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Posters A97 histologiques et le type de lambeau utilisé après exérèse ont été relevées. Résultats.— Il s’agit de 72 patients (23 femmes et 49 hommes), d’âge moyen 67 ans, qui présentent des carcinomes basocellulaires au niveau de la face. Le nez est l’unité la plus atteinte (47,2 %) suivie par la joue (27,7 %). Il s’agit dans la majorité des cas de carcinome basocellulaire nodu- laire d’une taille moyenne de 15mm. L’exérèse a été faite avec une marge entre 5 mm et 10 mm selon le type histologique. La réparation par différents types de lambeaux constitue le moyen de reconstruction le plus utilisé dans notre série. Après un recul moyen de deux ans, l’évolution était bonne dans 91,7 %. Quatre récidives ont été notée pour un CBC nodulaire (exé- rèse était insuffisante en profondeur) et un cas de nécrose du lambeau de Mustardé. Conclusion.— Le CBC, bien que ne présentant qu’une évolution locale, peut s’avérer extrêmement délabrant. Il peut par son exten- sion considérable (en surface et en profondeur) engager le pronostic esthétique, fonctionnel voire vital. La prise en charge rapide et l’exérèse complète sont les deux principaux facteurs de prévention des formes métastatiques et mutilantes. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2012.07.251 P009 Réparation des pertes de substance cutanée nasale de la pyramide nasale J. Marrakchi , R. Zainine , S. Meddeb , N. Ben Neji , H. Chahad , A. Mediouni , A. Charfi , N. Beltaief , G. Besbes Service d’ORL et de CMF, La Rabta, Tunis, Tunisie Auteur correspondant. But de la présentation.— Établir un bilan concernant la répara- tion des pertes de substance cutanées de la pyramide nasale et poser des indications claires et précises en fonction du siège et de l’importance de ces pertes de substances. Matériels et méthodes.— Étude rétrospective à propos de 50 cas de patients opérés pour pertes de substance cutanées de la pyra- mide nasale, colligés sur une période de 18 ans entre l’année 1992 et 2010. Résultats.— L’âge moyen des patients était de 55,4ans avec des extrêmes allant de 13 à 85 ans. Le sex-ratio était égal à 1. Les pertes de substance, cutanées pures, ont été classées selon la surface et le siège. Elles ont intéressé trois unités esthétiques dans cinq cas (10 %), deux unités dans trois cas (6 %), et une seule unité dans 84 % des cas. Elles ont touché essentiellement les ailes du nez dans 36 % des cas et les faces latérales du nez dans (18 %) des cas. L’étiologie était dominée par la pathologie tumorale (84% des cas). Elle était maligne dans (68 %) des cas. Les procédés de réparation ont consisté en la couverture par les lambeaux locaux et locorégionaux dans 84 % des cas, la greffe de peau dans 12 %, et la cicatrisation dirigée dans 4 %. Le résultat esthétique a été jugé bon dans 90 % des cas et moyen dans 10 % des cas. Conclusion.— La réparation de la pyramide nasale reste difficile et délicate. Elle nécessite un très grand soin et un choix minutieux de la technique opératoire pour donner un aspect esthétique le plus naturel possible. Parmi les techniques de réparation de ces pertes de substance nasales, l’utilisation des lambeaux locaux et locorégionaux a donné les résultats les plus satisfaisants. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2012.07.252 P010 L’apport des prothèses en silicone dans la chirurgie faciale J. Marrakchi a,, I. Mehri Turki b a Hôpital La Rabta, Tunis, Tunisie b Hôpital Mohamed-Tahar-El-Maamouri, Nabeul, Tunisie Auteur correspondant. But de la présentation.— L’utilisation des prothèses faciales en sili- cone est relativement facile afin de corriger une asymétrie de la face ; et permet de remplacer certaines opérations laborieuses et lourdes pour les patients. Matériels et méthodes.— Il s’agit de deux patientes âgées de 25 et 27 ans ayant consulté respectivement pour une asymétrie faciale dans le cadre d’une maladie de Romberg et pour une rétrogénie. L’amélioration de la projection des reliefs de l’hémiface droite, dans le cadre de la maladie de Romberg, était réalisée par la mise en place d’une prothèse malaire associée à un lipofilling. La projection du menton, dans le cadre de la rétrogénie, était réalisée par une prothèse en silicone. Résultats.— Les suites étaient simples et le résultat était satisfai- sant avec une symétrisation des reliefs et des contours de la face. Conclusion.— L’existence des prothèses faciales offre s’autres alter- natives au traitement de l’asymétrie faciale et nous amène à proposer à nos patients des interventions moins agressives avec des suites simples et un résultat satisfaisant et durable. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2012.07.253 Rhinologie Salle : Couloir 3 P011 Profil épidémioclinique et prise en charge des masses nasales d’origine vasculaire M. Fassih , L. Taali , S. Rouadi , R. Abada , M. Mahtar , M. Roubal , M. Essaadi, F. El Kadiri CHU Ibn-Rochd, Casablanca, Maroc But de la présentation.— Les tumeurs vasculaires des cavités nasosinusiennes sont des tumeurs rarement documentées dans la littérature. Elles sont caractérisées par une diversité histologique. Elles peuvent être bénignes ou malignes. Le type histologique le plus fréquent est l’hémangiome. Leur prise en charge n’est pas bien codifiée, elle a bénéficié des progrès de l’imagerie moderne et de la chirurgie endoscopique. L’objectif du travail est d’étudier leurs caractéristiques anatomo- cliniques, thérapeutiques et évolutives. Matériels et méthodes.— Les observations de dix tumeurs vascu- laires des cavités nasales colligées entre janvier 2009 et juillet 2011 ont été étudiées rétrospectivement. La prise en charge de ces tumeurs reposait sur l’endoscopie nasale, l’imagerie, la biopsie, et pour certaines l’angiographie en vue d’une embolisation. Les paramètres épidémiologiques, histopathologiques, cliniques, thé- rapeutiques et évolutifs, ont été étudiés. Résultats.— La moyenne d’âge était de 25,4 ans, la prédominance masculine était nette avec un sex-ratio de 4. L’épistaxis était le signe révélateur principal (100%). Toutes les tumeurs étaient bénignes, avec prédominance de l’hémangiome (quatre cas), suivi de l’angiofibrome de la cloison (trois cas) et le fibrome naso- pharyngien (trois cas). Tous les malades ont été opérés, par voie endonasale dans sept cas sur dix et voie transfaciale dans trois cas. Une embolisation a été réalisée chez cinq patients, il s’agissait de deux hémangiomes et les trois fibromes nasopharyngiens. Aucun cas de récidive n’a été noté jusqu’à présent.

Réparation des pertes de substance cutanée nasale de la pyramide nasale

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histologiques et le type de lambeau utilisé après exérèse ont étérelevées.Résultats.— Il s’agit de 72 patients (23 femmes et 49 hommes),d’âge moyen 67 ans, qui présentent des carcinomes basocellulairesau niveau de la face. Le nez est l’unité la plus atteinte (47,2 %)suivie par la joue (27,7 %).Il s’agit dans la majorité des cas de carcinome basocellulaire nodu-laire d’une taille moyenne de 15 mm. L’exérèse a été faite avecune marge entre 5 mm et 10 mm selon le type histologique. Laréparation par différents types de lambeaux constitue le moyen dereconstruction le plus utilisé dans notre série.Après un recul moyen de deux ans, l’évolution était bonne dans91,7 %. Quatre récidives ont été notée pour un CBC nodulaire (exé-rèse était insuffisante en profondeur) et un cas de nécrose dulambeau de Mustardé.Conclusion.— Le CBC, bien que ne présentant qu’une évolutionlocale, peut s’avérer extrêmement délabrant. Il peut par son exten-sion considérable (en surface et en profondeur) engager le pronosticesthétique, fonctionnel voire vital.La prise en charge rapide et l’exérèse complète sont les deuxprincipaux facteurs de prévention des formes métastatiques etmutilantes.

http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2012.07.251

P009Réparation des pertes de substance cutanée nasalede la pyramide nasaleJ. Marrakchi ∗, R. Zainine , S. Meddeb , N. Ben Neji , H. Chahad ,A. Mediouni , A. Charfi , N. Beltaief , G. BesbesService d’ORL et de CMF, La Rabta, Tunis, Tunisie∗Auteur correspondant.

But de la présentation.— Établir un bilan concernant la répara-tion des pertes de substance cutanées de la pyramide nasale etposer des indications claires et précises en fonction du siège et del’importance de ces pertes de substances.Matériels et méthodes.— Étude rétrospective à propos de 50 casde patients opérés pour pertes de substance cutanées de la pyra-mide nasale, colligés sur une période de 18 ans entre l’année 1992 et2010.Résultats.— L’âge moyen des patients était de 55,4 ans avec desextrêmes allant de 13 à 85 ans. Le sex-ratio était égal à 1. Les pertesde substance, cutanées pures, ont été classées selon la surface etle siège. Elles ont intéressé trois unités esthétiques dans cinq cas(10 %), deux unités dans trois cas (6 %), et une seule unité dans 84 %des cas. Elles ont touché essentiellement les ailes du nez dans 36 %des cas et les faces latérales du nez dans (18 %) des cas.L’étiologie était dominée par la pathologie tumorale (84 % des cas).Elle était maligne dans (68 %) des cas.Les procédés de réparation ont consisté en la couverture par leslambeaux locaux et locorégionaux dans 84 % des cas, la greffe depeau dans 12 %, et la cicatrisation dirigée dans 4 %.Le résultat esthétique a été jugé bon dans 90 % des cas et moyendans 10 % des cas.Conclusion.— La réparation de la pyramide nasale reste difficile etdélicate. Elle nécessite un très grand soin et un choix minutieuxde la technique opératoire pour donner un aspect esthétique le

plus naturel possible. Parmi les techniques de réparation de cespertes de substance nasales, l’utilisation des lambeaux locaux etlocorégionaux a donné les résultats les plus satisfaisants.

http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2012.07.252

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010’apport des prothèses en silicone dans lahirurgie faciale. Marrakchi a,∗, I. Mehri Turki b

Hôpital La Rabta, Tunis, TunisieHôpital Mohamed-Tahar-El-Maamouri, Nabeul, TunisieAuteur correspondant.

ut de la présentation.— L’utilisation des prothèses faciales en sili-one est relativement facile afin de corriger une asymétrie de laace ; et permet de remplacer certaines opérations laborieuses etourdes pour les patients.atériels et méthodes.— Il s’agit de deux patientes âgées de 25 et7 ans ayant consulté respectivement pour une asymétrie facialeans le cadre d’une maladie de Romberg et pour une rétrogénie.’amélioration de la projection des reliefs de l’hémiface droite,ans le cadre de la maladie de Romberg, était réalisée par la mise enlace d’une prothèse malaire associée à un lipofilling. La projectionu menton, dans le cadre de la rétrogénie, était réalisée par unerothèse en silicone.ésultats.— Les suites étaient simples et le résultat était satisfai-ant avec une symétrisation des reliefs et des contours de la face.onclusion.— L’existence des prothèses faciales offre s’autres alter-atives au traitement de l’asymétrie faciale et nous amène àroposer à nos patients des interventions moins agressives avec desuites simples et un résultat satisfaisant et durable.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2012.07.253

hinologiealle : Couloir 3

011rofil épidémioclinique et prise en charge desasses nasales d’origine vasculaire

. Fassih , L. Taali , S. Rouadi , R. Abada , M. Mahtar , M. Roubal ,

. Essaadi , F. El KadiriCHU Ibn-Rochd, Casablanca, Maroc

ut de la présentation.— Les tumeurs vasculaires des cavitésasosinusiennes sont des tumeurs rarement documentées dans laittérature. Elles sont caractérisées par une diversité histologique.lles peuvent être bénignes ou malignes. Le type histologique lelus fréquent est l’hémangiome.eur prise en charge n’est pas bien codifiée, elle a bénéficié desrogrès de l’imagerie moderne et de la chirurgie endoscopique.’objectif du travail est d’étudier leurs caractéristiques anatomo-liniques, thérapeutiques et évolutives.atériels et méthodes.— Les observations de dix tumeurs vascu-

aires des cavités nasales colligées entre janvier 2009 et juillet011 ont été étudiées rétrospectivement. La prise en charge de cesumeurs reposait sur l’endoscopie nasale, l’imagerie, la biopsie,t pour certaines l’angiographie en vue d’une embolisation. Lesaramètres épidémiologiques, histopathologiques, cliniques, thé-apeutiques et évolutifs, ont été étudiés.ésultats.— La moyenne d’âge était de 25,4 ans, la prédominanceasculine était nette avec un sex-ratio de 4. L’épistaxis était

e signe révélateur principal (100 %). Toutes les tumeurs étaienténignes, avec prédominance de l’hémangiome (quatre cas), suivie l’angiofibrome de la cloison (trois cas) et le fibrome naso-haryngien (trois cas). Tous les malades ont été opérés, par voie

ndonasale dans sept cas sur dix et voie transfaciale dans trois cas.ne embolisation a été réalisée chez cinq patients, il s’agissait deeux hémangiomes et les trois fibromes nasopharyngiens. Aucun case récidive n’a été noté jusqu’à présent.