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Précarences vitaminiques, dystrophies inapparentes et paravitaminoses

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Page 1: Précarences vitaminiques, dystrophies inapparentes et paravitaminoses

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PrCcarences vitaminiques, dystrophies inapparentes et paravitaminoses

Par

G. MOURIQUAND

(Lyon, France)

Les avitaminoses se prdsentent au cours de leur dvolution, aussi bien au clinicien qu’a l’expdrimentateur (qui s’applique A suivre pas A pas les signes cliniques) sous les aspects successifs de odystrophie inapparente)), d‘dtat fruste, d’dtat affirm6 (avec ses signes classiques) et, si leur dvolution n’est pas arr&tCe par une medication spdcifique, de paravitaminose.

Les etats de dystrophie inapparente et de paravitaminose sont seuls envisages dans ce rapport.

L’auteur, qui a poursuivi sur le sujet des etudes depuis 1914, montre qu’i l’etat inapparent les avitaminoses (C, A, D, By etc.) peuvent dvoluer inddfiniment sous leur aspect asymptomatique, si elles ne rencontrent pas (tant du point de vue clinique, qu’experimental), un ))factem de rdvdla tiono. Ce facteur peut ktre d’origine varike (infectieux, toxique, medicamenteux ou autres).

Certaines recherches peuvent rdveler l’existence de ce stade inapparent: recherches biochimiques (sang, tissus), qui donnent rarement des indications ,spdcifiqueso, et dans certains cas, que l’auteur Btudie, surtout en ce qui concerne les avitaminoses du groupe B: la recherche de la chronaxie vestibulaire (technique de G. Bourguignon). Cette recherche permet de ddceler chez les animaux (pigeons, rats) et plus rarement chez l’homme (nourisson surtout) le ddsdquilibre nutritif relevant de la carence alimentaire bien avant que s’installent les signes cliniques de l’avitaminose. Cette ddtection permet d’dtablir prdcocement une thdrapeutique qui peut-&re tenue pour preventive puisqu’elle interdit l’installation des symptbmes avitaminiques proprement dits.

Le rapport donne des exemples de ces dystrophies inapparentes pour les avita- minoses C, A, D, et B, les plus frequemment rencontrdes en clinique.

De pareils dtats pourront &re ddtectds pour les autres avitaminoses. Paralldement A l’dtude du stade inapparent l’auteur poursuit celle des para-

vitaminoses, qui s’y opposent, ces deux dtats &ant aux extremitds cliniques et thdrapeutiques des dystrophies avitaminiques.

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266 G . MOURIQUAND

Une avitaminose (du type C.A.D.B etc) qui Bvolue sous une forme chronique (obtenue expdrimentalement en realisant un regime de subcarence) aboutit aprbs le stade Raffirmb encore sensible A l’action vitaminique, tt un stade rksistant A cette action, meme active et prolong6e. C’est le stade irrhversible des paravitaminoses, ou les lesions relevant d’une carence vitaminique primitive donnk, Bvoluent hors du cadre de la sbmbiologie proprement dite et de sa therapeutique.

Nombre d‘etats chroniques d’origine obscure, semblent devoir entrer dans le cadre de ces paravitaminoses, qui dans certains cas peuvent &re l’aboutissant soit du stade affirm6 soit du cheminement lent et prolong6 des avitaminoses inapparentes, qu’il importera donc de ddtecter et de traiter prCcocement.

Fettstoffwechsel und Arterienerkrankung von

MILTON PLOT2 (New York)

Zwec,k dieser Arbeit ist es, den heutigen Stand unserer Kenntnisse abzuwtigen hinsichtlich des Verhtiltnisses, in dem der menschliche Korper Fette und Arterien- verkalkung, insbesondere die atheromatose Veriinderung der Kranzarterien, handhabt. Tatstichlich ist es eher die Feststellung eines Problems als der Versuch es zu losen. Die urspriingliche Schtidigung im Kranzatherom ist die Anwesenheit von Lipoids in der Intima. Viele Fragen tauchen sofort auf:

Wie errechen diese Fettkorper die Intima? Haben sie ihren Ursprung in dem Blute, das in der Arterie fliesst, oder erreichen sie es durch die Geftisswand, durch die tunica media und adventitia? Welche ortlichen Faktoren beeinflussen die Entwicklung des Atheroms an bestimmten Stellen? Welches ist der Einfluss der Beschaffenheit und Menge der Fettsubstanzen im Blute?

Diese Abhandlung ist eine zusammenfassende Erorterung der Wirkung des all- gemeinen Niveaus der Blutlipoide und der Wechselwirkung zwischen den ver- schiedenen Blutlipoiden. Weiter wird die Moglichkeit diskutiert, dass besondere Fettkorper existieren, die physikalisch und chemisch sich von denen unterscheiden, die gewohnlich im Blutstrom gefunden werden, und darauf hingewiesen, dass cholesterolytische Enzyme moglicherweise im Blute vorhanden sein durften. Die Wirkungen des Alters, Geschlechtes, der Fettsucht, der Rasse und der Ditit werden erwiihnt.