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80 // REVUE FRANCOPHONE DES LABORATOIRES - MARS 2014 - N°460 QCM Évaluez-vous ! A. Par le fait qu’il existe plusieurs familles « géographiques » de toxines ciguatériques. B. Par le degré de pollution de la zone dans laquelle émerge l’efflorescence. C. On ne sait pas encore l’expliquer. D. Par l’importante diversité génétique des Gambierdiscus. E. Par le fait que toutes les lignées de Gambierdiscus ne sont pas forcément toxiques. A P l f it ’il it l i f ill 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 Comment peut-on expliquer la variabilité temporelle et spatiale observée au niveau de la toxicité des efflorescences à Gambierdiscus ? A. Vrai. B. Non, l’ensemble des convives va développer des symptômes de l’intoxication. C. Cela dépend de la partie du poisson consommée (chair, tête, foie,…). D. Cela dépend de la sensibilité propre à chaque convive. E. Cela dépend des habitudes individuelles de consomma- tion de poissons lagonaires et de la quantité de toxines qu’ils ont cumulées au cours des précédents repas. A A Vrai 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 À l’issue d’un repas réunissant plusieurs personnes, il est possible que seule une partie des convives soit intoxiquée, alors qu’elles ont toutes mangé le même poisson toxique (cochez la (les) réponse(s) exacte(s) ) : A. Par la diversité des organismes progéniteurs des toxines. B. Par la différence de sensibilité des personnes intoxiquées. C. Par la diversité des familles toxiniques impliquées. D. Par les différents régimes alimentaires des poissons ingérés. E. Par les différences de mode de préparation du poisson ingéré (cru ou cuit, salaison,…). A P l di id i é it d t i 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 Comment peut-on expliquer le polymorphisme des symptômes associés à la ciguatéra ? MICRO-ORGANISMES PATHOGÈNES DE L’EAU 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 6 6 6 6 6 6 6 6 6 6 6 La méningoencéphalite amibienne primitive à Naegleria fowleri (cochez la (les) réponse(s) exacte(s)) : La kératite amibienne (cochez la (les) réponse(s) exacte(s)) : C. Des atteintes oculaires. D. Des granulomes intestinaux. E. Des diarrhées profuses. A. Survient en général chez le sujet immunocompétent. B. Est une pathologie inconnue à ce jour en France métropolitaine. C. Est une atteinte bénigne du système nerveux central. D. A une évolution très lente et insidieuse. E. Survient après une baignade dans des eaux chaudes. A. Survient surtout chez les sujets immunodéprimés. B. Est le plus souvent causée par la baignade dans des sources chaudes. C. Est le plus souvent en lien avec le port de lentilles de contact mal entretenues. D. Nécessite un diagnostic précoce. E. Est le plus souvent due à des amibes du genre Acanthamoeba. 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 Les amibes libres peuvent être principalement en cause dans (cochez la (les) réponse(s) exacte(s)) : A. Des kystes hépatiques. B. Des atteintes méningées. A. L’absence de compartiments cellulaires. B. La paroi de type Gram -. C. La photosynthèse. D. La reproduction. E. La production d’oxygène. A. C’est un phénomène complexe faisant intervenir une grande diversité de facteurs. A L’absence de compartiments cellulaires A C’est un phénomène complexe faisant 7 7 7 7 7 7 7 7 7 7 7 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8 Quelles sont les caractéristiques de type procaryote des cyanobactéries? Quels sont les facteurs environnementaux essentiels aux proliférations des cyanobactéries?

QCM: Évaluez-vous !

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Page 1: QCM: Évaluez-vous !

80 // REVUE FRANCOPHONE DES LABORATOIRES - MARS 2014 - N°460

QCM Évaluez-vous !

A. Par le fait qu’il existe plusieurs familles « géographiques » de toxines ciguatériques.

B. Par le degré de pollution de la zone dans laquelle émerge l’efflorescence.

C. On ne sait pas encore l’expliquer.

D. Par l’importante diversité génétique des Gambierdiscus.

E. Par le fait que toutes les lignées de Gambierdiscus ne sont pas forcément toxiques.

A P l f it ’il i t l i f ill

1111111111 Comment peut-on expliquer la variabilité temporelle et spatiale observée au niveau de la toxicité des efflorescences à Gambierdiscus ?

A. Vrai.

B. Non, l’ensemble des convives va développer des symptômes de l’intoxication.

C. Cela dépend de la partie du poisson consommée (chair, tête, foie,…).

D. Cela dépend de la sensibilité propre à chaque convive.

E. Cela dépend des habitudes individuelles de consomma-tion de poissons lagonaires et de la quantité de toxines qu’ils ont cumulées au cours des précédents repas.

AA Vrai

222222222222 À l’issue d’un repas réunissant plusieurs personnes, il est possible que seule une partie des convives soit intoxiquée, alors qu’elles ont toutes mangé le même poisson toxique (cochez la (les) réponse(s) exacte(s) ) :

A. Par la diversité des organismes progéniteurs des toxines.

B. Par la différence de sensibilité des personnes intoxiquées.

C. Par la diversité des familles toxiniques impliquées.

D. Par les différents régimes alimentaires des poissons ingérés.

E. Par les différences de mode de préparation du poisson ingéré (cru ou cuit, salaison,…).

A P l di ité d i é it d t i

3333333333333 Comment peut-on expliquer le polymorphisme des symptômes associés à la ciguatéra ?

MICRO-ORGANISMES PATHOGÈNES DE L’EAU

55555555555

66666666666

La méningoencéphalite amibienne primitive à Naegleria fowleri (cochez la (les) réponse(s) exacte(s)) :

La kératite amibienne (cochez la (les) réponse(s) exacte(s)) :

C. Des atteintes oculaires.

D. Des granulomes intestinaux.

E. Des diarrhées profuses.

A. Survient en général chez le sujet immunocompétent.

B. Est une pathologie inconnue à ce jour en France métropolitaine.

C. Est une atteinte bénigne du système nerveux central.

D. A une évolution très lente et insidieuse.

E. Survient après une baignade dans des eaux chaudes.

A. Survient surtout chez les sujets immunodéprimés.

B. Est le plus souvent causée par la baignade dans des sources chaudes.

C. Est le plus souvent en lien avec le port de lentilles de contact mal entretenues.

D. Nécessite un diagnostic précoce.

E. Est le plus souvent due à des amibes du genre Acanthamoeba.

44444444444 Les amibes libres peuvent être principalement en cause dans (cochez la (les) réponse(s) exacte(s)) :

A. Des kystes hépatiques.

B. Des atteintes méningées.

A. L’absence de compartiments cellulaires.

B. La paroi de type Gram -.

C. La photosynthèse.

D. La reproduction.

E. La production d’oxygène.

A. C’est un phénomène complexe faisant intervenir une grande diversité de facteurs.

A L’absence de compartiments cellulaires

A C’est un phénomène complexe faisant

77777777777

88888888888

Quelles sont les caractéristiques de type procaryote des cyanobactéries ?

Quels sont les facteurs environnementaux essentiels aux proliférations des cyanobactéries ?

Page 2: QCM: Évaluez-vous !

B. L’absence de zooplancton, prédateurs potentiels des cyanobactéries.

C. Les nutriments (azote et phosphore).

D. L’induction de la germination par des températures minimales.

E. Les activités nautiques et de baignade.

A. Endormissement.

B. Vieillissement prématuré.

C. Nausées, vomissement.

D. Troubles psychologiques.

E. Troubles neurologiques.

99999999999999 Quels sont les effets induits par les cyanotoxines après ingestion ?

A. Au changement de la couleur de l’eau.

B. À l’observation de mortalité d’animaux (oiseaux, poissons,…).

C. Par l’analyse des espèces présentes et la mesure de la concentration en toxines.

D. Par le comptage du nombre de cellules de cyanobactéries.

E. Par la mise en œuvre de tests diagnostiques spécifiques aux grandes familles de toxines.

A. Les MNT font partie des flores commensales de l’homme et donnent des infections uniquement chez les patients immunodéprimés.

B. Les infections à MNT sont liées à une transmission croisée interhumaine.

C. Le diagnostic est difficile car il faut faire des cultures spécifiques.

D. L’homme se contamine par inhalation, inoculation ou absorption.

E. Les infections à MNT sont très fréquentes.

A A h t d l l d l’

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11111111111

Comment évaluer le risque lié aux cyanobactéries ?

Que savez-vous sur l’épidémiologie des infections à mycobactéries non tuberculeuses (MNT) ?

REVUE FRANCOPHONE DES LABORATOIRES - MARS 2014 - N°460 // 81

RÉPONSES AUX QUESTIONSVoir en première page de la rubrique

Entreprise Labo, page 85

11111111133333 Concernant l’isolement des mycobactéries non tuberculeuses à partir de l’eau, trouvez la ou les assertions exactes :

B. Il existe une norme standardisée pour rechercher les MNT de l’environnement.

C. La décontamination du prélèvement est souvent néces-saire pour éliminer les autres bactéries ou champignons qui pourraient gêner la culture des MNT.

D. On ne recherche que les mycobactéries à croissance rapide.

E. L’identification et une quantification fiable des MNT dans l’eau peuvent se faire couramment par PCR.

A. Par culture sur des milieux usuels, comme les entérobac-téries, les MNT se multiplient très facilement.

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Quel(s) peut (peuvent) être le(s) réservoir(s) des mycobactéries non tuberculeuses ?

Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont vraies ?

Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont vraies ?

Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont vraies ?

A. Le réservoir est humain.

B. Les bovins.

C. L’eau potable.

D. L’eau douce uniquement.

E. Elles sont présentes dans les eaux chaudes ou froides, dans la terre, les amibes et insectes.

A. La résistance aux antibiotiques dans les effluents des hôpitaux est un phénomène nouveau.

B. Les EBLSE ont été isolées d‘effluents hospitaliers, aussi bien dans les pays en voie de développement que dans les pays dits développés.

C. À ce jour, aucune souche productrice de carbapéné-mase n’a été isolée d’effluents hospitaliers.

D. Un traitement de type biologique des effluents ne permet pas d’éliminer les EBLSE.

A. Des souches de EBLSE ont été isolées des eaux de sur-faces (rivières, étangs) dans différents pays d’Europe.

B. Le clone de E. coli CTX-M-15 B2-O25b-ST131 qui prédomine chez l’homme n’a jamais été isolé d’échantillons d’eau de surface.

C. Des souches d’entérobactéries productrices de carbapénémase ont été isolées d’eaux de consommation humaine en Inde.

D. Les gènes de résistance aux antibiotiques, notamment les gènes codant les BLSE, sont portés par des éléments génétiques mobiles qui leur permettent d’être transférés d’une molécule d’ADN à une autre et/ou d’une bactérie à une autre.

A. Les entérobactéries productrices de bêta-lactamase à spectre étendu (EBLSE) ont émergé dans les années 1960.

B. L’espèce actuellement majoritaire parmi les EBLSE est Escherichia coli.

C. Dans les années 1990, l’espèce majoritaire parmi les EBLSE était Enterobacter cloacae.

D. Au cours des années 2000, les entérobactéries productrices de carbapénémase ont émergé.