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Honoré Vinck Sur l'Etat de la Musique Africaine Author(s): Hugh Tracey Source: Aequatoria, 16e Année, No. 2 (1953), pp. 67-68 Published by: Honoré Vinck Stable URL: http://www.jstor.org/stable/25838296 . Accessed: 15/06/2014 13:31 Your use of the JSTOR archive indicates your acceptance of the Terms & Conditions of Use, available at . http://www.jstor.org/page/info/about/policies/terms.jsp . JSTOR is a not-for-profit service that helps scholars, researchers, and students discover, use, and build upon a wide range of content in a trusted digital archive. We use information technology and tools to increase productivity and facilitate new forms of scholarship. For more information about JSTOR, please contact [email protected]. . Honoré Vinck is collaborating with JSTOR to digitize, preserve and extend access to Aequatoria. http://www.jstor.org This content downloaded from 91.229.229.13 on Sun, 15 Jun 2014 13:31:12 PM All use subject to JSTOR Terms and Conditions

Sur l'Etat de la Musique Africaine

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Honoré Vinck

Sur l'Etat de la Musique AfricaineAuthor(s): Hugh TraceySource: Aequatoria, 16e Année, No. 2 (1953), pp. 67-68Published by: Honoré VinckStable URL: http://www.jstor.org/stable/25838296 .

Accessed: 15/06/2014 13:31

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DOCUMENTA 67

donne a I'apostolat lai'que. Des seances particulieres etaient consacrees a la question medi

cale missionnaire, a TUnio Cleri (pour pretres et seminaristes), a la pen see missionnaire

dans Tenseignement (pour instituteurs, etc.) et a la science missionnaire. Cette derniere seance groupait plus de 100 participants. II y fut traite: des exigences posees a la missiolo

gie par Yetat actuel des missions (Prof. J. Beckmann, SMB Suisse); des taches des scien ces profanes vis-a-vis de la missiologie (Prof. Bierbaum, Miinster); de l'ethnologie et de

Thistoire des religions au service de la missiologie (Prof. Steffes, Miinster). Une proclamation impressionnante dans le cadre moyenageux devant la cathedrale ter

minal le congres et montrait publiquement la Signification universelle et catholique de la mission mondiale.

I. Beckmann, S.M.B.

Sur IEtat de la Musique Africaine. ? La valeur cathartique de la musique aussi bien que de Tart dramatique a ete reconnue

par toutes les grandes civilisations... Nous autres, Europeens et Amencains, sommes tel lement surs que notre genre particulier de musique est capable de susciter les memes emo tions chez tous les peuples que nous avons voulu la transplanter? sans songer aux condi tions ecologiques.

? L* Afrique a autant de systemes musicaux que de dialectes... Aucune de leurs gam mes ne ressemble, meme de loin, a notre gamme temperee que nous avons imprudemment essaye de transplanter en Afrique, dans la conviction que nous etions evidemment les seuls, dans le monde entier, a chanter justev

Faut-il s'etonner apres cela que, le premier enthousiasme passe, Findigene, complete ment desoriente, s'insurge contre une volonte etrangere ?... Cependant.. il n'est pas facile de rendre a Findigene ce qu'il a perdu...

Dans toute musique il n'y a que le changement qui soit constant. Mais un changement qui rompt la continuete du symbolisme est mortel pour Fexpression artistique et entraine une

longue peri ode de decade ice, jusqu'a ce qu'une nouvelle for mule soit decouverte. C'est ce

qui se produit actuellement en Afrique, ou Ton enseigne la musique occidentale sans avoir rente d'enseigner d'abord le rudiment de la musique locale... L'avilissement inevitable du

gout musical est deja notoire...

Du cote africain on est seduit par les moyens materiels et intellectuels, apparemment magnifiques, des blancs, et Ton est pret a vendre son ame pour ce ? plat de lentilles?; on se berce de Fillusion que, par limitation des etrangers, par F education (au sens anglais,

N.d.l.R.) plutot que par Fapplication des connaissances, on parviendra plus vite a la ci vilisation et a la puissance (lllus o flatteuse pour nous, que beaucoup d'educateurs euro

peens ont inconsciemment tendance a entretenir).? A cela s'ajoutent: la constitution d'une caste d'ocadentalises, la preference pour la

vie urbaine, le sentiment de superiorite des detribalises. ?Cette subtile propagande pour Fexode rural, pour la consideration sociale, pour la licence individuelle dans les pensees et dans les actes, bref pour la disintegration, lutte contre la musique de Faacienne ecole...

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68 AEQUAT0R1A - COQUILHATVILLE

Cette lutte est sourde: elle.. se manifcste rarement en paroles. ... Le proletariat africain a im besoin urgent de vrais poetes et de vrais musiciens...

Le proletaire doit tourner ses regards vers ses cousins de la eampagne; car parmi ses

camarades de la ville, il en est peu qui soient capables ou desireux de s'interesser a une

autre musique que les chansons erotiques ou le swing... Si Ton veut developper et entretenir un talent naturel et sain chez des musiciens

qui soient dignes du passe et qui preparent l'avenir, une double action s'impose. II faut

eviter les deviations d'origine sociale qui, par le culte et l'imitation de Tartificiel, detrui

sent la vitalite naturelle, et etudier immediatement les qualites reelles et positives dont

font preuve les musiciens africains qui pratiquent encore leur art sans le secours (ou sans

la gene) d'influences exterieures,.? (extraits de: Hugh Tracey, dans: Education de Base,

IV, n?3, Unesco, Paris),

Volksonderwijs. Spijts alle mooie bcspicgelingcn in de verschillende brochures over onderwijs-reorga

nisatie, is de werkelijkheid steeds zo geweest dat lager- en middelbaar onderwijs beheerst warenf zowel naar binnen als naar buiten, door een koele utilitaire geest, die in de kortst

mogelijke tijd de meest bruikbare helpers wou beschikbaar stellen voor staats- en onderne

mingsdiensten, desnoods en iaderdaad ten schade van de algemene vorming en waarachtige opvoeding, en met luchtige veronachtzaming van de eigen aard van de zwarte en van alle

landelijke zelfstandige levensvormen* Dit was geen specifiek Belgisch koloniaal verschijnsel, wel het kenmerk van een algemeen koloniaal evolutie-stadium dat de recente reusachtige ontplooiing der stoffelijke economieen heeft mogelijk gemaakt, en dat tevens verantwoorde

lijk is, door zijn gemis aan een zedelijk steunvlak, voor de steeds talrijker wordende so

da le en politieke onlusten in de koloniale gebieden. Gelet op de menselijke natuur dergenen die belast zijn met de uitvoering van een

goedbedoelde politiek of die ze rechtstreeks beinvloeden, is het noodzakelijk dat alle mid

delen worden voorzien om geest en doel dezer politiek te doen eerbiedigen, en dat alle

mogelijkheden zouden ontbreken om geest en doel te verwringen. (L. de Wilde, in: Lezin

gen over de Opvoeding der Plattelands-bevolking, biz. 42)

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