, l’extrême-droite genevoise remet frontalement en cause les Conventions de Genève sur l’accueil des réfugié-e-s et nie le besoin de protection de millions de personnes victimes de la guerre et de régimes totalitaires. Le Parti socialiste dénonce un déni de réalité, un acte politique xénophobe et contraire à la dignité humaine.   Prétendre augmenter l’aide aux réfugié-e-s sur place en piochant dans les fonds dévolus à l’aide au développement, comme le demandent le MCG et l’UDC, est totalement incohérent et dangereux. L’aide au développement n’a pas la même fonction que l’aide d’urgence, mais elle est fondamentale, notamment parce qu’elle participe au soutien à la démocratie, à la prévention des conflits, et elle s'attaque aux causes qui poussent les habitants de ces pays à s’exiler. Le Parti socialiste n'entrera pas en matière sur ce marchandage honteux visant à masquer une nouvelle attaque contre le budget de la solidarité internationale, alors que celui n’atteint même pas la moitié de ce qui est prévu par la loi.   Genève fait partie des villes les plus riches du monde et accueille le siège et plusieurs agences de l'ONU ainsi qu'un grand nombre d’organisations internationales, qui toutes demandent un effort plus important des collectivités publiques pour venir en aide aux réfugié-e-s. Quatre millions de réfugié-e-s sont exilé-e-s dans les pays voisins de la Syrie et 12,8 millions de Syriens ont besoin d’une aide d’urgence : face à cette tragédie, le canton doit investir son rôle international et réagir en conséquence. C’est la raison pour laquelle le Parti socialiste déposera, ces prochains jours, un texte parlementaire afin que le canton débloque d’urgence des fonds supplémentaires pour l’aide humanitaire en Syrie et dans ses pays voisins.   Pour plus d’informations :

• Carole-Anne Kast, présidente (079 310 48 90) • Lydia Schneider Hausser, cheffe de groupe socialiste (079 382 82 89)  • Roger Deneys, député socialiste (079 418 68 64)