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PROTEINOSE ALVEOLAIRE CHEZ L'ENFANT: ASPECTS SCANOGRAPHIQUES AU DIAGNOSTIC L Berteloot R Abou-Taam, SEmond-Gonsard, T Mamou-Mani, D Marini, M Le Bourgeois, J De Bilc, F Brunelle Paris - France Correspondance: [email protected] TDM HAUTE RESOLUTION CHEZ L'ENFANT MUCOVISCIDOSIQUE : CORRELATION ENTRE DENSITE PULMONAIRE, SCORE RADIOLOGIQUE ET EFR A Le Blanche (1), MF Carette (2), LDégrugilliers (1), 1Delavernhe (1), B Roméo (1), S Bayat (1) (1) Amiens - France, (2) Paris - France Correspondance: le_blanche.alain@chu-amiens,fr durée de la ventilation invasive, une chirurgie autre que cardiaque et chez les enfants ayant bénéficié de radiographies abdo1IÙnales et/ou thoraco-abdominales. Conclusion: Vu l'incertitude des effets à long terme et la radiosen- sibilité accrue des enfants, le principe de précaution et ALARA doi- vent toujours être appliqués même en cas de « faibles doses ». Les doses récoltées constitueront un pre1IÙer pas vers une opti1IÙsation de l'irradiation chez cette population pédiatrique et la 1IÙse en place de Niveaux de Référence Diagnostiques (NRD). Mots clés: Rayons X - Pédiatrie Durée: 7 minutes Durée: 7 minutes 17 h 00 17 h 10 Objectifs: La classification des malformations anorectales en formes haute et basse repose sur leurs caractéristiques anatomocliniques. Elle conditionne leur pronostic fonctionnel et le traitement chirurgical. En l'absence de consensus, le but de notre étude était d'évaluer la place de l'imagerie en période néonatale dans la prise en charge diagnosti- que et thérapeutique chez ces enfants. Matériels et méthodes: Notre étude rétrospective concerne 43 enfants colligés sur 9 ans. Pour chacun, nous avons recensé puis analysé les résul- tats des différents examens d'imagerie (échographie abdo1IÙnopérinéale, radiographie standard, opacification percutanée ou par la fistule) et con- fronté ces données aux constatations cliniques et chirurgicales. Résultats: L'examen clinique suffit à identifier 30 formes basses et 4 formes hautes; 9 formes sans fistule restant indéterminées. La prise en charge radiologique était hétérogène: à l'échographie, la distance cul-de-sac/périnée ne semblait pas discri1IÙnante, contrairement aux données de la littérature. L'opacification des fistules ne modifie jamais la classification mais l'opacification percutanée a permis de découvrir une fistule recto-urétrale dans une forme indéterminée. Conclusion: Dans la majorité des cas, la classification repose sur l'examen clinique. L'apport de l'échographie reste discuté. Les opa- PLACE DE L'IMAGERIE DANS LA CLASSIFICATION DES MALFORMATIONS ANORECTALES EN PERIODE NEONATALE AG Le Bayon, ECarpentier, H Lardy, M Boscq, D Sirinelli Tours - France Correspondance: [email protected] Objectifs: Evaluer la productivité du système de Radiologie Ultra basse Dose (EOS, biospace med, Paris) dans un hôpital pédiatrique. EOS permet l'acquisition simultanée de 2 incidences (face/profil) localisées ou du corps entier, en position debout ou assise avec une réduction significative de dose (5 à 10 fois moindre). Matériels et méthodes: Des examens corps entier, rachis, membres inférieurs, thorax, bassin, genoux, épaule ou extrémités, ont été réa- lisés par un seul manipulateur, sur 220 patients âgés de 2 à 23 ans (moyenne: 13,7 ± 3,7 ans) La durée totale de l'examen (de la récep- tion du patient à l'envoi des images sur le PACS) et les artéfacts de mouvement nécessitant une répétition de l'examen étaient enregistrés. Seuls les patients pouvant se tenir debout ou assis et immobiles pen- dant le balayage (de quelques secondes) étaient inclus. Résultats: La durée moyenne d'examen était de 3 minutes 40 secon- des pour le corps entier, le rachis ou les membres inférieurs et de 2 minutes 40 secondes pour les autres examens. 2,3 % des examens étaient artéfactés par les mouvements et ont dû être répétés. La com- paraison aux données de la littérature sera présentée. Conclusion: Les examens radiologiques ultra-basse dose sont réali- sables en moins de 4 minutes chez l'enfant. Mots clés: Rayons X - Pédiatrie dominant dans les repons déclives(n = 16). Des 1IÙcronodules (n = 10), des lésions kystiques (n = 13) et, exceptionnellement, des images en rayon de 1IÙel (n = 2) et des bronchectasies par traction (n = 5) ont également été retrouvés. Le tableau apparaissait bilatéral dans tous les cas et volontiers symétrique (n = 18). Conclusion: L'aspect scanographique initial de la protéinose alvéo- laire idiopathique chez l'enfant est constitué par un syndrome alvéolo-interstitiel bilatéral dont la caractéristique principale est la superposition d'épaississements septaux et d'opacités en verre dépoli. Mots clés: Scanographie - Pédiatrie EVALUATION DE LA PRODUCTIVITE DU SYSTEME DE RADIOLOGIE ULTRA-BASSE DOSE (EOS) EN PEDIATRIE M Alison, RAzoulay, BTilea, S Grandjean, T Lefevre, 1 Achour, G Sebag Paris - France Correspondance: [email protected] Durée: 7 minutes Durée: 7 minutes 16 h 40 Objectifs: Montrer que des méthodes de mesure rapides fondées sur la scanographie peuvent contribuer à l'évaluation et au suivi de l'enfant mucoviscidosique. Un score radiologique (SR) a été précé- demment corrélé à la fonction respiratoire. Matériels et méthodes: Une corrélation entre la densité pulmonaire moyenne (DPM), son asymétrie de dispersion (AD), et le SR a été établie rétrospectivement chez 21 enfants atteints de mucoviscidose (10,1 ± 4,2 ans) à partir de TDM haute résolution. Explorations fonc- tionnelles respiratoires (EFR) et TDM ont été faites le même jour. Le SR de Bhalla a été déterminé d'après lecture de dossiers anonymisés et en ordre arbitraire par deux radiologues séniors (RI et R2). Les données supplémentaires de l'année précédente (n = 6) et de l'année suivante (n = 14) ont été incluses. Résultats: SR et VEMS/CV Forcée (%) étaient corrélés (RI: r =- 0,44, P = 0,001, R2 : r = -0,49, p < 0,001). Alors que la DPM était corrélée au SR(R1 : r =-0,64, p =0,007, R2: r =-0,60, p =0,013), l'asymétrie de dispersion l'était avec leSRRI : r = 0,516, P =0,040, R2: r =0,641, p =0,006) et les valeurs de VEMS/CVF (r = -0,473, P = 0,034). Conclusion: Ces résultats préliminaires suggèrent que l'asymétrie de dispersion des densités en scanographie pourrait refléter l'état des poumons à chaque consultation de suivi de l'enfant atteint de muco- viscidose. Mots clés: Scanographie, mucoviscidose - Pédiatrie Objectifs: La protéinose alvéolaire pulmonaire est une pathologie rare caractérisée par l'accumulation, au niveau des alvéoles et de l'interstitium, d'un matériel lipoprotéique dérivé du surfactant. L'objectif de notre étude est de décrire les caractéristiques scanogra- phiques de cette pathologie en âge pédiatrique au moment du diagnos- tic. Matériels et méthodes: Revue rétrospective portant sur 25 enfants (18 garçons, 7 filles) âgés de 3 mois à 15 ans, pris en charge entre 1996 et 2008 pour une protéinose alvéolaire idiopathique. Relecture standardisée des scanners thoraciques réalisés dans le cadre du bilan initial. Résultats: Les anomalies scanographiques plus fréquemment ren- contrées ont été: des épaississements des septa (n = 24), des scissures (n =20) et des axes broncho-vasculaires (n =20), des opacités en verre dépoli (n =24) et des zones de condensation confluentes pré- 16 h 50 1428

TDM haute resolution chez l’enfant mucoviscidosique : correlation entre densite pulmonaire, score radiologique et EFR

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PROTEINOSE ALVEOLAIRE CHEZ L'ENFANT:ASPECTS SCANOGRAPHIQUES AU DIAGNOSTICL Berteloot R Abou-Taam, S Emond-Gonsard,TMamou-Mani, D Marini, M Le Bourgeois, J De Bilc,F BrunelleParis - FranceCorrespondance: [email protected]

TDM HAUTE RESOLUTION CHEZ L'ENFANTMUCOVISCIDOSIQUE : CORRELATION ENTRE DENSITEPULMONAIRE, SCORE RADIOLOGIQUE ET EFRA Le Blanche (1), MF Carette (2), L Dégrugilliers (1),1Delavernhe (1), B Roméo (1), S Bayat (1)(1) Amiens - France, (2) Paris - FranceCorrespondance: le_blanche.alain@chu-amiens,fr

durée de la ventilation invasive, une chirurgie autre que cardiaque etchez les enfants ayant bénéficié de radiographies abdo1IÙnales et/outhoraco-abdominales.Conclusion: Vu l'incertitude des effets à long terme et la radiosen­sibilité accrue des enfants, le principe de précaution et ALARA doi­vent toujours être appliqués même en cas de « faibles doses ». Lesdoses récoltées constitueront un pre1IÙer pas vers une opti1IÙsation del'irradiation chez cette population pédiatrique et la 1IÙse en place deNiveaux de Référence Diagnostiques (NRD).

Mots clés: Rayons X - Pédiatrie

Durée: 7 minutes

Durée: 7 minutes

17 h 00

17 h 10

Objectifs: La classification des malformations anorectales en formeshaute et basse repose sur leurs caractéristiques anatomocliniques. Elleconditionne leur pronostic fonctionnel et le traitement chirurgical. Enl'absence de consensus, le but de notre étude était d'évaluer la placede l'imagerie en période néonatale dans la prise en charge diagnosti­que et thérapeutique chez ces enfants.Matériels et méthodes: Notre étude rétrospective concerne 43 enfantscolligés sur 9 ans. Pour chacun, nous avons recensé puis analysé les résul­tats des différents examens d'imagerie (échographie abdo1IÙnopérinéale,radiographie standard, opacification percutanée ou par la fistule) et con­fronté ces données aux constatations cliniques et chirurgicales.Résultats: L'examen clinique suffit à identifier 30 formes basses et4 formes hautes; 9 formes sans fistule restant indéterminées. La priseen charge radiologique était hétérogène: à l'échographie, la distancecul-de-sac/périnée ne semblait pas discri1IÙnante, contrairement auxdonnées de la littérature. L'opacification des fistules ne modifiejamais la classification mais l'opacification percutanée a permis dedécouvrir une fistule recto-urétrale dans une forme indéterminée.Conclusion: Dans la majorité des cas, la classification repose surl'examen clinique. L'apport de l'échographie reste discuté. Les opa-

PLACE DE L'IMAGERIE DANS LA CLASSIFICATIONDES MALFORMATIONS ANORECTALES EN PERIODENEONATALEAG Le Bayon, ECarpentier, H Lardy, M Boscq, D SirinelliTours - FranceCorrespondance: [email protected]

Objectifs: Evaluer la productivité du système de Radiologie Ultrabasse Dose (EOS, biospace med, Paris) dans un hôpital pédiatrique.EOS permet l'acquisition simultanée de 2 incidences (face/profil)localisées ou du corps entier, en position debout ou assise avec uneréduction significative de dose (5 à 10 fois moindre).Matériels et méthodes: Des examens corps entier, rachis, membresinférieurs, thorax, bassin, genoux, épaule ou extrémités, ont été réa­lisés par un seul manipulateur, sur 220 patients âgés de 2 à 23 ans(moyenne: 13,7 ± 3,7 ans) La durée totale de l'examen (de la récep­tion du patient à l'envoi des images sur le PACS) et les artéfacts demouvement nécessitant une répétition de l'examen étaient enregistrés.Seuls les patients pouvant se tenir debout ou assis et immobiles pen­dant le balayage (de quelques secondes) étaient inclus.Résultats: La durée moyenne d'examen était de 3 minutes 40 secon­des pour le corps entier, le rachis ou les membres inférieurs et de2 minutes 40 secondes pour les autres examens. 2,3 % des examensétaient artéfactés par les mouvements et ont dû être répétés. La com­paraison aux données de la littérature sera présentée.Conclusion: Les examens radiologiques ultra-basse dose sont réali­sables en moins de 4 minutes chez l'enfant.

Mots clés: Rayons X - Pédiatrie

dominant dans les repons déclives(n = 16). Des 1IÙcronodules(n =10), des lésions kystiques (n = 13) et, exceptionnellement, desimages en rayon de 1IÙel (n = 2) et des bronchectasies par traction (n= 5) ont également été retrouvés. Le tableau apparaissait bilatéraldans tous les cas et volontiers symétrique (n = 18).Conclusion: L'aspect scanographique initial de la protéinose alvéo­laire idiopathique chez l'enfant est constitué par un syndromealvéolo-interstitiel bilatéral dont la caractéristique principale est lasuperposition d'épaississements septaux et d'opacités en verre dépoli.

Mots clés: Scanographie - Pédiatrie

EVALUATION DE LA PRODUCTIVITE DU SYSTEMEDE RADIOLOGIE ULTRA-BASSE DOSE (EOS) EN PEDIATRIEM Alison, R Azoulay, BTilea, S Grandjean, TLefevre,1Achour, G SebagParis - FranceCorrespondance: [email protected]

Durée: 7 minutes

Durée: 7 minutes

16 h 40

Objectifs: Montrer que des méthodes de mesure rapides fondées surla scanographie peuvent contribuer à l'évaluation et au suivi del'enfant mucoviscidosique. Un score radiologique (SR) a été précé­demment corrélé à la fonction respiratoire.Matériels et méthodes: Une corrélation entre la densité pulmonairemoyenne (DPM), son asymétrie de dispersion (AD), et le SR a étéétablie rétrospectivement chez 21 enfants atteints de mucoviscidose(10,1 ± 4,2 ans) à partir de TDM haute résolution. Explorations fonc­tionnelles respiratoires (EFR) et TDM ont été faites le même jour. LeSR de Bhalla a été déterminé d'après lecture de dossiers anonymiséset en ordre arbitraire par deux radiologues séniors (RI et R2). Lesdonnées supplémentaires de l'année précédente (n = 6) et de l'annéesuivante (n =14) ont été incluses.Résultats: SR et VEMS/CV Forcée (%) étaient corrélés (RI: r =­0,44, P = 0,001, R2 : r = -0,49, p < 0,001). Alors que la DPM étaitcorrélée au SR(R1 : r =-0,64, p =0,007, R2: r =-0,60, p =0,013),l'asymétrie de dispersion l'était avec leSRRI : r = 0,516, P =0,040,R2: r =0,641, p =0,006) et les valeurs de VEMS/CVF (r = -0,473,P = 0,034).Conclusion: Ces résultats préliminaires suggèrent que l'asymétriede dispersion des densités en scanographie pourrait refléter l'état despoumons à chaque consultation de suivi de l'enfant atteint de muco­viscidose.

Mots clés: Scanographie, mucoviscidose - Pédiatrie

Objectifs: La protéinose alvéolaire pulmonaire est une pathologierare caractérisée par l'accumulation, au niveau des alvéoles et del'interstitium, d'un matériel lipoprotéique dérivé du surfactant.L'objectif de notre étude est de décrire les caractéristiques scanogra­phiques de cette pathologie en âge pédiatrique au moment du diagnos­tic.Matériels et méthodes: Revue rétrospective portant sur 25 enfants(18 garçons, 7 filles) âgés de 3 mois à 15 ans, pris en charge entre1996 et 2008 pour une protéinose alvéolaire idiopathique. Relecturestandardisée des scanners thoraciques réalisés dans le cadre du bilaninitial.Résultats: Les anomalies scanographiques plus fréquemment ren­contrées ont été: des épaississements des septa (n = 24), des scissures(n =20) et des axes broncho-vasculaires (n =20), des opacités enverre dépoli (n =24) et des zones de condensation confluentes pré-

16 h 50

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