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PO 160 Optimisation des interventions pharmaceutiques (IP) a ` l’ho ˆpital : e ´tude pre ´liminaire mene ´e au CHRU de Montpellier D. Faure, M. Naud, S. Pelegrin, M. Villiet, A. Castet-Nicolas, Y. Marhuenda-Marti, S. Hansel-Esteller Pharmacie Lapeyronie, CHRU de Montpellier, Montpellier, France Les IP sont un acte majeur de la dispensation des me ´dicaments. Elles correspondent a ` toute proposition de modification de la the ´rapeu- tique me ´dicamenteuse initie ´e par le pharmacien [1]. L’objectif de cette e ´tude est de quantifier les IP redondantes en rapport avec les ordonnances rec ¸ues a ` la pharmacie Lapeyronie. Les donne ´es ont e ´te ´ recueillies exhaustivement sur une semaine par deux internes en pharmacie et un pharmacien assistant spe ´cialiste selon la grille de recueil de la Socie ´te ´ franc ¸aise de pharmacie clinique [2] modifie ´e. Les items releve ´s concernent le patient (identite ´ et service d’accueil) et l’IP (type, cause, devenir et me ´dicament incri- mine ´). Les 316 ordonnances rec ¸ues ont ge ´ne ´re ´ 169 IP (sachant qu’une ordon- nance peut entraı ˆner plusieurs IP). Elles ont e ´te ´ accepte ´es dans 74,6 % des cas par les e ´quipes me ´dicales et refuse ´es dans 8,9 % des cas (le reste n’e ´tant pas renseigne ´). Plus, d’une IP sur deux (51,5 %) est due a ` une non-conformite ´ du choix du me ´dicament au livret the ´rapeutique. Elles ont abouti, soit a ` une substitution directe par l’e ´quipe pharma- ceutique (74,7 %), soit a ` une information de non-de ´tention du produit (13,8 %), soit a ` une proposition d’e ´quivalence (11,5 %). Parmi ces IP, 32,2 % concernent la substitution directe des inhibiteurs de la pompea ` protons prescrits par le pantoprazole dans le cadre de la mise en place du marche ´ unique des ho ˆpitaux et 29,9 % concernent des propositions de substitution entre me ´dicaments antihypertenseurs. La majorite ´ des IP effectue ´es a ` l’ho ˆpital sont re ´pe ´titives. Dans le but d’optimiser le temps pharmaceutique, mais aussi me ´dical et para- me ´dical, il serait inte ´ressant de travailler en amont de la prescription me ´dicale. Le renforcement de la pre ´sence pharmaceutique au sein des unite ´s de soin est a ` prioriser. D’autres pistes peuvent e ˆtre aborde ´es. La formation des nouveaux me ´decins a ` l’utilisation du livret the ´rapeutique permettrait de limiter les substitutions. La validation multidisciplinaire de tableau d’e ´quivalences me ´dicamen- teuses permettrait de limiter les propositions de substitution. Suite a ` cette e ´tude, un travail concernant les antihypertenseurs est en cours au CHU de Montpellier. La mise en place de ces mesures permettrait un gain de temps, mais aussi une ame ´lioration de la continuite ´ des traitements me ´dicamenteux. Re ´fe ´rences [1] Bright JM, et al. The clinical services documentation (CSD) system for documenting clinical pharmacists’ services. Aust J Hosp Pharm 2000. [2] Conort, et al. Validation d’un outil de codification des interventions de pharmacie clinique. J Pharm Clin 2004. doi: 10.1016/j.phclin.2011.12.183 PO 161 Bilan d’une enque ˆte de satisfaction du personnel au po ˆle pharmacie du CHU de Rouen L. Dick, G. Bretot, M. Degrave, A. Edde, H. Fiquet, B. Dieu CHU de Rouen, Rouen, France Introduction/me ´thodologie.– Dans le cadre de la de ´marche d’ame ´lio- ration continue du syste `me de management de la qualite ´ et dans un contexte de re ´organisation du po ˆle pharmacie, une enque ˆte de satisfaction a e ´te ´ diffuse ´e aupre `s de l’ensemble du personnel (y compris pharmaciens, cadres et internes) par la cellule qualite ´. L’objectif e ´tait d’e ´valuer le niveau de satisfaction des agents quant a ` leur inte ´gration dans le po ˆle, leur parcours professionnel, leurs condi- tions de travail, la de ´marche qualite ´ et la communication. Re ´sultats.– Soixante-cinq pour cent des agents ont re ´pondu. Le per- sonnel du po ˆle pharmacie est jeune (50 % ont moins de 35 ans). L’affectation dans leur secteur est souvent infe ´rieure a ` 5 ans (57 %), est choisie (62 %) mais seuls 31 % des agents souhaitent y rester. Pour les nouveaux arrivants : la pharmacie est ge ´ne ´ralement pre ´- sente ´e (60 %) excepte ´ pour les agents de la ste ´rilisation (24 %), les objectifs professionnels sont demande ´s (81 %) ; et le plan de formation mis en place est satisfaisant (80 %). Il est a ` noter un manque de connaissance de l’encadrement : 80 % citent le nom de leur cadre, 69 % celui du praticien hospitalier et 57 % celui du responsable qualite ´. Leurs conditions de travail sont globalement satisfaisantes (notes supe ´rieures a ` 8/10) : compre ´hension des fiches de poste et instruc- tions de travail, ta ˆches adapte ´es au temps de pre ´sence ? Une insa- tisfaction concernant les locaux et la se ´curite ´ est exprime ´e. La majorite ´ des agents comprend les enjeux de la de ´marche qualite ´ (8,9/10) et pense qu’elle a ame ´liore ´ leurs conditions de travail (7,5/10). La communication au sein des secteurs est bonne mais peu d’agents sont informe ´s des orientations du po ˆle (51 %) et de l’institution (62 %). Discussion/conclusion.– Il ressort de cette enque ˆte des points positifs encourageants (plan de formation, conditions de travail ?) et quelques axes d’ame ´lioration : environnement de travail, communication. Le manque de connaissance de l’encadrement, le sentiment d’inse ´curite ´ et la volonte ´ de changement de secteur pourraient e ˆtre lie ´s a ` un proble `me d’identification du secteur d’appartenance, une de ´motiva- tion et une incertitude quant a ` l’avenir (sous-traitance, modification de l’activite ´, de ´me ´nagement ?) dans un contexte difficile de restruc- turation du po ˆle. Chaque point reste a ` approfondir secteur par secteur, pour de ´finir des axes d’ame ´lioration spe ´cifiques. doi: 10.1016/j.phclin.2011.12.184 PO 162 Retour d’expe ´rience sur une enque ˆte de benchmarking assiste ´e par interview te ´le ´phonique F. Perrotton a , S. Rochard a , L. Escalup b , F. Lemare c , S. Boucher d a Institut de cance ´rologie de l’Ouest, Nantes, France b Institut Curie, Paris, France c Institut Gustave-Roussy, Villejuif, France d Unicancer, Paris, France Introduction.– Dans une de ´marche de Benchmarking, technique de gestion de la qualite ´ permettant de s’e ´talonner en s’inspirant des meilleurs points, la FNCLCC a organise ´ en 2011 une enque ˆte sur les unite ´s de reconstitution des cytotoxiques des 20 centres de lutte contre le cancer (CLCC) de France. Mate ´riels et me ´thode.– La grille d’enque ˆte a e ´te ´ re ´dige ´e par un groupe de travail de pharmaciens de CLCC puis envoye ´e aux 20 centres. L’interne en pharmacie a mene ´ des interviews te ´le ´phoniques dans le but d’acce ´le ´rer la collecte des re ´sultats et de les rendre les plus homoge `nes possible pour recouper des activite ´s similaires tout en e ´vitant le pie `ge de comparaisons chiffre ´es ne tenant pas compte des diffe ´rences d’organisation. Ces re ´sultats ont e ´te ´ collige ´s puis analyse ´s par une personne de ´signe ´e. Re ´sultats.– Le de ´lai de re ´ponse des 19 centres ayant re ´pondu est en moyenne de 51 jours apre `s l’interview. Pour le volet « descriptif », 30 items sur 43 ont e ´te ´ interpre ´te ´s diffe ´remment selon les re ´pondeurs ; il s’agit dans 90 % des cas d’un proble `me de de ´finition de l’item. Concernant le volet « production », 71 % (n = 39) des items ont donne ´ lieu a ` des difficulte ´s d’interpre ´tation des re ´ponses. Dans Le Pharmacien Hospitalier et Clinicien 2012;47S:S11-S95 S76

Retour d’expérience sur une enquête de benchmarking assistée par interview téléphonique

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Page 1: Retour d’expérience sur une enquête de benchmarking assistée par interview téléphonique

Le Pharmacien Hospitalier et Clinicien 2012;47S:S11-S95

PO 160Optimisation des interventions pharmaceutiques (IP)a l’hopital : etude preliminaire menee au CHRU deMontpellierD. Faure, M. Naud, S. Pelegrin, M. Villiet, A. Castet-Nicolas,Y. Marhuenda-Marti, S. Hansel-EstellerPharmacie Lapeyronie, CHRU de Montpellier, Montpellier, France

Les IP sont un acte majeur de la dispensation des medicaments. Ellescorrespondent a toute proposition de modification de la therapeu-tique medicamenteuse initiee par le pharmacien [1].L’objectif de cette etude est de quantifier les IP redondantes enrapport avec les ordonnances recues a la pharmacie Lapeyronie.Les donnees ont ete recueillies exhaustivement sur une semaine pardeux internes en pharmacie et un pharmacien assistant specialisteselon la grille de recueil de la Societe francaise de pharmacie clinique[2] modifiee. Les items releves concernent le patient (identite etservice d’accueil) et l’IP (type, cause, devenir et medicament incri-mine).Les 316 ordonnances recues ont genere 169 IP (sachant qu’une ordon-nance peut entraıner plusieurs IP). Elles ont ete acceptees dans 74,6 %des cas par les equipes medicales et refusees dans 8,9 % des cas (lereste n’etant pas renseigne). Plus, d’une IP sur deux (51,5 %) est due aune non-conformite du choix du medicament au livret therapeutique.Elles ont abouti, soit a une substitution directe par l’equipe pharma-ceutique (74,7 %), soit a une information de non-detention du produit(13,8 %), soit a une proposition d’equivalence (11,5 %). Parmi ces IP,32,2 % concernent la substitution directe des inhibiteurs de la pompeaprotons prescrits par le pantoprazole dans le cadre de la mise en placedu marche unique des hopitaux et 29,9 % concernent des propositionsde substitution entre medicaments antihypertenseurs.La majorite des IP effectuees a l’hopital sont repetitives. Dans le butd’optimiser le temps pharmaceutique, mais aussi medical et para-medical, il serait interessant de travailler en amont de la prescriptionmedicale. Le renforcement de la presence pharmaceutique au seindes unites de soin est a prioriser. D’autres pistes peuvent etreabordees. La formation des nouveaux medecins a l’utilisation dulivret therapeutique permettrait de limiter les substitutions. Lavalidation multidisciplinaire de tableau d’equivalences medicamen-teuses permettrait de limiter les propositions de substitution. Suite acette etude, un travail concernant les antihypertenseurs est en coursau CHU de Montpellier. La mise en place de ces mesures permettraitun gain de temps, mais aussi une amelioration de la continuite destraitements medicamenteux.References[1] Bright JM, et al. The clinical services documentation (CSD) systemfor documenting clinical pharmacists’ services. Aust J Hosp Pharm2000.[2] Conort, et al. Validation d’un outil de codification des interventionsde pharmacie clinique. J Pharm Clin 2004.

doi: 10.1016/j.phclin.2011.12.183

PO 161Bilan d’une enquete de satisfaction du personnel aupole pharmacie du CHU de RouenL. Dick, G. Bretot, M. Degrave, A. Edde, H. Fiquet, B. DieuCHU de Rouen, Rouen, France

Introduction/methodologie.– Dans le cadre de la demarche d’amelio-ration continue du systeme de management de la qualite et dans uncontexte de reorganisation du pole pharmacie, une enquete desatisfaction a ete diffusee aupres de l’ensemble du personnel(y compris pharmaciens, cadres et internes) par la cellule qualite.

S76

L’objectif etait d’evaluer le niveau de satisfaction des agents quant aleur integration dans le pole, leur parcours professionnel, leurs condi-tions de travail, la demarche qualite et la communication.Resultats.– Soixante-cinq pour cent des agents ont repondu. Le per-sonnel du pole pharmacie est jeune (50 % ont moins de 35 ans).L’affectation dans leur secteur est souvent inferieure a 5 ans (57 %),est choisie (62 %) mais seuls 31 % des agents souhaitent y rester.Pour les nouveaux arrivants : la pharmacie est generalement pre-sentee (60 %) excepte pour les agents de la sterilisation (24 %), lesobjectifs professionnels sont demandes (81 %) ; et le plan de formationmis en place est satisfaisant (80 %).Il est a noter un manque de connaissance de l’encadrement : 80 %citent le nom de leur cadre, 69 % celui du praticien hospitalier et 57 %celui du responsable qualite.Leurs conditions de travail sont globalement satisfaisantes (notessuperieures a 8/10) : comprehension des fiches de poste et instruc-tions de travail, taches adaptees au temps de presence ? Une insa-tisfaction concernant les locaux et la securite est exprimee.La majorite des agents comprend les enjeux de la demarche qualite(8,9/10) et pense qu’elle a ameliore leurs conditions de travail (7,5/10).La communication au sein des secteurs est bonne mais peu d’agentssont informes des orientations du pole (51 %) et de l’institution (62 %).Discussion/conclusion.– Il ressort de cette enquete des points positifsencourageants (plan de formation, conditions de travail ?) et quelquesaxes d’amelioration : environnement de travail, communication. Lemanque de connaissance de l’encadrement, le sentiment d’insecuriteet la volonte de changement de secteur pourraient etre lies a unprobleme d’identification du secteur d’appartenance, une demotiva-tion et une incertitude quant a l’avenir (sous-traitance, modificationde l’activite, demenagement ?) dans un contexte difficile de restruc-turation du pole. Chaque point reste a approfondir secteur parsecteur, pour definir des axes d’amelioration specifiques.

doi: 10.1016/j.phclin.2011.12.184

PO 162

Retour d’experience sur une enquete debenchmarking assistee par interview telephoniqueF. Perrottona, S. Rocharda, L. Escalupb, F. Lemarec, S. Boucherd

a Institut de cancerologie de l’Ouest, Nantes, Franceb Institut Curie, Paris, Francec Institut Gustave-Roussy, Villejuif, Franced Unicancer, Paris, France

Introduction.– Dans une demarche de Benchmarking, technique degestion de la qualite permettant de s’etalonner en s’inspirant desmeilleurs points, la FNCLCC a organise en 2011 une enquete sur lesunites de reconstitution des cytotoxiques des 20 centres de luttecontre le cancer (CLCC) de France.Materiels et methode.– La grille d’enquete a ete redigee par un groupede travail de pharmaciens de CLCC puis envoyee aux 20 centres.L’interne en pharmacie a mene des interviews telephoniques dans lebut d’accelerer la collecte des resultats et de les rendre les plushomogenes possible pour recouper des activites similaires tout enevitant le piege de comparaisons chiffrees ne tenant pas compte desdifferences d’organisation. Ces resultats ont ete colliges puis analysespar une personne designee.Resultats.– Le delai de reponse des 19 centres ayant repondu est enmoyenne de 51 jours apres l’interview. Pour le volet « descriptif »,30 items sur 43 ont ete interpretes differemment selon lesrepondeurs ; il s’agit dans 90 % des cas d’un probleme de definitionde l’item. Concernant le volet « production », 71 % (n = 39) des itemsont donne lieu a des difficultes d’interpretation des reponses. Dans

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Congres SFPC 2012

22 cas, ces difficultes sont liees a une definition imprecise de l’item etdans 20 autres cas, a une absence ou divergence de parametrageinformatique qui ne permet pas de renseigner de maniere precise ouidentique ces items.Discussion.– Le delai moyen de reponse est long ce qui pourraitexpliquer la perte d’informations donnees lors de l’interview. Aussi,ce n’est pas la meme personne qui a analyse les resultats et effectueles interviews, certaines erreurs d’interpretation des reponses n’ontdonc pas ete immediatement decelees. Il faudrait rediger un lexiquepour limiter ces erreurs, voire restreindre le nombre d’items couvertspar l’enquete.Conclusion.– Malgre la volonte de rendre homogene les resultats del’enquete, la methode d’assistance par interview telephonique n’a paspermis d’eviter les biais, conduisant a une perte de temps lors de leurcorrection et une reduction du nombre d’items exploitables. Cettemethode est interessante pour recueillir des donnees qualitatives aumoment meme de l’interview mais ne l’est plus pour des donneesquantitatives necessitant une extraction logicielle.

doi: 10.1016/j.phclin.2011.12.185

PO 163Analyse des erreurs de dispensation individuelle etnominative des medicaments dans une pharmacied’etablissement geriatriqueA. Castagnea, M. Trifiloa, C. Abdoub, B. Baunec

a Bretonneau/Paris, Paris, Franceb Bretonneau/Lille, Paris, Francec Bretonneau, Paris, France

Objectifs.– A l’hopital Bretonneau, une dispensation individuelle etnominative (DJIN) des medicaments est organisee pour 198/205 lits.Deux ou trois preparateurs dispensent les medicaments a partir depostes de cueillette communs. Dans le cadre de la securisation ducircuit du medicament, une evaluation de la DJIN a ete realisee sur lenombre et le type de chaque erreur. Au vu des resultats, un pland’action a ete defini avec les preparateurs.Methode.– Etude comparative un jour donne, entre la repartition desmedicaments dans les bacs et les plans de cueillette issus desordonnances de chaque patient a l’aide d’une grille de recueild’erreurs averees (repartition, quantite, medicament, patient, dose,oubli d’un medicament), utilisee quotidiennement pour les controlesde qualite.Resultats.– Soixante-neuf non conformites ont ete constatees parmi latotalite des lignes de prescription, soit 4,8 % (69/1446). Quarante-huit(3,3 %) etaient dues a une diminution volontaire de quantite par lespreparateurs (medicament en si besoin) et 21 etaient des erreursinvolontaires. Les principales erreurs etaient sept erreurs de reparti-tion (32 %), six oubli (29 %), cinq erreurs de quantite (24 %). Le nombred’erreurs n’est pas lie au nombre de lignes a dispenser (p > 0,05) maisau nombre de bacs a preparer (p < 0,05). Des differences de libelles(DCI versus nom de specialite) entre les etiquettes des bacs demedicaments et les plans de cueillette ont ete observees.Conclusion.– Les principales erreurs sont liees a un defaut de concen-tration. Les differences de libelle sont un facteur de risque supple-mentaire. Les ameliorations mises en place sont unehomogeneisation des libelles des medicaments dans les logiciels degestion de stock et de dispensation, un re-etiquetage du stock demedicaments au nom de la specialite dispensee, un rangement desmedicaments par ordre alphabetique sans discernement du fournis-seur (grossiste et centrale d’achat), une separation des dosagesdifferents d’une meme specialite, une redefinition du mode de ges-tion des medicaments en si besoin en comite du medicament. Enfin,

des axes d’amelioration des conditions de travail des preparateurs aete discute en equipe (dont l’individualisation d’un poste de travailpar preparateur).

doi: 10.1016/j.phclin.2011.12.186

PO 164Validation du transport des produitspharmaceutiques par pneumatiques dans uncontexte de securisation du circuit du medicamentD. Chavadea, N. Villerbub, L. Achourb, Y. Bouletb, S. Bergonb

a CHU de Rouen, Rouen, Franceb CHI Eure-Seine, Evreux

Dans un contexte de securisation du circuit du medicament, notre PUIa souhaite exploiter le reseau de transport pneumatique installe lorsde la construction d’un nouvel hopital.Le reseau pneumatique permet le transport de produits dans descartouches circulant grace a une propulsion d’air. Une reflexionprealable a permis d’identifier les problemes lies a ce transport :volume et poids limites, casse ou perte, denaturation du produit etencombrement du circuit. Pour determiner les produits susceptiblesd’etre transportes ainsi, une recherche bibliographique a ete realiseeet les etablissements utilisant ce type de transport ont ete contactes.Les preparations d’anticorps monoclonaux et de chimiotherapiescytotoxiques ont fait l’objet d’investigations complementaires(recommandations fabricants, essais).Aucune recommandation nationale n’existe concernant le transportpneumatique. Les publications internationales preconisent de ne pasy transporter certaines familles de produits : emulsions, medicamentsderives du sang (MDS), hormones, anticorps monoclonaux et cytoto-xiques. Les arguments avances sont le risque d’alteration par l’agita-tion et de contamination en cas d’incident. Le transport pneumatiquedes anticorps monoclonaux n’a pas ete etudie par les laboratoiresmais ils ne le recommandent pas en raison du risque de denaturation.Pour les cytotoxiques, les essais realises ont revele l’existence defuites. Par ailleurs, l’agitation de certains produits lors du transportentraıne la formation de mousse et necessite un repos avant utilisa-tion.L’analyse des elements recueillis a conduit a definir que : les medi-caments et dispositifs medicaux de volume et de poids compatiblestransitent par pneumatique a l’exception des MDS, des anticorpsmonoclonaux et des cytotoxiques. Le transport pneumatique consti-tue un circuit complementaire a celui de la distribution des comman-des aux services et permet d’ameliorer la reactivite face a leursdemandes. Il achemine les produits, aux bons services, au sein despostes de soins et s’inscrit dans une demarche de securisation ducircuit du medicament grace a l’identification des cartouches par despuces electroniques integrees. Par ailleurs, il est compatible avec lamise en place d’un systeme d’assurance qualite de type accuse dereception pour garantir une bonne prise en charge au sein desservices.Pour en savoir plusPeak A. Delivering medications via pneumatic tube systems. HospPharm 2003;38(3):287–290.Hassani L. Transportation of prepared cytotoxic and targeted thera-pies: place of pneumatic netwok system in French hospitals.

doi: 10.1016/j.phclin.2011.12.187

PO 165Les devinettes : une methode ludique de formationcontinue en pharmacie hospitaliere

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