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Une publication mensuelle de KBC Banque & Assurance • Nr. 04 - 8 avril 2014 15 Sous la loupe 14 Sous la loupe 6 Stratégie 5 Vrai ou faux ? 2 Thème 12 Obligations en point de mire & Stratégie Accents APPROCHE FONDÉE SUR LE PORTEFEUILLE Investir dans les maisons de repos Un investissement à temps et de qualité Obligations des marchés émergents Vers un redressement durable L’Ukraine laisse les Bourses de marbre. Pensez à vos héritiers et désignez une œuvre caritative dans votre testament

Portefeuille 2014 04 fr

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Page 1: Portefeuille 2014 04 fr

Une publication mensuelle de KBC Banque & Assurance • Nr. 04 - 8 avril 2014

15 Sous la loupe

14 Sous la loupe

6 Stratégie

5 Vrai ou faux ?

2 Thème

12 Obligations en point de mire

&Stratégie AccentsAPPROCHE FONDÉE SUR LE PORTEFEUILLE

Investir dans les maisons de repos

Un investissement à temps et de qualité

Obligations des marchés émergents

Vers un redressement durable

L’Ukraine laisse les Bourses de marbre.

Pensez à vos héritiers et désignez une œuvre caritative

dans votre testament

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Thème

Stratégie & Accents

Pensez à vos héritiers et désignez une œuvre caritative

dans votre testamentAccents :

❯ Le legs en duo ou double legs est avanta-geux pour les héritiers tant fiscalement qu’ad-ministrativement.

❯ Un testament olo-graphe est possible, mais l’intervention d’un notaire est recomman-dée.

Vous n’avez pas d’enfants et vous pensez à l’avenir ? Des droits de succession astrono-miques ne sont peut-être pas le cadeau rêvé pour vos héritiers. Libre à vous de prendre les devants, ce qui ne signifie pas que vous deviez donner votre patrimoine sans réfléchir. En désignant une œuvre caritative dans votre testament - c’est-à-dire en établissant un legs en duo -, vous réduisez considérablement les droits de succession à payer par vos héritiers tout en soutenant financièrement un projet qui vous tient à cœur.

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3Stratégie & Accents

Thème

Léguer ses biens à une œuvre cari-tative

Un legs en duo classique vous permet de désigner une œuvre caritative en tant que légataire universel1 pour votre succession. L’œuvre caritative doit alors as-sumer une charge double, soit la charge de verser un legs particulier aux héritiers légaux ou désignés par voie testamentaire et la charge de supporter les droits de succession sur ce legs2. Les œuvres caritatives étant plus faiblement taxées en droits de succession, cette technique permet d’alléger sensiblement la pression fiscale totale sur l’héritage. Même après déduction de la part d’héritage léguée à l’œuvre caritative, les héritiers conserveront de ce fait un legs net plus im-portant. Le fait que l’œuvre caritative est instituée légataire universel et donc qu›elle prend à sa charge le règlement des droits de succession est un atout supplémentaire. Sur le plan administratif, il s’agit là d’un avantage pour les héritiers, qui ne doivent pas s’occuper de la vente des propriétés immobilières et des investissements. Après le règlement de la succes-sion, ils reçoivent simplement leur legs net de droits de succession sur leur compte.

Exemple : Sans legs en duoHugo lègue 200 000 EUR (en biens meubles et im-meubles) à ses quatre neveux, qui sont ses héritiers légaux, étant donné que son frère unique et ses deux parents sont déjà décédés. Si Hugo ne prévoit aucun arrangement, ses neveux devront payer des droits de succession très élevés en fonction de la Région où Hugo aura résidé le plus longtemps durant les cinq années précédant son décès.

Les neveux conserveront donc respectivement 90 000 EUR (200 000 EUR - 110 000 EUR) ou 132 500 EUR (200 000 EUR - 67 500 EUR).

1: Un légataire recueille en héritage les propriétés ou l’argent d’une personne décédée.

2: Disposition testamentaire par laquelle le testateur donne certains biens, droits, etc. à un légataire au moment de son décès.

Région flamande Région wallonne

75 000 eur x 45% = 33 750 eur 50 000 eur x 25% = 12 500 eur

50 000 eur x 55% = 27 500 eur 50 000 eur x 30% = 15 000 eur

75 000 eur x 65% = 48 750 eur 100 000 eur x 40%= 40 000 eur

Total = 110 000 eur Total = 67 500 eur

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4 Stratégie & Accents

Thème

Avec legs en duoHugo lègue 200 000 EUR à une œuvre caritative par un legs en duo rédigé devant notaire. À charge pour celle-ci de transférer 120 000 EUR (Région flamande) ou 145 000 EUR (Région wallonne) à ses quatre ne-veux ainsi que celle de payer la totalité des droits de succession.

Les droits de succession s’élèvent pour ce montage à respectivement 65 300 EUR et 49 350 EUR. En ré-digeant un legs en duo, Hugo permet à ses neveux de recevoir davantage (respectivement 120 000 EUR au lieu de 90 000 EUR et 145 000 au lieu de 132 500 EUR) que dans le cas où il ne prend pas d’ar-rangement. L’œuvre caritative conserve elle aussi un montant net (respectivement (80 000 EUR - 65 300 EUR) = 14 700 EUR et (55 000 EUR - 49 350 EUR) = 5 656 EUR). Les droits de succession élevés pour les héritiers sont partiellement évités en ajoutant une œuvre caritative taxée à un tarif de succession réduit à son testament : 8,5% en Région flamande et 7% en Région wallonne. En Région bruxelloise, un legs en duo est également intéressant, mais l’avantage est moindre étant donné qu’une œuvre caritative y est taxée à 25% (12,5% dans certaines conditions).

Notaire

Bien qu’un legs en duo olographe, daté et signé, ait la même valeur qu’un legs en duo notarié, l’intervention du notaire est recommandée. Celui-ci pourra vous fournir la liste des œuvres caritatives et vous informe-ra des scénarios alternatifs à prévoir. Qui hérite si l’un de vos héritiers désignés est prédécédé? Qu’advient-il de votre héritage si l’œuvre caritative a cessé d’exister au moment de votre décès? L’enregistrement de ce testament notarié dans le Registre Central des Tes-taments vous garantit également que vos dernières volontés seront retrouvées et réalisées.

Un legs en duo n’est pas définitif

Un legs en duo est une disposition que vous pouvez révoquer ou modifier à tout moment, par exemple si vous souhaitez ajouter ou supprimer un héritier, ou si avec le temps, votre choix se porte sur une œuvre ca-ritative différente ou supplémentaire. Le legs en duo permet en effet de désigner une ou plusieurs œuvres caritatives. Un testament est un choix pour l’avenir, mais le legs en duo ne vous dépossède pas de votre vivant, à l’inverse de la donation. La discrétion qui ca-ractérise un testament est un atout supplémentaire en matière de planning successoral.

Tout le monde y gagne

En optant pour un legs en duo, vous vous assurez en tant que testateur que vos héritiers ne devront pas payer de droits de succession car ceux-ci seront sup-portés par l’œuvre caritative. Vous faites en outre en sorte que le legs net augmente et en tant que tes-tateur3, vous veillez à ce qu’une part de votre suc-cession soutienne des causes scientifiques et sociales. Toutes les parties concernées sont donc gagnantes.

3: Défunt qui laisse un héritage

Région flamande Région wallonne

Calcul dans le chef de l’œuvre caritative

80 000 eur x 8,5% = 6 800 eur 55 000 eur x 7% = 3 850 eur

Calcul dans le chef des quatre neveux

75 000 eur x 45% = 33 750 eur 50 000 eur x 25% = 12 500 eur

45 000 eur x 55% = 24 750 eur 50 000 eur x 30% = 15 000 eur

45 000 eur x 40% = 18 000 eur

Total: 65 300 eur Total: 49 350 eur

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5Stratégie & Accents

Vrai ou faux ?L’Ukraine laisse les Bourses de marbre.

La crise ukrainienne n’a quasiment pas ébranlé les marchés financiers jusqu’à présent. Le prix du pétrole n’a dans l’ensemble pas bougé. Les prix des céréales, qui grimpaient déjà en raison des récoltes décevantes en Amérique latine, poursuivent leur ascension. L’euro tient la forme, mais le rouble subit de fortes pressions en raison de la fuite des capitaux de Russie. La prime de risque des obligations d’État des marchés émergents n’a dans l’ensemble pas été affectée, contrairement à celle de l’Ukraine.Les marchés financiers n’ont guère réagi car l’Ukraine ne pèse pas lourd dans la balance économique. Le pays se caractérise par une économie très fermée. Il entretient uniquement d’étroites relations économiques avec la Pologne. Les intérêts économiques de l’Occident en Ukraine sont inexistants, de sorte qu’aucun investissement occiden-tal n’est menacé. La principale menace aux yeux des marchés financiers réside dans une hausse notable des prix pétroliers et gaziers, qui minerait la croissance en Occident. La crise ukrainienne laissera les Bourses de marbre, tant que les prix pétroliers et gaziers n’augmenteront pas.

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6 Stratégie & Accents

StratégieVers un redressement durable

Accents :

❯ L’économie mondiale progresse de jour en jour sur la voie du redressement.

❯ L’Ukraine ne pèse pas lourd dans l’économie, pas plus que pour les investisseurs.

❯ Les taux obligataires ont quitté leur plan-cher.

Les actions sont devenues plus chères

Les marchés d’actions mondiaux ont plusieurs belles années à leur actif. Depuis la fin 2012, le S&P 500 américain a déjà grimpé de 30,4%, alors que la crois-sance des bénéfices des entreprises est restée limitée à 5,8%. En Europe, l’écart est tout aussi important. Le MSCI Europe a bondi de 20,2% depuis la fin 2012, alors que le bénéfice par action s’est contracté de 1,8%.Les actions affichent de ce fait une valorisation juste. Le niveau des indices d’actions est conforme à la croissance bénéficiaire escomptée. La croissance bénéficiaire attendue par les investisseurs n’est pas exagérée, mais les entreprises doivent parvenir à ré-aliser cette prévision en 2014. Si tel n’est pas le cas, les cours des actions auront trop anticipé la reprise conjoncturelle.

Les taux obligataires restent excep-tionnellement bas

La réduction des achats de soutien de la Banque cen-trale américaine (Fed) est à peu près le seul élément à avoir influencé les taux obligataires depuis mai 2013.Les investisseurs craignaient en effet que la Fed ne mène pas à bien cet exercice d’équilibre. La décision de réduire dès janvier 2014 le montant mensuel de ses achats de soutien (tapering) a levé l’incertitude. Le taux du marché a ainsi diminué de 0,35 point de pourcentage. Le taux du marché européen a suivi le mouvement, mais avec un peu de décalage.

Le regain d’optimisme conjoncturel réduit progres-sivement la demande d’obligations, valeurs refuges.

C’est pourquoi nous prévoyons tout au plus une lé-gère remontée des taux obligataires aux États-Unis et dans la zone euro. Nous pouvons enfin parler de nor-malisation. Les achats de soutien de la Fed font en ef-fet baisser le taux du marché. Les différentiels de taux d’intérêt - même entre les différents États membres européens - pourraient encore diminuer quelque peu, mais le recul sera limité. Le risque de voir les taux obli-gataires augmenter plus vite que selon nos prévisions est un peu plus important que la probabilité de les voir baisser.

La croissance économique s’appuie sur une base plus large

Les baromètres de la confiance des entrepreneurs annoncent presque partout dans le monde un re-gain d’optimisme conjoncturel. Aux États-Unis, la confiance a été ébranlée par les graves tempêtes hivernales de décembre 2013 et le froid extrême de janvier 2014. Bien que la croissance de l’économie américaine soit tirée à 70% par les dépenses des mé-nages, les investisseurs suivent de près l’évolution du marché du travail aux États-Unis.133 000 emplois ont en moyenne été créés ces six derniers mois (voir gra-

«It’s all about the economy». Au moment décisif, c’est à l’actualité économique que revient le dernier mot. Les investisseurs se montrent de plus en plus optimistes à l’égard de l’évolution conjoncturelle. Dans la dernière phase avant la haute conjoncture, les prévisions de croissance sont supérieures à la croissance tendancielle, ce qui est actuelle-ment le cas. Si cette croissance se prolonge pendant plusieurs trimestres, les économistes parlent de haute conjoncture. Dans ce contexte, la Banque centrale américaine réduit un peu plus chaque mois sa politique de relance, alors que la Banque centrale n’a pas encore abattu ses cartes.

Luk Van Heden

StrategistKBC Asset Management

Les baromètres de la confiance des entrepreneurs annoncent presque partout dans le monde un regain d’optimisme conjoncturel

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Emploi : la zone euro reste à la traîne

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03-04 03-05 03-06 03-07 03-08 03-09 03-10 03-11 03-12 03-13 03-14

États-Unis

Source: Datastream

UEM Japon

Stratégie & Accents

Stratégie

phique), alors qu’il en faut 200 000 par mois pour que la reprise devienne durable.

En Europe, la conjoncture a basculé. Une croissance de 1% représente en effet une amélioration par rap-port à une croissance de 0%. La croissance écono-mique paraît cependant plus faible qu’elle ne l’est réellement. La confiance des entrepreneurs allemands atteint le niveau élevé de 111 sur une échelle de 85 à 115 et la forte progression de la confiance des en-trepreneurs en Espagne et en Italie est prometteuse.

Les bénéfices des entreprises seront déterminants

Aux États-Unis, la croissance des bénéfices des en-treprises s’essouffle. Les anciens records ont été bat-tus. Le bénéfice des entreprises européennes accuse encore un important retard sur celui des entreprises américaines. En Europe, le bénéfice aurait progressé pour la première fois après six trimestres, sans qu’il ne soit cependant question d’une envolée bénéficiaire. Abstraction faite des secteurs financiers, la crois-sance se limite à 1-2%. Les bénéfices des banques européennes ont été comprimés par des provisions.

La Banque centrale européenne passe au crible leurs bilans de la fin 2013 afin de s’assurer de leur capacité de résistance. C’est pourquoi de nombreuses banques ont encore vite assaini leur bilan fin 2013 et constitué des provisions supplémentaires.

Pour 2014, les investisseurs tablent sur une croissance bénéficiaire de 9 à 10% tant aux États-Unis qu’en Europe, soit un niveau réalisable si la conjoncture mondiale est favorable, ainsi que nous le prévoyons. Le défi est plus important pour les entreprises euro-péennes. La croissance bénéficiaire des entreprises européennes conserve un important retard sur celle des entreprises américaines, ce qui s’explique large-ment par les éléments suivants :

•une évolution conjoncturelle divergente

•un cours de l’euro défavorable aux exportations

•la crise de l’euro qui comprime les résultats des banques

Heureusement, les bénéfices surprennent souvent fa-vorablement au moment d’un revirement conjonctu-rel. Or la conjoncture européenne est sortie de réces-sion et connaît une phase de redressement.

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8 Stratégie & Accents

StratégiePortefeuille

0 20 40 60 80 100

472825

15 38

38

67 26

40 15 5 2

5 2

37 55

Actions sansprotection du capital

Actions avecprotection du capital

Obligations

Immobilier

Placementsalternatifs

Cash

Très défensif

Défensif

Trèsdynamique

Dynamique

De nombreux arguments continuent de plaider en fa-veur des actions. Sur plusieurs cycles conjoncturels, le rendement total escompté d’un investissement en actions est nettement plus élevé que le rendement que l’on pourrait attendre des liquidités ou des obli-gations. Pour l’investisseur en quête de rendement, les alternatives sont en outre peu nombreuses. Les liquidités ne rapportent quasiment rien. À la moindre hausse des taux obligataires, la perte de cours en-gloutit le rendement courant.Le risque obligataire repose sur deux composantes : la part à revenu fixe des investissements en actions avec protection du capital et des investissements directs en obligations. Nous sommes prudents à l’égard des investissements directs en obligations car le taux du

marché est extrêmement bas actuellement. Il est vrai que nous ne craignons pas une forte hausse des taux obligataires à court terme, mais nous donnons malgré tout la préférence aux obligations dotées d’une durée résiduelle relativement courte. Nous abandonnons notre préférence marquée pour les obligations d’en-treprises, la prime pour le risque sur débiteurs étant devenue très faible. Notre quête de rendement nous incite à nous tourner vers les marchés émergents, qui offrent des taux nettement supérieurs à ceux des an-ciens pays industrialisés. Le portefeuille d’investissements ne peut abriter qu’une position en liquidités minimale. Nous la conservons afin de pouvoir nous engager ultérieure-ment à de meilleures conditions.

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9Stratégie & Accents

StratégieAccents dans le portefeuille

Dollar américain

Nous sommes optimistes à l’égard du dollar améri-cain. Le billet vert nous permet de nous couvrir contre d’éventuels rebondissements de la crise de l’euro, mais il a d’autres atouts. Tant que le cours de change USD/EUR dépasse 1,00-1,10, le dollar est sous-éva-lué. Plus de modération salariale et une meilleure évolution de la productivité aux États-Unis abaissent le cours d’équilibre à 0,90-1,00 USD par EUR. Mal-gré la reprise conjoncturelle en Europe, les prévisions de croissance y restent plus modestes qu’outre-At-lantique. La Banque centrale américaine troquera en outre avant la BCE sa politique de relance conjonc-turelle contre une politique restrictive. Le désaccord dans les rangs de la BCE génère une certaine lenteur. De plus, Mario Draghi s’opposera à l’appréciation de l’euro, qu’il dévaluera au besoin.

Petites actions de la zone euro

Nous ne sommes pas défavorables aux actions améri-caines. Les États-Unis sont le plus grand marché d’ac-tions au monde et nous surpondérons les actions. Nous croyons cependant au redressement de la crois-sance en Europe. Les signaux ne manquent d’ailleurs pas. Vu les dernières nouvelles conjoncturelles, la valorisation moins élevée n’est plus justifiée. La crise de l’euro n’est pas résolue, mais elle a disparu des écrans radar. En Europe, la récession européenne a engendré ces deux dernières années un retard bénéfi-ciaire de 25 à 30% sur les États-Unis. Le moment est venu pour un mouvement de rattrapage. Les actions européennes affichent une décote de 18% par rap-port aux valeurs américaines. Jusqu’il y a peu, cette décote se justifiait par une croissance bénéficiaire plus lente et des risques plus élevés. Les entreprises européennes au rayonnement international affichent une valorisation conforme à celle des sociétés amé-ricaines de même calibre et les sociétés axées sur le

marché européen sont nettement moins chères que leurs consœurs américaines. Or cette différence ne se justifie plus.

Articles de luxe

Les articles de luxe sont un segment du secteur de la consommation discrétionnaire dont font également partie la construction automobile, les médias et la distribution générale. Les marges bénéficiaires y sont nettement moins sous pression que dans les autres secteurs. Les producteurs d’articles de luxe sont beau-coup moins sensibles à la conjoncture qu’on ne le pense généralement et ils possèdent un important pouvoir de fixation des prix. La demande d’articles de luxe augmente en moyenne trois fois plus vite que le produit intérieur brut mondial. Le secteur abrite en outre de nombreuses entreprises européennes et l’ap-pétit du consommateur asiatique pour le luxe est un facteur important. En 2013, la lutte contre la corrup-tion en Chine a fait retomber la fièvre acheteuse des fonctionnaires, ce qui s’est répercuté sur la propen-sion pour le risque des investisseurs dans le luxe. Dans un contexte marqué par des bénéfices d’entreprises et des marges bénéficiaires en recul, un secteur aux marges stables et à la croissance bénéficiaire réputée sûre a toute sa place. La valorisation du secteur est devenue attrayante, la prime par rapport au marché d’actions au sens large étant nettement plus faible que la moyenne.

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10 Stratégie & Accents

StratégiePerspectives économiques

Perspectives économiquesUEM Royaume-Uni Etats-unis Japon

Croissance économiques(%)

Inflation (%)

Taux officiel (%) (*)

Taux à dix ans (%) (*)

Cours de change (**) 1 EUR = GBP 1 EUR = USD 1 EUR = JPY

17-03-2014

2013 -0,4 1,8 1,9 1,5

2014 1,2 2,5 2,7 1,6

2015 1,7 2,2 3,0 1,3

2013 1,3 2,6 1,5 0,4

2014 0,9 2,3 1,6 2,3

2015 1,3 2,1 2,1 1,8

17-03-2014 0,25 0,50 0,25 0,10

06-2014 0,25 0,50 0,25 0,10

09-2014 0,25 0,50 0,25 0,10

28-03-2014 1,55 2,73 2,71 0,61

06-2014 1,80 3,00 3,00 0,60

09-2014 2,00 3,20 3,20 0,70

28-03-2014 - 0,83 1,38 141,55

06-2014 - 0,82 1,35 143,10

09-2014 - 0,81 1,33 143,64

Page 11: Portefeuille 2014 04 fr

11Stratégie & Accents

StratégieSélection d’obligations

Notre sélection d’obligations(1)

Monnaie Emprunt Prix d’émis- sion ou cours

indicatif

Date du coupon

Rating Rendement (en %)

Score produit(*)

Marché primaire

Marché secondaire

(1) Voir note 2 en dernière page.(*) Score conçu pour comparer la sensibilité des différents produits d’épargne et d’investissement au risque. Il est exprimé sur une échelle de 1 à 7. Plus le score est élevé, plus le produit s’adresse à l’investisseur dynamique.

Au début 2014, la Banque centrale américaine a commencé à réduire l’ampleur de ses achats de titres de dette. Le ton est ainsi donné pour 2014. Nous prévoyons une nouvelle hausse des taux obligataires, tant aux États-Unis qu’en Europe. Il ne faut toutefois pas s’attendre à un rebond spectaculaire, car les banques centrales s’y opposeront. Même après sa remontée opérée en 2013, le taux allemand à dix ans n’excède pas encore l’inflation moyenne escomptée sur cette période. Cela ne signifie cependant pas que certains segments des marchés obligataires sont dénués d’attrait.

AUD KBC IFIMA NV 4,000% 2014-2018

101.500 16/04 A 3.590 4

EUR ABN AMRO BANK NV2,500% 2013-2023

100.250 29/11 A 2.470 3

NZD EIB4,750% 2014-2019

100.182 22/01 AAA 4.703 4

USD PETROBRAS GLOBAL FINANCE 4,875% 2014-2020

100.386 17/03 en 17/09

BBB 4.798 4

USD SHELL INTERNATIONAL FINANCE2,375% 2012-2022

95.006 21/02 en 21/08

AA 3.058 4

GBP NESTLE FINANCE INTL. LTD2,250% 2012-2023

93.660 30/11 AA 3.015 4

Page 12: Portefeuille 2014 04 fr

12 Stratégie & Accents

(1): voir aussi la note 2 à la dernière page

En point de mire obligations Obligations des marchés émergents

Accents

❯ Les taux plus élevés et les devises sous-éva-luées des marchés émergents offrent de meilleures perspectives que d’autres thèmes obligataires.

❯ Les obligations en dollar américain sont un peu plus sensibles à une hausse des taux aux États-Unis.

Les investisseurs redoutent que les pays accusant un important déficit de la balance courante (comme la Turquie, l’Indonésie et l’Afrique du Sud) n’éprouvent des difficultés à attirer suffisamment d’investisse-ments étrangers, rendus moins intéressants par la hausse des taux américains. Les obligations des mar-chés émergents se redressent depuis la fin janvier, bien que la crainte d’une escalade du conflit ukrainien ait provoqué une correction en mars.

La répartition est essentielle

Les investisseurs devraient s’intéresser davantage aux solides fondamentaux économiques de la plupart des marchés émergents (faible endettement, inflation limitée, croissance explosive,...). Ils se rendent d’ail-leurs compte que, malgré la hausse des taux amé-ricains, le pouvoir d’achat des portefeuilles d’inves-tissement n’est pas garanti vu la faiblesse des taux du marché en Occident. Les taux plus élevés et les devises sous-évaluées des marchés émergents offrent de meilleures perspectives que d’autres thèmes obli-gataires. Les obligations à haut rendement en devises étrangères restent dès lors une composante néces-saire du portefeuille obligataire. Parmi les obligations à haut rendement, nous optons pour une répartition très diversifiée, incluant des obligations d’Amérique latine, d’Europe centrale et d’Asie. Les investisseurs doivent toutefois savoir que ces marchés sont un peu plus volatils.

En monnaie locale ou en dollar

Un investissement dans les obligations des marchés émergents est possible tant dans la monnaie de ces pays qu’en dollar américain. Les obligations en dollar américain sont un peu plus sensibles à une hausse des taux aux Etats-Unis, mais cette vulnérabilité de-vrait être partiellement compensée par l’appréciation du billet vert. Ces obligations ont aussi un poids un peu plus important dans des pays tels que la Russie, l’Argentine et le Venezuela.

Le redémarrage de la croissance mondiale a eu un impact positif sur les obligations des pays émergents ces dernières années, un effet favorable qui se fait attendre cette fois, malgré l’embellie économique mondiale amorcée mi-2013. Ces obligations sont surtout victimes de la rumeur du désintérêt éventuel des investisseurs occidentaux. Or ce thème obligataire reste selon nous une composante intéressante du portefeuille.

Selon nous, les investisseurs vont à nouveau s’intéresser davantage aux fondamentaux économiques de la plupart des pays émergents

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13Stratégie & Accents

En point de mire

Impact de la politique monétaire américaine

L’idée selon laquelle une période de hausse des taux ou l’approche d’une politique monétaire moins ac-commodante engendre un climat défavorable aux obligations des marchés émergents a la vie dure. Elle remonte à la crise asiatique de 1997-1898 (il y a quinze ans), lorsque la plupart des devises asia-tiques étaient liées au dollar américain. Elles devaient suivre la hausse des taux de la Réserve fédérale, alors que leur économie intérieure ne pouvait le supporter. L’économie américaine était alors en haute conjonc-ture, mais l’Asie connaissait une période de basse conjoncture. Cette liaison au dollar n’existe plus depuis longtemps. L’Asie peut donc mener sa propre politique monétaire.De nombreuses monnaies des marchés émergents se sont néanmoins fortement dépréciées l’an dernier : -24% pour la livre turque depuis la fin avril 2013, -19% pour le real brésilien et -22% pour le rand sud-afri-cain, soit précisément les monnaies de pays accusant traditionnellement un déficit extérieur colossal. Ces pays dépendent d’un flux permanent de capitaux étrangers. L’évocation aux États-Unis d’une politique monétaire moins souple a révélé un élan d’optimisme à l’égard de la conjoncture des pays industrialisés oc-cidentaux. Au même moment, la croissance chinoise suscitait l’inquiétude. Ce scénario a provoqué la fuite (selon nous temporaire) des capitaux sur les marchés émergents. Il va de soi que l’instabilité politique en Turquie et la crise ukrainienne n’instaurent pas un climat d’investis-sement favorable à ces monnaies. Or, les investissements semblent refluer ces dernières semaines vers les marchés émergents. Les investisseurs étrangers auraient à nouveau soif de rendements plus élevés.

Évolution du cours du Bonds Index High Interest sur les cinq dernières années

100

110

120

130

140

150

160

03-09 03-10 03-11 03-12 03-13 03-14

Bonds index high interest

Source = KBC Asset Management

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14 Stratégie & Accents

Sous la loupeOrganisme de Placement Collectif (1)

Un investissement à temps et de qualité

À retenir :

❯ Les actions restent très bon marché par rap-port aux obligations.

KBC Participation Timing Global Selection 1

KBC propose, en tant que promoteur, Timing Glo-bal Selection 1, un compartiment de la sicav de droit belge(1) KBC Participation. Ce compartiment inves-tit dans une sélection(2) de 30 actions d’entreprises caractérisées par une capitalisation boursière élevée, une gestion de qualité, une structure bilantaire saine et une évolution bénéficiaire favorable. La hausse éventuelle du panier à l’échéance (28-02-2020)(3) est versée à 100% à titre de plus-value, en plus de la mise initiale. Cette plus-value est toutefois plafonnée à 60%(4).La baisse du panier à l’échéance(3) est prise en compte à titre de moins-value, avec un maximum de -10%(5). Vous récupérez donc toujours au moins 90% de votre mise de fonds initiale (900 euros sur 1 000 euros, avant frais et taxes).L’évolution du panier est calculée à partir de la meil-leure valeur initiale (= la valeur initiale minimale), soit le montant le plus faible entre la valeur initiale du panier et la valeur la plus faible du panier observée à six reprises pendant les 6 premiers mois suivant le lancement.

(1) Voir note n°1 en dernière page.

(2) Les actions font l’objet d’une sélection internationale, qui s’effectue en quatre étapes sur la base de plusieurs critères : facteurs macroéconomiques (étape n°1), données financières historiques (étape n°2), rapports d’analyse (étape n°3) et données liées à la technique des options (étape n°4). Lors de la première étape, les actions sont filtrées sur la base de leur capitalisation boursière et de leur liquidité (négociabilité en Bourse). Le panier final est approuvé par le Conseil d’administration de la sicav. Il doit également répondre à plusieurs exigences légales : nombre minimal d’actions, ventila-tion géographique et sectorielle suffisante, poids des actions individuelles,... La sélection repose aussi sur des paramètres susceptibles d’influencer le rendement potentiel des investissements. Vous trouverez plus d’informations sur la composition du panier dans le prospectus.

(3) (Valeur finale moins valeur initiale minimale) divisée par la valeur initiale.

(4) Maximum 8,42% en moyenne en base annuelle, avant frais et taxes.

(5) Minimum 1,80% en moyenne en base annuelle, avant frais et taxes.

Conditions : période d’émission du 31-03-2014 au 28-04-2014 avant 6 heures du matin (sous réserve de clôture anticipée) avec date valeur le 08-05-2014. Frais d’entrée : 2,50% pendant la période de souscription, 3,5% par la suite (dont 1% pour le fonds). Frais de sortie à l’échéance finale : néant. Avant l’échéance finale : 1%. Montant destiné à décourager un retrait dans le mois qui suit l’entrée : max. 5%. Taxe boursière : 1% (maximum 1 500 euros). La loi du 30 juillet 2013 prévoit la retenue du PM sous certaines conditions en cas de rachat, de liquidation, à l’échéance finale ou en cas de vente. Pour l’heure, nous ignorons si cette loi s’applique également à ce produit d’investissement. Parts de capitalisation de 1 000 euros. Service financier : KBC Bank et CBC Banque. Le prospectus, les informations clés pour l’investisseur et le dernier rapport périodique sont disponibles gratuitement dans toutes les agences de KBC Bank et CBC Banque ainsi que sur www.kbc.be ou www.cbc.be. Nous vous conseillons de lire le document «Informations clés pour l’investisseur» avant d’investir dans ce compartiment. La valeur nette d’inventaire est notamment publiée dans la presse financière (De Tijd et L’Echo).

Exemples

SCÉNARIO Valeur finale du panier

Valeur initiale minimale du

panier

Évolution du panier (3)

Résultat (avant frais et taxes) à l’échéance

Compte tenu d’un capital initial de 1 000 euros, vous

recevez à l’échéance...

NÉGATIF 80 100 -20% -20%, MAIS limité à -10%

1 000 - 100 = 900 euros(-1,80% en moyenne en base annuelle, avant frais et taxes)

NEUTRE 110 95 +15% +15% 1 000 + 150 = 1 150 euros(2,43% en moyenne en base annuelle, avant frais et taxes)

POSITIF 1 120 90 +30% +30% 1 000 + 300 = 1 300 euros(4,62% en moyenne en base annuelle, avant frais et taxes)

POSITIF 2 190 85 +105% 105%, mais ce pourcen-tage est plafonné à 60%

1 000 + 600 = 1 600 euros(8,42% en moyenne en base annuelle, avant frais et taxes)

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15Stratégie & Accents

Sous la loupeAssurance placement de la branche 23(1)

Investir dans les maisons de repos

Accents :

❯ Les maisons de repos sont un marché de croissance stable.

❯ Le segment est généra-lement peu accessible à l’investisseur particulier.

Déjà très élevée actuellement, la demande de lits dans les maisons de repos va encore être dopée par le vieil-lissement et le besoin croissant de soins de santé de meilleure qualité. En revanche, l’offre ne s’élargit que progressivement. La construction de maisons de re-pos s’accélère afin de répondre à cette hausse de la demande. Et la multiplication de ces investissements dans la construction de maisons de repos offre de nombreuses opportunités à l’investisseur. Le marché se caractérise par une croissance stable et un taux de vacance quasiment nul en raison de la pénurie. Ce segment est généralement difficilement accessible à l’investisseur particulier car il exige un important capital de départ. KBC souhaite grâce à KBC-Life Residential Real Estate abaisser sensiblement ce seuil et permettre à chacun d’investir dans les maisons de repos.

KBC-Life Residential Real Estate

KBC-Life Residential Real Estate (fonds dynamique de la classe de risque 2 sur une échelle de 0 à 6) est un fonds d’investissement interne de KBC Assurances, de la gamme KBC-Life Alternative Investments(1), une assurance-vie de la branche 23. Son rendement est lié à l’immobilier résidentiel. Au départ, le fonds

d’investissement investira au moins 70% de ses avoirs dans des certificats immobiliers de cinq sociétés im-mobilières ayant intégré une maison de repos, située en Flandre.La réserve constituée dans KBC-Life Residential Real Estate est disponible trimestriellement. Ce fonds d’in-vestissement s’adresse aux investisseurs souhaitant élargir leur portefeuille à l’immobilier afin de mieux équilibrer la ventilation de leurs avoirs.

(1) Voir aussi la note 3 à la dernière page.Conditions : période d’émission du 03-03-2014 au 08-05-2014. Date de paiement : 08-05-2014. Valeur d’inventaire initiale : 1 000 euros. Versement minimal : 2 500 EUR. Frais d’entrée : 3% par versement, déduits du montant de souscription. Taxe d’assurance sur les versements : 2%. Frais de sortie : 0%. Commission de gestion : jusqu’à 2% en base annuelle (déjà inclus dans la valeur d’inventaire). Classe de risque légale : 2 sur une échelle de 0 (faible risque) à 6 (risque élevé) / Profil de risque : dynamique. En cas de retrait partiel, un montant d’au moins 2 500 euros doit rester investi. Montant de retrait minimal : 2 500 euros.

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WWWPlus de renseignements sur: www.kbc.be/investir

Le parution du prochain numéro le 5 mai 2014

Adresse de la correspondance: KBC BANK SA, KBC Asset Management, avenue du Port 2, 1080 Bruxelles.

Ce document est une publication de KBC Asset Management SA (KBC AM), basée sur les recommandations d’investissement de KBC AM et/ou les résumés de rapports d’analyse de KBC Securities SA (KBC Sec), et est diffusé par KBC Bank.

Cette publication est une communication publicitaire et n’entre pas dans la catégorie ‘recherche en investissements’, telle que visée par l’Arrêté royal du 3 juin 2007 portant les règles visant à transposer la directive sur les marchés d’instruments financiers, de sorte que les prescriptions légales destinées à promouvoir l’indépendance de la recherche en investissements ne sont pas d’application. Les présentes recommandations ne constituent pas un conseil en investissement personnalisé. Les gestionnaires de fonds de KBC AM peuvent effec-tuer des transactions sur l’instrument financier concerné avant la diffusion des recommandations. La rémunération des collaborateurs ou préposés employés par KBC AM et/ou KBC Sec et chargés de l’établissement des recommandations n’est pas directement liée à des transactions de banque d’affaires. Le prospectus, le document d’informations clés pour l’investisseur (“Key Investor Information Document” ou KIID) et les derniers rapports périodiques sont disponibles gratuitement auprès de KBC Asset Management SA et sont accessibles au public sur le site www.kbcam.be. Les informations du présent document sont valables au moment de sa rédaction. Elles peuvent être modifiées sans préavis et n’offrent aucune garantie pour l’avenir. Les résultats des instruments et indices financiers présentés sont des résultats obtenus par le passé. Ils ne constituent donc pas un indicateur fiable des résultats futurs. Si les résultats des instruments et indices financiers pré-sentés sont libellés dans une autre devise que l’euro, le rendement peut être plus ou moins élevé en raison des fluctuations de change. Aucun passage de ce document ne peut être reproduit sans l’autorisation expresse, écrite et préalable de KBC AM. Ces informations sont soumises au droit belge et relèvent de la juridiction exclusive des tribunaux belges.Pour certains éléments essentiels des recommandations d’investissement (dont le règlement de conflits d’intérêts), qui ne figurent pas dans le document faute de place, nous vous renvoyons, pour KBC Sec, aux ‘Disclosures’ consultables sur www.kbcsecurities.com/disclo-sures et, pour KBC AM, aux Directives générales relatives aux recommandations d’investissement de KBC Asset Management disponibles sur le site www.kbcam.be/actions.

Éditeur responsable : KBC Groupe SA, avenue du Port 2, 1080 Bruxelles, Belgique. TVA BE 0403.227.515, RPM Bruxelles. www.kbc.be

Faits et autres informations relatives aux sociétés cotées en bourse: KBC Asset Management SA publie sur son site une fiche d’action pour la plupart des sociétés cotées mentionnées dans la présente publication. Cette fiche comporte d’une part des informations pure-ment factuelles. Ces éléments d’opinion sont présentés sur fond coloré.

Fréquence des changements d’avis: Les analystes de KBC Asset Management suivent de près l’actualité financière mondiale. L’avis émis sur une action est la conclusion d’une évaluation rigoureuse de trois éléments: l’action proprement dite, le secteur auquel appartient l’entreprise et la région dans laquelle elle est implantée. Toute modification au niveau de l’une de ces trois composantes peut entraîner un changement d’avis.

Méthode de recommandation: Une description détaillée de la méthode utilisée est fournie dans l’édition de Stratégie & Accents numéro A01 du 6 janvier 2011. Celle-ci peut également être consultée sur www.kbcam.be/ actions/méthodederecommandation. Un exemplaire de cette brochure est également disponible dans toutes les agences KBC.

Photos utilisées: www.shutterstock.com

Rédaction terminée le 28 mars 2014

(1) Une sicav (société d’investissement à capital variable) est un organisme de placement collectif (OPC). Une action achetée dans une sicav donne droit à une partie du résultat en fonction du montant investi. Le capital investi peut toutefois perdre de sa valeur. L’investissement dans une sicav permet de répartir les risques et facilite l’accès aux bourses et marchés étrangers. Les investissements en OPC sont couverts par le fonds de protection des dépôts et instruments financiers. Cela signifie qu’une intervention peut être obtenue auprès du fonds de protection à hauteur de 20 000 EUR au maximum si un établissement de crédit ou une société de bourse détient des droits de participation d’OPC pour le compte de ses clients et ne peut fournir ou restituer ceux-ci à leurs propriétaires légitimes. Il convient de noter que la perte de valeur éventuelle d’un OPC par rapport à son prix d’acquisition n’est pas couverte par le fonds de protection.

(2) Une obligation est un titre de créance émis par une entreprise, un organisme public ou un État, remboursable à une date et pour un montant fixés au préalable et produisant un intérêt.Plusieurs risques sont associés à une obligation. De nombreux émetteurs d’obligations ont un rating. Ce rating indique la probabilité de voir l’entreprise ou l’autorité émettant l’obligation rembourser l’emprunt et les intérêts sur celui-ci, soit leur solvabilité.

(3) KBC-Life Alternative Investments est une assurance-vie de la branche 23 dont le rendement est lié à un ou plusieurs fonds d’investis-sement. L’objectif du fonds sous-jacent consiste à réaliser une plus-value, bien que sa valeur nette d’inventaire (VNI) puisse fluctuer. Le risque financier lié aux fluctuations de la VNI du fonds sous-jacent est supporté par le preneur d’assurance. La compagnie d’assurances ne garantit ni le remboursement des primes versées ni le rendement. De plus amples informations sont fournies dans le règlement de gestion et dans la fiche produit, disponibles gratuitement auprès de votre conseiller KBC et de KBC Assurances SA, ayant son siège social en Belgique. Siège de la société : KBC Assurances SA, Professor Roger Van Overstraetenplein 2, -3000 Leuven, Belgique. TVA BE0403.552.563– RPM Leuven – IBAN BE43 7300 0420 0601 – BIC KREDBEBB FSMA 038571A. Une entreprise du groupe KBC.