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PUBLICATION DU BENEFICE DE L’EXERCICE 2009 DE LA SENELEC ULAIRE Quotidien d’informations de proximité - ISSN 0851 2444 - N° 3232 - Mardi 31 Août 2010 - Prix : 100 FCFA Le P Le P O O P P A RUFISQUE POUR DES CONDOLEANCES Bara Tall rallie les populations à sa cause Page 2 Le Dg met en joue la foule Page 3 APRÈS AVOIR TABASSE UN CHAUFFEUR DE CAR RAPIDE Le préfet poche l’œil du député Wack Ly Les 6 milliards qui électrocutent «C’est indécent voire scandaleux», selon l’Ascosen qui dénonce la mauvaise qualité de service rendu La Crse donne suite à la plainte de l’Ascosen Diama, l’Eldorado des fraudeurs RIFIFI A NIORO LES BARONS DU TRAFIC Y DEVIENNENT INTOUCHABLES D D é é c c o o u u v v e e r r t t e e La Douane dépassée par le phénomène DE LA REFORME DE 1969 À AUJOURD’HUI Les profondes mutations du Navétane Le mercenariat et la violence dictent leur loi A Rebeuss le Navétane est la religion du quartier Momar Ndao, président de l'Ascosen Seydina Kane, Directeur général de la Senelec Le député Wack Ly, l’œil bandé après son passagedans le bureau du préfet Pages 14-15 Page 6 Page 4 Page 5

Pop Du Mardi 31 08 2010

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PUBLICATION DU BENEFICE DE L’EXERCICE 2009 DE LA SENELEC

ULAIREQuotidien d’informations de proximité - ISSN 0851 2444 - N° 3232 - Mardi 31 Août 2010 - Prix : 100 FCFA

Le PLe P OO PPA RUFISQUE POUR DES CONDOLEANCES

Bara Tall rallieles populations à sa cause

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Le Dg meten joue lafoule

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APRÈS AVOIR TABASSE UN CHAUFFEUR DE CAR RAPIDE

Le préfet poche l’œildu député Wack Ly

Les 6 milliardsqui électrocutent* «C’est indécent voire scandaleux», selon l’Ascosen qui dénonce la mauvaisequalité de service rendu * La Crse donne suite à la plainte de l’Ascosen

Diama, l’Eldorado desfraudeurs

RIFIFI A NIORO

LES BARONS DU TRAFIC Y DEVIENNENT INTOUCHABLESDDDD éééé cccc oooo uuuu vvvv eeee rrrr tttt eeee

* La Douane dépassée par lephénomène

DE LA REFORME DE 1969 À AUJOURD’HUI

Les profondes mutations duNavétane* Le mercenariat et la violence dictent leur loi * A Rebeussle Navétane est la religion du quartier

Momar Ndao,président de

l'Ascosen

Seydina Kane,Directeur général

de la Senelec

Le député WackLy, l’œil bandé

après son passagedans le

bureau du préfet

Pages 14-15

Page 6Page 4

Page 5

2Off… Off…

LE POPULAIRE - Quotidien d’informations de proximité - N° 3232 - Mardi 31 Août 2010

DiscriminationLes préoccupations des Sénégalais étant lesprincipaux sujets qui intéressent votre canardpréféré, les privations d'électricité queSenlëndëm fait endurer aux populations ne peu-vent le laisser indifférent. Ceci, avec lesdélestages et leurs conséquences qui ont mis àgenou tous les secteurs de l'économie. Uneoption qui est malheureusement loin de plaireaux dirigeants de Senlëndëm et du ministère del'Energie dirigé par Samuel «Les ténèbres» Sarrqui zappent depuis un certain temps le «Pop»dans ce qu'ils font. D'ailleurs, cette ligne du jour-nal lui a valu plus d'une fois des remarques desgars du ministère ou des responsables deSenlëndëm qui estiment que «Le Pop» s'acharnesur eux. Ce qui est totalement faux. Mais bon,comme ils n'aiment pas ceux qui disent la vérité...

Discrimination (bis)En tout cas, il semble que ces messieurs ontdécidé de faire payer au «Pop» son indépen-dance dans le traitement de l'information. Et c'estl'arme de la discrimination qui est usitée par lesresponsables du secteur de l'électricité pournous tordre le bras. Mais c'est mal connaître le«Pop» que de penser que cela puisse infléchir saligne. Car on en a vu d'autres. Toujours est-il qu'ilnous a été donné de constater depuis un certainmoment qu'il est récurrent de voir Senlëndëmorganiser des sorties, inviter toute la presse et«oublier» le «Pop». Il se trouve qu'à chaque foisqu'il en a été ainsi, nous avons saisi les servicesconcernés de Senlëndëm pour en savoir la rai-son. Réponse renversante et récurrente desservices, tant du côté de la Com que duCommercial, de Senlëndëm : «C'était trop juste,on n'a pas eu le temps de vous appeler». Untemps qu'ils ont eu pourtant pour appeler lesautres organes.

Discrimination (ter)Car «nak», la discrimination, ce n'est pas seule-ment dans la communication avec ces con-férences de presse et autres auxquels on n'estpresque jamais convié. Il en est de même aussiavec le service commercial qui a rayé le «Pop»de la liste des organes de presse pour les inser-tions publicitaires. Le dernier exemple en date,c'est la publication par Senlëndëm des résultatsde son exercice 2009, hier, dans tous les quoti-diens ou presque, sauf... le «Pop». Une discrim-ination qui ne servira à rien puisque étant unepure perte de temps pour Senlëndëm. Les infor-mations sur Senlëndëm, nous continuerons à lesrechercher et à les porter à la connaissance desSunugaaliens qui sont notre raison d'être. Lesdélestages, nous en parlons tant qu'il y en aura,tout comme les problèmes d'approvisionnementet de gestion de la boîte de Seydina «coupeur»Kane. N'en déplaise à ces discriminants.

MendiantsLa chasse aux mendiants, lancée par le «gorne-ment» ces temps-ci, est en train de porter sesfruits. En effet, nos radars braqués sur leCommissariat central de Ndakaaru font état del'arrestation d'un nombre important de mendiants

dans la capitale. Plus de 180 mendiants sontainsi détenus à la chambre noire, dont 25Maliens, 3 Guinéens, le reste étant composé deSénégalais. Toujours selon nos machins, certainsparmi les mendiants sénégalais auraient étélibérés. De même, des voix autorisées indiquentque dans les jours à venir, les mendiantsétrangers (Maliens et Guinéens) seraientextradés vers leur pays d'origine.

CondoléancesA la tête d'une forte délégation, le patron de JeanLefebvre Sénégal, Bara Tally, a fait «cakass-cakass» jusque dans la ville de Mame CoumbaLamb, hier. C’était pour aller présenter ses con-doléances au leader du mouvement LeralAskanwi et défenseur infatigable de Jls, OmarFaye, qui a perdu son frère, Youssoupha Faye,samedi passé. Bara Tall était accompagné deAbdoul Aziz Tall, Mamadou Mbodj, SaderDiagne, Abdoul Aziz Diop et de ses trois frères.Le leader du mouvement Yamalé a déclaré êtrevenu apporter trois condoléances : Celles de safamille, celle de Jean Lefebvre et celles deYamalé. Mais ce qui a marqué les esprits, c’estla forte mobilisation des populations de Rio quiont tenu à accueillir Bara Tall et ses amis à la mai-son mortuaire.

Condoléances (bis)Une immense foule au sein de laquelle il y avaitdes chefs religieux dont Abdoul Aziz Sy et l’imamIbrahima Ndiaye, des notabilités comme SeyniDramé, Ousmane Sène «Blé», François Guèyede la Convention des cadres de Rufisque, maisaussi des responsables du mouvementNavétanes dont Arona Bathily, des associationsde femmes, du monde des arts avec KharMbaye Madiaga, sans compter les membres dela famille et les représentants des Baye Fall etdes politiques comme Yatma Fall. Prenant laparole, imam Abdoul Aziz Sy a clamé qu’àSunugaal aujourd’hui, «nous sommes dans unpays où l’on promeut des antivaleurs. Je n'aijamais assisté à un meeting. Je n'ai jamais militédans un parti politique. Mais j'ai signé la pétitionet je l'ai fait signer à l'ensemble de ma famille etdes Dahiras. Que ceux qui sont au pouvoirsachent qu'ils ne seront jamais tranquilles, tantque Bara Tall et sa société continuent à vivredans la situation dans laquelle ils sont».

Condoléances (ter)Parce que, relève-t-il, «Bara Tall est le Bara Talldes mosquées, des nécessiteux, des famillesdémunies. Il a toujours aidé les populations dansla plus grande discrétion». S'adressant à BaraTall, l'imam Sy de lui dire : «Kula nara toraxaltorax». Il a annoncé ensuite que Rufisque va,après le Ramadan, accueillir Bara Tall parce qu'ilfait la fierté du Sénégal. A sa suite, l’imamIbrahima Ndiaye a lancé en direction du patron deJean Lefebvre et de toute l’assistance : «désor-mais, dans ce pays, plus rien ne se fera sansBara Tall. Nous le disons en tant qu’imam, carnous ne faisons pas partie de ces imams qui vontencaisser de l’argent au Palais pour se taire.Nous le disons parce que seule la vérité nousintéresse. L’avenir de ce pays se fera avec BaraTall».

Procès muezzinL'affaire de tentative de viol et inceste incriminantle muezzin Yankhoba Badiane a finalement étéjugée, hier. Mais «nak», à huis-clos, au regard dela sensibilité du dossier. En effet, le vieuxYankhoba répondait de ces faits devant leTribunal régional dirigé par le magistrat NdiéméSeck, en présence du substitut du procureurBaye Thiam. Selon nos caméras qui ont réussi às'inviter à ce procès tenu en Chambre de con-seil, l'ambiance était vraiment pathétique et deslarmes ont coulé. C'est que le muezzin avait enface de lui ses quatre filles M. F. Badiane, A.Badiane, Aw. Badiane et D. Badiane, toutesmajeures, qui l'accusaient des faits de tentativede viol et inceste. Ainsi, à l'entame des débats,deux parmi ces filles, A. Badiane et M. F.Badiane, ont campé sur leurs déclarations ini-tiales soutenant mordicus que leur père avaiteffectivement tenté de les violer. Très affectée,A. Badiane a fini, notent nos machins, par cra-quer et fondre en larmes.

Procès muezzin (Bis)Les autres filles, «sous le poids des pressions dela famille», nous ont révélé nos machins, ont étécontraintes à revoir leur copie et soutenir quedes accusations portées contre leur père, il n'enétait rien. Mieux, D. Badiane a par la suite

souligné avoir perdu sa virginité, mais que ce n'é-tait pas l'oeuvre de son père. Sous le feu roulantdes questions de l'interrogatoire qui, selon noscapteurs, était très serré, le tristement célèbremuezzin a fini par passer à table et reconnaîtreavoir tenté d'abuser l'une de ses filles, A.Badiane. Le substitut du procureur Baye Thiamqui a fait un réquisitoire à charge, a requis 10 ansferme contre le vieux Badiane. Un réquisitoiresaisi au rebond par les avocats des plaignantesqui ont réclamé 2 millions d'intérêts civils àallouer à chacune des filles. Et naturellement, ladéfense s'est distinguée par une plaidoirie àdécharge, concluant son argumentation en sollic-itant la relaxe de son client. Au terme donc desdébats, le président Ndiémé Seck a mis l'affaireen délibéré au 1er septembre prochain.

NécrologieEspérons que c’est la fin du macabre «doxantu»(promenade) de la grande faucheuse dans le cer-cle des célébrités. Après le politique Guillabert,l’artiste Ndèye Khady Niang, «Malaaka Mawti»(l’ange de la mort) est allé visiter le professeurSouleymane Niang. L’ancien recteur de l’univer-sité Cheikh Anta Diop (Ucad) de Dakar et prési-dent de l’Académie nationale des sciences ettechniques (Anst) est donc décédé, hier lundi, àl’âge de 81 ans, des suites d’une maladie. Il étaitd’ailleurs hospitalisé à Toulouse. Selon l’Aps quia retracé son cursus, le Pr Niang connaît bien laville de Toulouse où il est décédé car il y a étéprofesseur au lycée Fermat de 1956 à 1960.

Nécrologie (bis)Il a ensuite été professeur à l’école Willam Ponty,assistant à la Faculté des Sciences del’Université de Dakar, maître de conférences,professeur et enfin président professeur. En1970, le professeur Niang est nommé directeurde l’Institut de recherche pour l’enseignementdes mathématiques de la physique et de la tech-nologie. En 1986, il devient recteur del’Université de Dakar. Recteur honoraire del’Ucad depuis 2006, le professeur Niang étaitégalement président de la Section Afrique et ÎleMaurice du Comité consultatif sur l’enseigne-ment supérieur, membre du Bureau de laCommission africaine de l’enseignement desmathématiques et du Conseil scientifique del’Union africaine. Il a aussi écrit plusieurs livres etpublications sur la science et les questions dedéveloppement.

«Tubbi»Il surprendra toujours son monde, DadisCamara. Le chef de la junte militaire guinéennevient de se convertir au christianisme et s’appelledésormais Moïse Dadis Camara. En fait c’est cequi s’appelle du «tubbi» (il s’est apostasié).Moïse Dadis célébrait dimanche 22 août 2010 undouble évènement en l’église Notre Dame desApôtres de la Patte d’Oie située près de sa rési-dence à Ouaga 2000. Il passait de musulman àchrétien sous la férule du vicaire général del’archidiocèse de Ouagadougou, Abbé PascalNikièma et régularisait en même temps sonmariage religieux avec Jeanne Saba.

MatosLa collaboration entre le Sénégal et l'Espagne vafranchir de nouveaux paliers. Et ce n'est pasthéoriquement ou sur le papier seulement. Lepays de Jose Luis Zapatero, celui-là même quis'est fait connaître depuis le phénomène del'émigration clandestine a décidé d'octroyerrégulièrement du matos comme des motopom-pes pour aider Njomboor et ses ouailles à lutterefficacement contre les inondations. Une nou-velle que «Bec's» a rapporté, hier, alors qu'il avait

noté le retard du «véhicule Matforce» qui devaitlivrer le matos offert à Sunugaal par l’Espagne.

Matos (Bis)«Bec's», premier flic de Sunugaal, recevait,devant les locaux du ministère de l'Intérieur, unlot de matériel pour lutter contre les inondationsdans la banlieue, de la part de l'ambassadeurd’Espagne à Ndakaaru. Il a annoncé un appui desEspagnols qui va permettre de faire l'annéeprochaine de la prévention contre les inonda-tions. Ainsi le «Gornement» espagnol, quicompte apporter sa contribution, prévoit deposer le second jalon après le lot de matérielremis hier. Bec's a indiqué : «Le 7, l'Espagne vanous envoyer un émissaire et il y aura aussi unelivraison le 7 septembre». C’est-à-dire le mêmejour.

ObsèquesLe transfert de la dépouille mortelle du chef del’Église catholique de Ziguinchor est prévu cemardi dans le Sud du pays par vol militaire. Cela,conformément aux déclarations du ministred’Etat, ministre des Forces armées, AbdoulayeBaldé, par ailleurs maire de la ville de Ziguinchor.La dépouille de Monseigneur Coly, dont lesobsèques auront lieu aujourd’hui et demain, seraexposée à la cathédrale de Ziguinchor toute lajournée du mardi. Puis, ce sera l’inhumation mer-credi, à la cathédrale Saint-Antoine de Padoue.Des moments forts et tristes qui font que ladeuxième journée de la caravane des Vacancescitoyennes dans le Sud du pays a été annulée.Le ministre de la Jeunesse qui a zappé l’étape deGoudomp où il était attendu par les jeunes enbrassards rouges, hier, a décidé de surseoir auxhaltes de Darsalam et Loudia-Wolof qui étaientprévues ce mardi.

DésengorgementComme à l'accoutumée, les commerçantsrevivent le calvaire des veilles de fête. Surtoutavec les opérations de désengorgement menéespar les mairies, notamment celle de la Ville deDakar. Aussi, alors que la Korité approche, lemarché Hlm désormais réputé pour sesembouteillages est ciblé par l'autorité commu-nale. Hier, des éléments de la mairie, en tenuebleue, ont ainsi envahi le marché Hlm pour som-mer les marchands qui avaient leurs étals sur lachaussée de plier bagages. Une façon pour leshommes de «Khaf» Sall de remettre un peu d'or-dre en libérant la route et atténuer les bouchons.

Désengorgement (bis)C'est aussi et surtout une réponse à la com-plainte des commerçants titulaires de boutiquesqui se plaignent d'être totalement submergés parles jeunes aux étals qui ont envahi les devanturesde leurs cantines. Reste à savoir si cette actionsera pérenne, d'autant plus qu'hier, elle a étémenée sans tambour ni trompette et dans lecalme le plus absolu. La Ville de Dakar n'a mêmepas eu besoin de recourir à l'aide de la policepour faire le travail. Certainement parce quecette action comprise et appréciée par les com-merçants réguliers de Hlm est approuvée par cesderniers qui poussent un ouf de soulagement.

ParoleTTTTEEEEUUUUSSSSSSSS

Chef du Desk Politique : Barka Isma BÂChef du Desk Société & Economie : Abdou Aziz SECK

Chef du Desk Faits divers : Abdoulaye DIEDHIOUChef du Desk Sports : Mbaye Jacques DIOP

Impression : Roto Of7, SodidaDistribution : 7Éditions S.a.

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COMITE EDITORIAL

Editeur : Pape Samba KANE Directeur de la Publication : Daouda DIARRA

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GROUPE COM7DIRECTEUR GÉNÉRALMohamed NDAO

DIRECTEUR DE L’INFORMATION, EDITEURPape Samba KANE

Si le silence est d’or, la parole peutêtre du minerai le plus vil. Et nosamis libéraux voudraient que l’onne tienne point grief à Njomboor deses déclarations antérieures à pro-pos du nombre limité à deux desmandats du président de laRépublique. En clair, ils veulentnous faire accroire que la parole desa majesté ne vaut pas cher. C’estgrave, pour le premier magistrat dupays, que ceux de son camp puis-sent considérer sa proclamationcomme roupie de sansonnet. La rai-son en est simple : ces messieurstiennent à cette candidature de

Njomboor comme à la prunelle deleurs yeux, car craignant pour leurpropre avenir. Mais savez-vouspourquoi le père de Rimka avaitreconnu son incapacité à sereprésenter au lendemain de sa vic-toire en 2007 ? Très simple pour-tant. Comme il se disait partoutqu’une grande fraude lui avait per-mis de gagner, malin qu’il est,Njomboor s’est disqualifié d’au-torité pour la fois suivante afin d’en-dormir ses contempteurs. C’était debonne guerre.

Samba ALAAR

21e nuit : 4"RAKÀ" AVEC POUR CHACUN :

- Fatiha (1 fois)- Khoul houwa Allahou (20 fois)

Nafila

3Faits divers

LE POPULAIRE - Quotidien d’informations de proximité - N° 3232 - Mardi 31 Août 2010

Effets néfastes du Ramadan ou simple atti-tude belliqueuse ? Ce sont là autant dequestions qui taraudent encore les espritsdes proches de Moustapha Ndao, Directeurde la Compagnie africaine de distribution,d'équipement et de services (Cadies). Cedernier n'avait pas hésité, samedi dernier, àbrandir son pistolet en direction d'une foule«hostile» qui s'était massée autour de sapersonne, après qu'il a infligé une sévèrecorrection à un chauffeur de «car rapide».L'incident avait eu lieu dans l'après-midi, à unjet de pierre du stade Léopold S. Senghor,sur le pont dit «Sénégal 92» qui connaissaità cette heure de la journée une forte afflu-ence de personnes et de véhicules, causantun embouteillage monstre. Ce qui n'était paspour apaiser les esprits.C'est sur ces entrefaites, renseignent dessources proches de cette affaire, que lesieur Moustapha Ndao qui était au volant deson véhicule tenta de se frayer un passageen direction dudit pont. Dans sa progres-sion, Ndao s'est ainsi retrouvé dans une sit-uation de disputer la priorité avec un «carrapide», dont le chauffeur ne voulait pourrien au monde lui faire la moindre faveur.Ainsi, le conducteur du «car rapide», AdamaBarry, 25 ans, qui avait la priorité pour pour-suivre son chemin, selon nos sources, aaccéléré. Il s'en est suivi un léger choc entre

le car et le véhicule de Moustapha Ndao. Unaccident qui a eu le mérite de soulever l'irede Ndao qui, «excité», confient nos inter-locuteurs, est aussitôt descendu de sonvéhicule pour se ruer sur le conducteur du«car rapide». Une fois à hauteur de la por-tière de ce dernier, «il a déversé son cour-roux sur celui-ci, en le traitant de tous lesnoms d'oiseaux». Adama Barry dont le carétait dépourvu de frein à main s'est contentéde répliquer oralement, sans quitter sonsiège. C'est ainsi qu'il a demandé à sonapprenti de caler avec des pierres le carimmobilisé sur la pente ascendante menantsur le pont.

Il avait sévèrement corrigé unchauffeur de «car rapide» qui avait

heurté son véhiculeBarry s'est alors décidé d'en découdre avecson antagoniste. Il s'ensuivit un échange decoups de poing. Au cours de cette bagarre,Moustapha Ndao, malgré ses 59 ans, a faitpreuve de plus de fraîcheur et a fait passerun sale quart d'heure au jeune chauffeur de«car rapide». Une altercation qui a attiré surles lieux une foule de curieux, dont des pas-sagers dudit car ainsi que des chauffeursd'autres «cars rapides» qui n'avait rien ratéde la belle raclée reçue par leur collègue.Outrés par la sévère correction administrée

à Barry, ces derniers se sont rués versMoustapha Ndao, certainement pour luiappliquer une vendetta. C'était mal connaîtreNdao qui est membre d'un club de tir de laplace. Il a de suite décroché et brandi sonpistolet de marque brésilienne «Taurus»,réputé pour sa précision. Il a ainsi mis enjoue ses assaillants avec l'arme en questionqui, selon des sources concordantes, étaitchargée de 8 cartouches, menaçant de tirers'il l'un d'eux s'aventurait à l'attaquer. C'est sur ces entrefaites qu'un policier enfaction dans les environs, alerté, est inter-

venu. L'agent qui a fait parler son expéri-ence, est parvenu à prendre de courtMoustapha Ndao, en le surprenant par der-rière. Avant qu'il ne réalise l'attaque du polici-er, celui-ci l'a plaqué d'une prise digne deJackie Chan. Ndao, constatant par la suitequ'il avait affaire à un policier, s'est alors lais-sé faire. Il a été ainsi maîtrisé et son armearrachée. Conduit au commissariat desParcelles assainies, il a été placé en garde-à-vue et déféré hier, au parquet, malgré le faitqu'il a produit une autorisation provisoire depermis de port d'arme.

BAbdoulaye DIÉDHIOU

Le Directeur de la Compagnie africaine de distribution, d'équipement etde services (Cadies) a été déféré hier au parquet. Il avait été appréhendésamedi dernier, sur le pont «Sénégal 92», où il avait brandi son pistoleten direction d'une foule de personnes. L'incident fait suite à une alterca-tion l'ayant opposé au chauffeur d'un «car rapide», dont il est accuséd'avoir heurté le véhicule.

ALTERCATION ENTRE CHAUFFEURS SUR LE PONT SÉNÉGAL 92

Moustapha Ndao, Directeur de société, déférépour avoir mis en joue la foule

* Médina : Rue 16 x Canal Gueule Tapée, marché mercredi avant cinéma* Grand-Yoff, apèrs Centre Baptiste à 500m ex-CTO en allant vers Bar Frontière, quartier Bignona, face Crédit Mutuel

* Mbour : Quartier Escale, Rue Médoune Diop Face MTOA

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4Economie

LE POPULAIRE - Quotidien d’informations de proximité - N° 3232 - Mardi 31 Août 2010

BPar Birane LO & Awa DABO ( Stagiaire)

Située à 30 km de la ville de Saint-Louis, laCommunauté rurale de Diama est un haut lieude trafic illégal de denrées de première néces-sité. Ce commerce frauduleux est d’ailleurs laprincipale source de revenus des populationsdes villages environnants. Les trafiquants sesont constitués en de vastes réseaux quemême les soldats de l'économie résidents n'ar-rivent pas à démanteler. L'essentiel des villa-geois de Maka Diama, Amoura, Démizine,Gade, Daré Salam, Mbéraye, Téresse, Rome etquelques villages à côté du parc de Djoudj vit dece commerce frauduleux.

Les eldorados : Maka Diama, Amoura,Démizine, Gade, Daré Salam,

Mbéraye, Téresse, Rome Du sucre au blé, en passant par la farine, l’huile,les biscuits, mais aussi les meubles, lesappareils électroménagers comme lestéléviseurs, les réfrigérateurs, les antennesparaboliques, les téléphones cellulaires, c’esttout un système qui s’est mis en place dans lazone. Une activité commerciale prospère baséesur la fraude que la douane a du mal à juguler et

qui a produit de nouveaux riches dans la zone.En effet, les douaniers donnent des autorisa-tions aux villageois désireux de se ravitailler enproduits de base afin qu’elles puissent traverserle barrage de Diama et faire leurs achats sansrisque majeur. Mais, une fois dans les boutiquesdes Maures, de l’autre côté de la frontière, enMauritanie, villageois comme commerçants etfraudeurs se livrent à un jeu de cache-cacheavec les douaniers pour tenter d’introduirefrauduleusement des denrées en territoire séné-galais.

Beaucoup de trafiquants ruinésreprennent les travaux champêtres

Et dans le cadre de ces activités délictueuses,les denrées les plus prisées, car étant les plusfaciles à écouler, sont le sucre en poudre, lesbiscuits, le lait en poudre, la farine, le blé etl'huile. Des produits achetés en Mauritanie deuxà trois fois moins cher que leurs prix au Sénégal.Ce qui favorise la fraude car les populationsenvironnantes de Diama ne se contentent passimplement de faire des courses pour leur pro-pre consommation, mais elles font de cette

activité un fonds de commerce en menant desaffaires florissantes, bien que la qualité de cesproduits venants de la Mauritanie laisse à désir-er. En effet, le kilogramme de sucre mauritaniencoûtait avant la crise mondiale 300 F Cfa. Le sacde 50 kg de ce sucre en poudre est vendu à 19000 F Cfa, là où le litre d'huile venant de l’autrecôté de la frontière revient à 600 F Cfa, contre1 000 F Cfa pour le litre d’huile locale. Aussi, une fois de retour en terre sénégalaise,les villageois qui sont traqués par les soldats del'économie usent de tous les artifices pour pass-er entre les mailles des filets en utilisant la plu-part du temps des charrettes pour transporterleur «butin» à travers la brousse avant d’allerplacer les produits frauduleux auprès des bou-tiquiers des villages environnants.

Les barons du trafic devenus desintouchables mènent grand train

Ces trafiquants sont des Maures, des Wolofs,des Peulhs et font l’effort de kilomètres dedétours, pour ne pas tomber entre les mainsdes douaniers. Ces derniers qui sont assez bien

équipés font des patrouilles nocturnes pour tra-quer les fraudeurs. Et parfois, ils sont aidés pardes villageois reconvertis en «indics». Il n'estainsi pas rare de voir des trafiquants, parce que«balancés» aux douaniers par les «indicateurs»,être pris en flagrant délit et ainsi dépouillés detous leurs biens. Du coup, ils sont ruinés etreprennent les travaux champêtres. Il n’est toutefois pas rare de voir des villageoisqui sont parvenus à passer à travers les con-trôles de la douane se retrouver avec des com-merces si florissants qu’ils écoulent leurs pro-duits au-delà des environs de Diama. Et pour laplupart, ces grands fraudeurs ont un niveau devie impressionnant. Souvent millionnaires, ilsmènent la vie à grandes guides : épouses,belles villas, cars de transport, commerces etimportant cheptel. Ils deviennent même des«intouchables» dans la zone. Car très fortunés.Une richesse qui a pour origine la fraude sur lesdenrées de première nécessité, durant delongues années au détriment de l’économienationale.

DIAMA

Comment la fraude fait vivre les populations des villages environnants

YPar Moustapha BA (Stagiaire)

Le système de fraude sur les produits venant dela Mauritanie voisine n’est pas basé que sur lescharretiers, du côté de Diama. Les transporteursy trouvent aussi leur compte. En effet, c’est trèstôt le matin qu’ils se mettent en route pour rallierle garage Dakar-Bango, bien avant que les sol-dats de l'économie ne commencent leur contrôle.C'est là que les grands grossistes, les détaillants,pères de famille et revendeurs les attendent pourprocéder aux échanges. Le trafic est si intensedans la zone, avec les cars et taxis qui font desva-et-vient incessants pour acheminer des den-rées et produits frauduleux que les soldats de l'é-conomie ont baptisé certains cars ou taxis«Sucré». Mais de tout Diama, c’est la place publiquedénommée «Bayaal Tendjiguène», plus connue

sous le nom garage Dakar-Bango, qui est le sym-bole du trafic. Cet endroit est le point de ral-liement de tous les fraudeurs de la zone.Trafiquants comme passagers qui quittent les vil-lages situés à plusieurs kilomètres à la ronde s’yretrouvent pour faire des affaires. Et cela en pleinjour, au vu et au su de tout le monde, même de ladouane qui semble désarmée face à l’ampleur duphénomène. Chauffeurs de taxis et de cars,vendeuses de poisson, éleveurs, bergers,fraudeurs, en provenance de la Mauritanie et duSénégal se côtoient quotidiennement dans cehaut lieu de la fraude. La majeure partie des gensqui viennent de Saint-Louis pour faire leursemplettes se donne aussi rendez-vous au garage«Bayaal Tendjiguène» pour s’approvisionner àmoindre coût.

«Bayaal Tendjiguène», le haut lieu de la fraude

À Diama, la population qui s’adonne à la fraudefait la loi. Cela, au grand dam de la douane qui estpresque dépassée par l’ampleur du phénomène,en dépit des moyens qu’elle déploie et de l’arse-nal d’astuces dont usent les hommes sur le ter-rain pour contrecarrer les plans des fraudeurs.Seulement, les soldats de l’économie se heurtentà la population. Il est ainsi souvent arrivé que lesvillageois récusent la nomination d'un chef debrigade de contrôle. Une manière pour la popula-tion de démontrer que tous les moyens sont bonspour décourager les soldats de l’économie en lesempêchant de faire leur travail. D’ailleurs, les pop-

ulations se livrent parfois à des pratiques occultespour pousser les douaniers réputés durs à cuire,notamment les chefs de poste les plus zélés etqui se montrent intransigeants, à quitter leurpatelin. Sur un autre plan, les accrochages ne manquentpas. Des affrontements entre les fraudeurs et lessoldats de l'économie virent ainsi souvent audrame. Un fraudeur du nom de Omar Diallo, habi-tant au village de Mbéraye, père de trois enfants,a été d’ailleurs abattu récemment par lesdouaniers pour refus d’obtempérer.

La douane comme dépassée par le phénomène

Haut lieu de la fraude des denrées de première nécessité, le village de Diama,à la frontière avec la Mauritanie, à 30 km de Saint-Louis, vit de ce commerce.Les affaires liées à la fraude sont si florissantes dans la zone qu’elles ont finipar faire des millionnaires. Quant à la douane, elle est presque désarmée faceà l’ampleur du phénomène.

AA VV II SS DD EE DD EE CC EE SSSon éminence, le Cardinal Théodore Adrien SARR, grand chancelier de l’Université Catholique de l’Afrique del’Ouest (UCAO), Archevêque de Dakar,- Monseigneur Anselme Sano, Chancelier de l’UCAO, Evêque de Bobo Dioulasso.- Monseigneur Léon Diouf, Directeur du projet UCAO/UUZ,- Monsieur Jean Marie Latyr Séne, Secrétaire exécutif du projet UCAO/UUZ,- Les directeurs des établissements rattachés à l’UCAO/UUZ,- Les personnels enseignants,- Les étudiants :Ont la profonde douleur de vous faire part du décès de :

Monseigneur Maixent COLYEvêque de Ziguinchor, Vice Grand Chancelier de l’UCAO/UUZ

La messe d’enterrement aura lieu le 01 septembre 2010 à la Cathédrale Saint Antoine de Padoue de Ziguinchorà 9h. A cette occasion, la communauté universitaire de l’UCAO présente ses condoléances au diocèse et à lapopulation de Ziguinchor ainsi qu’à la Conférence épiscopale Régionale de l’Afrique de l’ouest

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Le communiqué de la Senelec qui se glorifiede son résultat net de 6 milliards de F Cfaréalisé sur l’exercice 2009 incommode leprésident de l'Ascosen. Momar Ndao n'yest pas allé par quatre chemins pour dénon-cer la société d’électricité. «C'est tout sim-plement indécent voire scandaleux de la part

de Senelec», se désole Momar Ndao.Articulant son propos, le président del'Ascosen regrette «que cette société quin'a pas été en mesure de satisfaire un serv-ice de base, en fournissant correctement del'électricité aux usagers, se permette d'exul-ter malgré tout, d'avoir réalisé un bénéficede 6 milliards». Selon lui, «afficher de lasorte son bénéfice réalisé à coups de mil-liards, devrait se traduire d’abord par uneperformance du service rendu. Or, il est évi-dent que Senelec s'est plus distinguée parune mauvaise fourniture au grand dam desusagers qui ont subi et continuent de subir

d'importants dommages qui se chiffreront àcoups de milliards et qui à coup sûr, vont àla fin de l'année engloutir les 6 milliardsaujourd'hui brandis». A en croire le leader de l'Ascosen, il n'y apas à chercher midi à quatorze heures : «ilest en tout cas, question d'une mauvaisegestion de la production et qu'en con-séquence, la Senelec ne peut pas dans cesconditions susmentionnées, parler de béné-fice réalisé à coups de milliards».Concluant, le consumériste croit fermementque tout ceci «n'est que du saupoudrage».

SIX MILLIARDS DE BÉNÉFICE RÉALISÉS PAR LA SENELEC

«Indécent et scandaleux», selon l’Ascosen aumoment où pâtit la qualité de service

YAbdoulaye DIEDHIOU

Si la Senelec se glorifie de ses six milliards de bénéfice, les consomma-teurs lui crachent leur réprobation. Momar Ndao, président de l’Ascosen,trouve «indécente, voire scandaleuse» la publication de ces chiffres aumoment où Senelec se distingue par une mauvaise qualité du servicerendu.

Au moment où la Société nationale d’électric-ité (Senelec) annonçait un bilan positif pour sonexercice 2009, avec des bénéfices de l’ordrede 6 milliards de francs Cfa, la Commission derégulation du secteur de l’électricité (Crse)donnait suite à la plainte déposée parl’Association des consommateurs du Sénégal(Ascosen), le 22 juillet dernier. Dans cetteplainte, Momar Ndao réclamait, au nom desconsommateurs, «réparation pour les désagré-ments et dommages causés» par la Senelecdu fait de ses délestages récurrents. «Cettesituation a causé des dégâts énormes, tantéconomiques que moraux, aux consomma-teurs d’électricité. Les consommateurs, mal-

gré les réclamations incessantes faites àSenelec, ont constaté que Senelec n’a pasrépondu favorablement à nos requêtes»,soulignait dans sa plainte l’Ascosen qui convo-quait ainsi l’article 4 de la loi N°98-29 du 14 avril1998, pou rappeler à la Crse qu’elle a, «entreautres objectifs de veiller à la préservation desintérêts des consommateurs et à assurer laprotection de leurs droits pour ce qui concernele prix, la fourniture et la qualité de l’énergieélectrique».Sur la base de cette plainte, le président de laCrse, Idrissa Niane, a adressé un courrier, le16 août dernier, à Momar Ndao pour lui signifi-er que sa plainte est prise en compte. «En cequi concerne les interruptions de service, laCommission veillera, pour chaque Kwh non

fourni au-delà de la norme de sécurité et dedisponibilité, à appliquer une pénalité à Senelecconformément à son contrat de concession»,écrit-il. M. Niane d’ajouter : «le montant despénalités appliquées en cette matière estdéduit du montant des revenues de Senelec,donc retourné aux consommateurs par lebiais des tarifs». Selon Momar Ndao, cetéclairage de la Crse induit qu’elle va atten-dre la fin de l’année pour faire la sommeglobale des pénalités à appliquer à laSenelec et lui signifier l’amende. Cetteprocédure découlant du fait que lesdélestages n’ont pas cessé, il est difficilepour l’heure de quantifier les coûts desdommages causés aux consommateursd’électricité.

YHarouna DEME

SUITE A LA PLAINTE DE L’ASCOSEN

La Crse s’engage à «appliquer des pénalités à la Senelec pourchaque Kwh non fourni»

Momar Ndao, président del'Ascosen

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LE POPULAIRE - Quotidien d’informations de proximité - N° 3232 - Mardi 31 Août 2010

PolitiqueRIFIFI À NIORO

Le préfet séquestre le député Wack Ly et luifait passer un mauvais quart d’heure

NIORO - Un représentant de l’Etat qui s’enprend physiquement à un de ses admin-istrés et pas n’importe lequel, car il s’agitd’un parlementaire, député libéral du

département, Wack Ly. C’est un hommemeurtri dans sa chair, l’oeil poché, la lèvreinférieure fendue et la chemise tachetée desang, qui raconte son calvaire : «J’étais àmon domicile à Nioro quand j’ai reçu unappel d’un des assistants du préfet (AdamaB. R. Ndiaye) me convoquant dans sesbureaux. À 9 h, je me présente sur leslieux», raconte le jeune député avec un tré-molo dans la voix. Quelques minutes après,le parlementaire est introduit chez le maîtrede céans. D’emblée, dit-il, le préfet l’inter-pelle sur la paternité par rapport à une déc-laration publique le mêlant à l’accaparementde réserves foncières de la commune. Soninterlocuteur lui répond par l’affirmative enlui rappelant les échanges antérieurs aveclui à ce sujet.Mal lui en a pris. «Aussitôt, il a fermé lebureau à double tour, avant de retourner àhauteur de la table pour prendre un objetplutôt épais avec lequel, il m’a frappé au

niveau de l’oeil. Sur le coup, je me suisévanoui. Ce qui ne l’a pas empêché des’acharner sur moi», poursuit le député.Après avoir administré une sévère raclée àson interlocuteur, le représentant de l’Etatfinit par ouvrir son bureau pour permettrel’évacuation du pauvre député, baignantdans son sang, l’oeil droit amoché. Evacuédans un premier temps à l’hôpital régionalde Kaolack.Malgré ses blessures, le député du groupe«libéral et démocratique» est déterminé à

aller jusqu’au bout : «Il (le préfet) est mêlé àune vente illicite de terrains devant abriterdes services publics. C’est la raison quiexplique son agression. Avec le soutien despopulations de Nioro, nous allons nousmobiliser pour qu’il ne préside aucunComité départemental de développement(Cdd), il ne sera pas à l’accueil, le 8 septem-bre prochain, du ministre de la Jeunesse nide la prière de la Korité», avertit l’ancienresponsable de l’Ujtl de Nioro. En attendant,c’est la justice qui devrait se saisir dudossier avec la plainte déposée par la vic-timeInterpellé par nos soins pour donner sa ver-sion des faits, le préfet de Nioro AdamaBaye Racine Ndiaye, n’a pas voulu seprononcer sur cette affaire.

BElimane Fall (Correspondant)

Le député libéral Wack Ly, victime d’une débauche de violence de la partdu préfet du département de Nioro, Adama B. R. Ndiaye, qui lui a pochéun oeil. Ce spectacle inédit du représentant de l’Etat qui passe à tabac unparlementaire a pour origine la gestion des réserves foncières dans lacapitale du Rip. La victime a porté plainte.

La Cellule initiatives et stratégies(Cis) du Parti démocratique sénéga-lais (Pds) reprend du service. Et c'estpour notamment déclarer la guerre àtous ceux qui veulent dénier à MeAbdoulaye Wade le droit de se repré-senter en 2012. Au détour d'uneconférence de presse animée, hier,par son nouveau Coordonnateur,Serigne Mboup, la Cis a défendumordicus la candidature du chef del'État.

La candidature de Me Wade à la Présidentiellede 2012 est plus que légitime, à en croire lescadres libéraux regroupés au sein de la Celluleinitiatives et stratégies (Cis) du Parti démocra-tique sénégalais (Pds). Face à la presse, hier, Serigne Mboup, nou-veau Coordonnateur national de ladite struc-ture, s'est voulu très clair. «Le fait que le prési-dent Wade ait pu dire qu'il ne se représenterapas n'absout en rien son droit à être candidat,comme le lui confère la Loi fondamentale»,assène-t-il. À propos de l'élément sonore qui continue dedéfrayer la chronique, M. Mboup indique : «Onn'aurait pu de la même manière sortir d'autreséléments sonores où le président Wade don-nait rendez-vous à ses compatriotes, commeen 2003, au Stadium Marius Ndiaye». À l'encroire, «il faut replacer le discours de Me Wadedans le contexte d'alors, qui était celui d'unlendemain d'une large victoire électorale. Il pen-

sait que l'heure était venue pour lui, après toutce qu'il a fait pour la reconstruction du pays etde l'Afrique, de terminer ce nouveau mandat, etde passer la main à un dauphin». «Le plusimportant, aujourd'hui, c'est que Me AbdoulayeWade a déclaré sa candidature, et que nousavons sonné la grande mobilisation pour saréélection en 2012, dès le premier tour». S'attaquant à l'opposition, l'ancien Directeurgénéral de Petrosen estime que «l'implosionirréversible de Bennoo Siggil Senegaal, cou-plée au camouflet que lui ont infligé les mouve-ments citoyens, a conduit à l'échec patent desa stratégie, basée sur son hypothétiqueunité». C'est la raison pour laquelle, souligne-t-il, «elle tente depuis quelques semaines d'in-staurer dans notre pays un débat tendancieux,dangereux, mais surtout anticonstitutionnel, surla candidature de Me Wade en 2012».Sur les critiques formulées à l'endroit deCheikh Tidiane Diakhaté, le Coordonnateurnational de la Cis assimile leurs auteurs à desgens de «mauvaise foi». «L'opposition est cou-tumière des faits. Elle a cette habitude de jeterle discrédit sur les institutions et ceux qui lesincarnent. C'était le cas avec Ousmane Ngom,quand il était ministre de l'Intérieur, CheikhTidiane Sy, ministre de la Justice, MoustaphaTouré, qui dirigeait la Céna, et Mireille Ndiayeque Cheikh Tidiane Diakhaté vient de remplac-er à la tête du Conseil constitutionnel», indiqueSerigne Mboup. Et pour démontrer que «lesaccusations de l'opposition sont infondées», leresponsable à Tivaouane relève les défaitesdes libéraux dans plusieurs grandes villes lorsdes dernières Locales.

SERIGNE MBOUP, COORDONNATEUR NATIONAL DE LA CIS

«Le fait que Me Wade ait pu dire qu'il ne se représenterapas n'absout en rien son droit à être candidat»

BMoustapha BA (Stagiaire)

Le Mouvement pour la démocratie et les lib-ertés (Model) n'est pas en reste dans ledébat relatif à la candidature du présidentAbdoulaye Wade en 2012. Par la voix deson président, l'économiste Ibrahima Sall,ce parti membre de Bennoo Siggil Senegaalrejette à son tour la candidature du chef del'État à la présidentielle. «On est en train demener un débat de troisième type. Il fautdire les choses telles qu'elles sont. Jepense que, dans une démocratie multisécu-laire comme le Sénégal, c'est porter atteinteà la dignité de notre peuple, que de vouloirbriguer le suffrage des Sénégalais à l'âge de86 ans ou d'essayer de dérouler un plan desuccession monarchique du pouvoir. Un

projet qui, de toute façon, n'a aucunechance de se réaliser», déclare l'ancienprésident du Parti de la vérité pour ledéveloppement (Pvd). L'économiste Ibrahima Sall estime que «leprésident Abdoulaye Wade ne doit pasaccepter qu'on remette en cause tout cequ'il a eu à faire pour la démocratie, parceque des individus, pour des intérêtségoïstes, veulent le pousser à se présenteren 2012». À en croire l'ancien ministre-con-seiller sous Abdou Diouf, «il faut que leprésident Abdoulaye Wade sache raisongarder. Qu'il se pose en arbitre et organisedes élections libres, transparentes etdémocratiques, pour qu'il reste dans l'his-toire politique du Sénégal, dans la paix etdans la dignité».

IBRAHIMA SALL, PRÉSIDENT DU MODEL

«C'est porter atteinte à la dignité de notre peuple que devouloir briguer le suffrage des Sénégalais à 86 ans»

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Le député Wack Ly

Ouvrage plein d’humour qui fait peur à certainsmoments et où le lecteur n’a plus le courage desavoir ce qui va suivre, «L’homme de Satan»de Mamadou Traoré Diop est une fictionsatirique qui détonne. L’auteur fait blasphémerle héros, Aldemba, qui tient des propos out-rageants envers la divinité et contreditson autorité. Il dit des choses trop osées, diffi-ciles à lire parce qu’on se dit que la foudredivine s’abattra sur nous après lecture, telle-ment l’auteur y va sans réserve. On se sur-

prend à se consoler que cela n’est que pure fic-tion, personne ne sachant ce qui se passedans l’au-delà, pour goûter sans mesure celivre qui a été écrit pour faire rire. Composé de trois actes divisés en scènes, lepremier parle du tribunal du ciel ou les mortsressuscités sont appelés pour être jugés, cha-cun se réveillant comme il avait étéenterré. Aldemba, Modou l’éclopé, Jolicoeurse mettent à discuter, chacun racontant com-ment il est mort. Suivra l’ouverture de l’audi-ence présidée par «le procureur», qui n'est pasDieu, mais un de ses magistrats. Modou, Aldemba et Lat Dior le roi du Cayoront tous bénéficié de la clémence du tribunal etont eu des circonstances atténuantes qui lesont menés dans un lieu provisoire avant leParadis. Et lorsque ces deux hommes se ren-contrent en ce lieu dans la Scène I dusecond acte «Le purgatoire», Modou qui rendgrâce à Dieu est stoppé net par Aldemba qui luidit qu’il n’y a pas de Dieu dans cet endroit, ences termes : «Quel Dieu, Mbass, maintenantque son règne absolu et despotique absolu està jamais aboli». Alors que Modou sort comme un automatedes mots tels que «Incha Allah, Alhamdoullillah,In châ Allah» entrecoupant les blasphèmes deAldemba par des «haram». Mais son com-pagnon est de plus en plus excité, dit tout cequi lui passe dans la tête, il devient fou en cri-tiquant tout ce qu’il voit au purgatoire et traiteDieu de tous les noms. Il refuse de prier encoremoins de jeûner et se demande quel en est l’in-térêt et exagère carrément : «je refuse de mecourber derrière un quelconque margouillat».Ce qui lui vaut les remontrances d’une voixvenue d'on ne sait où, lui enjoignant d’arrêter

ses propos sataniques. Paroles qui le mènent comme par enchante-ment dans sa maison, un taudis ou tout estpourri avec une chaleur accablante, descafards, une coupure d’électricité, ce qui lechoque. Excédé, il vire ses serviteurs sous pré-texte qu’ils ne lui servent pas ce qu’il veut.Selon Aldemba, aucune promesse n’esttenue. À la place des «Ouroul ayni» on luiamène des filles voilées, ce qui l’irrite encoreplus et son exigence est de voir Dieu et de luiparler sans délai. Une voix lui demande d’écrireune lettre et de la donner à l’Imam pour que

Dieu soit tenu au courant. Aldemba veut êtretransféré en Enfer, doléance qui lui estaccordée. Il est loin de se douter de ce qui valui arriver : il y retrouve sa femme, jugée pouradultère, son marabout Serigne Bakhata quin’était qu’un charlatan. On ne fait pas que rire en lisant cette satire, lessymboles à interpréter et les leçons à tirer decette oeuvre de pure fiction sont nombreux.

*92 pages ;Editions Maguilen, Décembre 2009

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LE POPULAIRE - Quotidien d’informations de proximité - N° 3232 - Mardi 31 Août 2010

DétentePPPP oooo pppp dddd éééé tttt eeee nnnn tttt eeeeLIVRE : L’HOMME DE SATAN DE MAMADOU TRAORE DIOP

L’Enfer en rigolant

NN oouuvveelllleeTombézine (à suivre)

Chaque jour que Dieu fait, je déversais ma bilesur eux. Ils étaient tous des incapables ; leprésident, le Premier ministre et l’ensemble dugouvernement. Le peuple se fourvoyait encroyant à leur capacité de le sortir de la mis-ère, criais-je. Il n’y avait pas un seul jour où jen’avais pas envoyé des piques à l’endroit,surtout, du chef de l'Etat, chef suprême desarmées, président du conseil supérieur de lamagistrature, gardien de la Constitution. Jesuis avocat et le travail d’un avocat est dedéfendre les autres ; les honoraires, je savaisque je les aurais après ; un jour viendra où jerecevrais les dividendes. J'étais en train desemer et j'entendais déjà l'orage qui grondait,voyais les nuages qui commençaient à se for-mer dans le ciel, sentais les premières gouttesqui se mettaient à tomber. Je connaissais bien mon peuple ; j’ai vécudans cette société pour l'avoir comprise aubout des doigts. Je m’étais introduit dans lalutte syndicale, hypocrite que je suis, prétex-tant venir apporter du soutien aux revendica-tions des travailleurs. J’avais commencé avecla grève des greffiers. J’étais dans leur envi-ronnement et savais exactement ce qu’ilsvoulaient et les fondements de leurs revendi-cations. J’étais à la tête du mouvement, j’avaisusurpé des fonctions en laissant en rade desresponsables syndicaux qui, pourtant, avaientficelé leur plan d’action et la stratégie de lutte.Mais quand j’étais venu, j’avais tout boulever-sé ; tout était sens dessus dessous. La mortdans l'âme, les enseignants n'avaient pasobtenu satisfaction. Leur mot d'ordre : "Nebaissons pas les bras !" Je les avais abandon-nés car j'avais d'autres chats à fouetter; deplus, c'étaient des gens trop instruits, desintellectuels qui passaient leur temps à vouloirm'apprendre leur raisonnement logique. Ilsignoraient que je n'avais pas besoin de cela;seule ma voix me suffisait pour crier, pour mefaire entendre; ce que je disais n'avait pasd'importance, l'essentiel était que le lendemainj'entende des gens dire "Me Boukaba a parléhier à la radio ou à la télévision."Je commençais à me faire un nom ; le pouvoir,ce régime-là, avait un ?il sur moi mais je nesavais pas encore quelle était la portée de ceregard. Il pouvait me neutraliser en inventantun délit pour m’envoyer en taule ; il pouvait mefaire taire en m’associant aux délices dugâteau. Cette dernière hypothèse était monobjectif.Les grognes dans la police et dans l’armée, cen’était pas ce qui manquait mais je connaissaispeu de choses dans ce domaine; ce milieum'était étranger; et c’est aussi un milieu où ladiscipline n’était pas un simple mot. Je n’avaispas donc essayé de les infiltrer pour faire monshow. J’intervenais de manière sporadique parle biais des médias pour dire qu’elles (l'arméeet la police) avaient raison car elles méritaientun meilleur traitement. La police et l’arméen’avaient pas le droit de faire la grève, quandelles la faisaient c’est pour faire tomber le pou-voir. Et ça, tout le monde le savait. Les journalistes qui revendiquèrent le titre dequatrième pouvoir n’avaient pas manqué decritiquer à leur façon la manière dont nos insti-tutions fonctionnaient. J’avais cherché, mêmesi je m’étais fait des amis ou du moins des

complices dans la presse pour relayer mespropos, le mécanisme par lequel les médiasavaient été élus quatrième pouvoir, mais jen'avais pas trouvé. Je m’étais rappelé lesmots d’une sommité de sociologie qui laissaitentendre que la presse avait le rôle de contre-pouvoir et que s’il acceptait le pouvoir (qua-trième) qu’il n’avait pas, cela allait l’affaiblir.

Les journalistes qui prenaient la liberté de tonétaient embastillés ; on les envoyait croupir enprison pour servir d’exemples à ceux-là quicroiraient être investis d’une mission pour par-ler au nom des autres. Leur organe était inter-dit de diffusion ou de publication ; une amendeleur avait été toujours infligée, une amende quidépassait déjà le chiffre d’affaires de l’organede presse. Une façon sournoise de pousser lepatron à déposer le bilan.Les mots me manquaient pour critiquer lessyndicats qui côtoyaient ou se prostituaientavec le pouvoir. Au temps, on appelait cettecatégorie de syndicalistes des «jaunes» oudes «renards». Je les taxais de tous les maux,je les traitais de tous les noms d’oiseaux. Jejetais de l’anathème sur tout ce qui bougeaitde leur côté. Je les traitais de vampires, decriminels et d’égoïstes.Je croyais avoir raison à cette époque.Figurez-vous, les prix des denrées de pre-mière nécessité avaient grimpé, il y avait lapénurie d’énergie (électricité, gaz, charbon), letransport était cher parce que rare ; le chô-mage des jeunes, surtout des jeunesdiplômés, était galopant. Et ils n’avaient plusd’espoir dans le pays, donc, ils avaient voulucoûte que coûte s’en aller ; oui, partir loin pouréchapper à cette misère, à cette pauvreté quiles tuait à petit feu. Et comme on ne meurtqu’une fois, ils avaient décidé de précipiter leurmort. Mourir loin des siens, voilà leur volonté.Ils quittèrent ainsi Tombézine à la recherched’un eldorado, cloîtrés dans des cales commeau temps où la traite des nègres n’avait pasencore pesé dans la conscience del’Humanité. Chaque jour qui passait, l’émigra-tion clandestine faisait des centaines de vic-times dans les eaux profondes de l’Océan quirejetait les cadavres après avoir ôté la vie deces jeunes.J’avais profité de cette situation, pourtant trag-ique, pour fleurir mon image, pour renforcermon fonds de commerce. Mon ami,Nnikanoor, ressortissant du Sud du pays necomprenait pas pourquoi je m’agitais autant.J’intervenais sur tout ; j’étais expert en tout ;j’étais Monsieur-connaît-tout. Je me prenaistrop au sérieux.Un jour, quand je revenais de l’audience au tri-bunal, ma secrétaire me tendit un courrier etsur une enveloppe, je voyais l’adresse de laprésidence de la République. J’avais souri carpour moi, l’hameçon avait pris. Le pouvoir,quand il veut vous châtier, n’agit pas à visagedécouvert mais dans l’ombre pour ne pas sesalir les mains. Ce n’était pas de la sympathieà mon égard mais une façon de me clouer lebec. N’était-ce pas cela mon objectif ? Je necherchais pas à plaire mais à avoir ma part degâteau, c’était tout ce que je demandais. Jen'avais rien d'extraordinaire pour que le prési-dent fasse appel à moi; j'étais dérangeant, à lalimite, un subversif.

Par Oupa Diossine LOPPY

YOumou Sidya DRAME

Pas très volumineux, facile à lire, «L’homme de Satan», une fiction sati-rique sous forme de pièce de théâtre, du poète Mamadou Traoré Diop,sorti l’année dernière, est axé sur la vie après la mort. Le dernier juge-ment, le purgatoire, le Paradis, l’Enfer en constituent les décors.

BB rrèèvveess BB rrèèvveess BB rrèèvveess BB rrèèvveessPOUR POSSESSION DE DROGUEParis Hilton risque quatre ans

de prison !

Paris Hilton a été arrêtée vendredi soir en pos-session de cocaïne. Alors qu'il se disait qu'elleavait reconnu les faits, et rentrer chez elleaprès une courte garde à vue, elle semblechanger de stratégie ! Elle a affirmé hier en finde journée que le sac à main qui a été retrou-vée n'était pas le sien ! Et aujourd'hui, elle faitencore plus fort. Elle prétend avoir aidé lapolice ! Voici le twitt qu'elle vient de poster :«Je suis si reconnaissante envers mes fanspour tout l'amour et le soutien qu'ils m'appor-tent. Merci à tous, je vous aime beaucoup (...)Je veux juste que vous sachiez tous la vérité.Tout va bien. Je n'ai pas été inculpée ouarrêtée, parce que je n'ai rien fait. J'ai juste aidéla police dans son enquête en répondant àleurs questions». Mais ce soir, on apprendqu'elle risque d'avoir de gros problèmes avec lajustice américaine. Huit grammes ont été

retrouvés dans son sac, et elle risque quatreans de prison !

TIGER WOODSSon divorce qui lui coûte cher

Tiger Woods et de son épouse Elin Nordegrensont officiellement divorcés. Le golfeur a dû aupassage se délester de quelques millions...Après plus de neuf mois de rebondissementset déballages médiatiques, c’est officiel ledivorce de Tiger Woods et Elin Nordegren a étéprononcé dans un tribunal de Floride. Lundidernier, le couple était donc présent au tribunalde Panama City pour conclure le divorce. SelonTMZ, les anciens amants ne se seraient pasadressés la parole ni même regardés. L'avocatd'Elin Nordegren a, quant à lui indiqué qu'au-cune information sur les termes du divorce neserait publiée, mais certaines rumeurs affirmentqu'elle pourrait recevoir de la part de sonancien mari entre 100 et 500 millions de dollars(entre 78,7 et 394,4 millions d'euros). Ils aurontla garde partagée de leurs deux jeunes enfants.« Même si nous ne sommes plus mariés, noussommes parents de deux magnifiques enfants,et leur bonheur doit passer avant tout » aexpliqué le couple dans un communiqué.

NOUVEL COMPAGNONNAGEKanye West adore... Stromae !

Kanye West, qui planche actuellement sur sonnouvel album, vient de trouver l'inspiration pourl'une de ses chansons... du côté de la Belgique! En effet, d'après le Parisien du jour, Kanyeserait tombé sous le charme du chanteurStromae, véritable phénomène musical dumoment, connu pour ses textes et ses sonstechnos travaillés. Quand il a écouté letubesque «Alors on danse», Kanye a tout desuite flashé et a demandé à ce qu'il reprenne un«sample» (un extrait musical) pour l'un de sestubes. Surprise donc, quand on écoutera sonalbum prévu dans les bacs pour «fin novem-bre».

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Mots fléchés niveau 1

Mots croisés

Mots fléchés niveau 2

S. U.M.A. : 824 24 18 824 60 30..Hôpital Principal : 839 50 50.Hôpital Le Dantec : 822 24 20.Hôpital Abass Ndao : 822 13 37.Hôpital Fann : 825 19 30.Hôpital Général de Grand Yoff :827 74 68 – 825 08 19.Hôpital traditionnel de KeurMassar : 878 63 18.Eau - Service Dépannage(24h/24): 800 00 11.Sénélec - Dépannage : 33 867 3100.Police Secours : 17. SapeursPompiers : 18.Aéroport Léopold Sedar Senghor de Dakar : 820 10 41.Port Autonome de Dakar :823 45 45 (24h/24) - 823 46 46 (Capitainerie) - 833 17 17(Pilotage).Sonatel :Renseignements annuaire : 1212 -Service dérangement : 1413 Service client : 1441

Téléphones utiles

Heures de prièresMUSULMANES

Suba : 05h 58 mnTisbar : 14h 15 mnTakusaan : 17h 00 mnTimis : 19h 30mn

Geewee : 20h 30 mn

CATHOLIQUESCathédrale : 07h 00 mn

18h 00 mnMartyrs : 06h 30 mn

18h 30 mnSaint-Joseph : 18h 00 mn

SOLUTIONS JEUX

Fléchés 1 Fléchés 2

Croisés Fléchés 3

Sudoku

Mots mêlés

TRILOBE

DétentePPPP oooo pppp dddd éééé tttt eeee nnnn tttt eeee

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Sudoku

Mots fléchés niveau 3 Pêle-Mêle

Horoscope

BELIER : Compte tenu de l'exceptionnelle protec-tion que vous valent les astres en ce moment, il y agros à parier que votre situation financière sera sta-ble.Vous aurez même droit à une amélioration quisera substantielle…TAUREAU : Vos finances seront dans l'ensembleprotégées par Pluton.Vous serez à l'abri des difficultés,à condition, bien sûr, de ne pas prendre trop derisques.Offrez-vous quelques petits extras afin demaintenir votre moral, mais ne vous ruinez pas pourautant !GEMEAUX : Vous serez pour votre équipe de tra-vail un vrai réservoir d'idées. N'ayez pas peur de fairedes suggestions même très osées : elles seront accep-tées.Vous aurez le vent en poupe, profitez-en.Vous tir-erez de grandes satisfactions dans votre activité.CANCER : Vous aurez intérêt à vous montrer vigi-lant sur le plan financier. En effet, cet aspect deNeptune pourra vous valoir des désillusions ou despartenaires financiers peu fiables.De plus, Pluton etJupiter, les deux planètes d'argent, vous seront défa-vorables. Prudence, donc, ne prenez aucun risque !LION : Réjouissez-vous ! Grâce aux bons offices deSaturne, vous bénéficierez d'une plus grande libertéd'action dans votre métier.Vous, qui avez tant de malà vous plier aux règles et aux contraintes de la vie debureau ou d'usine, vous pourrez enfin souffler.De plus,vos relations avec vos collègues seront très construc-tives. Si vous leur faites une fleur, soyez sûr qu'ilssauront vous renvoyer l'ascenseur.VIERGE : Les négociations avec l'étranger serontfavorisées. La journée sera bonne si vous avez desactes, des contrats à signer.Mercure vous donneratoute l'habileté nécessaire pour régler les affaires déli-cates.BALANCE : Les astres se mettront en quatre poursoutenir vos intérêts financiers et donner à vos affairesune nouvelle impulsion.Votre compte en banque aura

des chances de gonfler de façon significative. mais est-ce raisonnable de chercher inconsidérément à assou-vir votre actuelle fringale de dépenses ? Pensez plutôtà placer votre argent en prévision d'aléas de la vie tou-jours possibles.SCORPION : Votre bien-être matériel se trouverasous la protection de Saturne en bel aspect.Amélioration positive dans ce domaine,probablementà la suite d'une promotion professionnelle ou d'uneimportante rentrée d'argent plutôt inattendue.SAGITTAIRE : Aujourd'hui, plus que jamais, la pré-cipitation pourrait être une cause d'échec ou dumoins de perte de temps. Faites votre travail avec soinet efficacité.Le moment sera tout indiqué pour tra-vailler en équipe, de façon à ce que les travaux puis-sent être vérifiés par diverses personnes.CAPRICORNE : La présente configuration astraledonne de fortes indications d'avantages dont vousserez bénéficiaire.Ceux-ci pourront prendre la formede cadeaux, d'une offre de voyage d'agrément ou defacilités accordées pour réaliser ce dont vous avezenvie.VERSEAU : Mars bien aspecté soutiendra vosefforts, mais vous poussera à vous affirmer, quitte àheurter certaines susceptibilités. Si vos supérieurs con-testent des initiatives que vous jugez par ailleurs val-ables, vous n'hésiterez pas à leur tenir tête, avec beau-coup de tact et de délicatesse.Pluton, de son côté, nevous incitera guère à calmer le jeu. Inutile de vous direque, dans ces conditions, vos relations professionnellesseront houleuses.POISSONS : Le climat astral soutiendra à fond vosprojets professionnels.Vous saurez agir avec tact, vousattacher à des relations utiles, traiter des affaires avecdiscrétion. Ainsi, vos objectifs se réaliseront sansgrande difficulté.Cependant, malgré vos succès, gardezbien les pieds sur terre. Ne laissez pas votre enthousi-asme vous rendre irréaliste et crédule.

BLAGUES… BLAGUES… BLAGUES… BLAGUES… BLAGUES… BLAGUES…

INSOLITES… INSOLITES… INSOLITES… INSOLITES… INSOLITES… INSOLITES…

DétentePPPP oooo pppp dddd éééé tttt eeee nnnn tttt eeee

Au cielUne femme arrive devant Saint Pierre qui luidemande : Avez-vous été fidèle ? Oui, je n'aijamais trompé mon mari pendant toute notrevie commune. Saint Pierre lui donne une cléd'or qui ouvre la porte du Paradis. Une deux-ième femme arrive et Saint Pierre lui pose lamême question. Elle répond : Je crois que j'aitrompé une seule fois mon mari. Saint Pierre

lui dit : Bon, je vous donne une clé d'argent quiouvre la porte du Purgatoire. Le lendemain,une troisième femme, très jolie, arrive devantSaint Pierre qui lui demande : Avez-vous étéfidèle à votre mari? Elle lui répond, sans sedémonter : Non, je l'ai trompé sans arrêt,autant de fois que je l'ai pu et je ne m'enrepens pas du tout ! Saint Pierre lui répondaussitôt : Madame, ne parlez pas trop fort,voici la clé de ma chambre !

Angleterre : une stripteaseuse sur quatre a un diplôme universitaireLes résultats de la première grande étude académique sur le striptease, publiés par TheIndependent, en étonneront certains. D'après les chercheurs de l'Université de Leeds,manque d'éducation, drogue et coercition sont loin d'être les raisons principales quipoussent des jeunes filles à choisir cette carrière. Même si tout n'est pas rose dans l'u-nivers de la danse érotique.Après un an de travail, et 300 interviews de danseuses, les chercheurs ont défini différentsprofils. D'abord, il y a celles qui rêvent d'être actrices, mannequins ou artistes et utilisentce métier comme une stratégie de carrière parce qu'il est compatible avec leur travail, leurentraînement ou leurs études. Ensuite, lesdiplômées - principalement dans l'art - sansemploi qui préfèrent faire des lap dancequ'être serveuses.Toujours selon l'étude, un tiers desdanseuses poursuit simultanément desétudes, à divers niveaux. Si les danseuses nesont ni exploitées ni contraintes à pratiquercette activité lucrative, le Dc Sanderssouligne toutefois qu'elles «peuvent êtrepiégées par ce métier à cause de l'argent. Jepense que la plupart y restent plus longtempsqu'elles ne l'auraient voulu».

QQ uu ee ss tt ii oo nn rr éé ss oo ll uu eePourquoi faut-il fermer un

oeil quand on vise ?

Notre vision est en fait composée de 2images qui se superposent et se complè-tent parfaitement : celles transmises parnos 2 yeux. Il est donc normal que lorsquon vise un point très précis on ferme un œilpour avoir Une image fixe et figée.

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Ramadan

La boulangerie Sandaga située sur l'avenueLamine Guèye grouillait de monde dans l'après-midi d’hier. Une foule de clients en sueur à causede la forte chaleur. Dans ce décor, il y a les reven-deurs de pain qui côtoient les vendeurs desachets en plastiques. La nervosité se lisait sur levisage du personnel qui était débordé par la fortedemande. En effet, la majorité des clients venaitse ravitailler en pain simple. Ce que confirme lepropriétaire de la boulangerie qui a préféré garderl'anonymat.«Durant le Ramadan, c'est le pain simple quimarche le plus. Parce qu'il est à la portée de toutle monde et de toutes les bourses, contrairementaux pâtisseries qui coûtent plus cher», explique-t-elle. Dans le même registre, dame A. Thiam, lataille moyenne, la quarantaine, venue pour payerle pain pour le «Ndogu» renchérit : «Je préfèreacheter le pain simple parce que c'est moins cherque les croissants, les cakes et autres pâtis-series. Avec seulement 50 francs, tu peux avoirun petit pain. Par contre, si tu veux acheter unseul croissant il te faut au minimum 300 francs. Lechoix est donc vite faite. C’est le pain simple queje prends, d'autant plus que c'est ce que j'ai tou-jours consommé». Trouvé à la pâtisserie Médina, ce monsieur con-fie : «Je ne vais pas changer mon régime alimen-taire à cause du Ramadan. J'ai toujours acheté lepain simple et le pain de chasse durant leRamadan. Et cela depuis 1979. En plus, les pâtis-series, cela ne me dit rien du tout. Surtoutqu’elles sont chères».

Le «Tapalapa» des bonnes affairesMême si le pain simple est très prisé par lesDakarois durant ce mois béni, le «Tapalapa» n'estpas en reste. En effet, dans tous les coins du cen-tre-ville, l'on voit des vendeurs de ce pain fab-riqué grâce à des méthodes traditionnelles, étalerleurs produits. Tirant son nom du Pulaar, notam-ment de l’expression qui veut dire «taper et

redresser, le «Tapalapa» est très prisé par unecertaine frange de la population.Au rond-point Petersen, une rangée de vendeursde «Tapalapa» constituait le décor, en ce lundiaprès-midi, dans une certaine euphorie. Parmieux, Mamadou Saliou Diallo, un Guinéen bonteint, très mince, qui confie : «Au début du moisde Ramadan, les ‘Tapalapa’ ne marchaient pastrop. Mais actuellement on rend grâce à Dieu, lesgens viennent acheter toujours». Poursuivant sesexplications, il indique que les «principaux clients,ce sont les ouvriers, les mécaniciens, les chauf-feurs de cars rapides et les commerçantsguinéens».Notre interlocuteur précise que le «petit pain sevend à 100 francs et le grand à 200 francs. On vajusqu'à Fass Mbao pour nous approvisionner etvenir revendre ici, en ville. Personnellement,j’achète 25 ou 30 kilos de pain ‘Tapalapa’ par jouren raison de 150 francs la baguette. Et aprèsrevente, je gagne un bénéfice 50 francs surchaque miche». Même cas de figure chez Seyni Baldé, égale-ment Guinéen. Ce dernier souligne : «depuis ledébut du Ramadan jusqu'à présent, vraiment onn'a pas à se plaindre. On se frotte même lesmains. Moi, je débarque ici, à Petersen, chaqueaprès-midi avec au moins 100 baguettes de painTapalapa’ que je convoie depuis Keur Massar oùse trouve la boulangerie artisanale qui le fabrique.Mais j’écoule tout avant de rentrer à la maison. Etje peux aussi vous dire qu’en plus de bien vendre,je fais de très bons bénéfices, surtout depuis ledébut du Ramadan où les clients affluent enmasse». Du côté des clients adeptes de ce fameux pain,on parle de secret que recèlent ces grossesbaguettes de farine. «J'achète le ‘Tapalapa’ parceque c'est un pain original. On y retrouve le goûtrecherché dans les céréales et surtout parce qu’ilest consistant. Si on le consomme, on peut tenir

facilement car on est rassasié», révèle AlyNdiaye, un des clients trouvés sur place quiajoute qu’«après avoir fait la diète toute unejournée, le mieux, c'est de prendre le ‘Tapalapa’parce que c'est résistant».Pour sa part, Ibrahima Diop, abonné à ce painconfie : «J'aime le ‘Tapalapa’ parce qu'il y a moinsde croûte et beaucoup plus de mie et aussi parceque c'est beaucoup plus lourd. Je ne mange lepain simple que quand on me l'offre.Généralement, le pain simple dégage une odeurde gasoil et puisque moi je suis asthmatique, jepréfère m'abstenir de le consommer pour ne pastomber malade».

La pâtisserie peu désiréeSi le pain simple et le ‘Tapalapa’ sont tant con-sommés par les Dakarois, la pâtisserie est parcontre reléguée à la dernière place. Au niveau dela boulangerie Sandaga, quelques variétés depâtisserie comme les croissants au beurre et au

chocolat, les palmiers et cake sont exposés surdes étalages. La faible quantité de pâtisserie s'ex-plique, selon une vendeuse, par sa cherté et aussipar le fait que les Dakarois n'en consomment quetrès peu. Surtout en cette période de Ramadanoù les jeûneurs préfèrent se gaver de pain simple. Daouda Mbaye, un parmi les nombreux clientstrouvés sur les lieux explique : «Je n'achète pasde la pâtisserie parce que ma bourse ne me lepermet pas et j'ai une grande famille à nourrir. Lepain simple est plus économique. Les pâtisseries,ce sont les riches qui les achètent car c’est unproduit de luxe».Cependant, parmi les rares personnes inter-rogées qui raffolent de pâtisseries, il y a KinéDiagne. Taille moyenne, teint clair, habillée d'untee-shirt blanc et d'un pantalon jean, cette jeunedame révèle avoir acheté des palmiers parcequ’elle trouve que c'est plus digestif que le painsimple Et que le prix ne lui pose pas de problèmetant que c'est bon pour sa santé.

YMarianne NDIAYE & Awa DABO (Stagiaires)

Une journée de jeûne durant ce mois béni de Ramadan rime avec un bon«Ndogu» pour reprendre des forces. Ainsi, chaque personne ou chaquefamille a ses préférences pour rompre le jeûne. Si la majorité desSénégalais préfèrent acheter du pain simple pour la rupture, une minoritése tourne vers le pain dit «Tapalapa». Au même moment, les plus aisés seruent sur les pâtisseries.

Mouvement Citoyen pour le Mérite et l’Egalité des Chances«YAMALE»

COMMUNIQUE DE PRESSELe mouvement YAMALE informe l’ensemble des Sénégalais que la pétition pour réclamer la vérité sur les 20 milliards de com-missions qui aurait été versés dans l’attribution de la 3ème licence de téléphonie à SUDATEL est maintenant disponible.Vous pourrez la signer physiquement à compter du mardi 8 juin à Dakar et Rufisque aux endroits suivants :

3 Siège de JLS au Point E, Rue 4 X A3 Bureau des Assises Nationales, Point E, Rue 3 X A, Immeuble TRG, 1er Etage3 RADDHO,Villa 4024 Amitié 2,Allées Seydou Nourou TALL3 FORUM CIVIL, Résidence Linguère Médina 40,Avenue Elh Malick SY, 1er ETAGE3 CONFEDERATION DES SYNDICATS AUTONOMES DU SENEGAL – CSA,

Maison des Travailleurs Iba NDIAYE DIADJI, CITE SOPRIM3 ONDH, 127 avenue Lamine GUEYE X Félix FAURE3 Oumar FAYE LERAL ASKAN WI,Tel : 77 714 15 14 Rufisque3 François GUEYE Convention des Cadres de Rufisque,Tel : 77 635 78 933 Dan LO Rufisque,Tel 77 559 07 993 THIES : Promenade des Thiessois3 THIES : Pape GUEYE Tel : 77 614 77 513 Siège Com 7 : Médina, rue 9 X 63 Siège de l’Alliance JEF JEL3 PIKINE : Mairie de Pikine Ouest3 COLOBANE : Siège du Parti Socialiste3 TOUBA : Chez Serigne Modou Bousso DIENG3 FATICK : M. BARRO Tel : 77 101 85 463 SCAT URBAM près de l’école Assia :Talla Gaye,Tél : 70 104 04 013 KAOLACK : Elimanel FAYE SAM,Tèl : 76 490 45 773 MBACKE : Fallou Galasse NDAO Ndoyenne,Tél : 76 581 88 04 3 El Hadji Wade, Kaél,Tél : 76 336 53 943 MBOUR : Momar Kandji, Saly,Tél : 77 643 09 753 PIKINE : Moussé Touré,Tél : 77 632 98 913 DIOURBEL : El Hadji SOW, Keur Yély,Tél : 77 605 79 05 - 33 971 18 173 SAINT-LOUIS : Fatou DIAGNE, Pikine - Guinaw RAIL,Tél : 77 816 43 04

D’autres lieux de signatures vous seront communiqués dans les prochains jours, au fur et à mesure de la mise en place desregistres dans ces localités.Il est également possible de signer la pétition sur internet, disponible en français, en anglais, en arabe et en wolofal à l’adressesuivante :

www.petition20 milliards.comLE COMITÉ D’INITIATIVE

Le pain «Tapalapa» rivalise avec le pain simple

Chérif MBALLO

Le Glorieux Prophète Mohammad (pslf) a dit :«Evitez l’orgueil ! Car, quand l’homme se montrelongtemps arrogant, Dieu ordonnera qu’on l’in-scrive parmi les despotes». (Kitab Al Kâfi).

L’homme est par nature doté de l’instinct gré-gaire. Vivre en communauté lui est nécessaire.Le déséquilibre psychologique le fait fuir la collec-tivité, rechercher la solitude et détester la vie col-lective. Ceux qui s’isolent et vivent en recluspâtissent en réalité d’un handicap psychique etexistentiel, car il est évident que l’homme, coupéde la communauté, ne pourra jamais assurer seulson bonheur. Tout comme les nombreuxbesoins corporels l’obligent à s’activer, sonesprit a aussi des exigences qu’il faut combler.L’âme a soif d’amour, et les hommes s’ef-forceront toujours de la satisfaire.L’amour de soi fait partie des instincts fondamen-taux de la nature humaine, et est nécessaire à lapoursuite de la vie. C’est de ce même instinctque procèdent l’attachement de l’homme à cemonde et sa lutte obstinée pour assurer sasurvie. Bien que cet instinct naturel soit unesource d’énergie fructueuse, et permette l’éclo-sion de nombreuses qualités louables, il n’endemeure pas moins que s’il se développe defaçon abusive et désordonnée, il donne lieu à laperversion morale et à diverses déviations.Le premier écueil aux vertus est la tendance tropprononcée à l’égocentrisme, au point que nulleplace n’est laissée à l’amour d’autrui. C’est cetamour excessif de soi qui empêche la reconnais-sance de ses fautes, et l’acceptation des réalitésincompatibles avec son égoïsme.L’orgueil est un obstacle majeur vers la félicité.De tous les vices moraux, aucun n’est aussirépugnant, il rompt les liens de l’affection et del’entente, les remplace par l’inimitié et attire laréprobation générale. Tout comme on attend desautres qu’ils nous marquent de l’estime et de laconsidération, il faut préserver leur honneur,s’abstenir de tout ce qui serait contraire auxrègles de la bonne fréquentation, et nuirait à laconcorde. Le mépris des sentiments des autressuscite forcément une réaction, entraînant pourson auteur humiliation et discrédit.Cette réaction de la collectivité enversl’orgueilleux lui est accablante, et il ne la support-era qu’avec peine et amertume. L’infatuations’accompagne toujours de pessimisme. Laflamme de la susceptibilité brûle dans le c?ur del’égoïste, et lui fait voir tout le monde comme desennemis.L’indifférence des autres à son égard et lescoups que son orgueil en reçoit continuellementne s’effacent jamais de sa mémoire et qu’il leveuille ou pas, agissent particulièrement sur sonesprit. Et, chaque fois que l’occasion lui est don-née, il n’aura de cesse que lorsque son bouillon-nement intérieur se sera assagi. Quant le Démonde l’orgueil et de l’égoïsme s’insinue enl’homme, il fait naître en lui un «sentiment d’inféri-orité», qui se développe graduellement en «com-plexe d’infériorité» pénible et destructeur, pou-vant donner lieu à différents crimes et conduire

l’orgueilleux à des actes d’injustice de plus enplus graves. Les exterminations, les génocideset les actes de guerres qui ont accompagné l’his-toire de l’humanité ont eu leur cause dansl’orgueil et l’amour démesuré de soi qui animentcertains groupes de personnes parvenues aupouvoir.La plupart des individus ayant grandi dans desfamilles déchues, et parvenu à un poste quel-conque de l’échelle sociale, se réfugient le plussouvent dans la vanité et cherchent par cettevoie à compenser l’infériorité de leur extraction.Ils s’imaginent avoir une personnalité supérieureà celle des autres, et tentent par une attitudeorgueilleuse de faire accréditer cette supérioritéillusoire. Chacun de nous peut constater autourde lui ce type de caractère. Un homme réelle-ment éminent et de valeur n’éprouve jamais lebesoin de se grandir aux yeux des gens, de sedonner des airs de supériorité ou de leur montr-er du mépris. Il sait pertinemment que l’orgueil neconfère nulle grandeur authentique, que l’é-goïsme et la fierté ne donnent pas du mérite, etqu’ils n’ont porté personne au pinacle.Et le Sublime Quran a dit : «Et ne foule pas laterre avec orgueil ; non tu ne sauras jamaisdéchirer la terre avec arrogance ; Dieu n’aimepas du tout, vraiment, le présomptueux plein degloriole». Sourate 31 Verset 18. La modestie estla vertu clef pour se faire aimer. Le modeste, seconfirmant à la morale, élève sa valeur dans lasociété jusqu’à un degré honorable, accroissantainsi le rayonnement de sa personnalité dans lescœurs. Naturellement, il ne faut confondre lamodestie et l’avilissement, chacun des deux car-actères devant être traité à part. Le premier estune vertu morale procédant de l’honneur, et lesecond de la décadence morale que traduit l’ab-sence de personnalité.L’Imam Ali Ibn Abi Taleb (as) a dit dans une deses maximes : «l’Orgueil corrompt l’intelli-gence», L’homme faible d’esprit est fort en pré-tentions», «La modestie est le summum de l’in-telligence, et l’orgueil le comble de l’ignorance»,Par conséquent, celui qui veut atteindre le bon-heur et la félicité devra sérieusement se réformeret chasser hors de lui ce défaut qui porte grave-ment préjudice à sa personnalité. S’il ne s’attellepas à cette tâche, il devra se résigner à vivretoute sa vie dans le dépit et la frustration. La per-fection de toute chose réside dans le degré demanifestation de ce qui la caractérise essentielle-ment ; et ce qui caractérise l’homme, c’est l’at-tachement et l’amour. Cette affinité spirituelle,cette attraction réciproque, ce penchant quiexiste ente les âmes sont le socle sur lequel sefonde la solidarité, la coexistence entre les gens.Je termine ce sermon par cette citation émanantd’un grand savant qui dit ceci : «Fixez des limitesà vos espoirs et désirs, baissez le niveau de vosattentes, libérez-vous des passions et desinstincts, éloignez-vous de l’orgueil et de la van-ité, et brisez les liens de l’illusion ; vous vousassurerez alors une santé plus forte et plusdurable. Le prochain portera sur l’Injustice. Inch Allah.

L’orgueil l’un des défauts les plus répréhensibles

LLee SSSSeeeerrrrmmmmoooonnnn ddddeeee…………

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LE POPULAIRE - Quotidien d’informations de proximité - N° 3232 - Mardi 31 Août 2010

Société

Artistes et hommes politiquess’étaient donné rendez-vous, hier, àla Grande mosquée de Mermoz.C’était pour les besoins de la levéedu corps de Ndèye Khady Niangqui a été inhumée au cimetièremusulman de Yoff.

De sa vie, elle attirait du monde au cours deses prestations artistiques. Décédée depuisdimanche dernier des suites d’un malaise àson domicile, Ndèye Khady Niang a encoredrainé une foule énorme à la Grandemosquée de Mermoz, où proches et amisse sont retrouvés pour la levée du corps. Lacérémonie funèbre qui a eu lieu à 15 heuresaura permis à certaines personnalités defaire des témoignages élogieux à l'endroitde la défunte artiste. Dans son propos, l’Imam Cheikh TidianeCissé a soutenu qu’il nourrit un bon espoirquant à l'accueil qui sera réservé à ladéfunte dans l'Au-delà. Ce, pour sa bonté etses œuvres de bienfaisance. L’imam Cisséa par la suite relevé la chance de Ndèye

Khady Niang pour dire que rien que la bara-ka de son père qui fut un érudit proche deCheikhal Islam Baye Niasse pourrait suffirepour qu'elle soit heureuse dans l'autremonde, même si elle n’était pas auteur d’au-cune action de bienfaisance, comme ellesavait en faire en direction des nécessiteux.L’imam de la mosquée où s’est déroulée laprière mortuaire, quant à lui, a été prolixe. Ildira tout simplement qu’il ne saurait direplus que ce qu’a dit l’imam Cissé, sonprédécesseur. Du côté des hommes poli-tiques, c'est Ahmed Khalifa Niasse etMacky Sall, le patron de l’Alliance pour laRépublique (Apr), qui ont eu voix au chapitredevant cette assistance nombreuse.Ce qu’il faut dire, par ailleurs, c’est que lemonde artistique y était considérablementreprésenté. Etaient présents à la cérémonieles musiciens Youssou Ndour, Salam Diallo,Doudou Ndiaye Rose, Mame NgoorDiazaka etc. L'on a aussi noté la présencede certaines autorités étatiques à l’image deMame Bousso Lèye, ministre de la Culture.Alors que certains comme Pierre GoudiabyAtepa, architecte, Cheikh Tidiane Gadio duMouvement « Luy jot jotna» etc. avaient

tenu à être présents.C’est à la suite de cela que le cortègefunèbre s’est ébranlé vers le cimetière deYoff où la défunte repose désormais.

DÉCÉDÉE DES SUITES D’UN MALAISE

Ndèye Khady Niang inhumée hier à Yoff après la levée de corps à Mermoz

YYoussoupha MINE (Stagiaire)Doudou Ndiaye Rose tambour-major

«J’ai cheminé avec Ndèye Khady Niang alorsqu’elle n’avait que 14 ans. Elle s’activait dansla danse, j’étais son aîné, mais elle ne dansaitque lorsque j’étais aux commandes. Il fautrevoir ses pas de danse pour comprendre quec’est loin d’être comme ceux effectués aujour-d’hui par la nouvelle génération. Elle savaitdanser avec art et s’était fait connaître partout.Elle fut bien dans sa jeunesse et était aussitrès pieuse. Lorsqu’on s’est rencontrés à laMecque, elle a demandé pardon à Dieu, s’estrepentie pour toutes les maladresses qu’elleaurait commises dans la danse. Cela s’estpassé il y a à peine 4 ans. Elle vouait un amouraveugle à ses parents et avait su veillerscrupuleusement sur l’éducation de sesenfants. Je souhaite vraiment que le Bon Dieul’accueille au Paradis.

Youssou Ndour du Super étoileC’est un des artistes qui a eu à révolutionnerla danse, et a fait aimer la danse auSénégalais. Elle était vraiment tout le tempsprésente sur la scène. Sur le plan internation-al, elle nous a beaucoup rendu service. C’estdonc une grande perte. Nous prions Dieu pourqu’Il l’accueille au Paradis. Et que son ?uvrequ’était la danse soit maintenue par les plusjeunes. Parce que Ndèye Khady Niang pensaitbeaucoup aux jeunes dont elle se souciaitbeaucoup. Nous en profitons pour présenternos condoléances à tous les Sénégalais ainsiqu’à la communauté artistique, au personneldu Théâtre national Daniel Sorano, ses amis etparents. Elle fut une amie pour moi. C’étaitquelqu’un qui savait valoriser la danse».

Recueillies par Y. MINE(Stagiaire)

RRééaaccttiioonnss…… RRééaaccttiioonnss……

Saint-Louis - L’ancien maire de Saint-Louis,André Guillabert, a été inhumé lundi aucimetière catholique de la ville, en présenced’une foule nombreuse, a constaté le corre-spondant de l’APS.Décédé mardi dernier à l’âge de 92 ans, il aété enterré après une messe à la cathédralede la vieille ville. Le ministre d’Etat, ministredes Affaires étrangères, Madické Niang, quireprésentait le Gouvernement a évoqué lamémoire d’un ’’homme de valeur’’ dont ladisparition affecte profondément lesautorités. ’’Guillabert est une référence pourtout ce qu’il a incarné’’, a souligné M. Niang,après avoir dit ses condoléances à la familledu défunt et au peuple sénégalais.

Au nom des socialistes fortement représen-tés à ces obsèques, le secrétaire général duParti socialiste (PS, opposition), OusmaneTanor Dieng, a indiqué que la disparitiond’André Guillabert est ‘’une perte énorme’’.Il a cependant remercié ’’le bon Dieu pourl’avoir gardé aussi longtemps en vie’’, nonsans rappeler qu’il ’’a eu à occuper d’impor-tants postes de responsabilité dans lepays’’. Il a aussi évoqué ’’un héritage fortpour son amour pour le parti (Ndlr : Partisocialiste)’’. En effet, a-t-il rappelé, ’’il faitpartie des sept fondateurs du parti et étaittrès proche de Senghor’’.Le disparu, qui laisse deux fils derrière lui,est décrit comme un homme de paix qui a

vécu un véritable déchirement lors desévénements de 1962 à cause de l’amitiéqu’il avait pour Ibrahima Sarr. ‘’Malgré le faitqu’il était du camp de Senghor, il a tout faitpour que la famille de Ibrahima Sarr vivedignement l’incarcération de ce dernier. Et àsa mort, il a tout fait pour lui trouver unepension en France’’, déclare un témoin deces évènements. Décédé mardi à l’âge de92 ans, André Guillabert s’était replié àSaint-Louis, où il avait souhaité passer sesderniers jours, après une brillante carrièrediplomatique et politique.Aps

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TRAQUE POLICIÈRE DES MENDIANTS À DAKAR

Santi Agne annonce la commission d'avocats...

La traque et les arrestations opérées par lapolice des pauvres mendiants à Dakar, suiteà une mesure prise par le gouvernement deMe Souleymane Ndéné Ndiaye pour lesobliger à rester aux abords des mosquéeset des églises, suscite l'ire des handicapésqui crient à la discrimination. Parce que sesentant particulièrement visés. Battant lerappel des troupes, les handicapés quiétaient réunis en Assemblée générale (Ag),hier, à leur siège, ont laissé exprimer leurcourroux. «La situation que vivent les hand-icapés depuis 48 heures est extrêmementgrave. Il faut que les Sénégalais sachentque, sous le couvert de la lutte contre lamendicité, on est en train de faire n'importequoi. On cible les handicapés. On arrête desgens qui vaquent à leurs occupations. Cequi est grave. Parce qu'on est en train destigmatiser une catégorie». Parce que,soulignent-ils, «les valides qui mendient, dèsqu'ils ont le dos tourné, ils n'ont plus l'éti-quette de mendiants». Alors que «les hand-icapés, dés qu'on les voit, on leur colle l'éti-quette de mendiants». Perception qu'il trou-ve «problématique». M. Agne estime qu'au-jourd'hui, «il y a un délit d'être handicapé».Parce qu'il suffit juste d'être handicapé pourse faire arrêter par la police. Ce qu'il trouve«attentatoire à la personnalité, à la dignitéde l'être humain». Exigeant que ses camarades soient libérés

sans conditions, il annonce que des avocatsvont être commis et les leaders d'opinionsaisis. Parce que, précise-t-il, Il y a aujour-

d'hui plus de 100 000 handicapés et l’on nepeut les mettre tous à la police.

En larmes, mendiants et handicapés mettent sur pied

un Collectif de lutteUne mobilisation qui aura pour objectif defaire sortir ceux qui sont arrêtés et empêch-er ceux qui ne le sont pas encore de l'être.Estimant les membres de son associationarrêtés à 16, M. Agne se dit d'autant plusoutré que, dans ce lot, figurent 3 athlètesqui ont gagné des médailles pour le Sénégal

et 5 dirigeants de clubs. «Des gens qui n'ontjamais reçu de primes pour ce qu'ils ont faitpour leur pays et qui continuent à mendierpour vivre», se désole-t-il.Pris par l'émotion, ses yeux laisseront perlerdes larmes, geste qui sera imité par sescamarades. Il martèle ainsi que «les handi-capés ne sont ni des voyous, ni des mal-frats». Et s'ils mendient, c'est parce qu'ilsn'ont pas bénéficié d'éducation et n'ont pasd'emplois. Ce qui fait qu’«ils n'ont que lamendicité pour vivre».

YBirane LO

Les membres de l'Association nationale des handicapés moteurs duSénégal disent être victimes de discrimination avec la traque policièreenclenchée contre les mendiants à travers les rues de Dakar. Ils trouventcette démarche paradoxale par rapport à la loi d'orientation sociale votée,il n'y a pas longtemps, par le Parlement.

Ramer à contre-courant de la loi d'orienta-tion sociale. C'est, selon le président del'Association nationale des handicapésmoteurs, ce que font les autorités avec lamanière dont elles traquent les mendiants.«C'est paradoxal qu'au moment où on vientde voter cette loi, on vient nous agresser decette manière. Il y a un problème», fulmineSanthi Agne. Estimant avoir travaillé surl'élaboration de cette loi, il liste les bonnesdispositions qu'elle renferme et qui leuravaient fait espérer un avenir meilleur. Il faitétat de cartes d'invalidité déterminant àchaque invalide un certain nombre de droits,notamment le droit à la santé, le droit d'en-trer gratuitement dans un bus, le droitd'avoir une allocation selon le niveau d'inca-pacité de travail, la suppression des bar-rières architecturales au niveau des bâti-

ments publics, l'enseignement gratuit pourles enfants handicapés. Il y a également lerecrutement obligatoire des personneshandicapées dans la fonction publique etdans les entreprises. Un ensemble d'avancées qui leur avaient faitespérer qu’ils allaient désormais «quitterl'obscurité pour la lumière», regrette M.Agne. Mais, «les textes d'application decette loi ne sont pas encore sorties et onnous applique une loi désuète, la loi sur lamendicité qui date de Mathusalem». Et plusgrave, «On sort cette loi-là pendant un moide pénitence. Au moment où tout le mondeest solidaire, les coeurs sont à l'unisson».Dénonçant une agression contre les per-sonnes handicapées, Santhi Agne exige lalibération immédiate de ses camarades. Eten lieu et place, que l'Etat initie une politiquede concertation pour proposer des solutionsà travers une politique d'insertion.

...et relève le paradoxe par rapport à laloi d'orientation sociale

YB. LO

SAINT-LOUIS

André Guillabert inhumé en présence d’une foule nombreuse

Santi Agne

Le dépouille de NdèyeKhady Niang lors de lalevée du corps hier à

Mermoz

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LE POPULAIRE - Quotidien d’informations de proximité - N° 3232 - Mardi 31 Août 2010

Opinion

Tous les sportifs du monde musulman,chaque année, se posent la question sur laconduite à tenir pour mener de paire jeûne etentraînement sportif. Le formateur entraîneurde haut niveau, le Docteur d’État algérienHAKOUMI Ali, chercheur, expert en théorieMéthodologie de l’entraînement sportif faitpartie des hommes de terrain qui se sontpenchés sur ce problème. Il nous donne sonanalyse sur cette question qui reste toujoursd’actualitéLe vendredi 27 juillet 2012 sera la journéed’ouverture des Jeux olympiques deLondres. Cette date coïncidera avec le 8ejour du rituel sacré du jeûne du mois deRamadan de l’an 1433 de l’Hégire. Il y aurade fortes chances que le thermomètre con-naisse ses courbes les plus ascensionnellesde l’année. Comment envisager le processusde préparation sportive des athlètes musul-mans qui participeront à ces joutes sportives,et qui seront appelés à remporter desmédailles? Question à laquelle jusqu'à cejour aucune orientation pédagogique nedonne d’indications méthodiques concrètes.En principe, en Algérie, des enseignementsont dû être tirés par les fédérations spécial-isés. Durant le mois sacré de Ramadan 2009,il y a eu le match qualificatif de l’Équipenationale de football à Alger contre laZambie, les championnats du monde de judode Rotterdam, les championnats du mondede boxe de Milan, les championnats dumonde cadets de volley-ball en Italie, lesmeetings d’athlétisme de Zurich, de Rieti etla finale du grand prix de Thessaloniki. Si lasélection nationale de football qui a joué ennocturne son match s’est difficilementimposée par un but devant les Zambiens, lesrésultats enregistrés par les autres disci-plines ont été qualifiés des plus décevants.Je retiendrai particulièrement la phrase ducoach de l’Equipe nationale, mon collègueRabah Saâdane qui, après le match qualifi-catif pour la Coupe du monde contre laZambie (qui s’est joué en nocturne) déclara:«Je pense que le carême a laissé des traceschez nos joueurs». Que dire quand on saitque durant les prochains Jeux olympiques,l’horaire de déroulement des compétitions netiendra en aucun cas des impératifs liés aumois de Ramadan

Les domaines de la recherche scientifique quiont toujours accompagné ma vocation d’en-traîneur–formateur m’ont poussé à mepencher sur le problème de compatibilitéentre sport et jeûne de Ramadan, qui n’a pascessé de soulever la dualité entre ce qui estsupposé être une évidence scientifique et ceque l’homme de terrain suppose être le résul-tat d’une recherche préliminaire, entre cequi est observé comme étant un dogmesocial et ce que dictent les courantsméthodologiques modernes dans le cadre dela pratique sportive.

Des cas ont été rapportés mentionnant desathlètes qui ont participé à des compétitionsalors qu’ils observaient le jeûne. Il paraît quenotre grand champion Morceli Nourreddineavait couru un championnat alors qu’il jeû-nait. Entre autres, je citerai le cas de cetathlète algérien qui avait suscité l’éton-nement des officiels sportifs français dans lamesure où en participant à un marathon, il nes’était pas hydraté durant tout le parcours de

l’épreuve. Après la course, il avait étéemmené à l’hôpital suite à des problèmes desanté. Cela ne s’est pas arrêté à ce niveaupuisqu’il a connu des complications dont il n’ajamais pu récupérer. C’est un peu dans cettedichotomie que les avis divergent, dans undomaine qui, il faut le souligner, n’a pas étéentouré jusqu'à présent d’une théorisationadéquate.

Durant la guerre du Sinaï en octobre 73,appelée guerre du Ramadan où étaientengagés plus de 3000 combattantsalgériens, le grand Mufti d’Egypte avaitrecommandé aux soldats de ne pas jeûner.Par ailleurs, le docteur Marouane Abou Rass,membre du Conseil législatif palestinien,président de la Ligue des oulémas pales-tiniens et professeur de la Chariâ islamique àl’université de Ghaza, fait la différence entresport de loisir et sport de compétition. Sipour le premier type de sport il précise que lejeûne doit être strictement suivi, pour le sportengageant de grandes dépenses énergé-tiques et qui prépare les sportifs à participerà des compétitions, il leur préconise derompre le jeûne dès qu’ils commencent àressentir la fatigue liée à l’effort ne leur per-mettant plus de supporter le jeûne. Cetteidée n’est pas partagée par le DocteurAhmed Mhamed Aouf qui publia, dans larevue El Îlm de l’Académie de la recherchescientifique du Caire, la recommandation quiautorise le sportif à s’alimenter pendant leRamadan avant même de commencer laséance d’entraînement puisque, précise-t-il,le sport de performance mène inéluctable-ment vers des dépenses énergétiques assezimportantes, et par voie de conséquence,mène le sportif à un état de fatigue qui luisera difficile à supporter en cas de jeûne.

À un niveau d’analyse primaire, si les tech-niques de l’observation pédagogique trou-vent un encrage dans les outils d’apprécia-tions des faits qui relèvent des domaines desactivités physiques et sportives, le seul faitd’observer le comportement des gens pen-dant le mois sacré de Ramadan laisse appa-raître que le jeûne est une charge pour l’indi-vidu, et disqualifie d’emblée les thèses spiri-tualisantes qui ne voient pas d’incompatibilitéentre la pratique du sport et l’observation duRamadan. En fait, d’une manière générale,l’un des grands problèmes dans le sport,c’est la difficulté d’expliquer un événementqu’on a vécu. Sans l’avoir vécu, il est impos-sible de le comprendre dans sa globalitéaussi bien que ceux qui l’ont vécu peuvent lecomprendre. En un mot, la connaissance dela réalité du terrain véhicule une importancecapitale dans la compréhension et l’interpré-tation des faits qu’on a à charge d’analyser.

Tout en reconnaissant ne pas avoir la préten-tion d’être le dépositaire de la seule véritéscientifique concernant le problème du jeûneet la pratique, à tous ceux qui ont affirmé qu’ily avait compatibilité entre jeûne et pratiquedu sport de performance et qui ont mêmelancé un défit à toute personne qui peutprouver le contraire, je suis tenté de leur fairela proposition suivante : Ramenez vosmeilleurs sportifs sur le terrain durant le moisde Ramadan, je serai en mesure de prouverque jeûne et sport de performance ne fontpas bon ménage.

Comment peut-on permettre à un sportif des’adapter à fournir des efforts physiquesimportants, ainsi qu’à exécuter des actionsmotrices relevant de la technique des exerci-ces et de la tactique sportive, et en plusmontrer des dispositions psychologiques etvolitives adéquates, alors que l’athlète estprivé d’aliments et surtout de ressourceshydriques depuis un temps assez long partic-ulièrement en période de fortes chaleurs.L’argumentation plus que scientifique que jevoudrais avancer nous est enseignée par lesorientations de notre religion islamique surl’importance donnée à la bonne santé dumusulman en le mettant dans les meilleuresdispositions psycho-physiques pour l’accom-plissement d’un des piliers les plus impor-tants de l’Islam, et ce, en l’autorisant àreculer en cas de nécessité et particulière-ment quand il fait très chaud, la prière duDhour, jusqu’à ce que le moment le plus durà supporter de la journée soit passé (SelonIbn Al Quayim dans Al Wabil al- Sayib, publiépar Dar al Bayyan)

Du point de vue gestion du processus d’en-traînement sur les plans méthodologiques, ilest généralement reconnu que l’adaptationpsychomotrice et technico tactique se faitdans le sillage de l’optimisation des moyens,des conditions et des méthodes de prépara-tion des sportifs en conformité avec lesobjectifs à atteindre. Dans la pratique dusport de performance, il y a certaines règlesque le sportif se doit impérativement derespecter. Le nom respect d’une seule desrégularités va profondément perturber lastructure du processus de l’entraînementsportif notamment au niveau de son plan per-spectif.

Les conclusions qui ont découlé d’une étudemenée par la FIFA, et qui font ressortir qu’iln’y avait pas d’incompatibilité entre le jeûneet la pratique du sport de performance, s’é-cartent de l’axe d’orientation édictée parcette même instance, puisque dans un desses rapports publié dans les actes destravaux d’une conférence internationale deconsensus tenue au siège de la FIFA à Zurichen septembre 2005, intitulé : «L’alimentationdu joueur de football», il est reporté texto:"Des recherches récentes ont prouvé quelorsque la quantité d’énergie disponible chuteen dessous d’un apport quotidien de 30 kcal(135 kj) par kg de poids corporel hors massegraisseuse, surviennent d’importants trou-bles du métabolisme et des fonctions hor-monales qui affectent la performance, lacroissance et la santé …..Les joueurs nedoivent pas se priver de boire de l’eau ou desboissons riches en sucres au cours desheures qui précèdent le match. Dans lespays où le climat est chaud, il est recom-mandé au joueur de boire environ 500 mldans les 60 à 90 minutes qui précèdent lematch"

Il est à se demander si les considérationspour les footballeurs musulmans n’étaientpas les mêmes que pour les footballeurs desautres confessions. Les premiers cités sont-ils exclus de suivre les recommandations dela Commission scientifique de la FIFA ? Il estconnu qu’une perte de 2% de liquide par rap-port au poids du corps réduit la capacité d’en-

viron 20 %. Pour une déshydratation de 4%du poids du corps, quand la températureextérieure est de 18°C, la capacité de travailest réduite de 40 %. Elle peut être réduite de60% lorsque la température extérieureatteint 41°C. Un sportif peut mourir si pen-dant un match ou un entraînement il perd plusde 10% du poids de son corps en sueur.Aussi paradoxal que cela puisse paraître, leproblème est si délicat que des fois, il fauttenir compte non seulement des sportifsmais également des personnes chargées dediriger les rencontres telles que les juges detouche pour ne pas citer les arbitres centrauxqui ont un niveau de mobilisation physiqueplus important que celui des gardiens de but.

La réflexion sur le sujet du jeûne du moissacré de Ramadan et la pratique sportives’inscrit dans le temps et ne doit pas êtrenégligée. Elle apparaît nettement commeétant une préoccupation importante, qui con-cerne le sportif musulman sur les plans de sasanté et sur les plans de son rendement psy-chomoteur. Hier, elle concernait la phase pré-paratoire de sa préparation, dans 02 ans elleva concerner les moments où il sera exigé delui de représenter dignement son pays sur lascène sportive internationale. Il est importantde prendre en charge ce problème dès main-tenant. Personnellement je préconise unetotale révision des habitudes avec lesquellesl’activité physique et sportive est gérée lorsde la période du jeûne du Ramadan. Pour lemoment, s’il est plus raisonnable de prévoirles entraînements et les compétitions dessportifs après la prière des Tarawih, ce nesera pas le cas lors des prochains Jeuxolympiques de Londres 2012.

Dr HAKOUMI Ali - Docteur d’État – Maître de conférence enthéorie méthodologie du Sport - l’INFS / STS - Herraigue Rachid – Alger -- Ancien athlète de l’équipe nationale algéri-enne d’athlétisme- Ancien directeur des classes sport étudedu Lycée sportif national Amara Rachidd’Alger - Ancien entraîneur national d’athlétisme,entraîneur de haut niveau et directeur tech-nique national auprès de la Fédération algéri-enne d’athlétisme.Mail : [email protected]

Les Jeux olympiques de 2012 se déroulerontpendant le mois de Ramadan

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NÉGOCIATIONS ISRAEL-PALESTINE

«Un mariage arrangé que seuls les parents veulent»

Les négociations commenceront jeudi,mais, dès mercredi soir, un dîner réunira,outre Benyamin Nétanyahou, Premier min-istre israélien, et Mahmoud Abbas, prési-dent de l'Autorité palestinienne, le présidentégyptien Hosni Moubarak et le roi Abdallahde Jordanie. Dans un article intitulé Devinequi vient dîner ?, Ron Kampeas, duJerusalem Post, explique que cette rencon-tre sera essentielle pour restaurer la confi-ance des différents convives et décrit lesraisons de chacun pour venir à table.

Trouver une «approche originale»«Benyamin Nétanyahou veut régler la ques-tion de la sécurité avant d'aborder les prob-lèmes de fond tels que Jérusalem ou lestatut des réfugiés palestiniens. MahmoudAbbas, lui, veut arriver à ces problèmes leplus vite possible» car «ces négociationssont pour lui le seul moyen de démontreraux Palestiniens que la diplomatie marchemieux que la violence pour obtenir un Etat»,écrit le journaliste. Quant à Barack Obama,il «veut juguler les autres crises de larégion», notamment en Irak et en Iran.«Je demande vigoureusement au présidentObama (...) de résister à la tentation deregarder en arrière», écrit le diplomate etchercheur américain Stephen Cohen dans leHuffington Post. Il appelle à une «approcheoriginale» passant par exemple par unaccord autour du terme «sécurité» pour qu'ilne soit plus l'apanage d'Israël comme «fron-tière» est celui des Palestiniens.

De son côté, l'ex-ministre israélien YossiBeilin, figure centrale des accords d'Oslo(1993), estime lui dans Le Temps que «l'ad-ministration américaine se conduit demanière irresponsable en poussantNétanyahou et Abbas à s'asseoir à la mêmetable». «Si, par miracle, les négociationsannoncées devaient donner des résultatsconcrets (...) l'accord serait inapplicable surle terrain en raison de la désunion desPalestiniens», poursuit-il.Pour Herb Keinon, du Jerusalem Post, il n'ya d'ailleurs que les Etats-Unis pour espérerun accord. «Imaginez un mariage arrangépar des parents, dans lequel ni la promise nile prétendant n'auraient envie de se marier,mais qui auraient accepté à contrec?ur justeparce que leur parents – desquels ils sonttous les deux dépendants – l'exigent»,résume le journaliste.«Nétanyahou et Abbas, vivant à 15 minutesl'un de l'autre, se préparent à faire 10 000kilomètres jusqu'à la 'maison des parents' àla Maison Blanche pour se rencontrer etfaire un mariage qu'ils ne veulent pas vrai-ment. Même deux des invités [Moubarak etAbdallah] n'ont pas confiance en cemariage, selon des diplomates israéliens,mais se sentent obligés de venir parce qu'ilssont fortement liés aux Etats-Unis», pour-suit le journaliste.

Simulation des négociationsPour tenter d'évaluer les chances de succèsd'une telle rencontre, le Jerusalem Post a lui

simulé, dimanche, ces négociations directesavec d'anciens hauts dirigeants de l'arméeisraélienne. Chacun des participants incar-nait un personnage – Obama, Nétanyahou,Abbas, Moubarak et Abdallah – avec le plusde réalisme possible. Le scénario s'estdéroulé ainsi : Obama demande le gel descolonisations israéliennes tout en s'ef-forçant de convaincre Abbas de rester à latable des négociations malgré le refus deNétanyahou.«Même avec une approche agressive desEtats-Unis, il n'est pas sûr que Abbasrestera. Son intérêt est aussi de montrer levrai visage de Nétanyahou pour ensuitepouvoir faire appel à l'Onu», écrit le journal-iste Yaakov Katz. Conclusion de la simula-tion : «Le profond niveau de méfiance entreIsraël et les territoires palestiniens est en

soi un obstacle important». Mais ce quicomptera le plus, rappelle le journaliste,sera la sincérité que mettra chacun des par-ticipants dans les négociations. Et «cela nepeut être simulé».Sans compter les événements de dernièreminute qui peuvent encore changer la donnecomme ceux de ce week-end, que rappellele New-York Times. D'un côté, «Israël étaiten ébullition dimanche après le refus d'unetroupe de théâtre israélien de jouer dans lescolonies juives», et de l'autre «lesPalestiniens ont été eux scandalisés par unsermon violemment anti-palestinien d'unrabbin de Jérusalem». «Cela n'a fait qu'élec-trifier de plus en plus l'atmosphère àquelques jours de la reprise des négocia-tions».

(lemonde.fr)

A quelques jours de la reprise des négociations directes entre Israélienset Palestiniens, jeudi 2 septembre, la presse internationale résonne desmultiples obstacles auxquels les protagonistes vont devoir faire face et sedemande s'ils seront surmontables.

COTE D’IVOIRELe financement des élections

résoluLe directeur de cabinet du ministre del’Economie et des Finances EmmanuelAhoutou Koffi a affirmé, dans une con-férence de presse, que la question dufinancement des élections est résolu rap-porte ce lundi Abidjan.net. Pour rappel, lepremier tour de la présidentielle a été fixéau 31 octobre.

ALGÉRIEL’armée tue 10 activistes d’Aqmi

À une centaine de kilomètres d’Alger, unedizaine d’activistes d’Al-Qaïda au Maghrebislamique (Aqmi), ont été tués, samedi enKabylie au cours d’une opération antiterror-iste menée par l’armée algérienne, rapporteRfi. L’opération, qui se poursuivait encoredimanche 29 août, aurait également permisl’exécution du chef militaire RachidAbdelmoumen, considéré comme le leaderde la branche armée de la nébuleusesalafiste au Maghreb. Un militaire a été tuéau cours de l’attaque, un autre blessé alorsque d’autres terroristes tentaient de

riposter en déclenchant une bombe arti-sanale.

SOUDANDeux pilotes russes capturés

au DarfourDeux pilotes russes ont été enlevés par ungroupe armé ce lundi dans le quartier deNyala indique Tv5. Les deux pilotes travail-lent pour la compagnie privée Badr. Onatteint désormais le nombre de 19étrangers enlevés au Darfour.

EGYPTEUn feuilleton sur Cléopâtre

crée une polémiqueDiffusé pendant la période de ramadan, unfeuilleton télévisé égypto-syrien sur lalégendaire reine d’Egypte Cléopâtre a sus-cité la colère du chef des antiquités égypti-ennes, rapporte Atlas Vista. Pour ZahiHawass, ce film ne collerait pas à la réalitéhistorique. «La vie dépeinte par le feuilletonn’a rien à voir avec celle vécue par l’Egypteaprès (que sa culture) se fut mélangée à lacivilisation ptolémaïque grecque», a-t-ildéclaré.

BBrrèèvveess…… BBrrèèvveess…… BBrrèèvveess…… BBrrèèvveess……

Le dirigeant libyen MouammarKadhafi effectuait lundi à Rome unevisite officielle haute en couleurs etmarquée par des polémiques en parti-culier un appel pour que l’Islamdevienne «la religion de toutel’Europe».

Tente bédouine plantée dans le jardin de l’am-bassadeur de Libye, chevaux acheminés parvol spécial de Tripoli et surtout deux rencontresavec des jeunes femmes parsemées de décla-rations provocatrices : Kadhafi a multiplié lesfrasques depuis son arrivée dimanche.Venu célébrer avec son ami Silvio Berlusconi ledeuxième anniversaire du traité d’amitié du 30août 2008, qui a mis fin au contentieux sur lapériode coloniale, Kadhafi a donné dimanchesoir puis lundi après-midi deux leçons surl’Islam respectivement à 500 puis 200 femmes,sélectionnées par une agence d’hôtesses etrémunérées à hauteur de 80 euros.La présidente du Centre italien féminin, MariaPia Campanile, a critiqué cette «rencontreentre le dictateur-sultan libyen Kadhafi et ungroupe consistant de jeunes filles recrutées àcondition d’être jeunes, belles et de se taire». «L’Europe doit se convertir à l’Islam», a dit lecolonel Kadhafi, selon des membres de sonauditoire de dimanche soir, soulevant une largepolémique. Lundi, selon l’une des participantes,Kadhafi a récidivé affirmant que «les femmessont plus respectées en Libye qu’en Occident»et invitant l’assistance à épouser des hommeslibyens. «L’Islam est la dernière religion et sil’on doit avoir une seule foi cela doit être la foien Mahomet», a-t-il indiqué, selon la partici-pante.Mario Borghezio, membre du parti populiste dela Ligue du Nord (majorité au pouvoir) s’estinquiété d’un «projet dangereux d’islamisationde l’Europe» invitant à se méfier de Kadhafi etde sa «philosophie de marchand de tapis»,dans une allusion aux gros contrats à la clé desa visite en Italie.En signe de protestation, le parti d’opposition

Italie des valeurs a dressé lundi une «tente dela légalité» devant l’ambassade de Libye, affir-mant vouloir décerner une «laurea hororiscausa» à Kadhafi pour le manque de liberté etles atteintes aux droits de l’homme dans sonpays.Avec ses déclarations sur l’Islam, «l’objectif deKadhafi est de faire croire qu’en Occident il n’ya pas de dignité, que l’Europe ne croit qu’à l’ar-gent», a dénoncé Rocco Buttiglione, présidentdu Parti chrétien-démocrate UDC (opposition).La presse a évoqué l’achat d’armement italienpar la Libye qui a déjà récemment accru saprésence au capital de la banque italienneUnicredit. Pour l’Italie, le traité d’amitié prévoit5 milliards de dollars d’investissements encompensation de la colonisation, dont uneautoroute de 1.700 km en Libye. Et le groupeEni a prévu d’investir 25 milliards d’euros enLibye, décrite par son patron Paolo Scaronicomme la «pupille de ses yeux».

(AFP)

KHADAFI CRÉÉ LA POLÉMIQUE EN ITALIE

«L’Europe doit se convertir à l’Islam»,lance-t-il depuis Rome

Le 22 septembre, le Parlement suisse éliradeux nouveaux conseillers fédéraux en rem-placement des démissionnaires MoritzLeuenberger, ministre de l'environnement etdes transports, et Hans-Rudolf Merz, min-istre des finances. Or le résultat du scrutinpourrait propulser la Suisse au rang desEtats les plus exemplaires en matière d'égal-ité des sexes, puisque deux candidates sontfavorites. Cinq femmes et deux hommessiégeraient ainsi au gouvernement fédéral.Cette perspective est plutôt réjouissantedans un pays où les citoyens masculins ontattendu 1971 pour accorder, par référen-dum, le droit de vote aux femmes, au niveau

fédéral. Mais une vive polémique s'estdéclenchée : fidèle à sa réputation de politi-cienne un brin gaffeuse, la socialisteMicheline Calmy-Rey, ministre des affairesétrangères, a sous-entendu qu'un gouverne-ment "trop" féminin, dont elle fait partiedepuis 2003, pourrait être un problème. Aunom de l'équilibre et de la nécessité, pourles Suisses, de se reconnaître dans leursconseillers fédéraux, a-t-elle expliqué à laSonntagsZeitung."L'identification passeaussi par la représentation des deux sexes",a-t-elle argumenté.

lemonde.fr

EGALITÉ DES SEXES

La Suisse innove en matière de parité

Le colonel Kadhafi

14Dossier sports

LE POPULAIRE - Quotidien d’informations de proximité - N° 3232 - Mardi 31 Août 2010

Le Mouvement Navétanes est une activitésportive et culturelle accessible au plus grandnombre possible des populations. Et à ce titre, iloccupe une place particulière dans la politiquesportive au Sénégal. Avec la réforme de LamineDiack en 1969, l’inspecteur de la Jeunesse etdes Sports, feu Ibrahima Sall «Bill» fut un deshommes de base de la grande opération qui allaitrénover le Navétane avant le décret 76 040 quiallait régir le mouvement dans son ensemble. Unmouvement qui connaît une poussée fiévreuse,un impact social sur les quartiers, mais aussicette forme de violence qui est aujourd’hui dev-enue son ennemi. L’organisation du Mouvement qui traverse toutel’étendue du pays, les enjeux multiples auxquels ilrenvoie, sa capacité de mobilisation mais aussiles dérives dont il est la cause ou le prétexte enfont un des domaines qui retient l’attention despouvoirs publics. Le Navétane apparaît commeun secteur dynamique de la vie sportive de notrepays. À vrai dire, il constitue même la singularitédu mouvement sportif sénégalais. Considérésouvent comme l’expression de la politique dusport de masse (ou sport pour tous) au Sénégal,le Navétane n’en présente pas moins desaspects qui posent de plus en plus problème auregard des finalités assignées à la pratiquesportive au Sénégal. Il faut convenir alors, commetout phénomène, que ce secteur présente desforces mais aussi des faiblesses qu’il importe d’i-dentifier.

Rappel historiqueNé des tournois informels entre rues, leMouvement Navétane a évolué en rencontresentre quartiers. Au fil du temps, les quartiers sesont organisés pour présenter des équipes plus

structurées. C’est avec la réforme de 1969 quele Navétane est pris en compte dans les préoccu-pations des autorités. Mais à partir de 1973, avecla création de l’Oncav qui sera reconnue commestructure d’utilité publique par décret présidentiel,le Mouvement Navétane va connaître de pro-fondes mutations avec une structuration pyrami-dale, allant du sommet, L’Oncav (National) à lacellule de base, l’Asc (quartier) en passant parl’Orcav (Régional) et l’Odcav (Départemental).

Une grande capacité de mobilisation

Il faut reconnaître qu’en 2003, l’Oncav déclarait2300 Asc avec quelque 300.000 licenciés répar-tis sur l’ensemble du territoire national. En milieuurbain comme en milieu rural, le Navétane offre àdes milliers de jeunes la possibilité de satisfaireleur demande de pratique sportive. C’est en celaque nous comprenons l’affirmation selon laquellec’est le Navétane qui incarne le mieux l’option del’Etat pour un sport de masse. Par ailleurs, autourdes acteurs directs s’implique une populationnombreuse de toutes les couches et catégoriessociales. C’est ici l’expression évidente de ladimension sociale du phénomène qui concrétisele mode spécifique de l’appropriation du sportdans la société sénégalaise. Le Navétane, c’est lareconstruction autour du football des formes d’or-ganisation traditionnelle engageant l’identité et lesliens de solidarité du groupe, de la Communautédans ses multiples composantes jeunes adulteset vieux ; hommes et femmes). C’est cettedimension qui explique sans doute les ressourcesdont dispose ce Mouvement.Des ressources humaines et financières Nous constatons actuellement que dansplusieurs localités, les Asc peuvent disposer deressources bien supérieures à celles de clubs dits

traditionnels. En sus des ressources humainesprovenant de sa grande capacité de mobilisation(le patriotisme de quartier), le Navétane enreg-istre des rentrées financières de plus en plusimportantes. La subvention directe de la collectiv-ité locale, le produit de la vente des billets d’en-trée aux différentes manifestations, les fondslevés lors des campagnes de soutien, le débutd’implication des sponsors permettent auMouvement de disposer de ressources cer-taines. A cela, il faudra ajouter la dynamiqueactuelle qui oriente les Asc à développer de plusen plus des activités socioéconomiques dans lecadre de G.I.E. Il faut aussi souligner qu’endehors du secteur de la pratique de masse, leNavétane entretient des liens directs avec lesautres secteurs du sport. Nous constatons eneffet que quelques éléments de l’élite du footballde notre pays sont les produits directs ou indi-rects des Navétanes. D’autre part, c’est bien leNavétane qui offre l’assise populaire au soutien ànos différentes équipes. Toute l’activité duMouvement Navétanes se résume presque à lacatégorie junior et senior garçon au détriment desjeunes (minimes, cadets) et des filles.L’absence d’harmonisation du Calendrier C’est au niveau de la gestion des activités qu’ap-paraissent les dérives liées au gigantisme duMouvement. Le nombre d’équipes engagées etpar conséquent le nombre de rencontres organ-isées, la formule des compétitions posent unsérieux problème pour circonscrire les activitésdans le temps qui leur est imparti. Il est arrivé sou-vent que l’organisation de la rentrée scolaire soitperturbée dans certaines zones. Toutefois, desefforts devraient être consentis dans ce senspour circonscrire les compétitions dans la périodelégale des vacances scolaires.

La sur-utilisation des infrastructures La priorité d’utiliser certaines infrastructuressportives pouvant garantir des recettes, la con-sidération d’arguments liés à la sécurité desacteurs, le nombre de rencontres organisées,font que les infrastructures sportives sont misesà rude épreuve. Les Navétanes ont quitté les ter-rains de fortune pour s’implanter dans les infra-structures sportives. Parmi les conséquences quidécoulent de la sur-utilisation, on peut noter : - la

surcharge exercée sur les pelouses, qui entraîneleur détérioration à court terme, la détériorationdes équipements et du matériel du stade. Si l’onn’y prend garde, le Sénégal va se retrouverpresque sans stade fonctionnel pour organiserses compétitions nationales et internationales,comme cela a été le cas du stade Léopold SédarSenghor, avec des problèmes liés à la protectiondes acteurs, et de la violence en général.

Une passion aveugle qui aboutit sou-vent à la violence

La spécificité de la compétition sportive estqu’elle met en scène, au-delà des deux équipesqui se disputent la rencontre, deux quartiers, deuxvilles, deux régions etc. Dans le MouvementNavétane, ce sentiment partisan est très ancré etil est le plus souvent source de chauvinisme et deviolence. Cette passion exacerbée fait que beau-coup de matches se terminent dans la confusionavec des débordements, des violences entraînantparfois des blessés graves voire des pertes envies humaines. Une violence qui n’épargne per-sonne, ni les pratiquants, ni les supporters, ni lesinstallations sportives ni les biens publics ouprivés. Le fait que cette violence ait fait l’objetd’un Conseil interministériel est indicateur del’ampleur du phénomène.

Des interférences multiples Un Mouvement social aussi important que leNavétane ne peut manquer de susciter des tenta-tions liées à des considérations extra-sportivestant de la part de ses propres militants que d’ac-teurs qui lui sont étrangers. C’est ce qui permet àd’aucuns d’affirmer que les problèmes duNavétane ne sont pas que sportifs. En effet, lemouvement mobilise une population de 4 à 5 mil-lions d’habitants de toutes les couches socialeset à laquelle les forces sociales (organisées ounon) ne sont pas insensibles. Quel que soit lecrédit qu’on peut accorder à pareille interpréta-tion, il demeure que la seule considération quiimporte est la prise en compte des finalités etprincipes : des cadres réglementaires et une ligned’action qui fondent le mouvement. Mais mêmeinscrit dans cette perspective, il faut tenir comptedu contexte nouveau environnant le sport engénéral et le Mouvement Navétane en particulier.

LE MOUVEMENT NAVETANES AU SENEGAL

De la réforme de 1969 aux profondes mutations

YMbaye Jacques DIOP & Amédine SY

Navétane. Un mot qui, à lui seul, résume tout un esprit. La combativité, le cou-rage et l’endurance sont sans doute les maîtres mots de cette activité devacances qui regroupe des milliers de jeunes autour de l’idéal du sport. Eneffet, pendant plus de trois mois, les jeunes s’activent à défendre les cou-leurs de leurs quartiers. Une passion inexplicable qui pousse même les ama-teurs de football à se rendre au stade pour supporter leurs ASC. Avec leNavétane, la passion du ballon rond a fini de prendre le dessus sur tout autreactivité de vacances. Cet engouement autour du football s’explique sans doute

par la proximité. Car les joueurs du Navétane s’identifient très souvent àleurs quartiers. D’ailleurs, certains observateurs avertis estiment que leNavétane constitue un phénomène social qui doit faire l’objet d’une étude,dans la mesure où aucune activité ne peut faire l’unanimité autour du quartier,excepté ce mouvement. Les férus de navétane préfèrent ce Championnatpopulaire au Championnat national qui pourtant est plus professionnel etmieux organisé.

Le cancer du mouvement navétane est sans nuldoute le mercenariat. En effet, avec cephénomène qui prend de l’ampleur, l’esprit dunavétane qui était de faire jouer les jeunes duquartier dans l’équipe pendant les vacances estde plus en plus dénaturé. Au niveau des Asc dela capitale, les jeunes du quartier sont souventlaissés en rade au profit de mercenaires recrutéslors du mercato. Une situation dénoncée par leprésident de la Zone 2, Boubacar Kandji dit Papis.«Maintenant il y a des Asc qui déboursent plus

de 500 000 francs, achètent des chaussures pourrecruter des mercenaires. Il arrive même que desdirigeants achètent des scooters à des joueurspour qu’ils viennent jouer. Ce qui est devenu unphénomène récurrent et très dangereux pour lemouvement, si bien que l’esprit de départ estbiaisé. Le Navétane, c’est l’animation du quartieravec les acteurs du quartier, que ça soit au niveaudu football, du théâtre etc. Mais actuellement onvoit des Asc qui ont 18 joueurs qui n’habitent pas

dans le quartier et chacun prend son taxi à la findu match. Cela dénature la fonction originelle dumouvement navétane. On peut chercherquelques éléments pour renforcer son équipe.Toutefois, une équipe navétane doit avoir uneidentité avec les joueurs qui habitent le quartier»,souligne Boubacar Kandji. Un tel phénomène ne se limite pas seulement àDakar. Il existe dans les régions et même les vil-lages. C’est le cas de l’Asc Nguiguelakh de lazone 7 de Saint-Louis. «Nous sommes confron-tés à ce problème de mercenaires. Au sein denotre Asc Nguiguelakh, sur les onze joueurs titu-laires, cinq ou six éléments sont des mercenairesqui nous coûtent beaucoup d’argent. Mais cettesituation s’explique par le manque de joueurs auniveau local. Une raison qui a poussé lesdirigeants à faire appel à des joueurs en prove-nance d’autres horizons à qui l’on paie de l’argent.Ce qui divise souvent certains dirigeants qui sonttoujours en désaccord avec ces pratiques quidénaturent le Navétane».

YAmédine SY

Grande figure du Mouvement Navétane, l’AscKhandalou de Reubeuss a tout gagné. De lacoupe zonale à la coupe nationale en passant parcelles départementale et régionale, cette ASC quiest nichée entre la ville et la Médina a fait du navé-tane une seconde religion.Un tour dans le fief de Khandalou , 24 heuresaprès la victoire qui leur vaut d’occuper le fauteuilde leader du groupe, nous réconforte davantagedans notre idée. Chez la famille Coulibaly, ausiège de Cantara, grand-place des têtes pen-santes du club, on discute calmement. Trèsdétendu, l’entraîneur Abdou Coulibaly se félicite :«C’est une victoire qui nous met en confiancepour la suite. On est premier et un nul nous suffitsur les deux matchs qui restent pour nous qualifi-er en quart». A quelques encablures de là, l’am-biance change. Par contre au cinéma Corona,célèbre par le passé, le débat fait rage entre sup-porters des deux camps. Mohamed, féru deDiamono, joue les trouble-fêtes en plein quartierReubeuss. Mouhamadou Bâ, tee-shirt à l’effigiede «Khandalou de Reubeuss», bien visible en car-actères rouges, donne le la. «Khandalou vient deressusciter. On les a cueillis alors qu’ils menaientun but à zéro» se glorifie-t-il. «Comment pouviez-vous ne pas nous battre avec tous les xons(l’arsenal mystique) que vous avez déployés».

Concernant le but litigieux que l’arbitre leur auraitaccordé, Mame Abdou assène «Buñu sonàlwaay, l’arbitre est le maître du jeu. S’il dit qu’il y abut, alors il y a but». «C’est sûr que l’arbitre etnotre gardien n’y ont vu que du feu tellement vousles avez ‘travaillés’» martèle coup sur coup lesupporter de l’équipe de la commune de Plateau.La page Diamono tournée, Khandalou attend depied ferme Kusum, le frère ennemi. «AvecDiamono, une défaite pouvait passer mais contreKusum, jamais», prévient avec force un support-er qui garde encore les stigmates du derby desamedi dernier. «Khandalou s’est réveillé, c’estfini ; maintenant, on ne laissera plus la politiquedistraire l’équipe avec cette victoire, on a comprisque seule l’union fait la force et on est plus quejamais derrière l’équipe». Cette fois-ci, ils doiventmobiliser la sécurité nécessaire pour parer à tousles coups. Khandalou / Kusum est un vrai derby,de grâce, sécurité bi dafa wara màt» dit Youssou.Mame Abdou renchérit : «c’est juste le temps dunavétane parce qu’on ne peut pas vouloir lamême chose et faire ami-ami, et puis la violencene s’arrête qu’au stade pour nous, mais quand onvient nous provoquer dans notre fief, alors là, çava chauffer». Mais pour le moment, à Reubeuss,on savoure la victoire en espérant reconquérir letitre zonal pour d’autres grands défis. AvecKhandalou, c’est toujours du rouge vif et très vif.

KHANDALOU DE REUBEUSS

Le Navétane, une religion dans le quartierYDié BA (Stagiaire)

PROFESSIONNALISATION DU NAVETANE

Quand le mercenariat dicte sa loi

Rude bataille sur lapelouse d’Iba Mar Diop

HHHHiiiissssttttoooorrrriiiiqqqquuuueeeeHHHHiiiissssttttoooorrrriiiiqqqquuuueeee

GGGGrrrraaaannnndddd ééééccccaaaarrrrttttGGGGrrrraaaannnndddd ééééccccaaaarrrrtttt

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15Dossier sports

LE POPULAIRE - Quotidien d’informations de proximité - N° 3232 - Mardi 31 Août 2010

Président, vous avez été porté à la têtede la structure en 2008, quel bilan tirez-vous de vos deux ans à la tête del’Orcav de Dakar ?Comme vous le savez, à l'issue de la dernièreassemblée générale de l'Oncav, Amadou Kanea été porté à la tête de l'organisme national,étant son second, j'ai été élu président del'Orcav, donc depuis 2008, nous avons été éluprésident à la tête de l'Organisme régional decoordination des activités de vacances. La pre-mière année a été une année de transition etnous avons juste géré le programme que nousavions établi ensemble, c'est-à-dire terminer laLigue des champions et organiser des phasesrégionales. Mais il faut noter que l'année 2008a connu un prolongement jusqu'à février 2009 ;alors, l'année dernière, nous avons, au sortir duConseil interministériel sur les Navétanes, étéinterpellés sur deux aspects : la durée du

Championnat national populaire, les cas de vio-lence. Le Comité directeur de l'Orcav de Dakars'est réuni et a analysé l'appel des autorités.C'est ainsi que nous avions fixé un calendrieravec des deadlines. Par exemple, l'an dernier,nous avions terminé notre championnat au moisde décembre, contrairement à 2008. Les casde violence ont également connu un recul.Nous avons contribué à la relance du théâtre.Donc, voilà ce que nous avons fait l'annéedernière, c'est-à-dire tenir dans les délais unChampionnat régional, une Ligue des champi-ons et organiser un séminaire atelier sur lethéâtre. Heureusement, nous avons été suivispar les Odcav car ils ont tous respecté lesdates retenues par l'Organisme régional decoordination des activités de vacances. Dupoint de vue de la violence également, nous enavons noté à Ouakam, mais, immédiatement, leprésident de l'Orcav a réagi, il en est de mêmeà Rufisque. Donc tous les cas de violencerecensés l'année dernière ont fait l'objet desanctions. Nous nous en réjouissons, comparéaux autres années.

Mais récemment il y a eu le matchKhandalou-Diamono émaillé d’incidents.À votre niveau, quelles solutionscomptez-vous prendre pour combattrece fléau ?Nous avons toujours appliqué les mêmes méth-odes, c'est-à-dire la sensibilisation auprès desAsc pour que dirigeants et supporters sachentque le football est un jeu. Quand on dit jeu, celaentraîne un plaisir. Alors il appartient maintenantaux Asc, aux Zones, aux Odcav, à l'Orcav et àl'Oncav de continuer la sensibilisation, mais touten restant fermes dans l'application des dispo-sitions réglementaires parce que lorsqu'unestructure organise une compétition, il y a desdispositions à prendre et je sais que la Zone 1a rempli toutes ces dispositions liées au serviced'ordre. Maintenant, il faut noter que depuis ledébut du championnat, nous avons des diffi-

cultés. Le service d'ordre coûte excessivementcher, alors nous en appelons aux autorités pourqu'on revienne à l'ancien décret qui était moinscher parce que si les charges sont élevés, celava se jouer également sur les quotes-parts queles Asc vont recevoir. Alors nous demandonsaux structures de continuer la sensibilisationauprès des Asc mais également d'être fermesface aux Asc fauteurs de troubles. Là encore,nous faisons un appel aux autorités pour qu'onnous aide à diminuer les charges liées à la miseà disposition du service d'ordre parce si c'estmoins cher, on va demander le maximum possi-ble, par contre, si le taux reste élevé commeaujourd'hui avec le décret que nous appliquons,il va de soi que les zones auront du mal à avoirle maximum possible de service d'ordre.

Le mouvement Navétanes a beaucoupcontribué au social, est-ce à dire qu’il aaussi un impact auprès des populationset des quartiers ?Le mouvement Navétane est devenu commevous le savez un phénomène social parce quelorsque l'Asc joue un match, tout le quartier semobilise donc, c'est une réalité sociale. On leconstate aujourd'hui, c'est le seul vecteur quimobilise autant de personnes à l'intérieur d'unquartier. En analysant ce phénomène, on s'estdit qu'il est temps qu'on donne à ce mouvementune nouvelle orientation, ce qu'on appelle auniveau de Dakar, les Asc de la troisièmegénération parce que cette énergie que l'ondéploie, chaque année sur le football, a montréses capacités, sa réussite. Tout le monde saitque le mouvement Navétanes a de grandescapacités de mobilisation, d'organisation maissurtout sur le football. Mais aujourd'hui, il esttemps qu'on réoriente cette capacité. Alors,c'est dans ce cadre que nous avons organisé,les 13 et 14 août, un séminaire avec le soutiendu Dage du Secrétariat de la présidence de laRépublique sur «Quels contenus pour les Ascde la troisième génération ?» et nous avonsréfléchi sur quatre thèmes. Le premier porté surrôle et place des Asc dans les stratégies dedéveloppement local, le second aspect, c'est lecadre juridique et management des Asc. Nousavons réfléchi également sur leadership et tech-niques de communication. Quand on parleégalement de leader, on pense à la communica-tion. Le quatrième thème portait sur le manage-ment des projets, comment édifier un projet ?

Comment gérer un projet ? Et comment, égale-ment, évaluer un projet ? Tous ces thèmes ontété très bien développés par les présidents desdifférents Odcav, le président de l'Orcav et levice-président de l'Orcav chargé de la formationet de la communication et le travail a été trèsbien apprécié. Aujourd'hui, nous pensons quece phénomène social doit pouvoir être réorien-té vers des activités de développementséconomiques et sociales et dans ce cadre, ilétait quand même bon que, théoriquement, lesAsc soient armées.

Créée vers les années 90, l’Organisation desjeunes filles communément appelée Ojf com-mence à jouer sa partition dans le mouvementNavétanes. Aujourd’hui, la présence des fillesest devenue visible au niveau de l’organisation.Mais cette structure ne sert que de décorcomme soutenue par certaines de ses mem-bres.Même si elles n’ont pas encore le pouvoir dedécider, les femmes participent activement àl’activité, selon le président de la Zone 2. «Ons’était rendu compte que le Navétane était l’a-panage des garçons et pour briser cela, nousavons décidé de demander aux Asc d’envoyerchacune une femme dans un premier tempspour pouvoir essayer de juguler cephénomène. Nous avons vécu l’expérienced’une Ojf par Asc et cela s’est bien passé ;ensuite le nombre est passé de une à deuxpuis trois jeunes filles par Asc», informeBoubacar Kandji. Il poursuit : «Ces jeunes fillesparticipent dans la vie des commissions ;d’ailleurs, toutes les commissions de la Zonecomptent au moins deux à trois Ojf. Elles par-ticipent à l’élaboration des programmes endonnant leur point de vue. Mais ces jeunesfilles n’ont pas encore de voix délibérative auniveau du Comité directeur, car nous sommesrégis par un règlement et nous ne pouvonspas passer outre et les jeunes filles ne sontpas des membres élus dans le Cd.Cependant, elles participent quand même àtout ce que nous faisons. D’ailleurs, l’annéedernière, on avait organisé un grand séminairede renforcement de capacités pour elles, cetteannée aussi, nous avons prévu de le faire, carnous voulons tout faire pour permettre à cesjeunes filles de réclamer leurs place en tantque délégué plein au niveau des Asc et desinstances», indique-t-il. Pourtant, ces jeunes filles peuvent jouer desrôles en assumant des postes de responsabil-ité, mais cela pose problème, car elles ne vien-nent pas par le circuit régulier d’une assem-blée générale. «Pour l’Odcav, c’est un prob-lème. La vraie bataille, c’est qu’elles puissentintégrer les instances pour faire partie desdécideurs, sinon elles ne vont servir que pourle décor ou le protocole des finales. Ce quiamène souvent des frustrations. Au niveau dela Zone 2, les gens n’ont aucune considérationpour nous et l’on ne nous associe à rien. Nousne sommes là que pour jouer les plénipotenti-aires et il n’y a pas de parité ici», peste FatouSarr Diop. L’une des trois représentantes del’Asc Jappo de dire : «Nous sommes là pourregarder les matches et retourner à la maison.Nous ne sommes pas associées, maiscomme nous aimons le football, nous sommestoujours présentes chaque fois que notre zoneorganise. D’ailleurs, moi je regarde les match-es dans toutes les zones, car je suis une pas-sionnée de foot ; pourtant, j’étais membre dela commission sportive en même tant quedeux autres filles, mais on nous a écartées decette commission cette année sans raison»,fait remarquer celle qui fréquente le mouve-ment depuis 12 ans.

KHALIFA DIAKHATÉ, PRÉSIDENT DE L’ORCAV DE DAKAR

«Nous demandons aux structures d’être fermes avec les Asc fauteurs de troubles»

ORGANISATION DES JEUNES FILLES

Une structure laissée pourcompte par les hommes

YAmédine SY

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MOULAYE IDRISS DIOUF, ANCIEN PRESIDENT DE L'ONCAV

Le prototype de dirigeant au service de son quartierDes responsables ont marqué l'histoiredu Mouvement Navétane. D'autres diri-geants ont contribué à le façonnerdurablement. Et Moulaye Idriss Diouffait partie de cette seconde race qui faitdu sport de masse une école de quar-tier.

Ancien avant-centre de l'équipe de football desEspoirs de Dakar et du Jaraaf (années 70),Moulaye Idriss Diouf (60 ans) a gravi les échelonsde l'administration centrale du Navétane. Aprèsavoir réussi le grand chelem avec Jaon(Jeunesse amicale de Ouagou Niayes) de laZone 3 de l'Odcav de Dakar, il a intégré la struc-ture dirigeante de son équipe de quartier, en qual-ité de membre du Comité directeur. Il revenaittout fraîchement de la France où il suivait desétudes supérieures, à Paris I et Paris VIII. Une for-mation sanctionnée par une maîtrise en Sciencesappliquées au travail et en Sciences del'Education ainsi que d'un Dea en Sociologie.A force d'apprendre, il hérite de la Commissionsportive de Jaon, en 1985. Le chemin est ainsibalisé pour de plus grandes responsabilités. Carl'année suivante, ses pairs du quartier lui confientla présidence de l'Asc. Ce qui lui confère des out-ils pour présider cumulativement aux destinéesde l'Odcav et de l'Orcav de Dakar (1985) et del'Oncav (1986-1989).Si Moulaye Idriss a pu piloter avec aisance les

grands dossiers du National populaire, c'estparce qu'il a été très tôt piqué par le virus duNavétane. «Le Navétane, c'est ma vie. J'ai étévictime de la géographie. Car, je suis né à l'av-enue Malick Sy près du Parc municipal desSports, qui était le théâtre du football de l'Aof, àl'époque. J'ai fait mes humanités à l'Ecole desChamps de courses. Et c'est un de mes grandsfrères, Cheikh Tidiane Diouf, un ancien foot-balleur, judoka, boxeur et athlète, qui m'a passé le

virus. En même temps, il était le promoteur etorganisateur des matches de navétane. Tous lesmatins, j'assurais le secrétariat à la maison etencaissais les droits d'affiliation. J'ai donc grandiavec le virus», raconte-t-il.Même appelé à d'autres fonctions, l'anciendirecteur en même temps directeur sportif de laPiscine olympique (2003-2004) et directeur desSports de la ville de Dakar (2002-2009), n'ajamais coupé le pont avec Jaon. «Je vis leNavétane comme je vis le sport en général. Onne peut pas avoir des ambitions pour son pays sion ne fait pas ?uvre d'utilité publique pour sonquartier. Chaque Sénégalais doit se battre pour lasurvie du Mouvement Navétane», indique M.Diouf qui avait prédit lors des Etats généraux duSports, en 1987, que «le Navétane serait au fir-mament du football sénégalais».Certes, des taches noires comme la violencesalissent l'image du Navétane, mais MoulayeIdriss reste son avocat. «La vision est différente,mais je connais le Navétane comme un mouve-ment social. C'est un équilibre entre plusieurscatégories de personnes gravitant autour d'uneAsc, qui permet à différentes personnes de dia-loguer (...). La violence s'est introduite dans leNavétane en 1989, après les événementsdouloureux entre le Sénégal et la Mauritanie. DesSénégalais ont pourchassé d'autres ethnies dansl'illégalité et l'impunité», se défend le consultantau Cabinet d'analyse et d'intervention soci-ologique (Cadis) et enseignant à l'Isec.

YYoussouph BADJI

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YPropos recueillis par Mbaye Jacques DIOP & Dié BA (Stagiaire)

Président de l’Organisme régional de coordination des activités de vacances dela région de Dakar, Khalifa Diakhaté, qui gère aujourd’hui 570 Asc réparties en43 zones et 4 Odcav, revient sur la feuille de route de sa structure tout en dres-sant le bilan de son mandat. Toutefois, il n’a pas manqué de revenir sur cer-tains aspects qui perturbent le bon déroulement du Navétane, notamment cetteviolence qu’il n’hésite pas à condamner tout en restant ferme sur les sanctions.Entretien

16Sports

LE POPULAIRE - Quotidien d’informations de proximité - N° 3232 - Mardi 31 Août 2010

Le compte à rebours a commencé pour les«Lions» qui préparent l'expédition deLubumbashi, où ils rencontrent les «Simba»de la RD Congo, le 5 septembre prochain. Al'exception de cinq joueurs, Mamadou Niang,Issiar Dia, Boukhary Dramé, Jackson Mendyet Pape Malickou Diakhaté, tous les autresjoueurs du groupe ont pris part au premiergalop d'entraînement. Si Boukhary Dramé,Mamadou Niang et Issiar Dramé sont arrivésaprès la séance, il reste que MalickouDiakhaté et Jackson Mendy ne sont pasencore à l'hôtel de regroupement de l'équipe.Le premier nommé est autorisé à s'absenterafin de s'occuper de son problème de trans-fert à Lyon (voir par ailleurs) tandis que lesecond jouait, hier, avec son nouveau clubGrenoble.Par contre, même s'il est présent avec legroupe, le nouvel attaquant de Blackburn,Mame Biram Diouf, a été ménagé pour cetteséance basée sur la récupération. «Nousavons axé le travail sur la récupération. C'estparce que la plupart des joueurs ont évoluéavec leurs clubs, le week-end. On a fait unfooting de 10 minutes pour faciliter larégénération. Nous avons enchaîné avecbeaucoup d'exercices d'assouplissement,des étirements et des exercices ludiquessous forme de jeu. C'est après qu'on est alléfaire le tennis ballon sous forme de compéti-tion avec six équipes. Le tournoi a été rem-porté par l'équipe 'Bul Faale' (SouleymaneCamara, Alpha Bâ et Bouna Coundoul) vain-queur en finale de 'Thaïn Boys' par 13 à 11»,confie le coach adjoint Ablaye Sarr.En outre, le technicien affirme que «l'am-biance est bonne et qu'il y a toujours un bonétat d'esprit. Le travail reprend aujourd’hui

mardi avec tout le groupe au complet où deuxséances d'entraînement sont programmés, lematin à 9h30 et l'après-midi à 17 heures».

YYoussouph BADJI

L'équipe nationale de football a démarré la préparation de son match du 5septembre contre la Rd Congo, hier, à Paris. Mame Biram Diouf a étéménagé pour la première séance à laquelle Pape Malickou Diakhaté etJackson Mendy ont brillé par leur absence.

FOOT : PRÉPARATION DU MATCH RDC-SÉNÉGAL DU 5 SEPTEMBRE

Mame Biram Diouf ménagé, Malickou et Jackson absents

Le verdict du combat entre Modou Lôet Baye Mandione du 8 août dernier aété rendu par le Comité national degestion de lutte. Le procès-verbalconfirmant la victoire de Modou Lô aété remis hier matin au siège du Cngaux deux managers Bassirou Babou,représentant Modou Lô et MbayeDiagne pour Baye Mandione, en pré-sence de Ndiamé Diop, Directeuradministratif du Cng.

On avait soutenu que le verdict final suite aurecours déposé par Baye Mandione allait fairejaser. Cela s’est confirmé, hier, après que lesdeux managers ont reçu chacun le procès-verbalnotifiant la décision de l’équipe du Dr AliouneSarr confirmant la victoire de Modou Lô. Si ducôté de Bassirou Babou, manager de ModouLô, cette décision ne surprend guère, c’est loind’être le cas pour le père du lutteur BayeMandione qui s’est dit très surpris d’une telledécision. «Je savais que le Cng allait confirmer la victoirede mon poulain, raison pour laquelle je ne me fai-sais aucun souci sur les rumeurs. Nous avonsmême oublié que nous avions rencontré BayeMandione, car nous nous projetons versd’autres échéances et nous scrutons l’avenir carce combat est derrière nous», soutient BassirouBabou, le manage de Modou Lô. Lui emboîtantle pas, Ibou Lô, le frangin de Modou Lô, de dire :«j’étais persuadé que le Cng allait confirmer leverdict car quand on revoit le film du combat, onse rend compte que Modou Lô n’avait pas lesquatre appuis au sol. Et le Cng a bien fait de con-firmer notre victoire qui ne fait nullement l’effetd’une surprise. Maintenant, notre souhait est decontinuer sur cette lancée tout en attendant lespropositions des promoteurs. Mais nousvoulons au moins trois combats par saison, dansla mesure du possible». Du côté de Baye Mandione, c’est la grandedéception. Le père du lutteur, Baye AbdoulayeFall, que nous avons joint au téléphone, se dittrès déçu de la décision du Cng qu’il juge anor-male et partiale. Baye Mandione le lutteur et sonmanager Mbaye Diop ont été injoignables. Maisdes sources soutiennent que le lutteur deThiaroye compte faire appel auprès du Cng pourcasser le verdict. Mais le moins que l’on puissedire, le verdict confirmé du Comité national degestion est un désaveu pour tous ceux quiavaient démenti l’information rapportée en sontemps par «Sunu Lamb», premier journal à don-ner la nouvelle. En tout cas, nos confrèresavaient vu juste.

VERDICT COMBAT MODOU LÔ-BAYE MANDIONE

Le camp de Modou Lôjubile celui de BayeMandione surpris

YMbaye Jacques DIOP

Le championnat national 2 s’est arrê-té après seulement deux journées. Lafaute aux arbitres qui ont boycottéles compétitions pour n’avoir pas étéservis sur les 165 millions offerts parWade à la famille du basket

Les arbitres de basket-ball ont mis à exécutionleur menace brandie suite à l’affaire MbayeGuèye. Les arbitres ne comprennent toujourspas pourquoi l’arbitre Mbaye Guèye n’a pasété pris en compte lors de l’attribution desrécompenses après la qualification des«Lions» à l’issue du Tournoi de la Zone 2. Il fautrappeler que le chef de l’État avait offert 2 mil-lions à chaque joueur ainsi qu’à chaque mem-bre de l’encadrement technique, médical et

administratif. Mais, à l’heure du partage, l’arbi-tre Mbaye Guèye qui faisait partie de la déléga-tion officielle a été une nouvelle fois oublié.Ainsi, voulant marquer le coup, les arbitres ontdécidé de boycotter les compétitions du cham-pionnat de deuxième division qui devait repren-dre ses droits le week-end dernier après unecourte pause, due à l’organisation du Tournoide la Zone 2 et du camp de basket WithoutBorders. Une pause qui risque d’être pro-longée, surtout que les arbitres ont pris la déci-sion de ne fléchir à aucun moment sur leurdécision de ne revenir sur les parquets que sile cas de l’arbitre Mbaye Guèye est réglé,même si des bonnes volontés sont en train detenter la médiation pour trouver une solution.«Ce week-end, les rencontres qu’on avait pro-grammées à Dakar ont été finalementreportées car nous avons mis nos menaces de

boycott à exécution. Nous voulons régler ceproblème sur les récompenses une bonne foispour toutes, car nous ne pouvons pas contin-uer â être les dindons de la farce et nous allonsmaintenir notre mot d’ordre pour se faireentendre et respecter. Il y a certes de bonnesvolontés qui s’activent pour nous faire revenir àde meilleurs sentiments, mais nous ne pou-vons pas officier tant que le problème n’est pasréglé. Mais jusqu'à présent aucun responsablede la Fédération n’est venu vers nous. Donc jene vois pas pourquoi on doit surseoir à notremouvement», peste le président de laCommission fédérale des arbitres, marqueurset chronométreurs, Pape Banda Ndiaye, quenous avons joint depuis Saint-Louis. Le moinsque l’on puisse dire est que la suite de la com-pétition du championnat national 2 restehypothéquée.

BASKET : ZAPPÉS LORS DU PARTAGE DES RÉCOMPENSES

Les arbitres rangent les sifflets et bloquent le championnat D2

YAmédine SY

La fraude sur l'âge, le mode de règle-ment des litiges sportifs...sont entreautres les questions sur lesquellesont planché les auteurs de l’ouvrage«Les grands défis du football africain(Les dessous d'un système)» dont lacérémonie de dédicace a eu lieusamedi à la librairie Clairafrique del’Ucad.

Au lendemain de la Coupe du Monde organ-isée pour la première fois en terre africaine,des auteurs, professeurs à l'Université CheikhAnta Diop, des avocats et journalistes ont pub-lié «Les grands défis du football africain (Lesdessous d'un système)». À ce propos,Mamadou Diafara Dabo, journaliste sportif,précise : «Les Africains ne présentaient pas lesgaranties par rapport à l'entendement desEuropéens, mais après la Coupe du Monde, cegrand défi a été relevé. La Coupe du Mondeétant finie, les défis sont toujours là, c'est-à-

dire les problèmes qui gangrènent le footballafricain. La fraude sur l'âge, par exemple, estun défi majeur que la Coupe du Monde n'a pasréussi à régler, la question des infrastructuressur l'ensemble du continent, le financementdes mouvements associatifs, ne le sont pasaussi. On se rend compte qu'il est bon quel'Afrique ait organisé la Coupe du monde mais,il est également bon de lever le voile sur lesdéfis du football africain». Sur le choix du titre,le professeur Abdoulaye Sakho de dire : «on ajuste voulu montrer que le Football est un sys-tème, et pourquoi cela ne réussit pas enAfrique. Ce sont ces dessous qu'on a voulumontrer, surtout concernant la gestion du foot-ball, la fraude sur l'âge des joueurs, les possi-bilités de management des grands événe-ments, un certain nombre de choses qui fontqu’aujourd'hui, on parle de dessous». Par rapport au football sénégalais plombé parla question du financement, les auteurs ontdonné le modèle du Championnat profession-nel sud-africain, algérien, marocain. «Ceschampionnats ont pu trouver un financement. Il

faut voir comment on pourrait reproduire celaau Sénégal où le problème est récurent», dixitSeydou Diagne, avocat à la Cour. Le livre, ini-tié huit mois avant Afrique du Sud 2010, a poséle problème du règlement des litiges sportifsdans les pays africains, notamment la stabilitécontractuelle. Ils ont mis en exergue les cas deBayal Sall, Tony Silva et Pape MalickouDiakhaté. En ce qui concerne l'absence desarbitres africains au niveau du tribunal arbitraldu Sport, les auteurs n’ont pas manqué de ledéplorer et se disent tous désolés. «Sur les279 arbitres du bureau arbitral, 29 sontafricains et aucun n'est associé aux prises dedécision. Il faudrait que les arbitres africainssoient associés aux prises de décisions etqu’on puisse créer en Afrique, un tribunaldécentralisé qui permettra aux clubs africainsqui ont des problèmes de financement de lesrégler directement, ici», soutiennent-ils.Comme solution à la fraude sur l’âge, parexemple, on peut trouver la solution à la mairiepar un meilleur suivi du fichier d'état-civil», ainsiqu’il est mentionné dans le livre.

LIVRE SUR LES GRANDS DEFIS DU FOOTBALL AFRICAIN

Les auteurs donnent des pistes de réflexion

YDié BA (Stagiaire)

L'Olympique Lyonnais a annoncé dans lanuit de lundi à mardi avoir trouvé un accordavec le Dynamo Kiev pour le prêt jusqu'à lafin de la saison du défenseur central PapeMalickou Diakhaté (26 ans, 18 matchs et 1but en Ligue 1 en 2009/2010). Après avoirdéjà été prêté à l'ennemi Vert la saisonpassée, l'international sénégalais révélé par

Nancy (2001-2007) revient en France par lagrande porte. Il sera présenté dès ce mardimatin à 10h, précise le communiqué de l'OL.Lyon aura donc attendu le dernier jour dumercato pour renforcer une défensedécimée par les blessures à répétition et lesdéparts non remplacés.

(Maxifoot)

TRANSFERT

Malickou Diakhaté débarque à Lyon

Baye Mandione et soncamp surpris par la

décision du Cng

Les «Lions» ont commencé à affuter leurs armes