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20 // REVUE FRANCOPHONE DES LABORATOIRES - SEPTEMBRE/OCTOBRE 2014 - N°465 CAHIER 1 Sebia : un Atlas des Hémoglobines Sebia, partenaire des LBM et premier fournisseur de diagnostics d’hémo- globinopathies, présente l’Atlas des Hémoglobines, outil éducatif sur CD-Rom interactif et convivial, marquant ses 10 ans d’expertise en séparation des hémoglobines par électrophorèse capillaire. Il aidera les utilisateurs d’électrophorèse capillaire Sebia à orienter le diagnostic. Sebia collabore de longue date avec le Pr Giordano et une nouvelle version de l’Atlas est en projet, avec plus d’études de cas et de nouvelles fonctionnalités. « Nos clients trouveront en ce nouvel Atlas un compagnon précieux qui leur permet- tra de savoir à quel moment et par quel moyen confirmer un diagnostic provisoire, soit via un simple test de falciformation, soit par diagnostic moléculaire, ajoute Benoît Adelus, PDG de Sebia. Nous sou- haitons maintenir un haut niveau d’inter- activité pour notre Atlas, nous ferons donc des mises à jour régulières. Nous fournirons aussi prochainement un accès extranet aux clients de Sebia. » L’Atlas des Hémoglobines sera réguliè- rement actualisé avec de nouveaux cas, les biologistes pourront y contribuer en proposant, via Sebia, des profils d’élec- trophorèse capillaire avec variants rares d’hémoglobine. Les hémoglobinopathies touchent environ 7 % de la population mondiale, leur inci- dence lors de grossesses est de 2,7/1 000. Il existe des foyers endémiques : Europe du Sud, Afrique, Moyen-Orient, Asie ; du fait de l’immigration, presque tous les pays sont concernés par un large spectre d’hémoglo- binopathies, non dépistables en hématologie de routine. Si sensibilité et spécificité de l’électrophorèse capillaire permettent de détecter des variants communs (Hb S, Hb C, Hb D, Hb E, etc.), certains plus rares doivent être détectés et caractérisés. QQ J.-M. M. Source : Sebia. www.sebia.com © Sebastian Kaulitzki BRÈVES Quand la verrue prend feu La FDA met en garde les particuliers contre un dispositif médical de suppression des verrues par cryogénie. Ses constituants peu- vent s’enflammer, blesser l’utilisateur, endommager sa maison. Déjà 14 inci- dents sont rapportés avec ce dispositif en vente libre (OTC) en phar- macie. C’est un mélange de diméthyle-éther et de propane, l’applicateur (wart remover) est ho- mologué depuis 2009 comme dispositif médical (medical device) pour suppression des ver- rues, excroissances dues à un Papillomavirus. Ce genre d’incident/accident serait évitable, la notice du dispositif mettant en garde contre l’inflammabilité du produit s’il est utilisé près d’une source de chaleur : feu, flamme, ciga- rette, briquet, bougie, voire… fer à repasser ou fer à friser. Les blessures occasionnées sont cloques et brûlures cutanées, cheveux brûlés. Le problème est que le mélange cryogénique est présenté en aérosol sous pression qui peut le projeter sur la source de chaleur. Source : FDA MedWatch. Inhalation de charbon: traitement IV La biopharma Emergent BioSolutions (Rockville, Maryland) a demandé à la FDA un brevet de pro- duit biologique (BLA) pour AIGIV (anthrax immune globulin intravenous [human]), développé sur contrat avec l’Autorité de développement et de recherche biomédicaux avancés (BARDA), responsable notamment de mesures de bioterrorisme. AIGIV est un trai- tement intraveineux de l’inhalation de spores du charbon, solution stérile d’IgG humaines purifiée contenant des anticorps polyclonaux ciblant les toxines de Bacillus anthracis, bacté- rie responsable du charbon ( anthrax en anglais). Elle est préparée à partir de plasma collecté chez des donneurs sains ayant été immunisés avec BioThrax ® (anthrax vaccine adsorbed : vaccin anthrax adsorbé), seul vaccin agréé FDA pour la prévention du charbon. AIGIV a été testé sur des modèles animaux d’inhalation de bacilles du charbon et a obtenu le statut de médicament orphelin en 2008. Source : www.emetgentbiosolutions.com L’électrophorèse est une technique de dépistage éprouvée (variants d’hémoglo- bine, thalassémie). L’analyse se base sur le principe de l’électrophorèse capillaire en solution libre, qui permet la séparation rapide des fractions de l’hémoglobine, la détection des variants majeurs et des profils thalassémiques, méthode fiable en première intention du fait de sa sensibilité et spécificité. L’Atlas est un manuel de référence visant à améliorer la maîtrise du diagnostic des hémoglobinopathies des utilisateurs de Capillarys ® et de Minicap ® de Sebia, qui automatisent les séquences, du prélè- vement au résultat, avec quantifications précises, séparation nette et identification présomptive des hémoglobines usuelles. Le Pr Piero Giordano, généticien (Biochimie moléculaire et clinique, CHU de Leyde, Pays-Bas), a contribué, comme conseiller scientifique, à l’enrichissement de l’Atlas, apportant son éclairage sur les données de recherche. « En tant qu’outil éducatif interactif, l’At- las couvrira autant de variants que pos- sible, des plus communs aux plus rares, et dans des combinaisons génotypiques variables, note le Pr Giordano. L’infor- mation sur les risques probables y est incluse. Car si les résultats d’un labo- ratoire finissent dans des dossiers sans suivi préventif, les efforts de diagnostic auront été vains. C’est pour cela que nous partageons désormais tous les profils pertinents, dont nous avons pu confirmer qu’ils sont fréquemment associés à des maladies graves ». © JRB © Arcady

Sebia : un Atlas des Hémoglobines

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20 // REVUE FRANCOPHONE DES LABORATOIRES - SEPTEMBRE/OCTOBRE 2014 - N°465 CAHIER 1

Sebia : un Atlas des HémoglobinesSebia, partenaire des LBM et premier fournisseur de diagnostics d’hémo- globinopathies, présente l’Atlas des Hémoglobines, outil éducatif sur CD-Rom interactif et convivial, marquant ses 10 ans d’expertise en séparation des hémoglobines par électrophorèse capillaire. Il aidera les utilisateurs d’électrophorèse capillaire Sebia à orienter le diagnostic.

Sebia collabore de longue date avec le Pr Giordano et une nouvelle version de l’Atlas est en projet, avec plus d’études de cas et de nouvelles fonctionnalités.« Nos clients trouveront en ce nouvel Atlas un compagnon précieux qui leur permet-tra de savoir à quel moment et par quel moyen confirmer un diagnostic provisoire, soit via un simple test de falciformation, soit par diagnostic moléculaire, ajoute Benoît Adelus, PDG de Sebia. Nous sou-haitons maintenir un haut niveau d’inter- activité pour notre Atlas, nous ferons donc des mises à jour régulières. Nous fournirons aussi prochainement un accès extranet aux clients de Sebia. »L’Atlas des Hémoglobines sera réguliè-rement actualisé avec de nouveaux cas, les biologistes pourront y contribuer en proposant, via Sebia, des profils d’élec-trophorèse capillaire avec variants rares d’hémoglobine.Les hémoglobinopathies touchent environ 7 % de la population mondiale, leur inci-dence lors de grossesses est de 2,7/1 000. Il existe des foyers endémiques : Europe du Sud, Afrique, Moyen-Orient, Asie ; du fait de l’immigration, presque tous les pays sont concernés par un large spectre d’hémoglo-binopathies, non dépistables en hématologie de routine. Si sensibilité et spécificité de l’électrophorèse capillaire permettent de détecter des variants communs (Hb S, Hb C, Hb D, Hb E, etc.), certains plus rares doivent être détectés et caractérisés.

J.-M. M.

Source : Sebia. www.sebia.com

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BRÈVES

Quand la verrue prend feuLa FDA met en garde les particuliers contre un dispositif médical de suppression des verrues par cryogénie. Ses constituants peu-vent s’enflammer, blesser l’utilisateur, endommager sa maison. Déjà 14 inci- dents sont rapportés

avec ce dispositif en vente libre (OTC) en phar-macie. C’est un mélange de diméthyle-éther et de propane, l’applicateur (wart remover) est ho-mologué depuis 2009 comme dispositif médical (medical device) pour suppression des ver-rues, excroissances dues à un Papillomavirus. Ce genre d’incident/accident serait évitable, la notice du dispositif mettant en garde contre l’inflammabilité du produit s’il est utilisé près d’une source de chaleur : feu, flamme, ciga-rette, briquet, bougie, voire… fer à repasser ou fer à friser. Les blessures occasionnées sont cloques et brûlures cutanées, cheveux brûlés. Le problème est que le mélange cryogénique est présenté en aérosol sous pression qui peut le projeter sur la source de chaleur.

Source : FDA MedWatch.

Inhalation de charbon : traitement IV

La biopharma Emergent BioSolutions (Rockville, Maryland) a demandé à la FDA un brevet de pro-duit biologique (BLA) pour AIGIV (anthrax immune globulin intravenous [human]), développé sur contrat avec l’Autorité de

développement et de recherche biomédicaux avancés (BARDA), responsable notamment de mesures de bioterrorisme. AIGIV est un trai-tement intraveineux de l’inhalation de spores du charbon, solution stérile d’IgG humaines purifiée contenant des anticorps polyclonaux ciblant les toxines de Bacillus anthracis, bacté-rie responsable du charbon (anthrax en anglais). Elle est préparée à partir de plasma collecté chez des donneurs sains ayant été immunisés avec BioThrax® (anthrax vaccine adsorbed : vaccin anthrax adsorbé), seul vaccin agréé FDA pour la prévention du charbon. AIGIV a été testé sur des modèles animaux d’inhalation de bacilles du charbon et a obtenu le statut de médicament orphelin en 2008.

Source : www.emetgentbiosolutions.com

L’électrophorèse est une technique de dépistage éprouvée (variants d’hémoglo-bine, thalassémie). L’analyse se base sur le principe de l’électrophorèse capillaire en solution libre, qui permet la séparation rapide des fractions de l’hémoglobine, la détection des variants majeurs et des profils thalassémiques, méthode fiable en première intention du fait de sa sensibilité et spécificité.L’Atlas est un manuel de référence visant à améliorer la maîtrise du diagnostic des hémoglobinopathies des utilisateurs de Capillarys® et de Minicap® de Sebia, qui automatisent les séquences, du prélè-vement au résultat, avec quantifications précises, séparation nette et identification présomptive des hémoglobines usuelles.Le Pr Piero Giordano, généticien (Biochimie moléculaire et clinique, CHU de Leyde, Pays-Bas), a contribué, comme conseiller scientifique, à l’enrichissement de l’Atlas, apportant son éclairage sur les données de recherche.« En tant qu’outil éducatif interactif, l’At-las couvrira autant de variants que pos-sible, des plus communs aux plus rares, et dans des combinaisons génotypiques variables, note le Pr Giordano. L’infor-mation sur les risques probables y est incluse. Car si les résultats d’un labo-ratoire finissent dans des dossiers sans suivi préventif, les efforts de diagnostic auront été vains. C’est pour cela que nous partageons désormais tous les profils pertinents, dont nous avons pu confirmer qu’ils sont fréquemment associés à des maladies graves ».

© J

RB

© Arcady