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Projet de la dérivation Rupert Rétrospective 2010

Projet Rupert 2010

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Projet Rupert 2010

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Projet de la dérivation Rupert

Rétrospective 2010

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Tous, unissons nos esprits pour donner de meilleurs lendemains à nos enfants. - Sitting Bull ( 1831 à 1890 ) (traduction libre : George Pisimopeo)

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Cet album-souvenir a été produit par les Relations publiques de la SEBJ pour les travailleuses et les travailleurs du projet de l’Eastmain-1-A–Sarcelle–Rupert. (© SEBJ. Tous droits réservés.) Site Internet : www.hydroquebec.com/rupert Site extranet : www.extranetsebj.ca

Responsable des Relations publiques : Bionda Miotto, 819-672-2200 poste 3854, [email protected] Rédaction : Marie-Ève Morin et Pascal Dion / Révision : Richard Roch / Graphisme : Marie-Ève Morin / Photographie : Paul Brindamour Photographe et plusieurs employés et travailleurs / Impression : Imprimerie Lebonfon

L’album-souvenir est imprimé sur papier couché, certifié FSC, pâte traitée à 100 % sans chlore ni acide.

Photos en page couverture : Évacuateur de crues de la Rupert (gauche), Rivière Rupert (droite).

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La réussite d’un projet unique… Un titre évocateur ! 3 Mots des dirigeants 5 Le projet de la dérivation Rupert 9

L’environnement, plus qu’une mode... 11 La force de deux cultures 13 La sécurité… une priorité ! 14 Les travailleurs... 15 Depuis le 7 novembre 2009… 19 Seuil du PK 290… un puzzle de pierres ! 21 Seuil du PK 223… de la haute énergie ! 23 Seuil du PK 170… des rapides réinventés ! 25 Seuil du PK 110,3… place à l’innovation ! 27 Épi du PK 85… le premier-né ! 29 Épi du PK 49… le pont de glace ! 31 Seuil du PK 33… le mur ! 33 Seuil en enrochement du PK 20,4… l’invisible précision ! 35 Une eau de qualité 37 On ne s’ennuie pas… à la Baie-James ! 41 La vie de campement 43 Au revoir Rupert ! Au revoir Oujeck ! 45 Et ensuite... 49

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On l’appelle une rivière, la rivière Rupert, mais en réalité, c’est un fleuve. Et stopper le cours d’un fleuve, détourner les deux tiers de son eau et prétendre ne pas affecter la faune ichtyenne et ses habitats relève d’un défi que SEBJ/Hydro-Québec n’a pas hésité à relever. Dès le début des études d’avant-projet, ce défi était l’un des principaux critères auxquels des équipes multidisciplinaires se sont attaquées – biologistes, hydrauliciens, géologues, ingénieurs allaient travailler de concert. C’est ainsi que, parmi les 90 conditions ou plus accompagnant à la fin de 2006 et au début de 2007 le permis autorisant le projet Eastmain-1-A–Sarcelle–Rupert, on retrouve l’obligation de maintenir toutes les espèces de poissons dans le courant résiduel en aval du barrage de la Rupert, sans perte d’habitats ni de productivité. Construire des frayères, bâtir des seuils, cela s’était déjà fait, mais de cette ampleur, de cette audace, sur une rivière de cette importance, sans affecter la faune aquatique, jamais ! Études, recherches, échanges entre spécialistes ont enfin abouti à l’idée d’un débit réservé, modulé au rythme des saisons de façon à respecter les fraies printanières et fraies automnales, combiné à des seuils ou à des épis localisés en des points stratégiques : ainsi, on conservait des niveaux d’eau et on maintenait les herbiers, essentiels à la vie aquatique. Cela permettait également de préserver la navigabi-lité entre le barrage et l’embouchure de la Rupert à Waskaganish, maintenant ainsi le lien traditionnel de cette communauté et celle de Nemaska avec le territoire. En outre, les activités de pêche et de chasse des Cris le long de la Rupert demeuraient possibles. Mais de la conception à la réalisation, d’autres défis de taille se présentaient. Modifier le débit, construire des ouvrages hydrauliques fiables, en eau vive (poisson oblige), au milieu de fortes vitesses d'écoulement et devant résister aux glaces et aux conditions de crues centennales pendant 50 ans ou plus, du jamais vu ! Pourtant, les uns et les autres ont été réalisés dans les délais avec la rigueur apportée aux digues et aux barrages. Car ces seuils, ouvrages écologiques dans leur fonction, sont des ouvrages d’art où les ingé-nieurs, les concepteurs et les entrepreneurs ont dû déployer toute leur expertise et développer des concepts novateurs. L’aménagement de la rivière Rupert en aval du barrage avec ses débits réservés et ses seuils présente de manière éloquente l’engagement de SEBJ/HQ à atténuer au maximum les conséquences de la dériva-tion partielle de la rivière Rupert. C’était le défi à relever, et chacun peut être fier d’avoir contribué ainsi au développement durable d’un projet unique qui passera à l’histoire !

Philippe Mora Administrateur de projet, Environnement, conventions et ententes

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Virgile Albert Administrateur de projets, projet de la dérivation Rupert, SEBJ

Normand Béchard Directeur de projets de l’Eastmain, SEBJ

Gervais Savard Chef de chantier, projet de la dérivation Rupert, SEBJ

Nous y voilà ! Eh oui, ce court texte marque bien la fin d’un merveilleux voyage aux frontières du dépassement. De ce magnifique document transpirent la fierté, l’efficacité et l’engagement des femmes et des hommes qui y ont participé. Cette dernière étape du projet a été réalisée avec le même souci de perfection que toutes celles précédentes, nul autre que « vous » ne pouvait y arriver. Je suis convaincu que nous évoquerons cette étape de nos carrières respectives avec grande fierté. Merci à tous !

Avec une si belle histoire, la fin ne peut qu’être des plus mémorables. Le mélange des cultures a enrichi les échanges et permis la réalisation d’un projet qui trace la voie du développement durable. La richesse de l’expertise et la contribution de toutes et de tous ont su démontrer la hauteur de nos ambitions. La réussite de ce projet saura nourrir de confiance les générations futures.

Nous avons maintenant atteint l'étape finale de notre projet. Unique est bien le terme à utiliser pour les dimensions géographiques hors normes, aux caractéristiques des ouvrages et au partenariat exemplaire avec la collectivité crie du territoire. Fierté, compétence, goût du travail bien fait, esprit d'équipe sont des mots et des expressions qui traduisent bien cette aventure que nous avons menée avec succès. Le temps est venu pour moi de témoigner ma reconnaissance à mes proches collaborateurs, à tous mes collègues, au personnel de la SEBJ, sans oublier, bien sûr, tous les travailleurs sur le terrain qui ont contribué à la réussite du projet. Merci, vous avez fait la différence !

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Pont temporaire PK 170

Amont du tunnel de transfert — Janvier 2010

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Rapides de la gorge — Mai 2010

Épilobes sauvages. Crédit photo : Ghislain Gauthier

Lothier (ensemencé). Crédit photo : Ghislain Gauthier

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Tunnel de transfert aval Évacuateur de crues de la Rupert

Ouvrage de restitution Nemiscau-2 Ouvrage de restitution Nemiscau-1

Ouvrage de restitution Lemare Digue du Ruisseau-Arques et ouvrage de restitution de débits réservés

Digue LR-09C Barrage de la Nemiscau-1 Digue LR-10

Digues LR-08A, LR-08B, LR-08C et LR-08D Canal C1 et LR-05

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Le 11 janvier 2007, après plusieurs années de discussions, le projet de l’Eastmain-1-A–Sarcelle–Rupert démarre. L’équipe du projet de la dérivation Rupert se lance alors dans une intense planification qui devra s'accorder avec la gestion des travaux ainsi qu'avec la superficie du territoire. Ne doutant pas de leur expertise, le maître d’œuvre et les entrepreneurs ont réalisé, petit à petit, ce qui constituera l’un des projets les plus créatifs dans l’approche du développement durable. La phase 1 a été complétée avec la fermeture partielle des vannes de l’évacuateur de crues le 7 novembre 2009, dérivant ainsi 71 % de l’eau de la rivière Rupert à cet endroit vers le nord en profitant des 73 digues, des 9 canaux, des 4 barrages (Nemiscau-1, Nemiscau-2, Lemare et Rupert) et du tunnel de transfert de 2,9 kilomètres, construits entre 2007 et 2009. Rien n'a été négligé dans ce projet de la décennie ! Bénéficiant de ses affluents, la rivière Rupert continuera d’offrir un débit correspondant à 48 % du débit naturel à Waskaganish où une nouvelle usine d’eau potable alimente la collectivité. De plus, une série de huit ouvrages hydrauliques, outre celui à la Baie Jolly, sur la rivière Rupert, permet de maintenir les conditions de navigabilité, les activités de pêche, de chasse et de piégeage, puis de protéger l’habitat du poisson. Une suite parfaitement organisée, alliant écologie et milieu humain.

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Source : Géomatique, Hydro-Québec Équipements et services partagés

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Esturgeons jaunes en fraie Source : Environnement Illimité

Frayère au PK 110,3 rive gauche

Étang de chasse à l’oie

Chenal de montaison PK 290— 7 juillet 2010

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Le projet de la dérivation de la rivière Rupert a un caractère environnemental quasi exclu-sif. Autant par les mesures de protection, de conservation que d’atténuation, les travaux ont pu répondre aux exigences prévues par la Convention Boumhounan. Cette convention requiert l'application du régime de protection de l’environnement et du milieu social touchés par le projet de la dérivation de la rivière Rupert. L’équipe Environnement et plusieurs consultants ont fait un travail remarquable quant à la supervision des travaux à effectuer. Notons plus précisément l’aménagement de frayères multispécifiques aux PK 110,3, 170, 223 et 314, l’aménagement d’étangs de chasse à l’oie, les suivis de couvertures de glace, de la qualité de l’eau, de l’esturgeon jaune, du cisco de lac anadrome, de la sauvagine ainsi que les suivis reliés au milieu humain. Si l’environnement est plus qu’une mode, le projet de la dérivation Rupert l’a bien compris. Les débits écologiques réservés en sont les meilleurs exemples. En établissant des tra-vaux bien précis sur la rivière, chacun ayant pour but de maintenir, selon le cas, le niveau de l’eau, les conditions de navigabilité ou les activités de chasse, de pêche et de trappage des Cris sur la rivière Rupert. L’ensemble de ces mesures nous aura fait comprendre à quel point le projet a été sensible à la notion de développement durable.

Équipe Environnement SEBJ

Équipe Environnement— Eastmain-1-A–Sarcelle–Rupert

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La vie de campement est une continuelle aventure. Nous sommes entourés par tant de gens talentueux et compétents. - Wanda Gabriel, travailleuse sociale et Jane Voyageur, Relations cries SEBJ

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Au-delà des ententes, la fusion de la culture crie à celle des non-cries a donné une force insoupçonnée à l’accomplissement qu’est aujourd’hui le projet de la dérivation de la rivière Rupert. Imbibés d’une culture bouillonnante de créativité, de volonté et de vision, les Cris ont su développer des aptitudes entrepreneuriales remarquables. Plusieurs entreprises ont vu le jour grâce aux collectivités autochtones du territoire. Entre autres, plus de 200 Cris ont tra-vaillé en 2010 dans divers domaines comme l’entretien des routes et des campements, les services aéroportuaires et alimentaires, la construction ainsi que sur les études et les suivis environnementaux. Ils ont su partager la foi en la nature avec tous ceux qui les côtoyaient. Des moments par-tagés, complices et respectueux, qui perdureront dans chacune des amitiés créées, dans chacun des compliments offerts, dans chacune des poignées de mains échangées. Puissions-nous aider l’avenir à se souvenir de cette force d’union.

Relations cries — Jane Voyageur et George Pisimopéo

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Équipe Santé-Sécurité au travail

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Comité de chantier

C'est bien connu, la sécurité sur les chantiers est une priorité. Pour des chantiers en milieux isolés, disséminés sur de grandes distances et à proximité de l'eau comme les travaux du projet de la dérivation Rupert, la sécurité doit prévoir une organisation rigou-reuse et une adaptation constante aux méthodes de communication. L'équipe Santé-Sécurité était donc dédiée à faire vivre le programme de prévention et les lois et règlements qui régissent le code de sécurité, et ce, de différentes façons. Les comités de chantier bimensuels, réunissant chacun des entrepreneurs, des représen-tants de travailleurs et le maître d'œuvre ont su alimenter les demandes et les besoins face à la sécurité sur chacun des sites. Ces comités décisionnels donnent un droit de parole efficace et sont un moyen idéal pour la diffusion d'information. Les pauses-sécurité obligatoires pour les travailleurs de chacun des entrepreneurs sont un lien direct entre les renseignements reçus lors du comité de chantier et les travailleurs. Plusieurs sujets sur la sécurité reliés aux travaux en cours y sont discutés. On ne pourra répéter assez souvent l'importance de travailler dans un environnement sûr. « Quelqu'un veut te revoir… La sécurité, à toi d’y voir ! » a été un slogan fort utilisé, et son éloquence nous a tous fait réfléchir. Des formations ont été données aux employés et aux travailleurs sur la loi C-21 (diligence raisonnable), de même qu’une session de sensibilisation sur le véhicule premiers soins premiers secours ainsi que des simulations d'accidents à tous les niveaux et sur tous les sites. Nous pouvons être fiers de la bonne relation et de la bonne collaboration entre les entre-preneurs et le maître d'œuvre sur ce sujet. La Santé-Sécurité au travail doit se faire au quotidien et être intégrée à nos méthodes de travail.

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sont venus de partout, de tous les métiers, de tous âges, hommes et femmes. Plus de 1 200 travailleurs ont foulé le sol des chantiers de la dérivation Rupert en 2010. Ils ont su se rassembler par prove- nance commune, par métier, par entrepreneur. Sur plus d’une centaine de métiers différents, citons les techniciens en génie civil, les journaliers et les manœuvres, les conducteurs de camion, les menuisiers, les arpenteurs, les ingénieurs, sans oublier les secrétaires et les commis, les opérateurs et les mécaniciens d’équipement lourd, les boutefeux et les dynamiteurs, les préposés à l’entretien ainsi que les cuisiniers et autres. De plus, une centaine d’entrepreneurs présents ont participé à la réalisation de ces grands travaux. Newco Rupert Construction a en-gagé plus de 600 travailleurs, la SEBJ s’est entourée d'une équipe de plus de 200 employés tout comme les entrepreneurs EBC/Neilson et Denis Lavoie et Fils avec plus de 350 travailleurs. D'autres entrepreneurs comme LVM-Technisol, S.N.C. Lavalin, le Conseil de Bande Nemaska, Construction Promec, Eskan-Sodexho et Environnement Illimité qui, avec un nombre inférieur d'employés, apportent une expertise primordiale dans leur domaine. Ensemble dans un but commun ! Bravo et merci à tous !

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Ess — Cafétéria campement Oujeck

Construction Promec – Campement Oujeck

Un projet grandiose, une équipe Promec fantastique, une expérience personnelle marquante ! - Patrick Périgny, directeur de projet Construction Promec

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Quelle belle équipe ! Nous sommes très heureux d’avoir accompli ces travaux ensemble. - Roland Michaud, chef de division Inspection SEBJ

Clinique médicale — Nemiscau

SEBJ — Campement Oujeck

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Évacuateur de crues de la Rupert — Juillet 2010

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Présents sur les lieux lors de la première ouverture des vannes de l'évacuateur de crues de la Rupert le 8 mai 2010 : Responsables Santé-Sécurité au travail SEBJ, Environnement Illimité et Ingénierie mise en eau.

Le 7 novembre 2009, avait lieu la dérivation partielle de la rivière Rupert, alors que l'évacuateur de crues fermait presque complètement ses portes, ne laissant passer que le débit prévu à cette période de l'année, soit 127 m³/s. Et sachez qu'il ne suffit pas que de cela pour réaliser une dérivation qui allait devenir historique ! À partir de cette journée, des opérateurs y étaient postés jour et nuit, 24 heures sur 24 jusqu’au Noël de 2009 à faire les manœuvres requises afin de maintenir le débit voulu pendant l'augmentation du niveau de l'eau dans les biefs. De plus, des observations et des ajustements continuels se faisaient, en parallèle, aux ouvrages de restitution Nemiscau-1 et Lemare. L'augmentation du niveau de l’eau dans les biefs s'est déroulée comme prévu aux calen-driers des travaux. Dès le mois de décembre 2009, nous atteignons, à plus ou moins 1 mètre, le niveau d'emmagasinement maximal prévu. C'est au 28 novembre 2009 que l'on remarque tout spécialement cette augmentation puisque l'eau passera pour la première fois par-dessus le seuil du tunnel de transfert, et, le 3 décembre 2009, dans le canal C-1, confirmant son arrivée dans le réservoir de l'Eastmain 1. Après 6 mois de vie à un débit de 127 m³/s, une nouvelle étape s’est présentée à l'évacuateur de crues de la Rupert. Le 8 mai 2010 a sonné l'arrivée technique de la crue printanière qui implique d’augmenter le débit à 416 m³/s pendant 45 jours puis, de retrouver, petit à petit, les 127 m³/s. Ce cycle annuel sera complété après avoir libéré les 267 m³/s recréant la crue automnale, célébrant ainsi son premier anniversaire !

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SEBJ— PK 290

Newco CCDC – PK 290

PK 290 – Juillet 2010

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Juin 2010

En 2009, les routes d'accès, les approches et le pont temporaire ont été construits. Après l'arrêt hivernal, c'est en avril 2010 que les travailleurs de l’entrepreneur Newco et de son sous-traitant CCDC ont débuté le travail. Situé à 290 kilomètres de l'embouchure de la rivière Rupert, le seuil du PK 290 est, sur plusieurs aspects, différent des autres ouvrages hydrauliques réalisés en rivière. En effet, contrairement aux seuils des PK 223, 170, 110,3 et 33 où les seuils sont faits de béton, le seuil du PK 290 est fait entièrement de blocs de roc. De plus, contraire-ment au seuil en enrochement submergé du PK 20,4, où le roc a été directement déposé en rivière, le plan de travail du PK 290 demandait un assèchement du lit de la rivière à cet endroit pour profiler le roc afin d'avoir une surface idéale. Tel un puzzle à assembler, un seuil en enrochement demande une précision quant à la position du roc. Il faut donc empiler et étendre les pierres de façon que ce soit le plus compact possible. Les travaux du PK 290 comprennent également la construction d'une frayère à esturgeons jaunes et d'un chenal de montaison qui assure la libre circulation du poisson.

Novembre 2009

Juin 2010

Novembre 2009

Mai 2010

Mai 2010

Juin 2010

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PK 223 – Juin 2010

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Mars 2010

Avril 2010

Octobre 2009

Juin 2010

Juin 2010

Novembre 2009

Décembre 2009

Le seuil du PK 223 est l'ouvrage qui présente la plus grande zone d'influence hydraulique sur la rivière Rupert, soit sur près de 48 kilomètres en amont des travaux à cet endroit. Les travaux préparatoires ayant commencé en mai 2009 (route d'accès de 30 kilomètres et les approches), les travailleurs de l’entre-preneur Newco et de son sous-traitant, Apitsu, ont travaillé fort pour réaliser ces travaux qui allaient s'échelonner sur plusieurs mois (fin du mois de septembre 2010). Le seuil à lui seul a demandé 1 616 mètres cubes de béton coulé sur le roc asséché et s'étend sur plus de la moitié de la largeur de la rivière. Une digue impressionnante reliant le seuil à la rive gauche a nécessité l'utilisation de l'injection à haute énergie. Cette méthode, aussi appelée injection par jet (jet grouting), consiste à injecter un coulis sous haute pression créant des colonnes de ciment-bentonite étanches et solides. Une expérience fort appréciée des travailleurs pour qui, dans bien des cas, c'était une première ! Enfin, un chenal de montaison et une frayère sont constitués afin de créer un endroit idéal pour la fraie et la circulation des poissons comme le doré, le meunier et le corégone.

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Un projet qui m’a fait grandir ! - Éric Plante, adjoint technique Pk 170

PK 170 – Juillet 2010

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Mars 2010

7 avril 2010 Mise en eau seuil bras gauche

Février 2010

Mars 2010

Le seuil du PK 170 est l’un des plus grands considérant la superficie des travaux. Composé de deux seuils, un sur chacun des bras de la rivière, il permet de maintenir les niveaux d’eau du lac Nemiscau et d’une partie de la rivière Nemiscau. Un chemin d’accès de 35 kilomètres a été aménagé afin de relier la route du Nord aux travaux du PK 170. Les travailleurs ont dû user de prudence supplémentaire vu les longues distances à parcourir entre leur lieu de travail et le campement. À partir de juin 2009, l’entrepreneur Newco a tout mis en œuvre afin de respecter un calendrier de réalisation des travaux très rigoureux. Les travaux sous MegaDomeTM mobile en hiver et le recours aux pièces préfabriquées sont deux méthodes qui ont grandement facilité la réalisation des travaux sur le chantier. En tout, 4 150 mètres cubes de béton a été coulé, sans compter les 800 mètres cubes de béton pour les pièces préfabriquées utilisées pour la crête du seuil. Ces travaux seront complétés en septembre 2010. Ce coin de la rivière Rupert est à couper le souffle. Très fiers sont ceux qui, comme des artistes du béton, ont contribué à aménager ce seuil.

Novembre 2009

Juin 2010

Juillet 2010

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PK 110,3 – Juin 2010

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Mars 2010

Novembre 2009

Digue rive gauche — Juin 2010

Octobre 2009

Mars 2010

Janvier 2010

Les travaux au seuil du PK 110,3 ont été un véritable défi de réalisa-tion. En effet, ces travaux n'ont pu être effectués à sec comme la plupart des seuils. Il n'était pas possible, selon les coûts et les calen-driers de réalisation, de détourner la rivière par un canal de dériva-tion pour la durée des travaux. Des caissons étanches et chauffés ont donc été utilisés, à même la rivière, afin de bétonner, petit à petit, ce seuil de près de 150 mètres. L’entrepreneur Denis Lavoie et Fils et ses sous-traitants, Proco et Nordex, peuvent être fiers de cet exploit. De plus, la réalisation de ce seuil a demandé l'aide de plusieurs plongeurs de l’entreprise MV Océans afin d'assurer la propreté du roc voulue avant l'installation des caissons de bétonnage. Le temps étant précieux, le génie de l’un des travailleurs de l’entrepreneur DLF s'est fait entendre. Monsieur Yves Routhier a donc conçu un vérita-ble aspirateur activé et contrôlé par une grue à laquelle s'ajoutaient un système de pompage de débris et une caméra sous-marine, ce qui a ainsi épargné plusieurs semaines de travail. Un bravo haut et fort à cette innovation !

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PK 85 – Mars 2010

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Janvier 2010

Mai 2010

Novembre 2009

Commencé tout juste après la dérivation de la rivière Rupert, soit après le 7 novembre 2009, l'épi du PK 85 fut le premier ouvrage des huit travaux en rivière qu’on a terminé. Le 8 mars 2010 marque donc ce premier dévoilement. Un épi ne bloquant pas la totalité de la largeur de la rivière, il sert à restreindre le lit de la rivière Rupert afin de maintenir le niveau d'eau en amont de cet ouvrage. Fait entièrement de roc, il aura fallu près de 80 000 mètres cubes de matériaux de remblais.

Juin 2010

Mars 2010

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PK 49 – Juin 2010

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Novembre 2009

Janvier 2010

Février 2010

Janvier 2010

Après seulement quelques mois (de novembre 2009 au 12 avril 2010), l'épi du PK 49 est complété. La construction d'un épi à cet endroit était, tout comme le PK 85, le moyen le plus économique pour obtenir le niveau d'eau souhaité. S'étalant de la rive gauche jusqu'aux 2/3 de la largeur de la rivière Rupert, cet épi aura nécessité plus de 100 000 mètres cubes de remblais fait d'enrochement. Une particularité intéressante à cet ouvrage est l'utilisation d'un pont de glace à l'hiver permettant le transport des matériaux et des équi-pements nécessaires aux travaux de protection des berges de la rive droite. Sous observation constante, ce pont pouvait supporter une charge de 91 000 kilos (200 620 livres). Un à un, les camions le traversant y circulaient à une vitesse de 8 à 10 km/h. Cette immense glace a nourri l'imaginaire de bien des amateurs de hockey !

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Mars 2010

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Newco (CCDC) – PK 33

PK 33 – Juillet 2010

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Novembre 2009

Juin 2010 -

Juin 2010

Bien que les travaux préparatoires aient débuté en avril 2009, c'est le 17 mai 2010 que la première coulée de béton a eu lieu au seuil du PK 33. Après sept semaines de bétonnage et 5 833 mètres cubes de béton, l’entrepreneur Newco et son sous-traitant, Ferrailleurs du Québec, ont complété la dernière coulée le 7 juillet 2010. Ce seuil a 130 mètres de longueur et 13 mètres de hauteur à son plus haut point, ce qui en fait l'un des ouvrages les plus imposants sur la rivière Rupert. On a dû excaver jusqu'à 8 mètres de profondeur dans le chenal droit du site pour atteindre le roc désiré. Près de 75 travailleurs ont réalisé les travaux de bétonnage, d'exca-vation et de terrassement. L’un des défis a consisté à établir une logistique des déplacements et des horaires sur près de 100 kilomè-tres et sur trois campements, selon la période des travaux. Détail minime, puisqu’on souligne la performance de tous et la qualité du béton mis en place. De plus, tous sont ravis de l'excellente collaboration avec les Cris, les arpenteurs et les inspecteurs de la SEBJ sur ce projet. Le seuil sera mis en eau en août dans le chenal droit, et un barrage sera érigé dans le chenal gauche en plus du barrage déjà en place dans le chenal central. La fin des travaux est prévue pour le mois de septembre 2010.

Mars 2010

Juin 2010

Juillet 2010 Juillet 2010

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PK 20,4 – Juin 2010

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Octobre 2009

Janvier 2010

Avril 2010

Novembre 2009

Mars 2010

Soutenant le niveau de la rivière Rupert jusqu'aux rapides de Smokey Hill, il est situé à 20,4 kilomètres de l'embouchure de la rivière, à proximité de la communauté de Waskaganish. Les travaux préparatoires (pont temporaire et jetées) ont débuté en novembre 2009, et ce n'est qu'aux mois de mars et d’avril 2010 que les travaux de remblais ont eu lieu. L’entrepreneur Newco et la quinzaine de travailleurs ont eu un défi technique notable afin de réaliser un tapis d'enrochement submergé d'une géométrie complexe. Il aura fallu 30 000 mètres cubes d'enrochement de pierres de 200 et de 400 millimètres de diamètre chacune placées précisément à l'aide d’un GPS. Deux pelles mécaniques munies de cet appareil ont permis de réaliser cet ouvrage tel que précisé par les plans. Une à une, déposée au fond de l'eau.

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Octobre 2009

Juin 2010

Août 2009

Août 2009

Juillet 2009

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L'ancienne usine de filtration de Waskaganish ne pouvait pas subvenir aux besoins futurs de la collectivité, et la SEBJ a eu le mandat d'en construire une nouvelle. L'eau est d'abord pompée par de nouvelles pompes de 25 chevaux à partir du haut des Premiers Rapides au PK 5,2 de la rivière Rupert vers la nouvelle usine sur près 6 kilomètres de conduite. Cette eau brute entre dans la nouvelle usine de filtration de 930 mètres carrés comme une matière première et passe par un procédé de filtration membranaire à la fine pointe de la technologie. Un système sophistiqué de contrôle numérique composé de plusieurs automates et d'ordinateurs surveille toutes les étapes de filtration, de nettoyage et d'entretien du système de filtration. Une fois filtrée, l'eau passe dans un réacteur ultraviolet, puis elle est chlorée pour être stockée dans de grands réservoirs de béton d'une capacité totale de 1 200 mètres cubes construits juste à côté de la nouvelle usine. La dernière étape consiste à puiser dans ces réservoirs à l'aide de 5 pompes de distribu-tion pour alimenter la collectivité en eau potable de très haute qualité. L’entrepreneur Newco comme maître d'œuvre et ses sous-traitants Filtrum, Waskarno, Apitsu, Parmétal et bien d'autres ont participé à la réussite de ce projet complexe et crucial pour la dériva-tion Rupert. Une réussite à la hauteur du défi que nous avions.

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Rapides Oatmeal — Juin 2010

Kalmia (sauvage). Crédit photo : Ghislain Gauthier

Concours photo : Jane Voyageur

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Concours photo : Martin Duquet

Concours photo : Yvon Bergeron

Concours photo : François St-Georges

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Délégation Nemiscau–Oujeck des Jeux intercampements 2010

On peut réaliser de grands projets tout en permettant à chacun de se réaliser pleinement. - Sylvain Cauchon, adjoint Administration de contrats SEBJ

Quel beau sport ! Et si vous avez des doutes, essayez-le ! - Marc Lévesque, chargé de projet CCDC

Le sport de compétition amicale est un véhicule idéal d’intégration dans un nouveau milieu et facilite grandement la création de liens avec les communautés cries locales. - Gilles Hallé, adjoint technique ingénieur civil SEBJ

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Équipe Loisirs Nemiscau

Après les longues heures de travail, la population du campement était heureuse de pouvoir profiter d'une foule d'activités et de loisirs qui leur étaient offerts. L'équipe des Loisirs était à l'avant-garde pour répon-dre aux besoins des travailleurs et des employés du projet de la dérivation de la rivière Rupert. À chacune des saisons son lot d'activités. En hiver, la raquette et le ski de fond étaient les sports favoris pour le plein air. Chacun à son rythme y trouvait les bienfaits de l'activité extérieure dans ces merveilleux paysages que la Baie-James nous offre. Un dôme spécialement conçu pour le curling a vu bien des balais et des pierres avec l'émotion de compétitions amicales plus animées les unes que les autres. En été, la pêche est très présente. Plusieurs pêcheurs ont en effet attendu patiemment le 1er juin, marquant l'ouverture officielle de la pêche sur le territoire. On ne pouvait passer à côté de cette occasion de pêcher dans les endroits les plus prisés par les amateurs de pêche, et ce, de façon abordable et accessible. Dès le 2 juin, déjà plusieurs histoires de pêche circulaient. Un doré de 6 livres par ci, un brochet de 20 livres par là… Été comme hiver, le centre des loisirs offrait une multitude d'activités intérieures comme l'entraînement en salle, les quilles, le golf intérieur, le badminton, le volley-ball, le hockey-cossom, le billard, la location de films, etc. Et pour nous faire bouger davantage, l'équipe des loisirs nous a proposé plusieurs spectacles de musique, que ce soit au resto-bar ou sous le grand chapiteau. Enfin, les diverses équipes des Loisirs du projet de l'Eastmain-1-A–Sarcelle–Rupert ont préparé une activité très spéciale. Des jeux intercampements ont eu lieu au campement de l'Eastmain les 13 et 14 mars 2010 avec la participation de tous les campements et d'une délégation de Montréal. La fierté pouvait se lire sur le visage des participants de Nemiscau–Oujeck à la suite de l'annonce de la délégation gagnante. La coupe dorée a été fièrement exposée au centre des loisirs de Nemiscau toute l'année. On ne s'ennuie pas à la Baie-James !

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Campement de la Nemiscau Campement Oujeck

Campement Km 257 Campement à Waskaganish

Que ce soit pour un contrat de quelques semaines ou une mobilisation de plusieurs années, une chose nous frappe rapidement. Proximité oblige, des liens se tissent spontanément, et l'on fait partie de la famille avant même d'avoir pris notre premier repas ! Le rythme du temps nous surprend tout autant. Il est accéléré et au ralenti en même temps, comme décalé de la vraie vie. La vraie vie ! Chacun a tenté de la nommer. Est-ce ici, au campement, dans la tranquillité que la nature nous propose ? Ou est-ce en ville, dans la circulation et les centres commer-ciaux ? On apprend donc à équilibrer nos besoins dans chacune d'elles. Cette grande famille vit ensemble ses peines et ses joies, menée par le besoin de se soutenir et de conduire à bien les nombreux travaux du projet. La qualité de la vie au campement est assurée par le dévouement de plusieurs travailleurs oeuvrant aux nombreux services. Notre quotidien a été des plus confortables, adaptés et appréciés ! La vraie vie, c'est d'être là, maintenant !

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Nova

Oujeck – Juin 2010

Oujeck – Juillet 2010

Rupert – Février 2010

Rupert – Février 2010

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« C’est ça un chantier… » Voilà une phrase qu’on entend souvent quand on voit l’un des camions trans-portant un dortoir de plus vers on ne sait où. Un brin de tristesse, un brin de nostalgie, mais c’est ça un chantier ! Toute bonne chose a une fin ! Les campements de la Rupert et Oujeck, tout comme les autres campements du projet de l’Eastmain-1-A–Sarcelle–Rupert, sont des campements temporaires, et leur vie est directement liée aux travaux de leur chantier attitré. C’est pourquoi nous voyons disparaître un à un ces campements où chacun d’entre nous a vécu quelques mois, plusieurs années, même. On a commencé à démanteler le campement de la Rupert en août 2009, et ce, jusqu’à l’automne 2010. Des travaux impressionnants, certes ! Les travailleurs des entrepreneurs Pomerleau, Construction BLH, Leclerc et Pelletier et Construction RYK ont démantelé la majorité de ces bâtiments qui se retrouveront au campement des Murailles, à La Romaine. Avec ses deux années et demie de vie, le campement de la Rupert peut se vanter d’avoir été témoin de plus d’une péripétie ! Ses occupants ont ensuite rejoint ceux du campement de la Nemiscau pour former une même et grande équipe. Sept mois plus tard, Oujeck a dû vivre le même sort et fermer ses portes le 20 juin 2010. Ce petit campe-ment, à une heure de Waskaganish et à deux heures de Nemiscau, a très bien su se débrouiller. Rien de mieux pour ragaillardir les troupes en hiver qu’une bonne joute de hockey sur glace extérieure ! Les entre-preneurs du campement ont usé de leur bon vouloir et de leur expertise afin de concevoir une patinoire de très bonne qualité dont chacun a pu bénéficier largement. À sa fermeture, les travailleurs ont été trans-férés dans les petits campements du km 257 et celui à Waskaganish. Sans oublier le campement de la Nemiscau qui devra, lui aussi, être en grande partie démantelé et modi-fié progressivement selon la configuration des besoins futurs d’Hydro-Québec puisque le campement nous avait été cédé par eux le temps des travaux des projets de l’Eastmain-1 et de la dérivation Rupert.

30 avril 2007 Premier jour au campement 27 novembre 2009 Dernier jour au campement

4 décembre 2009 17 h 25 Interruption de l’électricité

469 Nombre de modules démantelés

1825 Nombre de travailleurs en période de pointe

Automne 2010 Fin du démantèlement

4 mai 2009 Premier jour du campement 20 juin 2010 Dernier jour du campement

135 000 Nombre de repas servis

225 Nombre de travailleurs en période de pointe

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Eskan-Sodexo Cuisine et Casse-croute

Eskan-Sodexo Entretien

Eskan-Sodexo Cafétéria et casse-croûte

Équipe SEBJ Montréal Projet de la dérivation Rupert

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SEBJ Nemiscau

Équipe Sécurité industrielle Eastmain-1-A–Sarcelle–Rupert

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Route du Nord — Janvier 2010

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Et ensuite ? Ensuite, seul le futur nous le dira, mais chacun peut être fier d’avoir participé à un projet unique. Oui ! Nous pouvons être fier d’avoir accompli, à divers niveaux, à différentes étapes, une dérivation historique. La rivière Rupert continuera d’alimenter nos conversations et nos souvenirs, mais avant tout, prenons le temps de nous rappeler des bons moments et de partager notre expé-rience auprès des gens qui nous entourent. Perpétuons cette fierté afin de sensibiliser les générations futures.

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2e prix au Concours de photographie de paysages d’hiver de la Baie-James 2010 : M Roland Michaud.

Merci à tous les collaborateurs ! Par votre inspiration, par le partage de vos expériences et de vos connaissances, par vos images, vos sourires et vos paroles, vous avez permis de rendre cette touche spéciale qui transparaît dans cet album-souvenir.

Une couleur vivante, personnelle et honnête !

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Rupert

Tel mon enfant,

je t’ai observé grandir, avec tes hauts et tes bas.

Tel mon ami,

tu m’as tant partagé, de ton temps, de ton silence.

Tel mon amour,

nous nous sommes accomplis, de notre force, de notre passion.

Telle ma sœur,

tu as su voir en moi, de mes rêves, de mes fiertés.

Tel que je t’ai vécu,

Rupert, au travers de tous.

Marie-Ève Morin

Des gens de vision et d’énergie