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Paris le 23 février 2012 A l’été 2011, le ministre du travail Xavier Bertrand déclarait aux médias : « à nouvelle feuille de route, nouveau directeur général. » Aujourd’hui nous y sommes, Jean Bassères a pris ses fonctions, un nouveau DGARH est arrivé et la convention tripartite s’applique depuis début janvier. Pour autant nous avons l’impression que rien ne bouge en réalité, certes pour impulser le changement il ne faut pas bruler les étapes, mais quand même. Au chapitre des bonnes nouvelles pas grand-chose à se mettre sous la dent. Les négociations salariales pour 2012 (NAO) n’ont rien donné, la direction générale ne propose toujours pas d’augmentation de la valeur du point. C’est la 3 ème année consécutive et comme le disait le cabinet Apex en octobre 2011, organisme qui avait été choisi par les membres du CCE dans le cadre d’une expertise des comptes de pôle emploi : « le surcout de la fusion c’est les agents qui vont le payer » Le droit d’option et ses 80% d’optants entraine une augmentation très significative de la masse salariale. En ne procédant à aucune augmentation générale et ce pendant plusieurs années on récupère en partie le bénéfice acquis précédemment par les agents. La négociation de l’article 48 de la CCN est toujours au point mort et la solution pour les 16000 agents relevant de l’AGIRC/ARCCO tarde à venir. Les arbitrages ministériels et l’échéance présidentielle compliquent probablement la donne. Quant à l’arrêt des prestations nationales versées la CNGASC, elle n’est pas imputable à la direction générale, mais à une organisation syndicale le SNU gagnante de son procès contre la direction générale et les signataires de la CCN. Il est vrai que le score du SNU aux dernières élections professionnelles (19%) commande que les autres syndicats lui laissent diriger la gestion des oeuvres sociales au niveau national. Ce n’est pas nous qui le disons, c’est eux ! Syndicat national 6 rue de la plaine Paris 20 ème 0144932085 Fax : 0144932615 syndicat.unsa@pole-emploi.fr

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Paris le 23 février 2012

A l’été 2011, le ministre du travail Xavier Bertrand déclarait aux médias : « à

nouvelle feuille de route, nouveau directeur général. » Aujourd’hui nous y sommes, Jean Bassères a pris ses fonctions, un nouveau DGARH est arrivé et la convention tripartite s’applique depuis début janvier. Pour autant nous avons l’impression que rien ne bouge en réalité, certes pour impulser le changement il ne faut pas bruler les étapes, mais quand même. Au chapitre des bonnes nouvelles pas grand-chose à se mettre sous la dent. Les négociations salariales pour 2012 (NAO) n’ont rien donné, la direction générale ne propose toujours pas d’augmentation de la valeur du point. C’est la 3ème année consécutive et comme le disait le cabinet Apex en octobre 2011, organisme qui avait été choisi par les membres du CCE dans le cadre d’une expertise des comptes de pôle emploi : « le surcout de la fusion c’est les agents qui vont le payer » Le droit d’option et ses 80% d’optants entraine une augmentation très significative de la masse salariale. En ne procédant à aucune augmentation générale et ce pendant plusieurs années on récupère en partie le bénéfice acquis précédemment par les agents. La négociation de l’article 48 de la CCN est toujours au point mort et la solution pour les 16000 agents relevant de l’AGIRC/ARCCO tarde à venir. Les arbitrages ministériels et l’échéance présidentielle compliquent probablement la donne. Quant à l’arrêt des prestations nationales versées la CNGASC, elle n’est pas imputable à la direction générale, mais à une organisation syndicale le SNU gagnante de son procès contre la direction générale et les signataires de la CCN. Il est vrai que le score du SNU aux dernières élections professionnelles (19%) commande que les autres syndicats lui laissent diriger la gestion des œuvres sociales au niveau national.

Ce n’est pas nous qui le disons, c’est eux !

Syndicat national 6 rue de la plaine Paris 20ème

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Cerise sur le gâteau, l’accord sénior lui aussi trainé en justice par un autre syndicat, la CGT, au motif que les négociations OS/DG furent déloyales. Et nos collègues qui bénéficient du temps partiel bonifié, sont-ils déloyaux eux ? M. Bassères n’est pas responsable de tout et les choix ou erreurs de son prédécésseur ne l’engagent pas en totalité. Dans sa réponse aux différents problèmes qui se posent à pôle emploi, il nous a proposé un plan stratégique et un questionnaire pour les agents. Nous ne contestons pas sa méthode, mais celle-ci relève pour l’UNSA du pouvoir de direction du DG. Nous ne sommes pas dans la co-gestion mais dans le cadre d’un dialogue social basé sur la négociation entre les acteurs. Par contre sur nos attentes à nous organisations syndicales en terme de conditions et organisation du travail, prévention des risques psychosociaux, classification des emplois-au moment ou va se mettre en œuvre l’EPA- rien. ! Il nous semblait que nous pouvions faire plusieurs choses en même temps et que la stratégie d’entreprise n’empêchait pas la négociation avec les organisations syndicales. Au fil des années, l’UNSA a négocié et signé toute une série d’accords qui contribuent à donner du muscle tant aux agents qu’à l’institution elle même. Aujourd’hui la source semble se tarir et l’argument budgétaire servi par la direction ne peut à lui tout seul servir d’alibi. Il ne nous semble pas que de traiter les conditions de travail et l’ensemble des problèmes qui en découlent, soient susceptibles d’occasionner systématiquement des couts pour pôle emploi. Les milliers d’heures de travail perdues pour des arrêts maladie coutent elles aussi assurément. 2012 année des élections tout azimut :

� La présidentielle avec probablement une énième politique de l’emploi ; � Les élections des agents sous statut 2003 ; � Pour finir les élections professionnelles de fin d’année.

On le sait ces années ne sont guères propices à des grandes négociations sociales, chacun va durcir ses positions en vue de l’explication finale. A l’UNSA nous disons, que de temps de perdu surtout pour nos collègues en contact direct avec nos usagers toujours un peu plus nombreux. Nous réaffirmons qu’il y a urgence et que l’heure n’est pas aux calculs politiques ou syndicaux. Oui nous sommes totalement d’accord, pôle emploi est bel et bien essoufflé.