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apollocinéma l’

programmeaoût-septembre 2012du 22 août au 25 septembre 2012

maison de l’image

cinéma apollo • 4, rue Albert 1er • 36000 Châteauroux

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TarifsTarif plein : 6,80 euros ; Tarif réduit : 5,80 euros (abonnés Équinoxe-Scène Nationale, famillenombreuse, plus de 60 ans) et pour tous le mercredi et le lundi.Tarif réduit demandeurs d’emploi/RSA/Allocation Adultes Handicapés : 3,20 eurosMoins de 18 ans/étudiants : 4,00 eurosFilms d’une durée de moins d’une heure : 3,20 euros pour tousLe mardi à la séance de 12 h 15 et le dimanche à 20 h 15 : 3,50 eurosScolaires, centres de loisirs : 2,50 euros (groupes à partir de 8 personnes)l’apollo accepte les Ciné-chèques.

Abonnement10 euros pour un an. Une carte qui vous permet : de recevoir le programme mensuel àvotre domicile ; d’acheter des tickets d’une valeur de 4,40 euros par chéquier de 5 (22 euros),valables un an, utilisables à toutes les séances ; de bénéficier du tarif réduit à Équinoxe-LaScène Nationale (sur présentation de votre carte d’abonné).

RenseignementsTél. programme: 02 54 60 18 75Tél. administration : 02 54 60 18 34–Fax : 02 54 60 18 16Site internet : apollo-maisondelimage.orgService éducatif et documentation sur rendez-vous.Photographie de couverture :Quelques heures de printemps de Stéphane Brizé, Diaphana Distribution

du 22 août au 4 septembre

TO ROME WITH LOVEW o o d y A L L E NÉtats-Unis, 2012, 1 h 51, v.o sous-titrée, avec Alec Baldwin, Roberto Benigni, Woody Allen,Penélope Cruz, Judy Davis

Architecte de renom, John est en vacances à Rome où il a vécu autrefois. Alors qu'il se baladedans son ancien quartier, il rencontre Jack, qui lui rappelle le jeune homme qu'il était. LorsqueSally, petite amie de John, présente sa copine Monica, aussi pétillante que séductrice, à Jack,celui-ci ne tarde pas à tomber éperdument amoureux d'elle. John a alors le sentiment de revi-vre l'une de ses histoires d'amour les plus douloureuses…

Woody Allen poursuit sa réflexion sur les relations amoureuses à travers l’Europe.Les différentes intrigues de To Rome with Love évoquent la quête éternelle de l’amour et dusexe, sous toutes ses formes, qu’il s’agisse de fiançailles et d’une lune de miel ou de liaisonsextraconjugales, d’une relation amoureuse profonde ou d’une aventure sans lendemain, d’uneidylle absurde ou d’une autre plus émouvante, de l’exaltation d’un nouvel amour ou d’une rup-ture douloureuse et de ses consé-quences tragiques. Toutes ces intriguesamoureuses se déroulent dans lesdifférents quartiers d’une ville mil-lénaire et animée, et elles ont lieudans le passé et dans le présent. Etelles se poursuivront dans l’avenir.Car ceux qui sont tombés amoureuxà Rome sont innombrables : le filmne s’attache qu’à une poignée d’en-tre eux…

Note de la production

NOUVEAU!

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du 22 août au 4 septembreHOLY MOTORSL é o s C A R A XSélection officielle festival de Cannes 2012France, 2012, 1 h 55, avec Denis Lavant, Édith Scob, Eva Mendes, Kylie Minogue, Michel Piccoli

De l’aube à la nuit, quelques heures dans l’existence de Monsieur Oscar, un être qui voyagede vie en vie. Tour à tour grand patron, meurtrier, mendiant, créature monstrueuse…M. Oscarsemble jouer des rôles, plongeant en chacun tout entier. Mais où sont les caméras?Film précédé d’un entretien vidéo avec Denis Lavant, réalisé par le GNCR (voir p. 10)Holy Motors brille par son inventivité, son humour et l’émotion qu’il provoque.Holy Motors est un film dense et débordant d’idées. Carax à la fiction à tiroirs, jalonnée d’al-lusions autobiographiques et d’hommages aux icônes et maîtres du cinéma . Denis Lavant, setransforme dans ce film sur le cinéma, sur les vertus et l’ivresse du jeu. Il montre aussi la vieelle-même comme un trompe-l’œil,une succession de scènes à jouer,de faux crimes à commettre–on nefait que se tuer soi-même. Si uneimmense nostalgie filtre, Caraxbroie du noir avec un sens de l’hu-mour étincelant et une inventivitéépoustouflante. Trouvaillesmagiques,émotions intenses et chansonssublimes : un feu d’artifice.Louis Guichard, Télérama, mai 2012

du 22 août au 4 septembre

LAURENCE ANYWAYSX a v i e r D O L A NPrix d’interprétation féminine à Suzanne Clément, Un certain regard festival de Cannes 2012Canada/France, 2011, 2 h 39, avec Melvil Poupaud, Suzanne Clément, Nathalie Baye

Dans les années 90, Laurence annonce à Fred, sa petite amie, qu’il veut devenir une femme.Envers et contre tous, ils affrontent les préjugés de leur entourage, résistent à l’influence deleur famille, et bravent les phobies de la société qu’ils dérangent.

Melvil Poupaud, interprète poignant, d’une délicatesse inouïe…Laurence Anyways est un film ample et complexe, dans sa manière de légèrement biaiser lesujet annoncé pour en traiter un autre, en apparence plus commun, mais qu’il traite de façonparticulièrement habitée : les rechutes et les rémissions d’une histoire d’amour qui ne peut ni

continuer ni mourir. Sur plus de dixans, Dolan sismographie ces bizarressautes du temps et des sentiments.Une belle alchimie s’opère entre lejeu des acteurs, expressif et appuyéou d’une délicatesse inouïe. Lecinéma fougueux et accueillant deXavier Dolan fait tenir ensemblel’outré et l’imperceptible, le criardet le sombre.

Jean-Marc Lalanne,Les Inrockuptibles, mai 2012

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du 22 au 28 août

LES FEMMES DU BUS 678M o h a m e d D I A BÉgypte, 2011, 1 h 40, v.o sous-titrée, avec Nahed El Sebaï, Bushra Rozza, Nelly Karim

Fayza, Seba et Nelly, trois femmes d’aujourd’hui, de milieux différents, s’unissent pour com-battre le machisme agressif et impuni qui sévit au Caire dans les rues, dans les bus et dansleurs maisons. Déterminées, elles vont dorénavant humilier ceux qui les humilient.

Mohamed Diab analyse la condition féminine dans son pays sans jamais céder auxarchétypes ni au simplisme.Dans ce film choral rythmé, le harcèlement est montré comme un phénomène banal, récur-rent. Assez finement, le message féministe et humaniste de Mohamed Diab évite les clichés,en montrant conjointement les inégalités et l’ampleur sociale du phénomène. Et celle qui

semble être la plus passive est lapremière à se révolter. Outre le per-sonnage simpliste du gentil inspec-teur, ce sont finalement leshommes qui apparaissent commede tristes victimes–de leurs frus-trations, des codes de virilité et del’honneur.

Sarah Bosquet,Libération, mai 2012

du 29 août au 4 septembre

LA NUIT D’EN FACER a o u l R U I ZSélection Quinzaine des réalisateurs festival de Cannes 2012France/Chili, 2012, 1 h 50, v.o sous-titrée, avec Christian Vadim, Sergio Hernandez, Valentina Vargas

Trois âges de la vie d’un homme qui voit la mort venir, s’entrecroisent. Trois âmes qui rivali-sent. Le film testament de Raoul Ruiz.

Un grand jeu, pour Paoul Ruiz, pour ses personnages et… pour le spectateur.Dans La Nuit d’en face, le plus grand brio se met au service d’un système dont le senséchappe. Peu importe : sans en comprendre les enchaînements, on en ressent la rigueur et lacohérence. C’est celle des cauchemars, ou bien celle des rêves. L’invention, ici, n’est pas auservice du sens, mais des images. Il est difficile de ne pas y voir un ultime pied de nez de Ruizà la Camarde qui l’emporta, à peinele tournage terminé. Film pos-thume, La Nuit d’en face l’est sansnul doute. Mais c’est aussi un éclatde rire venu du ciel (ou de l’enfer)des cinéastes, une lettre d’adieu,un testament malicieux. La mort estlà, mais ce n’est pas si grave, sem-ble nous dire Ruiz, le dernier desSurréalistes, dans un ultime sourire.Élisabeth Lequeret, RFI, mai 2012

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du 5 au 11 septembre

LES ENFANTS DE BELLE VILLEA s g h a r F A R H A D IIran, 2004, 1 h 41, v.o sous-titrée, avec Taraneh Alidoosti, Babak Ansari

Akbar vient d’avoir 18 ans. Il est condamné à mort. Alors qu’il attend son exécution dans uneprison de Téhéran, son meilleur ami et sa sœur vont tenter d’obtenir le pardon du père de savictime, seul moyen pour lui d’échapper à son destin.

Le film inédit du réalisateur de Une séparation, Oscar et César 2012, Meilleur filmétranger.À propos des Enfants de Belle Ville, vous parlez de «guerre du bien contre le bien»…Le film raconte la confrontation de deux familles à propos d'un meurtre sans que personne nepuisse jamais se prononcer en faveur de l’une ou de l’autre de ces familles. Mon idée étaitainsi de montrer que la frontière entre le bien et le mal n'existe pas, que nous ne possédonspas forcément assez d’éléments pour pouvoir dessiner cette frontière. C’est en ce sens qu’ilest question de ce que j’appelle « la guerre du bien contre le bien». Le film parle aussi du prixà payer pour gagner sa liberté, en l’occurrence le prix du sang… Le prix du sang est un prin-cipe très complexe du système juridique iranien. Concrètement, et de manière assez sim-pliste, il s’agit d’une sorte de dédommagement que l'auteur d’un crime peut payer à la famillede sa victime afin de se libérer de sa peine. Mais le prix du sang n’a jamais été le sujet prin-cipal des Enfants de Belle Ville. Il ne s’agissait pas pour moi de condamner cette pratique,mais de m’interroger à son propos. C’est d’ailleurs cette méthode du questionnement–poserdes questions plutôt que donner des réponses–que j'ai gardée dans mes films suivants. Jepense que c’est la meilleure façon d’aborder des sujets qui peuvent s’avérer complexes.

Asghar Farhadi, extrait du dossier de presse

Jeudi 6 septembre à 20 h 45Séance présentée par Bamchade Pourvali, critique et écrivain de cinéma

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du 5 au 11 septembre

L’ÉTÉ DE GIACOMOA l e s s a n d r o C O M O D I NLéopard d’or Cinéastes du présent festival de Locarno, Grand Prix du Jury festival Entrevues Belfort 2011Italie/France/Belgique, 2011, 1 h 18, v.o sous-titrée, avec Giacomo Zulian, Stefania Comodin

C'est l'été dans la campagne du nord de l'Italie. Giacomo, un adolescent sourd, part au fleuveavec Stefania, sa meilleure amie. En s'éloignant des sentiers battus, ils se perdent et arriventdans un endroit paradisiaque où ils se retrouvent seuls et libres. Leurs sens s'éveillent…

Un film d'une grâce infinie, à la croisée de la fiction et du documentaire qui révèlele talent d'Alessandro Comodin.Des éclats de lumière, de l’eau, des rires, des cris, des éclaboussures, l’éveil, le cinéma desorigines et les origines du cinéma, l’insouciance, la confiance dans le cinéma, dans le plan,

dans l’image, le son, les person-nages, croire que tout ça fait récit,est émotion, résonne chez le fil-meur comme chez le spectateur. Lacaptation de l’éphémère , la mélan-colie… Ce film nous rappelle LesPetites amoureuses de JeanEustache et Badlands de TerrenceMalick. C’est un simple et purmoment d’enchantement.

Pascal Deux et Mariana Otero,cinéastes, ACID

du 12 au 18 septembre

BROKENR u f u s N O R R I SSélection Semaine de la critique festival de Cannes 2012Grande-Bretagne, 2012, 1 h 30, v.o sous-titrée, avec Tim Roth, Cillian Murphy, Eloise Laurence

Skunk, 11 ans, diabétique, est rayonnante et fragile. Mais tout son univers bascule le jour où,témoin d’une agression brutale, elle voit les certitudes rassurantes de l’enfance laisser placeà l’injustice, au danger et à la peur…

Un drame social dans l’Angleterre en crise.Skunk est violemment perturbée par l'agression de son voisin. Cet événement entraîne lesvoisins du quartier dans un terrible engrenage né de malentendus et de mensonges. Certainsseront définitivement brisés, d'autres arriveront à recoller les morceaux. C'est un premier filmtypiquement british avec sa dimen-sion sociale mais qui a une petiteflamme en plus, onirique. Uneœuvre au noir sur les illusions per-dues qui tend irrésistiblement versla lumière, sans passer par la caseparadis. Elle est imprégnée par lagrâce de la jeune Eloise Laurenceet par la profonde humanité de TimRoth. Une réussite.

Emmanuèle Frois,Le Figaro, mai 2012

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PAULINE DÉTECTIVEU n e c o m é d i e d e M a r c F I T O U S S IFrance, 2012, 1 h 45, Sandrine Kiberlain, Audrey Lamy, Claudio Santamaria

Plaquée par son petit ami, Pauline se laisse entraîner par sa sœur dans un palace de la rivieraitalienne. Au lieu de savourer les joies du farniente, elle se persuade qu’un crime a été com-mis dans l’hôtel et s’improvise détective, embarquant dans ses investigations un séduisantmaître-nageur…

Avant le film, présentation des prochains rendez-vous et rencontre autour d’un verre.

Samedi 15 septembre, de 10 h à 12 h 30 et de 14 h à 17 h

ATELIER CRITIQUE DE CINÉMAEn écho au spectacle Instants critiques (voir ci-dessous), l’Apollo vous propose une nouvelleactivité ouverte à tous les spectateurs (à partir de 16 ans) : un atelier d’écriture de critiquecinématographique.

À l’issue de la projection de Pauline détective,Marie Anne Guerin discutera avec les par-ticipants de leurs impressions et de leur expérience personnelle du film.Le lendemain, samedi 15 septembre, ils appréhenderont comment écrire sur cet objet decinéma et rechercheront la spécificité de l’écriture critique.

Suite à cette journée, les participants éliront la meilleure critique parmi leurs productions.L’élu gagnera un an de cinéma à l’Apollo et un abonnement découverte trois specta-cles pour la saison d’Équinoxe. Tous les participants seront invités à la représenta-tion du spectacle Instants critiques. Les critiques seront affichées au cinéma lors de lasortie du film, le 3 octobre 2012.

Entrée libre, sur inscription (au plus tard le jeudi 13 septembre) : 02 54 60 18 34

Critique de cinéma (Les Cahiers du cinéma, Vertigo, Trafic), écrivain, Marie AnneGuerin est aussi formatrice au Forum des images où elle y anime des ateliers d’écriture.

Théâtre, mardi 18 septembre à 20 h 30 à Équinoxe

INSTANTS CRITIQUESU n s p e c t a c l e d e F r a n ç o i s M O R E LAvec Olivier Broche, Olivier Saladin et Lucrèce Sassela, inspiré du Masque et la plume.Deux critiques de films polémiquent et s’opposent : c’est toute la cinéphilie des années 1970 quirevit et le bonheur d’entendre à nouveau un point de vue sur les œuvres de Godard, Bergman ouPasolini . Une comédie de haut vol !

Renseignements et réservations au 02 54 08 34 34.

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Vendredi 14 septembre à 20 h, AVANT-PREMIÈRE

Pauline détective

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du 19 septembre au 2 octobre, en sortie nationale

QUELQUES HEURES DE PRINTEMPSS t é p h a n e B R I Z ÉFrance, 2012, 1 h 48, avec Hélène Vincent, Vincent Lindon, Emmanuelle Seigner

À 48 ans, Alain Évrard est obligé de retourner habiter chez sa mère. Cohabitation forcée quifait ressurgir toute la violence de leur relation passée. Il découvre alors que sa mère estcondamnée par la maladie. Dans ces derniers mois de vie, seront-ils enfin capables de faireun pas l’un vers l’autre?

Deux acteurs exceptionnels s’affrontent dans un drame familial où la mort ne peutse substituer à la réconciliation.Les retrouvailles mère-fils ont lieu au moment où elle a décidé d’accélérer sa fin de vie enallant en Suisse pour se suicider avec l’aide d’une association. Cette mort assistée, événe-ment essentiel dans le récit, n’est pourtant pas le sujet principal du film, ce n’est même pasle déclencheur du conflit entre les personnages, c’est un événement dramaturgique qui vientdonner une date à la mort d’un des deux personnages principaux. Ce qui constitue un élémentde narration très fort puisque la question qui se pose est de savoir si ces deux personnagesvont parvenir à apaiser leurs rapports, à échanger ces quelques mots essentiels à toute vie,avant qu’il ne soit définitivement trop tard. Que Vincent Lindon interprète Alain est une évi-dence. Il est plein d’une mélancolie qui me touche profondément et dans laquelle je projettela mienne. Il traduit ce que je ressens à l’écran avec une justesse et une puissance boulever-santes. C’est un privilège d’avoir l’opportunité de filmer un tel comédien. Face à tous lesautres personnages du film, Vincent parvient à exprimer toute l’absolue complexité de sonpersonnage. Le choix d’Hélène Vincent peut a priori sembler plus étonnant pour interprétercette femme rugueuse, incapable du moindre signe de tendresse. Je me demandais commentcette femme pétillante dans la vie allait me convaincre qu’elle était le personnage… EtYvette a surgi immédiatement. Yvette au présent, à l’instant où on décide de filmer l’histoireen même temps que tout le passé d’Yvette. En 2004, j’ai vu un documentaire extraordinaire àla télévision sur les derniers mois de la vie d’un homme, qui avait décidé de mourir avant d’ar-river en phase terminale de la maladie. Bouleversé, j’ai ressenti le besoin de le revoir en 2009.Il est devenu l’un des premiers éléments de réflexion à Quelques jours de printemps. Il m’adonné l’idée d’utiliser le suicide assisté comme un élément dramaturgique fort et permis dedécouvrir le protocole précis que suivent les personnes qui décident de mourir de cettemanière. C’est une question infiniment intime qui va toucher au plus profond de l’individu.C’est la décision que prend le personnage d’Yvette…

Stéphane Brizé, extrait du dossier de presse

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du 12 au 18 septembre

PRÈS DU FEUA l e j a n d r o F E R N Á N D E Z A L M E N D R A SChili/Allemagne, 2011, 1 h 35, v.o sous-titrée, avec Daniel Muñoz, Alejandra Yañez

Daniel et Alejandra s'aiment depuis quelques années. Ils approchent tous deux de la quaran-taine et s'embarquent dans une nouvelle aventure : tenter leur chance à la campagne. Chaquejour est rythmé par les activités agricoles et les retrouvailles à la maison. Mais Alejandrasouffre d'une maladie grave qui ronge lentement leurs rêves…

Un film sur la mémoire, le changement, la transformation, et sur l'insignifiance quel'existence humaine peut prendre à l'échelle du monde.Près du feu est une histoire d'amour. À la tristesse de la situation s'ajoute la pesante routinede s'occuper de quelqu'un qui sait la mort proche, avec l'incapacité que l'on éprouve parfoisà aimer quelqu'un aussi fort quenous le souhaiterions. Ainsi Danielfait-il des «cadeaux» à Alejandra,des gestes simples qui exprimentce que les mots ne peuvent plusdire. Le film parle aussi de la résis-tance à la vie, à travers les cyclesde la nature et l’évocation du terri-ble tremblement de terre au Chilien 2010.

Alejandro Fernández Almendras,extrait du dossier de presse

du 19 au 25 septembre

WRONGQ u e n t i n D U P I E U XSélection officielle festival de Sundance 2012France, 2012, 1 h 34, v.o américaine sous-titrée, avec Jack Plotnick, Eric Judor, Alexis Dzenia

Dolph a perdu son chien, Paul. Le mystérieux Master Chang pourrait en être la cause. Ledétective Ronnie, la solution. Paul est parti, et Dolph a perdu la tête.

Quentin Dupieux, maître de l’absurde! Un film jubilatoire renforcé par une distribu-tion hors-pair…Le héros deWrong est un homme dont la vie part à vau-l'eau entre son travail dont il vient dese faire licencier, le remplacement mystérieux de son magnifique palmier par… un sapin, etsurtout la disparition de son chien, la prunelle de ses yeux. Wrong est le récit de sa quête

désespérée pour le retrouver, peu-plée de personnages tous plus fra-padingues les uns que les autres.Dupieux couple son art du bur-lesque de situation avec celui desrépliques si surréalistes qu'elles endeviennent poétiques. On yretrouve ce même talent pour dis-tordre la réalité et jouer avec lescodes du genre.

Thierry Chèze,L’Express, janvier 2012

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du 22 au 28 aoûtTo Rome with Love (1 h 51, page 2)

Holy Motors (1 h 55, page 3)

Laurence Anyways (2 h 39, page 3)

Les Femmes du bus 678 (1 h 40, p. 4)

Mar.28

18 h 30

Lun.27

20 h 45

Dim.26

20 h 15

17 h

14 h

Ven.24

20 h 45

Jeu.23

18 h

20 h 45

Sam.2517 h

20 h 45

15 h

Mer.22

20 h 45

18 h 30

14 h 30

Séances le film débute à l’horaire indiqué

du 29 août au 4 septembreTo Rome with Love (1 h 51, page 2)

Holy Motors (1 h 55, page 3)

Laurence Anyways (2 h 39, page 3)

La Nuit d’en face (1 h 50, page 4)

Mar.4

12 h 15

20 h 45

18 h 30

Lun.3

18 h

Dim.2

20 h 15

17 h

14 h

Ven.31

18 h 30

Jeu.30

20 h 45

18 h 30

Sam.1er15 h

17 h

20 h 45

Mer.29

15 h

18 h

20 h 45

du 5 au 11 septembreÀ perdre la raison (1 h 51, 4e de couv.)

Les Enfants de Belle Ville (1 h 41, p. 5)

L’Été de Giacomo (1 h 18, page 6)

Mar.11

20 h 45

18 h 30

12 h 15

Lun.1014 h

18 h 30

20 h 45

Dim.9

17 h

20 h 15

15 h

Ven.7

20 h 45

14 h

18 h 30

Jeu.6

18 h 30

20 h 45

Sam.8

15 h

20 h 45

17 h

Mer.5

15 h

18 h 30

20 h 45

14 het

18 h 30

12 h 15et

20 h 45

14 het

18 h 30

Holy Motors sera précédé d’une Rencontre avec Denis Lavant, un entretien vidéo de15 minutes réalisé par le Groupement National des Cinémas de Recherche (GNCR). Àl’instar des dépliants mis à votre disposition dans le hall du cinéma, ce court métragea pour but de vous en apprendre un peu plus sur le film que vous allez découvrir…

14 het

20 h 45

14 het

20 h 45

Jeudi 6 septembre à 20 h 45 : Bamchade Pourvali, critique et écrivain de cinéma, pré-sente Les Enfants de Belle Ville de Asghar Farhadi.

L’argent de pocheLa programmation jeune public reprend début octobre…

Le Petit gruffalo et un ciné-goûter spécial Semaine du goût ; Le Jour des corneilles ;10, 11, 12, Pougne…

Jean de la Lune en avant-première pour La Journée des Droits de l’Enfant, ledimanche 18 novembre à 14 h 30… De nouveaux ateliers, des animations…

Tous les prochains rendez-vous seront dans le dépliant de l’automne, à paraître finseptembre.

Holy Motors sera précédé d’une Rencontre avec Denis Lavant, voir ci-dessus.

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Séances

l’apollo est subventionné par la Ville de Châteauroux et reçoit les aides du CNC, de la DRAC Centre,de la région Centre et du département de l’Indre.

l’apollo est géré parl’association AGEC Équinoxe.

Retrouvez la sélection musicalede radio Balistiq en attendant

votre film en salle.

du 19 au 25 septembreQuelques heures de printemps(1 h 48, page 8), en sortie nationale

Wrong (1 h 34, page 9)

Mar.25

20 h 45

Lun.24

Dim.23

20 h 15

Ven.21

18 h 30

Jeu.20

18 h 30

20 h 45

Sam.22

15 h

Mer.19

du 12 au 18 septembreÀ perdre la raison (1 h 51, 4e de couv.)

Broken (1 h 30, page 6)

Près du feu (1 h 35, page 9)

Pauline détective (1 h 45, page 7)

Mar.18

18 h 30

20 h 45

12 h 15

Lun.1714 h

18 h 30

20 h 45

Dim.16

20 h 15

17 h

15 h

Ven.14

14 h

18 h 30

20 h

Jeu.13

18 h 30

20 h 45

Sam.15

20 h 45

15 h

17 h

Mer.1215 h

18 h 30

20 h 45

ProchainementLes films du mois d’octobreAmour de Michael Haneke, Palme d’or festival de Cannes 2012, avec Jean-LouisTrintignant et Emmanuelle Riva.

Pauline détective de Marc Fitoussi, avec Sandrine Kiberlain (voir en page 7).

Killer Joe de William Friedkin.

Vous n’avez encore rien vu de Alain Resnais, avec Sabine Azéma, Pierre Arditi.

Ciné-concertVendredi 19 octobre à 20 h 45, découvrez la version restaurée du célèbre film de FritzLang, Metropolis, accompagné au piano par Mathieu Regnault. Une expositionconsacrée au film vous sera proposée dans le hall du cinéma à cette occasion.

Libres courts fictions françaisesJeudi 11 octobre à 20 h 45, en présence d’un invité.

Week-end rétrospective Luchino ViscontiSamedi 10 et dimanche 11 novembre, en compagnie de Jean-Baptiste Thoret.

15 h18 h 3020 h 45

14 het

20 h 45

17 het

20 h 45

15 het17 h

12 h 15et

18 h 30

14 h18 h 3020 h 45

Vendredi 14 septembre à 20 h : Pauline détective de Marc Fitoussi,en AVANT-PREMIÈRE.

Atelier critique de cinéma: un nouveau rendez-vous que nous vous proposons desuivre dès l’avant-première de Pauline détective et toute la journée du samedi 15septembre, en compagnie deMarie Anne Guerin. Lire en page 7.

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Il y a du Chabrol dans l’art de Lafosse d’allier critique sociale, analyse poli-tique, comédie de mœurs cruelle et suspense policier…Le couple du Prophète de Jacques Audiard est reformé . La relation qui les unit estencore « filiale». Le médecin Arestrup a adopté le Marocain Rahim, lui donnant un toit,un métier. Il accueille avec bonheur la jeune femme que Rahim veut épouser, jouée parÉmilie Dequenne. Arestrup, c’est le médecin qui vous veut du bien et vous héberge, vousfait un mariage blanc avec une Marocaine, vous trouve du travail, vous fait de joliscadeaux. Mais à faire le bien de l’autre, on l’oblige, on le lie, on lui retire une libertéessentielle, la possibilité de construire seul, sans rien devoir à personne, sa vie. L’uns’accommode assez bien du lien nourricier, c’est Rahim, mais Dequenne, au fur et àmesure de ses grossesses , va peu à peu étouffer avec le bon docteur Arestrup. L’acteur,et c’est une des forces du film, évite de jouer sa partition habituelle de l’ogre colériqueet pervers. Sa mélodie est plus subtile : il est là, simplement, et, par sa seule présence,il gêne. Il envahit. Le film bascule peu à peu sur la névrose croissante qui gagne l’espritd’Émilie Dequenne. «Vous vivez donc avec votre généraliste, qui est le beau-frère de sonfils adoptif », s’étonne sa psy… Le problème grossit, sans que la jeune femme, prise aupiège, puisse s’en ouvrir à personne de son entourage. Dequenne investit de toute saforce émotionnelle le film qui se charge grâce à elle . La catastrophe est à venir. JoachimLafosse œuvre en clandestin. Son film, apparemment léger, vrombit comme le malaised’Émilie Dequenne, sans que le spectateur puisse, comme l’héroïne, bien l’identifier. Latumeur est là, c’est une emprise au sens purement psychanalytique, une gangrène men-tale qu’il traite subtilement, à condition d’accepter le présupposé d’un personnage telqu’Arestrup qui est presque une abstraction. Mais le spectateur lui-même est peu à peusous son emprise…

François-Guillaume Lorrain, Le Point, mai 2012

On aimerait partager avec vous…du 5 au 18 septembre

À PERDRE LA RAISONJ o a c h i m L A F O S S EPrix d’interprétation féminine Un certain regard festival de Cannes 2012Belgique/Luxembourg/France, 2012, 1 h 51, avec Émilie Dequenne, Tahar Rahim, Niels Arestrup

Murielle et Mounir s’aiment passionnément. Depuis son enfance, le jeune homme vitchez le Docteur Pinget, qui lui assure une vie matérielle aisée. Quand Mounir et Murielledécident de se marier et d’avoir des enfants, la dépendance du couple envers le méde-cin devient excessive…


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