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ORVAULT ma ville Janvier-Février-Mars/ 2012 #51 Votre magazine d'informations municipales w w w . o r v a u l t . f r DOSSIER / Seniors, préserver le lien social p.9 Actualités Les jardins partagés p.19 Portrait Fabrice Sorin p.4 Actualités Le Conseil Communal des Jeunes

Orvault ma ville numéro 51

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Orvault ma ville numéro 51

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ORVAULTma villeJanvier-Février-Mars / 2012

#51

V o t r e m a g a z i n e d ' i n f o r m a t i o n s m u n i c i p a l e s

w w w . o r v a u l t . f r

DOSSIER / Seniors, préserver le lien social

p.9 ActualitésLes jardins partagés

p.19 PortraitFabrice Sorin

p.4 ActualitésLe Conseil Communal des Jeunes

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ORVAULT MA VILLE #51/JANVIER-FÉVRIER-MARS2012

édito

En ce début d’année 2012, je vous

adresse mes vœux les plus chaleureux.

Dans un contexte économique fort

sombre, la dimension humaine prend

toute sa mesure ; il nous faudra savoir être

responsables et solidaires.

L’année 2012 s’annonce en effet très

difficile, une crise globale touche tous

les pays occidentaux, ce n’est pas une

particularité française.

De grands rendez-vous nous attendent.

Durant les prochains mois, nous aurons

à nous prononcer sur l’avenir que nous

souhaitons pour notre pays. Notre

attention sera largement sollicitée par

la préparation des élections présidentielles

et législatives. Voter est important. Le

vote permet de participer à l’exercice

du pouvoir, il fonde la démocratie. Il est

donc essentiel d’y prendre part. Avant de

décrier la classe politique, accomplissons

notre devoir de citoyen.

Gageons que le débat dans ce

contexte économique si particulier soit

à la hauteur des enjeux. À l’heure de

l’hypermédiatisation, sachons discerner le

vrai et le juste dans ce que pourront dire

les candidats. Soyons prudents devant

les surenchères qui peuvent s’avérer

sans lendemain. Ne nous laissons pas

influencer par des calomnies ou des

médisances. Le véritable débat politique

doit se faire sur la base de projets et non

de postures politiciennes ou d’invectives,

dans une dynamique de responsabilité et

de solidarité.

La véritable solution n’est pas seulement

d’ordre national. Pour sortir de cette

crise, il nous faut à tout prix sauver

l’Europe. Le sens du projet européen

n’a pas changé depuis les origines de la

construction communautaire. Il repose

avant tout sur la défense et la promotion

d’un espace de paix, de prospérité, de

liberté et de solidarité. Rapprocher les

peuples européens pour mieux affronter

les défis qui se posent à l’Europe et dans

le monde est plus que jamais d’actualité.

Depuis sa création, l’Union Européenne

a connu de nombreux succès

mais elle a aussi subi des revers.

L’important est de savoir en tirer

les conséquences et de rester

unis pour faire face.

Ceux qui préconisent le repli

sur soi, le démantèlement de

l’Europe, le retour aux monnaies

nationales, sont de véritables

apprentis sorciers. Luttons contre

toutes ces dérives populistes. L’Europe

depuis la deuxième guerre mondiale a été

le ciment de la paix sur notre continent.

L’Europe aujourd’hui se trouve à la croisée

des chemins entre fédéralisme et dislocation.

C’est de plus d’Europe dont nous avons

besoin. D’une Europe impliquant fortement

les 17 pays de la zone euro dans une

politique économique commune.

Vous découvrirez dans ce magazine un

point d’étape de notre démarche Agenda 21.

Avec cette édition, nous souhaitons vous

rendre compte de nos actions concrètes

en faveur du développement durable.

Vous constaterez qu’avec 60% d’actions

réalisées, ce n’est pas un affichage mais

une réalité qui guide l’ensemble de nos

politiques publiques.

En ces premiers jours de 2012, je vous renouvelle mes meilleurs vœux et vous souhaite, comme le disait Stendhal, de "ne collectionner que les moments de bonheur."

Joseph PARPAILLONMaire

Conseiller général

"Le vote permet de participer à l’exercice

du pouvoir, il fonde la démocratie"

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SOMMAIRE

p.4 Actualités

p.10 Ça s'est passé ! L’actualité en images

p.12 Dossier Le pôle seniors

p.16 Initiatives Un premier composteur collectif à Orvault

p.17 En direct des quartiers L’actualité des associations

p.18 Histoire Le CLO : 40 ans d'activités et de souvenirs

p.19 Visage de ville Une voile porteuse d'émotion

p.20 Démocratie Expression des élus de l’opposition et de la majorité

p.22 Construire la ville Des chantiers qui améliorent le quotidien p.24 Loisirs L’actualité culturelle et sportive de la ville

p.26 Développement durable Arbres et forêts : une gestion qui porte ses fruits

p.27 Pratique Un geste qui peut sauver une vie

ORVAULT MA VILLE #51/JANVIER-FÉVRIER-MARS2012

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Le papier utilisé pour l'impression de ce magazine est issu de forêts certifiées PEFC et gérées durablement

Goubault Imprimeur certifié iso 14001 imprimé avec des encres végétales

ISSN - 0183 - 0422 dépôt légal à parution

Votre Magazine d’informations municipalesHôtel de Ville :BP 19 - 44706 Orvault cedex Tél. 02 51 78 31 00 Fax 02 51 78 31 69www.orvault.fr Directeur de la publication : Joseph PARPAILLON Co-directrice : Alexandra SCAVENNECRédacteur en chef : Mickaël BOURRERédaction : Paola DA SILVADominique HERVÉ Agence Rue PrémionPhotos : Mairie d’OrvaultRéalisation : Tél. 02 40 71 07 90Impression : Goubault Tél. 02 51 12 75 75Tirage : 12 000 exemplairesPhoto de couverture : Fotolia

ORVAULTma villeJanvier-Février-Mars / 2012

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4ACTUALITÉS

ORVAULT MA VILLE #51/JANVIER-FÉVRIER-MARS2012

• Le Conseil Communal des Jeunes

Le nouvel élan des jeunes Orvaltais

“Ils ne sont pas là pour faire beau !” Sébastien Arrouët, conseiller mu-

nicipal délégué à la jeunesse, sait de quoi il parle. Il s’oc-cupe en effet depuis le début du mandat d’animer le Conseil Communal des Jeunes d’Orvault (CCJ). Un conseil qui vient tout juste de renouveler ses effectifs.

Créé en 1998, il a pour objec-tifs d’impliquer les jeunes qui en font partie dans la vie de la commune, de les consulter, les écouter et de favoriser leur expression sur les sujets qui les concernent. Ils doivent égale-ment être moteurs sur des pro-jets dont ils sont les initiateurs. Un formidable exercice de res-ponsabilisation.

Une campagne innovanteLa Ville a joué la carte de l’inno-vation cette année afin de re-cruter les nouveaux membres. “Nous avons fait du teasing. Il fallait "créer le buzz”. Pour cela, la mise en place d’une quaran-taine de "clean tags" un peu partout sur la commune a été organisée. Le principe : recréer le visuel de la campagne sur les trottoirs grâce à un pochoir et un nettoyeur haute pression. Un procédé de communica-tion "propre" et novateur, qui

Ils ont entre 11 et 21 ans et vont se frotter pendant 3 ans à un véritable "apprentissage de la démocratie". Eux ? Ce sont les 20 membres du nouveau Conseil Communal des Jeunes (CCJ), qui ont pris leurs fonctions le 25 novembre dernier. Leur rôle : s’impliquer dans la vie orvaltaise, exprimer les besoins des jeunes de la ville et mettre en place des projets répondant à leurs attentes.

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5ACTUALITÉS

ORVAULT MA VILLE #51/JANVIER-FÉVRIER-MARS2012

s’inscrit dans une démarche environnementale. “Nous avons ciblé les endroits où les jeunes passent beaucoup. Nous voulions les interpeller et retenir leur attention”. Une campagne d’af-fichage et une distribution de flyers ont ensuite été organisées, ainsi qu’un relais des informa-tions dans la presse. Un travail payant, puisque 20 jeunes, tous très motivés, ont répondu à l’appel de la Ville. Et ils vont d’ores et déjà pou-voir se relever les manches…

La réalité du terrain“Les membres du CCJ ont un réel pouvoir de décision. Ils disposent d’ailleurs d’un budget d’investissement tous les ans leur permettant d’agir concrètement. Aujourd’hui, leur patte se retrouve dans chaque quartier de la ville par le biais d’au moins un projet.” Des projets qu’ils montent de A à Z. Ils en appréhendent ainsi les différentes contraintes techniques, les défen-dent lors des conseils de quartier - voire même devant le conseil municipal - et gèrent leur en-veloppe budgétaire afin qu’elle supporte tous les coûts. “On les met en face de responsabi-lités parfois importantes. C’est une vraie expé-rience de service citoyen pour eux !”

Le CCJ est également consulté sur les projets majeurs de la ville. Leurs propositions ont par exemple été entendues dans le cadre de la construction de la future médiathèque, du suivi de l’Agenda 21 ou du Projet Éducatif Local (PEL).

Les projets à venirLe travail ne manque pas pour le conseil qui vient tout juste d’être constitué. “Il y a tout d’abord le projet du Bike-Park, entamé avec la précédente équipe, qu'il faut mener à son terme. Puis une dernière tranche de travaux prévue autour des jeux dynamiques du quartier Praudière”. Les jeunes vont également rapide-

ment partir en visite à Paris afin de découvrir le Sénat et interroger une personnalité inves-tie dans la vie publique. Enfin, au cours de leur mandat, ils devront contribuer à développer des liens avec le PIJ (Point Information Jeunesse) et participeront notamment au Tremplin Jeune Ta-lent organisé dans le cadre de l’Odyssée Rock.

Gagner en maturitéEn entrant au CCJ, les jeunes découvrent donc de nombreux rouages de la vie municipale. Le travail qui leur est demandé implique un certain investissement personnel mais, en contrepar-tie, ils gagnent en maturité. “On constate une grande évolution chez eux entre le début et la

fin du mandat, témoigne Sébastien Arrouët. Ils prennent confiance, apprennent à s’exprimer en public, deviennent moins timides. C’est une ex-périence vraiment très enrichissante”. L’équipe nouvellement constituée est bien équilibrée en répartition garçons/filles, par quartier et par âge. “La relation qui s’instaure entre les plus petits et les grands est vraiment très sympathique. Du coup, les plus jeunes re-postulent souvent pour un second mandat !”.

À visionner : retrouvez la vidéo de présentation du CCJ en ligne sur www.orvault.fr

2 questions à...

Pourquoi avoir postulé au CCJ ?"Quand j’ai su que ce conseil existait, j’ai tout de suite été in-téressée. J’ai postulé car j’ai envie d’améliorer ma ville, mon quartier et je souhaite aider les autres, être leur porte-parole. Je souhaite aus-si impliquer systématiquement les jeunes autour d’une idée. Qu’elle ne soit pas "mon idée", mais "la nôtre".

Y a-t-il des projets à mener qui vous tiennent particulièrement à cœur ?"J’ai très envie d’agir au niveau de la gestion des déchets. Je pense qu’un jeune qui sort de chez lui et qui voit des déchets dans son quartier ne peut pas être heureux. J’espère aussi pouvoir installer plus d’espaces de jeux dans les quartiers qui ont de la place. En tous cas, quel que soit le projet, je suis vraiment très très motivée !"

Namunbolor Bujna, 14 ans, élève en 4e au collège Jean Rostand et nouveau membre du CCJ

"Un certain investissement personnel, qui, en contrepartie, leur fait gagner en maturité"

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6ACTUALITÉS

ORVAULT MA VILLE #51/JANVIER-FÉVRIER-MARS2012

Plus de 300 associations, 6 000 licenciés rien que pour le sport ! La Ville d'Or-

vault abrite un tissu associatif d'une très grande vitalité. Pour accompagner ce dynamisme, un service municipal de la vie asso-ciative a été créé en septembre dernier. Quelques semaines plus tard, l'équipe de trois personnes s'installait dans ses nouveaux bu-reaux à la Maison du Sport et de la Vie Associative, située dans le complexe sportif de la Cholière.

“Cette création faisait partie de nos engagements de campagne”, précise Christian Ardouin, ad-joint délégué à la démocratie participative et à la vie associa-tive. “Il n'y a pas eu de dépenses supplémentaires. Nous avons décidé d'optimiser les ressources existantes - locaux et effectifs - pour mieux accompagner les associations dans leur projet. Il faut en outre remercier l’Office Municipal du Sport pour sa col-laboration.”

De l'événementiel aux conseilsChaque année, la Ville édite un abécédaire qui recense l'ensemble des associations. Une autre mission est le soutien à l'organisation de mani-festations : mise à disposition de personnels et de matériels… C'est le cas bien entendu sur de grands événements comme les Estivales, le Té-léthon, les Illuminées à la Bugallière ou encore les randonnées de l'Office Municipal du Sport (OMS). Sans oublier le rendez-vous traditionnel du Forum des associations qui se tient chaque premier samedi de septembre. La Ville veut dé-sormais aller encore plus loin. Le service de la

Vie Associative va constituer à terme un centre de ressources. Des services de conseil vont ainsi être développés à destination des acteurs as-sociatifs : gestion administrative, juridique, comptabilité, ressources humaines, communi-cation… Des formations vont également être mises en place en 2012. “Nous disposons dé-sormais d'un service dédié et d'un lieu unique ouvert à toutes les associations quelle que soit leur taille”, conclut Christian Ardouin. “C'est important car elles sont un maillon essentiel du mieux-vivre ensemble que nous voulons culti-ver sur la commune.”

• Ouverture de la Maison du Sport et de la Vie Associative

Un centre de ressources au service des associations

Installée sur le complexe sportif de la Cholière, la Maison du Sport et de la Vie Associative a été inaugurée le 30 septembre dernier. Elle abrite l’Office Municipal du Sport ainsi que le service de la Vie Associative, récemment créé. Cette nouvelle organisation illustre parfaitement l'engagement de la Ville d'Orvault en faveur du monde associatif et sportif.

"Elles sont un maillon essentiel du mieux-

vivre ensemble"

Benoit Sicard, responsable du service vie associative, Christian Ardouin, adjoint délégué à la démocratie

participative, Joseph Parpaillon, Maire d’Orvault et Anne Franceschi, présidente de l’Office Municipal du Sport.

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ACTUALITÉS

ORVAULT MA VILLE #51/JANVIER-FÉVRIER-MARS2012

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• Baby-sitting dating

10 minutes pour convaincre

Un succès ! Pour sa première édition, la journée "baby-sittting dating", pro-posée par le PIJ, a plus que convaincu.

Jeunes et parents ont trouvé là un excellent moyen de faire converger offres de gardes et demandes. Mais pour quelles raisons organiser une telle journée ?

Au même moment dans le même lieuDès 2009, le PIJ d’Orvault, situé à la Ferme du Bignon, a commencé à mettre en place une sé-rie d’actions en faveur de la garde d’enfants (af-fichage gratuit d’annonces, présence d’une aide juridique etc.). “Nous avons très vite compris que les parents attendaient une offre concrète et qu’ils souhaitaient pouvoir rencontrer directement des jeunes. D’où cette idée de mise en relation”, ex-plique la responsable du PIJ. L’idée d’un "baby-sitting dating", un temps où parents et jeunes peuvent échanger pendant de courtes périodes d’environ 10 minutes, a dès lors été proposée.

Ce mode de rencontre séduit de plus en plus de communes. Si son objectif de départ était avant tout d’offrir un emploi d’appoint aux jeunes, il a aussi rendu service à de nombreux parents en mal de "nounous".

Gardes occasionnelles et contrats à l’annéeQuant aux offres, une bonne partie de celles proposées concernent en fait les plages ho-raires non-assurées par les assistantes mater-nelles : le soir, le week-end ou les quelques heures après la sortie de l’école, avec parfois des contrats à l’année à la clé. “J’avais deux demandes de gardes différentes”, raconte une jeune maman ayant participé à ces rencontres. “Une pour aller chercher mes enfants à l’école, et une pour un soir par semaine. Cette journée m’a permis de trouver une solution pour l’une des deux. Les créneaux de 10 minutes nous ont donné l’occasion de discuter avec plusieurs per-sonnes, dont une jeune fille de notre quartier, que nous avons finalement retenue.”

Objectif 2012Enfin, l’organisation de l’événement en elle-même semble également avoir satisfait les parti-cipants. “Le PIJ avait très bien organisé les choses, puisque nous disposions dès l’entrée d’informa-tions données par les jeunes sur leur âge, leurs expériences et leurs disponibilités. Nous savions à qui nous adresser. Il y avait même un stand sur

les aspects juridiques tenu par la FEPEM* si be-soin. Du coup, j’ai déjà suggéré au PIJ de réitérer l’an prochain !”. Une demande entendue par Sébastien Arrouët, conseiller municipal délégué à la jeunesse : “Cette première édition est une réussite ! Nous sommes sur une excellente dy-namique après le succès du samedi job d'étés. Nous essayons vraiment de coller au mieux aux problématiques des 15-25 ans. Ces actions se-ront donc pérennisées et développées”. En 2012, un nouveau "baby-sitting dating" devrait ainsi se tenir le dernier week-end de septembre.

Le PIJ : Ferme du Bignon, 25 rue Alfred Nobel. Contact et renseignements (aides de la CAF, offres, CESU…) sur place, au 02 28 44 18 20 ou par mail : [email protected]

*La FEPEM (Fédération des Particuliers Employeurs)

est partenaire de la Ville depuis trois ans sur les actions

baby-sitting, par le biais de la présence d'une juriste.

"Offrir un emploi d’appoint aux jeunes

et rendre un service à de nombreux parents"

Faciliter la rencontre entre parents et baby-sitters : une idée dans l’air du temps, mise en place par le PIJ (Point Information Jeunesse) d’Orvault le 1er octobre dernier lors de sa première journée "baby-sitting dating". Un nouvel événement qui a d’ores et déjà trouvé son public.

Demandes de gardes d’enfants ? Ayez le reflexe Ohé : www.ohe.orvault.fr

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ACTUALITÉS

• ÉconomieSeptembre 2011

PREST'ACTION COMMERCIALE

Soutien aux entreprises

66 RUE DES SPORTS

YVON

Paysagiste jardinier

55 RUE DE SAINT-CLOUD

REMOWALL

Activités informatiques

105 AVENUE DE LA FERRIÈRE

LEVOYER

Boulangerie

368 ROUTE DE VANNES

ABACUS

Expert-comptable

10 RUE JULES VERNE

CLADECO

Meubles et décoration

254 ROUTE DE VANNES

CHEVRIER ÉLECTRICITÉ AUTOMATISME

22 RUE D'ALEMBERT

LECOPI

Bar brasserie

CENTRE COMMERCIAL GRAND VAL

MOSICA

Activités informatiques

38 RUE DE PROVENCE

ADELE SARL

Bar brasserie

RUE LOUIS BLÉRIOT

Octobre 2011

NAONEC SARL

Économiste de la construction

2 RUE DU PRINTEMPS

Novembre 2011

FINANCIÈRE MELOU

6 RUE DU BIGNON

PILLET JULIEN

Agence commerciale

13 RUE GUERICKENo

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Le PIJ

Une aide pour les jeunes en recherche de stage

Le PIJ (Point Information Jeunesse) a, depuis son ouverture en 2009, mis en place un projet destiné à aider les jeunes en recherche de stage. Des questionnaires ont été en-voyés à quelque 700 entreprises, ainsi qu’au RéSO, afin de recenser celles qui souhaitent accueillir des stagiaires en classe de 3e, dans le cadre de jobs d’été ou encore en appren-tissage. Cette action s’adresse notamment aux jeunes ayant des demandes très ciblées et n’arrivant pas à trouver d’entreprise. Le PIJ peut alors, sur demande, leur remettre une liste de sociétés qu’ils pourront ensuite démarcher.

Les entreprises souhaitant répondre au questionnaire du PIJ peuvent le faire sur www.orvault.fr > espace famille et seniors > 15-25 ans > rapprocher les jeunes des entreprises orvaltaises

ZAC Grand Val

Un premier bâtiment livré en début d’année

La ZAC Orvault Grand Val sort de terre ! Le premier des trois bâtiments sera finalisé au début de l’année 2012. Située dans le quartier du même nom, la ZAC (Zone d’Activité Concertée) bénéficie de la proximité des transports (tramway et lignes de bus), du centre commercial et de la zone de services du Cardo. À terme, la ZAC, aménagée par Nantes Métropole et conçue par le promoteur Promocil, comptera 20 000 m2 de SHON. Entière-ment dédiée aux activités tertiaires, elle accueillera notamment les bureaux du promoteur. Ce premier bâtiment a en outre la particularité d’avoir été conçu selon les critères de niveau de performance THPE (Très Haute Performance Énergétique) afin de maîtriser les dépenses d’énergie (isolation par l’extérieur, grande luminosité naturelle dans les pièces, présence d’une pompe à chaleur…). Enfin, le bâtiment, actuellement en cours de commercialisation, est proposé en achat ou en location aux entreprises.

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ORVAULT MA VILLE #51/JANVIER-FÉVRIER-MARS2012

ACTUALITÉS 9

• "Les jardins du ruisseau" à la Bugallière

Au milieu du potager, les liens se tissent…"Les jardins du ruisseau" de la Bugallière ont décroché en octobre dernier le premier prix départemental des jardins partagés. Ce titre vient récompenser un projet construit en concertation étroite avec les usagers et les riverains. C'est aussi une formidable vitrine de l'action de la Ville en faveur de la biodiversité.

En découvrant "Les jardins du ruisseau" dans le quartier de la Bugallière, difficile d'imaginer qu'il y a encore deux ans ce site

de 3 000 m2 était à l'abandon. Aujourd'hui, s'y dresse un verdoyant potager entouré d'allées ponctuées d'arbres fruitiers. À l'intérieur, les jar-diniers y cultivent toute une variété de fruits et légumes mais aussi… du lien social ! Une méta-morphose qui n'a pas échappé au jury départe-mental, remettant à la Ville le premier prix des jardins partagés, le 20 octobre à Guérande.

Cette réussite repose avant tout sur l'implication très en amont des usagers. Des visites préalables ont été organisées dans d'autres jardins partagés à La Chapelle-sur-Erdre et à Nantes. Un groupe de travail, composé d'habitants, a ensuite été constitué pour élaborer la charte de fonctionne-ment. Le parti pris a été de respecter au pied de

la lettre la notion de partage en n’apposant pas de clôture entre les lots. Pour cette même raison, les parcelles proposées sont de taille raisonnable (entre 50 et 80 m2). Soucieuse d’offrir aux jar-diniers les moyens d’un jardinage "durable", la Ville a de son côté installé un cabanon et un ré-cupérateur d'eau de pluie sur chaque parcelle.

Un jardin à taille humaineL'appel à candidatures a été lancé en automne 2009. Plus d'une trentaine de demandes a été enregistrée pour seulement 18 parcelles. La prio-rité a été donnée aux habitants vivant en habitat collectif et donc sans jardin. Pour une somme symbolique (30 à 40 € par an), ils profitent d'un petit lopin de terre sans limitation de durée. De quoi leur donner le temps aussi de nouer de so-lides liens avec leurs voisins. Et déjà les échanges sont nombreux, encouragés par la présence sur

l'une des parcelles de l'associa-tion Le Sel d’Orvault*, "les Rou-sinettes", et ses surprenantes méthodes de jardinage expéri-mental !

“Après un an et demi de fonc-tionnement, le pari est large-ment relevé”, se réjouit Arlette Despouys, adjointe déléguée au logement et au cadre de vie. “Les jardiniers se sont très vite approprié le site et le res-pectent. Les relations sont très bonnes entre eux mais aussi avec les riverains, qui ont été régulièrement informés du projet”. Encouragée par ce suc-cès, la Ville étudie la possibilité d'aménager un nouveau site sur son territoire.

* Les SEL sont des associations

à but non lucratif, permettant à

leurs membres de procéder à des

échanges de biens, de services et

de savoirs, sans avoir recours à la

monnaie.

"Les jardiniers y cultivent fruits

et légumes, mais aussi du lien social"

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ORVAULT MA VILLE #51/JANVIER-FÉVRIER-MARS2012

10ÇA S'EST PASSÉ !

/Une stèle et un rond-point des combattantsLe maire, Joseph Parpaillon, avec les associations d’anciens combattants, a inauguré le rond-point des Combattants ainsi qu’une stèle en l’honneur des soldats français le 11 novembre. “Nous avons souhaité que la stèle rende hommage aux combattants : ceux qui se sont battus il y a des années, mais aussi ceux qui luttent aujourd’hui pour la paix”, a expliqué Elie Brisson, premier adjoint et président de l’Association du souvenir français.

/Changements au seindu conseil municipalCatherine Heuzey, (à gauche) conseillère municipale déléguée à l'environnement et au développement durable est désormais également conseillère communautaire. Elle remplace Nicolas Garnier à Nantes Métropole qui reste conseiller municipal d’Orvault. Chantal Le Menelec, conseillère municipale, reprend, elle, la délégation de la cohésion sociale et de l'insertion.

/Atelier cuisine : "fruits et légumes d’automne"Une dizaine de personnes a participé à l’atelier cuisine "fruits et légumes d’automne", proposé par les animateurs environnement de la Ville, le mercredi 12 octobre. Au menu : soupe de potiron au lait de noix de coco, citronnelle et gingembre ou encore poireaux carottes et tandoori. Des recettes simples (si, si), avec des légumes de saison que vous pouvez retrouver sur le site internet de la ville www.orvault.fr, rubrique ville durable, serre ondine.

/Bouquet final de la semaine des retraitésAprès une semaine des retraités bien occupée (loto, belote, rando, pétanque…), plus de 80 seniors d’Orvault se sont retrouvés à l’hippodrome du Petit-Port, le dimanche 16 octobre. Ils ont notamment pu parier sur les prix de la Ville, de l’ORA (Orvault Retraite Active), du Forum d’Orvault et des commerçants du Petit-Chantilly, du Bourg et du Pont du Cens.

/Les Croquignoles déménagentet s’agrandissentLa crèche des Croquignoles est entrée dans des locaux tout neufs, le 1er octobre dernier. 340 m2 de plain-pied, permettant d’accueillir 7 enfants de plus qu’auparavant, soit 29 au total, de 2 mois à 4 ans. Les nouveaux locaux ont été spécialement conçus pour recevoir une crèche et comportent une cuisine. Les enfants continueront donc à manger des repas préparés "aux petits oignons" sur place.

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/Nouveaux aménagements à la Bugallière

Suite à une concertation entre la Ville et les habitants membres du groupe "sécurisation de la Bugallière",

la municipalité a mis en place de nouveaux aménagements au niveau des cheminements piétons qui longent l’avenue de la Bugallière : les chemins ont

été sécurisés pour empêcher le passage des deux-roues ; des arbres, des haies décoratives et des espaces

gazonnés ont été plantés et des aires de jeu ont été aménagées pour les enfants.

/Les coulisses de larestauration scolaire

Les cuisines des restaurants scolaires de la Ferrière et Pont-Marchand ont ouvert leurs portes le samedi 26 novembre. L’occasion de découvrir l’envers du

décor : 22 personnes travaillent chaque jour pour préparer les repas des 1 400 élèves orvaltais. Des menus préparés sur place puis distribués dans les autres écoles.

/AURANDans le cadre de la démarche "Ma Ville demain", la Ville et l’AURAN

organisaient le mardi 18 octobre dernier une conférence sur la démocratie participative. Dans une salle du conseil municipal pleine, les

différents intervenants ont présenté les dispositifs existants avant de laisser place à un débat sur l’avenir de la démocratie participative

Plus d’informations sur www.auran.org et www.orvault.fr

/Visite du maquis de SaffréL’association "Le souvenir français" a organisé la visite du maquis de Saffré pour une classe de CM1 de la Salentine. C’était l’occasion de les remercier d’avoir chanté la Marseillaise lors de la cérémonie du 11 novembre à Orvault, mais aussi de les sensibiliser à une époque tragique de notre histoire. Haut lieu de la résistance durant la Seconde Guerre Mondiale,le maquis de Saffré abritait 350 résistants. 17 d’entre eux furent arrêtés et fusillés lors de l’assaut des Allemands, en juin 1944. Les enfants étaient accompagnés du Maire et d’Elie Brisson, premier adjoint et président de l’Association du souvenir français.

/L’art aborigène s’expose à la Gobinière

Grand succès pour l'exposition sur l’art aborigène, au château de la Gobinière, du 20 octobre au

4 décembre, composée de cinquante peintures mystérieuses et fascinantes issues de la tradition

millénaire du peuple aborigène d’Australie. L’événement s’est tenu dans une salle d’exposition du

château de la Gobinière flambant neuve, après les travaux menés cet été.

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ORVAULT MA VILLE #51/JANVIER-FÉVRIER-MARS2012

Son offre de services et d’activités ne cesse de

s’étoffer. Et pour cause ! Le pôle seniors de la Ville,

du fait de l’évolution démographique, se

développe de plus en plus. Son rôle est déterminant

pour les personnes âgées, auprès desquelles

il intervient parfois quotidiennement.

Tour d’horizon des actions mises en place.

Accompagner nos aînés dans leur quotidien• Le pôle seniors

Dossier

Elles étaient 5 500 en 2006, et seront 6 800 dès 2013 voire 7 700 en 2020 !

L’analyse des besoins sociaux menée dans la commune en 2009 et 2010 montre que le nombre de personnes de plus de 60 ans résidant sur la com-mune ne cesse d’augmenter. Un second constat ressort de cette enquête : parmi elles, de plus en plus vivent isolées, du fait de la perte d’autonomie et d’une baisse du réseau de so-lidarité (lien social et familial). Le pôle seniors de la Ville* a donc pour objectif de répondre aux attentes quotidiennes des habitants les plus âgés ou dé-pendants.

Le quotidien d’abordLe premier but que s’est fixé la municipalité avec le pôle se-niors est d’offrir les conditions permettant de maintenir les personnes âgées à domicile le plus longtemps possible. Pour

cela, de nombreuses mesures sont proposées. “Il y a tout d’abord le Service de Soins Infir-miers À Domicile (SSIAD)”, détaille Monique Van Kemenade, adjointe déléguée aux seniors et aux relations intergénérationnelles. “Nous allons même au-delà, bien que celui-ci reste primordial. Nous aidons par exemple, les per-sonnes âgées à bénéficier de systèmes de télé-assistance. Celles qui le souhaitent peuvent être équipées d’un bracelet ou d’un médaillon relié au téléphone, sur lequel elles peuvent appuyer en cas de chute.”

De plus, depuis quelques années, la Ville offre la possibilité de recevoir des repas à domicile, qu’ils soient chauds ou froids. “La livraison de repas chauds se tient 365 jours par an !”, témoigne Monique Van Kemenade. “Les per-sonnes concernées, souvent très dépendantes, reçoivent donc au moins une visite par jour”.

Sortir de l’isolementUne grande partie des services proposés a en outre été conçue afin de sortir les personnes âgées de l’isolement. Nouveauté de l’année 2011, toujours dans cet objectif, le portage de livres à domicile. Destiné aux seniors ne pou-vant se déplacer, il leur permet d’accéder aux

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documents des bibliothèques de la ville, et notamment aux ouvrages en gros caractères. “Un premier rendez-vous est organisé avec la personne afin de définir ses attentes en termes de lecture. Un agent du pôle passe ensuite toutes les 6 semaines afin de reprendre les livres et d’en apporter d’autres”. Le service, proposé à titre d’essai gratuit pendant 3 mois, nécessite ensuite de souscrire un abonnement annuel de 6 euros à la bibliothèque. “Nous souhaitons vraiment aller au-devant des personnes. Et, qui sait, peut-être oseront-elles nous évoquer d’autres besoins à cette occasion ?”

Des animations variéesAutre nouveauté récente, la mise en place d’animations tous les 15 jours. Ces sorties, dont le thème varie à chaque fois, attirent un public de plus en plus nombreux. “Cette an-née, nous avons par exemple organisé une lec-

ture publique, une visite au planétarium et une à la ferme fruitière de la Chapelle-sur-Erdre. Les seniors ont également pu participer à des ani-mations proposées par les animateurs environ-nement de la Ville. Mais une de nos plus belles réussites reste l’organisation d’une journée entière à bord d’une péniche sur l’Erdre, qui a suscité un grand enthousiasme”. Un détail notable joue un rôle important dans la réussite de ces journées : les participants sont à chaque fois transportés en véhicule de chez eux sur le lieu d’animation, puis ramenés à domicile. Un véritable confort pour ces personnes qui ne sont plus en mesure de se déplacer seules.

Prévenir plutôt que guérirEnfin, la municipalité a tenu cette année à va-loriser un nouvel axe : le développement d’ac-tions en faveur de la prévention. Ainsi, le thème retenu en octobre dernier dans le cadre de la semaine des retraités a été l’amélioration de l’habitat et la prévention des chutes (cf. page 14). Quant aux risques liés à la sécurité rou-tière, ils ont également été abordés lors d’une semaine d’animations et de sensibilisation en novembre. “Je souhaitais vivement que l’on in-tervienne en ce sens. C’est une demande que j’entends très souvent. Nous avons donc orga-

nisé plusieurs après-midi sur ce thème en par-tenariat avec la Police Municipale. Il était crucial d’expliquer les nouveautés du code de la route et de rappeler quelques règles qui ont évolué avec le temps.” Mais la prévention passe aussi par le fait d’oser évoquer certains sujets direc-tement avec les agents du pôle, quel que soit le domaine. “Un accueil est à la disposition des habitants dans le bourg, souligne Monique Van Kemenade. Il ne faut pas hésiter à pousser la porte du service !”

* L’accueil du pôle seniors se situe 11 place de l’église.

Il est ouvert au public du lundi au vendredi de 8h30

à 12h30 et joignable par téléphone les mêmes jours,

de 8h30 à 12h30 et de 13h30 à 17h30.

ORVAULT MA VILLE #51/JANVIER-FÉVRIER-MARS2012

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Accompagner nos aînés dans leur quotidien

"Nous souhaitons vraiment aller au-devant

des personnes。"

Infirmières et aides-soignantes du SSIAD se relayent quotidiennement auprès des personnes âgées.

Page 14: Orvault ma ville numéro 51

14DOSSIER

ORVAULT MA VILLE #51/JANVIER-FÉVRIER-MARS2012

• Nouvelles formes d’habitat

Chez soi, en toute sécurité

“La thématique du loge-ment chez les seniors est particulièrement dans l’air

du temps”, témoigne Zelda Sionneau, assistante de pro-jet au sein de l’association Le temps pour toiT. Et pour cause, nombre d’entre eux se trouvent confrontés à des probléma-tiques de chutes, de déplace-ments moins aisés ou encore de solitude. Partant de ce constat, le pôle seniors a déci-dé de consacrer l’édition 2011 de la semaine des retraités à la thématique du logement. Aménagement de l’habitat, co-habitation intergénérationnelle ou colocation entre seniors sont des thèmes qui ont pu être abordés lors de ces journées.

Des concepts novateursAGIR, Le Centre de l’Amé-lioration de l’habitat, Nantes Renoue ou encore Le temps pour toiT sont quelques-unes des associations ayant répondu présent lors de cette semaine orvaltaise. Leur présence lors de conférences et de tables rondes a permis d’apporter des réponses concrètes aux nom-breuses interrogations des ha-bitants. Elles ont en outre pu donner des conseils d’agence-ment et proposer de nouvelles solutions d’habitat.

Parmi elles, la cohabitation intergénérationnelle a notam-

ment suscité un fort intérêt. “Nous avons expli-qué en détail le principe que nous proposons”, raconte Zelda Sionneau. “Un contrat est établi entre un senior et une personne en recherche de logement. Aucun loyer n’est demandé, c’est un échange de logement contre présence qui est établi. L’hébergé, qui sera sélectionné après entretien, doit notamment faire preuve de ma-turité, être réactif et apporter de la sécurité par sa simple présence”.

Rester chez soiCette forme d’habitat a notamment pour ob-jectif de permettre aux personnes âgées de res-ter chez elles le plus longtemps possible. “Nous nous devons de trouver des solutions inno-vantes !”, confirme Monique Van Kemenade. Un but également recherché par le centre de

l’amélioration de l’habitat de Nantes, qui a donné des conseils d’agencement lors de cette semaine par le biais de logiciels et en faisant intervenir un ergothérapeute.

L’exemple du Petit RaffuneauIl y a environ 30 ans, Orvault montrait déjà l’exemple en créant le collectif d’habitations "Le Petit Raffuneau", situé en sortie de bourg. Une vingtaine de maisons de type T1 bis et T2 agrémentées de jardinets ont alors été créées et proposées à des personnes âgées. Leur particularité ? Être regroupées dans le même lotissement et disposer d’une salle commune (ou "foyer") permettant de se retrouver. Un concept très en avance sur son temps, comme le confirment les attentes recensées auprès des seniors.

Quatre jours de sensibilisation entièrement dédiés aux nouvelles formes d’habitat et à la prévention des chutes ! Cette année, Monique Van Kemenade, adjointe déléguée aux seniors et aux relations intergénérationnelles, a choisi de mettre en avant le logement auprès des seniors dans le cadre de la semaine des retraités. Avec, au programme, conférences et interventions sur le sujet.

Les seniors ont bénéficié de conférences sur l’habitat dans le cadre de la semaine des retraités.

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• Le rôle des seniors dans la vie associative

La troisième vie du troisième âge

Monique Van Kemenade, adjointe déléguée aux seniors et aux relations intergénérationnelles

“Maintenir les personnes à domicile” Quelle est la priorité de la ville au sujet des seniors ?Très clairement, le maintien des personnes à domicile. C’est un souhait très souvent exprimé par les seniors, qui n’envisagent sou-vent la maison de retraite qu’en tout dernier recours. Les actions que le pôle propose vont donc dans ce sens : portage de repas et soins à domicile, visites d’infirmières, animations… Notre tout dernier projet, le portage de livres, répond également à cet objectif et contribue à rompre l’isolement.

Y a-t-il des demandes particulières que vous voyez émerger ?Il faut vraiment distinguer les attentes du 3e et du 4e âge. Les plus âgés sont vraiment très demandeurs d’animations et de vie sociale. Nous essayons donc de varier au maximum nos pro-positions : expositions à la Gobinière, concerts partagés avec les enfants des écoles primaires dans le cadre des folles journées… Le fait de les véhiculer et d’échanger autour d’un goûter est également très important pour eux.

Pouvez-vous nous dire un mot sur l’implication du 3e âge dans la vie associative ?Une partie d’entre eux est très investie dans le fonctionnement des associations, surtout sportives. Mais je constate que l’aide aux de-voirs se développe aussi. C’est une autre belle façon de transmettre ses connaissances et de créer du lien intergénérationnel !

Interview

Certaines ne pourraient pas fonctionner sans eux. Les jeunes retraités tiennent une place importante dans la vie associative. Et notamment à Orvault, où 300 associations cohabitent, qu’elles soient sportives, culturelles, sociales ou de loisirs créatifs.

“C’est sûr que nous sommes beaucoup plus disponibles depuis que nous sommes à la retraite !” Michel et Michelle Le Bourdon,

habitants d’Orvault, sont l’exemple parfait de l’implication d’une partie des retraités dans la vie associative de la ville. Ils sont en effet à la fois gérants de la section randonnée promenade de l’ORA (Orvault Retraite Active) et bénévoles lors des après-midi dansants. Un investissement qui leur demande un certain temps chaque semaine.

Redonner le sourireÀ Orvault, les activités qui fonctionnent le mieux auprès des retraités sont les loisirs créa-tifs (encadrement, art floral…), la gymnastique douce, les jeux de cartes, ainsi que les activités à caractère social (aide aux devoirs, collecte de jouets etc.). Les activités sportives sont éga-lement très mobilisatrices. Un grand nombre d’associations liées au sport seraient en effet en difficulté sans l’implication de retraités dans des fonctions dirigeantes. La marche en est un bon exemple.

“Nous proposons une marche tous les 15 jours aux membres de la section randonnée, détaille Mi-chel le Bourdon. Chacune d’entre elles nécessite un nouveau par-cours, donc un repérage. Cela nous mobilise pas mal. Quant aux après-midi dansants, nous avons tenu à pouvoir donner un coup de main pour l’organisation dès les tout premiers”. Des activités fortement chronophages, mais qui leur permettent en contre-partie de rester actifs tout en s’investissant dans une occupa-tion gratifiante. “Notre plus belle récompense, conclut Michel le Bourdon, est de réussir à redon-ner le sourire à la fin d’un après-midi à des personnes qui souvent vivent seules, et sont arrivées la mine un peu triste. C’est du lien social que nous leur offrons”.

Page 16: Orvault ma ville numéro 51

16INITIATIVES

ORVAULT MA VILLE #51/JANVIER-FÉVRIER-MARS2012

• Résidence de la Reynière

Compostage : des usagers animateurs

Une première pour la ré-sidence de la Reynière ! Depuis mars dernier, des

habitants ont mis en place un composteur collectif sur le site. “Nous sommes sensibilisés depuis longtemps à l’écologie et au dé-veloppement durable”, explique l’équipe composée de Christian Barreaud, Salvador Pascual, Jean-Pierre Bretagne et Michel Fraboul. “Nous voulions apporter notre petite contribution.”

Chaque samedi matin, les ré-sidents peuvent venir déposer leurs déchets verts dans le com-posteur. Une liste exhaustive a été distribuée dans toutes les boîtes aux lettres pour éviter les erreurs. L'équipe mène au quotidien un gros travail de sen-sibilisation auprès des habitants pour en expliquer le bon fonc-tionnement. “Il faut faire atten-tion”, explique le groupe. “On ne peut pas mettre n’importe quels déchets. Mais on peut par exemple y déposer des éplu-chures, des coquilles d’œufs, des fleurs fanées…”

Pour favoriser le processus de décomposition, on y ajoute du broyat (branchages non résineux broyés) ainsi que certains vers. En quelques mois, le compost se transforme en terreau. Collecté tous les 4 à 6 mois, il pourra être utilisé par les résidents contribu-

teurs comme engrais pour leurs plantes vertes ou pour l’entretien des espaces verts de la résidence.

De l’écologie au solidaireCe projet n’aurait pas pu voir le jour sans le sou-tien de la Ville d’Orvault. Compostri, l’association qui a installé le composteur, a notamment reçu une subvention de 2 000 €. “Notre volonté est de contribuer aux engagements du Grenelle 2 en réduisant de 7 % le volume des déchets”, com-mente Catherine Heuzey, conseillère communau-taire d’Orvault, déléguée à l’environnement et au développement durable. “Le compostage est une des solutions. Nous espérons voir émerger cette initiative dans d'autres quartiers. La réus-site de ce type de projet repose avant tout sur l'implication des habitants.” À la Reynière, quinze familles viennent régulièrement déposer leurs dé-chets. Elles sont parfois accompagnées d’habi-tants de résidences voisines, eux aussi convaincus des bienfaits du projet. Une délégation d’habitants du Bois-Saint-Louis, qui souhaitait profiter de cette

expérience et évaluer la faisabilité d’une telle initia-tive dans son quartier, a même été reçue.

L’équipe des habitants de la Reynière se réjouit du succès de ce projet : “Les gens se rencon-trent, se croisent et échangent sur leur quo-tidien. Au-delà de son objectif écologique, le composteur a aussi permis de renforcer les liens solidaires entre les habitants.”

* Compostri aide les habitants à porter leurs projets

au sein de leurs quartiers : contact au 09 82 45 22 21

ou par mail [email protected]

Un composteur collectif a été installé en mars dernier à la résidence de la Reynière, au sud-est d’Orvault, dans le quartier Bout-des-Pavés. Des habitants motivés œuvrent au quotidien au bon fonctionnement de cette expérience. Une façon de participer à la protection de l'environnement tout en cultivant le lien social.

“La réussite repose avant tout sur l’implication

des habitants”

Page 17: Orvault ma ville numéro 51

EN DIRECT DES QUARTIERS

ORVAULT MA VILLE #51/JANVIER-FÉVRIER-MARS2012

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Bois-Raguenet - Petit-Moulin - Conraie

Chaleureuse ambiance samedi 1er octobre à la salle Saint

René : le groupe "Au Bonheur des Gammes" y donnait

un concert aux notes enjouées et décontractées, teintées

de jazz, swing, et bossa nova. Beaucoup de nouveaux

morceaux, dont des créations, figuraient au répertoire.

Un moment festif et convivial pour tout le quartier.

Bourg - Secteur rural

Le club de l’amitié fêtait son 40e anniversaire

le 25 octobre dernier à l’Odyssée. Après un verre

de l’amitié, les membres de l’association ont

déjeuné sur un air de musique. Le club de l'amitié

est un club de retraités qui propose tout au long de

l’année des activités comme la belote, le scrabble,

les dominos, la pétanque, des sorties ou encore des

repas avec animations. Contact : 02 51 78 69 11,

le mardi de 14h à 18h.

Bugallière - Madoire - Bois-Jouan

Les enfants de la Bugallière de 6 à 11 ans

étaient invités à participer à un stage de

peinture, lors des dernières vacances de la

Toussaint. Ils ont découvert comment les

peintres ont représenté les visages, de

manières bien différentes, des profils égyptiens

aux portraits de Picasso ! Chaque enfant a

ensuite pris le pinceau pour dessiner un ou

plusieurs visages. Des portraits qui ont ensuite

été exposés au centre socioculturel.

Cholière - Bigeottière - Salentine

L’équipe vétérans de l’ORC football s’est rendue à

Braga, au Portugal, du 30 septembre au 3 octobre pour

rencontrer une équipe d’anciens pros du Braga FC.

L’idée trottait dans les têtes depuis déjà plusieurs

années : la majorité de l’équipe est d’origine portugaise

et tous rêvaient d’aller toucher le ballon près de Porto.

Grâce aux liens qu’ils conservent avec leurs familles,

c’est chose faite. “On a été super bien accueillis par les

familles des joueurs, explique Yann Body, l’un des

joueurs de l’ORC, mais le match a été un peu difficile :

jouer par 34°C contre des anciens pros, c’est dur…”.

Résultat : 8-2 pour Braga, mais les joueurs orvaltais sont

revenus avec des souvenirs plein les sacs de sport.

Praudière - Berthelotière - Mulonnière Bout-des-Pavés - Pont-du-Cens

L’association Caliop tenait son assemblée générale

le 25 novembre dernier. L’occasion de se retrouver

pour les nombreux adhérents de l’association

autour d’un cocktail de l’amitié. Caliop propose

des activités qui vont du Yoga à la cuisine

en passant par le scrapbooking.

Bois-Saint-Louis - Plaisance Ferrière - Val d'or

Plus d’une centaine d’habitants des immeubles du

Lay, à Plaisance, se sont retrouvés pour fêter la fin

des travaux de réhabilitation de la rue et des

immeubles, le vendredi 14 octobre dernier, dans une

formidable ambiance de fête. Chacun a apporté son

repas à partager : couscous, paëlla, plats africains…

les enfants ont même présenté un spectacle et les

médiateurs Citoyenneté-Prévention ont proposé des

animations aux plus jeunes comme aux adultes.

Petit Chantilly - Bignon - Morlière

Le club du Petit-Chantilly organisait une vente des

travaux réalisés tout au long de l’année par ses

adhérents, les 25 et 26 novembre derniers. 90

personnes, essentiellement des femmes, participent

aux ateliers et réalisent layettes, broderies, chemins

de table… Des idées de cadeaux de Noël originaux et

pas chers : les premiers napperons étaient vendus 1e.

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18HISTOIRE

ORVAULT MA VILLE #51/JANVIER-FÉVRIER-MARS2012

26 mai 1971. Le néo-Orvaltais François Saudrais dirige la première assemblée gé-nérale du CLO (Culture Loisirs Orvault).

40 ans plus tard, la présidente se nomme… Françoise Saudrais ! En 2008, la fille du fonda-teur a repris le flambeau, devenant la 11e per-sonne à occuper le poste (et la 3e femme). Les générations passent, mais l'esprit demeure : “À l'époque, la ville était en plein développement et accueillait beaucoup de nouveaux habitants, mais il n'y avait pas de structure pour accueillir les jeunes et les adultes et leur donner accès à des activités…”

Installé aujourd'hui dans la Maison de la Car-rière (derrière l’Hôtel de Ville), le CLO propose de nombreuses activités, de l'anglais (depuis cette année) à la réfection de chaises en pas-sant par la sophrologie ou la danse. Ses deux temps forts sont des randonnées : l'Orvaltaise (pédestre, novembre) et Rand'Orvault (VTT, juin). Avec près de 900 adhérents et 13 anima-teurs professionnels, l'association joue un rôle important sur le territoire, dressant des passe-relles entre les générations. Ce que confirme Françoise Saudrais : “Nous réunissons des per-sonnes de tous les âges : dans l'activité van-nerie, par exemple, le professeur a 80 ans et l'année dernière il y avait un élève de 10 ans !”

La mémoire orvaltaiseUne des sections les plus dynamiques est sans aucun doute le CLO Histoire. Elle a été créée en 1972 sous l'impulsion de Louis Hardy, orvaltais

passionné d'histoire locale, et des professeurs d'histoire Mar-cel Launay et Hubert Bréheret. Ses membres ne comptent pas leur temps et déploient leur énergie à collecter photos et documents, autant de témoi-gnages du passé de la ville. Ceux-ci sont ensuite numérisés afin de les préserver, puis réu-tilisés dans des ouvrages ven-dus à l'association et dans les points de vente presse.

Josée Guillaud, responsable de la section, détaille le travail ac-compli depuis près de 40 ans : “Nous avons publié notre première parution dès 1973. C'était "Documents pour une histoire d'Orvault". Neuf autres ouvrages se sont ensuite suc-cédé sur 30 ans. Les deux der-niers sont "Balades découvertes d'Orvault" et "Découverte des croix et calvaires d'Orvault". Notre objectif est de contribuer à la conservation de la mémoire orvaltaise et de faire découvrir notre commune aux nouveaux arrivants.”

> Plus d'informations sur www.clorvault.org

• Association Culture Loisirs Orvault

40 ans d'activités et de souvenirs

Une association culturelle ? Un club sportif ?

Un réseau de rencontres ? Le CLO (Culture Loisirs

Orvault), c'est un peu tout cela à la fois. À l'occasion

de son quarantième anniversaire, retour sur l'histoire et les activités

de l'association.

> Le CLO Histoire est toujours à la recherche de photographies ou de diapositives anciennes pour les numériser. Si vous en possédez, vous pouvez contacter Josée Guillaud au 02 40 94 74 58.

Depuis 1972, le groupe histoire du CLO archive les photos ayant trait au passé de la ville.

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VISAGE DE VILLE

ORVAULT MA VILLE #51/JANVIER-FÉVRIER-MARS2012

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Depuis quand faites-vous de la voile ?J’ai commencé tout petit, vers 7 ans. C’est une vraie passion pour moi. J’ai navigué depuis sur toutes sortes de bateaux, du dé-riveur aux grands voiliers du tour de France à la voile, sur lesquels j’ai été membre d’équipage plu-sieurs fois. Je navigue désormais en solitaire, depuis 10 ans envi-ron. Je me suis spécialisé sur la catégorie des "mini 6’50", de tout-petits bateaux très rapides. La course à laquelle je viens de participer, la "transat 6’50", est la reine dans cette catégorie.

Quelle est la particularité de cette course ?Les participants doivent relier La Rochelle à Salvador de Ba-

hia au Brésil, en faisant escale à Madère. Il faut préciser que la communication avec l’extérieur n’est pas autorisée, sauf, bien sûr, si urgence. C’est la seule course au monde en solitaire et sans assistance ! J’ai donc dû gérer seul le ba-teau et les problématiques de nourriture, de navigation, de sommeil… Je finis la course hui-tième sur 84. J’aurais aimé faire mieux, même si c’est un bon résultat. Je rêvais d’un podium ! Mais j’ai eu des ennuis techniques et la météo a été très difficile. C’est la première fois qu’il y a autant d’abandons, soit 17 en tout. Les pertur-bations orageuses et les vents violents ont fait beaucoup de casse.

Pourquoi avoir décidé de vous faire parrainer par une école élémentaire orvaltaise ?On m’a proposé, comme à tous les navigants, de m’associer au projet de l’opération "La-bel Bleue". Son objectif est de faire prendre conscience aux jeunes générations de l’impor-tance de la préservation de l’environnement, notamment marin. Pour cela, je devais me faire parrainer par une classe. J’ai donc proposé à l’école élémentaire du Pont Marchand, qui se trouve tout près de chez moi, de me suivre pendant la course. Les enfants de deux classes de CE1 et CE2 ont donc dessiné une grande fresque avant mon départ, que j’ai ensuite

collée sur la voile. Ça a vraiment été un très grand moment d’émotion quand je suis venu chercher le dessin à l’école. Les enfants m’ont tous aidé à porter la voile jusqu’à la voiture. Ils étaient fiers de leur dessin qui allait voguer sur l’océan, ça se voyait dans leurs yeux !

Avez-vous ensuite continué à leur donner des nouvelles ?Oui, bien sûr. Ils m’ont suivi par internet et m’ont posé des questions lors de mon escale à Madère. Elles étaient toutes à la fois sur-prenantes et pertinentes ! Et je les ai revus en novembre dernier pour faire une sorte de debriefing avec eux, et pour les remercier de toutes leurs attentions. Tout ceci est très impor-tant pour moi. C’est pour cela que j’aime ce sport, car même si on navigue seul, il permet de partager beaucoup d’émotions.

• Portrait : Fabrice Sorin

Une voile porteuse d’émotionsPassionné et infatigable ! Fabrice Sorin, Orvaltais de 40 ans, partage son temps entre l’entreprise qu’il dirige et sa passion pour la voile. Il a participé, entre septembre et fin octobre dernier, à la "transat 6’50", qui relie La Rochelle au Brésil. Une course qu’il a fait parrainer par deux classes de CE1 et CE2 de l’école du Pont Marchand.

"Ils étaient fiers de leur dessin qui allait

voguer sur l’océan"

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20DÉMOCRATIE / OPPOSITION

ORVAULT MA VILLE #51/JANVIER-FÉVRIER-MARS2012

Le maire s'est exprimé dans la presse à la rentrée pour dresser une sorte de bilan à

mi-mandat. Cela est tout à fait compréhensible. Ce qui l'est moins, c'est un certain nombre d'annonces pour les années à venir, jusqu'à la fin de son man-dat en 2014.

Sur la fiscalité, M. Parpaillon semble découvrir tardivement que le niveau des impôts lo-caux a atteint un certain seuil de tolérance parmi nos conci-toyen-ne-s… Dès le début du mandat en 2008, nous avions, pour notre part, appelé à la modération fiscale. Tant mieux si nous avançons dans le même sens sur ce sujet ô combien sensible. Mais on ne peut en revanche que s'étonner que M. Parpaillon fasse semblant d'ignorer que la suppression de la taxe professionnelle (payée par les entreprises), est à l'ori-gine d'un transfert d'une partie de la charge fiscale vers les mé-nages. Il est étonnant aussi de voir que l'on omet de parler des sommes versées par la commu-nauté urbaine de Nantes Métro-pole aux communes, sommes qui n'ont jamais été rabotées, même quand les recettes de Nantes Métropole baissaient.

Ce reversement vient pourtant des recettes que procurait auparavant la taxe professionnelle… C'est cet effort de solidarité territoriale fait par Nantes Métropole qui permet aux communes de ne pas augmenter les impôts.

Enfin, plus étonnant encore sont les propos du maire sur l'aménagement du nouveau quartier du Vallon des Garettes. Alors que beaucoup de constructions sont déjà sorties de terre ou en train de l'être, le maire semble prendre tardive-ment la mesure des problèmes de circulation et de déplacements que peut engendrer l'afflux de population. Il menace même de ne plus dé-livrer de permis de construire s'il n'y a pas une décision rapide sur le contournement routier du bourg. Cette "menace" ressemble beau-coup à un sabre de bois… D'abord parce qu'un maire ne fait pas ce qu'il veut sur les permis de construire (au regard d'un PLU en vigueur) : M. Parpaillon nous l'a assez rappelé lorsqu'il s'agissait des projets immobiliers contestés dans d'autres quartiers d'Orvault. Ensuite parce que cela n'aurait plus guère d'effets sur le vo-lume global de constructions, les permis de construire les plus importants étant déjà déli-vrés. Enfin, parce qu'interrogé par nos soins au conseil municipal, le maire s'est montré beau-coup plus évasif.

Les faits sont têtus : la question des déplace-ments n'a pas été correctement anticipée. Au lieu d'être un véritable projet de développe-ment maîtrisé pour le bourg, le vallon des Ga-rettes est une simple zone à aménager par les promoteurs dont les effets sur le bourg ont été mal mesurés. Un projet global pour le bourg

aurait en effet naturellement intégré la question du contour-nement et celle des transports en commun (possibilité de pro-longement du tramway lignes 2 et/ou 3 par exemple).

À l'occasion de cette période de mi-mandat, nous appelons la municipalité à expliquer en toute transparence ses choix et à assumer pleinement ses res-ponsabilités sans se défausser. C'est plus que jamais notre état d'esprit et le sens de nos pro-positions.

Les élus(es) de gauche et écologistes d'Orvault

* N.B. Retrouvez des informations

sur nos interventions et actions sur

reseau-orvaultcestvous.fr

Interrogations sur le bilan à mi-mandat

Page 21: Orvault ma ville numéro 51

21DÉMOCRATIE / MAJORITÉ

ORVAULT MA VILLE #51/JANVIER-FÉVRIER-MARS2012

Lancée par les 24 maires de l’agglomération nantaise, la démarche "Ma Ville demain,

inventons la métropole nantaise de 2030" est un vrai défi : mettre au débat l'avenir du territoire. Cette proposition innovante s’appuie sur la participation des habitants et acteurs pour aboutir à la définition en 2012 d'un projet métropolitain à l'horizon 2030.

Parce que l’avenir de la métro-pole nantaise nous concerne directement, il nous semble im-portant de relayer et de prendre part à ce projet. Après la vaste consultation menée lors de la première phase, "L’épisode 2" laisse toute la place "au temps des idées", un temps privilégiant les débats.

C’est pourquoi, en octobre der-nier, nous avons organisé en par-tenariat avec l'Agence d'Études Urbaines de la Région Nantaise (AURAN) un débat autour de la démocratie participative et ses enjeux, avec comme interve-nants Philippe Audic, président du conseil de développement de Nantes Métropole, Paul Cloutour, directeur de la mis-sion dialogue citoyen à Nantes Métropole, Joseph Parpaillon, Maire d’Orvault et Conseiller gé-

néral et Christian Ardouin, adjoint à la démo-cratie participative et à la vie associative.

Nous avons choisi le thème de la démocratie par-ticipative, parce que ce volet de notre action fait aujourd’hui partie du quotidien de tous les élus. La légitimité découlant de l’élection ne dispense pas l’élu de se situer dans la coproduction avec le citoyen. Quelle que soit sa forme, la démocratie participative fait souvent l’objet de critiques. "Les espérances que le mot soulève sont à la hauteur des frustrations que la chose engendre". Par ailleurs, il y a une forme de paradoxe. Alors que les citoyens demandent à être mieux impliqués dans les décisions publiques, nous constatons un véritable désengagement au plan national, qui s’exprime par des taux d’abstention record lors des scrutins ces dernières années. L’impératif par-ticipatif doit être au cœur de l’action publique et de la vie de nos institutions, il a toute sa place aux côtés de la légitimité démocratique des élus. Nous avons été choisis pour définir et mettre en œuvre des politiques publiques, mais nous de-vons aussi reconnaître la compétence citoyenne. À Orvault, la démocratie participative est portée par Christian Ardouin en collaboration avec tous les élus de la municipalité. Sur notre territoire, elle s’organise autour de temps distincts et complé-mentaires d’information, d’échanges, de groupes de travail, de suivi. Pour faire évoluer notre dispo-sitif et s’inscrire dans le cadre de notre démarche d’Agenda 21, nous avons lancé en juin dernier un atelier citoyen organisé sous forme de tables rondes.

Plusieurs axes d’amélioration ont ainsi été propo-sés par ce groupe de travail qui a particulièrement réfléchi sur les moyens et les modalités d’inscrire

une participation citoyenne dans la durée et la diversité.Comment concilier dialogue citoyen à l’échelle du quartier et décision d’agglomération ? Comment articuler les diffé-rents territoires et instances de concertation ? Quelle place dans la décision publique pour les ci-toyens ? Comment faire pour que le plus grand nombre de citoyens ose s’exprimer ? Quels leviers pour la mobilisation des habitants ? Toutes ces problé-matiques ont été évoquées lors de cet échange avec un public venu en nombre. Ce débat té-moigne de l’intérêt d’une ap-proche qui dépasse les options politiques des uns et des autres pour construire un avenir à notre agglomération, dans une dynamique d’intercommunalité permettant à chaque commune de jouer pleinement son rôle.

Groupe de la majorité municipale, rassemblant les élus du Centre,

de la Droite et les non-inscrits

* Pour continuer à enrichir

le débat, la réflexion se

poursuit en ligne sur le site

de la Ville www.orvault.fr

dans la rubrique tables

rondes Agenda 21.

"Ma Ville demain", débat autour de la démocratie participative

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22CONSTRUIRE LA VILLE

ORVAULT MA VILLE #51/JANVIER-FÉVRIER-MARS2012

• Zone d'Aménagement Concertée du Bois-Cesbron

Un nouvel atout pour l'activité économique

Située à proximité du périphérique et dans le prolongement de la route de Vannes, la ZAC du Bois-Cesbron est le site idéal pour accueillir de nouvelles activités économiques. Nantes Métropole l'a très bien compris et poursuit, en partenariat avec l'aménageur, la commercialisation de ses terrains. Avec, à la clé, la création de plusieurs centaines d'emplois.

Créée en 2002, la Zone d'Aménagement Concer-tée (ZAC) du Bois-Cesbron

vient d'entrer dans une nouvelle phase. Les terrains du second îlot dédié aux activités tertiaires sont en cours de commercialisation depuis cet été. Le Sydela (Syn-dicat départemental d'énergie de Loire-Atlantique) sera la pre-mière structure à s'y installer. La première pierre a été posée le 10 novembre dernier.

Situé face à la salle de l'Odys-sée - entre la RD 75 et l'avenue de la Bugallière - ce nouveau pôle tertiaire de quatre hectares va accueillir dix bâtiments (de un à deux étages), ce qui repré-sente une surface de bureaux de 16 200 m2. On y retrouvera éga-lement un restaurant (300 m2).

Cette ZAC, réalisée pour le compte de la Com-munauté Urbaine par Nantes Métropole Aména-gement, fait aussi l’objet des attentions de la Ville d’Orvault. Ce projet intègre par exemple une forte dimension environnementale : bâtiments basse consommation (BBC), gestion des eaux pluviales, préservation de la végétation et intégration pay-sagère avec la création de continuités piétonnes…

“Cette opération va aussi contribuer à poursuivre l'essor économique de la commune”, se félicite Florent Thomas, élu délégué à la vie économique.

“Un millier d'entreprises est déjà installé sur Or-vault, générant près de 10 000 emplois. Nous sommes aux côtés de Nantes Métropole pour attirer de nouvelles activités en leur offrant les meilleures conditions d'accueil. La ZAC du Bois-Cesbron répond à tous ces critères et va même plus loin dans une logique de développement durable. En créant des emplois sur le territoire communal, nous limitons aussi les déplacements des habitants”. Une fois complètement aménagée d'ici 2015, la ZAC devrait permettre la création d’environ 700 emplois.

En attendant la construction des premiers bâtiments sur le parc tertiaire, un autre îlot (superficie de 21 800 m2) est déjà occupé sur la ZAC du Bois-Cesbron. Dédié aux activités industrielles et artisanales, le site abrite quatre entreprises : imprimerie Romefort (présente sur le site depuis fin 2005), Ambulances Atlantic, Laboratoires Boiron et le transporteur TCS. Un permis de construire a également été déposé par la société Proseco (travaux d'isolation).

Des entreprises déjà installées…

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ORVAULT MA VILLE #51/JANVIER-FÉVRIER-MARS2012

Une laverie, l’accès à internet haut débit en illimité pour tous, un local à vélos, une salle de convivialité, des accès sécu-

risés… Les étudiants et jeunes actifs qui vien-nent de prendre possession de leur nouveau logement dans la toute nouvelle résidence Vega, quartier Grand Val, sont plutôt gâtés ! Ce nouvel immeuble d’habitation, ouvert de-puis le 1er septembre, fait déjà l’unanimité.

La genèse du projet“Bouygues, le promoteur immobilier, qui dis-posait de ce terrain, est à l’origine du projet. Ses services nous ont contactés ainsi que ceux de la ville d’Orvault”, explique Françoise Goi-neau, directrice des produits spécifiques au sein

d’Espacil. “Ils trouvaient que son emplacement et sa capacité étaient propices à la création d'une résidence pour étudiants”. Une idée re-tenue très rapidement par la Ville. “Nous avons de notre côté proposé d’ouvrir la location aux jeunes salariés”. La résidence dispose donc de 137 logements en tout, dont 29 destinés aux jeunes actifs, qu’ils soient en intérim, en CDI, CDD, en alternance ou même tout simplement en stage.

Le tramway à la porteAvantage principal, l’emplacement du bâti-ment. Établie à proximité immédiate du tram-way, des bus et du périphérique, la résidence permet aux jeunes d’accéder facilement au centre

ville de Nantes, ainsi qu’aux principaux sites étudiants. La Géraudière, le Forum d’Orvault - où se trouve notamment l’école d’ostéopathie -, les facultés ou encore les grandes écoles peu-vent ainsi être facilement rejoints. Quant aux commerces et ser-vices, une grande part d’entre eux est accessible à pied. Cette première résidence, du fait de son succès, pourrait bientôt ne plus être la seule sur la com-mune d’Orvault…

• Résidence Véga

Un nouvel espace de vie pour étudiants et jeunes actifs

23CONSTRUIRE LA VILLE

C’est une première à Orvault. Une résidence pour étudiants et jeunes actifs vient d’ouvrir ses portes quartier Grand Val. Sa situation géographique privilégiée met les jeunes habitants à proximité directe des services, transports, écoles et commerces.

C'est à vous...

"J’ai emménagé fin septembre. Je dispose d’un T1 bis de 31 m2 entièrement meublé, avec coin cuisine et salle de bains privative. C’est plutôt grand pour un logement étudiant ! J’ai beaucoup de chance, car il est difficile pour les jeunes de se loger. Ici, le prix est raisonnable, tous les services et trans-

ports sont à proximité. La ligne 2 du tramway passe juste devant l’immeuble ! Et puis, je dois dire qu’il est vraiment très agréable de vivre dans un environnement de cette qualité… et dans un appartement tout neuf !"

Jessie Taraud, 22 ans, étudiante en première année à l’IDHEO, Institut des Hautes Etudes Ostéopathiques, basé à Orvault.

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24LOISIRS

ORVAULT MA VILLE #51/JANVIER-FÉVRIER-MARS2012

• L’école de musique et les scolaires

De vrais mélomanes en herbe ! Les élèves orval-tais de toutes les écoles

primaires (et de grande section de maternelle), qu’elles soient privées ou publiques, bénéfi-cient depuis de nombreuses années d’un dispositif innovant en matière d’éveil à la musique. L’école de musique d’Orvault, pionnière en la matière, pro-pose en effet aux écoliers une demi-heure de "pratique musi-cale" par classe et par semaine, en lien avec les enseignants.

Ces ateliers, animés par les pro-fesseurs de l’école de musique de la ville -qui se déplacent direc-tement dans les établissements scolaires- proposent aux élèves un éveil général au monde mu-sical. Leur travail s’oriente en grande partie sur le chant cho-ral, et, plus épisodiquement, sur la pratique des "percussions corporelles". Mais il peut égale-ment proposer une sensibilisa-tion plus "traditionnelle" par le biais de temps d’écoute.

Tous en scèneAfin de donner une vraie cohé-rence au programme musical des enfants, les équipes péda-

gogiques de chaque école se réunissent avec leur musicien intervenant afin de proposer un thème de travail pour l’année, validé ensuite par l’Éducation Nationale. Le jazz, les comé-dies musicales ou encore le cirque… les su-jets choisis sont extrêmement variés. Tous ont néanmoins un point commun : ils feront l’objet d’un grand spectacle de fin d’année chanté par les élèves de chaque école à l’Odyssée. Avec, pour chaque date, des enfants ravis d’évoluer sur scène et une salle archicomble, remplie de parents aux yeux ébahis.

Un concert et quatre disquesLe programme ne s’arrête pas là. Tous les ans, un concert éducatif sur le thème retenu par

les Folles Journées est proposé par les pro-fesseurs de l’école municipale de musique. Quatre disques ont en outre déjà été réalisés au fil des années, dont deux en compagnie de chanteurs réputés spécialement invités pour l’occasion.“Ce dispositif, entièrement financé par la Ville, fait vraiment l’unanimité, auprès des enfants comme de leurs parents”, déclare Marie-Cécile Corbières, adjointe déléguée à la culture. “Il est ancré depuis de nombreuses an-nées maintenant dans la vie scolaire des petits Orvaltais ! Un résultat qui n’aurait sans doute pas été possible sans l’implication et le travail de toute l’équipe de l’école de musique de la Ville”.

Un chant qui vient du chœur

"Un dispositif innovant en matière d’éveil

à la musique"

Plus de 30 ans d’activités au sein des écoles ! Le dispositif "action musicale en milieu scolaire", animé par l’école de musique en collaboration avec l'Éducation Nationale, est en place à Orvault depuis 1978. Son objectif : permettre à chaque enfant de la commune d’avoir accès au monde de la musique, quel que soit son milieu social et culturel.

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25LOISIRS

ORVAULT MA VILLE #51/JANVIER-FÉVRIER-MARS2012

• La marche nordique

Depuis 3 ans, la section "les Pieds Z’ailés" du CLO propose de pratiquer la

marche nordique et le nombre d‘accros ne cesse d‘augmenter : ils sont aujourd'hui une trentaine à pratiquer ce sport au sein de l‘association. “Nous avons opté pour des parcours de 9 à 10 km, d'une durée d'1h30 à une allure soutenue entre 6 et 7 km/h, ex-plique Myriam Sicot, du CLO. Ce que l'on apprécie dans ces randonnées, ce sont l'effort in-tense, la dépense énergétique et la sensation de bien-être qu‘elles procurent à la fin de la séance”.

Qu'est-ce que la marche nordique ?La marche nordique est un sport à mi-chemin entre la marche et le jogging. Le marcheur est équipé de deux bâtons de ski, qui lui permettent d'accentuer le mouvement naturel de balancier des bras pendant la marche. Cela permet de propulser le corps vers l'avant, d'aller plus vite

et plus loin. Mais surtout, cette marche fait tra-vailler la partie supérieure du corps et pas seu-lement les membres.

D'où vient-elle ?Comme son nom l'indique, la marche nordique nous vient du grand froid : de Scandinavie. Elle existe dans ces pays depuis longtemps : les ha-bitués du ski de fond continuent de s'entraî-ner durant l'été, bâtons en mains. La marche nordique est donc devenue le jogging scandi-nave ! La discipline a ensuite séduit le Japon et les Etats-Unis avant de s'étendre depuis quelques années à l'Europe.

La marche nordique est-elle bonne pour la santé ?Oui. C'est un sport complet :• Elle fait travailler l'ensemble des muscles, no-

tamment ceux du dos, des bras et des abdo-minaux.

• Elle renforce le système cardio-vasculaire.• Elle n'est pas traumatisante pour les articula-

tions, contrairement au footing.• Elle réduit les tensions musculaires au niveau

de la nuque et des épaules.• Elle augmente la dépense calorique en impli-

quant toutes les chaînes musculaires.

La marche de l'empereur

Pour pratiquer la marche nordique, il suffit d'une bonne paire de chaussures et de deux bâtons. Le choix de la vitesse, de la durée des sorties et du type de parcours (plat, accidenté…) est entièrement libre. La marche nordique peut donc être pratiquée de 7 à… 97 ans.Le CLO organise des randonnées de marche nordique chaque jeudi de 14h30 à 16h, le long du Cens, de la Chézine ou de l’Erdre.

Renseignements : CLO section "Les Pieds z’ailés", Myriam Sicot, 02 40 94 18 62

La marche nordique, c'est pour moi ?

Du soleil, du grand air et des chemins qui serpentent dans des lieux parfois inconnus de la commune, c’est le cocktail qui a attiré 480 marcheurs pour la 13e édition de l‘Orvaltaise, le 11 novembre dernier. Deux circuits étaient proposés cette année, de 15 et 24 km, ainsi qu‘une nouveauté : une initiation à la marche nordique.

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26DÉVELOPPEMENT DURABLE

ORVAULT MA VILLE #51/JANVIER-FÉVRIER-MARS2012

• Année internationale des forêts en France

2011 a été officiellement décrétée année

internationale des forêts par l’Organisation

des Nations Unies (ONU). La ville d’Orvault n’est pas

en reste en ce domaine, puisqu’elle mène depuis

plusieurs années de nombreuses actions afin

de préserver et encourager le développement de son

patrimoine boisé.

Orvault s’engage pour la préservation des arbres et le maintien de la biodiversité au sein de ses boisements. En 2007, avec pour

but de renouveler et développer ses espaces verts, la Ville a lancé son opération phare en ce domaine, nommée "7 000 arbres". Cette formule consiste à planter 1 000 arbres ou arbustes par an, en res-pectant ce principe : deux arbres replantés pour un abattu. Un programme soutenu financièrement par le RéSO orvaltais (Réseau des entreprises et des Sociétés Orvaltaises) dès son lancement.

En 2010, 1 200 arbres ont été plantés à Orvault. Un effort maintenu en 2011, notamment sur les sites suivants : dans le quartier de la Bugallière, au niveau de la cour de l’école du Vieux Chêne, aux abords de l’Odyssée en prévision des travaux de la Salle Festive et, bien sûr, dans la Vallée du Cens.

Exemples d’actions engagées• Le guide des essences à privilégier :

créé en 2010 à l’initiative du Conseil de développement durable et consultable dans les accueils des services municipaux ainsi que sur le site internet de la ville, il a pour but d’informer les habitants sur les caractéristiques des arbres qu’il est préférable de planter. Pratique, il contient des informations pour savoir comment évolue l'arbre une fois planté et des conseils d’entretien.

• La Vallée du Cens : cet espace naturel remarquable fait l’objet d’une attention

particulière de la part des services de la ville. Le bureau d’études Zephyr a été mandaté en 2010 afin de réaliser un plan de gestion de la vallée et de son patrimoine arboré.

Un entretien à la carteEn outre, la mise en place à Orvault de "la ges-tion différenciée des espaces verts" (cf. Orvault ma ville n°48) concerne également l’entretien des arbres de la commune. Cette gestion im-plique de multiples façons de maintenir arbres et forêts en bon état, en fonction notamment des variétés d’espèces ou de leurs lieux d’im-plantation. Des partenariats ont également été instaurés avec des agriculteurs volontaires qui entretiennent les châtaigneraies. Le bois récu-péré est partagé entre eux et la Ville, les piquets servant ensuite à la création de barrières dans la Vallée du Cens. Enfin, la taille des arbres en "tê-tards" est encouragée, afin d’éviter que chênes ou frênes ne cassent. De multiples initiatives qui portent leurs fruits, puisque la Ville s’est vue re-mettre en 2010 le prix de "mise en valeur du patrimoine naturel" ainsi que le bien nommé "prix de l’arbre" !

L’excédent de bois récupéré par la Ville est débité puis

vendu aux particuliers qui le souhaitent. Renseignements

et inscription au 02 51 78 33 66.

Retrouvez des conseils d'entretien et le guide des essences à privilégier sur :www.orvault.fr, rubrique ville durable

Arbres et forêts : une gestion qui porte ses fruits

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27PRATIQUE

ORVAULT MA VILLE #51/JANVIER-FÉVRIER-MARS2012

• Défibrillateurs

Où se trouvent-ils ?La Ville a installé quatre défibrillateurs depuis 2008. Ils se trouvent :• à l’entrée de l’Hôtel de Ville, dans le bourg,• à la mairie annexe, 27 avenue Alexandre Gou-

pil, quartier Petit Chantilly (ces deux appareils, placés à l’extérieur des bâtiments, sont donc accessibles en permanence),

• dans la salle de l’Odyssée,• dans un des véhicules de la Police Municipale.Un cinquième défibrillateur est également installé depuis de nombreuses années dans les locaux de la piscine municipale, comme le stipule la loi.

Il est à noter que deux pharmacies de la commune ont décidé de s’équiper de ce type d’appareils :• la pharmacie Élisabeth Chombart, route de

Rennes, en haut du Pont du Cens,• la pharmacie de la Ferrière, 67 avenue de la

Ferrière.

Comment fonctionnent-ils ?Il est nécessaire de rappeler que toute personne, même sans formation aux premiers secours, est autorisée à utiliser un défibrillateur automatique

externe. Ce geste permet d’augmenter considé-rablement les chances de survie de la victime, passant alors de 4 % à 50 %, les premières mi-nutes d’intervention étant primordiales.

Comment procéder ?• Ouvrez la boite où se trouve le défibrillateur.

Spécificité orvaltaise : en effectuant ce geste, vous serez directement relié par téléphone aux pompiers.

• Ouvrez la housse du défibrillateur, sortez-le et allumez-le : une voix électronique vous donne les instructions à suivre. Elle vous

explique d'abord comment placer les élec-trodes sur la peau nue de la victime : l'une doit se situer sous l'aisselle gauche, l'autre sur la poitrine côté droit. (cf. schémas)

• L'appareil fait lui-même le diagnostic et dé-livre le choc uniquement si c'est nécessaire : il n’y a donc aucun risque de se tromper !

• Éloignez-vous du corps de la victime pendant que le défibrillateur délivre l'impulsion élec-trique. Le défibrillateur va alors vérifier si le cœur s’est remis à battre et vous donnera les instructions à suivre.

Un geste qui peut sauver une vieDepuis 2008, la Ville a installé plusieurs défibrillateurs automatisés externes (DAE) sur son territoire. Ces appareils ne nécessitent pas de formation aux premiers secours et peuvent donc être utilisés sans danger par un très large public. Leur but : permettre à tous d’intervenir en cas de malaise cardiaque.

C'est à vous...

"En 2008, nous avons installé deux défi-brillateurs à Orvault. Ils n’ont, à ce jour, pas servi, ce qui est une bonne nouvelle. Néan-moins, dans le cadre de la prévention, leur disponibilité doit rester totale. Nous avons depuis continué à équiper la ville, avec no-tamment la mise en place d’un appareil

au sein de l’Odyssée. Une installation essentielle au vu du nombre d’événements qui s’y déroulent et de la quantité de public reçu. Parallèlement, la Ville a décidé de former ses agents aux consignes de sécurité. Mais il est important de rappeler que c’est de la responsabilité de chaque citoyen de porter assistance aux personnes en danger ! L’utilisation des défibrillateurs est sans risque, et elle peut sauver des vies !"

Pierre Gadé, adjoint délégué à la cohésion sociale et à la solidarité

Position de l'électrode gauche. Position de l'électrode droit.

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