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012-
2013
L’année 2012-2013 a été mouvementée. Alors que les états de New York et du New Jersey se paraient contre la venue de l’ouragan Sandy, l’équipe de SUCO en Haïti se mobilisait pour venir en appui aux populations du Sud-Est d’Haïti, elles qui avaient déjà perdu tout ce qui restait de leur production agricole après le passage de l’ouragan Isaac deux mois auparavant. Moins de trois mois plus tard, en janvier 2013, la population malienne s’est retrouvée de nouveau plongée dans l’incertitude, mais avec l’espoir d’un dénouement positif cette fois-ci, alors que l’armée française préparait son intervention dans le nord du pays.
Ce rapport annuel vous parlera des personnes qui ont été affectées par ces crises, mais aussi des personnes qui ont été touchées par notre travail. Le rapport vous livrera leurs voix.
Le secteur de la coopération internationale est également en pleine ébullition. Du printemps arabe aux taux de croissance élevés de plusieurs pays d’Amérique latine et d’Afrique en passant par l’émergence de nouveaux pays industrialisés en Asie et ailleurs, les changements sont nombreux et rapides. Les gouvernements du monde entier modifient leurs politiques et programmes en matière de coopération internationale, et les ONG comme SUCO n’échappent pas aux répercussions. La clé du succès sera de veiller aux changements et d’innover pour s’y adapter tout en restant fidèle à la mission qui nous guide.
Au cours de cette 52e année de soutien aux populations dans les pays en développement, SUCO a connu des aboutissements fort positifs. Cette année au Nicaragua, notre programme de formation en agriculture durable a atteint sa pleine vitesse, intégrant la troisième cohorte d’étudiants et étudiantes. Les témoignages que vous lirez dans ces pages font état de l’effet multiplicateur de ce projet. Ensuite, en Haïti, nous avons commencé le Projet de relance agricole et nutrition dans une région durement affectée par les ouragans Isaac et Sandy. Le ministre haïtien responsable de la relance agricole, Vernet Joseph, a déclaré, au lancement du projet, que l’approche participative de SUCO était le garant du succès de nos interventions. Autant les populations que les bailleurs de fonds manifestent une grande confiance à notre égard, ce qui nous positionne très bien pour la poursuite de notre mission.
À son tour, SUCO est fière de l’engagement envers sa mission et de la collaboration de son personnel, de ses bénévoles, de ses partenaires, de ses donateurs et donatrices. Sans le concours de toutes ces personnes et groupes, la mission de SUCO ne pourrait se réaliser.
Nous vous invitons à parcourir ces pages, à partager les paroles et témoignages des femmes et des hommes, des volontaires et partenaires qui font de SUCO cet acteur de solidarité, d’union et de coopération dont nous sommes, tous les deux, si fiers de faire partie.
Abbas S. Jalaledin et Richard Veenstra
RichardVEENSTRA
DIRECTEUR GÉNÉRAL
PRÉSIDENT
S. JALALEDINAbbas
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UNE APPROCHE
> DE PROXIMITÉ Nous travaillons avec les gens, de près, dans leur cuisine, dans leur champ, dans leur bureau. Cela nous permet de comprendre ce qu’ils vivent et de réagir pertinemment et rapidement.
> INCLUSIVE Nous travaillons prioritairement avec les personnes les plus démunies et vulnérables, en marge du développement de leur société. Nous les aidons à contribuer au développement économique de leur pays et d’en bénéficier.
> D’ARTICULATION Nous ne sommes pas seuls. Bien au contraire, nous sommes nombreux à pouvoir contribuer au développement. Nous créons des liens entre les divers acteurs sur le terrain ; les familles, les villages, les associations villageoises, les ONG, les entreprises, les gouvernements.
> D’EXPERTISE Nous maîtrisons des techniques agroécologiques, de mobilisation, de formation et d’accompagnement. Nous partageons ces expertises avec nos partenaires qui accompagnent les gens.
> À LONG TERME Nous sommes tournés vers l’avenir. Nos approches favorisent l’appropriation des compétences, expertises et ressources par les personnes concernées, ce qui encourage leur autonomie. Cela peut nécessiter plus de temps, mais le temps nous a montré que l’approche engendre des résultats durables.
> ENTREPRENEURIALE Nous amenons et faisons voir des opportunités là où il ne semblait pas y en avoir. Les gens les saisissent et mettent en route leurs projets.
- Préserver l’environnement par les techniques agroécologiques appropriées
- Développer le capital humain par la formation et l’accompagnement
- Développer le capital social par l’organisation des acteurs et l’articulation des relations entre eux
- Fairemultiplierleseffetséconomiques d’une intervention
Chez SUCO, nous en connaissons et en avons connu du monde. 52 ans d’accompagnement de populations engagées pour améliorer leurs conditions de vie, cela forge des relations et une approche unique.
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ÉTUDIANT / CONGOJAS – NICARAGUA
PROGA-Jeunes
LES LEVIERS SONT LES JEUNES. PROGA-Jeunes est un modèle d’intervention développé au Nicaragua avec deux partenaires, l’un gouvernemental et l’autre non gouvernemental. Ce projet allie la formation et la pratique concrète en agriculture écologique auprès des jeunes sous-scolarisés et de leur famille provenant de communautés rurales du nord du Nicaragua.
Outre les bénéfices humains tangibles comme une autonomie alimentaire et un revenu par famille décent grâce au rendement des parcelles cultivées, ce programme prévient l’exode des jeunes vers les villes. Il contribue à améliorer la vie agricole en famille répondant ainsi aux attentes des jeunes qui seraient autrement tentés de délaisser la campagne pour la ville. Le projet rapproche les générations en faisant croître la confiance et l’estime de soi de ceux et celles qui y participent. Ce projet est financé par le ministère des Affaires étrangères, Commerce extérieur et Développement Canada (MAECD).
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Isaí habite à trois heures du centre de formation de Las Victorias. Six heures à pied, par jour ! Nous lui avons donc trouvé un vélo. Le but : lui faire gagner du temps. Mais, effet inattendu, son trajet sur deux roues le rapproche des personnes qu’il croise sur sa route. Le long des chemins de terre battue qu’il emprunte tous les jours, un homme plus âgé, assis sous un porche, le regarde passer à heure fixe. De fil en aiguille, l’heure fixe devient un rendez-vous de connivence tacite et ensuite d’échange.
– « Qu’as-tu appris aujourd’hui » lui a-t-il demandé le premier jour, puis le suivant et encore le suivant…
– « Aujourd’hui, j’ai appris que pour lutter contre les champignons et les acariens qui pourraient envahir tes feuilles, il faut que tu appliques de la bouillie bordelaise avant qu’il ne pleuve », lui explique Isaí.
Et Isaí de l’accompagner pour lui montrer…
Il ne faut pas penser qu’il suffit de parler de semences ou d’agriculture pour que le programme fonctionne et soit un succès. Réticente à participer et à exprimer ses opinions, Meyling faisait preuve d’une faible estime de soi. Elle allait jusqu’à dire qu’elle songeait sérieusement à quitter le projet PROGA-Jeunes. Face à cette situation, l’équipe du projet s’est organisée pour l’appuyer. On peut aussi semer humainement parlant.
Aujourd’hui, Meyling participe à des groupes de travail sans se soucier du regard des autres. Elle a surmonté sa peur et sa timidité. Du potentiel, il y en a partout. L’identifier et aider à le développer, c’est notre travail.
La proximité, c’est aussi et avant tout une relation qui s’établit entre les gens.
CAROLINE OLIVAS
ÉTUDIANTE / LA CONCEPCÍON – NICARAGUA
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PROGA-Jeunes
- 1 054 familles ont intégré en moyenne 17 nouvelles sources alimentaires dans leur parcelle
- 1054jeunesdont487jeunesfemmes(46 %)inscritsauprogramme de « Gestion intégrée et écologique de ferme » et en processus de formation sur 3 ans, provenant de 168 communautés rurales
- 213 familles appliquent de nouvelles techniques de production agroécologique sur l’ensemble de leur ferme
- 107 hectares de terres agricoles cultivées selon des techniques agroécologiques
- 630infrastructuresd’appuiàlaproductioninstallées :dessystèmesd’irrigation, des silos, des clôtures, des réservoirs de récupération d’eau, des lombri-composteurs et autres
- 140ouvragesdeprotectiondel’environnementbénéficiantà25 communautésrurales :installationdepépinières,réhabilitation de puits communautaires, installation de latrines
- 217 familles ont commencé pour la première fois la commercialisation de leur surplus de production lors de foires agricoles
Un jour, un technicien en visite de suivi technique parlait au père de Maria Florencia. Timide et plutôt effacée devant son père, Maria Florencia suivait la conversation entre les hommes, confinée dans le silence, regardant la parcelle.
S’adressant à elle directement, le technicien lui a permis de faire valoir auprès de son père ses connaissances sur la conservation des sols et de lui expliquer ce qu’il ignorait sur l’utilisation de l’appareil « A ». Cet appareil détermine et trace les courbes à niveau, ce qui permet d’empêcher l’érosion du sol. Son père, surpris que sa fille en connaisse autant, est resté médusé.
Outre les connaissances apprises, dont ont pu bénéficier son père et toute la famille pour la culture de la parcelle, c’est une dynamique familiale qui a changé autour de l’apprentissage de nouvelles techniques agricoles. Un rapprochement intergénérationnel qui passe par le partage.
ÉTUDIANTE / CHAGÜITE – NICARAGUA
Maria FLORENCIA
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« [...] Les villages devaient s’organiser, se mobiliser autour des actions de développement. Cela a contribué à faire baisser la tension, car les associations villageoises cotonnières mises en place par la Compagnie Malienne de Développement Textile avaient divisé les villages. [...]
[...] Beaucoup de familles ont pu atteindre une autosuffisance alimentaire. Après avoir rempli les greniers, les surplus sont vendus au marché et l’argent servira à habiller et à soigner la famille, à envoyer les enfants à l’école. [...] »
TRÉSORIÈRE DE L’AIV
MahKONÉ
PRÉSIDENT DE L’AIV
BakaryKONÉ
« [...] Les agriculteurs et les agricultrices pratiquaient une culture extensive. Les sols étaient pauvres en matières organiques et surtout soumises à des systèmes de culture continue sans ou avec des faibles apports fertilisants. L’arrivée de SUCO a été salutaire à Zantiébougou. [...]
[...] SUCO a mis en relation 25 des 42 villages qui composent la commune. Ainsi, les ateliers de formation ont permis de mettre en place des Associations de Développement Villageoises (ADV) consensuelles et acceptées de tous. [...]
(…) SUCO nous a formés en technique de compostage. Il nous fallait améliorer le sol pendant une année. Après, on devrait utiliser une partie pour la culture et conserver le reste pour les années à venir. [...] »
ADV : Association de Développement VillageoiseAIV : Association Inter Villageoise
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« [...] Mon rendement ne dépassait pas 150 kg, car je n’avais pas les moyens d’acheter des engrais et des intrants. On ne savait pas que les engrais qu’on utilisait avaient une date de péremption et que si on les utilisait après cette date, le rendement devenait faible. Souvent, les agents agricoles venaient nous vendre ces engrais périmés. Cela accentuait notre pauvreté, car on s’endettait davantage sans pouvoir payer les créances à temps. [...]
[...] Des fonds de développement m’ont permis de louer du matériel agricole pour labourer mon champ et augmenter sa superficie. Ainsi, on a pu varier nos cultures. [...] »
MEMBRE AIV ET BÉNÉFICIAIRE DU FONDS
SiakaKONÉ
MAIREKassoum« [...] SUCO a renforcé les capacités des populations de Zantiébougou au travers des 37 formations dispensées et d’un encadrement à la gestion de la communauté qui s’est organisée en coopérative villageoise. [...]
[...] Les actions de SUCO ont concouru à la consolidation de la paix et de la cohésion sociale à Zantiébougou. [...] »
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Fonds de développement des ADV et AIV de la commune de Sio
Ce projet contribue au développement économique durable de la commune rurale de Sio en renforçant le fonctionnement des associations locales quifinancentdesmicro-entreprisesdelacommuneetgèrentdesprojetsd’intérêt communautaire. Après plusieurs années de travail avec SUCO, ces associations sont devenues autonomes ; elles demandent et obtiennent leurspropresprêtsbancairesetlesgèrentauprofitdudéveloppementlocal.Ce projet a été financé par l’Œuvre Léger avec une contribution du programme de coopération volontaire du MAECD.
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Projet d’appui au développement local et à l’alphabétisation dans la commune rurale de Zantiébougou
Le projet soutient 19 villages de la commune de Zantiébougou dans la prise en charge du développement local par la population. À travers ce projet, des associations de développement villageoises adoptent une gestionparticipativeetdémocratiqueetfinancentdesactivitéséconomiqueslocales. Dans cette zone rurale, le projet s’appuie sur des savoirs locaux pouramélioreretdiversifierlaproductionagricole.Leprojetappuielapleine participation des femmes au développement durable. Ce projet a été financé par l’Œuvre Léger avec une contribution du programme de coopération volontaire du MAECD. - 8 villages de la commune de Sio ont réalisé un diagnostic
socio-économique- 12 campagnes d’information et de sensibilisation sur la transformation
des ADV/AIV au modèle coopératif ont été réalisées- 5 assemblées générales ont été tenues en vue de la transformation
des ADV/AIV en coopératives- 80projetsdefamillesontidentifiéset56dossierssontmontés pourlarecherchedefinancement
- 31 activités économiques génératrices de revenus ont été réalisées par 19 associations de développement villageoises (2 782 personnes appuyées)
- 265personnesreçoiventdufinancementtotalisant36000 $- Uninvestissementde45000$auxactivitésagricolesdes128 exploitationsfamilialesde5villages
- 1514femmesontréalisédesactivitéséconomiques et ont participé à des programmesdeformationetd’échanges
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PRODUCTRICE / OCSHAPAMPA – PÉROU
Alicia CHAVEZ REGALADO
« [...] Je lui ai demandé si le maïs qu’elle laissait sécher à côté de son élevage de cochons d’Inde provenait de sa serre. Elle m’a répondu : « Non, ça,
je l’ai eu par échange. Je fais beaucoup de fromage. J’en consomme et j’en vends, mais dans ce cas, j’ai fait du troc, échangeant du fromage
contre du maïs avec une famille qui en cultive en plus basse altitude. [...] »
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« [...] Le changement le plus important est le prix que je peux avoir pour le fromage. Au début, je le vendais pour six soles. Après deux années du projet, il y a eu une augmentation du prix que je peux avoir. Mon fromage se vend maintenant à 14 soles. [...] »
« [...] Avec l’argent que je gagne de la vente du fromage, j’achète des fournitures scolaires, j’achète des fruits et des légumes. J’ai même eu un prêt à la banque pour acheter une vache. Je rembourse le prêt par la vente du fromage. [...] »
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« [...] j’ai vu une pièce de la maison se transformer en fromagerie. Alicia et sa famille ont travaillé pour que cette ancienne chambre devienne un lieu hygiénique où produire un fromage de qualité. Petit à petit, avec l’appui de notre organisation et d’Allpa, sa fromagerie a eu une fenêtre, des murs en plâtre, un plancher de béton, une table, une étagère, des moules à fromage, un thermomètre. [...]
[...] Cela lui permet aujourd’hui de nourrir sa famille avec un aliment sain qu’elle peut vendre à juste prix à une clientèle régulière qui a confiance en son produit. Ce nouveau revenu quotidien fait toute la différence pour cette famille qui ne possède pas d’autres sources de revenu régulier. [...]
[...] Nous avions rendu visite à Alicia, Edgar et moi, et Edgar pesait le fromage qu’Alicia avait fait la veille avec 7 litres de lait (7 litres de lait donnent environ 1 kg de fromage). Ce fromage ne pesait que 700 grammes. Edgar questionna alors Alicia pour savoir ce qui n’avait pas fonctionné dans son processus d’élaboration. Pourquoi avait-elle obtenu un tier du produit en moins ? Il lui expliqua qu’il est important de bien respecter le processus d’élaboration pour ne pas perdre de fromage et avoir un produit de poids uniforme pour favoriser un prix équitable. C’est alors que, très timidement, Alicia nous expliqua que ses enfants aiment beaucoup le « cuajo », produit intermédiaire entre le lait et le fromage, et qu’ils étaient venus en voler avant qu’elle n’eut le temps de faire son fromage. [...]
[...] Nous étions bien contents de savoir que son fromage servait avant tout à l’alimentation de ses enfants et ensuite à la vente, c’est exactement le but poursuivi. [...] »
VOLONTAIRE / HUARI – PÉROU
LEPAGE-CÔTÉ
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Croissance économique et développement local avec les familles rurales de Huari
Le projet a déjà amélioré les conditions socio-économiques des familles rurales andines de la municipalité provinciale de Huari au Pérou. Dans le cadre du projet, 160 unités d’élevage familial développent de nouvelles capacités de production, de transformation et de commercialisation de leurs produits agricoles. Leur revenu s’est déjà accru et elles participent activement au développement de leur communauté. Ce projet est financé par le ministère des Relations internationales, de la Francophonie et du Commerce extérieur du Québec (MRIFCE) avec une contribution du programme de coopération volontaire du MAECD.
Amélioration de la productivité et des revenus des familles rurales de la région de Lurín
Le projet a permis à 48 familles de producteurs et productrices de Lurín, situé en région périurbaine de Lima, d’améliorer leurs connaissances et capacités techniquesenagriculturebiologique,derecevoirunecertificationvalidantla qualité de leur production écologique, d’augmenter substantiellement leur production, et d’écouler leurs produits sur les marchés biologiques des environs et de Lima métropolitain. Toutes ces actions ont permis aux familles accompagnées, et tout particulièrement aux femmes, d’augmenter leurs revenus. Ce projet a été financé par la Fondation Roncalli avec une contribution du programme de coopération volontaire du MAECD.
- 213 producteurs et productrices de 9 communautés rurales appliquent de nouvelles techniques d’agriculture et d’élevage
- 136 infrastructures agricoles sont installées dont 60 enclos, 30 systèmes d’irrigation, 23 micro fromageries et 23 jardins maraîchers
- 81 hectares de pâturages améliorés sont ensemencés- 63 personnes commercialisent leurs produits sur les marchés locaux- 47 %d’augmentationdelaproduction(laitetfromage)- 204 %d’augmentationdurevenumensueldesfamillesprovenant
de la vente de fromages- 82 femmes acquièrent du leadership dans les activités
de développement de leur communauté
- 64 femmes et 42 hommes ont amélioré leurs connaissances sur l’agriculture biologique, ont augmenté leur production et vendent leurs produits sur différents marchés biologiques de leur localité et de Lima
- 48 familles ont réduit les risques pour leur santé et les coûts de production, ayant délaissé des produits chimiques au profit de techniques biologiques
« [...] Il arrive qu’on vole des vaches. Des gens viennent de la côte. Ils sont organisés. Depuis
que je fais pousser des foins, je n’ai pas besoin de les envoyer paitre trop loin de la maison.
C’est beaucoup plus sûr pour moi. [...] »
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CALDERON ZORRILLA
PRODUCTRICE / TASHTA – PÉROU PÉR
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PÂTURAGE DE PROXIMITÉ PLUS NUTRITIF
POUR LES VACHES
CRÉATION DE LA
MARQUE JALLGA
INTRODUCTION DE SEMENCES DE PÂTURAGE
INTRODUCTION DE MICRO SYSTÈMES
D’IRRIGATION AUTO-GÉRÉS
SANTÉ ANIMALE
AMÉLIORÉE
ENSILAGE DES FOINS POUR
LA SAISON SÈCHE
PRODUCTION LAITIÈRE DE 2 À 4 X PLUS
GRANDE
FINI LE BESOIN DE PARTIR
AU LOIN POUR FAIRE PAITRE LES
VACHES
MEILLEUR APPORT
NUTRITIF POUR LES VACHES
TOUTE L’ANNÉE
PLUS DE TEMPS POUR ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES, FAMILIALES ET
COMMUNAUTAIRES
RÉDUCTION DU RISQUE DE
VOL / SÉCURITÉ ACCRUE
FABRICATION DE FROMAGE
SURPLUS DE FROMAGE
DÉVELOPPEMENT D’UN MARCHÉ
POUR LE FROMAGE
AMÉLIORATION DES PROCESSUS DE PRODUCTION
DE FROMAGE
LES ENFANTS VONT À L’ÉCOLE
RÉDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL
DES FEMMES ET DES ENFANTS QUI ACCOMPAGNAIENT
LES VACHES
LES FOINS, LE FROMAGE ET LE FUTUR
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MEILLEURES PERSPECTIVES
D’AVENIR POUR LES HOMMES, FEMMES
ET ENFANTS
NOUVEAU MODÈLE DE LEADERSHIP
FÉMININ
COLLABORATION DES HOMMES ET DES ENFANTS À
LA PRODUCTION DU FROMAGE
ACHAT DE MÉDICAMENTS
AU BESOIN
DÉVELOPPEMENT D’UN MARCHÉ
POUR LE FROMAGE
ACHAT DE PRODUITS
ALIMENTAIRES DIVERSIFIÉS
TOUTE L’ANNÉE
CONSOMMATION ET APPORT NUTRITIF
AMÉLIORÉS
ACHAT DE FOURNITURES
SCOLAIRES
REVENUS FAMILIAUX
ACCRUS
RECONNAISSANCE DE LA
CONTRIBUTION DES FEMMES
À L’ÉCONOMIE FAMILIALE
« Elles me l’ont dit, les mères de famille. Leur ambition, c’est que tous leurs enfants aillent à l’école et qu’ils aient des choix dans la vie, comme les autres. Enfin, elle se sentent incluses dans une dynamique sociale et économique qui leur échappait avant. Elles commercialisent leurs produits, et leurs enfants vont à l’école. Avoir des choix dans la vie, ce n’est plus seulement un rêve. C’est devenu une réalité. »
– Richard Veenstra
MEILLEURE ÉDUCATION,
SCOLARISATION
RAPPORTS FEMMES-HOMMES PLUS ÉGALITAIRES
MEILLEURE SANTÉ
ESTIME DE SOI DES
FEMMES ACCRUE
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« [...] Le projet est basé sur la mobilisation communautaire et incite les gens à construire leur latrine par leurs propres moyens. En Haïti, il existe un certain attentisme, les gens croient que les ONG vont tout construire pour eux… Maintenant, ils le font eux-mêmes, aidés par l’ONG. [...] Le projet ATPC s’accompagne d’une formation à l’hygiène : se laver les mains, nettoyer les latrines, utiliser les produits désinfectants pour éviter certaines bactéries. On a utilisé des images pour transmettre tout cela aux enfants et les éduquer aux concepts de base d’hygiène. [...] »
«[...] Ma famille utilise la latrine et j’encourage les membres de ma communauté à en faire autant afin de mettre fin à la défécation à l’air libre pour éviter les risques de maladies, spécialement le choléra. Je peux dire que ma vie a changé. [...] »
PARTICIPANT / MARIGOT – HAÏTI
GéraldAUGUSTE
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VOLONTAIRE / JACMEL – HAÏTI
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- 25 plans d’action élaborés avec les populations de 3 sections communales de Macary pour mettre fin à la défécation à l’air libre.
- 2 139 familles des 25 localités (12 834 personnes) des sections communales de Marigot ont adopté de bonnes pratiques en matière d’hygiène et d’assainissement
- 1 676 fosses septiques et latrines sont construites
Assainissement Total Piloté par la Communauté (ATPC)
Le projet ATPC s’inscrit dans une démarche visant à améliorer les conditions sanitaires de la population des 25 localités de la commune de Marigot dans ledépartementduSud-Estd’Haïti,etceafindepréveniretdiminuerlescas de choléra et de maladies diarrhéiques qui sévissent. L’intervention proposée a permis de dispenser aux femmes paysannes de la formation pratique sur les règles d’hygiène de base, la prévention des maladies tel le choléra, et la préparation sécuritaire des aliments. Elle a fournit aux collectivités un appui technique pour la construction d’infrastructures sanitaires adaptées comme solution durable à la problématique de l’assainissement et du traitement sécuritaire des déchets humains en milieu rural. Ce projet a été financé par l’UNICEF avec une contribution du programme de coopération volontaire du MAECD.
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LES PROJETS NE RESTENT PAS QUE DES PROJETS. ILS SE RÉALISENT. Démarré en février 2013, ce projet de développement intégré vise à réduire la malnutrition et l’insécurité alimentaire des familles paysannes vulnérables des trois sections communales de la commune de Marigot, dans le département du Sud-Est d’Haïti. Toute l’intervention permettra de protéger et de stabiliser une zone agricole d’extrême vulnérabilité auxintempéries,d’augmenter,dediversifieretdepérenniserlaproductionagricolede600 famillespaysannes,etd’améliorerl’alimentation despopulationsenassurantl’accèsàdesalimentsdiversifiés,dequalité et en quantité adéquate tout au long de l’année.
Ceprojetestunexempleéloquentd’uneffetparticulièrementporteur de la coopération volontaire. En 2011, alors que Rachelle Anctil, volontaire de SUCO, accompagnait des populations dans un projet de compost financéparl’Unioneuropéenne(UE)etcoordonnéparleFAO(OrganisationdesNationsUniespourl’Alimentationetl’Agriculture),ledéléguédel’UE s’est beaucoup intéressé à l’approche et aux outils de travail de SUCO. Il a informé Rachelle d’unepossibilitédefinancementpourdesinterventionsen sécurité alimentaire. Quelques mois plus tard, SUCO a reçu l’invitation àsoumettreunedemandedefinancementpourleprojetquiestdevenu le PRAN. Ce projet est financé par l’Union européenne et le MRIFCE avec une contribution du programme de coopération volontaire du MAECD.
- 42 hectares de bassins versants aménagés - 7 km de ravines traités - 2 pépinières gérées par des associations de femmes - 3 hectares de terres cultivées en parcelles démonstratives
pour les formations - Un diagnostic nutritionnel réalisé
Programme de relance agricole et nutrition pour la sécurité alimentaire des familles paysannes de Marigot (PRAN)
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« [...] Mon plaisir est d’aller dans les quartiers pauvres et de rendre mes produits accessibles à ceux et celles qui ont moins
d’argent. C’est ma façon de partager et d’aider. [...]
[...] (L’agriculture biologique), c’est meilleur pour la santé, il y a moins de maladies. Avant nous avions mal à l’estomac, sans savoir que
c’était à cause des produits chimiques. Maintenant, c’est beaucoup mieux, et c’est tout le monde qui en a profité. [...] »
PRODUCTRICE / EL TRIUNFO – HONDURAS
Le vrai plaisir d’Ana Francisca c’est de cuisiner et partager les aliments qu’elle a cultivés, d’abord pour sa grande famille, dont une quinzaine de petits
enfants, puis avec la communauté. En après-midi, elle part avec sa petite fille pour vendre une partie de sa production. Début d’une nouvelle tradition.
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Au Honduras, comme dans les autres pays, les volontaires soutiennent les efforts des partenaires de SUCO. Cette année, les volontaires ont accompli :
- Installationde3systèmesd’irrigationbénéficiantà23familles et permettant 3 cycles productifs au lieu de 2 cycles (4800 m² cultivés enpluschaqueannée)
- Introduction de nouvelles variétés de cultures comme le manioc, le plantain, la papaye, la mangue, le citron, le poivron vert, la tomate, et le concombre
- Amélioration du suivi et du contrôle biologique des insectes ravageurs dans 8 communautés
- 3 organisations adoptent un nouveau programme de formation agricoledestinéàleursbénéficiaires
- 182personnesontamélioréleurscapacitésdeplanification de la parcelle
- Appui à l’organisation d’une table régionale de genre et de développement avec la participation de 14 réseaux municipaux de femmes
- Organisation d’une table régionale pour le suivi de la sécurité alimentaire dans la région
Ana Francisca
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AGROENVIRONNEMENTAufildesans,chezSUCO,nousavonsdéveloppéuneexpertiseenagriculturedurablepouroffrirdessolutionsviablesauxdéfisqueposent l’insécurité alimentaire et un environnement physique de plus enplusvulnérable.L’agriculturedurablesignifie,entreautres, une bonne gestion des ressources naturelles telles que l’eau et le sol, pour une meilleure production alimentaire. Nous expérimentons et proposons aux familles paysannes des techniques variées, nouvelles et améliorées, pour mieux utiliser et conserver l’eau, réduire l’érosion etenrichirlessols,diversifierlaproductionagricoleetaméliorerl’élevage des petits animaux. Toutes les actions mises de l’avant favorisent l’emploi de techniques écologiques qui ne font appel à aucun produit chimique, ce qui évite de nuire à la santé des personnes et au milieu physique, et ce, à faibles coûts.
FORMATION ET ACCOMPAGNEMENTNos expertises donnent des résultats concrets pour les populations, parce qu’elles s’appuient sur nos capacités, éprouvées depuis longtemps, de formation et d’accompagnement des personnes et des communautés. SUCO privilégie l’apprentissage par la pratique et la participation permettant aux gens de valoriser et d’enrichir leurs connaissances et leurs savoirs.
MOBILISATION DE LA POPULATIONSUCO favorise la mobilisation continue des populations autour d’actions concertées pour le développement. Notre démarche permet aux personnes d’acquérir les connaissances, habiletés et aptitudes qui les conduisent à mieux maîtriser leur devenir socio-économique, dans une perspective d’égalité des chances entre les femmes et les hommes. La relation de proximité et de dialogue que SUCO établit avec les gens les amène à choisir, à décider, et à agir collectivement, dans le but d’améliorer des situations jugées inadéquatesetderésoudredesproblèmesquiaffectentleurvie.
LES EXPERTISES
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EXERCICE TERMINÉ LE 31 MARS 2013
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2013 2012 PRODUITS Gouvernement du Canada 2 711 992 $ 2 563 228 $ Gouvernement du Québec 109 619 222 226 Organismes - pour des projets 198 514 715 197 Dons du public - en espèces 216 157 229 804 Contributionssousformedeservicesrendus(1) 1 496250 1 597726Autres revenus 9 216 25 653 Apports en nature
4 741748 5 353834 CHARGES Coûts directs d’envoi de volontaires 661 566 738 827 Équivalentssalaires(1) 1 496250 1 597726Projets de développement international 1 695773 2 095685Bureaux outre-mer 188 400 198 122 Direction des programmes outre-mer 274 251 238 302 Programme d’éducation 41 376 73 211 Collecte de fonds 76 795 94 954 Direction des programmes 45 562 42 424 Administration et vie associative 252 796 264 020 Amortissement des immobilisations 8 053 9 771
4 740822 5 353042 Excédent des produits sur les charges 926 792
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ÉTAT DES RÉSULTATS
(1) Apports reçus sous forme de services Les volontaires ne sont pas rémunérés pour leur travail dans les projets de développement international, ils ne reçoivent qu’une allocation de séjour et un logement. Leur contribution représente la valeur de leur travail non rémunéré. Cette contribution est comptabilisée dans les produits comme contributions sous forme de services rendus et dans les charges sous la rubrique « Équivalents-salaires ».
2013 2012 ACTIF Actifàcourtterme: Encaisse 1 709483 $ 789409 $Placements – – Débiteurs 97 925 100 961 Frais payés d’avance 28 483 16 177
1 835891 906547 Immobilisations nettes 19 030 28 399
1 854921 934946 PASSIF ET ACTIFS NETS Passifàcourtterme:
Créditeurs et charges à payer 186 331 142 752 Provision pour rapatriement sanitaire – –
Apportsreportés 1 280810 402251Obligations contrat location-acquisition 3 089
1 467141 548092 ACTIFS NETS Actifs nets investis en immobilisations 19 030 25 310 Actifsnetsnonaffectés 293311 286105Affectationd’origineinterne 75 439 75439
387 780 386 854
1 854 921 934946
AU 31 MARS 2013
BILAN
N.B. Les notes complémentaires sont disponibles sur le site suco.org. * Tous les montants indiqués dans ce rapport annuel s’entendent en CAD.
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2 %COLLECTE DE FONDS
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VIE ASSOCIATIVE
5 %DONS DU PUBLIC ET AUTRES REVENUS
4 %ORGANISMES - POUR DES PROJETS
1 %ÉDUCATION AU DÉVELOPPEMENT
PRODUITS
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92 %PROJETS DE DÉVELOPPEMENT INTERNATIONAL ET COOPÉRATION VOLONTAIRE
59 %GOUVERNEMENT
32 %CONTRIBUTIONS SOUS FORME DE SERVICES RENDUS
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Nous sommes conscients chez SUCO d’apporter une contribution importante et unique pour l’amélioration des conditions de vie des populations défavorisées. Le plan stratégique 2012-2017 est notre engagement à y arriver, à rester pertinent dans ces temps changeants, à s’adjoindre des ressources nécessaires et à en faire le meilleur usage possible.
Nos quatre orientations stratégiques qui nous permettent d’atteindre lesobjectifs:
- Unestratégied’interventiondeproximitéauprofitdel’innovation, de la durabilité et de l’excellence
- Unfinancementsolide,fortetdiversifié- Des alliances stratégiques avec diverses organisations aptes
à participer à notre mission- Des systèmes et structures performants permettant de moderniser
nos ressources
LE PLAN STRATÉGIQUE
2012-2017
Le budget annuel de SUCO en 2012-13 était de 4,74 millions et nous a permis de faire bénéfi cier 50 425 personnes de nos interventions. En 2017, nous visons un budget d’au moins 7 millions, soit u
ne augmentation de 50 %
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Coordination Anne Vincent
Conception et design Nonante
Graphisme et illustration ÉmilieTremblay(emilissime.com)
Rédaction et révision Anne Vincent, Richard Veenstra, Thierry De Greef, Michel Sanfaçon, Linda Gagnon
Photos Dominique Lepage-Côté (page couverture, page8),Jean-FrançoisDallaire(page4), MarcBéland(page11),CatherineLeduc (page14),ErikTremblay(page18,21,22, 23,24),AnaïsCaron(page29)
Publication imprimée sur du Rolland Enviro100 Print. Cepapier100 %post-consommationestcertifié FSC Recyclé, ÉcoLogo ainsi que Procédé sans chlore et est fabriqué à partir d’énergie biogaz.
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