Politique Commerciale MODULE 1 : Les fondements théoriques Nouakchott , 28 juin 2003

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DL COMMERCE - H-F HENNER

Politique CommercialePolitique Commerciale

MODULE 1 :MODULE 1 :Les fondements théoriquesLes fondements théoriques

NouakchottNouakchott, 28 juin 2003, 28 juin 2003

Henri-François

H E N N E R

CERDI

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PLAN DE LA SESSION:PLAN DE LA SESSION:

I – La mondialisation et l’Afrique

II – Avantage comparatif et allocation des facteurs

III – Le protectionnisme

IV – Commerce et réduction de la pauvreté

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I – La mondialisation et l’AfriqueI – La mondialisation et l’Afrique

PLAN:

1. L’ouverture des économies

2. Le commerce mondial, source potentielle de croissance

3. La situation de l’Afrique

4. Causes et remèdes ?

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I – 1. L’ouverture des économiesI – 1. L’ouverture des économies

phénomène général dans le temps dans l’espace

phénomène nécessaire indisponibilité absolue indisponibilité relative et gain de

l’échange

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I – 2. Le commerce mondial,I – 2. Le commerce mondial,source potentielle de croissancesource potentielle de croissance

le commerce augmente 2 fois plus vite que la production mondiale, et ce depuis 1950 au moins ;

les exportations peuvent tirer la croissance économique:

le jeu du multiplicateur Y + M =C + I + X Et conduire au développement de l’économie

Ex : Ile Maurice

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I – 2. Le commerce mondial,I – 2. Le commerce mondial,source potentielle de croissancesource potentielle de croissance

cependant certains pays (d’Afrique ?) subissent des contraintes de balance des payements lorsque les importations augmentent plus vite que les exportations

le rôle de la qualité de la spécialisation internationaleExporter des produits à forte élasticité

revenuImporter des biens à faible élasticité

revenu

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I - 3. La situation de l’AfriqueI - 3. La situation de l’Afrique

Des avantages comparatifs dans les produits primaires A faible élasticité revenu Fortement concurrencés dégradation des termes de l’échange sauf

amélioration de la productivité termes de l’échange = rapport du prix des exports au prix des imports: iedans quelle mesure les exportations permettent elles d’acheter les importations ?

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I - 3. La situation de l’AfriqueI - 3. La situation de l’Afrique

Des avantages comparatifs dans les produits primaires A faible élasticité revenu Fortement concurrencés

dégradation des termes de

l’échange sauf amélioration de la productivité

Faiblesse du capital humain

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I - 4. Causes et remèdes ?I - 4. Causes et remèdes ?

Investissements insuffisants dans l’agriculture et moindre compétitivité. huile de palme cacao …

Insuffisance de la formation et de l’information

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Des réussites: Kenya et produits maraîchers

Besoin de développer de nouveaux produits fondés sur l’avantage comparatif de l’Afrique: produits de contre saison (haricots, fleurs …)

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Réduire les handicaps: coûts de transport formation et information sur les

marchés respect des règles du commerce

international (voir OMC) renforcer l’éducation

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II – Avantage comparatifII – Avantage comparatifet allocation des facteurset allocation des facteurs

PLAN:

1. L’avantage comparatif de Ricardo

2. Le gain de l’échange

3. Les formes du gain

4. Les sources du gain

5. L’allocation des facteurs de production

6. La dynamique du gain de l’échange

7. La dynamique de l’avantage comparatif

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II – Avantage comparatifII – Avantage comparatifet allocation des facteurset allocation des facteurs

“ Un pays a avantage à participer à l’échange international car il obtient plus d’un bien qu’il n’aurait pu en fabriquer sur place à l’aide des facteurs de production contenus dans ses exportations. “

Loi fondamentale de Ricardo

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II - 1. L’avantage comparatif de RicardoII - 1. L’avantage comparatif de Ricardo

le pays 1 a un avantage absolu dans les 2 productions et un avantage comparatif plus élevé dans le blé.

le pays 2 a un désavantage absolu dans les 2 productions et un moindre désavantage comparatif dans le tissu.

Pays 1 Pays 2Productivité comparée

Blé (sacs) 6 2 3 à 1

Tissu (m) 10 6 1.7 à 1

Coûtsd'opportunité

6/10 6/18

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II - 2. Le gain de l’échangeII - 2. Le gain de l’échange

Le pays 1 gagne dès qu’il obtient plus que 10 m de tissu en échange de 6 sacs de blé ;

Le pays 2 gagne dès qu’il donne moins de 18 m de tissu pour obtenir 6 sacs de blé

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le rapport international d’échange se fixe dans l’intervalle (6/10) – (6/18) des prix d’autarcie et détermine le partage du gain de l’échange (ici 8 m de tissu) entre les deux pays.

II - 2. Le gain de l’échangeII - 2. Le gain de l’échange

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II - 3. Les formes du gainII - 3. Les formes du gain

gain réel en produits supplémentaires : Ricardo

gain factoriel : facteurs économisés ou gagnés sur l’extérieur

gain en bien être : la forme générale du gain : Graphe 1 avec un rapport international de 6/14 qui partage le gain

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II - 3. Les formes du gainII - 3. Les formes du gain

600

Tissu

Blé

1000 1400

A

- Frontière de Production

- Frontière de Consommation

.BC

Gain

Pays 1

Graphe 1

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II - 4. Les sources du gainII - 4. Les sources du gain(de l’avantage comparatif)(de l’avantage comparatif)

les dotations naturelles : mines, climat, etc.

les dotations factorielles : travail, capital, K humain

la technologie et la recherche

réflexion : lier les sources de l’avantage comparatif à la qualité de la spécialisation internationale

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II - 5. L’allocation des facteurs de productionII - 5. L’allocation des facteurs de production

Grâce à l’échange et à la spécialisation, chaque pays réalloue ses facteurs de production dans les secteurs dans lesquels il est relativement le plus efficace (le moins inefficace),

ce qui augmente la productivitéglobale de l’économie.

et la production globale (plus de croissance)

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II - 6. La dynamique du gain de l’échangeII - 6. La dynamique du gain de l’échange

Temps

PIB potentiel = y

t0

1: gain dynamique

yGainstatique

2: gain neutre

3: perte dynamique

Graphe 2

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II - 7. La dynamique de l’avantage comparatifII - 7. La dynamique de l’avantage comparatif

A. Bela Balassa : l’échelle des avantages comparatifs relation entre la dotation factorielle K/L la combinaison factorielle des produits

au fur et à mesure que le pays investit, son rapport K/L augmente et “il grimpe sur l’échelle des avantages comparatifs” ie il produit de plus en plus de biens capitalistiques (industrie et services) à forte élasticité revenu

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B. Leamer : 3 facteurs et de multiples chemins possibles

trois facteurs donc K/L, K/N, N/L

le point initial importe : un pays qui a “ trop ” d’avantages naturels (mines, terres, etc.) mettra plus de temps à développer son industrie et ses services ;

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l’Afrique semble souffrir : de la richesse de sa dotation naturelle, renforcée par la croissance de sa

population, qui rend plus difficile l’augmentation du rapport K/L et l’accumulation du capital humain …, fondement de la croissance endogène

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III – Le ProtectionnismeIII – Le Protectionnisme

PLAN:

Quelques définitions

1. La protection nominale: le droit de douane2. Les quotas et contingentements3. Les Obstacles Non Tarifaires4. La protection effective5. Conclusions et recommandations

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III - Quelques définitions:III - Quelques définitions:

Est protectionniste toute mesure qui permet d’isoler (relativement) le marché domestique de la concurrence internationale :Objectif: favoriser la production interne quitte à réduire le bien être immédiat des agents

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mesure portant sur les prix :

le droit de douane, les subventions à l’exportation, les

taxes à l’exportation ;

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mesure portant sur les quantités :

quotas, contingents, restrictions volontaires

d’exportation

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mesures réglementaires :

normes techniques normes sanitaires et

phytosanitaires, etc.

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Effet général : le prix domestique Pd est supérieur au prix mondial Pw.

Pd = Pw ( 1 + t )

Pw

- 1t* =P*d – Pw

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III - 1. La protection nominale:III - 1. La protection nominale:le droit de douanele droit de douane

Graphe 3

Q

P

PA

PD

PW

Q1 Q2QA Q3 Q4

D

O

A1 2 3

45678

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Les effets du droit : effet production : positif de Q1 à Q2 effet consommation : négatif de Q4 à Q3 effet balance commerciale :

de Q1Q4 à Q2Q3 effet budgétaire : aire 2356

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Le bien être : Perte du surplus du consommateur :

1348 Augmentation du surplus du

producteur : 1278 Augmentation des recettes

budgétaires : 2356 Pertes nettes pour la nation : 267 + 345

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inéfficacité de la production et coût en ressources domestiques

ressources domestiques Pd pour produire ce qui vaut Pw

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Conclusions :

il y a toujours une perte nette pour la nation ;

le bien être collectif est mieux assuré par le libre échange ;

la situation d’autarcie (A) est la moins bonne pour les consommateurs, la meilleure pour les producteurs …

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Graphe 4: La contrainte budgétairesdes pays pauvres

Q

P

+ tC

PW

DO

1 2

3

45678

9

+ tD

10

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La contrainte budgétaires des pays pauvres:

Taxe à la consommation tc :recettes 9358 = 1267

Taxes douanières : recettes 1267 = 9358 Pertes nettes : 345 < 1710 + 264

La situation des consommateurs est meilleure avec une taxe à la consommation, et les pertes nettes sont plus faibles.

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III - 2. Les quotas et contingentementsIII - 2. Les quotas et contingentements

Les restrictions quantitatives aux échanges ont des effets comparables à ceux des droits de douane, mais les recettes budgétaires équivalentes sont accaparées par les producteurs (domestiques ou étrangers) et le bien être est réduit.

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III - 2. Les quotas et contingentementsIII - 2. Les quotas et contingentements

Graphe 5:

CB DA

Quota : la rente C est accaparée par les producteurs et non par l’Etat ;Perte en bien être = B + D

R.V.E : la rente C va aux producteurs étrangersPerte en bien être= B + C + D

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III - 3. Les obstacles Non TarifairesIII - 3. Les obstacles Non Tarifaires

Normes techniques : ex de l’automobile

Normes phytosanitaires et sanitaires : le bœuf, les plantes

Ces normes peuvent bloquer les échanges et ont alors des effets comparables à ceux du quota ou du droit de douane : frein aux échanges, hausse du prix domestique, etc.

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III - 4. La protection effectiveIII - 4. La protection effective

Nombre de produits importés sont des biens intermédiaires :

taxer un input conduit à augmenter le coût de production du bien final et réduit la compétitivité de l’économie.

la théorie de la protection effective étudie l’effet de la structure tarifaire sur la valeur ajoutée de la branche et non sur le prix.

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III - 4. La protection effectiveIII - 4. La protection effectiveExemple de calculs:

Libre échange

Tj = 20% Ti = 0%

Tj = 20% Ti = 10%

Tj = 20% Ti = 20%

Tj = 10% Ti = 20%

Prix 100 120 120 120 110

Cons. Interm.

60 60 66 72 72

V.A. 40 60 54 48 38

Variation Brute

- + 20 + 14 + 8 - 2

Tep = g 0 % 50 % 35 % 20 % - 5 %

D’où la recommandation d’une “ structure en escalier ” des droits de douane : 5%, 10%, 20% selon le degré d’ouvraison des biens.

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III - 5. Conclusions et recommandationsIII - 5. Conclusions et recommandations

les droits sur les importations pénalisent les consommateurs et réduisent la compétitivité de l’économie (une taxe sur l’importation est équivalente à une taxe à l’exportation) ;

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les droits de douane sont préférables à une mesure contingentaire équivalente ;

les O.N.T. ont des effets multiples (sur les échanges, la production, la consommation, le bien être …) mal maîtrisés ;

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les droits de douane ne sont pas les meilleurs instruments disponibles pour augmenter les recettes de l’Etat, mais sont souvent les plus faciles à mettre en œuvre dans les pays en développement.

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l’expérience montre cependant que des droits de douane élevés engendrent la contrebande et réduisent les recettes publiques.

les subventions à la production sont les plus efficaces pour soutenir les industries naissantes, mais où trouver le financement ?

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L’argument des industries naissantes:

Le soutien temporaire d’une industrie peut lui permettre d’atteindre la zone des économies d’échelle et de devenir compétitive …

Tous les pays aujourd’hui développés ont suivi cette politique à un moment: Ne faudrait il pas admettre la même possibilité

aujourd’hui pour les pays en développement ? PB: comment financer ?

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IV – Commerce et pauvretéIV – Commerce et pauvreté

PLAN :

1 – les politiques macro-économiques

2 – la libéralisation

3 – Les canaux de transmission

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IV – 1. les politiques macro-économiquesIV – 1. les politiques macro-économiques

De saines politiques macro-économiques engendrent la stabilité: Plus de certitudes Les agents peuvent mieux prévoir et

planifier La croissance est mieux assurée dans le

temps Les inégalités peuvent se réduire grâce à

une politique de répartition des fruits de la croissance

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La répartition des revenus des agents se modifie: augmentation des revenus des exportateurs

Commerçants Producteurs de biens primaires

réduction des revenus des importateurs commerçants producteurs anciennement protégés

réduction des inégalités (politiques d’accompagnement)

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Plus de stabilité dans la croissance permet à l’économie de se placer sur un « trend » constant: Doublement du produit tous les 70/t années Passer d’un taux moyen de 2% à un taux de

4% permet de doubler le produit tous les 17 ans au lieu de tous les 35 ans …

Attention à la croissance de la population !!

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IV – 2. La libIV – 2. La libéréralisationalisation

La libéralisation externe (et interne) entraîne:

Une croissance plus forte et plus régulière Le commerce permet de mieux utiliser

les facteurs de production, De valoriser les ressources du pays, D’augmenter le nombre des emplois, D’augmenter le revenu réel des agents

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Une croissance plus forte Une meilleure utilisation des

ressources Le respect de l’avantage comparatif permet de

mieux valoriser les facteurs et les ressources du pays

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Une croissance plus forte Une meilleure utilisation des ressources Une réduction de la pauvreté surtout

rurale Les prix des produits de consommation baissent Les producteurs peuvent mieux vendre leurs

produits

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La libéralisation externe (et interne) entraîne: Une croissance plus forte Une meilleure utilisation des ressources Une réduction de la pauvreté surtout rurale Cependant:

Il y a un risque de réduction des emplois anciennement protégés, et il est nécessaire de mettre en place des politiques d’aide à la reconversion

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Commerce et pauvreté:- la baisse des prix des produits importés agit

directement sur le bien être des consommateurs;

- La concurrence des produits importés réduit le bien être des anciens rentiers;

- L’effet global est positif sur la pauvreté car le nombre des bénéficiaires est plus élevé que celui des perdants.

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IV – 3. Les canaux de transmissionIV – 3. Les canaux de transmission

Par les prix

Par les revenus

Par le budget de l’Etat

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IV – 3. Les canaux de transmission :IV – 3. Les canaux de transmission :les prixles prix

La libéralisation entraîne une modification des prix relatifs Hausse des prix des produits exportables Baisse des prix des produits importables

Qui peut être accentuée par une libéralisation interne Réduction des rentes (commerce,

intermédiaires)

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IV – 3. Les canaux de transmission :IV – 3. Les canaux de transmission :les prixles prix

Ces mouvements sont globalement favorables aux

consommateurs domestiques et augmentent leurs revenus réels

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IV – 3. Les canaux de transmission :IV – 3. Les canaux de transmission :les revenusles revenus

Une meilleure allocation des ressources et un meilleur respect des prix et des raretés relatives conduit l’ensemble de l’économie sur une courbe de transformation plus élevée (cf. Ricardo, Heckscher-Ohlin, Haberler …), et permet une croissance plus élevée;

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IV – 3. Les canaux de transmission :IV – 3. Les canaux de transmission :les revenusles revenus

Le revenu global de la nation augmente,

Et sa répartition est moins inégalitaire

Enfin la croissance doit augmenter, car l’économie utilise ses ressources dans leurs emplois alternatifs les plus efficaces

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IV – 3. Les canaux de transmission :IV – 3. Les canaux de transmission :le budgetle budget

Les effets de la libéralisation sur le budget sont plus délicats:

Les recettes de porte diminuent à la suite de la libéralisation

La mise en place d’une fiscalité interne directe et indirecte est difficile

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La mise en place d’un système de fiscalité interne est difficile: Les salaires (des fonctionnaires) sont connus, Les salaires du secteur formel peuvent être

déterminés, Les revenus du secteur informel sont difficiles à

fiscaliser alors que ce secteur peut représenter 50% de l’emploi urbain,

La mise en place d’un système fiscal indirect est délicate lorsque les agents ne tiennent pas de comptabilité précise et normalisée …

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Il existe un risque important de réduction, au moins temporaire, des recettes de l’Etat; implique que l’ouverture au commerce et la

libéralisation doivent être accompagnées de mesures importantes d’ajustement structurel et de lutte contre la pauvreté endémique

et contre la pauvreté entraînée par la perte des rentes de situation des bénéficiaires de la protection

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Des compensations financières doivent être recherchées: Par la mise en place de recettes fiscales

directes et indirectes Au moyen d’une aide extérieure:

Ciblée vers les groupes vulnérables Non ciblée: aide budgétaire à

l’ajustement et à la lutte contre la pauvreté

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CONCLUSIONSCONCLUSIONS

La politique commerciale s’inscrit dans un processus complet de libéralisation externe et interne de l’économie;

Elle entraîne des modifications importantes des prix, des revenus des agents, des recettes de l’Etat;

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Elle peut s’accompagner de la mise en place d’une intégration régionale qui augmente la taille du marché et favorise la spécialisation;

Elle doit être accompagnée d’une politique de renforcement de la compétitivité interne et externe de l’économie, afin que la nation puisse bénéficier au mieux de la croissance;

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Enfin, des politiques sectorielles ciblées sur les avantages comparatifs de la Mauritanie doivent conduire à la relance de la croissance et à la réduction de la pauvreté.

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