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84 // REVUE FRANCOPHONE DES LABORATOIRES - NOVEMBRE 2013 - N°456 QCM Évaluez-vous ! 6 6 6 6 6 6 6 6 6 6 6 6 Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont vraies ? A. Une infection par un HPV à haut risque entraîne le développement de lésions cancéreuses dans la majorité des cas. B. Le cancer du canal anal est associé à un HPV à haut risque dans environ 90 % des cas. C. Le cancer du col de l’utérus est associé à un HPV à haut risque dans environ 70 % des cas. D. Des HPV à tropismes cutanés sont impliqués dans environ 50 % des mélanomes malins. E. Le cancer de l’amygdale est associé à un HPV à haut risque dans environ 50 % des cas. 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 Parmi les types suivants d’HPV, quels sont ceux qui sont à haut risque oncogénique ? A. HPV6. B. HPV11. C. HPV16. D. HPV18. E. Tous ces virus. 7 7 7 7 7 7 7 7 7 7 7 L’infection à H. pylori (cochez la (les) réponse(s) juste(s)) : A. Est la principale cause de cancer liée à une infection. B. Est à l’origine de 3 types de cancer. C. Nécessite des facteurs particuliers environ- nementaux et de l’hôte pour évoluer vers l’adénocarcinome. D. Passe toujours par différents stades de lésions précancéreuses avant d’aboutir au cancer. E. Peut être éradiquée, ce qui supprime partiel- lement le risque de cancer. A. La présentation des antigènes viraux, via les CMH-I et –II. B. L’immortalisation des cellules, via l’inactivation des pro- cessus de sénescence. C. La régulation du cycle cellulaire via pRb et p53. D. La transition épithélio-mésenchymateuse, via les protéines PDZ A. Les infections aiguës. B. Les infections latentes. C. Les infections chroniques. D. Les infections abortives. A L é t ti d ti è i i l CMH I t II 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 L’antigène grand T (AgT) est un oncogène majeur des Polyomaviridiae animaux et humains. Quelles fonctions cellulaires affecte-t-il ? Quelles sont les modalités d’infections les plus fréquemment associées aux cancers d’étiologie virale ? A. Le virus EBV est en phase de latence. B. Le virus EBV est en phase réplicative. C. Le virus EBV exprime tous les gènes du cycle de latence. D. Le virus EBV exprime tous les gènes du cycle réplicatif. E. L’immunothérapie par CTL est efficace. F. L’immunothérapie par CTL est inefficace. 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 Lors des lymphoproliférations post-greffes (cochez la (les) réponse(s) exactes)) : A. Le MNI test. B. La recherche d’Ac anti-EBNA. C. La quantification de l’ADN viral dans le sang total. D. La quantification de l’ADN viral dans le sérum. E. La recherche des EBERs par hybridation in situ sur biopsie. 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 L’aide au diagnostic virologique des lymphoproliférations comprend : AGENTS INFECTIEUX ET CANCERS

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84 // REVUE FRANCOPHONE DES LABORATOIRES - NOVEMBRE 2013 - N°456

QCM Évaluez-vous !

666666666666 Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont vraies ?

A. Une infection par un HPV à haut risque entraîne le développement de lésions cancéreuses dans la majorité des cas.

B. Le cancer du canal anal est associé à un HPV à haut risque dans environ 90 % des cas.

C. Le cancer du col de l’utérus est associé à un HPV à haut risque dans environ 70 % des cas.

D. Des HPV à tropismes cutanés sont impliqués dans environ 50 % des mélanomes malins.

E. Le cancer de l’amygdale est associé à un HPV à haut risque dans environ 50 % des cas.

5555555555555 Parmi les types suivants d’HPV, quels sont ceux qui sont à haut risque oncogénique ?

A. HPV6.

B. HPV11.

C. HPV16.

D. HPV18.

E. Tous ces virus.

77777777777 L’infection à H. pylori (cochez la (les) réponse(s) juste(s)) :

A. Est la principale cause de cancer liée à une infection.

B. Est à l’origine de 3 types de cancer.

C. Nécessite des facteurs particuliers environ-nementaux et de l’hôte pour évoluer vers l’adénocarcinome.

D. Passe toujours par différents stades de lésions précancéreuses avant d’aboutir au cancer.

E. Peut être éradiquée, ce qui supprime partiel-lement le risque de cancer.

A. La présentation des antigènes viraux, via les CMH-I et –II.

B. L’immortalisation des cellules, via l’inactivation des pro-cessus de sénescence.

C. La régulation du cycle cellulaire via pRb et p53.

D. La transition épithélio-mésenchymateuse, via les protéines PDZ

A. Les infections aiguës.

B. Les infections latentes.

C. Les infections chroniques.

D. Les infections abortives.

A L é t ti d ti è i i l CMH I t II

11111111111

22222222222222

L’antigène grand T (AgT) est un oncogène majeur des Polyomaviridiae animaux et humains. Quelles fonctions cellulaires affecte-t-il ?

Quelles sont les modalités d’infections les plus fréquemment associées aux cancers d’étiologie virale ?

A. Le virus EBV est en phase de latence.

B. Le virus EBV est en phase réplicative.

C. Le virus EBV exprime tous les gènes du cycle de latence.

D. Le virus EBV exprime tous les gènes du cycle réplicatif.

E. L’immunothérapie par CTL est efficace.

F. L’immunothérapie par CTL est inefficace.

33333333333333 Lors des lymphoproliférations post-greffes (cochez la (les) réponse(s) exactes)) :

A. Le MNI test.

B. La recherche d’Ac anti-EBNA.

C. La quantification de l’ADN viral dans le sang total.

D. La quantification de l’ADN viral dans le sérum.

E. La recherche des EBERs par hybridation in situ sur biopsie.

44444444444444 L’aide au diagnostic virologique des lymphoproliférations comprend :

AGENTS INFECTIEUX ET CANCERS

C. Fusobacterium nucleatum sécrète une génotoxine appelée colibactine.

D. L’îlot génétique bactérien pks code pour la colibac-tine, une génotoxine qui pourrait être proche de la bléomycine.

E. La colibactine est mutagène et produite in vivo.

A. La colonisation bactérienne.

B. L’adhérence de la bactérie aux cellules de l’hôte.

C. La résistance aux antibiotiques.

D. La réponse pro-inflammatoire.

E. Le remodelage du cytosquelette d’actine.

F. La prolifération cellulaire.

G. La différenciation cellulaire.

999999999999 L’oncoprotéine CagA, qui est associé au développement de l’adénocarcinome gastrique, est impliquée dans (cochez la (les) réponse(s) juste(s)) :

A. Certaines adhésines.

B. Certaines toxines.

C. L’uréase.

D. Les flagelles.

E. Le lipopolysaccharide.

F. L’îlot de pathogénicité cag.

888888888888 Parmi les différents facteurs de pathogénicité de H. pylori, quels sont ceux qui sont associés au développement de l’adénocarcinome gastrique ?

A. Sont faciles à mettre en œuvre.

B. Ont déjà été réalisés en Europe.

C. Ont montré l’existence d’un « point de non-retour » des lésions observées.

D. Ont permis de diminuer le taux de cancer de 25 % après 5 ans.

E. Ont eu des conséquences positives sur d’autres mala-dies de l’estomac.

Des essais d’éradication de masse de H. pylori pour prévenir le cancer gastrique après dépistage organisé (cochez la (les) réponse(s) juste(s)) :

11111111100000

A. Il est désormais démontré que le cancer colorectal est dû à une perturbation du microbiote.

B. Le rôle du microbiote dans l’étiologie du cancer colorec-tal pourrait être majeur dès la naissance.

1111111111111 Quelles sont les propositions fausses ?

111111111144444 La colibactine (cochez la (les) bonne(s) réponse(s)) :

A. Est produite par tous les colibacilles.

B. Est produite par la bactérie probiotique Nissle 1917.

C. Induit des cassures double-brin de l’ADN, mais uniquement in vitro.

D. Est vraisemblablement produite fréquemment dans les flores intestinales humaines.

E. A un rôle démontré par les études épidémiologiques.

A. Le groupe phylogénétique B2 de E. coli est le principal producteur de colibactine.

B. Les E. coli du groupe B2 sont peu persistantes dans le microbiote.

C. Les E. coli du groupe B2 sont prévalentes dans les microbiotes occidentaux.

D. Des E. coli pathogènes produisent de la colibactine, mais également des souches commensales du groupe B2.

E. La plupart des espèces du microbiote produisent des génotoxines.

A L h l é éti B2 d E li

111111111133333 Donner la ou les bonne(s) réponse(s) :

A. Les produits laitiers en général.

B. La consommation de viande rouge.

C. L’excès d’exercice physique.

D. Des facteurs alimentaires génotoxiques comme les amines aromatiques.

E. Une inflammation colique chronique.

A L d it l iti é é l

111111111122222 Quels sont les facteurs associés au cancer colorectal sporadique ?

RÉPONSES AUX QUESTIONS

Voir en première page de la rubrique Entreprise Labo, page 94

REVUE FRANCOPHONE DES LABORATOIRES - NOVEMBRE 2013 - N°456 // 85