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32 es Journées Scientifiques de Thérapie Comportementale et Cognitive © AFTCC, Paris, 2004 Journal de Thérapie Comportementale et Cognitive 2004, 14, Hors Série, 6 Résumés des communications CONFÉRENCES CONFÉRENCE 1 Qui sont les psychothérapeutes efficaces ? C. LECOMTE Université de Montréal, Département de psychologie, Succ. Centre-Ville, CP 6128, Montréal, Québec Canada H3C — 3J7. Un des résultats les plus récurrents et des plus fiables de la recherche en psychothérapie est sans doute que la qualité de l’alliance thérapeutique est un des meilleurs prédicteurs des résultats thérapeutiques quelles que soient les modalités de traitement. Autant dans l’application des thérapies cognitivo- comportementale que psychodynamique, plusieurs recherches concluent que les psychothérapeutes efficaces sont ceux qui ont facilité la qualité de l’alliance thérapeutique et l’engage- ment émotionnel du patient. Nombre d’échecs, d’effets né- gatifs et d’abandons thérapeutiques s’expliquent par des ten- sions, des ruptures voire des impasses relationnelles non résolues. De plus en plus de recherches soulignent que les psychothérapeutes quelle que soit leur expérience et leur approche théorique éprouvent d’énormes difficultés dans des situations de conflits et de tensions interpersonnelles. Cette problématique soulève plusieurs questions entre autres : Comment offrir un traitement optimal tout en étant sensible aux patients et en régulant l’alliance thérapeutique et ses inévitables fluctuations ? Comment sortir d’une impas- se relationnelle et poursuivre le processus thérapeutique ? Dans un tel contexte, la contribution du psychothérapeute ne peut être étudiée comme une variable indépendante pouvant être mise en œuvre dans une procédure aseptisée appliquée à des patients vus comme interchangeables dès lors qu’ils ont le même diagnostic. L’efficacité du processus thérapeuti- que relève plutôt de l’influence interpersonnelle et technique du psychothérapeute dans le cours d’une relation qui stimule l’engagement du patient et mobilise ses ressources.

Qui sont les psychothérapeutes efficaces ?

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32

es

Journées Scientifiquesde Thérapie Comportementale

et Cognitive

© AFTCC, Paris, 2004

Journal de Thérapie Comportementale et Cognitive

2004, 14, Hors Série, 6

Résumés des communications

CONFÉRENCES

CONFÉRENCE 1

Qui sont les psychothérapeutes efficaces ?

C. LECOMTE

Université de Montréal, Département de psychologie, Succ.Centre-Ville, CP 6128, Montréal, Québec Canada H3C — 3J7.

Un des résultats les plus récurrents et des plus fiables de larecherche en psychothérapie est sans doute que la qualité del’alliance thérapeutique est un des meilleurs prédicteurs desrésultats thérapeutiques quelles que soient les modalités detraitement. Autant dans l’application des thérapies cognitivo-comportementale que psychodynamique, plusieurs recherchesconcluent que les psychothérapeutes efficaces sont ceux quiont facilité la qualité de l’alliance thérapeutique et l’engage-ment émotionnel du patient. Nombre d’échecs, d’effets né-gatifs et d’abandons thérapeutiques s’expliquent par des ten-sions, des ruptures voire des impasses relationnelles nonrésolues. De plus en plus de recherches soulignent que lespsychothérapeutes quelle que soit leur expérience et leurapproche théorique éprouvent d’énormes difficultés dansdes situations de conflits et de tensions interpersonnelles.Cette problématique soulève plusieurs questions entreautres : Comment offrir un traitement optimal tout en étantsensible aux patients et en régulant l’alliance thérapeutiqueet ses inévitables fluctuations ? Comment sortir d’une impas-se relationnelle et poursuivre le processus thérapeutique ?Dans un tel contexte, la contribution du psychothérapeute nepeut être étudiée comme une variable indépendante pouvantêtre mise en œuvre dans une procédure aseptisée appliquéeà des patients vus comme interchangeables dès lors qu’ilsont le même diagnostic. L’efficacité du processus thérapeuti-que relève plutôt de l’influence interpersonnelle et techniquedu psychothérapeute dans le cours d’une relation qui stimulel’engagement du patient et mobilise ses ressources.