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Semaine du Commerce Equitable 29 septembre – 9 octobre 2010 nn Consommer des produits bio fait du bien au corps, consommer des produits équitables fait du bien à la tête. Sam Touzani Comédien Olivier De Schutter, Rapporteur spécial auprès des Nations Unies à propos de l’état de la famine dans le monde. Du café Fairtrade dans les supermarchés depuis vingt ans. Philippe Renard et ses recettes Fairtrade. Mousta Largo, chanteur engagé. Cinq mythes sur Max Havelaar démontés. Du riz Fairtrade dans votre assiette. n n n n n n SW I TC H EZ V E R S L’ ÉQU I TA BL E

Supplément de presse Commerce Equitable 2010

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supplément de presse paru pendant la Semaine du Commerce Equitable 2010

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Semaine du Commerce Equitable29 septembre – 9 octobre 2010

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Consommer des produits bio fait du bien au corps, consommer des produits équitables fait du bien à la tête.

Sam TouzaniComédien

Olivier De Schutter, Rapporteur spécial auprès des Nations Unies à propos de l’état de la famine dans le monde.Du café Fairtrade dans les supermarchés depuis vingt ans.Philippe Renard et ses recettes Fairtrade.Mousta Largo, chanteur engagé.Cinq mythes sur Max Havelaar démontés. Du riz Fairtrade dans votre assiette.

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« Consommer bio est avant tout égoïste, là où le commerce équitable est altruiste ! »

S’il y a bien un homme engagé, c’est Sam Touzani. Fils d’opposant politique marocain, il a découvert l’en-gagement très tôt. A 8 ans déjà, il descendait dans la rue pour défendre le Sahara occidental sans, de son propre aveu, savoir réellement de quoi il s’agissait. Mais pour lui, s’engager pour le Fairtrade est un geste aussi naturel que de défendre l’équité entre les hommes et les femmes, combattre le racisme ou s’opposer à toute immiscion de la religion hors de la sphère privée. « Pour moi, il ne peut pas y avoir de parité entre hommes et femmes ou de respect des droits de l’Homme sans commerce équitable. Cela forme un tout, car malheu-reusement, c’est encore et toujours les femmes qui sont en première ligne de l’exploitation humaine. »

S’il saisit toute l’importance d’un engagement ci-toyen pour un monde plus juste, c’est aussi parce qu’il a été confronté très tôt à la discrimination. « Ma famille a été agressée dans un consulat marocain et je n’oublierai jamais non plus qu’on a refusé de m’inscrire à l’école Gatti de Gamond tout simplement parce que j’étais d’origine étrangère : un comble quand on sait que cet athénée porte le nom d’une militante issue de l’immigra-tion italienne ! »

Pour Sam Touzani, la liberté ne se négocie pas, elle s’arrache. C’est un combat sans arme, fait d’en-gagements en faveur un monde plus juste. « Les petits paysans sont exploités depuis la nuit des temps. Il faut une réelle prise de conscience pour mettre un frein au

capitalisme sauvage qui pousse les plus riches et les plus puissants à en vouloir toujours plus, à délocaliser les entreprises et à accroître la pauvreté des exploités. Le pouvoir politique est aussi responsable de cette dé-rive, il ne remplit pas toujours sa mission de service pu-blic. Heureusement, les citoyens – et le milieu associatif en particulier – ont conscience de ces manquements. Les gestes qu’ils posent, si infimes soient-ils, sont in-dispensables pour construire un monde meilleur, plus équitable. Il faut faire comprendre au plus grand nom-bre que ce n’est pas parce que les agriculteurs du Sud sont loin, qu’on ne les a pas sous les yeux, qu’il ne faut pas se montrer solidaire. C’est dans l’intérêt de notre planète, mais c’est aussi l’interêt personnel de chacun de nous. »

Sam Touzani sait que l’éducation est un travail de longue haleine, que faire changer les mentalités et les habitudes de consommation ne se fait pas du jour au lendemain. « C’est le plus tôt possible que la prise de conscience doit s’effectuer. La solidarité, et le com-merce équitable qui en est une forme parmi d’autres, devraient d’ailleurs être inscrits au programme scolaire. Un enfant adopte vite un comportement. Faire changer les habitudes d’un adulte, c’est une autre paire de man-ches ! Le bio a bénéficié d’un large soutien marketing et médiatique pour se développer. Les consommateurs se sont rendu compte des bienfaits d’une alimentation sai-ne à tous les niveaux. Manger bio est, à la base, une dé-marche purement égoïste, là où le commerce équitable

est avant tout altruiste » lâche-t-il tout de go. « Si, sous nos latitudes, on peut avoir le cul dans le beurre, c’est parce que le reste du monde crève. S’il y avait du pétrole dans les pays du Sud, on y serait, mais comme ce n’est pas le cas, on s’en fout ! Ca me met vraiment en colère et ça me pousse encore plus à me battre pour des idées et des valeurs. En cela, je trouve le travail de Max Have-laar formidable, car il permet de rendre les paysans du Sud autonomes, économiquement et intellectuellement. En les rendant capables de s’assumer financièrement et d’entrevoir l’avenir, ce sont aussi les portes de l’éduca-tion qui s’ouvrent pour leurs enfants qui peuvent avoir d’autres perspectives que de trimer au champ. C’est ça, le vrai passeport pour la liberté ! »

Au-delà des discours, Sam Touzani est avant tout un homme d’action. Dans ses spectacles, dans les éco-les ou avec son entourage, il remet sans cesse l’ouvra-ge sur le métier. « En tant que personnage public, j’ai la chance d’avoir un auditoire qui me porte du crédit » souligne-t-il. « D’ailleurs, si je ne mettais pas mes dis-cours en cohérence avec mes actes, le public se serait détourné de moi depuis longtemps. Mon engagement dans différentes causes est vital pour moi, il m’a permis de me construire. S’engager permet de relativiser ses propres problèmes. » Et Sam Touzani de conclure : « Si l’on a aujourd’hui conscience que consommer des produits bio fait du bien au corps, j’espère qu’on se ren-dra compte demain que consommer des produits équi-tables fait du bien à la tête. » n

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« Pour moi, il ne peut pas y avoir de parité entre hommes et femmes ou de respect des droits de l’Homme sans commerce équitable. Cela forme un tout. »

Sam Touzani Comédien

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Depuis le 21 mai 2010, les gourmands anversois détiennent le record du monde du plus grand nombre de mangeurs de glaces Fairtrade. Le précédent record, avec 629 participants, a été pulvérisé par les 3.049 enseignants, étudiants et autres

gourmands qui se sont jetés sur les glaces Ben & Jerry’s, la marque qui s’est engagée à devenir 100% Fairtrade d’ici 2011. Orga-nisée à l’initiative de la Province d’Anvers, cette tentative de record lui a permis de promouvoir la consommation équitable et

donner plus de visibilité dans la course au titre à la première Province du Commerce Equitable. Quant à la ville même des ‘Sin-joren’ – surnom donné aux Anversois – elle affiche fièrement son statut de Commune du Commerce Equitable depuis 2007.

Les ‘Anversois’sont les plus grands gourmets Fairtrade au monde

Cinq mythesà propos de Max Havelaar

« Max Havelaar ? Impossible à trouver ! »

Non. En étant attentif, vous trouverez Max Havelaar partout. Dans les 220 Magasins du monde-Oxfam, bien entendu, ainsi que dans les magasins bio et spécialisés en produits du com-merce équitable. Mais aussi dans presque tous les supermarchés, à l’exception d’Aldi. Plus surprenant encore, vous les trouverez même dans certaines pharmacies et au cinéma. Sans oublier également au café, au restaurant et sur votre lieu de travail...

« Max Havelaar, le Saint-Nicolas des paysans »

Non. Le commerce équitable n’est pas sy-nonyme de charité. Le producteur reçoit ni plus ni moins qu’un prix équitable pour un produit de qualité, fabriqué de manière responsable et du-rable. En couvrant les frais de production, cette garantie donne la chance aux producteurs du Sud de prendre leur avenir en mains.

« Max Havelaar est toujours plus cher »

Non. Les produits issus du commerce équi-table coûtent parfois plus cher, parfois moins. Si l’on compare les prix des produits équitables les plus vendus, tels que le café ou les bananes estampillés Max Havelaar, avec ceux des mar-ques leaders, il n’y a plus aucune différence. Et d’ailleurs, ce n’est pas Max Havelaar qui fixe le prix à payer à la caisse : cela reste du ressort des marques et des magasins eux-mêmes. Ce que Max Havelaar garantit, c’est que le paysan du Sud ait reçu un prix juste pour sa produc-tion.

« Max Havelaar? Ils ne font que du café ! »

Non. La liste des produits labellisés Max Havelaar s’allonge d’année en année. En Belgi-que, plus de 1000 produits sont déjà disponi-bles, du café aux fruits, en passant par le riz, le vin, le chocolat et même le coton et les roses, pour n’en citer que quelques-uns.

« Max Havelaar? C’est une marque, non ? »

Non. Max Havelaar est une garantie. La pré-sence du logo sur les emballages de plus de 140 marques différentes certifie aux consommateurs qu’un produit répond aux critères internationaux Fairtrade. Max Havelaar assure un contrôle de l’agriculteur au magasin. Ce n’est donc pas une marque, c’est un label.

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Semaine du Commerce Equitable

29 septembre – 9 octobre 2010

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Qualité supérieure et commerce équitable

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C’est le premier résultat tangible d’une collaboration entre le Groupe Colruyt et Vredeseilanden : 72.000 pa-quets d’un demi-kilo de délicieux riz africain. Mais ces 36 tonnes de riz ne sont que la partie visible de l’iceberg… Retour sur une aventure qui a commencé il y a près de huit ans.

Vredeseilanden cherchait alors un moyen pour améliorer la qualité du riz produit au Bénin (Afrique de l’Ouest) et pour le rendre plus compétitif face au riz importé d’Asie. Le potentiel existait bien, mais le riz du Bénin souf-

frait d’une réputation peu flatteuse. « Dans le temps, le riz du Bénin était vraiment difficile à préparer », explique Halima Hamza, de Vredeseilanden en Afrique de l’Ouest. « Il était plein de sable, de grains noirs et de brisures. Même à bas prix, il se vendait mal. »

Pour rehausser la qualité du riz, Vredeseilanden a décidé de confronter les producteurs du Bénin aux exigences de qualité du consommateur occidental, re-

présenté en l’occurrence par les acheteurs de Colruyt. Ce type d’approche avait déjà fait ses preuves, comme l’explique Mieke Lateir, de Vredeseilanden. « Lorsqu’el-les travaillent à l’exportation, les coopératives de produc-teurs développent un réseau et acquièrent un mode de réflexion plus commercial à l’égard de leur propre mar-ché. En face, grâce à ce type de projet, les acheteurs des chaînes de grandes surfaces, comme Colruyt, ou les transformateurs et importateurs de riz, comme Boost, sont concrètement confrontés à la vie difficile des petits producteurs du Sud. »

Fin 2006, deux collaborateurs du projet ‘Riz’ du Bé-nin sont venus en stage chez Colruyt. Aux services cen-traux de Halle, ils ont découvert les systèmes de contrôle internes et observé les rouages de la distribution et du marketing. De retour au Bénin, ils ont ainsi pu motiver les producteurs à améliorer la qualité de leur riz et même à viser l’obtention de la certification Fairtrade. « Ces cri-tères très stricts , aussi bien sociaux qu’économiques et écologiques, ont servi de fil rouge « éducatif » pour les

producteurs » souligne Halima Hamza. « Ils les ont no-tamment incités à réfléchir aux conséquences négatives de l’abus d’engrais et de l’usage de pesticides, à mettre en place des structures organisationnelles démocrati-ques et à développer un mode d’agriculture durable. »

Le riz que l’on pourra acheter chez Colruyt, Okay et Spar représente cependant moins de 1% de la produc-tion annuelle totale de ces producteurs. Une partie de la récolte est en effet destinée à leur propre consommation, une autre est écoulée sur les marchés locaux. Steven De Craen, Fair and Sustainable Trade Officer au Trade for Development Centre, voit d’ailleurs cette limitation des exportations d’un très bon œil. « Vredeseilanden cherche à créer un effet boomerang. L’amélioration de la qualité n’est pas directement récompensée sur le marché local, mais elle l’est au contraire à l’exportation, dans le cadre du commerce équitable. Et en assurant de meilleurs re-venus financiers aux producteurs, c’est toute la chaîne du riz que cette filière rend plus durable. L’exportation est donc avant tout un moyen et non une fin en soi. » n

« La filière équitable rend toute la chaîne du riz plus durable »

Colruyt, Spar et Okay proposent désormais du riz Fairtrade en provenance du Bénin

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Aujourd’hui, en Afrique de l’ouest, plus de 100.000 enfants travaillent dans des conditions inacceptables. Pire encore, 10.000 enfants sont victimes de la traite des enfants et se retrouvent en situation d’esclavage. Si certaines formes de travail des enfants, en appui à sa famille, sont une tradition courante et acceptable, cette campagne met l’accent sur les pires formes de travail des enfants, qui affectent de manière dramatique leur bien-être, leur santé, leur sécurité et leur développement.

La campagne « L’esclavage des enfants, c’est dégoûtant ! »Jérôme Chaplier d’Oxfam-Magasins du monde et

Marieke Poissonnier d’ Oxfam-Wereldwinkels sont for-mels : « La plupart du chocolat que l’on trouve dans les rayons de nos supermarchés est produit avec le recours à

cette forme d’exploitation des enfants. Par cette campa-gne, nous voulons conscientiser les consommateurs afin qu’ils optent pour des filières équitables, et les fabricants de chocolat à ne produire que du chocolat équitable. Le commerce équitable garantit un prix d’achat négocié aux producteurs de cacao, et de la sorte un revenu décent. Les organisations paysannes investissent la prime Fair-trade dans le développement économique et social de leur communauté. Ainsi, Fair-trade s’attaque à la cause sous-jacente du travail des enfants : la pauvreté extrême. » Décou-vrez cette campagne dans les Magasins du monde-Oxfam, dans certaines écoles, dans la presse et sur internet. Diverses

actions seront menées, dont une rencontre avec les par-lementaires fédéraux en novembre. Oxfam-Magasins du monde vous donne rendez-vous lors des traditionnels Petits Déjeuners Oxfam, les 20 et 21 novembre, qui se-ront le moment fort de cette mobilisation pour une filière cacao au bon goût de justice ! n

Plus d’infos sur www.chocolatequitable.be

Oxfam-Magasins du monde mène campagne pour un chocolat sans enfants esclaves

A partir d’octobre, Oxfam-Magasins du monde mettra en avant un chocolat respectueux des enfants. La principale organisation du commerce équitable en Belgique lance en effet une campagne pour dénoncer les conditions de travail dans les plantations de cacao, notamment au Ghana et en Côte d’Ivoire, d’où provient 70% du cacao produit dans le monde.

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Donner un peu de ‘Tempo’ au commerce équitable, c’est positif.Mobistar soutient le commerce équitable via TempoPlay, une tombola ouverte aux clients qui disposent d’une carte rechargeable Tempo. Ceux-ci peuvent remporter de nombreux cadeaux tous les mois. Mais les clients de Mobistar ne sont pas les seuls gagnants de cette tombola.

Une partie du budget consacré aux cadeaux est directement reversé à des organisations telles que Max Havelaar Fairtrade. Ces organisations soutiennent les agriculteurs du sud afi n qu’ils obtiennent un prix minimal garanti pour leurs produits.

Les agriculteurs du sud reçoivent aussi une prime et peuvent faire appel à un fonds qui les aide fi nancièrement à obtenir leur certifi cat de commerce équitable. Ils peuvent ainsi offi ciellement rejoindre la grande famille du commerce équitable.

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Les premiers Belgian Fair Trade Wine Awards

La première édition des Belgian Fair Trade Wine Awards aura lieu le � octobre, pendant la Semaine du Commerce Equitable. Le jury sera présidé par Pedro Ballesteros (Weinakademiker) et Filip Verheyden (Belgian Wine Personality of the Year). Trois autres œnologues se joindront à eux pour couronner d’un Belgian Fairtrade Wine Award les meilleurs vins rouge, blanc et rosé issus du Commerce Equitable et en vente sur le marché belge.

Les Belgian Fair Trade Wine Awards sont organisés par Max Havelaar Belgique et sont possibles grâce à :

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«Si les gouvernements des pays industrialisés veulent réellement faire quelque chose pour les pays en voie de développement, pourquoi ne diminuent-ils pas les droits d’importation pour les produits équitables venant de ces pays?»

1. Pourquoi y a-t-il de la famine dans le monde?

Environ 1 milliard de personnes souffrent de la faim. La moitié d’entre eux possèdent un morceau de terre mais aucun moyen de conserver leur récolte. Cela signi-fie qu’ils doivent la vendre immédiatement à bas prix. Et durant la période transitoire, ils doivent acheter de la nourriture à un prix nettement plus élevé dans le com-merce.

La deuxième catégorie de gens qui souffrent de la faim, ce sont les saisonniers qui travaillent dans les gran-des plantations. Ils gagnent à peine de quoi entretenir une famille.

La troisième catégorie, ce sont ceux qui ont de plus en plus de difficultés à avoir accès aux zones de pêche. Et la pression sur les terres limite également leur terrain de chasse.

Enfin, il y a les pauvres dans les villes : les gens qui ont fui la campagne et qui ont un emploi mal payé ou pas de travail du tout.

2. Le premier Objectif du Millénaire a l’ambition de réduire de moitié la pauvreté et la faim dans le monde d’ici à 2015. Allons-nous atteindre cet objectif?

Hélas non! Nous avons beaucoup trop investi pour accroître la production alimentaire. Ce n’est pas parce que vous produisez plus de nourriture qu’elle parvient aux personnes affamées. Nous aurions dû investir beau-coup plus pour rendre les gens autonomes et considérer l’agriculture comme un moyen de fournir du travail aux gens et leur procurer des revenus, comme un moyen de développement pour une région.

3. Comment l’agriculture à petite échelle est-elle compatible avec l’économie de marché libre?

Si vous respectez les règles du marché libre, l’eau et la terre atterriront dans les mains de quelques forces capitalistes. J’entends partout dans le monde des diri-geants politiques dire que nous devons soutenir le petit paysan, mais je vois peu de courage politique pour faire réellement quelque chose pour le démantèlement du marché libre. Nous n’apprenons toujours pas assez de nos erreurs. Les ONG et les organisations paysannes sa-vent depuis longtemps que la petite échelle est l’avenir, mais les décideurs n’en sont pas encore convaincus.

4. Est-ce que les produits des petits produc-teurs ne sont pas automatiquement plus chers que ceux des grands acteurs?

Nous devons réduire l’écart entre ce que le produc-

teur reçoit pour ses produits et ce que le consommateur paie. Si l’écart est encore si grand, c’est à cause des nombreux intermédiaires qui veulent maximiser leurs profits. Nous devons aider les petits paysans à avoir un accès direct au marché. La demande en produits du commerce équitable n’est pas encore suffisante, ce qui rend la distribution de ces produits plus chère. Si les gouvernements des pays industrialisés veulent vraiment faire quelque chose pour les pays en voie de développe-ment, pourquoi ne diminuent-ils pas les droits d’impor-tation pour les produits équitables de ces pays? Jusqu’à présent, on a trop espéré que le commerce équitable allait se développer parce que les consommateurs des pays industrialisés achèteraient uniquement ces pro-duits. Et bien, cela ne se fait pas assez! Moins d’1% du commerce est labellisé Fairtrade.

Tous les pouvoirs publics, y compris les écoles, de-vraient acheter uniquement des produits du commerce équitable. Et les autorités devraient avoir pour mission d’informer le public sur le commerce équitable.

5. Vous prêchez pour une production équitable et écologique. N’est-ce pas beaucoup à la fois?

Les engrais synthétiques sont principalement déri-vés du pétrole et du gaz. Du coup, notre agriculture est fortement dépendante des prix du pétrole. Sans compter que l’agriculture est responsable d’environ 40% des gaz à effet de serre. Nous devons, ici aussi bien que dans les pays du Sud, nous tourner vers des moyens biologiques pour protéger les cultures, préconiser des engrais na-turels et une agriculture intégrée. Il faut une agriculture diversifiée à la place des monocultures. L’agro-écologie est la seule manière d’aboutir à une agriculture durable.n

Depuis 200�, le Belge Olivier De Schutter, professeur de droit international à l’Université Catholique de Louvain (UCL), est Rapporteur spécial pour le droit à l’alimentation auprès des Nations Unies. Personne ne connait mieux que lui l’état de la famine dans le monde.

OLIVIERDE SCHUTTER,

Rapporteur spécial auprès des Nations Unies

sur le droit à l’alimentation

QUESTIONSà

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Des avantages économiques Avec le commerce équitable, le petit producteur et sa famille bénéficient :

d’un prix minimum garanti pour les produits livrés, ce qui les protège de prix du marché trop bas ;

d’un meilleur accès aux marchés dans les pays du Nord ;

de la possibilité de préfinancement ;

de contrats à long terme.

Grâce à ces avantages, les familles paysannes sont mieux protégées contre les coups du sort et peuvent plus facilement envisager l’avenir. Sans parler de la prime Fairtrade, qui représente un plus substantiel : ces primes sont affectées par les coopératives agri-coles elles-mêmes à des investissements collectifs comme l’amélioration de la qualité, le développe-ment des infrastructures routières ou le passage à l’agriculture biologique.

Une démarche socialeLe volet social du système Fairtrade recouvre non seulement les soins médicaux et l’enseignement, mais aussi la recherche d’une coopération durable et le renforcement de l’estime de soi des paysans.

Le respect de l’environnementLe souci environnemental est inhérent au commerce équitable et se traduit par un intérêt croissant pour l’agriculture biologique. Plus de 42% des cultures sous le label Fairtrade sont en agriculture biologique

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et cette proportion augmente chaque année. Car les paysans du Sud perçoivent bien leur intérêt d’une culture qui respecte l’environnement.

Une qualité avérée35 marques de café belges proposent dans leur as-

sortiment des produits Fairtrade dont la qualité est re-connue, aussi bien au Nord qu’au Sud. Pour preuve, “23 des 39 coopératives affiliées ont remporté des prix lors de La Coupe de l’Excellence, un concours qui récom-pense les cafés de haute qualité”, explique Merling Preza Ramos de la coopérative de café Prodecoop, au Nicara-gua. C’est un bon exemple de la qualité des nombreux produits Fairtrade !

Fairtrade Max Havelaar en magasin

Dans l’assortiment Fairtrade, on trouve presque tout ce qu’il faut pour nourrir une famille, sauf du pain frais, des légumes frais et du lait. Pour s’en convaincre, il suffit de jeter un coup d’œil sur le site www.maxhavelaar.be ou dans son magasin préféré : biscuits, café, thé, chocolat, riz. Mais aussi toutes sortes de jus, bières, vins et même des vêtements. En commerce équitable, on trouve vrai-ment de tout !

Le label est désormais si répandu que l’on reconnaît au premier coup d’œil le logo vert, noir et bleu sur l’embal-lage d’un produit Fairtrade Max Havelaar.

On trouve des produits Fairtrade partout en Belgique : dans toutes les grandes surfaces, dans de nombreux magasins de proximité et, bien entendu, dans les ma-

gasins bio et Oxfam-Magasins du monde. La campagne « Communes du Commerce Equitable » est aussi une bonne occasion de découvrir les produits labellisés Fair-trade présents dans la plupart des communes de Flan-dre et de Wallonie. Autrement dit : c’est vraiment facile de trouver des produits Fairtrade ! n

La recette du commerce équitable selon

Fairtrade Max HavelaarDepuis le début des années 2000, le commerce équitable est

en pleine croissance. Les produits Fairtrade Max Havelaar sont de plus en plus populaires, aussi bien auprès des paysans du Sud que des consommateurs du Nord. Mais qu’est-ce qui peut bien rendre ces produits si attractifs pour les uns comme pour les autres?

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Page 11: Supplément de presse Commerce Equitable 2010

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Vice-présidente de l’Union des agricul-trices wallonnes (UAW), Geneviève Ligny mène un combat difficile pour la sauvegarde de l’agriculture familiale en Wallonie, trop souvent piétinée par les multinationales de l’agroalimentaire. Un combat qui ne l’empê-che pas de prendre en considération les agri-culteurs des pays du Sud, et même de leur vouer une admiration sincère. Elle conserve d’ailleurs d’excellents souvenirs d’une ré-cente visite en République dominicaine. « J’ai eu la chance de me rendre dans des coopératives de cacao et de bananes. J’ai pu y constater le respect et la qualité du travail agricole mais aussi, et surtout, les bienfaits du modèle développé par Fairtrade. Grâce à un encadrement, à la mise en place d’un système social équitable et à la rémunération juste des paysans, leur mode de vie a consi-dérablement changé. Ils peuvent aujourd’hui, grâce à des conditions de vie décentes, construire leurs rêves. » Ce qui a beaucoup frappé Geneviève Ligny, c’est la latitude lais-sée à ces agriculteurs qui sont les véritables décideurs au sein de la coopérative. « Ils sont partie prenante des développements de leur métier et non de simples acteurs à qui l’on garantit un revenu plus juste. »

Un modèle qui a visiblement séduit la représentante des agricultrices wallonnes et dont, d’après elle, on pourrait s’inspirer chez

nous : « Actuellement, il faut être fou pour devenir agriculteur en Europe. Nous avons perdu le pouvoir de commercialiser nos pro-duits nous-mêmes et, bien souvent, le prix auquel nous vendons les matières premières ne couvre même pas les coûts de produc-tion ! Dans les pays du Sud, en revanche, avec le système Fairtrade, un prix minimum est garanti, qui peut être revu à la hausse en fonction de l’évolution des marchés. »

L’expérience de terrain de Geneviève Ligny lui a aussi permis de convaincre de nombreuses personnes de son entourage : « J’ai été sidérée de constater que même des intellectuels ne connaissaient pas l’existence du système Fairtrade. C’est dire si le travail de sensibilisation et d’information à faire est encore considérable. Consommer équitable, c’est non seulement appuyer le modèle Fair-trade dans les pays du Sud, mais c’est aussi promouvoir la consommation de produits lo-caux et de saison. Si l’ensemble des acteurs de la planète s’accorde pour promouvoir cet-te nouvelle façon de produire et de consom-mer, je suis persuadée que tout le monde y trouvera son compte ! Y compris le consom-mateur final qui ne verra pas la facture de ses achats s’envoler et pourra se nourrir de pro-duits de qualité, récoltés par des producteurs qui ne seront plus étranglés par un système voué au capitalisme tout-puissant. » n

« On a beaucoup à apprendre du modèle Fairtrade »

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Geneviève Ligny, vice-présidente de l’Union des agricultrices wallonnes (UAW)

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Guerric Gautier est à la tête d’une magnifique vitrine du commerce équita-ble, tous secteurs confondus. Avec une offre alimentaire et non-alimentaire, cette jolie boutique de l’avenue Jean Volders à Saint-Gilles se mue aussi en snack où il fait bon prendre un petit-déjeuner ou un lunch. Et Guerric Gautier y est aussi un relais très convaincant auprès d’une clientèle toujours plus nombreuse. « A Saint-Gilles, les gens sont réceptifs, mais il y a encore beaucoup de travail à ac-complir pour que le commerce équitable rentre réellement dans les habitudes de consommation. Certes, le prix peut être un frein. Mais lorsqu’on compare une bonne tablette de chocolat de marque à un produit équitable, la différence s’ef-

face, pas la qualité ! On peut acheter de nombreux produits sous le label Fairtrade Max Havelaar, même si vivre à 100% de cette manière n’est pas encore possible. Il faut cependant que cela devienne un état d’esprit et non une action isolée dans l’année, pour se donner bonne conscien-ce. »

Et aux derniers rabat-joie qui, sous couvert de la défense de l’environnement, se demandent pourquoi il faut importer des produits des pays du Sud, Guerric Gautier apporte une réponse logique : « Si l’on veut se passer de riz, de thé ou de chocolat, cessons ces importations ! Mais les rayons des magasins paraîtront alors bien vides... » n

Guerric Gautier, OzFair « Commerce respectueux

de l’homme et de l’environnement », Saint-Gilles

Sandrine Snyers, eco-conseillère, administration communale de Saint-Gilles

& Delphine Mendel,fonctionnaire Solidarité Nord-Sud

« Il faut que cela devienne un état d’esprit.»

Saint-Gilles ne veut pas prétendre au titre de « Commune du Commerce Equi-table » comme on épinglerait une médaille au revers de sa veste, mais bien faire de la commune un modèle. C’est pourquoi elle a même décidé de passer à la vitesse supérieure en détachant du personnel pour mettre l’accent sur le développe-ment durable et le commerce équitable. « C’est une réelle préoccupation de tous les services », se réjouit Sandrine Snyers, coordinatrice de l’Agenda 21 local. « Des accords ont été conclus en Collège des bourgmestre et échevins : à nous de les traduire maintenant sur le terrain. C’est un travail de longue haleine, notamment par-ce que le cahier des charges de l’achat

de fournitures n’intègre pas encore les

critères du commerce équitable. De

même, on aimerait bien remplacer tous

les distributeurs de boissons par des pro-

duits équitables, mais il y a des contrats

en cours à respecter. » Au-delà des murs

de l’administration, l’action se développe

également, comme le souligne Sandrine

Snyers. « Nous organisons de nombreux

événements auxquels nous associons les

entreprises et le milieu associatif. La sen-

sibilisation est la tâche numéro un pour

tenter de faire bouger les choses, de mo-

difier les comportements. Cela prendra

du temps… mais on y arrivera ! » n

« Le titre de CDCE n’est pas une fin en soi »

Ma commune équitableLa campagne

« Communes du Commerce Equitable », c’est :Trois grands objectifs :

Combiner sensibilisation et consommation de produits équitables ;

Associer soutien aux agriculteurs du Sud et du Nord ;

Susciter la participation d’un maximum d’acteurs locaux.

Six critères concrets pour un titre honorifique:

L’administration communale soutient le commerce équitable en votant une résolution, achète et consomme des produits Fairtrade et fait part de son engagement.

Les commerces proposent des produits équitables dans leur assortiment et les établissements horeca les incluent dans leur carte.

Les écoles, les entreprises et les associations s’approvisionnent en produits équitables et réalisent des campagnes d’information pour le faire savoir au grand public.

Les médias assurent une couverture médiatique lors d’événements de sensibilisation.

Un comité de pilotage local s’assure du bon suivi de la campagne.

La production et la consommation de produits locaux et durables est également reprise dans les engagements.

Plus d’infos: www.cdce.be

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Près de deux ans après son lan-cement, “Communes du Commerce Equitable” (CDCE) a incontestable-ment pris de l’ampleur : une trentaine de communes wallonnes et plus de la moitié des communes bruxelloises ont déjà choisi de participer à cette campagne destinée à soutenir les producteurs agricoles du Sud com-me du Nord.

En tête de ce mouvement, Mons vient de recevoir le premier titre de « Commune du Commerce Equitable » en Wallonie : le fruit d’une précieuse complémentarité entre l’associatif et la Ville, mais aussi d’un engagement concret et de long terme à travers l’accomplissement des six critères (cf. encadré). Il ne fait aucun doute que d’autres communes très actives décrocheront leur titre dans les prochains mois !

Fort de ce succès, Max Havelaar, jusqu’à présent unique porteur de la campagne, a invité des organisa-tions partenaires, comme Oxfam-Magasins du monde, à s’associer à la dynamique. Les partenaires sont invités, notamment, à participer aux comités de pilotage locaux et à mettre leurs outils de sensibilisation à la disposition des communes participantes. n

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Page 13: Supplément de presse Commerce Equitable 2010

Mons, chef-lieu du commerce équitable

La cité du Doudou est la première « Commune du Commerce Equitable » de Wallonie. Nicolas Martin, échevin du Développement économique et du Tourisme de la Ville de Mons, témoigne de cette démarche très engagée.

Car pour prétendre au titre de « Commune du Com-merce Equitable », il ne suffit pas d’adopter de sim-ples motions politiques, mais bien d’impliquer dans la démarche l’ensemble des acteurs locaux de manière concrète. « Mons est une ville généreuse et solidaire et nous sommes très fiers qu’elle soit devenue la première en Wallonie à prétendre à ce titre. C’est un engagement de longue date. Cela a commencé par l’achat de quel-ques fournitures équitables pour nos différents services, comme le jus d’orange ou le café, mais aujourd’hui, c’est un véritable mode de vie dans l’ensemble de la Ville. »

Mons a en effet décidé de s’investir de la manière la plus active possible et a engagé un éco-conseiller dont c’est une des missions principales : « Chaque année, nous déterminons un thème central à notre action. Cela va de l’énergie à la mobilité, en passant naturellement par la consommation. De nombreux contacts ont été noués avec les entreprises et les commerçants qui ont d’ailleurs été invités à un petit-déjeuner, au printemps, afin de les

sensibiliser à cette autre façon de consom-mer. Ils étaient plus de soixante à répondre à l’appel et, d’emblée, le relais a été effectué sur le terrain. Le dynamisme du monde asso-ciatif n’est pas non plus étranger au succès des produits du commerce équitable dans la vie de tous les jours. A Mons, une vingtaine de commerces et dix établissements horeca proposent désormais des produits équitables. Au début, certaines réticences se sont fait sentir, mais les préjugés quant au prix ou à la qualité des produits du commerce équitable sont rapidement tombés. Selon les exigences de la campagne « Communes du Commerce Equitable », nous assurons aussi la promotion des produits agricoles locaux et durables et c’est important pour Mons de soutenir ses producteurs locaux. »” n

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Mons

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Vous représentez une institution, une entre-prise, une association, une école, un commerce ou une organisation et vous voulez participer à la campagne avec votre commune ? Rejoignez-nous sur www.cdce.be! n

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Sarah Splingard, gérante du bar « Question de Genres »

« Il nous a semblé important, à mon équipe et moi-même, de proposer des produits issus du com-merce équitable. Après une prise de conscience plus globale, il y a plus ou moins un an, au contact de l’association Ça Passe Par Mons, nous avons eu en-vie d’en faire plus. L’idée toute simple de proposer des produits originaux, méconnus du grand public et issus d’une filière alternative, s’est peu à peu impo-sée. Notre clientèle accueille chaleureusement ces boissons originales et elle se montre très ouverte à cette démarche qui est de plus en plus importante pour nous. Ce ne sera pas juste un effet d’annonce ! Question de Genres s’engage désormais sur le long terme pour le commerce équitable. »

Après le Carillon et la Livre de Café, Question de Genres est le troisième établissement à participer à l’action « Commerce équitable du mois » à Mons. Plus d’infos sur www.mons-equitable.be n

Alexandre Bertrand, bénévole Ça Passe Par Ma Commune

Françoise, Fabian, Samuel, Pierre-Yves, Alexandre et les autres font partie de ces bénévoles sans qui le commerce équitable ne connaîtrait assurément pas un tel essor. Ces militants engagés dans le collectif Ça Pas-se Par Ma Commune multiplient les actions pour sensibi-liser la population, les collectivités et les commerces au commerce équitable et à la consommation responsable. Et ils ont de quoi être fiers ! Le récent lancement de la ‘Guilde des commerçants montois’, la mise à l’honneur d’un ‘Commerçant équitable du mois’ ou la coordina-tion de la Dizaine du Commerce Equitable à Mons de-puis 2008 sont autant de réalisations concrètes de ce travail 100% bénévole. « Nous essayons de faire pren-dre conscience aux gens de la nécessité d’adopter une autre forme de consommation : structurellement plus humaine, économiquement positive, qui a du sens et qui est désormais à la portée de tous » explique Alexandre Bertrand. « Aujourd’hui, le scepticisme a cédé la place à la réceptivité. La Ville de Mons s’intéresse de près à nos projets et vient de recevoir avec nous le titre de « Commune du Commerce Equitable ». Commerces et établissement horeca y perçoivent aussi de nouvelles opportunités très bien accueillies par la clientèle. Et lors-que nous constatons, dans les cafés ou les commerces, que les produits équitables trouvent leur place de plus en plus facilement, on se dit que cet engagement prend encore plus de sens. » Et Alexandre Bertrand ajoute : « Pour nous, bénévoles de toutes les régions, c’est la ré-compense d’efforts locaux qui, cumulés à petite échelle, ont un énorme retentissement au niveau global.»

Plus d’infos sur www.mons-equitable.be n

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Page 14: Supplément de presse Commerce Equitable 2010

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En 2010, presque tous les grands ma-gasins du pays distribuent des produits labellisés Fairtrade. Tant Carrefour que Lidl ont leur propre gamme de produits de marques de distributeurs, certifiés par Max Havelaar. Colruyt et Spar proposent des produits de la marque Oxfam. Et chez Delhaize, on mise autant sur des produits à marque propre Delhaize que sur des produits de marques nationales.

Une même garantie mais une mission différentePour Max Havelaar, trouver un équili-

bre entre les deux est idéal. « Les marques de distributeurs ont rendu les produits accessibles à davantage de consomma-

teurs» souligne Laurent Verheylesonne, Retail Market Manager de Max Havelaar Belgique. « Mais des marques comme Oxfam Fairtrade sont des pionnières du commerce équitable et font figure de modèle. » Les garanties offertes par le label sont les mêmes : un prix juste pour le producteur et une prime pour la coopé-rative à laquelle il appartient. « Mais une organisation non gouvernementale com-me Oxfam a évidemment une tout autre mission qu’une entreprise à but lucratif. Oxfam investit avant tout dans le dévelop-pement des paysans du Sud. »

Avec une part de marché de 6,8% et un chiffre d’affaires de 9,3 millions d’euros en Belgique en 2009, les bananes Fairtra-de ne représentent pas moins d’un tiers de toutes les ventes de produits du com-merce équitable dans les grands maga-sins. Le café équitable réalise, quant à lui, un chiffre d’affaires annuel de 5,8 millions d’euros : un beau succès ! Mais certains font mieux encore : dans les supermar-chés suisses par exemple, une banane vendue sur deux provient du commerce équitable. Au Royaume-Uni, les produits Fairtrade atteignent également des parts de marché bien supérieures. « Dans ces pays, les supermarchés font tout pour être les plus durables de la classe », ex-plique Laurent Verheylesonne. « Chaque pays a besoin d’un leader qui tire les autres vers le haut. »

Il semble qu’en Belgique ce soit Delhaize qui veuille faire valoir son lea-dership. En 2009, la chaîne a été celle qui a vendu le plus de produits labellisés Fairtrade Max Havelaar avec 22,6% des ventes. « Nous croyons beaucoup au commerce équitable et notre ambition est d’être le numéro un des supermar-chés belges en produits Fairtrade. Pour chaque catégorie où cela est possible, nous voulons offrir au consommateur au moins une alternative équitable » stipule d’ailleurs une déclaration d’engagement prise par le groupe dans le cadre de la célébration des 20 ans de collaboration.

Deux dirigeants de Delhaize se sont rendus récemment au Pérou pour se rendre compte par eux-mêmes de la situation au sein des coopératives de produits Fairtrade. Ils veulent maintenant prolonger cet engagement, aussi bien au sein de l’entreprise que vis-à-vis de leurs clients.

Des supermarchés qui se soucient d’augmenter leur offre de produits Fair-trade ? Voilà qui résonne comme une douce musique aux oreilles de Max Ha-velaar. « Les producteurs attendent éga-lement plus de débouchés » insiste Lily Deforce, General Manager de Max Have-laar. « En moyenne, les coopératives que nous avons certifiées ne peuvent écouler que 40% de leur production à des condi-tions Fairtrade. L’offre est toujours plus importante que la demande. Or les pro-ducteurs doivent être en mesure de ven-dre suffisamment pour que cela vaille la peine de s’investir dans le système. »

Même de l’huile de massage !Il y a désormais bien d’autres pro-

duits Fairtrade que le café ou les ba-nanes. Ben & Jerry’s introduit, par

exemple, de plus en plus de glaces sous le label Fairtrade Max Havelaar. « C’est le genre de marques fortes dont un su-permarché ne veut se passer », se réjouit Laurent Verheylesonne. « C’est de cette façon que le commerce équitable devien-dra la norme : grâce à des produits que l’on achète avant tout pour leur qualité, et ensuite seulement pour leur dimension équitable »

Et pourquoi pas des fruits de baobab dans les supermarchés ? C’est possible puisqu’il existe depuis peu des critères Fairtrade pour ce produit. Et dans la sé-rie « le commerce équitable vit avec son temps », BioPlanet l’emporte avec brio. On y trouve, entre autres, des mini-bana-nes, du tiramisu, de l’huile de massage et des essuies de bain en coton : tous estampillés du logo Fairtrade Max Have-laar !

La filiale bio de Colruyt est une pe-tite chaîne avec des volumes à l’avenant. « Mais ce ne serait pas la première fois qu’un produit à succès passe par BioPla-net pour faire son entrée chez Colruyt, la maison mère » relève avec espoir le Retail Market Manager de Max Havelaar Belgi-que. n

Café traditionnelou tiramisu trendy ?

Déjà 20 ans que les produits Fairtrade sont dans les supermarchés belges !

C’est en 1��0 que Delhaize a introduit pour la première fois en Belgique un produit Fairtrade dans un supermarché. Sans surprise, il s’agissait d’un paquet de café et les petits grains noirs sont vite devenus le produit emblématique du label Fairtrade Max Havelaar. Vingt ans plus tard, Delhaize est toujours le principal fournisseur de produits labellisés Fairtrade dans les supermarchés belges. Mais il ne fait plus cavalier seul.

Lily Deforce, directrice Max Havelaar

Laurent Verheylesonne, retail market manager Max Havelaar

Page 15: Supplément de presse Commerce Equitable 2010

EXKi et l’équitable, c’est une his-toire qui marche ! « Quand on a ouvert EXKi en 2001, on ne mesurait pas tous les enjeux du commerce équitable, ra-conte Laurent Kahn. Notre choix d’of-frir des produits naturels et biologiques nous a très vite amenés au commerce équitable, en rencontrant quasi simul-tanément Fairtrade Max Havelaar et

la famille Liégeois. Quand on saisit tous les enjeux du commerce équitable, on se dit que c’est vraiment ça qu’il faut faire ! On essaie donc d’offrir un maximum de produits labellisés Fair-trade dans nos restaurants. Ensuite, il faut sensibiliser les clients et notre per-sonnel.» n

« C’est vraiment ça qu’il faut faire »Laurent Kahn, General Manager d’EXKi

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2 ème edition

Du 18 au

24 octobre 2010

« Mettre notre pierre à l’édifice »Michel Liégeois, administrateur délégué de Café Liégeois

« Quand on est dans le domaine du café et qu’on voyage dans les pays du Sud, on se rend bien compte des diffi-cultés rencontrées là-bas. Soutenir le commerce équitable, c’est mettre notre pierre à l’édifice. Chez Café Liégeois, nous avons créé le concept Mano Mano qui témoigne de notre bon vouloir et de la nécessité de faire quelque chose pour aider les producteurs de café. Nous avons fait en sorte que toute la gamme

soit adaptée à tous les créneaux com-merciaux, du particulier aux institutions en passant par l’horeca. Pour les particu-liers, nous avons complété le programme avec le soutien à une asbl belge, Terre Solidaire, située au Chiapas (Mexique) : pour chaque paquet de café Mano Mano Chiapas vendu, nous rétrocédons 10 cents à cette association. Et c’est, bien entendu, un complément à la démarche de commerce équitable. » n

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Page 16: Supplément de presse Commerce Equitable 2010

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« Sortir des griffes des barons de la drogue »

Pastor Singama Guerra, producteur de cacao, membre de Oro Verde, coopérative de producteurs de café et de cacao, Pérou.

« Il y a quelques années, cette région était encore aux mains des barons de la drogue. Ils me forçaient à cultiver illégalement de la coca. Mais les agriculteurs se sont réunis et ont mis sur pied une coopérative. Cela nous a permis d’arrêter la culture des feuilles de coca pour nous orienter vers des cultures alimen-taires, comme celle du cacao. Nous pouvons enfin vi-vre dans la dignité et sans crainte. J’ai aussi la garantie de toujours recevoir un prix honnête pour mon cacao. Et grâce à la prime Fairtrade, je suis actuellement une formation en agriculture biologique. Le commerce équitable a mis fin à un cercle vicieux. » n

« Une révolution mentale ! »Hiderico Zavala Bocangel, directeur

de Oro Verde, coopérative de produc-teurs de café et de cacao, Pérou.

« Le Commerce Equitable, ce n’est pas seulement une question d’argent : il permet un changement de mentalité. Naturellement, la question des prix équitables est impor-tante et les primes donnent à nos membres l’occasion de se former et de se perfection-ner. Mais, au-delà de ces considérations pu-rement financières, le Commerce Equitable est aussi une véritable philosophie. C’est un mode de pensée qui permet aux gens de retrouver une place dans leur milieu. Je suis intimement convaincu que cette vision va profondément changer la façon dont le monde tourne. » n

« Du travail dans notre région »Sompoi Chansang, manager de Rice Foods

Surin, coopérative de producteurs de riz, Thaïlande.

« Grâce au système Fairtrade, nous travaillons beaucoup plus ensemble. Les méthodes biologiques de production nous garantissent plus l’indépendance et moins de dettes, car nous produisons notre propre fumier. Cela nécessite peut-être un peu plus de tra-vail, mais nous obtenons aussi un meilleur prix pour nos récoltes. Et nous diversifions notre production. Entre deux périodes de récolte, les producteurs peu-vent cultiver d’autres produits et les vendre sur le marché que nous avons mis sur pied ici, plutôt que de chercher du travail en ville. Nos enfants savent ainsi que l’on peut vivre de la terre sans avoir à quitter la région. » n

Page 17: Supplément de presse Commerce Equitable 2010

Chanteur engagé, Mousta Largo n’est pas homme à mâcher ses mots. Et lorsqu’on aborde avec lui la question du commerce équitable, il regrette que les pouvoirs politiques n’en fassent pas une priorité, privilégiant trop souvent la logique économique plutôt que l’instauration de mesures en faveur d’une société réellement équitable.

Mousta Largo l’avoue tout de go : si le Fairtrade est une préoccupation, ce n’est pas pour autant une ob-session. Lorsqu’il a le choix, il opte volontiers pour des produits du commerce équitable, mais regrette qu’il soit encore difficile d’acheter exclusivement de tels produits. «Si les produits labellisés Fairtrade sont clairement iden-tifiables, tout ce qu’on trouve dans le commerce est loin d’avoir la même traçabilité. Le bio bénéficie d’un large soutien en matière de communication et j’aimerais qu’il en soit de même pour valoriser les produits du com-merce équitable. Comme le dit un proverbe arabe, on ne peut pas applaudir d’une seule main. La balle est dans le camp du politique. »

Originaire de Goulimine, dans le sud du Maroc, Mousta Largo connaît parfaitement la précarité dont souffrent de nombreux habitants de son village, comme la grande majorité des agriculteurs des pays du Sud. Lorsqu’il retourne au Maroc et qu’il voit des touristes marchander une lampe à deux euros alors qu’il sait que celui qui l’a fabriquée ne touche guère plus d’un euro par jour, il enrage. « C’est un paradoxe difficilement sup-portable. Si je n’achète pas cette lampe, l’ouvrier perdra son travail. Alors je lui donne un bakchich discrètement, car payer la lampe plus cher au marchand ne lui donnera pas un dirham de plus en poche. A Goulimine, j’ai aussi été choqué en voyant un enfant travailler au fer à souder. Il portait une paire de lunettes solaires de contrefaçon qui ne le protégeait pas le moins du monde. Lorsque je lui ai proposé de lui ramener des lunettes de soudeur, il m’a dit que ça ne valait pas la peine : il en avait déjà reçu mais que son patron les lui avait prises. Ce genre d’injustices, ces ouvriers, ces agriculteurs et, pire, ces enfants qui sont exploités car ils ne bénéficient pas des mêmes droits sociaux et salariaux que dans nos pays, cela me révolte ! C’est pourquoi je soutiens à 200% la labellisation Fairtrade. Avec elle, les agriculteurs des pays du Sud peuvent envisager l’avenir. »

Mousta Largo reste cependant réaliste : le monde ne s’est pas fait en un jour. Mais il lance un appel à la soli-darité. « Il est temps que nous fassions un réel examen de conscience. L’achat responsable est le seul garant de l’équité. Si les consommateurs ont bien perçu l’intérêt qu’ils ont à consommer des produits bio, le passage à une consommation équitable est plus lent à se faire. Je me demande aussi s’il y a une véritable volonté de la part des autorités à mettre le commerce équitable en avant. J’ai trop souvent l’impression que des organi-sations comme Max Havelaar doivent se battre seules. La logique économique est aussi, malheureusement, un frein à l’expansion du Fairtrade. Autrefois, on recher-chait l’excellence, puis on a modifié nos habitudes de consommation pour intégrer le bio. Aujourd’hui, la pré-occupation est de remplir son caddy en dépensant le moins possible. Consommer des produits du commerce équitable, c’est vrai que c’est plus cher, mais c’est un maigre sacrifice au regard des bénéfices que peuvent en retirer les paysans du Sud. »

Et Mousta Largo ne se lasse pas de souligner les nombreux bienfaits du système équitable, bien au-delà de la garantie d’un juste prix d’achat. « En labellisant une coopérative du Sud, on introduit aussi la démocra-

« Nous devons faire notre examen de conscience »

Mousta Largo, chanteur

tie. Des salaires garantis, des congés payés, l’accès aux soins de santé ou à l’éducation sont des notions courantes chez nous, mais pas forcément sous d’autres latitudes. C’est un projet ambitieux car il incite aussi les auto-rités locales à investir dans les infrastructures, l’éducation et bien d’autres domaines encore. Mais je ne suis pas certain que ces avancées plaisent à tous les gouvernements. »

Ces quelques regrets ne font pas pour autant renoncer l’artiste à mettre sa pierre à l’édifice. « Il ne faut jamais renoncer. J’ai dé-couvert les produits équitables par l’entremise d’un ami qui travaillait dans le commerce équitable au Rwanda. Comme de nombreux consommateurs, c’est par le café que j’ai commencé. Puis, petit à petit, bien d’autres pro-duits ont pris place dans les placards de la maison. Ceux qui ont le plus de succès, ce sont les jus de fruits. Mes enfants les adorent et ils ne sont pas les seuls : à chaque anniversaire, on doit faire le plein pour les amis qui vien-nent à la maison. Tout le monde est conquis car, en plus d’être équitables, ces jus sont excellents ! » n

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« En labellisant une coopérative du Sud, on introduit aussi la démocratie. Je ne suis pas certain que ces avancées plaisent à tous les gouvernements. »

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Page 18: Supplément de presse Commerce Equitable 2010

Entreprise Fairtrade : un nouveau titre étoilé

« En 2011, Nous exigerons un engage-ment plus durable des entreprises »

Depuis son lancement, la campagne en 2007, la campagne Fairtrade@Work attire chaque année de plus en plus d’entreprises. Elle décerne en effet à dix d’entre elles un Award Fairtrade@Work pour une action menée en faveur du commerce équitable au sein de l’entreprise. Mais, comme le souligne Sylvie Walraevens, coordina-trice du programme chez Max Havelaar, «il est temps de récolter les fruits de notre travail de sensibilisation des années précédentes » et d’être plus exigeant.

Fairtrade@Work version 2« Nous avons décidé d’adapter la formule de notre

campagne Fairtrade@Work dès 2011. Car les entrepri-

ses pourront prétendre à bien davantage qu’un simple Award. Elles pourront viser le titre « Fairtrade@Work » et le conserver sur une longue période. » Pour Sylvie Wa-lraevens, c’est un vrai win-win. « Les entreprises qui sa-tisferont aux critères imposés pourront remporter jusqu’à trois étoiles qu’elles pourront valoriser dans leur com-munication. » Les critères d’entrée sont volontairement simples, pour accéder à la première étoile en particulier. Il s’agit surtout de les encourager à se lancer. « Nous pensons que les entreprises voudront d’elles-mêmes al-ler plus loin par la suite, il y aura une véritable émulation entre elles pour conquérir d’autres étoiles. »

Dès novembreFairtrade@Work version 2 sera inauguré en décem-

bre 2010. Sylvie Walraevens est convaincue que cette initiative suscitera un très grand enthousiasme. « Le seuil d’entrée dans le programme est bas, il intègre un élé-ment de compétitivité et, grâce aux étoiles, les entrepri-ses peuvent facilement valoriser leur engagement, aussi bien auprès du personnel que de toutes leurs parties pre-nantes. Ce n’est pas un événement « one shot », mais la preuve d’une démarche durable. C’est donc une bonne façon de se relancer. »

Carglass® vise l’étoile de plusDébut mai 2010, dix entreprises belges ont reçu un

Award Fairtrade@Work. Certaines sont bien connues, comme Fortis ou Sodexo. D’autres sont plus petites ou moins connues, mais elles n’en demeurent pas moins réellement engagées dans l’équitable : c’est le cas, par exemple, de Credal, Sinergiek ou Carglass®.

Carglass® Fairtrade? Sans conteste. « Le commerce équitable est pleinement compatible avec les valeurs de notre société : l’honnêteté, le respect, la solidarité », sou-ligne le directeur des ressources humaines, Bart Lam-brechts. « On constate que les nouveaux employés atta-chent beaucoup d’importance au respect de la planète et de ses habitants. Et c’est tout aussi perceptible chez bon nombre de nos clients. »

En mai 2010, en lien direct avec l’opération Fairtra-de@Work, Carglass® a ainsi organisé un petit-déjeuner pour son personnel sur ses quarante-deux sites. Mais le commerce équitable est aussi bien présent dans l’entreprise tout au long de l’année. « A l’occasion de la Semaine du Goût, nous mettons à la carte des produits labellisés Fairtrade et dans le panier de fin d’année que nous offrons à nos collaborateurs, il y a toujours des ca-deaux qui portent le label Fairtrade Max Havelaar. »

Carglass® a d’ailleurs d’autres projets Fairtrade. « Nous offrons toujours une tasse de café à nos clients lorsqu’ils patientent, » explique Bart Lambrechts. « Dés à présent on leur sert du café certifié Fairtrade ! » n

Et les gagnants sont…

En 2010, un Award Fairtrade@Work a été décerné à dix entreprises, réparties en deux catégories :

Catégorie impact :Carglass®

Electrabel – GDF Suez

Fairtrade Original

Fortis BNP Paribas

Sodexo

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Catégorie créativité :Ad Hoc Communication

Credal

Katholieke Hogeschool Leuven

Sinergiek

Stad Brugge

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Sylvie Walraevens, Fairtrade@Work-coördinator

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Page 19: Supplément de presse Commerce Equitable 2010

La cuisine bio, durable et équitable : une saveur d’avance !

Adepte du bio et des produits labellisés Fairtrade, Philippe Renard régale d’une cuisine équitable. Le concept développé par cet homme de poigne est une véritable philosophie. C’est dans un restaurant résolu-ment branché que l’on s’attend plutôt à découvrir sa cui-sine où éthique et bio sont en parfaite symbiose. Elle fait pourtant le bonheur des quelque 1800 employés du siè-ge d’Ethias, à Liège. « Tout comme le bio s’est peu à peu imposé, le commerce équitable a un bel avenir devant

lui » déclare Philippe Renard avec enthousiasme. « Car il n’y a pas que la banane et le sucre de canne, ces produits que tout le monde connaît ! C’est ce que je tente d’expli-quer lorsque je donne cours dans des séminaires où de nombreux chefs cuisiniers d’entreprise se montrent très intéressés. Or plus la demande sera grande, plus l’offre sera abondante. Il n’y aura alors plus aucune raison de céder à la toute-puissance de l’industrie alimentaire tra-ditionnelle qui ne se soucie que de rentabilité. »

La pièce de bœuf Angus d’Habay-la-Vieille cuite lentement et son jus corsé, la palette de légumes d’été sur un paillasson de patates nouvelles aux champignons du moment

Pour 4 personnes

400 gr. de bœuf Angus filet pur ou autre mor-ceau noble

Sel de mer et poivre noir du moulin

200 gr. de jarret de bœuf ou de carbonnade du même bœuf

½ carotte, ½ oignon, 1 navet et 4 branches de céleri en branche

Ail, thym et laurier

1,25 dl de lait

1 œuf

50 gr. de farine

100 gr. de pomme de terre nouvelle râpée

Noix de muscade Fairtrade

200 gr. de champignons, 1/4 de gousse d’ail, 1/8 d’échalote et du persil haché

100 gr. de haricots verts Fairtrade

100 gr. d’oignon tige nouveau

100 gr. de chou-fleur

100 gr. de carottes en botte nouvelle tournée

12 tomates cerises confites au four (huile d’olive Fairtrade, ail, thym, sauge, sel et poivre)

20 gr. de beurre fondu

4 feuilles de laurier frais huilées

Préparation

Faire un jus de bœuf en colorant le jarret ou la carbonnade coupée en morceaux. Ajou-ter carotte, oignon, navet, céleri et aromates. Colorer de nouveau et mouiller à l’eau. Faire cuire lentement pour obtenir un jus de bœuf très goûteux. Passer au chinois, laisser réduire à l’état de sirop et mettre de côté.

Confire les tomates cerises en grappe avec l’huile, l’ail, le thym, la sauge, du sel et du poi-vre pendant 1 heure au four à 100°C.

Faire une pâte à crêpe avec le lait, l’œuf et la farine, bien mélanger. Ajouter la pomme de ter-re râpée, du sel, du poivre et de la muscade. Cuire en sauteuse huilée en petites crêpes de 10 cm de diamètre et mettre de côté.

Emincer et poêler les champignons avec l’hui-le, l’ail, l’échalote, le persil, du sel et du poivre.

Blanchir très légèrement les haricots, l’oignon, le chou-fleur et les carottes. Etaler les champi-gnons cuits sur les crêpes, poser les légumes en alternance en terminant par les tomates confites et mettre un peu de beurre fondu par dessus.

Colorer la viande de bœuf à l’huile avec du sel et du poivre, la mettre au four à 85°C pendant 20 minutes, ainsi que les palettes de légumes. Récupérer les sucs de viande pour la sauce.

Dresser la viande sur assiette bien chaude, poser la palette de légumes à côté et faire quelques traits de sauce entre la viande et les légumes. Déposer une feuille de laurier sur la palette de légumes.

Vin Conseil : un Bordeaux rouge ou un vin équitable Sauvignon

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Ces recettes sont extraites de la nouvelle école de cuisine bio-durable de Philippe Renard ouverte depuis juin à Liège. Pour plus d’info : www.philosophiedecuisine.be

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Chef Philippe Renard, restaurant Ethias Assurance

ORGANIC NOUGATFAIRTRADE CANE SUGAR, HONEY, COFFEE & COCOA

Le fabricant Vital à Nevele prépare son nougat artisanaldepuis 1926. Depuis le début de cette année, il s’est investit dans une fabrication fairtrade. La recette familiale a été adaptée aux ingrédients disponibles dans la gamme fairtrade. En plus, Vital a choisi la certifi cation bio. Ainsi, Vital a lancé trois goûts de nougat populaires dans un emballage élégantet contemporain.

Le nougat Vital bio/fairtrade est confectionné avec du sucre de canne de Paraguay, de la vanille malgache, du café brésilien et du chocolat belge à base de fèves de cacao du Ghana.

Distributeur pour la Belgique: SPRL Hygiena, Sint-Niklaas, [email protected]

Info: VITAL 1926 NV Vaart Links 61 9850 Nevele

www.vital.be

Page 20: Supplément de presse Commerce Equitable 2010

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Du 29 septembre au 9 octobre 2010 inclus, la 9e édition de la Semaine du Com-merce Equitable met le commerce équitable sous les projecteurs dans toute la Belgique : dégustations, spectacles, soirée de gala, personnalités... ça va swinguer! « Cette an-née, nous mettons l’accent sur l’engagement de chaque Belge en faveur d’un monde plus équitable et solidaire » explique Samuel Poos, coordinateur du Trade For Development Cen-tre (TDC). « La campagne met notamment en évidence le rôle personnel du consomma-teur belge et de l’individu en tant qu’acteur de changement. C’est la raison pour laquelle nous faisons également appel à des person-nalités connues pour donner l’exemple. » Le TDC veut rendre le commerce équitable plus proche des gens et encourager les consom-mateurs à acheter systématiquement des produits équitables pour que cela devienne véritablement une habitude.

Un programme décoiffant ! Tout au long de la semaine, événements

et happenings – des plus ludiques aux plus éducatifs – se succèdent à travers le pays. Charleroi organise, par exemple, une jour-née Commerce Equitable complète, avec au programme, des séances d’information sur le commerce équitable, des dégustations et même des remises de prix ! Louvain a prévu, pour la seconde fois, une grande Nuit Fairtrade, très appréciée des noctambules. Si vous préférez cuisiner, mettez le cap sur

Malines où vous attendent plusieurs « Upper-fairparty’s » : des ateliers de cuisine à base d’ingrédients Fairtrade, sous la direction de cuisiniers amateurs passionnés ou de chefs renommés comme Jeroen Meus. Quant aux amateurs de mode, ils fileront à Walhain pour assister au défilé de mode « Du fil équitable au chiffon chic », qui présentera des vête-ments réalisés avec du textile labellisé Fair-trade en provenance d’Afrique, d’Asie et d’Amérique Latine.

Tapis rouge pour le commerce équitable et durableLe 30 septembre, le TDC décernera pour

la cinquième fois les Be Fair and Sustainable Awards : chaque année, un jury récompense ainsi ceux et celles qui s’engagent avec pas-sion en faveur du commerce durable et équi-table, aussi bien en Belgique que dans un pays du Sud. Répartis en quatre catégories, les lauréats seront choisis parmi des entre-prises belges qui vendent des produits et/ou services équitables et des produits et/ou ser-vices durables, des organisations du Sud ac-tives dans le commerce équitable Sud-Sud et des organisations de producteurs du Sud composées majoritairement de femmes.

Rendez-vous sur www.befair.be pour par-ticiper à la grande fête de remise des Awards et pour découvrir en détails le programme de la Semaine du Commerce Equitable. . n

9e édition de la Semaine du Commerce Equitable organisée par le Trade For Development Centre

Vibrez au rythme du commerce équitable !

Les gagnants des Be Fair and Sustai-nable Awards de l’édition 2009 avec

Charles Michel, ministre de la Coopéra-tion au développement.

Page 21: Supplément de presse Commerce Equitable 2010

Le café EXKiest issu des meilleurs grains du commerce équitable torréfiés par la famille Liégeois, maître torréfacteur depuis 1955.

Nous vous invitonsà le déguster accompagnéde son petit chocolat à la carotte dont le cacao est lui aussi labellisé Max Havelaar.

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Cinq événements incontournables pendant la Semaine du Commerce Equitable

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Le 30 septembre, se tient le prestigieux colloque annuel de Max Havelaar. Après l’éco-nomiste Noreena Hertz l’an dernier, c’est au tour d’Olivier De Schutter, Rapporteur spécial des Nations Unies pour le droit à l’alimentation, de nous partager sa vision d’expert sur l’impor-tance de l’agriculture familiale et le rôle du système Fairtrade à cet égard.

Le 4 octobre, la chaîne de restauration rapide de qua-lité EXKi organise, au cœur de Bruxelles, une soirée sur le thè-me du Fairtrade. Deux produc-teurs de bananes de Républi-que dominicaine témoigneront de ce que le Fairtrade a changé pour eux. Et au menu : boissons et sandwiches équitables !

Du 4 au 7 octobre inclus, Oxfam-Magasins du monde or-ganise des soirées thématiques consacrées au cacao. Rendez-vous à Comines (le 4/10), Tubize (le 5/10), Couvin (le 6/10) et Jo-doigne (le 7/10) pour rencontrer un productrice de cacao de Côte d’Ivoire, autour d’un repas « Vins équitables et fromages bio ». Plus d’infos sur www.ox-fammagasinsdumonde.be

Le 7 octobre, l’entreprise textile Jules Clarysse reçoit des hôtes de marque : le Prince Phi-lippe et la Princesse Mathilde viennent saluer la démarche Fairtrade de l’entreprise enga-gée depuis de longues années auprès de producteurs du Sud.

Le 6 octobre, la Commune de Saint-Gilles invite les en-fants à un mercredi après-midi théma-tique consacré au commerce équitable. Au Centre culturel Pianofabriek, ils pour-ront prendre goût au commerce équitable grâce à des anima-tions culinaires et un atelier de création de badges en faveur du Fairtrade. Plus d’infos sur www.stgilles.irisnet.be

Plus de 100 événements à travers le pays,

découvrez-les sur www.maxhavelaar.be .

Page 22: Supplément de presse Commerce Equitable 2010

13 OCTOBRE

Rédaction en chef :

Sandra Galbusera, Linda Thompson

Rédaction :

Jan Bosteels, Jérôme Chaplier, Catherine Closson, Virginie de le Renaudie, Sandra Galbusera, Lynn Gee-rinck, Vincent Schmidt, Ben Schokkaert, Linda Thomp-son, Paul Van Damme, Isa Van Dorsselaer, Céline Van Moeseke

Photographies :

Didier Bauwens, Bryan Delodder, Eric de Mildt, Fre-deric Raevens, Linda Thompson

Mise en page :

Jos Verbeeck, Corelio

Éditeur responsable :

Lily Deforce, Max Havelaar, Rue d’Edimbourg 26, B-1050 Bruxelles

© Editions Standaard – Bob et Bobette : Le Demi Multatuli

Bande Désinée

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Page 23: Supplément de presse Commerce Equitable 2010

En effet, derrière ce paquet de riz Fair Trade, il y a toute une histoire : celle des cultivateurs du Bénin qui sont parvenus à améliorer considérablement leur qualité. Cette première en Afrique prouve que des projets de scolarisation et de formation à petite échelle peuvent contribuer à construire un meilleur avenir.

Le Groupe Colruyt vous propose désormais plus de produits durables provenant du Sud et estampillés Collibri Foundation for education. Cinq pour cent de leur prix de vente sont consacrés à des projets éducatifs dans le Sud. Pour cultiver le goût d’apprendre.

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Page 24: Supplément de presse Commerce Equitable 2010

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