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Les autocaristes et l’or blanc LE MAGAZINE DU TRANSPORT ET DES VOYAGEURS 100% GRATUIT N°14 - décembre 2009 Voyages d’affaires Le marché devrait se stabiliser en 2010 page 6 Bas-Rhin Le réseau 67 inaugure 52 nouveaux autocars page 2 Sports d’hiver Aménagement du territoire et relations intercités La FNAUT oublie l’autocar ! page 2 Les autocaristes et l’or blanc

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N°14 de transports&Voyageurs - 1 Novembre - 15 Décembre

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Les autocaristes et l’or blanc

LE MAGAZINE DU TRANSPORT ET DES VOYA G E U R S 1 0 0 % G R AT U I T

N°14 - décembre 2009

Voyages d’affaires

Le marché devrait se stabiliser en 2010

page 6

Bas-Rhin

Le réseau 67

inaugure 52

nouveaux autocars

page 2

Sports d’hiver

Aménagement du territoire et relations intercités

La FNAUT oublie l’autocar !page 2

Les autocaristes et l’or blanc

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I n t e rdiction de circulation de transport en commund’enfants : deux dates pourraient être retenues en 2010

Les prévisions decirculation établies par le

CNIR pour 2010 ont conduit le Ministèredes Tr a n s p o rts à retenir

deux jours d’interdictionestivale de circulation pour

le transport en commund’enfants :

■ 2 ■ décembre 2009

Les partenaires de la commission tourisme FNTV/SNET

la FNAUT oublie l’autocar !«Il est important de garantir au pu-blic une of fre sûre , ef f icace , é cono-mique et écologique de mobilité in-terurb aine , p ermet tant de réduireles émissions CO2» « Il s’ agit de rec r é er un réseau d’ in-térêt national perform ant et bienm aill é , compl é mentaire des réseau xTGV et TER à partir des lignes clas-siques ex istantes mais généralementsous utilis é es , donc sans nouvelle uti-lis ation d’ espace agricole ou nat u-rel » (conf é rence de presse de laF NAUT 13/11/09).

Pour la FNAU T,la seule réponse à sesobjectifs passe par des relations in-terc ités ferrovi aires !!!

Tous les acteu rs du tr ansport col-lectif ( organ is ateu rs ou op é r ateu rs )r é p è tent quotidien nement quel’ am é nagement du territoire c’ estl’ af f aire de tous les modes : TG V,TER (route et fer ) , li gnes routi è resnationales ,r é gionales ,d é partemen-t ales , Tr ansport à la dem ande …Tous les acteu rs du tr ansport col-lectif d é fendent la compl é ment ari-

té des modes ,l’ intermod alité… avecun seul objectif : c r é er une of fre detr ansport collectif plus large pou rplus de voyageu rs .Le défi de dem ain c’ est plus « d’ us a-gers » dans les tr ansports collectifset pas seulement plus « d’ us ager »d ans les tr ains .

Un mess age qui n’ est sans doutepas parvenu jusqu’à la FNAUT !! lemess age écrit de la Cour desComptes sera peut - ê tre plus audiblepour la FNAUT !!

répond à ses lecteursQuestion : Un salarié peut - il s’ ab-s enter parce que son enf ant estm alade ?

T&V : OU I , l’ article L.1225-61 duCode du tr avail pr é voit que tout sa-larié a droit à un congé non ré-munéré en cas de maladie ou d’ ac-c ident , const até par certif icatm é dical ,d’un enf ant de moins de16 ans dont il assu me la charge ef-fective et perm anente. Sauf ac-cord d’ entreprise plus favor able ,la durée maxim ale du congé est de3 jou rs par an . Elle est portée à 5j ou rs si l’ enf ant est âgé de moinsde 1 an ou si la salarié assu me lacharge d’ au moins 3 enf ants âgésde moins de 16 ans .

Transports & Voyageurs

➽ le samedi 31 juil let 2010, j our du chass é - c rois é ,ex tr ê mement dif f ic ile dans le sens des départs et dif f ic ile , voi-re très dif f ic ile dans le sens des retou rs ;

➽ le samedi 7 août 2010, ex tr ê mement dif f ic ile dans le sens des départs dans le gr and ouest , le nord et sur lepou rtour méditerr an é en et dif f ic ile , voire très dif f ic ile dans le sens des retou rs .

Comme les an n é es pr é c é dentes on peut s’ interroger sur la pertinence de cet te mesu re qui concerne le mode ded é placement routier le plus sûr, qui conduit à plus de voitu res ces deux jou rs de circulation (1 autocar en moinsc’ est 30 voitu res en plus) et qui pénalise les fam illes modestes qui , ces jou rs là, utilis ent les autocars pour les co-lon ies de vacances par exemple.■

Le réseau 67 inaugure 52 nouveaux autocars

Aménagement du territoire et relations intercités :

Bas-Rhin

«L ' objectif du département est d'arriver à ce que les gens limitent l'utilis ation des transports individuels auprof it des transports collectifs . Nous avons donc misé sur des autocars confortables et limitant l'impact surl ' environnement» , a déclaré Guy - Dom in ique Ken nel , pr é sident du Cons eil général du Bas - Rh in , lors del’ inaugu r ation de 52 autocars destinés à la dess erte les bassins de Str as bou rg, du Koches berg et de laBruche.Une action qui s’ ins c rit dans le schéma des tr ansports et des déplacements du Bas Rh in adopté en 2007.

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Rédacteur en chef : Michel SEYTD i recteur de la publication : Patrick VILLESSOTPublicité et petites annonces : I M Régie - 23 rue Faidherbe 75011 PARIS - [email protected] ° ISSN : 1760-5423 - F N T V S e rvices : 106 rue d”’Amsterdam 75009 Paris - Tel : 01 4 0 8 2 6 2 7 2

SommaireN°14 décembre 2009 Si l’ on veut lut ter contre les émissions de gaz à ef fet de

s erre tout en respect ant les contr aintes budg é t aires des

collectivités territori ales , il faut trouver la zone de per-

tinence écologique et économ ique de chaque mode de

tr ansport .Là où le tr ain fait mieux que l’ autocar, il doit

ê tre choisi pour of frir à nos conc itoyens un service pu-

blic de qu alité ; invers ement , là où l’ autocar est plus

pertinent que le tr ain ,c’ est à lui que l’ on doit pens er pou r

of frir ce service de qu alit é .

Le rapport de la cour des comptes du 25 novembre der-

n ier est un vérit able plaidoyer en faveur de cet te perti-

nence des modes .

Par ailleu rs l’ ex tension des périm è tres de tr ansport s

u rbains ne permet pas l’ ex tension du mod è le de pro-

duction urbain des services de tr ansport ; l’ erreur a

consisté à ne pas s’ interroger suf f is amment sur la co-

ordination des modes ,u rbains et non urbains .L’ esprit

de syst è me ,u ne fois de plus ,a pr é valu dans notre pays .

Le temps est venu – la crise est là pour nous le rappe-

ler – de mener une réflex ion de fond sur le su jet de la

pertinence des modes dans les zones péri urbaines .

La réforme des collectivités territori ales sera sans dou-

te un inst ant décisif.

Eric Rit ter – Sec r é t aire général FNTV

➤ I n t e rdiction de circulation det r a n s p o rt en commun d’enfants :deux dates pourraient être retenue en 2010

➤ Aménagement du terr i t o i re etrelations intercités la FNAUT oubliel ’ a u t o c a r

➤ Bas-Rhin Le réseau 67 inaugure 52nouveaux autocars

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➤ La chronique FNTVLes autocaristes et l’or blanc

➤ J o u rnée européenne de l’autobuset de l’autocar à Bru x e l l e s

➤ Voyages d’aff a i res le marché devraitse stabiliser en 2010

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■ 4 ■ décembre 2009

La chronique FNTV

La fin d’année n’est pas loin. Les professionnels du tourisme de sports d’hivercommencent à s’interroger sérieusement sur le niveau d’enneigement des massifset le volume des réserv a t i o n s . Avec environ 7 millions de Français sur les pistes et un chiff re d’aff a i res de l’ord re de 6 m i l l i a rds d’euros chaque année, l’or blanc est un des piliers de l’économie touristique du pays. Quelle part du manteau neigeux les autocaristes tirent-ils à eux, et comment font-ils? Enquête.

Face aux opportu n ités of-fertes par les sports d’ h i-vers , tous les autocaristesne sont pas égau x . Il y aceux qui y sont et ceux qui

y vont .D’un point de vue général , lem arché des sports d’ h iver n’a gu è-re varié dans la forme depuis long-temps . Peut - on ch if frer cet te acti-vit é? Dif f ic ile… comme d’ habitudeavec le tou risme en Fr ance ,les étudesd é t aill é es sont qu asi inex ist antes .

Tout juste sait - on qu’ environ un mil-lion d’ enf ants font chaque an n é eun séjour dans un centre de va-cances ,été et hiver confondus . Per-s on ne ne peut donc réellement di-re quelle est la part des class es denei ge dans ce tot al . Car ces dern i è reset les cou rts séjou rs des com it é sd’ entrepris es et ass oc i ations for-ment tou j ou rs le gros d’un march équi concerne ess entiellement dutr ansport sec pour les autocaristes .

Les autocaristes

Quelles sont ses car act é ristiques?“La tend ance est plutôt à la contrac-tion des dem andes” ,recon naît Kari-ne Cav é ,g é r ante de Cavé Voyages ,àNantes . “Il faut toutefois at tendreencore, r é torque Fr an ç ois - G atienLegr and,g é r ant des Cars Saint Mar-tin (fili ale de Du nois Voyages ) , àTou rs . Nous aurons une vision plusclaire des réservations en janvier,lorsque la client è le sera mieux fixéesur l’ enneigement des massifs . Et

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Au cœur du massif alpin , les sport sd’ h iver sont - ils tou j ou rs aussi por-teu rs? “En fait , comme la plupart demes coll è gues ,nous constatons deu xb aiss es d’ activit é , une struct urelle etune con jonct urelle. La premi è reconcerne les class es de neige , dont ladurée moyenne diminue fortement .De trois sem aines il y a encorequel ques ann é es , nous sommes tom-bés au jourd’ hui à une sem aine enr è gle générale. Avec, pour nous , lecort è ge de baisse d’ activité qui s’ ensuit , puisqu’ on a moins besoin denous pour les transferts en station .D’ un autre côté, la client è le britan-nique est directement impactée parla crise économique et la chute de lalivre par rapport à l’ euro. La dif f i-culté que nous rencontrons , c’ est queles agences anglais es avec lesquellesnous avons signé des contrats ne nouspr é viennent qu’ une sem aine à l’ avan-ce de l’ arrivée d’ un group e. Nousn’ avons donc pour l’ instant aucunevisibilité sur la saison .” Dern ier pointqui inqui è te les autocaristes d’ alti-tude : l’ en nei gement ser a - t - il aurendez - vous? La sais on dern i è re futexception nelle dans les Alpes ,et il esttrop tôt pour juger de l’ h iver qui ar-rive ,les st ations n’ ouvr ant pas avantles vacances de No ë l .Mais les lacs ar-tif ic iels qui alimentent les canonsà nei ge sont au plus bas niveau . Lesincertitudes sont donc nombreus es .

L’avantage d’une positionc e n t r a l eInst allée en Région Centre ,les CarsSaint - Martin bénéfic ient visible-ment d’ u ne position géogr aph iquetrès propice à la vente de produit sli é s aux sports d’ h iver.“Les class es deneige sont une manne pour nousp end ant la basse saison, recon na î tFr an ç ois - G atien Legr and. De jan-vier à mi - m ars par exemple ,elles re-pr é s entent un qu art de notre chif fred’ af faires . Nous bénéfic ions en faitde trois avantages . D’ abord, notre fi-li ation au groupe Dunois qui , à tra-vers son réseau d’ agences de voyages ,nous envoie des client s . Notre prox i-mité avec Paris nous permet aussid’ ê tre retenus par des agences pari-siennes pour du transport sec, car

puis , nous constatons une forte pro-gression des dem andes de derni è reminute ,m ê me pour les class es de nei-ge. Chez nous , les ventes de derni è resminutes (V DM) repr é s entent au jour-d’ hui presque 70 % des cas . Il estdonc dif f ic ile de faire un pronostic.”Les séjou rs avec prest ations , s ansê tre marginalis é s , ne sont en re-vanche pas les plus développ é s .“Dans la majorité des cas , les séjoursd’ une sem aine concernent des client sparisiens qui vont dans les Alp es” ,pou rsuit Fr an ç ois - G atien Legr and.Qu ant aux com ités d’ entrepris es etass oc i ations , ils réclament plut ô tdes cou rts séjou rs de deux ou troisj ou rs . Les prem iers veulent un dé-part le vendredi soir (l’ idée étant dene pas pos er une jou rnée de cong é )et un retour le dim anche dans lanuit . Les ass oc i ations de retr ait é sont plus de temps dispon ible et semontrent donc logiquement pluss ouples . Fait import ant , l’ autocarcouchet te semble avoir disparu desparcs au prof it de véhicules équi-pés de si è ges avec repose mollet .“Une question de confort et de sécu-rit é” , conclut Karine Cav é .

Au cœur de la montagneLorsqu’ on est inst allé à Mégève ,enHaute - Savoie ,comme les AutocarsBorin i , la sais on d’ h iver est str at é-gique pour le ch if fre d’ af f aires del’ entrepris e. “Nos plus gros mois entermes de chif fre d’ af faires sont jan-vier et mars, ex plique ainsi , Ph i-lippe Borin i , le Pdg. Notre activité ser é partit entre une client è le group ehors vacances scolaires , beaucoupde class es de neige et des transferts del’ a é roport de Gen è ve vers les sta-tions , g é n é ralement pour une clien-t è le britannique.” L’ entreprise ex-ploite aussi une li gne réguli è res ais on n i è re internationale , entreGen è ve et Mégève. “Nous sommesaux risques et périls , ex plique le di-ri geant . Nous avons institué la ré-s ervation obligatoire 24 h avant led é part depuis cinq ans maintenant ,et nous utilisons la plupart du tempsdes minibus de neuf places .C’ est uns ervice qui fonctionne bien , s ans at-teindre des volumes ex traordinaires .”

■ 5 ■ décembre 2009

nous sommes net tement moins chersque nos coll è gues de la capitale. En-f in , nous disposons d’ un véhicule degrand tourisme sp é c if iquement équi-pé pour le transport des personnesà mobilité réduite (PMR). Avec lui ,nous sommes prêts à charger cet teclient è le particuli è re un peu partoutd ans l’ Hex agone , ce qui nous per-met de remporter des marchés sp é c i-f iques .”

Trop près ou trop loin…Quel que soit le type de march évis é , l’ implant ation géogr aph iquede l’ entreprise apparaît donc viteprimordi ale.Par adox alement ,d anscert ains massifs , il ne fait pas bonê tre trop prêts des pistes , commele const ate Pas cal Marcot ,P dg desAutocars Marcot , inst allé lui , d ansles Vosges . “Ce n’ est pas un mar-ché en véritable ex pansion, ex-plique - t - il .Nous sommes trop pr ê t sdes pistes vosgiennes pour propo-s er une of fre int é ress ante dansnotre zone de commerc i alis ation .Nous vendons encore du transports ec pour des class es de neige àquel ques établiss ements scolaires etdif f é rents organismes sp é c i alis é s ,ce qui permet de faire tourner lesautocars en période creus e. Et pourl’ ess entiel ,nous allons dans les Alp es ,où l’ enneigement est plus régulierque chez nous . Mais ce n’ est vrai-ment pas une activité sur laquellenous pensons nous développ er.”Dans le même registre , Not’ Car,inst allée dans le Nord, bien loindes pistes cet te fois , est unexemple ,voire un contre exemple ,tout à fait révélateu r. “Nous avonsarrêté de vendre des sports d’ hiverdepuis une di z aine d’ ann é es,ex-plique ainsi Jérôme Not te , s ong é r ant . Nous ne sommes plus com-p é titifs par rapport à nos voisinsbelges sur les séjours en autocarà la montagne ,notamment à cau-se du coût soc i al des conducteurs .Qui plus est , nous pâtissons de laconcurrence du train sur delongues distances comme celles -c i . Enf in ,au niveau des class es deneige , mieux vaut travailler avecun organisme sp é c i alisé qu and on

est loin des massifs et que l’ on veutfaire du volume.”

Un GIE pour surfer sur lad e m a n d eCert aines entrepris es ont donc biencompris que pour répondre aux at-tentes de cert ains organ ismes , il fal-lait propos er une of fre ori ginale et“f ac ilit atrice” . C’ est le cas du GieSt ar( 1 ),dont Bernard Deltou r,P dg deDeltour Voyages , lui aussi dans leNord, est un des fond ateu rs . “Noustravaillions avec l’ U C PA depuis unequin z aine d’ ann é es déjà lorsqu’ en2 0 0 2 , nous avons compris qu’ ils sou-haitaient réduire le nombre de leurs in-terlocuteurs,ex plique - t - il .Avec cinq demes coll è gues , implantés dans toutela France ,nous avons donc créé le GieStar. Nous répondons depuis à tousles besoins de transport en autocar del’ U C PA dans l’ Hex agone , en prof itantde toutes les synergies possibles entrenous . Les class es de neige de cet or-ganisme mobilis ent en tout une cen-taine d’ autocars entre janvier et mars .Et pour mon entrepris e ,qui ex ploite si xv é hicules de grand tourisme , cela re-pr é s ente environ 80 0 0 enfants trans-portés chaque ann é e ,ce qui est évidem-ment important pour notre volumed’ af faires .”A l’ au ne de ces dif f é rents exemples ,on voit bien que l’ or blanc reste uneimport ante sou rce de re venus pou rnombre d’ entrepris es de tr ansportde voyageu rs , qui ont chacu ne dé-veloppé des str at é gies – générale-ment en fonction de son implant a-tion géogr aph ique – propres àassu rer la péren n ité de cet te activi-t é .Pour aut ant ,le compl é ment de re-venu hivernal , comme quel quesautres , tend à se réduire. Pour pal-lier cet te tend ance , les autocaristesinterrogés sont unan imes , c’ est ,d ans une maj orité des cas , la qu a-lité des prest ations ,des autocars etdes conducteu rs qui continue à fai-re la dif f é rence. Ce qui est bon si gne.

et l’or blanc

( 1 ) Le Gie S t a r regroupe les entreprises Del-tour Voyages (59), Molleux-Roussel Vo y a g e s(62), Crolard Voyages (74), Pullman d’Aqui-taine (33), Rignon & Fils (05) et RicouardTransports (29).

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■ 6 ■ décembre 2009

La jou rnée a débuté par un ate-lier sur le futur des servicesd’ autobus et d’ autocar en Eu-

rope dans les 10-15 an n é es à ven ir.Plusieu rs figu res de proue , t ant del’ industrie que des institutions eu-rop é en nes ,ont pris la parole lors decet atelier.A partir de 11h00,un autobus et unautocar «Sm art Move» (lau r é ats deBusworld 2009) étaient ex posés su rl’ esplanade du Parlement eu rop é enà Bru xelles , af in de don ner la pos-sibilité aux décideu rs eu rop é ens dese fam ili aris er avec les nouvellestech nologies en la mati è re , et lespropositions de l’ industrie en ma-ti è re de doublement de l’ utilis ationdes services par autobus et auto-cars dans les 10-15 an n é es à ven ir.A 18h30,l’ I RU,en coop é r ation avecBusworld, a organ isé une réceptionau Parlement eu rop é en af in de lan-cer of f ic iellement la campagne« Sm art Move» au niveau eu rop é en .

J o u rnée européenne de l’autobus et de l’autocar à Bru x e l l e sL’IRU, en coopération avec plusieurs part e n a i res, a organisé une journée européenne de l’autobus et del’autocar à Bruxelles, le 2 décembre dern i e r.

C’ est aussi le 2 décembre dern ierque la campagne «Sm art Move» del’ I RU,à l’ intention des décideu rs quipartic iperont à la Conf é rence COP 1 5des Nations Un ies sur le change-ment clim atique , a début é .C’ est un ef fort collectif du secteu rpour acc ro î tre l’ utilis ation de l’ au-tobus et l’ autocar.

Les déplacements de dem ain de-vront se développer en prenant da-vant age en compte des modes ded é placement dou x ,propres ,s ouples ,é cologiques , é conom iques et deprox im ité pour une éco - mobilit éaccessible par tous… Et l’ autocarr é pond bien à cet te ex i gence.C’ est donc dans cet te perspective et

avec cet te conviction que la FNTV étépr é s ente pour souten ir la campagneinternationale « Sm art Move » coor-donnée par l’ I RU (Un ion Internatio-nale des Tr ansports Routiers ) .Par ailleu rs , le site Internet «Sm artmove» est désorm ais dispon ible enlangue fr an ç aise :w w w. bus andcoa ch . travel

Voyages d’aff a i res : le marché devrait se stabiliser en 2010Selon le dern ier barom è tre d'American Ex press publi éle 16 novembre , la maj orité des entrepris es pr é voientu ne st abilis ation de leur budget voyages d'af f aires en2 0 1 0 : 61% des entrepris es eu rop é en nes pr é voient unbudget st able , 19% une baisse et seulement 20% unehauss e.Ces ch if fres de vr aient réconforter les agencessp é c i alis é es alors que 66% des entrepris es ont baiss éleu rs budgets voyages en 2009.En Fr ance , le budget desd é placements profession nels des entrepris es a été ré-duit entre 20 et 30% en 2009, s elon cet te enqu ê te.Pour 2010, les entrepris es interrog é es sont plus opti-m istes mais restent prudentes , pou rsuit l'étude.

La crise a contr aint les entrepris es à met tre en place desplans dr astiques de réduction de leu rs dépens es et à uti-lis er dif f é rents le viers pr atiques pour réalis er des éco-nom ies : ren é goc i ations des accords fou rn iss eu rs , r é-s ervation à l'avance , recou rs à des alternatives (vid é oconf é rence ) ,utilis ation du tr ain plutôt que l'aérien enFr ance.Cet te enqu ê te a été réalisée par téléphone auprès despers on nes en charge des budgets voyages (directeu rsachats...) entre le 8 et le 22 septembre 2009 dans 336entrepris es eu rop é en nes bas é es dans 11 pays .Plus d’ inform ation : w w w. veilleinfotourisme. fr