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OMS/ONUSIDA: guide de dépistage du VIH en 'etablissements de soins

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Page 1: OMS/ONUSIDA: guide de dépistage du VIH en 'etablissements de soins

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Actualit6s

MS et ONUSIDA publient de nouvelles ;i~:J ~' recommandations pour developper la

connaissance du statut serologique et accrol- tre I'acces au traitement du VlH et & la pre-

vention dens les etablissements de sante du monde entier. Le nouveau guide est axe sur le conseil et le depistage & I'initiative des agents de sante dans les etablissements de soins.

Le diagnostic serologique est en souffrance : environ 80O/o des sujets VIH-positifs dans les

pays ~. revenu faible ou intermediaire ignorent leur seropositivite. En Afrique subsaharienne, 12O/o des hommes et 10o/0 des femmes en moyenne ont eu un test de depistage et... requ

le resultat !

Un depistage plus precoce doit ameliorer le

resultat des traitements disponibles et com- porter I'information des seropositifs sur la pre- vention de la transmission du VIH (prevention

secondaire).

Encore recemment, depistage et conseils de protection beneficiaient seulement aux sujets

volontaires. Mais cette attitude volontariste, selon I'OMS, s'est heurtee & la faible disponi- bilite des services, & la peur de la stigmatisa-

tion et de la discrimination, & I' idee qu'ont encore nombre de patients de ne pas etre exposes au risque, meme en zones de forte prevalence. De ce fait, il faut augmenter la cou- verture diagnostique d'une population pour

parvenir & I ' a c c ~ s u n i v e r s e / a u x traitements, aux soins et & la prevention secondaire.

Le professionnel de sante suggerera le depis- tage volontaire et confidentiel aux patients fie- quentant retablissement.., qui peuvent refuser

le test. Conseil et depistage & I'initiative du soignant fonctionnent dej& dans des pays &

revenu faible ou intermediaire : Botswana, Kenya, Malawi, Ouganda, Zambie, et dans cer- taines regions du Canada, des E~tats-Unis, du Royaume-Uni et de Tha'ilande. Pour bien fake,

dans le monde entier, les soignants devraient suggerer conseil et depistage aux patients dont la pathologie evoque I'infection & VIH. II

convient d'elaborer et de mettre en place dans le meme temps un systeme medico-social de suivi et d'evaluation.

J.-M. M.

Information : OMS Gen~ve : Iqbal Nandra - T#L : 41 22 791 5589 - Email: [email protected]. ONUSIDA : Yasmine Topor - T~I. : 41 22 791 3501 - Email: [email protected] Inlormations compl#mentaires : http ://www. who.int/hiv/topics/vct/en/index.htmL

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Le vaccin anti-varicelle est un vaccin vivant attenue, derive de la souche Oka, utilisee au

Japon depuis 1974. II est indique chez le sujet sain ~. partir de 1 2 mois selon un schema ~. 1 dose jusqu'~. 1 2 ans. Au-del&, on recom- mande 2 doses, espacees de 4 & 8 semaines.

On note une seroconversion dans plus de 95 % des cas et persistance d'anticorps au- del& de 5 ans. L'efficacite est de 85 0/o pour toute varicelle, de pres de 1 00o/0 dans les formes severes. En post-exposition, on evite la maladie dans 950/0 des cas et les formes

sev~res dans pres de 100 %.

Aux ~'tats-Unis, la vaccination des enfants est recommandee depuis 1995, le taux de cou- verture de I'ordre de 80o/0 a reduit I'incidence de la maladie de quelque 85O/o (routes tran- ches d'&ge), principalement chez les 1-4 ans.

Les problemes de tolerance se limitent & une reaction locale benigne et fievre moderee. La duree de protection est inconnue. Un schema ~. 2 doses semble plus & meme d'eviter la vari- celle des vaccines (3-40/o par an). On craint

surtout qu'une couverture insuffisante deplace I'&ge de la maladie vers I'adolescent et I'adulte jeune, chez qui elle est plus grave, et que para-

doxalement, la vaccination generalisee risque d'entra~ner une augmentation de I'incidence du zone, problemes qui semblent appara~tre aux I~tats-Unis.

La France a emis des recommandations res- trictives pour cette vaccination, qui seront vrai- semblablement revisees avec I'arrivee du vaccin rougeole-rubeole-oreillons-varicelle. Le vaccin anti-zona (vivant attenue prepare avec la merne souche) presente une efficacite preventive

moderee, surtout contre les algies post- zosteriennes du sujet de plus de 70 ans. II n'est pas actuellement recommande du fait de I'incertitude de sa duree de protection et

du risque potentiel de repousser le zona & un &ge ou les algies sont plus frequentes.

J.-M. M.

Source : Pr Daniel Floret (H6pital Edouard-Herriot, Lyon), communication a I'Acad~mie de m~decine.

1 4 Revue Francophone des Laboratoires, juillet-aoet 200?, N ° 394