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ette présentation initialement trompeuse doit être connue pourermettre une prise en charge correcte qui sera d’autant plus effi-ace qu’elle sera précoce.onclusion.— Devant l’apparition récente d’un angiome plan de

’enfant, il faut envisager d’emblée la possibilité d’une scléroder-ie localisée.éclaration d’intérêts.— Aucun.éférence1] Nijhawan. JAAD 2011;64:779—82.

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81yoderma gangrenosum à localisation céphaliquee l’enfant : évolution favorable sousorticothérapie et dapsone. Korsaga/Somé ∗, P. Niamba , M. Bonkoungou , F. Barro/Traoré ,. Tapsoba , A. TraoréDermatologie, CHU Yalgado Ouedraogo, Ouagadougou, BurkinaasoAuteur correspondant.

ots clés : Enfant ; Pyoderma gangrenosumntroduction.— Le pyoderma gangrenosum (PG) ou pyoderma malinPM) est une affection rare caractérisée par son agressivité locoré-ionale et son évolution chronique et récidivante. Nous rapportonsn cas à localisation céphalique chez un enfant.bservations.— Un garconnet de 13, sans antécédent particu-

ier, consultait pour une ulcération chronique douloureuse du cuirhevelu évoluant depuis sept ans. L’examen objectivait un vastelacard ulcéro-croûteux, suintant, nauséabond, de 25 × 10 cm derands axes, aux limites nettes, prenant tout le vertex, avec unébord sur la région frontale et temporale gauche ainsi que danses plis rétro-auriculaires. Des pustulettes étaient disséminées sure tronc et les membres. Une anémie était notée, et l’histologieontrait un infiltrat neutrophilique compatible avec un pyoderma

angrenosum. Après la prise en charge de la surinfection et de’anémie, une corticothérapie générale à la dose de 1 mg/kg parour associée à 3 mg/kg par jour de Disulone® a permis d’obtenirne cicatrisation presque complète de l’ulcération au bout de2 mois.iscussion.— Le PG est la forme ulcérative des dermatoses neutro-hiliques de diagnostic clinico-histologique. Les membres inférieursont le siège le plus fréquemment rapporté. La localisation cépha-ique encore appelée pyoderma malin, a été décrite pour laremière fois en 1968 par Pery et al., et est plus fréquente chez’enfant. Cette forme se différencie cliniquement du PG ulcéreuxlassique par l’apparition chez des patients plus jeunes, l’absence’érythème inflammatoire péri ulcéreux et l’infiltration du borde l’ulcère. Le cas décrit par Ghali et al. concernait égalementn enfant de dix ans avec une atteinte de la nuque. L’évolutionpectaculaire de ce cas sous corticothérapie générale, contraire-ent au nôtre pourrait s’expliquer par délai de prise en chargeeaucoup plus précoce (dix jours contre sept ans pour notreas). Ces cas pédiatriques sont souvent associés à une entéroco-opathie inflammatoire que nous n’avons pas retrouvé chez notreatient.onclusion.— Le retentissement psychologique du PG ne doitas être sous-estimé car les récidives sont fréquentes, impo-ant des traitements souvent lourds, prolongés et parfoisultiples.éclaration d’intérêts.— Aucun.

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JDP 2011

pidémiologie

82tude sociodémographique des dermatologuesibéraux en France métropolitaine en 2011�

. Halioua a,∗, P. Beaulieu b, M. Le Maitre c

Dematologie, institut Alfred-Fournier, Paris, France28, rue Séré-Depoin, Pontoise, France1, avenue du 6-Juin, Caen, FranceIconographie disponible sur CD et Internet.

Auteur correspondant.

ots clés : Démographie ; Dermatologie libérale ; Exercicerofessionnelntroduction.— On assiste actuellement à une diminution du nombrees dermatologues en raison du départ à la retraite de la générationu « Baby-boom » et du nombre limité de nouveaux diplômés. Notrebjectif a donc été de déterminer les caractéristiques sociodémo-raphiques des dermatologues libéraux en France métropolitaine en011.atériel et méthodes.— À partir de l’Annuaire Rosenwald 2010, il até colligé des informations (âge, sexe, lieu d’installation et mode’exercice). Le nombre de médecins généralistes (MG) a été délivréar le Conseil de l’Ordre.ésultats.— Il y a 3248 dermatologues libéraux installés (3197 enétropole et 51 dans les DOM TOM) La densité de dermatologues enétropole est de 5,1/100 000 habitants. On distingue trois zones en

onction de la densité des dermatologues :la première (supérieure à 5/105 habitants) avec 24 départements

42 % de la population) où exercent 61 % des dermatologues et 44 %es MG ;la seconde (entre 3 à 5/105 habitants) avec 42 départements (42 %

e la population) où exercent 30 % des dermatologues et 39 % desG ;la troisième (inférieure à 3/105 habitants) considérée comme undésert dermatologique » avec 30 départements (38 % de la popula-ion) où exercent 10 % des dermatologues et 17 % des MG.oixante-douze pour cent des dermatologues exercent danses villes de moyenne et grande importance (34 % dans desilles supérieures à 100 000 habitants ; 38 % dans celle de0 000 à 100 000 habitants). Actuellement, 32 villes de plus de 20 à0 000 habitants n’ont pas de dermatologues.l existe une prédominance féminine (65 %). La moyenne d’âge este 52 ans. 56 % des dermatologues ont plus de 55 ans tandis que 21 %nt entre 50 et 54 ans, 19 % ont entre 40 et 49 ans et 5 % moins de9 ans. Dans 72 départements sur 96, il y a plus de 50 % de derma-ologues âgés de plus de 55 ans.iscussion.— Notre étude souligne l’existence d’un désert dermato-

ogique sur près de 31 % du territoire. La densité en dermatologues’est qu’un indicateur très grossier de l’adéquation entre offret demande de soins. En 2021, 56 % des dermatologues libérauxctuellement en exercice seront âgés de plus 65 ans et seront doncusceptibles d’arrêter leur exercice professionnel. En l’absence’une concertation, il risque d’y avoir des carences importantesans la prise en charge des affections dermatologiques d’autantu’il est prévu une augmentation de la population francaise de,5 millions d’individus qui comprendra 35,4 % de personnes âgéese plus de 60 ans.onclusion.— Comment anticiper la diminution du nombre de der-atologues libéraux au cours de la prochaine décennie ? Faut-ilerfectionner la formation dermatologique des MG ? Telles sont lesuestions qu’il est raisonnable de se poser.

éclaration d’intérêts.— B. Halioua : subvention de : LEO ;. Beaulieu : aucun ; M. Le Maitre : aucun.

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