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biomed | actualités 9 OptionBio | mercredi 10 octobre 2012 | n° 478 VIH/sida Un médicament peut-il prévenir le sida ? C’est le sentiment qui a prévalu dans les commentaires d’un certain nombre de médias quand a été connue, le 16 juillet, la décision de la FDA que nous relatons. C’est aller un peu vite en besogne ! Lors de la Conférence internationale sur le sida à Washington, un événe- ment s’est imposé à tous les autres révolutionnaire) : l’acceptation par la date prévue) du Truvada ® d’une indication supplémentaire de cet - citabine + ténofovir) : la prophylaxie du risque de contamination par le pre-exposure prophylaxy : PrEP) et après un rapport sexuel à risque d’un homme ou d’une femme non séropositifs. - cription de Truvada ® doit s’accom- pagner de conseils de « safer sex practices » pour réduire au maxi- mum le risque de contamination de - gativité est régulièrement attestée et l’absence de contre-indications médicales vérifiée. Car Truvada ® n’est pas un substitut du préserva- tif, dont l’usage reste indispensable « malgré » cette prophylaxie. Clini- ciens français et américains, asso- ciations anti-sida ont mis en garde contre un excès d’optimisme envers - ment des pratiques de prudence sexuelles, préconisées depuis plus le résultat d’un lobbying de l’industrie Ceci ne retire rien à l’efficacité de cet - tique –, dont des études aux USA et en Afrique ont apporté des preuves satisfaisantes. Après tout, ont fait remarquer certains analystes, on utilise bien des antipaludiques à titre de dresser le bilan coût/efficacité | Y.-M. D. Source * http://www.who.int/hiv/pub/guidance_prep/en/ index.html ée ée Cardiopathie gravidique expliqu Cardiopathie gravidique expliqu gériatrie Intégrité du cerveau âgé : éviter les régimes restrictifs On observe avec l’âge une restric- tion alimentaire volontaire, plus qualitative que quantitative. Les nutritionnistes notent des carences non directement pathologiques (état général conservé) mais plus préoccupantes pour des fonctions qu’on ne relie pas forcément aux apports alimentaires. C’est le cas des fonctions neuronales ; on oublie souvent que leur intégrité, voire leur préservation, dépend tout autant d’apports alimentaires spéci- d’exercices à type de gymnastique C’est pourquoi, sur la base de recom- mandations nutritionnelles ciblées AFSSA, EFSA), des traitements d’ap- point sont proposés, compléments alimentaires qui n’ont pas le statut médicament mais respectent ces recommandations nationales/euro- péennes, concernant notamment Ainsi le laboratoire Phytéa propose un complexe neuropréservateur ® ) de la fonction neuro- nale après 45 ans, sur la base des nutriments reconnus nécessaires à l’intégrité opératoire des fonctions neuronales : acides gras spécifiques anti-oxydants. S’il faut distinguer entre compléments alimentaires de - tré) et compléments alimentaires intéressants, il faut rappeler que la nutrition du cerveau est un domaine mal connu, sauf des spécialistes du domaine qui ne se font pas toujours entendre. Les carences en nutriments ne sont pas seules impliquées dans le déclin cognitif. Les facteurs exo- 45 ans, la perte cognitive est d’envi- ron 3,5 % tous les 10 ans. Parallèle- ment à ce complément alimentaire, le laboratoire Phytéa propose un programme d’entraînement cognitif on line 1 . Si ça ne fait pas de bien, ça ne fait pas de mal. | Y.-M. D. Source 1. www.phytalzeal.com © MAY/BSIP

Un médicament peut-il prévenir le sida ?

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biomed | actualités

9OptionBio | mercredi 10 octobre 2012 | n° 478

VIH/sida

Un médicament peut-il prévenir le sida ?

C’est le sentiment qui a prévalu

dans les commentaires d’un

certain nombre de médias quand a

été connue, le 16 juillet, la décision

de la FDA que nous relatons. C’est

aller un peu vite en besogne !

Lors de la Conférence internationale sur le sida à Washington, un événe-ment s’est imposé à tous les autres

révolutionnaire) : l’acceptation par

la date prévue) du Truvada® d’une indication supplémentaire de cet

-citabine + ténofovir) : la prophylaxie du risque de contamination par le

pre-exposure prophylaxy : PrEP) et après un rapport sexuel à risque d’un homme ou d’une femme non séropositifs.

-cription de Truvada® doit s’accom-pagner de conseils de « safer sex practices » pour réduire au maxi-mum le risque de contamination de

-gativité est régulièrement attestée

et l’absence de contre-indications médicales vérifiée. Car Truvada® n’est pas un substitut du préserva-tif, dont l’usage reste indispensable « malgré » cette prophylaxie. Clini-ciens français et américains, asso-ciations anti-sida ont mis en garde contre un excès d’optimisme envers

-ment des pratiques de prudence sexuelles, préconisées depuis plus

le résultat d’un lobbying de l’industrie

Ceci ne retire rien à l’efficacité de cet

-tique –, dont des études aux USA et en Afrique ont apporté des preuves satisfaisantes. Après tout, ont fait remarquer certains analystes, on utilise bien des antipaludiques à titre

de dresser le bilan coût/efficacité |

Y.-M. D.

Source* http://www.who.int/hiv/pub/guidance_prep/en/

index.html

éeéeCardiopathie gravidique expliquCardiopathie gravidique expliquéC di hi idi li

gériatrie

Intégrité du cerveau âgé : éviter les régimes restrictifs

On observe avec l’âge une restric-

tion alimentaire volontaire, plus

qualitative que quantitative. Les

nutritionnistes notent des carences

non directement pathologiques

(état général conservé) mais plus

préoccupantes pour des fonctions

qu’on ne relie pas forcément aux

apports alimentaires.

C’est le cas des fonctions neuronales ; on oublie souvent que leur intégrité, voire leur préservation, dépend tout autant d’apports alimentaires spéci-

d’exercices à type de gymnastique

C’est pourquoi, sur la base de recom-

mandations nutritionnelles ciblées

AFSSA, EFSA), des traitements d’ap-point sont proposés, compléments

alimentaires qui n’ont pas le statut médicament mais respectent ces recommandations nationales/euro-péennes, concernant notamment

Ainsi le laboratoire Phytéa propose un complexe neuropréservateur

®) de la fonction neuro-nale après 45 ans, sur la base des nutriments reconnus nécessaires à l’intégrité opératoire des fonctions neuronales : acides gras spécifiques

anti-oxydants. S’il faut distinguer entre compléments alimentaires de

-tré) et compléments alimentaires intéressants, il faut rappeler que la

nutrition du cerveau est un domaine mal connu, sauf des spécialistes du domaine qui ne se font pas toujours entendre. Les carences en nutriments ne sont pas seules impliquées dans le déclin cognitif. Les facteurs exo-

45 ans, la perte cognitive est d’envi-ron 3,5 % tous les 10 ans. Parallèle-ment à ce complément alimentaire, le laboratoire Phytéa propose un programme d’entraînement cognitif on line1. Si ça ne fait pas de bien, ça ne fait pas de mal. |

Y.-M. D.

Source1. www.phytalzeal.com

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