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S28 DIABETESRESEARCHANDCLINICALPRACTICE 103S (2014) S1 S61 respectivement l’âge >60 ans, l’hyperglycémie à l’admission, le tabagisme, l’HTA, l’alcool et l’insuffisance rénale. L’écho Doppler artériel des membres inférieurs demeure l’examen de référence pour le diagnostic. OP70 Les infections de la main chez les diabétiques D. Diédhiou , M. Touré, D. Sow, Y.M. Lèye, S.M. Diouf, M. Ka-Cissé, M. Ndour Mbaye, A. Sarr, A. Lèye, S.N. Diop. Clinique Médicale II. Centre Hospitalier Abas NDAO, UCAD Dakar- Sénégal Introduction : L’infection de la main chez le diabétique repré- sente 34,8% des infections des parties molles. L’objectif était de déterminer ses caractéristiques épidémiologiques, cliniques, étiologiques et évolutives à la Clinique Médicale II (Dakar). Méthodes : Il s’agit d’une étude transversale, descriptive sur 4 ans incluant tous les diabétiques porteurs d’une infection de la main. Résultats : 277 diabétiques étaient inclus. Le sex ratio (H/F) était de 0,35 et l’âge moyen de 46,9 ans. Le diabète était de type 2 dans 84,8 % et son ancienneté moyenne de 5,5 ans. La glycémie moyenne était de 2,7 g/l. Une neuropathie périphérique était retrouvée dans 21,6 %, une artérite du membre supérieur dans 0,7 % et un antécédent d’infection de la main dans 35,7 % des cas. L’atteinte de la main était consécutive à un traumatisme dans 36,1 %. Les lésions se répartissaient en phlegmon (39,7 %), en panaris (22,7 %), en abcès (12,9 %), en onyxis et péri onyxis (11,5 %), en gangrène (6,4 %). Le siège était la paume (38,2 %), le dos de la main (23,8 %) et les doigts (68,8 %). Les germes en cause étaient dominés par le Staphylocoque, le Klebsielle et le Streptocoque. La prise en charge consistait en une amputation dans 3,6% des cas. Trois cas de décès étaient constatés. Conclusion : Les infections à la main chez le diabète sont dominées par les formes suppurées. Le prognostic est assombri par la profondeur de la lésion et le retard de prise en charge. OP71 Pédiatre et diabète de l’enfant au Cameroun S. Ngo Um Sap a , D. Chelo a , H. Mbassi Awa a , M. Dehayem b , S. Ongnessek c , R. Takogue d , P. Koki Ndombo a . a Centre Mère Enfant de la Fondation Chantal Biya ; b Centre National d’obésité, Hôpital central de Yaoundé; c Service d’endocrinologie et diabétologie hôpital Régional d’Edéa ; d Changing Diabetes in Children Introduction : La prise en charge du diabète de l’enfant au Cameroun est majoritairement assurée par les endocrinologues adultes ou des médecins généralistes. L’implication des pédiatres est questionnée dans ce travail. Objectif : Le but de ce travail est d’évaluer l’implication et l’intérêt des pédiatres dans la prise en charge de cette pathologie d’abord pédiatrique ainsi que leur pratique de prise en charge du diabète de l’enfant Méthodes : Une étude transversale a été réalisée en sep- tembre 2013 au Cameroun. Un questionnaire a été adressé par voie internet à l’ensemble des pédiatres du Cameroun. Résultats : Nous avons eu des réponses de 33 pédiatres majoritairement basés à Yaoundé et Douala. Leur intérêt pour la prise en charge de cette pathologie était de 3,4/5 et ils pensaient que pour le système de santé, la prise en charge du diabète de l’enfant devait être plus importante (3,7/5). Pour davantage s’impliquer dans la prise en charge de ces enfants, la disponibilité des médicaments et consommables ainsi que le recyclage du personnel infirmier et médical apparaissent comme des éléments fondamentaux pour eux. Conclusion : L’intérêt des pédiatres camerounais pour la prise en charge du diabète de l’enfant est certain mais des difficultés notamment liées à la disponibilité dans leur environnement immédiat des médicaments et consommables médicaux et au recyclage régulier du personnel médical et paramédical. OP72 Aspects épidémiologiques et nosologiques du diabète de l’enfant et de l’adolescent au Niger M.S. Mahamane Aminou a , A. Adab b , Souleymane Brah c , M. Daou c , M.I. Djibo c , R. Tiljat b , A. Moumouni c , E. Adehossi c . a Hôpital National Lamordé de Niamey ; b Polyclinique Magori Niamey ; c Hôpital National de Niamey Objectif : Décrire les caractéristiques épidémiologiques et noso- logiques de diabète de l’enfant et de l’adolescent. Méthodes : IL s’agit d’une étude transversale, multicentrique ayant concernée les diabétiques de moins de 20 ans suivis dans centres de prise en charge des diabétique de Niamey. Au total 43 patients ont été colligés et classés selon leurs caractéristiques clinico-biologiques. Résultats : Notre population est en majorité féminine (60 %), avec un sex ratio de 0,67. L’âge moyen de ces diabétiques était de 16,79 ans (6–20). Au total 30 % des patients n’ont pas été sco- larisés et la majorité sont issue des milieux socioéconomiques défavorisés (60 %). Parmi ces diabétiques 62,8 % seraient étiquetés type 1, 16,3 % de type 2 et 20,9 % secondaires à une autre pathologie (pancréa- tite, MODY, cytopathie, néonatal ...). Seuls 41,9 % des patients ont un parent diabétique. L’hérédité a été notée chez 37% de diabétiques type 1 et 57 % type 2. La durée moyenne du diabète est de 4,72 ans avec des extrêmes de 0 à 16 ans. Le diabète a été découvert dans un contexte d’acidocétose inaugurale dans 58,1 % et 34,9 % ont consulté pour un syndrome cardinal. La moyenne de glycémie à la découverte était de 3,97 g/l. Ils sont traités à l’insuline dans 70 % et sont autonomes dans 61,8 % des cas. Ils ont bénéficié d’une éducation thérapeutique dans 60 % des cas. Les difficultés rencontrées sont entre autres la mauvaise compliance au suivi et au traitement, la recrudescence des complications métaboliques, l’autocontrôle glycémique. Conclusion : Le diabète de l’enfant et de l’adolescent au Niger présente les mêmes caractéristiques épidémiologiques et nosographiques décrites dans la littérature. OP73 La prise en charge du diabète de l’enfant et l’adolescent au Congo : au delà de l’insulinothérapie E. Bouenizabila , V. Missambou, E. Ndounga, H.G. Monabeka. Department of Endocrinology, University Hospital, Brazzaville Objectif : Le but de cette étude est de rapporter la qualité d’équilibre du diabète d’un groupe d’enfants du Gongo, suivi régulièrement et approvisionné gratuitement en insuline. Méthodes : Etude prospective portant sur trente enfants diabétiques, traités et suivis au Centres diabc@re et Maison bleue du diabète à Brazzaville, au sein d’un groupe enfant du programme « aide à l’insulinothérapie gratuite des enfants ». Sur six mois consécutifs, deux dosages d’hémoglobine glyquée ont été réalisés selon la technique « DCA 2000 advantage ». Les autres paramètres biologiques étaient : la glycémie pré et per-prandiales hebdomadaires. Résultats : Dans la période d’étude, 30 enfants sur 97 ont été illigibles. L’âge moyen était de 16,6 ans [6 et 21 ans]. Les plus de 18 ans étant diagnostiqués à l’adolescence sont restés dans le groupe (gratuité de l’insuline). Le Sexe ration était de 2,33 en faveur de sexe féminin (mode de recrutement). Les Glycémies (pré- et postprandiales) réalisées en consultation hebdomadaire étaient de 8 glycémies/enfant et par mois. Neuf (9) enfants (30 %) avaient une HbA1c 7,5 % au 1er dosage ; 8 enfants (26,7 %) au

OP70 Les infections de la main chez les diabétiques

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S28 D I A B E T E S R E S E A R C H A N D C L I N I C A L P R A C T I C E 1 0 3 S ( 2 0 1 4 ) S 1 – S 6 1

respectivement l’âge >60 ans, l’hyperglycémie à l’admission, letabagisme, l’HTA, l’alcool et l’insuffisance rénale. L’écho Dopplerartériel des membres inférieurs demeure l’examen de référencepour le diagnostic.

OP70Les infections de la main chez les diabétiques

D. Diédhiou, M. Touré, D. Sow, Y.M. Lèye, S.M. Diouf, M. Ka-Cissé,M. Ndour Mbaye, A. Sarr, A. Lèye, S.N. Diop. Clinique Médicale II.Centre Hospitalier Abas NDAO, UCAD Dakar- Sénégal

Introduction : L’infection de la main chez le diabétique repré-sente 34,8 % des infections des parties molles. L’objectif étaitde déterminer ses caractéristiques épidémiologiques, cliniques,étiologiques et évolutives à la Clinique Médicale II (Dakar).

Méthodes : Il s’agit d’une étude transversale, descriptive sur 4ans incluant tous les diabétiques porteurs d’une infection de lamain.

Résultats : 277 diabétiques étaient inclus. Le sex ratio (H/F)était de 0,35 et l’âge moyen de 46,9 ans. Le diabète était detype 2 dans 84,8 % et son ancienneté moyenne de 5,5 ans. Laglycémie moyenne était de 2,7 g/l. Une neuropathie périphériqueétait retrouvée dans 21,6 %, une artérite du membre supérieurdans 0,7 % et un antécédent d’infection de la main dans 35,7 %des cas. L’atteinte de la main était consécutive à un traumatismedans 36,1 %. Les lésions se répartissaient en phlegmon (39,7 %),en panaris (22,7 %), en abcès (12,9 %), en onyxis et péri onyxis(11,5 %), en gangrène (6,4 %). Le siège était la paume (38,2 %),le dos de la main (23,8 %) et les doigts (68,8 %). Les germes encause étaient dominés par le Staphylocoque, le Klebsielle et leStreptocoque. La prise en charge consistait en une amputationdans 3,6 % des cas. Trois cas de décès étaient constatés.

Conclusion : Les infections à la main chez le diabète sontdominées par les formes suppurées. Le prognostic est assombripar la profondeur de la lésion et le retard de prise en charge.

OP71Pédiatre et diabète de l’enfant au Cameroun

S. Ngo Um Sap a, D. Chelo a, H. Mbassi Awa a, M. Dehayem b,S. Ongnessek c, R. Takogue d, P. Koki Ndombo a. aCentre MèreEnfant de la Fondation Chantal Biya ; bCentre National d’obésité,Hôpital central de Yaoundé ; cService d’endocrinologie et diabétologiehôpital Régional d’Edéa ; dChanging Diabetes in Children

Introduction : La prise en charge du diabète de l’enfant auCameroun est majoritairement assurée par les endocrinologuesadultes ou des médecins généralistes. L’implication des pédiatresest questionnée dans ce travail.

Objectif : Le but de ce travail est d’évaluer l’implication etl’intérêt des pédiatres dans la prise en charge de cette pathologied’abord pédiatrique ainsi que leur pratique de prise en charge dudiabète de l’enfant

Méthodes : Une étude transversale a été réalisée en sep-tembre 2013 au Cameroun. Un questionnaire a été adressé parvoie internet à l’ensemble des pédiatres du Cameroun.

Résultats : Nous avons eu des réponses de 33 pédiatresmajoritairement basés à Yaoundé et Douala. Leur intérêt pourla prise en charge de cette pathologie était de 3,4/5 et ilspensaient que pour le système de santé, la prise en chargedu diabète de l’enfant devait être plus importante (3,7/5). Pourdavantage s’impliquer dans la prise en charge de ces enfants,la disponibilité des médicaments et consommables ainsi que lerecyclage du personnel infirmier et médical apparaissent commedes éléments fondamentaux pour eux.

Conclusion : L’intérêt des pédiatres camerounais pour la priseen charge du diabète de l’enfant est certain mais des difficultésnotamment liées à la disponibilité dans leur environnement

immédiat des médicaments et consommables médicaux et aurecyclage régulier du personnel médical et paramédical.

OP72Aspects épidémiologiques et nosologiques du diabète del’enfant et de l’adolescent au Niger

M.S. Mahamane Aminou a, A. Adab b, Souleymane Brah c,M. Daou c, M.I. Djibo c, R. Tiljat b, A. Moumouni c, E. Adehossi c.aHôpital National Lamordé de Niamey ; bPolyclinique Magori Niamey ;cHôpital National de Niamey

Objectif : Décrire les caractéristiques épidémiologiques et noso-logiques de diabète de l’enfant et de l’adolescent.

Méthodes : IL s’agit d’une étude transversale, multicentriqueayant concernée les diabétiques de moins de 20 ans suivis danscentres de prise en charge des diabétique de Niamey.

Au total 43 patients ont été colligés et classés selon leurscaractéristiques clinico-biologiques.

Résultats : Notre population est en majorité féminine (60 %),avec un sex ratio de 0,67. L’âge moyen de ces diabétiques étaitde 16,79 ans (6–20). Au total 30 % des patients n’ont pas été sco-larisés et la majorité sont issue des milieux socioéconomiquesdéfavorisés (60 %).

Parmi ces diabétiques 62,8 % seraient étiquetés type 1, 16,3 %de type 2 et 20,9 % secondaires à une autre pathologie (pancréa-tite, MODY, cytopathie, néonatal . . .). Seuls 41,9 % des patientsont un parent diabétique. L’hérédité a été notée chez 37 % dediabétiques type 1 et 57 % type 2.

La durée moyenne du diabète est de 4,72 ans avec desextrêmes de 0 à 16 ans. Le diabète a été découvert dans uncontexte d’acidocétose inaugurale dans 58,1 % et 34,9 % ontconsulté pour un syndrome cardinal. La moyenne de glycémie àla découverte était de 3,97 g/l.

Ils sont traités à l’insuline dans 70 % et sont autonomes dans61,8 % des cas. Ils ont bénéficié d’une éducation thérapeutiquedans 60 % des cas. Les difficultés rencontrées sont entre autres lamauvaise compliance au suivi et au traitement, la recrudescencedes complications métaboliques, l’autocontrôle glycémique.

Conclusion : Le diabète de l’enfant et de l’adolescent auNiger présente les mêmes caractéristiques épidémiologiques etnosographiques décrites dans la littérature.

OP73La prise en charge du diabète de l’enfant et l’adolescent auCongo : au delà de l’insulinothérapie

E. Bouenizabila, V. Missambou, E. Ndounga, H.G. Monabeka.Department of Endocrinology, University Hospital, Brazzaville

Objectif : Le but de cette étude est de rapporter la qualitéd’équilibre du diabète d’un groupe d’enfants du Gongo, suivirégulièrement et approvisionné gratuitement en insuline.

Méthodes : Etude prospective portant sur trente enfantsdiabétiques, traités et suivis au Centres diabc@re et Maisonbleue du diabète à Brazzaville, au sein d’un groupe enfant duprogramme « aide à l’insulinothérapie gratuite des enfants ».Sur six mois consécutifs, deux dosages d’hémoglobine glyquéeont été réalisés selon la technique « DCA 2000 advantage ».Les autres paramètres biologiques étaient : la glycémie pré etper-prandiales hebdomadaires.

Résultats : Dans la période d’étude, 30 enfants sur 97 ont étéilligibles. L’âge moyen était de 16,6 ans [6 et 21 ans]. Les plusde 18 ans étant diagnostiqués à l’adolescence sont restés dansle groupe (gratuité de l’insuline). Le Sexe ration était de 2,33 enfaveur de sexe féminin (mode de recrutement). Les Glycémies(pré- et postprandiales) réalisées en consultation hebdomadaireétaient de 8 glycémies/enfant et par mois. Neuf (9) enfants (30 %)avaient une HbA1c ≤7,5 % au 1er dosage ; 8 enfants (26,7 %) au