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Université Ibn Tofail Master : Université Ibn Tofail Master : Langue française et diversité linguistique Langue française et diversité linguistique Faculté des lettres et des semestre : Faculté des lettres et des semestre : 2 Sciences humaines Sciences humaines . Kenitra . Kenitra Réalisé par les étudiantes : Réalisé par les étudiantes : sous la direction : sous la direction : Anbouri meryem Anbouri meryem Ezzouirchi Chada . Ezzouirchi Chada . Mme Leila Messaoudi Mme Leila Messaoudi

Chada Leslieuxd Ac

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Page 1: Chada  Leslieuxd Ac

Université Ibn Tofail Master : Langue française et diversité linguistique Université Ibn Tofail Master : Langue française et diversité linguistique

Faculté des lettres et des semestre : 2Faculté des lettres et des semestre : 2 Sciences humaines Sciences humaines . Kenitra. Kenitra

Réalisé par les étudiantes : sous la direction : Réalisé par les étudiantes : sous la direction : Anbouri meryem Anbouri meryem Ezzouirchi Chada . Mme Leila Messaoudi Ezzouirchi Chada . Mme Leila Messaoudi

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PlanPlan Introduction . I- Les chances II- Les conséquences III- La fatalité IV – Les coups de dés V – Les adaptations VI – l’action VII- Les lieux d’actionVIII- Le caractère IX – Les assauts de caractère Des conclusions . conclusion .

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« « La vie , c’est sur le fil ; La vie , c’est sur le fil ; le reste , on attend » .le reste , on attend » .

Les rites d’interaction .p121 Les rites d’interaction .p121

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I- Les chances :I- Les chances : «« Là où l'action est présente, il y a presque

toujours des chances à courir, c'est donc par là que nous commencerons ».

Rites Rites d’interaction p 121 d’interaction p 121

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Goffman donne l'exemple des deux enfants qui trouvent une pièce de monnaie et décide de la jouer au pile ou face.

Le sens commun ici est d'entrer en jeu dont le produit soit un gain soit une perte. Et le sens probable c'est le fait de faire la parti pile ou face.

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Entrer en jeu

Gain Perte

Prix Mise

Occasion Risque

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Les deux enfants dans ce cas, n'avaient ni l'un ni l'autre prévu de trouver une pièce de monnaie, alors c'est une occasion sans risque, et sans elle leurs vies auraient continué comme à l'ordinaire.

Par contre, si les l’un des deux enfants extrait une pièce de sa poche, on parlera d’un risque sans occasion .

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Goffman à travers cet exemple reflète la situation du jeu des deux enfants à la vie quotidienne, c'est que les risques et les occasions surgissent en même temps , alors il faut selon lui profiter toujours de l'occasion et courir le risque , et tenter sa chance.: « pour qu'il y ait chance , il faut que l'individu fasse en sorte ( ou soit contraint ) de se dessaisir du contrôle de la situation , il faut qu'il s'engage » . page123

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Selon Goffman le fait de lancer une pièce de monnaie détermine une situation problématique où le résultat est encore probable , soit pile soit face .

Goffman définit la problématique comme suit : «  Le terme problématique est pris ici au sens objectif, et désigne quelque chose qui n'est pas encore déterminé ; mais qui va l'être » . p 124

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Il détermine quatre phases lors de l'enchaînement temporel du jeu pile ou face qu’il appelle la durée :

La durée

La phase Préparatifs

La phase de détermination

La phase de dévoilement

La phase de règlement

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La phase préparatif : c'est le moment où les deux enfants se préparent et prennent le choix (qui choisit quoi).

La phase de détermination : période durant laquelle les forces causales pertinentes agissent pour produire le résultat. Les forces causales sont définit souvent «  à l'œuvre pendant la période de détermination et avant l'apparition du résultat final comme étant de « pur hasard ».

p 124 .

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La phase de dévoilement : c'est « Le temps qui s'écoule entre le moment où la détermination est faite et celui où les joueurs en sont informés » (période très brève).

La phase de règlement : « 

commence avec le dévoilement du résultat et s'achève lorsque les pertes ont été payées et les gains ramassés ». p 125 .

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Goffman distingue entre la phase de détermination dans le jeu (période brève) et dans la vie quotidienne (période large ) ,parce que dès qu'on s'engage dans un pari et en prend le risque on s'attend à une phase de détermination plus étendue qui pourra durer 10 ans.

«  La phase de détermination c'est la période durant laquelle se déterminent les conséquences du pari ».p127.

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II – les conséquences : A travers l'exemple cité auparavant, la pièce

de monnaie a à la fois une valeur sociale et une valeur subjective dues à ce que le fait de la gagner ou de la perdre permettent ou non au joueur de faire ensuite. 

C'est là selon Goffman la conséquence du pari c'est-à-dire : «  La capacité du résultat à déborder les limites du moment où il se distribue, pour influencer objectivement la vie ultérieure du parieur ». P 130.

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Exemple : Un homme propose le mariage :

Dans ce cas là la conséquence : Se détermine dès que la jeune fille

se décide. Se révèle dès qu'elle donne sa

réponse. Se règle quand le mariage est

consommé ou l'homme va chercher ailleurs.

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Dans le jeu de pile ou face, les deux enfants avaient le choix de prendre le risque et saisir l'occasion, tandis que dans la vie quotidienne Goffman cite que : " l'individu ne sache jamais rien du risque ni de l'occasion qui existait […] à supposer qu'il puisse ainsi décider, il n'ait pas le choix du résultat sur lequel parier " . P 131

Et de là Goffman affirme que l'individu est toujours soumis au hasard et doit accepter le verdict du sort .

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III – La fatalité :Goffman distingue entre deux types d'activités :1 – Les activités qui occupent les temps morts et

tirent rarement à conséquence, se sont des activités problématiques.

2 – Les activités qui constituent les temps pleins et qui tirent le plus souvent à conséquence se sont des activités qui presque jamais problématique.

Selon Goffman une activité fatale :" Une activité qui est problématique et qui tire à conséquence." P 134.

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Exemple :

" Un individu, prêt à sortir de chez lui pour allez à un rendez-vous, s'aperçoit qu'il a une demi-heure d'avance, et donc du "temps libre" à passer. Il pourrait en faire " bon usage" en expédiant sans attendre quelque tâche essentielle. Au lieu de cela ; il décide de "tuer" le temps .Il prend une revue, se laisse tomber dans un fauteuil, et parcourt les articles jusqu'à l'heure de partir."

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Goffman précise que les activités d'un individu se déroulent soit en situation sociale, soit solitairement et il définie la situation sociale comme : " un environnement qui permet à deux ou plusieurs individus en présence de se surveiller mutuellement de façon continue et qui s'étend à tout le territoire sur lequel une telle surveillance est possible ". P 137

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La condition humaine est toujours

accompagnée d’une fatalité que Goffman appelle fatalité fortuite et l'explique ainsi :" Il arrive parfois q'un événement, d'ordinaire bien réglé et négligeable, projette derrière lui une ombre fatale  ». p 134

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Exemple:

Dans le jeu de pile ou face , si au moment de la trouvaille , il se révèle que l’un des jeunes parieurs a besoin d’une pièce pour un appel téléphonique d’une extrême importance , la pièce devient un enjeu fatal.

.

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IV – Les coups de dés :IV – Les coups de dés : Goffman affirme que : " La condition humaine est

telle que l'aventure est toujours possible, surtout en situation sociale .Mais, d'ordinaire, l'individu organise son temps de façon à l'éviter " p 140

Et il insiste sur le faite qu'il y a des contraintes que l'individu peut affronter lors de son choix et puisque le choix d'une conduite porte sur des résultats dont l'apparition est possible, ou bien qui ne sont qu'éventuellement favorables , on peut considérer la décision d'un individu comme étant un risque calculé ou bien un coup de dés .

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En effet parmi les individus il y a selon lui ceux qui hésitent à adopter un point de vue et prendre une décision et de là , ils pourront attendre à de multiples conséquences puisqu'ils ont embrasser le risque et de ce fait chaque activité humaine est considérée comme un coup de dés.

Exemple : les professions commerciales financièrement dangereuses

qui exposent l'individu à des alternances rapides et relativement importantes de succès et d'échec ; citons ; par exemple , les spéculateurs .

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V- Les adaptations :V- Les adaptations : On parle des adaptations lorsque : «

L'individu s'efforce lucidement de réduire autant qu'il le peut l'agitation, la fatalité de sa vie, et qu'il y soit encouragé". P 143

Pour lutter contre la fatalité Goffman insiste sur le fait que l'individu doit toujours prendre ses précautions tel que :

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1- La prudence matérielle : « L'individu fait en sorte d'éloigner le plus possible tout danger physique […] il faut toujours faire preuve d'une certaine prudence .C'est là une condition permanente de l'existence." P 143 et144

Exemple : Un homme assis Sur sa chaise doit

absolument éviter de trop se balancer.

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2- La prévoyance : « intérêt accru porté à certains buts éloignés et exprimé par une série d'actions qui ; par elles-mêmes , ne tirent guère à conséquence » .p 144.

Selon Goffman : " la précaution, sous toutes ses formes permet également de se protéger de la fatalité » .

Et il considère que la courtoisie et l'étiquette sont les formes de précaution contre la fatalité.

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Mais il arrive quelquefois qu'un événement déplaisant vient déranger et troubler la vie d'un individu, de ce fait Goffman insiste sur l'importance d'adopter un comportement défensif contre la fatalité. Pour lui une défense est : " Toute pratique destinée à maîtriser les réponses affectives associées à la fatalité – angoisse, remords et désappointement." p 145

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VI – L'action : Quand Goffman parle de l’action il

désigne : « Ces activités qui tirent à conséquence ; qui sont problématique et que l'on entreprend, estime-t-on, pour elles mêmes». p 152.

L'action est donc pour lui : " une chose ou l'on peut enter "un peu" ; l'acteur principal est typiquement un individu seul, mais il peut représenter une équipe mouvante aux intérêts communs." P 153.

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A travers l'exemple des casinos de Nevada, le mot action selon Goffman prend diverses formes selon les contextes et les situations :

« On peut entendre les expressions suivantes : La « grosse (vraie, séreuse) : désigne les mises

importants . « N’est pas à la hauteur de l'action » : Le fait qu’un

joueur professionnel qui perd la tête devant les flambeurs.

« sait entrer dans l'action » : Ce dit de celui qui reste calme .

«  perdent l’action »: se dit naturellement des débutants .

«  surveiller l’action »: lorsque les mises se font lourdes et multiples à une table, il arrive que la direction envoie son meilleur homme .

p 154 .

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«  n’aime pas l’action »: Les casinos qui cherchent à éviter que les enjeux ne montent trop .

«  n’ont pas peur de l’action »:se dit des maisons qui savent faire face aux gros joueurs

«  gênent l’action »: se dit des joueurs indécis. «  se retirer de l’action » celui qui s’abstient

de monter sur une mise apparemment sure peut s’entendre demander de se retirer de l’action » p 154.

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Goffman considère que «  L’action, avec le risque qu’elle entraîne constitue parfois le seul moyen d’existence du joueur ». p 154

Exemple :   le voleur et la prostitué se font du lieu de l’action, qui est pour eux l’endroit ou ils risquent le plus et le mieux de gagner leur vie .

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VII – Les lieux de l’action : VII – Les lieux de l’action :

L’action « se rencontre partout où l’individu prend en connaissance de cause des risques importants et apparemment évitables par ailleurs, le fait qu’il existe des amateurs pour les pratiques librement, gratuitement et en privé, par réaction, renforce l’apparence » .

p 158.p 158.

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- - Au premier lieu, Les compétitions sportives : « sans doute parce qu’elles s’adressent à un public qui y assiste pour son plaisir, ces activités ne donnent pas l’impression qu’on les entreprend pour des raisons sérieuses. Par ailleurs, le fait qu’il existe des amateurs pour les pratiques librement, gratuitement et en privé, par réaction, renforce l’apparence. D’un libre choix et d’une vocation chez les professionnels ». 

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- - En second lieux, Les sports dangereux pratiqués loin de public : «  ils n’apportent aucun salaire, ne promettent aucune célébrité et n’entraînent aucune obligation professionnelle, […] de telles activités sont affaire de libre arbitre, pratiquées pour du défi ».

p 159

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Goffman présente deux formes d'action : 1- Action pas consommation : Il donne l’exemple suivant : Dans notre société, les adultes peuvent se donner un avant-goût

d’élévation en consommant des produits chers, en courant les distractions coûteuses et à la mode, en séjournant dans des endroits luxueux et en se mêlant à des gens célèbres, de préférence devant témoins .

Et c’est ce que Goffman appelle « La poursuite des fantaisies ».

2 – Etre vraiment dans l’action : «  le simple fait de se trouver serré au milieu d’une joyeuse et nombreuse compagnie provoque non seulement l’excitation due à la foule, mais encore souvent, une incertitude quant à ce qui peut arriver, la possibilité d’un flirt, source éventuelle d’une relation, et le sentiment aigu de coudoyer à tout instant ceux pour qui être là ». p 161

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Jusqu ‘a présent nous avons vu que l’action dépend de l’individu.

Dans le cas ou l’action dépend du social Goffman montre sur le fait que :

«    L’individu en situation peut agir non seulement devant, mais aussi sur les personnes qui l’entourent […] en même temps qu’une personne constitue le champ d’action d’une autre, celle-ci peut rendre le même service à la première lorsque le but d’une telle réciprocité est d’exercé une habileté ou une capacité quelconque, on parle de concours ou de duel ».

p168 .

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Goffman parle dans ce cas d’une action interpersonnelle qu’il considère comme étant : « un simple doublet de l’action de type ordinaire ». p 169

Exemple : « Dans un duel au pistolet, chacun est en même

temps la cible passive de l’autre ».

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VIII – Le caractère :

Goffman définie le caractère comme étant :

« La présence (ou absence ) de cette aptitude à rester digne et ferme face à un coup soudain est cruciale : elle ne spécifie pas ce qu'on fait , mais comment on se conduit en le faisant .Une telle qualité préservative constitue un aspect de caractère de l'individu » . p 178

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L'individu étant dans un stade où il doit réellement mettre à exécution une action où il est déjà lancé, peut lui amener à faire certains geste ou à prononcer quelques discours. Mais pendant que l'individu exécute des actions il faut toujours faire un peu attention à ces actes, il faut posséder une maîtrise suffisante de soi. (c'est le caractère) .

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Types de caractère

Caractère fort Caractère faible

"Une incapacité flagrante à agir avec efficacité et

dignité sous la pression de la fatalité".p178

"Une capacité évidente et marquée à se maîtriser entièrement quand les

dés sont jetés – que ce soit pour repousser les tentations ou

pour accomplir la tache ". p178

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Les formes de caractèreQui influent la maîtrise

des événement fatales

-Le courage : c'est-à-dire " l'aptitudes à envisager un danger immédiat, sans

pour autant dévier de la ligne de conduite qui le fait naître » .p179

- Le cran : " La capacité de s'en tenir opiniâtrement

à une acticité , au mépris des revers , des souffrances

ou l'épuisement , non pas avec l'insensibilité de la brute

, mais par suite d'une détermination intime" . p179

Le courage varieavec la nature du danger,

selon le risque ( physique ,financier ,

social ou spirituel.

Exemple : des boxeurs qui " n'acceptent jamais la défaite . "

le boxeur apprend vite que c’est le courage et la combativité

jusque dans la défaite qui fait les combattants respectés et

aimés du public .

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Les traits fondamentaux de caractères

L’intégrité L’esprit chevaleresque Le sang-froid

« La propension à résister aux tentations dans les moments où il serait très

profitable et peu risqué  de se départir quelque peu de la moralité »p 180.

Exemple : Lorsque un écolier

reconnaît une bêtise pour d’autres n’en Soient

pas accusés.

 «cette capacité de préserver les formes de la courtoisie ,

lorsque ces formes sont remplies de substance » p 180.

«La maîtrise de soi nécessairePour les rapports avec autrui

]…[ contrôle physique des organes utiles au discours oralet gestuel ». P 182

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le sang-froid possède

Quatre aspects

AspectAspect comportementalcomportemental

Aspect affectifAspect affectifAspectAspect

corporelcorporelAspectAspect naturel naturel

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Aspect comportemental : « La capacité d’accomplir les taches physiques » .

Aspect affectif : « la maîtrise de soi nécessaire pour le rapport avec autrui […] le contrôle physique des organes utiles au discours oral et gestuel ».

Aspect corporel : le sang froid est nommé aussi dignité «  consiste à préserver le bienséance de ces attitudes quoi qu’il en coûte et en dépit des difficultés et des impératifs » p.185 .

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Exemple : Le surf : la pratique de ce sport oblige à

conserver l’équilibre et la dignité de la posture verticale sur une planche étroite.

Aspect naturel : «  La capacité d’apparaître devant un public sans embarras ni panique », c’est en quelque sorte une assurance nécessaire à ceux qui courent le risque.

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IX- Les assauts de caractères : Goffman affirme qu’il y a : «  des implications

mutuelles que peuvent entraîner des démonstrations de caractère faites par deux personnes différents et qui s’appuient l’une sur l’autre » .

Autrement dit les assauts de caractère ne surgissent que dont l’action interpersonnelle et qu’il peuvent apparaître pleinement dans la vie sociale et constitue l’un des traits constitutifs de cette dernière.

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Goffman affirme que les assauts de caractère

apparaissent dans les cas suivant : - Dans le cas d’un défi sérieux : « pour qu’un assaut soit

vraiment livré , il faut que le défi soit sérieux et que l’autre joueur refuse délibérément de donner satisfaction » .p 202.

-

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X- Les conclusionsX- Les conclusions Goffman tire de ce chapitre les conclusions

suivantes :

L’individu occupé à réaliser un but personnel, ou bien à faire respecter une norme, doit, pour réussir, être en possession de ces moyens .

La capacité de garder la maîtrise de soi, le calme, le sang froid malgré les circonstances, et le fait d’être intelligent pour mesurer les risques sont des qualités importantes pour qu’un individu soit utile à la société.

Les situations fatales sont les occasions convenables ou l’individu peut montrer la force de son caractère.

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Selon Goffman « L’action véritable est un embarquement décisif , comme la vie quotidienne n’en permet guère . On l’a dit :tout individu se livre à des actes qui tirent à conséquence , mais la plupart d’entre eux ne sont pas problématique , et lorsqu’ils le sont ( tel le choix d’une carrière , qui influe sur toute la vie à ) , la décision du pari ne se révèle souvent qu’après des années , obscurcie de surcroît par bien d’autres résultats » .

les rites d’interactions .p 218.

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