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Le livre tissé par Delvoy et Krier se compose de XIII chapitres, qui j’ai résumé en VIII Chapitres I : la troisième typologie Deux typologies dominaient et légitimaient la production architecturale depuis le milieu du XVII siècle. La première typologie ramenait l’architecture à ses origines naturelles (l’abri primitif). Cette typologie est prônée par M- A Laugier (1755). Il concevait l’architecture comme imitatrice de la nature. Les arbres représentaient les colonnes en un carrée parfait. Les branches posées en travers en forme de poutre. Les rameaux ployés pour former le toit, en triangle le type du fromton. Il parlait de cité/ forêt qui devait être domptée. Soumise à un ordre rationnel par l’art du jardinier. Mais comme disait Durant (professeur de l’école polytechnique) pourrait ou se passer des murs ? L’architecture peut se passer de toute analogies et se concentrer sur le travail de construction.

Resumé de livre

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Page 1: Resumé de livre

Le livre tissé par Delvoy et Krier se compose de XIII chapitres, qui j’ai résumé en VIII

Chapitres I   : la troisième typologie

Deux typologies dominaient et légitimaient la production architecturale

depuis le milieu du XVII siècle.

La première typologie ramenait l’architecture à ses origines naturelles

(l’abri primitif). Cette typologie est prônée par M- A Laugier (1755).

Il concevait l’architecture comme imitatrice de la nature.

Les arbres représentaient les colonnes en un carrée parfait.

Les branches posées en travers en forme de poutre.

Les rameaux ployés pour former le toit, en triangle le type du fromton.

Il parlait de cité/ forêt qui devait être domptée. Soumise à un ordre rationnel par

l’art du jardinier.

Mais comme disait Durant (professeur de l’école polytechnique) pourrait ou se

passer des murs ? L’architecture peut se passer de toute analogies et se

concentrer sur le travail de construction.

Le deuxième typologie considérait l’architecture comme une simple

affaire de technique, ou l’homme/type est considéré comme standard et unique

pour qui on établira un outillage standard : porte, fenêtre, escaliers, hauteurs des

salles…

Cette deuxième typologie est confirmée vers la fin du XIX siècle par la

pyramide de la production. Du plus petit outil à la machine la plus complexe. On

la considérait comme analyse au lieu entre la colonne, la maison et la cité.

* Les hygiénistes ont rendu l’idée de la cité/forêt triomphale

* Ces deux typologies ont comme base commune :

Page 2: Resumé de livre

Le besoin de légitimer l’architecture comme un phénomène naturel ou une

production. Donc l’architecture création de l’homme était comparée et légitimée

par une autre « nature » extérieure à l’architecture.

Troisième typologie :

Elle ne discerner aucune tentative de validation de l’architecture par un

autre genre extérieur. Les colonnes, maisons et espaces urbains ne relèvent que

de leurs seules natures en tant qu’éléments architecture et leurs géométries ne

sont ni naturalistes ni techniques. Mais essentiellement architecturales.

La cité est considérée comme un tout, son passé et sont présent se

révélant dans la structure physique, que l’on peut décomposée en fragments, il

sont choisis selon 3 critères :

1-hérite des moyens attribues de l’existence passée des formes.

2-dérivé du fragment spécifique et de ses limites et opère des croisement entre

des types antérieurs.

3-composition de ces fragments dans un contexte nouveau.

La cité et sa typologie sont les seules bases de la restitution d’un rôle

critique à l’architecture publique que le cycle sans fin de production et de

consommation est entrain d’assassiner. « Le nouveau n’est plus nouveau »

Chapitre II   : la reconstruction de la ville

L’art de construire la ville doit retourner sa place dans la législation par le

projet architecturel complexe et la définition de types précis d’espaces urbains

(la rue, la place, colonnade, l’avenue, le boulevard, l’arcade). Une continuité

spatiale qui est fonctionnellement complexe et visuellement simple va

réarticuler le système contemporain de fonctions désintégrées (Zoning).

A l’intérieur d’une relation stricte entre la typologie des bâtiments et la

morphologie des espaces de la ville, il faut définir la dialectique entre édifices

publics (monument) et tissu urbain.

Page 3: Resumé de livre

Les points à prendre en considération pour une bonne organisation de la ville

sont :

-la conservation sociale et physique du centre historique en tant que modèle de

vie collective désirable.

-la conception de l’espace public comme élément d’organisation primaire de

morphologie urbaine.

-l’étude typologique et morphologique livre les bases d’une nouvelle discipline

architecturale.

-la conscience que l’histoire de la ville elle-même livre des données concrètes

permettant d’engager une action précise et immédiate par la reconstruction de la

rue, de la place, du quartier.

-la restriction des cites dortoirs en parties de villes complexes, en villes dans la

ville, en quartiers qui intègrent toutes les fonctions de vie urbaine.

-la redécouverte des éléments primaires de l’architecture, la colonne, le mur, le

toit.

Chapitre III   : l’architecture et la peinture

Le dessin ne considère pas l’architecture en tant que thème, il se situe

dans l’architecture et en un certain sens, vise à la faire progresser au moins sur le

plan du langage et de la composition.

Un e œuvre architecturelle même reconnue, ne peut être perçue que dans son

rapport avec d’autres œuvres en relation avec elle. L’architecture n’est pas

autonome, mais la forme architecturelle n’est, et c’est dans cette contradiction

que s’explique la permanence de l’architecture.

Page 4: Resumé de livre

Chapitre IV   : architecture et langage

Le langage est une codification de son qui s’apprend et qui a une seule

signification collective.

La colonne, le mur, le toit, l’architrave sont le langage de l’architecture et à

partir d’eux se fait la lecture d’une œuvre architecturelle.

Chapitre V   : les éléments dialectique de la morphologie urbaine.

La rue, la place et le bloc sont les éléments constitutifs qui permettent la

conception et l’analyse de la ville.

Chapitre VI   : l’habitat comme élément constitutif d’un nouveau

tissu urbain

Par une composition typologique complexe et par une articulation

linguistique et spatiale, l’habitat peut proposer des ensembles urbains

complexes.

Chapitre VII : les grands édifices publics

Les grands édifices publics avec leurs fonctions collectives (politiques ou

administratifs) peuvent former les nouveaux mouvements, les points fixes dans

la ville.

Page 5: Resumé de livre

Chapitre VIII   : le quartier ou la ville dans la ville

Le quartier représente un organisme social d’une grandeur physique

précise. Il intègre les activités urbaines tel que le travail, la culture, la résidence

et le loisir. C’est une unité urbaine complexe ou tout simplement une ville petite

avec tous ses éléments.

CONCLUSION

Le livre constitue un support très important pour toute l’architecture du

mouvement post moderniste .il peut être une référence en urbanisme comme il

peut être un guide pour la conception architecturale.