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Tourisme et Développement Rural
Colloque gouvernemental 06- 07- 09 mai 2005
Tourisme en croissance, à Madagascar et dans le monde
• Le tourisme, 19% de croissance moyenne, entre 1990 (52.923 arrivées) et 2004 (228.784 arrivées) malgré les crises de 1991 et 2002.
• Fragmentation des activités touristiques : effet cluster limité ne permettant pas un approvisionnement fiable des hôtels.
• Création d’activités diverses dans tout le pays, y compris en zone rurale, surtout le long des principaux circuits, mais le monde rural reste exclu.
• Destination confidentielle par rapport aux pays voisins (Maurice, Kenya, Tanzanie), mais attire une clientèle favorable au tourisme durable.
Fort potentiel pour une industrie encore pionnière
FORCES
• Capital touristique important en zone rurale
• Coûts de facteurs compétitifs hors transport aérien (60% du budget)
• Destination émergente sur le marché
FAIBLESSES
• Capacité d’accueil limitée, en zone rurale
• Climat d’investissement peu favorable
• Rapport qualité prix défavorable
OPPORTUNITES
• Diversification des activités dans les espaces ruraux
• Renforcement de la qualité des services
• Intégration des acteurs ruraux
MENACES• Dégradation de l’image de la
destination• Investisseurs internationaux
écartés• Développement anarchique
Vers un tourisme de qualité,
compétitif et durable
Stratégie 2 : Appui aux activités rurales à vocation touristiqueObjectif : Aider les acteurs ruraux à devenir des opérateurs
touristiques
Stratégie 1 : Partenariat entre opérateurs touristiques et producteurs ruraux
Objectif : Améliorer les linkages économiques, facteur de tourisme durable.
Stratégie 3 : Financement des activités rurales par le tourisme
Objectif : Faire bénéficier le monde rural des retombées touristiques
Associer le milieu rural au développement touristique
Initiative 1 : Contrat d’approvisionnement entre opérateurs touristiques et producteurs ruraux.Résultat : 50% de l’approvisionnement des hôtels assurés par des producteurs ruraux de proximité. Régions: Diana, Vakinankaratra, Haute Matsiatra.
Initiative 2 : Produits touristiques gérés directement par des acteurs rurauxRésultat: 40% des activités inclues dans les circuits Sud, Nord et Est gérées par les ruraux. Régions: Diana, Analanjirofo, Amoron’i Mania, Haute Matsiatra.
Initiative 3 : Système de collecte de fonds provenant du tourisme, destiné au financement des activités ruralesRésultat: Trois millions d’euros par an versés au Fonds d’Appui du Tourisme au Développement Rural par les opérateurs partenaires sur l’axe Sud (Ihorombe, Atsimo Andrefana) et Nord (Diana)
Contraintes
• Production insuffisante • Faibles capacités techniques
des acteurs ruraux
• Infrastructures déficientes : voies d’accès, stockage et transport
• Espace rural non aménagé pour accueillir des touristes
Lever les barrières entre le tourisme et le monde rural
Solutions
• Meilleur accès aux informations sur le marché et la demande
• Assistance technique
• Priorité aux zones touristiques bénéficiant de voies d’accès
• Mise en place de zones dédiées au tourisme
• Programme de sensibilisation sur le tourisme
« Le tourisme est comme le feu: on l’utilise pour cuire le repas mais il peut
aussi incendier la maison »