Pour que l’élève maintienne un effort lors de la réalisation d’une tâche, il faut

d’abord le soutenir dans l’organisation de la tâche, de son temps, sa planification et

le maintien de son attention. Les interventions proposées en ce sens dans les autres sections de ce feuillet agiront donc indirectement sur le maintien de l’effort de l’élève. On peut de plus

planifier les interventions proposées ici.

DIFFICULTÉ À MAINTENIR UN EFFORT DIFFICULTÉ À MAINTENIR UN EFFORT DIFFICULTÉ À MAINTENIR UN EFFORT DIFFICULTÉ À MAINTENIR UN EFFORT

FLEXIBILITÉ � Alterner les périodes de travail exigeantes et celles qui permettent de

bouger � Permettre l’utilisation d’un baladeur lors des travaux personnels � Augmenter graduellement le temps d’attention requis pour les

activités � Indiquer visuellement le temps restant pour réaliser la tâche � Favoriser le travail d’équipe en attribuant des rôles à chacun � Reconnaître le travail complété quand tous les élèves d’une même

équipe l’ont terminé. � Fixer des périodes de travail fréquentes, mais de courte durée � Annoncer l’intention et la durée de la tâche avant sa réalisation � Inscrire la séquence du travail et le temps estimé pour chaque étape � Prévoir une banque de travaux qu’il a choisie pour les temps libres � Associer à chacune des activités une fiche de réalisation (modèle, liste des étapes à suivre, temps alloué, critère de réussite,

canevas de révision, liste de vérification, etc.) � Fournir les critères d’un travail de qualité (modèle, grille d’évaluation, etc.) � Prévoir des activités obligatoires et facultatives en donnant des points boni quand du travail facultatif est complété. � Susciter le développement du discours intérieur qui permet de donner des consignes à soi-même. On peut modeler cette habileté

(soliloquer) � Souligner le travail terminé pour augmenter la motivation à poursuivre � Prévoir un système d’émulation basé sur l’effort et le défi individuel � Demander systématiquement aux élèves leur bon coup et leur défi à la fin d’une tâche et leur rappeler lors d’une tâche semblable

(ancrage, régulation)

ADAPTATION Plusieurs de ces interventions peuvent aussi être utilisées pour tous les élèves de la classe et constituent des exemples de flexibilité pédagogique. Lorsqu’elles facilitent la réussite scolaire d’un élève ayant des besoins particuliers, elles sont considérées comme des

mesures d’adaptation et doivent s’inscrire dans le plan d’intervention.

� Mettre en place un système de motivation individuel centré sur ses capacités avec un objectif à la fois � Diviser les travaux plus longs en petites étapes � Fournir un plan de travail individualisé avec une séquence à cocher � Offrir un outil pour gérer le temps en déterminant avec l’élève les étapes de production. � Tutorat � Après que la tâche soit complétée, l’élève auto-évalue l’effort fourni à l’aide d’un outil préalablement élaboré avec lui (Ex. :

thermomètre, règle) � Féliciter l’élève immédiatement quand il fournit un effort

MODIFICATION

La mise en place d’interventions venant modifier l’évaluation est exceptionnelle et se doit de respecter ces conditions : s’assurer que les interventions des niveaux précédents sont insuffisantes et en aviser la direction et les parents. Cet élève aura alors un bulletin avec exigences modifiées.

DIFFICULTÉ D’ORGANISATION ET DE PLANIFICATION DIFFICULTÉ D’ORGANISATION ET DE PLANIFICATION DIFFICULTÉ D’ORGANISATION ET DE PLANIFICATION DIFFICULTÉ D’ORGANISATION ET DE PLANIFICATION

FLEXIBILITÉ

Organisation de la tâche � Modelage et enseignement explicite de stratégies pour améliorer l’organisation (ex. : méthodes de travail, utilisation de l’agenda,

présentation des travaux, etc.) � Utiliser l’agenda, des listes de choses à faire � Adopter une routine simple et constante, cela crée un environnement stable � Inscrire l’horaire de la journée, de la semaine au tableau � Prévoir une banque de travaux pour les temps libres � Associer à chacune des activités une fiche de réalisation (modèle, liste des étapes à suivre, temps alloué, critère de réussite,

etc.) � Prendre 5 minutes chaque matin pour l’organisation de la journée � Structurer les moments de transition � Annoncer l’intention et la durée de la tâche avant sa réalisation � Prévoir des activités obligatoires et facultatives � Prévoir diverses façons de faire des retours réflexifs (grille de vérification, d’autoévaluation, évaluations collectives orales, par

les pairs, etc.) � Fournir les critères d’un travail de qualité (modèle, grille d’évaluation, etc.) � Fournir des canevas de révision � Donner des consignes courtes, claires et concrètes; des exemples pour chacune des étapes � Accompagner les consignes d’un support visuel � Offrir des documents aérés et illustrés selon le cas � Réduire la fréquence des évaluations � Donner des instructions écrites sur le tableau ou sur des feuilles de travail � Fournir une liste de vérification pour les travaux plus longs � Permettre aux élèves d’utiliser du matériel de référence (dictionnaire, carte de vocabulaire)

Organisation du temps et de l’espace � Utiliser une horloge (À titre d’exemple : « TimeTimer ») pour fournir des repères dans la gestion du temps � Augmenter graduellement le temps d’attention requis pour les activités � Indiquer visuellement le temps restant pour réaliser la tâche � Repères visuels pour identifier les lieux de travail

Document préparé par Inés Escrivá et Dominique Tremblay, conseillères pédagogiques

Un élève qui a des difficultés à maintenir un effort peut …

� prendre du temps à s’installer;

� remettre à plus tard et effectuer le travail à la dernière minute;

� se fatiguer rapidement et perdre son intérêt;

� sembler démotivé et manquer de détermination;

� ne pas terminer son travail ou le faire trop rapidement (bâcler);

� être inconstant dans sa performance, la qualité et la quantité des travaux, et ce, même à différents moments de la journée.

Un élève qui a de la difficulté d’organisation et de planification peut …

� ne pas savoir par quoi commencer;

� mal intégrer les routines;

� avoir des difficultés à organiser sa pensée, ses idées, à maintenir ses cahiers en ordre, à ranger et trouver ses effets personnels, son matériel scolaire, laisser trainer ses objets partout;

� avoir du mal à planifier les étapes d’une tâche, à prévoir le matériel nécessaire, à respecter le temps alloué et les échéanciers, à utiliser un agenda pour gérer son temps, à respecter les consignes liées aux tâches;

� oublier d’utiliser les stratégies qu’il connaît;

� sembler ne considérer que le moment présent;

� envahir l’espace des autres.

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Organisation du matériel � Fournir un système de classement par couleurs (ex. : pour chaque matière) � Faciliter le rangement en classe et du bureau (ex. : panier accroché au bureau, paniers de rangement, cahiers munis de

pochettes, de pinces, etc.) � S’assurer d’avoir du matériel de remplacement � Indiquer sur les feuilles distribuées où les ranger � Repères visuels pour identifier les lieux de travail � Offrir des documents aérés � Entraîner les élèves à libérer leur surface de travail � Tolérer sur le bureau seulement le matériel nécessaire � Placer le bac à un autre endroit pour éviter la distraction � Classement dans des cartables et des duo-tangs clairement étiquetés � Utiliser un code de couleur par matière � Utiliser le moins de cahiers possible

Utilisation des stratégies � Modelage des stratégies cognitives � Demander systématiquement aux élèves de choisir leurs stratégies avant la tâche, de justifier ce choix � Après la tâche, demander systématiquement aux élèves d’évaluer l’efficacité des stratégies choisies et de proposer des

améliorations au besoin

ADAPTATION

Plusieurs de ces interventions peuvent aussi être utilisées pour tous les élèves de classe et constituent des exemples de flexibilité pédagogique. Lorsqu’elles facilitent la réussite scolaire d’un élève ayant des besoins particuliers, elles sont considérées comme des

mesures d’adaptation et doivent s’inscrire dans le plan d’intervention. Organisation (tâche, travail, espace) � Aide-mémoire individualisé pour les consignes, les trucs pour être réceptif, l’emplacement des objets dans le casier et dans le

bureau, l’horaire, le matériel pour certaines tâches, etc. � Diviser les travaux plus longs en petites étapes et structurer le travail dans le temps � Vérifier l’écriture des devoirs et des leçons dans l’agenda � Vérifier le sac avant le départ pour la maison � Fournir un plan de travail individualisé avec des tâches précises à accomplir � Offrir un outil pour gérer le temps (Ex.: sablier, chronomètre, à titre d’exemple : « time timer ») � Utiliser des feuilles de couleurs pour séparer les matières � Encourager l’élève à respecter les étapes, l’horaire, à estimer le temps alloué, etc. � Utiliser comme modèle une photographie d’un bureau ou d’un casier rangé � Permettre un système de rangement différent (ex. : un panier de plus pour le matériel utilisé moins souvent, deux étuis à crayon,

etc.) � Tutorat “organisationnel ” par un pair pour l’agenda, le casier, le rangement des feuilles, etc. � Utiliser un velcro sous la boîte à crayons � Garder seulement les objets nécessaires sur le pupitre � Favoriser la qualité plutôt que la quantité � Placer sur le pupitre des rappels visuels � Délimiter autour du pupitre l’espace auquel l’enfant a droit � Lire les instructions plusieurs fois

MODIFICATION La mise en place d’interventions venant modifier l’évaluation est exceptionnelle et se doit de respecter ces conditions : s’assurer que les interventions des niveaux précédents sont insuffisantes et en aviser la direction et les parents. Cet élève aura alors un bulletin avec exigences modifiées.

ADAPTATION

Plusieurs de ces interventions peuvent aussi être utilisées pour tous les élèves de la classe et constituent des exemples de flexibilité pédagogique. Lorsqu’elles facilitent la réussite scolaire d’un élève ayant des besoins particuliers, elles sont considérées comme des

mesures d’adaptation et doivent s’inscrire dans le plan d’intervention. � S’assurer que l’agitation et le bruit permis ne dérangent pas les autres (placer sous la chaise quelque chose pour réduire le bruit) � Déterminer l’emplacement du bureau en évitant les sources de distraction � Utiliser des rappels visuels dans la séquence à suivre lorsqu’on sent une fragilité se manifester � Coller sur le coin du bureau le défi à relever pour l’élève et en le pointant au besoin quand on sent la fragilité � Permettre les sorties de classe pour aller boire ou aller à la toilette � Déterminer autour du bureau avec un ruban adhésif de couleur collé au sol, un espace dans lequel l’élève peut bouger � Désigner un endroit, en dehors du bureau, où l’élève range son matériel afin d’éloigner les objets avec lesquels il peut jouer; cela

lui permet aussi de bouger � Suggérer des tâches qui permettent à l’élève de bouger (passer des cahiers, effacer le tableau, porter des messages, …) � Permettre que l’élève travaille debout ou à genoux sur sa chaise � Déterminer des endroits dans la classe liés à certaines tâches (écoute des consignes, travail individuel,…) � Prévoir des objets qu’il peut manipuler au besoin (balle de stress, pâte à modeler,…) � Permettre le mouvement dans l’apprentissage de notions (taper des mains pour épeler, se balancer lors d’une lecture,…) � Lui spécifier personnellement ce qu’on attend de lui avant un déplacement ou une activité spéciale et souligner ses efforts après

s’il y a lieu � Suggérer une méthode de respiration lors des moments où il se sent plus « nerveux » � Établir une démarche pour se calmer (respiration, mouvement, langage interne, banques de solutions, retrait, etc.) � Établir un système d’interventions hiérarchique (signal non-verbal, signal verbal, retrait, retour, feuille de route, …) � Déterminer un espace où l’élève peut se retirer s’il en ressent le besoin et l’aménager (pancartes de rappel de la séquence

établie, livres, papier et crayons pour dessiner). � Prévoir systématiquement un moment de retour après les situations difficiles et établir avec l’élève les modalités de ce moment

(lieu, séquence, temps, personnes présentes, etc.) � Limiter les activités des récréations au lieu de priver l’élève de ses récréations � L’aider à déterminer si le moment est adéquat pour se déplacer � Favoriser le développement du langage interne (modéliser son utilisation) � Utiliser une feuille de route où les bons comportements et les réussites sont mentionnés � Donner de l’attention sélective (valoriser les bons comportements et ignorer les autres, sauf ceux violents envers les autres ou

lui-même) � Établir un système de communication non verbal pour lui demander le silence, lui signifier qu’on l’a vu, mais qu’il doit attendre

son tour, etc. � Manifester de l’empathie lors des moments d’anxiété et de découragement

MODIFICATION La mise en place d’interventions venant modifier l’évaluation est exceptionnelle et se doit de respecter ces conditions : s’assurer que les interventions des niveaux précédents sont insuffisantes et en aviser la direction et les parents. Cet élève aura alors un bulletin avec exigences modifiées.

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Un manque d’attention, d’organisation et de planification peut se traduire par de l’agitation.

Les interventions proposées dans les autres sections de ce feuillet aideront

l’élève TDA/H à maintenir son agitation. Voici d’autres idées en lien

avec ces difficultés à contenir l’agitation et l’impulsivité.

DIFFICULTÉDIFFICULTÉDIFFICULTÉDIFFICULTÉ À CONTENIR SON AGITATION À CONTENIR SON AGITATION À CONTENIR SON AGITATION À CONTENIR SON AGITATION ET SON IMPULSIVITÉET SON IMPULSIVITÉET SON IMPULSIVITÉET SON IMPULSIVITÉ

FLEXIBILITÉ

� Alterner les périodes de travail exigeantes et celles qui permettent de bouger � Aménager un petit coin de détente dans la classe � Prévoir un temps pour abaisser le niveau d’excitation de l’enfant avant une

activité calme (Ex. : activité physique) � Structurer les moments de transition � Planifier des moments de relaxation en groupe à l’heure qui nous semble la

plus problématique � Prévoir dans l’école des activités parascolaires qui permettent de bouger � Poser des limites et mentionner aux élèves ce qu’on attend d’eux � Utiliser un système d’émulation positif plutôt que répressif � Utiliser le conseil de coopération � Animation d’un programme d’habiletés sociales ou de gestion de l’impulsivité (À

titre d’exemple: « Vers le Pacifique ») � Atténuer la tension par l’humour (dédramatiser) � Demander le regard de tous les élèves avant de débuter la consigne � Nommer l’élève qui semble distrait avant une consigne

DIFFICULTÉ DE MAINTIEN DE L’ATDIFFICULTÉ DE MAINTIEN DE L’ATDIFFICULTÉ DE MAINTIEN DE L’ATDIFFICULTÉ DE MAINTIEN DE L’ATTENTIONTENTIONTENTIONTENTION

FLEXIBILITÉ

� Alterner les périodes de travail exigeantes et celles qui permettent de bouger � Augmenter graduellement le temps d’attention requis pour les activités � Placer sous les pieds de la chaise quelque chose pour réduire le bruit � Aménager un petit coin de détente dans la classe � Prévoir un temps pour abaisser le niveau d’excitation de l’enfant avant une activité calme � Modelage et enseignement explicite de stratégies pour améliorer l’attention, la mémoire, les habiletés langagières comme

l’écoute, l’attention, le tour de parole � Utilisation d’indices visuels et de supports multisensoriels (auditifs, visuels, kinesthésiques) � Donner une seule consigne et attendre son exécution avant la suivante � Donner des consignes courtes, claires et concrètes; des exemples pour chacune des étapes � Attendre une position d’écoute � Accompagner les consignes d’un support visuel � Demander de reformuler les consignes par écrit � Mettre une musique de fond lors des activités nécessitant plus d’attention � Faire des exercices favorisant l’attention et la concentration � Limiter les stimulations visuelles en classe (affiches voyantes et abondantes, objets suspendus, etc.) � Changer régulièrement les stimuli visuels en classe (procéduriers) � Mettre en évidence des pictogrammes (arrêter, regarder, écouter) illustrant comment être réceptif � Mettre en évidence l’information essentielle à l’activité � Permettre l’utilisation d’un baladeur lors des travaux personnels � Entraîner les élèves à libérer leur surface de travail � Varier le ton de sa voix � Éviter de demander l’exécution de deux tâches concurrentes (ex. : écouter et prendre des notes en même temps) � Animer des programmes comme « penseaumax » et « attentix »

Un élève qui a de la difficulté à contenir son agitation et son impulsivité peut …

� être agité, bouger constamment (taper des doigts, du pied, se balancer);

� avoir de la difficulté à demeurer assis ou silencieux, se promener sans permission;

� parler beaucoup, interrompre, répondre sans attendre son tour;

� agir sans planifier ou sans réfléchir, rechercher les situations très stimulantes;

� passer des commentaires inappropriés, déranger et interrompre, ne pas respecter les séquences;

� être impatient lorsqu’il doit attendre son tour ou que ses désirs ne sont pas satisfaits immédiatement ;

� mal gérer sa frustration, se fâcher ou avoir des réactions excessives alors qu’il y a peu ou pas de provocation;

� avoir de la difficulté à entrevoir des liens entre ses comportements et leurs conséquences;

� se désorganiser lors des moments de transitions (enseignants spécialistes, fin et début d’année scolaire, activité différente, etc.);

� manquer d’inhibition de certains comportements.

Un élève qui a de la difficulté à maintenir son attention peut …

� facilement se laisser distraire, surtout si la tâche manque d’intérêt;

� sembler « dans la lune », rêver éveillé;

� avoir besoin d’interventions individuelles constantes, manquer d’autonomie;

� ne pas terminer les tâches ou les bâcler;

� papillonner d’une tâche à l’autre, perdre le fil de ce qu’il fait ou lit;

� mal distinguer l’essentiel des détails secondaires.

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Soutenir l’élève dans l’organisation de la tâche, de son temps, sa planification et le maintien de son attention favorisera l’utilisation de la mémoire de travail qui sera alors plus disponible pour la tâche elle-même. Les interventions proposées en ce sens dans les autres sections de ce feuillet agiront donc indirectement sur la mémoire de travail. On peut de

plus, planifier les interventions proposées ici.

ADAPTATION

Plusieurs de ces interventions peuvent aussi être utilisées pour tous les élèves de classe et constituent des exemples de flexibilité pédagogique. Lorsqu’elles facilitent la réussite scolaire d’un élève ayant des besoins particuliers, elles sont considérées comme des

mesures d’adaptation et doivent s’inscrire dans le plan d’intervention. � Utilisation d’un signal non verbal établi pour capter l’attention de l’élève � Utiliser un isoloir portatif en carton à placer sur le bureau de l’élève au besoin � Laisser l’élève bouger, travailler debout � Permettre les sorties à l’extérieur de la classe � Faire répéter la consigne par l’enfant avant qu’il réponde � Faire écrire à l’élève ce qu’il veut dire (délai de réponse, peur d’oublier) � Donner de l’attention sélective (valoriser les bons comportements) � Permettre des simulations sensorielles (se taper dans les mains pour compter ou épeler) � Permettre à l’enfant de compenser son besoin de stimulation (pâtes à modeler, balle de stress, etc.) � Se déplacer constamment dans la classe afin d’utiliser la proximité comme moyen pour recentrer l’enfant à la tâche � Déterminer un endroit dans la classe où l’élève sera moins dérangé � Diminuer les sources de distraction (emplacement du pupitre, fenêtre, etc.) � Mobiliser l’attention de l’enfant avant de lui faire une demande (contact visuel, mise en projet) � Utiliser des supports visuels sur le bureau de l’élève � Féliciter l’enfant immédiatement lorsqu’il est attentif � Utiliser un signal non-verbal établi au préalable avec l’élève pour le centrer à la tâche � Faire appliquer le principe du tunnel de l’attention (comme des œillères).

MODIFICATION La mise en place d’interventions venant modifier l’évaluation est exceptionnelle et se doit de respecter ces conditions : s’assurer que les interventions des niveaux précédents sont insuffisantes et en aviser la direction et les parents. Cet élève aura alors un bulletin avec exigences modifiées.

MÉMOIRE DE TRAVAIL MÉMOIRE DE TRAVAIL MÉMOIRE DE TRAVAIL MÉMOIRE DE TRAVAIL INCONSTANTEINCONSTANTEINCONSTANTEINCONSTANTE

FLEXIBILITÉ

� Permettre l’utilisation d’un aide-mémoire � Enseigner des stratégies de mémorisation, des moyens mnémotechniques

(ex. : enchaînements, expressions, formulations, utilisation de tous les sens; répéter, relier l’information à son vécu, se créer une histoire personnelle, regrouper l’information, etc.)

� Jeux de mémoire (ex.: attentix, rééduc, des idées plein la tête, etc.) � Organiser l’information pour faciliter sa mémorisation pour les élèves � Attirer l’attention de l’élève sur l’efficacité de ses stratégies de mémorisation � Insister sur les liens entre les éléments � Encourager à visualiser la tâche demandée � Développer le discours intérieur qui permet de se parler à soi-même

(soliloquer) � Utiliser des métaphores pour faire comprendre les liens � Mettre l’accent verbalement sur les points importants

ADAPTATION

Plusieurs de ces interventions peuvent aussi être utilisées pour tous les élèves de classe et constituent des exemples de flexibilité pédagogique. Lorsqu’elles facilitent la réussite scolaire d’un élève ayant des besoins particuliers, elles sont considérées comme des

mesures d’adaptation et doivent s’inscrire dans le plan d’intervention. � Permettre d’enregistrer ses idées lors d’une production écrite � Donner des indices pour favoriser le rappel de l’information (ex. : catégorie, première lettre, moment où le sujet a été discuté,

choix de réponses, etc.) � Annoncer la consigne avant de l’énoncer et nommer l’élève en lui spécifiant qu’il devra la répéter (mettre en projet)

MODIFICATION La mise en place d’interventions venant modifier l’évaluation est exceptionnelle et se doit de respecter ces conditions : s’assurer que les interventions des niveaux précédents sont insuffisantes et en aviser la direction et les parents. Cet élève aura alors un bulletin avec exigences modifiées.

Un élève qui a une mémoire de travail défaillante peut …

� être sensible à l’interférence;

� oublier ce qu’il vient de lire, d’entendre, ce qu’il veut dire, ses idées, les consignes récentes, etc.;

� avoir du mal à mémoriser la marche à suivre, les étapes d’une méthode de correction, de résolution de problèmes, ses tables d’opération, l’orthographe des mots courants, etc.;

� avoir de la difficulté à comprendre un texte lu.

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