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Après HSBC puis la Deutsche Bank, voici qu’une étude publiée par Bloomberg, l’une des agences de presse économique les plus sérieuses, démontre qu’il ne manque pas moins de 1 000 milliards de dollars de capitaux propres aux banques européennes, ce qui, vous en conviendrez, est tout de même une somme relativement importante et conséquente. À titre de comparaison, cela représente 50 % du PIB français, ou encore la totalité des fonds mis dans le MES (ou censés être mis par les Européens) doté d’environ 700 milliards d’euros. 1. Les banques européennes sont confrontées à un trou de 1 000 milliards de dollars « Les banques européennes ont un déficit en capitaux propres estimé à 767 milliards d’euros (ce qui équivaut avec le taux de change actuel à environ 1000 milliards de dollars) alors que la Banque centrale européenne devrait prochainement procéder aux désormais très célèbres stress-tests (censés mesurer la solidité des banques et concluant à chaque fois que le système bancaire européen est trèèèèès solide). » Comme chacun le sait, le sinistre de l’Économie, Moscovitchi (dans la colle), phare dans la tempête de sa copine de 25 ans, veille sur la sécurité du système bancaire français et sur l’intérêt du petit peuple (les manants)… et dans la catégorie loser, le winner est… la France !! « Ce sont les banques françaises qui montrent le plus grand écart avec 285 milliards d’euros »… Oups… 285 milliards d’euros, vous savez, cela commence à faire un sacré paquet de sous du genre environ 4 300 euros par français (sur la base de 65 millions), je vous laisse multiplier pour savoir combien cela représente pour une famille de 4 personnes. Soit dit en passant, une petite ponction de 10 % de votre épargne permettrait de bien vite remettre du baume au cœur de nos gentils banquiers en renflouant au bon moment leurs petites caisses bien vides. Le deuxième nominé est évidemment ce pays dont nous voulons absolument imiter la moindre décision, j’entends par là l’Allemagne ! Pour eux, le trou s’élève à 199 milliards d’euros. Vous remarquerez quand même que ce sont presque 100 milliards de trou en moins que pour nous, cela dit je soupçonne que les chiffres concernant l’Allemagne ne prennent pas suffisamment en compte l’état déplorable des comptes de la Deutsche Bank. D’ailleurs, les auteurs de l’étude pointent les risques particulièrement élevés parmi les banques allemandes publiques ou Landesbanken. « En Allemagne, de nombreuses institutions d’État peuvent nécessiter des émissions de capital ou cautions », écrivent-ils. Sans blague ! Moi qui croyais que la crise était finie et que le pire était derrière nous… D’ailleurs, petite question à Moscovenividivessie, dis-moi mon ami Pierrot, as-tu envoyé un fax à François pour le prévenir entre deux de ses galipettes que la crise pourrait bien nous repasser devant ? Si ce n’est pas le cas, je peux te prêter ma plume, pour lui envoyer un mot. Ça serait bien qu’il soit au courant pour sa prochaine conférence de presse, cela lui éviterait de passer pour un benêt-béat plus qu’il ne l’est… Ensuite, nous trouvons les banques espagnoles (penser à envoyer là aussi un mail à Rajoy pour le prévenir qu’il est beaucoup plus mal que ce que ses conseillers lui disent de dire), avec un modeste 92 milliards d’euros. Bon, ne soyons pas dupes. 92 milliards d’euros, c’est la note juste pour payer les pertes liées aux crédits immobiliers de l’année en cours, et j’ai comme la très désagréable impression que l’année prochaine il en faudra sensiblement autant. Disons que vu le nombre d’Espagnols sans emploi, que les créances douteuses atteignent en 2013 le plus haut niveau historique et que ce n’est

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Après HSBC puis la Deutsche Bank, voici qu’une étude publiée par Bloomberg, l’une des agences de

presse économique les plus sérieuses, démontre qu’il ne manque pas moins de 1 000 milliards de

dollars de capitaux propres aux banques européennes, ce qui, vous en conviendrez, est tout de

même une somme relativement importante et conséquente. À titre de comparaison, cela représente

50 % du PIB français, ou encore la totalité des fonds mis dans le MES (ou censés être mis par les

Européens) doté d’environ 700 milliards d’euros.

1. Les banques européennes sont confrontées à un trou de 1 000 milliards de dollars

« Les banques européennes ont un déficit en capitaux propres estimé à 767 milliards d’euros (ce qui

équivaut avec le taux de change actuel à environ 1000 milliards de dollars) alors que la Banque

centrale européenne devrait prochainement procéder aux désormais très célèbres stress-tests

(censés mesurer la solidité des banques et concluant à chaque fois que le système bancaire européen

est trèèèèès solide). »

Comme chacun le sait, le sinistre de l’Économie, Moscovitchi (dans la colle), phare dans la tempête

de sa copine de 25 ans, veille sur la sécurité du système bancaire français et sur l’intérêt du petit

peuple (les manants)… et dans la catégorie loser, le winner est… la France !! « Ce sont les banques

françaises qui montrent le plus grand écart avec 285 milliards d’euros »… Oups… 285 milliards

d’euros, vous savez, cela commence à faire un sacré paquet de sous du genre environ 4 300 euros

par français (sur la base de 65 millions), je vous laisse multiplier pour savoir combien cela représente

pour une famille de 4 personnes.

Soit dit en passant, une petite ponction de 10 % de votre épargne permettrait de bien vite remettre

du baume au cœur de nos gentils banquiers en renflouant au bon moment leurs petites caisses bien

vides.

Le deuxième nominé est évidemment ce pays dont nous voulons absolument imiter la moindre

décision, j’entends par là l’Allemagne ! Pour eux, le trou s’élève à 199 milliards d’euros. Vous

remarquerez quand même que ce sont presque 100 milliards de trou en moins que pour nous, cela

dit je soupçonne que les chiffres concernant l’Allemagne ne prennent pas suffisamment en compte

l’état déplorable des comptes de la Deutsche Bank.

D’ailleurs, les auteurs de l’étude pointent les risques particulièrement élevés parmi les banques

allemandes publiques ou Landesbanken. « En Allemagne, de nombreuses institutions d’État peuvent

nécessiter des émissions de capital ou cautions », écrivent-ils. Sans blague ! Moi qui croyais que la

crise était finie et que le pire était derrière nous… D’ailleurs, petite question à Moscovenividivessie,

dis-moi mon ami Pierrot, as-tu envoyé un fax à François pour le prévenir entre deux de ses galipettes

que la crise pourrait bien nous repasser devant ? Si ce n’est pas le cas, je peux te prêter ma plume,

pour lui envoyer un mot. Ça serait bien qu’il soit au courant pour sa prochaine conférence de presse,

cela lui éviterait de passer pour un benêt-béat plus qu’il ne l’est…

Ensuite, nous trouvons les banques espagnoles (penser à envoyer là aussi un mail à Rajoy pour le

prévenir qu’il est beaucoup plus mal que ce que ses conseillers lui disent de dire), avec un modeste

92 milliards d’euros. Bon, ne soyons pas dupes. 92 milliards d’euros, c’est la note juste pour payer les

pertes liées aux crédits immobiliers de l’année en cours, et j’ai comme la très désagréable impression

que l’année prochaine il en faudra sensiblement autant. Disons que vu le nombre d’Espagnols sans

emploi, que les créances douteuses atteignent en 2013 le plus haut niveau historique et que ce n’est

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pas la folle croissance économique débridée de Madrid qui va ramener la félicité et le pognon dans

tous les ménages ibériques dans les 6 prochains mois, les banques du coin risquent fort de ne pas

aller vraiment mieux l’année prochaine….

Enfin, les banques italiennes, dont quelques-unes nous ont fait de bien belles faillites cette année ce

qui les fait sortir du classement (mais ne rembourse pas les trous ni les dettes pour autant), sont

dans une situation de manque estimée à 45 petits milliards d’euros…

Tiens, c’est marrant, il nous manque la Grèce, le Portugal et encore quelques autres, mais chut ! la

note étant déjà de 1 000 milliards de dollars, on ne va pas pinailler pour 200 ou 300 milliards de plus,

il suffira juste de faire passer la ponction obligatoire sur les comptes de 10 % à 15 % et puis histoire

d’avoir un peu de marge, on prendra 20 %. De toute façon, vous n’aurez pas le choix ! Tonte

obligatoire. On va bien rigoler quand le mouton va se réveiller pendant la tonte ! Maiiiiis heuuuuuuu,

pourquoi tu me tonds ? Ze croyais que la krise, elle était finie…. Hahahahaa. Je sais, c’est cruel, mais

que voulez-vous… ce n’est pas comme si je répétais inlassablement avec quelques autres que tout

cela va très mal finir et en particulier avec la ruine des épargnants et qu’il faut s’y préparer…

2. D’ailleurs, j’adore la fin de cette étude et de cette dépêche :

« Nos résultats suggèrent que, avec émission d’actions ordinaires et les coupes de cheveux sur les

créanciers subordonnés, il devrait être possible de traiter les besoins en capital de nombreuses

banques. »

Alors là, je vous traduis ce petit jargon de financier pour que cela soit plus compréhensible : il va être

possible de traiter les besoins en capital de ces nombreuses banques en ruinant les détenteurs

d’obligations et les actionnaires et en allant directement se servir sur les comptes des clients »…

C’est plus clair là, non ?

Et la dépêche de conclure avec une mention spéciale pour les banques belges, chypriotes et grecques

!!

Justement, à propos de traduction des intentions de nos mamamouchis dont le seul et unique

objectif est de sauver les banques à tout prix y compris au risque de ruiner les peuples, une autre

nouvelle est tombée, mais juste une petite remarque en passant.

Pourquoi faut-il sauver les banques ? Parce que ne pas le faire signifierait la ruine des peuples. Ha,

bon, ben d’accord, c’est dans mon intérêt alors et comment fait-on pour sauver les banques alors ?

Eh bien il faut ruiner les peuples pour renflouer les banques… donc pour résumer, et si je comprends

bien, pour éviter que je sois ruiné, il faut me ruiner… En clair, je suis ruiné dans tous les cas, sauf que

quitte à être ruiné… pourquoi les banques devraient-elles être sauvées ? Parce que,

économiquement, sauver les banques en sacrifiant les épargnants n’est pas une meilleure idée que

de ne sauver ni les banques… ni les épargnants, car en laissant le système faire faillite, on

condamnerait les banques et l’on serait dès lors en mesure de redéfinir un nouveau système

beaucoup plus sain et beaucoup plus libre.

Nous n’en ferons rien bien entendu puisque, de toutes les façons, la réalité c’est que ce sont les

financiers et les banquiers qui dirigent le monde. Pierrot et François ne sont rien du tout. Toutes les

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lois, tous les règlements sont actuellement écrits dans l’optique non pas de sauver les peuples mais

les banquiers, et pour réussir ce sauvetage du lobby bancaire, des peuples entiers seront ruinés.

3. L’UE travaille sur une directive qui limitera les retraits d’argent des clients de banques en faillite à

100 ou 200 euros par jour

C’est un article de L’Express en Belgique qui nous apprend que les gentils gouvernements européens,

qui vous veulent que du bien, surtout à votre argent, « travaillent à un compromis sur la directive de

l’UE pour le paiement de la garantie des dépôts des clients lors de faillites bancaires. Un document

de travail de la présidence de l’UE, qui est assurée depuis le 1er Juillet par la Lituanie, montre que la

directive pourrait être prête dès cette année ».

Vous voyez, lorsque les mamamouchis font quelque chose c’est toujours bien présenté. C’est beau,

c’est bien enveloppé et l’emballage donne envie. En l’occurrence, la loi en question va s’intituler

quelque chose comme « paiement de la garantie des dépôts » !! Ha, voilà une bonne nouvelle pour

le mouton d’en bas ! On va être payé en cas de problème ! Voilà ce qu’il se dit.

Et puis incidemment, nous apprenons que, dans cette directive écrite pour vous, mes braves

moutons, heu épargnants… que l’Europe examine maintenant aussi la possibilité de qualifier cette

période de «circonstances exceptionnelles». Pendant cette période, les citoyens pourraient effectuer

quotidiennement des retraits d’argent de 100 à 200 euros maximum, comme ce fut le cas à Chypre.

Ce sont les vilains journalistes du journal allemand Börsen-Zeitung qui ont vendu la mèche !

4. Il faut donc retenir :

1/ Quoi que l’on vous raconte, c’est faux, et les banques sont de véritables bombes à retardement.

Donc elles vont faire faillite et il faudra les sauver. Pour les sauver, il faudra ruiner les épargnants.

Pour que le mouton soit bien tondu, on doit empêcher sa fuite. Donc il ne faut pas l’effrayer le temps

que le cadre juridique de la tonte soit mis en place.

2/ L’organisation des modalités de la tonte est presque achevée. Il ne manque plus que cette

directive qui permettra ni plus ni moins que de rationner vos retraits le temps que l’on vous fasse les

poches.

3/ Concrètement, les banques seront fermées, vos comptes bloqués. Afin que vous puissiez juste

acheter de quoi manger, vous aurez droit à 100 ou 200 euros… Bref, pas de quoi vider votre compte

de son épargne… qui restera pleinement disponible pour le plus grand bien de votre banquier qui ira

renflouer son compte en vidant le vôtre.

Voilà comment s’organise, en parfaite transparence car nous avons à notre disposition toute

l’information nécessaire, le plus grand hold-up à venir.

Si une banque comme BNP Paribas, ou comme le Crédit Agricole venait à tomber, je vous laisse

imaginer l’état de notre économie par la suite. Épargnants ruinés, récession majeure, entreprises

toutes en dépôts de bilan, chômage massif, etc., et ce ne sont là que quelques-unes des

conséquences les plus évidentes.

5. Conclusion

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Plan-épargne « boîtes de conserve » pour manger lorsque tout sera rationné y compris l’argent et les

retraits (PEBC).

Or et argent métal pour stocker votre patrimoine loin des banques et hors système financier afin

d’éviter le chyprage de votre épargne ou de le rendre en tous cas plus difficile.

Pour les plus gros patrimoines, on diversifie avec des actifs tangibles plus larges, du type terres

agricoles, forêt, diamants ou vins !

Enfin, pour ceux qui veulent se préparer à devenir véritablement résistants dans tous les sens du

terme, alors investissez dans une maison à la campagne, dans un jardin et dans un potager.

Cheminée et poêle à bois, récupérateur d’eau de pluie, ou puits, bref, soyez autonome, devenez

autonome.

La stratégie de préparation patrimoniale est toujours la même, simplement le jour approche où vous

allez vous en mordre les doigts de ne pas l’avoir mise en œuvre et d’avoir attendu sidéré, en vous

disant mais non, ce n’est pas possible… quand même, ils vont bien trouver une solution ! Mais ils

l’ont trouvée LA solution, et c’est votre argent… tout simplement et ils vont vous le braquer.