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Transports de MES du BouregregGil MAHE, Hamid BENABDELFADEL, Claudine
DIEULIN, Meryem ELBARAKA, Mohamed EZZAOUINI, Nathalie ROUCHE, Abdelaziz
ZEROUALI
Le bassin du Bouregreg
Principales stations hydrométriques du bassin du BouregregD’après la carte de l’ABHBC
Avant la construction du barrage 2 années de mesures assez complètes ont permis de calculer une érosion spécifique de
185 t/km².an pour le sous-bassin de l’Oued Bouregreg à la station de Dar Es Soltane (3800 km²), noyée depuis par le barrage SMBA (Lahlou, 1971 ; 1986).
Les données les plus récentes proviennent de mesures de concentrations effectuées ponctuellement par la direction de l’hydraulique entre 1978 et
1983. Mais l’absence de suivi régulier des flux solides aux trois affluents majeurs au barrage SMBA, qui constituent le Bouregreg, ne permet pas de donner une
valeur précise au taux d’abrasion.A partir des valeurs ponctuelles disponibles celui-ci se situe pour chaque
affluent autour de 50 t/km².an, soit un ordre de grandeur cohérent avec les mesures de Lahlou.
Volume d’eau dans le barrage SMBA entre 1985 et 2009
1980 1985 1990 1995 2000 2005 2010 2015500520540560580600620640660
0
5
10
15
20
25
30
35
Height 55
VolumeSurface
Surf
ace
(Km
2)
Volu
me
of w
ater
(Mm
3)
La direction de l’hydraulique recommande de réduire de 20% le volume de vase pour obtenir un équivalent en matière
sèche, soit un total d’environ 66 millions de m3. Le taux d’abrasion sur le bassin du Bouregreg entre 1985 et 2009 est donc d’environ 270 t/km².an, ce qui semble trop
élevé par rapport à la valeur donnée par Lahlou pour 1970 et par ce qui semble arriver par les rivières (30 à 40% en trop).
Cependant il n’est pas exclu que le taux d’érosion ait fortement augmenté au cours des dernières décennies du fait
de l’augmentation de la dégradation des sols.
Questions et recommandationsLe taux d’envasement du barrage est-il correctement estimé
à partir des données de bathymétrie ? : problème de fiabilité des mesures + En Algérie la réduction du volume de
vase est de 1,7.Part des apports de berge par rapport aux MES des rivières ?
30 à 40 % provenant des berges, est ce trop estimé ?Mettre en place un suivi de 2 ans au minimum des mesures de MES sur les 3 affluents principaux à Ain Loudah, Ras El Fathia et Lalla Chafia, + assurer la collecte des hauteurs
d’eau et calcul des débits