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Le petit manifeste des nouveaux militants

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Page 1: Le petit manifeste des nouveaux militants
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Cet ouvrage gratuit vous est offert.

Vous avez le droit de le partager à qui vous le souhaitez. Vous avez la permission de le donner sur votre site Inter-net, votre blog, l’intégrer dans des packages, des bonus,

MAIS vous n’avez pas le droit de le vendre.

Manifeste rédigé et mis en page par :

www.visuhelp.net

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“Si les citoyens n’ont pas conscience de leur pouvoir, c’est que la démocratie est en grand danger,

puisqu’elle a été fondée justement sur le pouvoir du peuple.”

Pierre Rabhi - Manifeste pour la Terre et l’Humanisme -

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« Les gens ne croient plus en rien », « nous vivons dans une société individualiste,

plus égoïste qu’avant »… Sans qu’on y prête attention, ces remarques sont entrées dans nos esprits. Mais au-delà des idées

reçues, qu’en est-il vraiment ?

Ils se déguisent en clowns pour nettoyer au Kärcher la mairie de Neuilly-sur-Seine, dégonflent les pneus des 4×4 ou «déboulonnent» les affiches publici-taires.

D’autres campent avec les sans-abri aux côtés des Enfants de Don Quichotte ou soutiennent les familles sans papiers avec le Réseau éducation sans frontières.

Volontiers festifs ou provocateurs, ces activistes d’aujourd’hui, adeptes du «coup d’éclat permanent», ont tourné le dos au luttes politiques et syndicales tradition-nelles afin de se concentrer sur des actions plus origina-les, innovantes et amusantes.

Ce sont les Nouveaux Militants.

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À parler avec ces militants, on a presque toujours l’impression de faire reculer le sentiment d’une société indifférente et brutale. Il y a dans leur expérience une chaleur qui contraste avec la froideur du monde contem-porain. Et si l’essentiel était là ?

C’est ici que le militantisme inscrit sa différence. Car si l’on se représente assez bien ce que donnent les militants – ils paient de leur personne et ne comptent pas leur temps – il convient d’apprécier ce qu’ils reçoivent en retour. L’imaginaire du dévouement l’a longtemps occulté, mais militer c’est d’abord échanger.

Le militant accorde de l’attention à ce qui suscite chez d’autres

une simple indifférence. Il ne se dégage pas du monde,

il s’y engage.

Et dans cet engagement, dans cette attention don-née, il y a l’amorce du fameux triptyque de Marcel Mauss : donner, recevoir, rendre.

Les militants sont les vrais artisans du lien social. Ils sont eux-mêmes engagés dans ce lien, c’est ce qui fonde aujourd’hui la singularité de leur expérience. Ils sont dans la société ; ils sont la société.

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Que signifie militer aujourd’hui ?

On milite contre la faim dans le monde, pour précipiter l’avènement de la révolution, pour aider les prisonniers ou envoyer des enfants en vacances.

On milite pour soi et pour les autres, pour trouver du sens ou pour en donner, pour agir concrètement ou, comme le dit une militante, « déclarer le rêve général ».

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Le plaisir de militer

Une militante du mouvement Agir pour les animaux, en Gironde, évoque ses envies d’agir, les contraintes et les limites de l’engagement au service d’une cause, mais aussi l’ambition de changer le monde et le plaisir d’apprendre.

« Quand une cause nous tient à cœur, on a envie d’agir, de ne pas rester chez soi à ruminer. Mais on ne sait pas forcément quoi faire et la première idée qui vient est souvent de rejoindre un groupe déjà existant. Seulement parfois il n’y en a pas. On envie alors les grandes associations et on se dit que tout seul on ne peut rien faire. Heureusement, il n’y a pas besoin d’être 20 personnes avec un gros budget pour agir ! Et au cours de vos actions, vous rencontrerez sûre-ment des personnes qui vous rejoindront. Ne perdez pas de vue que les événements se créent, c’est à vous d’agir, c’est par vos actions que les droits des animaux ne seront plus une cause secondaire. Vous seriez surpris sûrement de constater que derrière les actions de certains groupes il n’y a que deux ou quatre personnes. Une seule personne peut même suffire à faire bouger toute une région ! Il n’est pas non plus nécessaire de déclarer une as-sociation pour tenir des stands ou distribuer des tracts, vous pouvez le faire à titre individuel ou au nom d’un groupe. (…)

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Déclarons le rêve général ! (…) Cela fait 10 ans que je milite contre le spécisme et au cours de ces années, mon engagement a varié, aussi bien en intensité que sur la forme. J’étais végétarienne depuis quelques années, et du fin fond de ma campagne, j’aurais pu croire être la seule végétarienne du monde (In-ternet n’existait pas encore !). Alors que je faisais mes études en région parisi-enne, j’ai lu un article sur l’antispécisme dans Marie Pas Claire, un journal féministe, et de fil en aiguille, j’ai con-tacté un groupe de militants, le collectif antispéciste de Paris. (…)

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Ces premières rencontres ont été une bouffée d’oxygène : je pouvais enfin échanger avec des personnes qui se souciaient des droits des animaux. Loin d’être un enfermement, cela me permettait de confronter ma pensée à celles de personnes ayant d’autres approches, un autre parcours. Lorsque j’ai déménagé à Paris, j’ai pu m’investir plus dans le groupe.

Travailler et militer, cela peut paraître contraig-nant, mais je me vois mal passer mes soirées ou mes week-ends à faire mes courses et à regarder la télé. J’ai envie d’autre chose, j’ai envie d’agir et de me sentir utile. Je ne pense pas que je vais changer le monde, je suis même plutôt pessimiste : l’esclavage a été aboli et pourtant il y a toujours des esclaves...

Mais “il faut allier le pessimisme de l’intelligence

à l’optimisme de la volonté” (Gramsci, peut-être inspiré de Romain Rolland).

Et en effet il y a un énorme plaisir à militer ! Il y a évidemment tout d’abord les rencontres, que ce soit avec d’autres militants et avec le public, mais il y a aussi le plai-sir d’apprendre. »

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Le plaisir d’échanger

Les Jeunes Populaires insistent sur l’ambition de peser sur le cours des choses.

« En pleine crise, quand on s’engage à 20 ans, c’est avant tout pour changer le monde. Changer le monde, c’est un combat permanent : lutte contre les injustices et la pauvreté, construction d’un monde fait d’équilibre, de respect et d’équité ; développe-ment d’une économie durable ; et maîtrise d’une dette éta-tique qui annihile toutes marges de manœuvre de l’action publique.

À côté des abominations liées à la crise ac-tuelle – fermetures d’usines, chômage, banques en péril – s’engager aujourd’hui c’est profiter d’un moment où la France, et le monde entier, veut plus que jamais changer. C’est profiter d’un moment où la nation tout entière veut se battre. C’est être le porteur de ces combats. C’est rendre visibles et concrets les souhaits murmurés par le pays. Car s’engager c’est avant tout s’engager pour les autres. Ne s’occuper que de soi, ça s’appelle l’ambition.

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Beaucoup de gens se battent et si vous ne les en-tendez pas, ce n’est pas qu’ils soient muets, c’est que leur parole, leur combat sont trop souvent occultés au profit de la médiatisation de discussions internes qui ne sont qu’une facette de la vie politique. Il s’agit de faire nombre pour se faire entendre, pour peser sur les décisions gouvernementales, pour in-fléchir les choix, pour susciter les réformes, pour échanger et se nourrir des réflexions d’autrui :

« Il s’agit d’enrichir la pensée et l’action collective par la pensée et l’action individuelle et en retour, d’enrichir la pensée et l’action individuelle par la pensée et l’action

collective.

Militer c’est d’abord aller à la rencontre des gens, écouter pour mieux comprendre, pour expliquer et relayer la parole. »

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En 2013, pourquoi s’engager ?

À Cachan, en banlieue parisienne, une militante du Parti socialiste

“ Pour ne pas se sentir impuissant face aux bouleversements quasi dictatoriaux que nous impose un gouvernement tenu en laisse par un président qui se veut tout-puissant. Que vous soyez victimes de la crise ou pas encore touchés, beaucoup parmi vous en ont assez d’argumenter seul face à leur télévision, en famille ou dans le cercle d’un petit groupe de copains. Ils envient ceux qui parviennent à se faire entendre. Ils s’impatientent de voir que leur désir de changement, la réalité de leurs difficultés, la légitimité de leurs droits et de leurs revendications ne sont relayés que par de belles paroles. Ils s’interrogent sur l’action des politiques. ”

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Le quotidien est riche de luttes

Les anarcho-syndicalistes de la CNT-AIT (19 janvier 2004)

« Nous sommes dans une situation atone, les luttes, l’expérience et l’histoire du mouvement ouvrier ne sont plus transmises à de nombreux salariés. Politique-ment, partis et syndicats n’entretiennent que méfiance. On ne croit pas à un changement profond, pire, il n’est pas dans la conscience de chacun d’hypothèses autres que la société présente. La norme comportementale admise et qui est défendue est celle de la classe dominante : l’individualisme est de règle, marqué par la désyndicalisation, la dépoliti-sation et un consensus social.

Mais voilà, l’oppression sous toutes ses formes gagne du terrain. Les difficultés s’entassent, les possibili-tés de faire son trou disparaissent, comme celles d’accéder aux échelons supérieurs de l’échelle sociale. La lutte pour la survie se généralise, le sentiment d’injustice grandit.

Ras le bol, on n’a plus le choix, il faut se battre !

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Le mécanisme psychologique qui conduit de la passivité à l’activisme s’enclenche. Comme nous sommes dans une phase encore réaliste, cause de la dépolitisation, les gens réclament au système en place la satisfaction de leurs exigences, ces exigences sont elles-mêmes, par réalisme, peu importantes, du moins au départ. La phase revendicative s’enclenche. Pour peu que des succès soient, ici où là, enregistrés, d’autres réclament ces mêmes avantages, individuellement où collectivement, d’autres luttes apparaissent, d’autres succès jouent sur le développement de ces luttes, bientôt, celles-ci pullulent, c’est la phase de généralisation. »

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Lutter sans modèle

Philosophe et psychanalyste, Miguel Benasayag a été résistant guévariste en Argentine pendant la dictature, avant de s’établir en France. Dernier ouvrage paru : Organismes et artefacts, La Découverte, 2010.

Aujourd’hui la promesse d’un avenir meilleur n’est plus rationnelle, pas davantage d’ailleurs que la menace d’une catastrophe ; le futur est en quelque sorte mis entre parenthèses. On verra bien ce qu’il adviendra. Mais c’est une bonne nouvelle : nous devons à présent faire face à la réalité des choses et il y a beaucoup à faire. Car l’injustice demeure et les possibilités d’émancipation deviennent vraiment concrètes.

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À ce titre, l’action collective conserve des repères fiables : l’idée que l’homme, et la vie en générale, ne sont pas qu’une ressource. Le fait de ne pas se satisfaire de l’état des choses, de se remettre en question et la volonté de trouver sans cesse des solutions et alternatives aux prob-lèmes récurrents de notre système. L’idée, en somme, d’agir plutôt que subir : tout cela reste vivant, continue à nous animer et à transformer le monde. Militer aujourd’hui, c’est se mettre en phase avec ce mouvement, afin de l’activer. Cela peut prendre des formes apparemment modestes, mais c’est dans la pratique que se joue l’essentiel. Et il ne faut pas méconnaître la part de joie qui s’y loge, une énergie qui est surtout celle de la jeunesse, un regard frais et pur, osant se confronter à l’impossible et organiser l’utopie.

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Ce qui me frappe aujourd’hui, c’est que notre monde essaie d’écraser les symptômes de ce qui émerge. On nous donne de la Ritaline pour calmer nos trou-bles d’attention, mais on laisse les slogans publicitaires s’infiltrer toujours plus loin dans notre cerveaux…

De nouvelles formes d’aliénation se jouent ainsi aujourd’hui, dont il est moins facile que du temps de Marx de repérer les acteurs. On assiste depuis quelques années déjà à un déplacement des centres de pouvoir au-dessus du politique, qui en est réduit à la simple gestion, et encore... C’est aussi pour cela que la conquête du pouvoir n’a guère d’intérêt : il faut défendre les lieux politiques in-stitutionnels, bien sûr, mais le vrai espace pour construire, pour résister, c’est en dessous.

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Nous sommes dans un bouillonnement de projets, parfois contradictoires, dont il faut savoir apprécier et promouvoir la vitalité plutôt que d’essayer de la réduire à un programme ou à un modèle. Les gens souffrent, ils ont peur. Mais le tissu social mis à mal se reconstruit dans de multiples lieux, sous diverses formes : collectifs, associa-tions, ou simplement des gens qui s’instruisent de façon informelle et changent leurs habitudes quotidiennes. Tout cela forme de manière virtuelle une sorte de forum global, qui peut trouver un reflet dans les réseaux sociaux.

Malheuresement, des militants à l’ancienne ten-tent de coloniser ces forums, ils essaient de canaliser cette énergie dans leurs modèles idéologiques et organisation-nels. Or, non seulement ces modèles sont souvent usagés et désormais inefficace, mais ils sont précisément fondés sur l’absence de confiance envers les gens, et sur la croyance en des modèles explicatifs tout fait, ce qui est à l’opposé des cultures militantes émergentes, remettant toujours tout en question. Je ne m’inquiète pas, les nouvelles cultures sont vivaces et rebelles, il sera difficile de les récupérer.

On lutte donc encore aujourd’hui, sans modèle certes,

mais pas sans énergie.”

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Quelques chiffresSur le bénévolat en France en 2010, d’après l’enquête France Bénévolat– IFOP – Crédit Mutuel, parue en septembre2010.

• Les bénévoles

- 36 % de la population de 15 ans et plus sont engagés dans une action bénévole.

- 30% des bénévoles sont sans diplôme ou inférieur au bac.

- Les primo-demandeurs d’emplois sont fortement engagés ce qui confirme le rôle important de l’expérience bénévole dans l’accession au premier emploi.

- Le manque de temps est le prin-cipal facteur de non-engagement bénévole et les résultats obtenus par l’étude révèlent qu’il faudrait peu de chose pour que les indi-vidus s’engagent dans une action bénévole (plus de temps, un évé-nement majeur ou de graves dif-ficultés...).

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• Les bénévoles associatifs

- 80 % des bénévoles sont engagés régulièrement dans une association ; 37% le sont quelques heures chaque semaine.

- 41 % des bénévoles sont engagés dans plusieurs associations,ce qui confirment l’aspect «multi cartes» des bénévoles.

- Les femmes sont légèrement plus présentes, avec une présence plus forte dans le bénévolat de proximité.

- Les plus de 65 ans sont fortement engagés, et plus généralement à partir de 50 ans, les individus sont plus engagés.

- Le secteur du social et du caritatif concentre le plus grand nombre de bénévoles avec 31 %.

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Les «nouveaux militants» français depuis 2005 (Liste prise dans Les nouveaux militants de Lau-rent Jeanneau, Sébastien Lernould, Les Petits Matins, 2008)

La BAC (Brigade activiste des clowns) : créée en 2005, elle a pour « but » de ridiculiser les forces de police et le pouvoir en général. Parmi ses actions marquantes : la «kärchérisation» de la mairie de Neuilly en novembre 2005.

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Les Déboulonneurs (2005) : «déboulonner» la publicité. Parmi ses actions : le barbouillage des panneaux publicitaires tous les 4es ven-dredis du mois.

Les Dégonflés (2005) : dégonflent les pneus des véhicules tout-terrain 4x4 la nuit. Ils considèrent ces véhicules comme le symbole de la théorie libérale du «toujours plus».

Jeudi-Noir (2006) : a été créé pour permettre aux jeunes et aux per-sonnes en situation précaire de disposer d’un logement ré-cent à prix raisonnable. Action : s’inviter dans des visites d’appartements aux loyers exorbitants pour y faire la fête.

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Le collectif Justice pour tous (2005) : veut réformer complètement le système judiciaire (développer la médiation gratuite et obligatoire, offrir des conditions de vie décentes aux prisonniers...).

Les Enfants de Don Quichotte (2006) : veulent permettre à tous les SDF de retrouver un toit en faisant du lobby sur le gouvernement. Action marquante : le 16 décembre 2006, ils installent un campement de fortune le long du canal Saint-Martin, à Paris. Les tentes rouges y restent plus de trois mois.

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Macaq (2006) : apporte son soutien aux personnes confrontées au mal logement. Les membres de Macaq ouvrent régulière-ment des immeubles inhabités dans Paris afin d’y loger des familles.

Le ministère de la Crise du logement (2007) alliance de 3 groupes qui militent auprès des mal logés (Macaq, Jeudi-Noir et DAL)

Génération précaire (2005) : demande la réforme du statut des stagiaires par une modification du droit du travail. Action : cachés der-rières des masques blancs, ils organisent des «flash-mob» dans des entreprises «stagiophages» (Radio-France, ...)

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La ZAD (Zone à Défendre) : Le collectif de lutte contre l’aéroport (ancienne-ment collectif 44 de lutte contre l’aéroport) est né d’une volonté commune de militant(e)s de se réunir au sein d’un collectif, avec pour principe central d’amplifier la lutte radicale contre le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes en occupant le terrain.

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Faîtes partie, vous aussi, de cette nouvelle culture militante, en exprimant vos idées, en contournant les

règles, en offrant des solutions aux problèmes actuels...

Vous avez un pouvoir illimité pour changer le monde, car VOUS êtes le monde !

Si tout le monde s’y mets, alors le changement sera réel !

Alors n’attendez plus, il est temps de passer à l’ACTION.

Participez aux opérations VisuHelp

et faîtes votre action citoyenne !

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VisuHelp qu’est-ce que c’est ?

Nous voulons aider le mouvement à s’émanciper, voilà pourquoi VisuHelp propose des autocollants à coller dans les lieux publics pour l’intérêt d’associations citoy-ennes et militantes.

D’une part nous leur offrirons la visibilité pub-lique dont elles ont besoin.

Et de plus, une partie importante du bénéfice soutiendra les projets de ces associations.

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Remerciez les administrateurs et organisateurs de votre associations, soutenez-les !

Rendez l’information utile et engagée visible pour tous ! Soyez acteur de l’élévation des consciences,

changez les mentalités !

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